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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Falco.
Grande Place de Dax - Zone Tampon

J'peux vous faire une confidence, charmante ptite Dame?
Et bien si vous n'êtiez pas la j'aurai bien mauvaise opinion du Perigord.
Et ma tendance naturelle à mettre tous le monde en même sac m'aurait fait rater votre personne.

Bon, elle doit mesurer un tier de moins que lui, et elle pourrait se perdre si elle tombait dans son ombre à midi.
Mais charmante de simplicité, alors il s'éponge le front et lui assure.

Promesse de Cartel, nous ne sortirons le fer que si en face il sort en premier.

C'est d'ailleur une chose à prendre en considération mais passée inaperçue encore.
D'Armures et plaques, gambisons cloutés ou cuirs, aucun gascon n'a dégainé encore autre chose que son quatre heure.

Ils se sont même fendus trés poliment pour permettre à un Etendart rigolo et un officier Royal de se planter devant la porte.
Bah oui, le pauvre à une visiére tellement étroite qu'il aurait pu se cogner contre eux à ainsi avancer sans se soucier de la situation ( Toujours aussi fins les Royaux)

Une révérence à la jolie Dame, une invitation à rester prés d'eux plutôt que d'aller à des amusements dignes d'associations du troisiéme âge Perigourdin.

Aussitôt un malingre lui apporte de nouvelles réjouissances. Procés, témoignages, sottises du Maire , la routine.
Il sent sa plume un peu incisive, mais faut bien un peu de mordant avec des balourds. Ils ont le cuir épais par dessus l'intelligence.

Bon..

Zouz! Ca avance la couture?
Gascons, à vue de nez j'compte dans les cinq dizaines de trouffions variés dans cette mairie en comptant le bellâtre à la Licorne là bas.
J'dis que contre quinze ils ont aucune chance!

On mesure mal le génie militaire de la Gascogne. C'est un duché qui a appris en se faisant ridiculiser et tachant de survivre malgrés des pyramides d'officiers ineptes et de Capitaines obtus.
Eux, ils sont la crême issue de ce fromage de chévres coriaces.
Le Fossoyeur pense donc, fort rapidement avant de flambloyer , nimbé d'illumination guerriére!

Ouala! Heure et cas! Hop! Zouz! La moitié va animer le verger, l'autre reste ici..Comme ça c'est équitable!
La on se dit qu'ils vont charger en rugissant du Gascon pure souche de pin des Landes.
L'éclat des spaliéres et des épées, les oriflammes, les trognes bavantes de fureur ..
Bin non.
Ils commencent à encercler la Mairie.
Ou pour être exact, à en faire le tour.
Orbite large rendue carrée à cause de la forme de la place(bin oui)
Au centre, la Mairie.
Entre les deux, les suivant des yeux ou en pas chassés, les Licorneux et les fenêtres bourrées à craquer de défenseurs affamés. (Pu de petits fours, annulés because le Roy s'arrête pas la)

Ca va être torride!

_________________
Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Fazzino
[ Au verger]


Fazzino, la tête en compote ouvrit un oeil.

Arrrg!!

Sa tête le lançait, il voyait des étoiles.
Essayant de bouger, il compris vite qu'il était ligoté.
Un groupe de personnes discutaient plus loin.
Faisant un effort de mémoire, il se rappela ce qui s'etait passé.

Il avait rencontré la veille, dans une taverne de la ville, un groupe l'accueillant par ces mots : "Fuyez pauvre fous". Intrigué et amusé, il se dit qu'enfin le coin s'animait.
Des Gascons apparemment qui souhaitaient se payer une tranche d'aventure en pays Angoumois.
Il projetaient de faire main basse sur la mairie et de terroriser la ville et le Comté.
Leur criant sa haine contre les institutions, lui qui s'était fait déchiqueté par l'armée, ils lui proposèrent de l'enroler pour abreuver sa soif de vengance.
Le lendemain, Fazzino exédé par leurs bavardages incessants, le sourire niais d'une drolesse qu'il avait seduite, et leur inaction....s'en prit violement à l'un d'eux. Il voulait en faire son Zouzou, l'adopter pour le battre comme plâtre. Il avait toujours rêvé de cette idée la. La petite au sourire niais, n'accepta pas réellement qu'il lui fasse part de sa gêne par rapport à son odeur. Vociferant , vitupérant, il fut vite pris à partie par le groupe.
Fazzino n'entendait pas perdre la face et s'enfuir en courant, il en rajouta une couche, ce qui décida les gredins à tenter de lui faire ravaler ses velleités.
Le ligotant, il commencèrent à le tarabuster, Manche à balai enfoncé dans le nez, cheveux arrachés, grandes volées de giffles, quand l'une d'entre eux, sadique au possible, emit l'idée de se servir de lui comme bélier contre la porte de la mairie.


Ouch! Quelle derrouillée!

La dernière chose dont il se souvenait était l'odeur entetante des geraniums.
Et maintenant il etait la, prisonnier.....


Quel abruti je fais! La gloire et la puissance, les moyens d'assouvir ma vengeance me tendent les bras, et moi je ne suis bon qu'à me rebiffer!
Incontrolable je suis, impulsif je reste, borné et narcquois, à toutes formes de regles je resiste.
se dit-il!

Tentant de se lever , Cymoril d'un coup de pied le renvoya par terre.

C'est bon j'ai eu mon compte! Je suis prêt à vous prêter main forte...mais pas comme bélier cette fois-ci...siffla t-il un sourire grimaçant aux lèvres.
_________________
- Charpentier
- Substitut au procureur
Cesaire_h
Verger

Ca urge. Césaire sent comme deux et deux font quatre qu'il va se retrouver au mitard d'un coup de baguette clic. Ca existe encore aux royaumes malheureusement.
Déjà en procès et quasi jugé alors qu'il lui faudrait bien deux jours pour se rendre à Périgueux et son Tribunal..Fortiches pas à dire.
Il attendait donc, peu désireux d'aller tester une seconde fois l'hospitalité locale sur les chemins. Il attendait les gardes sensés venir le chercher alors que la proc attendait aussi que ceux ci l'amènent...*



Certain de se retrouver à l'hopital du comté pour quarante cinq jours en tentant se rendre à l'audience...
Procès hypersonic et sans doute jugement express à la clé, il devenait urgent de rejoindre la fourmi avant de se volatiliser dans une geole comtale.
Un homme pressé donc... Débarquant pres de l'arbre, pour entendre ceci :


Citation:
Je suis prêt à vous prêter main forte...mais pas comme bélier cette fois-ci...


Un froncement de sourcils, une pression des cuisses aux flancs de sa monture. Commence à sérieusement lui courir au Césaire tout ces obstacles. Une cellule l'attend, le reste n'attendra pas. Il a appris il y a longtemps à crocheter une branche avec ce qu'elle supporte. A savoir une fourmi sans fanfreluches. A croire qu'elle fait expres...

Tsss...La gloire et la puissance t'attendent vers la mairie. On n'a pas besoin d'aide ici.. Cymo et moi on va monter la garde, tous les deux..Seuls..Tu saisis ?

Il a l'air presque aimable ne serait ce tressautement de la machoire.
Bordel pas question qu'il ai fait le voyage pour se taper quatre jours de taule au âin dur et sans fourmi. Pas loin de croire au complot de la chasteté bien appliquée.

Césaire emporte sa récolte, avec le feu aux sabots.


Tu serais pas du genre à refuser une faveur à un condamné ?
J'ai une urgence à te soumettre.


Il fonce vers l'eglise, quand on est traqué c'est encore le plus sûr endroit pour batifoler. Quoique nope...Il croise une cabane, pas loin de la sortie du verger et s'arrete car l'eglise ça fait trop loin.

T'inquiète la mairie est bien gardée. Au moins trois garnisons au grand complet pour une poignée de Gascons trop bruyants.

Il a une pensée soudaine, espérant ne pas se reveiller demain avec le cabanon encerclé de tout l'Ost du coin. Pour tapage nocturne.. Ils ont l'air chatouilleux des ouies dans le pays. Il a bien vérifier qu'aucune mémé vengeuse se terrait sur le toit ou aux abords. De toute façon il planquera même son canasson, pas la peine de les chercher.

Je t'ai cité comme témoin tu permets que je te garde à vue ? J'ai même la planque...


Le sourire est large. L'air de rien, innocent qui prépare un coup fumant. Il descend de selle, la reposant aussi avec une attention particulière, bride en main et bien décidé à faire entrer sa cueillette dans ces pauvres mètres carrés. Bah quoi ? Rien à battre, le procès attendra. Quitte à se faire chier autant ne pas bouder ce qui se présente d'agréable. Paraît que la proc est un laideron. Il y a des limites au supportable.

Ahem... Je te fais visiter ? Y a un truc pour toi à l'intérieur...Je te laisse découvrir, vas y entre...Et on bossera le témoignage aussi.

Le reste on verra plus tard, de toute façon il est déjà brigand, infâme, lanceur de vieilles, poutreur d'armée à l'arrachée, dévaliseur d'archevèque.
Il peut bien se permettre de faire disparaitre son témoin.
Il attend. Pas trop quand même. Même en braies la fourmi elle en jette.
Il a en même oublier de détacher le prisonnier dans sa hâte...
Erf...






*
Citation:
Le 24 du mois de novembre de l'an de grâce 1456
Accusé : Sieur Cesaire_h
Accusateur : Mairie de Bergerac et la prévôté
Procureur : Dame Pumae
Juge : Dame Lubna

/* Le procureur se saisit de ce dossier... Elle patienta que les gardes amènent l'accusé afin qu'il puisse se défendre dans les temps impartis par la loi.*/

_________________
Cymoril
Verger, suite...

Flasque de floc en main, toujours calée tranquille en creux de racines, elle observe curieuse le Zouz et son prisonnier qui s'radinent un peu plus loin. Finalement, ils avaient l'air bien partis pour tisser des liens solides... et pour peu que le Fazz évite de réitérer les âneries qu'il lui avait servi en début de soirée la Fourmi évitera p'têt de lui coller trop de torgnoles. Il a déjà la tronche en sang et échardes incrustées en cuir chevelu...

Tain, le P.A. est le comté le plus hallucinant du Royaume.
Le comté du Pigeon Express...

Paf, retour à l'envoyeur, sitôt parti sitôt revenu de Castillon, la réponse de Tak se laisse lire, la faisant partir en éclats de rire. Le Tit Lieutenant demandeur de sévices... Evidemment, les greluches tombent à ses pieds comme des mouches en général, mais pas Cym.
Ils se ressemblent trop tous les deux pour jouer à ce genre de jeu.
Elle envisage un détour à l'occasion, sur Castillon, jamais décevoir un ami dans l'besoin, même si c'est un manque de torgnoles !

Second pigeon, portant sceau et signature carrément obsolètes... Griffes, l'a bien démissionné celui là pourtant !
Ils se foutent vraiment de la gueule du monde dans le coin. Elle lit, gna gna gna, pas circuler en lance, bla bla bla, gné papotib, résolument casses burnes ces périgourdins.
Dire que deux traités diplomatiques entre Gascogne et Périgord Angoumois portent la signature de la Doña Cymoril, tout en bas. Tout se perd...
La lance ! Que les autorités se démerdent avec Cartel, elle s'demande sourire cynique aux lèvres s'ils envisageaient de foutre tous les gascons présents en P.A. en taule.
Le courrier finit en confettis, avec un peu de chance le vent se lèvera et emportera ces pitoyables débris jusqu'aux licorneux tout fraîchement débarqués.

Plus loin sur le chemin menant au verger, éclairé par les pâles rayons de lune, la silhouette incomparable d'un spassadin en approche.
Fourmi constate avec déplaisir que le Zouz lui a laissé son prisonnier en fardeau, ça l'agace... et c'est lui qui trinque, un p'tit coup de botte l'écrasant au sol, histoire de lui rappeler qui commande ! Et ouaip, c'est la sadique... marrant tiens!

Elle laisse avec une joie non dissimulée le spassadin se débarrasser du prisonnier, l'enjoignant à rejoindre la troupe en taverne.
Convaincant à souhait, l'autre se tire sans demander son reste...
Comme elle atterit en selle, devant lui, ça tombe bien, elle commençait à très sérieusement se cailler les miches, elle l'écoute amusée, se serrant encore plus dans sa chaleur. Puissance virile redoutable, autoritaire et impérieuse qui émane de lui, mettant ses sens à elle en ébullition.

Te refuser quelque chose, tu sais bien que je suis fourmi obéissante !
Témoin ! Encore^^ Va pour la garde à vue, mais tu sais que j'parlerai pas, même sous la torture !
Elle se marre, et pourtant, impossible de douter de sa sincérité, tant elle s'exprime avec élan spontané quasiment enfantin..

Bien sûr qu'elle y croit qu'y a quelque chose dans le cabanon... Fourmi, petite, brindille mais pas conne non plus, elle y entre, sourire résolument accroché aux lèvres, évidemment y'a rien dedans.
Rien qu'eux, l'essentiel !

Pas un mot, cape et cols volent en un éclair au travers du réduit, suivis de peu des bottes et des braies, reste la chemise... qui vole aussi, marre de l'entendre râler à chaque fois pour un bout de tissu et à force de s'acharner sur sa garde robe, il ne lui restera bientôt plus que cette foutue robe en sacoche, vraiment pas pratique pour la route.

Elle se sent con d'un coup, plantée là, à poil,et s'il pouvait se magner de fermer la porte avant qu'elle se transforme en statue d'glace et qu'elle meure de honte.

Tu voulais me montrer un truc ? Elle se mordille la lèvre, en attente, des fois qu'il aurait prévu de commencer par son témoignage elle aurait vraiment l'air con et saurait plus se foutre, rougeur qui s''installe sur les joues pâles, et en plus elle se pèle...

_________________

In bocca chjosa un c'entre moshe...
Seamus
Quelque part en ville

Une étrange sensations pesait sur l'homme
Il reposait sur un lit de paille et il sentait une présence à ses côtés


"Aristote, qu'ai-je donc encore fait" se dit il in petto

Seamus ouvrit les yeux

Un grange quelconque semblait il et surtout... un grand silence bienfaiteur
"Ahhhh que j'aime cette ville" pensa t'il en s'étirant
Il se retourna alors, ne comprenant pas comment il avait pu réussir à charmer Dame Tocto après deux vestes comme celles là et sursauta violemment
De belles formes, les cheveux longs avec quelques pétales de bégonias dans les cheveux...
Diantre, de qui s'agissait il et que faisait cette charmante créature là !
Il écarta doucement les cheveux, intrigué et reconnu les traits de Simone

Interloqué, il la regarda un instant en se demandant comment elle avait atterri là
Il regarda ses braies, puis la femme assoupie

Noooooon, pas maintenant
Et puis, ce n'est pas le moment de l'affaiblir, nous aurons un duel avant
murmura t'il tout bas en la regardant
Simone_de_beauvoir
Après s’être sans grand succès acharnée toute la nuit sur la porte municipale qui refusait de céder aux coups de boutoir des révoltés, la Simone avait senti une légère fatigue l’envahir.

Le jour pointait doucement.

Autour d’eux volaient les plumes de pigeons hypersoniques, les pétales de géraniums, les dentiers de vieux, les vieux. La cendre provoquée par le début d’incendie flottait en suspension dans les airs, paillettes de lumière scintillant au soleil. Des parchemins froissés voletaient en tous sens. Çà et là gisaient des cadavres de massifs de fleurs allègrement aspergés d’encre.

Le tableau était proprement extraordinaire.

Assise un peu à l’écart, elle s’en délecta tandis que s’essoufflaient les dernières bonnes volontés, fière des belles animations qu’ils s’amusaient tant à concevoir pendant que certains se pouillaient le nez au sujet de magouilles politicardes. Les bras levés, elle s’étira longuement et largement. Elle ne savait pas encore si elle recommencerait la nuit prochaine, mais il était pour l’heure celle d’aller se pieuter. Elle se leva avec un signe de la tête en direction de Zophia comme pour l’inviter à la suivre au campement. Mais ce dernier était bien loin de la mairie pour une Simone ivre de fatigue.

Passant vacillante devant une grange voisine, elle se remémora son voyage à Dax avec la rouquine, sa première rencontre avec celui qui était aujourd’hui son Commandeur, et la nuit dans la grange squattée. Avec un sourire, elle se décida pour la paille odorante plutôt que la couche d’un campement trop distant. Le courtal était toutefois assez éloigné de la mairie pour ne pas risquer que l’incendie s’y propage.

Elle poussa donc la haute porte de bois, pénétra la pénombre parfumée de foin coupé et s’y laissa mollement choir. Une bouffée d’euphorie la submergea et elle s’endormit paisiblement.

Quelques heures s’écoulèrent. Elle se retourna dans son sommeil pour enfouir voluptueusement la tête dans l’édredon de paille. Les brins lui chatouillèrent tant et si bien le nez qu’elle se dressa subitement sur son séant, en proie à une furieuse envie d’éternuer.

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Falco.
Jours II - Grande Place de Bergerac.


Il ignore comment les habitants ont dormis.
Bergerac compte dans les trois cents feux, mais plus de soixante dix défenseurs variés ont battu remparts, pavés et parquets de mairie de leurs bottes.
Quant aux Gascons chargés d'enerver ce beau monde?
Et bien aprés avoir fait une poignée de fois le tour de la mairie, ils se sont dispersés en rigolant.
Sauf quelque uns.
Dont un Falco dans le rôle et la silouhette d'un héron aux franges d'une mare bourrée de grenouilles.

On plante la scéne.
Les chevaliers de la Licorne et de divers Ordres Royaux, farouches, bardés de fer, disciplinés comme des jouets de plomb.
La Mairie, pleine à craquer de tout et n'importe quoi se tenant sur deux jambes.
L'odeur de cotillons et de fête finissante s'insinuant par les ruelles. Le Roy n'est pas passé, l'escorte royale n'a pu quitter ses armes pour festoyer.

Et une pincée de Cartel.

Le moment idéal pour faire jaillir la réplique typiquement gasconne vers la mairie:

Vous êtes seuls et cernés! Rendez vous! Vous n'avez aucune chance!


Sept contre un Gascon, c'est du suicide pour les gentils fantassins, non?
Mais qui sait? Avec un peu de bol un des héros improvisé d'en face va réagir..

Un Fossoyeur en bas rouges et haillons fait de lambeaux d'oriflammes ou le connaisseur d'en face reconnaitrait ses propres couleur..Licornes, St Esprit, Dame Blanches, Hospitaliers..Bouts de tissus d'autant de drapeaux pris par Cartel en bataille.
Son épée repose pointe à terre , garde contre une rotule, il a pris pour siége une jardiniére retournée.
Et comme un Perigourdin ivre mort le prend pour un somptueux capitaine grace aux ombres et reflets, il lui fait partager sa gourde.
De l'eau, oui!
Mais des confins du Pays d'Albret! (et ferrugineuse, bien sûr)




Il va falloir songer au programme de la journée.
Voir ou en est le Général Zouz et l'organisation de l'Armée.
Renoncer à avoir droit à un accueil convenable de la part du Perigord.
Faire ce qu'il se doit, donc.
Il faudra bien qu'un jours les Conseils apprennent que fermer les choix de gens de guerre n'est jamais une bonne solution.


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Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Eilith
Fin de matinée

Dame Isabel était en train de s'entretenir avec messire Falco, en lui priant de renoncer à prendre la mairie pour aller plutôt au bal. Ce n'était pas très étonnant non plus, quand on sait que c'est elle l'organisatrice. Mais pendant que le Fossoyeur lui répondait gentiment qu'ils ne frapperaient personne que si le personne en question s'amusait à sortir le fer, une dame en guenilles s'approcha de la jeune veuve pour la prendre par la main et la faire partir. Eilith doutait d'ailleurs que la responsable des festivités ait pu entendre grand-chose de la réponse du Seigneur de Cartel, tirée par le bras comme elle l'était. De plus, en même temps, des cavaliers armés arrivèrent en bousculant tout le monde et, s'installèrent sur la place.

La jeune fille avait du mal à suivre la conversation, avec tout ces mouvements simultanés.

Gascons, à vue de nez j'compte dans les cinq dizaines de trouffions variés dans cette mairie en comptant le bellâtre à la Licorne là bas.
J'dis que contre quinze ils ont aucune chance!

Puis messire Falco eut une inspiration :

Ouala! Heure et cas! Hop! Zouz! La moitié va animer le verger, l'autre reste ici... Comme ça c'est équitable!


Aussitôt dit, aussitôt fait, une grande majorité des troupes se dirigea vers le verger (c'est pas de leur faute, on va dire qu'ils savent pas compter). Eilith préféra toutefois aller faire un tour du côté de la mine. La simple odeur des fruits lui rappelle de pas très bons souvenirs.

Poltron-minet, deuxième jour.

La jouvencelle se réveille de presque très bonne humeur, mais y a pas à dire, la mine, c'est épuisant. Et puis ennuyeux, aussi. C'est encore ensommeillée qu'elle se dirige vers la place de la Mairie. Aujourd'hui, elle va cueillir quelques pissenlits. Ça fera une bonne salade, tiens.
_________________
Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
E_newton
[Place de la Mairie, nuit du 24 Novembre]

Ils étaient tous là depuis des heures, impassibles, assurant la protection de masure municipale.
Les ordres étaient formels, nul ne devait s’approcher de l’édifice sans raison valable.
Les braséros autour desquels ils essayaient de se réchauffer avaient quelque mal à combattre la froideur de la nuit qui s’installait petit à petit.
Qu’à cela ne tienne, le froid, le chaud, les intempéries, ils y étaient tous accoutumés. Voyageurs et combattants de longue date, ce n’était pas cela qui pouvait les stopper dans les missions qui leur étaient confiées.

Le Bourgmestre et son conseil devaient être bien au chaud et en sécurité, à l’abri dans la Mairie. Ils pourraient y dormir en toute tranquillité.

Ils les avaient croisés lors de leur arrivée sur la place, les soi-disant fauteurs de troubles.
Aucun d’entre eux n’avait osé broncher à leur passage, et ils leur avaient même aimablement cédé le passage.
Ethan ne s’y était guère trompé. Bien plus de voix que d’effet. La représentation même de ceux qui en disent bien plus qu’ils n’ont le courage d’en faire.

Les discussions entre les membres des divers Ordres allaient bon train, histoire de tenter de faire passer le temps un peu plus vite.
Chacun y allait de ses batailles ici ou là, de ses voyages à travers le Royaume, de ses diverses rencontres, voire même de ses frasques libertines pour certains …
Et puis, dans le silence de la nuit, une voix pour le moins provocatrice se fit entendre :

Vous êtes seuls et cernés! Rendez vous! Vous n'avez aucune chance!

Une tripotée de rats effrayée par l’hirsute, s’enfuit alors de derrière la jardinière à proximité de laquelle siègeait le pauvre hère …
Ethan détourna alors son regard pour jauger de la situation. Il était là, dans son omnipotence caractéristique du provocateur arrogant, épée nonchalamment dirigée vers le sol …
Il ne doutait de rien l’affreux, pas même de se prendre une déculottée magistrale et de s’en retourner dépecé des frusques qui tentaient de lui donner quelque allure.

Ethan émit un long soupire exprimant par là même la lassitude qui l’accablait en cet instant. A quoi bon répondre à ce benêt ? Mettant la main à son aumônière, il en sortit une pièce d’un écu qu’il jeta en direction de l’individu.

Tiens l’ivrogne, pas la peine d’être si arrogant pour réclamer de quoi boire. Vas donc t’offrir une chope à notre santé et cesses de réveiller tout le voisinage.

Ce sur quoi, Ethan reporta son attention sur les membres des Ordres, chassant d’un geste équivoque toute réponse possible de l’individu. La nuit passa sans aucun autre fait marquant …
_________________
Azzera
Nuit du 24 - Grande Place de Bergerac.

Des ordres, elle a reçu des ordres.
Hier soir, sans hésitation aucune, elle avait répondu au commandement de la GMF.

La lance des Dames Blanches se rendait donc à l'endroit indiqué.
Elle s'était placée aux cotés d'Ethan dès son arrivée.

La nuit avait été longue, Azzera et ses soeurs prirent place sur le rempart de la ville qu'elles devaient protéger.


Pas de campement, il ne serait d'aucune utilité. Les discutions se firent discrètes, soutenues, mais discrètes.
Juste une marche, une inspection de chaque instant, toujours attentives, ne pas se laisser troubler par des effluves de fête qui s'organise au loin.

Désordre, chahut, pagaille.

La mairie regorge de soldats improvisés, prêt à donner leurs vie pour leur village.
Ethan parle à un homme qu'elle ne connait pas.
à voir sa dégaine, l'est pas très juste le sot. Sourires... on passe à autre chose?

Azzera ne dit mot, ne pas ouvrir la bouche, ne pas faire savoir qu'elle est gasconne, et qu'elle méprise ce genre d'individu...
Non, ne rien dire... attendre et agir quand il le faut.


_________________

Il a su envouter ma vie!
Zhuyanzhang


Arrivee sur Perigueux


Nous y voila donc Perigueux ville conquise par des gueux sans foi ni loi revendiquant on ne sait quoi, mais la , etait surment le derniers jours de leurs minable vie, arrivee au petit matin le baron comme a son habitude demanda a Wang de mettre le the sur le feu, histoire de reveiller ses ardeurs guerriere, le soleil venait de pointe son nez, une belle journee s anoncait en somme, certains sans s en rendre co;pte seront probablement blesse, voir mort demain payant cherement leurs insolances

Bref pour l heure Zhu avait fait remplir son carquois de fleches prepare pour l occassion ses epees aussi, ce sera une belle journee effectivement, oui une belle journee pour mourir..........................................

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Falco.
Citation:

Notes de Cartel.
De la stratégie avec les veaux.

Plusieurs faits établis sont à poser en préalables.
-Ceux se targuant d'être les Justes n'envisagent jamais de confrontations sous le ration de 3 ou 4 contre 1.
-Leur discipline bovine fait que leurs forces sont réduites à l'intelligence de leurs meneurs. Convaincre la tête de faire, c'est s'assurer que tous suivrons.
-L'idée de gagner quelque gloire sans risques les fait plonger la ou miroite le plus bel appât.

De l'affrontement du faible au fort.
L'avantage prime de l'assaillant est sa totale maitrise du temps et du moment de l'action sitôt qu'il est à l'abris des murailles.
Les defenseurs passent par differents stades.
Le mépris,le dédain, la rage, l'impuissance, la lassitude.

A noter que les Ordres Royaux peuvent passer d'un état au suivant tout en restant remplis de mépris. Ceci malgrés leurs défaites plus nombreuses que leurs victoires. Une sorte d'aveuglement fort utile.

La patience est la régle en campagne. L'assaillant ne dépense rien, ne perd rien, à tout à gagner.
Le défenseur perd du temps, de la motivation, de l'argent, n'a rien à gagner d'autres qu'une médaille dans le meilleur des cas.

De la situation du Perigord. Campagne d'Automne 1456.
Etat des lieux Jours 2.
Comme prévu, les étapes s'enchainent sans accrocs.
Le Cortége royal est scindé, Bergerac transformée en forteresse inutile.
Castillon est isolée.
Perigueux se retrouve donc centre nevralgique de défense, ceci avec l'apport partiel de la royale escorte.
Leurs choix , entre faire face aux menaces, instabilité intérieure et arrivée des troupes hostiles via le Limousin, sont réduits.
Nous poursuivrons le blocage de Bergerac jusqu'à ce que la farce soit enfin éventée.
En cela la création d'une armée est interressant.
Même le plus stupide des officiers d'Ost finit par saisir qu'il a été roulé.
Nos effectifs ne nous permettent guére plus,mais ceci est un acquis certain.

Il ne reste plus qu'à patienter pour passer à la suite.

A noter : La piétre qualité des recrues Perigourdines, trop timorées pour faire une cavalerie convenable.En Gascons sommes arrivés, entre Gascons nous restons donc, hélas.

On peut établir que jusqu'ici la réussite est quasi compléte.

F de Cartel



Goguenard, il a filé l'écu jeté au malheureux échoué à ses cotés.
Siffle, beau merle, siffle et poursuis ta garde encore un jours..Ou deux.

Le Fossoyeur sait qu'il est inutile de troquer ses haillons de famille pour la brigandine et l'écu de Cartel qui sied à son statut.
Autant poursuivre sur la veine des misérables gascons désordonnés.
Cela les confortent tellement , en face !

Ainsi commence une journée nouvelle.
Les plus fous n'étant pas ceux que l'on pense.

_________________
Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Hathor0305
hathor écouta les discutions les menaces de falco

Citation:
Vous êtes seuls et cernés! Rendez vous! Vous n'avez aucune chance!

Elle n en cru ses oreilles ,se dit que se gueux prennent gardent a ses paroles,et se dit
hummm attends que je rentre avec mes hommes sir falco et ose attaquer quand nous serons sur Bergerac .

Ne sais t il pas que les Bergeracois sont solidaire et pourrais bouger des montagnes .
pffff menaces et comme parole de crapauds devant une colombe blanche.

Facile se dit hathor les propos de Sir et ses méssives qui pue le brigandages
elle dit
va voir ailleurs si nous y sommes vermines.
elle tourna les talons et partie en taverne.
_________________
Zouz83
Parade sur la grande place

Zouz qui avait avec la bande fait fuir le roi était triste pour le village qui avait du coup pas put célébré la venue du plus haut personnage de France. Afin d'alléger la douleur du peuple Falco lui avait murmuré une possible solution plutôt intéressante faire le tour de la grande place avec l'armée tout étendard en l'air épées et bouclier bien brillant pour que tout le monde puissent les admiré et les acclamé.

Hop le plus beau costume enfilé jolie robe blanche bien tendu en cuire tanné de mouton, un petit foulard noir en guise de couvre chef, de jolie bottes noires bien cirée et tout le tralala qui faisait de lui un homme presque beau... On pouvait croire a une ressemblance avec le grand duc de Bretagne de loin et de dos...

Epée pendante à la gauche du ceinturon bouclier dans la main. C'est sur son beau cheval gris que Zouz arriva dans la grande place du village. Des gueux un peut partout dans la ville regardait avec émerveillement les cavaliers paradé. Vue leurs visage intéresser ils devaient en voir très rarement. On pouvait entendre des murmures d'incultes qui demandais si c'était le roi qui était tout de même venue.

Aux oreilles de Zouz seul des applaudissements arrivaient il était fière de paradé ainsi devant les petits gens de la ville de Bergerac. Ne perdant pas le nord et sachant que certains des gueux pourrait apprendre a se servir d'une épée Zouz lâcha quelques prospectus dans la foule en délire.


Citation:
A vous Demoiselles et Demoiseaux,

L'armée recrute: des infirmières spécialisé dans le rafistollement de membres déchiqueté ainsi que dans le déchiquetage de futurs membres à rafistolé.
Pour les hommes l'armée recrute aussi toute personne sachant ce servir d'un bâton contre d'autres personnes en armure.
Un test serra effectué ce soir devant la mairie il faudra en effet y appelé le maire et lui mettre le manche sur le nez.
Le premier qui réussira ce verra offrir une bourse de 100 écus et un bon de recrutement dans l'armée qui ce trouve à la sortie de la ville.

Je vous souhaite plein de bonheur ce soir sur la place du village

Adiu!

Un Gascon.


Une fois éparpiller les messages Zouz grand seigneur fît un signe de la main à la foule. Dans sa tête pourtant une pensez inverse restait encrée vivement vivement que tout soit cramé.
Seamus
Simone_de_beauvoir a écrit:
Simone se retourna dans son sommeil pour enfouir voluptueusement la tête dans l’édredon de paille. Les brins lui chatouillèrent tant et si bien le nez qu’elle se dressa subitement sur son séant, en proie à une furieuse envie d’éternuer.

Seamus surprit, bondit en arrière

Erf

Euh, bonjour Simone
Que faites vous dans ma grange et dans ma couche
Diantre, que j'ai mal au crâne
J'espère que vous avez pro... euh, non, j'espère que vous n'avez profité de moi ?
Roublarde que vous êtes

Il endendit du bruit sur la place et regarda Zouz se promener tout fringant
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