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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Cymoril
En cabane^^...

P'tain, ça caille! Pensée ultra profonde de l'instantané de la fourmi !

Grandiose l'idée de virer la chemise histoire de pas l'entendre pester une fois de plus contre le tissu. Dans la série conneries en tout genre, on cumule mais on assume sa condition de fourmi.
En plus il se fout de sa gueule... "Gna gna gna, tu vas voir si j'pique ! Fais gaffe je mords aussi !" "Hum! c'est pas le moment la voix, vas jouer ailleurs!" Toujours aussi emmerdante celle là, à s'inviter au moment le plus inopportun. "Ouais, mais t'as l'air con aussi à rougir encore !" Grmmpff...

Voix off, étouffée par la suite, le foin qui pique le cul, tiens prendre note, penser à préparer le terrain à l'aide d'une cape ou couverture la prochaine fois.
Réchauffée, bouillante, brûlante, ballet engagé, on évite de peu de mettre le feu à la paille, oubliant les bergeracquois retranchés dans leur mairie à la con, et autres aneries du dehors.

Le bruit, clair qu'elle l'entend pas non plus, recouvert par la musique des souffles, mélodie harmonieuse et synchronisée, loin des discordances périgourdines.

La fin de nuit se passe, Fourmi calée contre sa bouillotte, recouverts des capes retrouvées dans le noir, pas déconner non plus. La bise glacée de novembre passe sous la porte...
Elle lui confie les mauvais souvenirs de Lourdes, les paroles assassines de l'avocat qu'elle garde en mémoire, osant même lui demander " Dis, tu me trouves infâme toi ?" Elle lui parle aussi de la fatigue, des courriers... Fait froid, elle se verrait bien couverte d'une peau de loup, pour cet hiver devant la cheminée...

Une phrase qu'il a prononcé juste avant le pas de danse lui revient,


Citation:
Certains n'apprennent la souplesse qu'une fois brisés et dans les larmes de sang que veux tu...


Tu parlais de qui au juste ? Des fois qu'il aurait glissé l'air de rien une allusion à l'épisode table, s'il savait d'ailleurs, il se foutrait de sa gueule, encore.
Eviter de trop se découvrir, généralement montrer ses faiblesses n'amènent rien de bon en ce monde.

L'aube approche, les oiseaux recommencent déjà à piailler dehors, et son canasson doit être paumé dans le verger à l'heure qu'il est. Evidemment, le spassadin essaye de le bazarder dès que l'occasion se présente, l'air de rien, allez donc savoir pourquoi.

_________________

In bocca chjosa un c'entre moshe...
Ricco
Cela faisait maintenant 4 nuits que Ricco veillait dans la mairie...

Il commençait aussi à sentir le bouc aussi, vu le nombre de personnes qui s'y trouvaient... Les mines que l'on pouvait voir sur les visages étaient tirées tant la fatigue commençait à se faire sentir...

Il pensait à ses champs qui devait être récoltés ou semés, il ne savait plus car son cerveau était vide de réflexion...

Pendant les veilles, dès qu'il se trouvait seul, il pensait à sa promise restée à Sarlat... et c'est peut-être cela qui lui était le plus dur !!

Il se disait que Bergerac en valait la peine mais que le temps commençait être long...

Il ouvrit une fenêtre à l’étage afin d’aérer l’endroit quand il entendit un sagoins hurler un programme électoral sur la place… il l’écouta attentivement…

Il dit à voix basse en se parlant à lui-même :
« Tiens maintenant que la force ne marche pas, ils essaient une voie plus subtile… Il ne manque pas de toupet le Falco… Un programme des plus simples et des plus populistes… Espérons que les Bergeraquois ne tombent pas dans le panneau et ne se laissent pas berner par le doux chant du rapace aux os frêles… ( si tant bien qu’un rapace sache chanter !)

Cela n’en finira-t-il jamais ???? »

_________________
Meunier par ce qu'il le vaut bien !
Eilith
Sénéchaussée

En se levant le matin, la jouvencelle reçoit une lettre du Tribunal. Un procès. Elle s'y attendait un peu, à vrai dire. Eilith lit le contenu de la lettre, et se rend à la Sénéchaussée pour se renseigner sur l'accusation portée contre elle.

C'est donc avec une grimace qu'elle s'aperçoit que la personne l'ayant reconnue pendant sa cueillette n'est nulle autre que le Procureur en question. Elle écoute ainsi la dame parler, et se renfrogne à deux reprises, durant le discours. Notamment lorsque le procureur émet une énormité sans peut-être le vouloir, ce qui a toutefois le don de vexer la jeune fille.

Dame Pumae termine de réciter l'acte d'accusation par ces mots :

Vous avez le droit de conserver votre liberté pendant la durée de votre procès et de faire appel à l'avocat de votre choix. Je vous invite à consulter le Corpus Juris Civilis, qui est disponible en notre Gargote.

Bon, elle est encore libre, c'est déjà ça. Eilith se lève et se dirige vers la Gargote, pour demander un exemplaire de ce Corpus.
Elle commence à paniquer en voyant l'énorme livre posé devant elle, et regarde aux alentours. Et zut, elle ne pouvait pas demander à un de ses amis de lui expliquer tout, sinon, ça serait mauvais pour eux, et ceux qui sont déjà accusés, et bien... ne sont tout simplement pas à côté d'elle. Et pas le temps d'aller les chercher.
Dire qu'elle n'aime pas trop lire. La jeune fille soupire, et s'attelle à la tâche ardue qu'est le décorticage de ce fichu bouquin. C'est qu'elle n'a que deux jours pour se préparer, ce qui n'est pas énorme quand on met une bonne minute à décoder une phrase composée uniquement d'un sujet, un verbe et un complément.

Elle feuillette, lit quelques phrases avec difficulté, et attrape des mots au hasard...
"rétroactivité in mitius"...blablabla..."falsifications des décomptes de soldes"...blablabla..."preuves décrites par ordre décroissant de force probante"...
L'ancienne mendiante se prend la tête entre les mains. Elle ne comprend absolument rien à tous ces termes techniques, et doit parfois s'y reprendre à trois ou quatre fois pour pouvoir déchiffrer des phrases écrites dans un langage à peu près normal.

Mais elle ne veut pas passer pour une imbécile, non plus. On lui donne déjà suffisamment de noms d'oiseaux comme ça. La donzelle demande donc un parchemin, de l'encre, et s'attable pour lire tout en prenant des notes.

Au bout d'une heure, elle s'ennuie déjà.
Deux heures après, elle a mal à la tête.
Arrivée aux trois heures, elle a déjà parsemé le papier de ratures nerveuses, rendant totalement illisible ce qu'elle avait déjà écrit.
Toute personne se promenant dans les locaux, quatre heures après le début du travail acharné de la jeune fille, peut soudain entendre un cri d'exaspération, et admirer le superbe vol plané du Code à travers la pièce.


Pour ceux qui douteraient de l'origine des mots chopés dans le Code, oui, ils existent bel et bien dans le Corpus, vous pouvez aller vérifier (et donc, oui, LJD Eilith, tout comme Eilith, a les nerfs en pelote pour s'être coltiné les textes, là de suite)

_________________
Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Gmat
Ayant entendu parler d'une certaine missive provenant du petit bras de Bireli, Gmat ne pu s'empêcher de lui transmettre ses salutations afin qu'il sache que son affection pour lui est toujours aussi jouissante...

    Citation:
    A toi l'Bireli, à toi l'petit homme,

    Mon cher,

    Voilà tant de temps que nous nous cherchons, que l'on se suit sans jamais pouvoir se rencontrer...
    Te savoir non loin de moi me réchauffe le coeur et c'est avec grande impatience que je t'attends les bras ouverts...

    Comme tu sais, je vais peut-être me retrouver derrière nos grilles pour faute de compétence de certains, cela dit je pense que tu vas me rejoindre d'ici peu et c'est avec grand plaisir que je partagerai mes oranges avec toi.

    Tu veux me voir bastonner ? Je t'en prie.. j'aurais une tendance à te voir le faire, même si ta malformation physique qui t'aura épargné de toute force dès la naissance ne t'a pas oublié...

    Tu veux faire peur à notre duché ? Pourquoi dont ? Tant que je serais en face de toi tu n'arriveras jamais à rien, c'est une évidence. La nature ne t'a pas gâtée et moi j'en rajoute une couche, alors soit brave, soit tu disposes, soit je t'aide à le faire...

    Prends tes gus et tes clacs et file profiter du peu de vie qu'il te reste à tirer.


    Au plaisir de te croiser petit homme,

    Gmat de Cianfarano de Charnée


    PS : Je me suis occupé de ton tendre Cesaire; c'est lui qui m'épluche mes oranges...



Puis il envoya son rouge-gorge afin de rôder et trouver le groupe du destinataire..
_________________
Gmat de Cianfarano de Charnée
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Cymoril
Du fond d’une cabane dans le verger de Bergerac City, incarcérée volontaire… Lors d'une facture dans le continuum espace temps...
Pigeon supersonique larguant à vue missive sur le tribunal fort fort lointain :


Citation:
Aux 3 périgourgandines des instances pseudo-judiciaires de ce misérable comté :

Il y aurait tant à vous dire, mesdames, que l’encre que j’ai en ma possession n’y suffirait pas, et franchement vous ne valez pas pareil gaspillage.

J’ose citer votre misérable mise en accusation, à l'argumentaire pauvret :

Citation:
Cymoril comparait ce jour devant la Cour car il est accusé d'avoir violé la Loi du Comté du Périgord et de l'Angoumois en se rendant coupable d'un acte de trouble à l'ordre public.

Laissez moi retracer les faits qui l'amènent devant cette cour. Cette personne est entrée sur les terres du comté du Périgord et de l'Angoumois et plus particulièrement, dans la ville d'Angoulême

L'accusé a reçu un courrier le 22 lui indiquant les mesures à prendre pour éviter ce procès.


Premier point, appartenant au sexe féminin, vous m’accorderez donc le « ELLE » au lieu du « IL », ne serait-ce pour faire croire que vous vous intéressez un tant soi peu à ce que vous faites mécaniquement…

Second point, ni mon canasson ni mes antennes de Fourmi n’avons jamais passé les portes d’Angoulême mais j’imagine que vous n’en êtes pas à une aberration près…

Troisième point, le courrier reçu de la part de la dame Isabelle de Machinchose… date du 24 et non du 22.

Il serait sage que vous quittiez vos bureaux quelques fois et que vous ouvriez vos yeux ébahis sur le monde extérieur, osant même peut-être vous mêler au commun des mortels.
Vous pourriez alors vous rendre compte de la bêtise de vos actes, de vos données erronées… Ainsi que du mépris dont vous faites preuve à l’encontre de tous les étrangers que vous osez poursuivre avec vos parodies de justice.
Sortez vos petits nez mesquins de vos lourds écrits de droit, tentez donc de rejoindre le monde des vivants, il est surprenant !

Hâtez-vous, mesdames, de prononcer sentence à mon encontre, de toute façon, j’ suis déjà emprisonnée volontaire, et ne bougerais avant la fin de la peine de mon compagnon, et j’ai déjà usé suffisamment d’encre et de plume à perte à vous répondre.

Doña Cymoril,
Ex Ambassadrice de Gascogne en Périgord Angoumois.


Premier point, appartenant au sexe féminin, vous m’accorderez donc le « ELLE » au lieu du « IL », ne serait-ce pour faire croire que vous vous intéressez un tant soi peu à ce que vous faites mécaniquement…

Second point, ni mon canasson ni mes antennes de Fourmi n’avons jamais passé les portes d’Angoulême mais j’imagine que vous n’en êtes pas à une aberration près…

Troisième point, le courrier reçu de la part de la dame Isabelle de Machinchose… date du 24 et non du 22.

Il serait sage que vous quittiez vos bureaux quelques fois et que vous ouvriez vos yeux ébahis sur le monde extérieur, osant même peut-être vous mêler au commun des mortels.
Vous pourriez alors vous rendre compte de la bêtise de vos actes, de vos données erronées… Ainsi que du mépris dont vous faites preuve à l’encontre de tous les étrangers que vous osez poursuivre avec vos parodies de justice.
Sortez vos petits nez mesquins de vos lourds écrits de droit, tentez donc de rejoindre le monde des vivants, il est surprenant !

Hâtez-vous, mesdames, de prononcer sentence à mon encontre, de toute façon, j’ suis déjà emprisonnée volontaire, et ne bougerais avant la fin de la peine de mon compagnon, et j’ai déjà usé suffisamment d’encre et de plume à perte à vous répondre.

Doña Cymoril,
Ex Ambassadrice de Gascogne en Périgord Angoumois.

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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Altea
Sur la route de la capital :

Voila qu’ils avaient quitté Bergerac pour ce rendre en la capital elle-même. Sans doute la ville n’avait plus besoin d’aide !
Sa charrette suivant le convoie, en plein milieu en fait pour éviter d’être prise dans une embuscade. Mieux valait de brave guerrier devant et derrière. C’était plus sur. Les routes de l’endroit n’étaient point très sur.
Pourtant, avec l’Ursin non loin elle craignait bien plus qu’avec les Libertadiens. Qui, lui avait t’on dit, avaient suivit le cortège royal. Après tout, eux, ils restaient de bon bougre. Même si ils allaient de temps à autre contre les lois, mais toujours afin de garantir la liberté.
L’Ursin, lui il avait mis à feux et à sang trois provinces, sans jamais rien à craindre de la justice de quelconque provinces. Oui, les paroles d’un comte, d’un duc, d’un gouverneur était lourde de conséquence parfois. Et pourtant, ils étaient rare les puissants qui comparaissait pour leur faute. Et celui la, elle ne l’approcherait guère.

Puis au détour d’un chemin escarper, deux d’entre eux se précipite en direction d’un rocher bien à l’écart, mais si peut.
L’un, semble avoir vue une ombre suspecte.
L’autre le suis septique, mais mieux vaut être vigilant par les temps qui cours.
La paranoïa à envahie les esprits, deux autres vont les rejoindre tandis que le convoi c’est arrêter en les attendant.
Sans doute sont-ils allés dégorger un trop plein d’urine. Trop honteux de trouver ce simple prétexte pour arrêter le convoi, ils en trouvent un autre bien plus chevaleresque.
Sa vessie allait elle aussi bientôt déborder. Un buisson pas loin, pis le convoie arrêter, aucun risque qu’il parte sans elle. Quoi que, rien n’était jamais jouer d’avance, mais elle y croyait dur comme fer, elle aurait bien le temps de faire son office sans que nul ne sans rende même compte. Tous biens plus occupé à regarder les braves se rendre à l’arrière du rocher mystérieux.

Disparu depuis à peine quelques minutes que trois hommes reviennent en sang, un quatrième avec un homme au bout de son épée. Pas grand-chose le bougre, mais bien rendu, pas trop le choix, quatre contre un il n’avait pas grand chance de sans sortir.
Le nez en sang pourtant, voila qu’il en crache par la bouche. Pas bon signe, ils on quand même du bien l’amocher le pauvre bougre. En même temps, les quatre autre son pas dans un état de fraicheur débordant non plus.
Bon, bah soulager d’un poids, voila qu’elle allait en prendre un nouveaux sur les épaules. Pas les porter hein, mais belle et bien les rafistoler au mieux. Les quatre et le cinquième qui suivrait. Après tout, il était blessé, et avait bien le droit à un peut de chaleur aussi lui. Bon ça allait faire mal, mais pour les cinq en même temps. On est tous égos devant la douleur, c’est un principe de base. Mais bon c’est comme ça, on y peut rien, surtout quand on à sa valise au fond de la charrette et qu’on ne peut pas accéder aux potions de bases afin de l’atténuer. Ils attendront bien qu’on arrive en la capital pour que leur douleur s’estompe un peut.
Comment il s’appel le bougre, aucune idée. Quoi que, elle à entendu son nom chuchoté par l’un des deux gars. Apparemment, c’est un gars bien connue du coin, et le fait qu’il ce soit cacher ainsi n’a rien en sa faveur. Le pauvre risque bel et bien d’aller en prison avec ça.
Falco, le sieur Falco.
Le pauvre, on avait même plus le droit d’avoir peur d’une colonne de caravane maintenant, fallait qu’on reste sur la route à se faire rouler dessus. Enfin, voila qu’ils l’emmenaient avec eux enchainé avec des cordes et bien gardée par quelques hommes qui allaient les quitter pour emmener le sieur Falco à Bergerac.
Elle ne pouvait plus rien pour lui, mais bon, elle espérait qu’un médecin s’occuperais quand même de lui la bas, pour les autres elle n’avait aucun doute…
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Fazzino
[ Devant la taverne]

Fazzino sortait de la taverne de la mairie. Il balança un coup de pied en travers la porte. Maugréant et fulminant, il fit les cent pas sur la place.
Des passants le regarder intrigué de tant de véhémence.
Un regard noir et la main sur la garde de son épée, suffit a leur faire tracer leur chemin.

Il avait pris sa décision.... Bergerac avait besoin de changement, de même que tout le Perigord Angoumois.

Sa place était avec eux, cela il le savait depuis longtemps.
Il alla rendre compte à Zouz de son désir prendre leur parti. Celui-ci l'accueilli avec un sourire et une tape dans le dos.

Ce soir, sa vie prenait un tournant...
Pensif....des visages lui assaillaient l'esprit....des visages d'ici et d'ailleurs...les yeux dans le vague un instant...Il balaya d'un geste rageur ses pensées et se dirigea vers la mairie d'un pas decidé!

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- Charpentier
- Substitut au procureur
Derwella
[Bergerac. Tentative de prise de mairie plus x jours...]


Marre de garder la mairie. Marre de n’avoir comme occupation que regarder le blanc jaunâtre des yeux des autres défenseurs-piégés de la mairie. Dehors, le raffut était devenu moins assourdissant et moins convaincant.

Une fois de plus, la vieille dévisage les personnes présentes. Dire qu’il parait que l’élite de l’élite est présente pour apporter son aide... Fallait croire que les titres ne rendent pas loquace. Dommage quand même, quatre jours les uns sur les autres, c’était pas censé porter sur les nerfs et être propice à quelques démonstrations de biscotos histoire de faire du spectacle ?

La vieille se relève, tapote sur l’épaule de l’homme posté devant la porte arrière de la mairie et brandit un courrier sous son nez. Elle brode, agite le courrier suffisamment vite pour qu’il n’ait le temps de rien discerner à part le sceau. Précaution inutile, il n’est ni moine ni noble, il sait aussi bien lire qu’elle.


- Laisse moi passer, ordre du conseil. Affaire urgente.

L’homme hésite puis hausse des épaules. Après tout, les consignes sont de ne laisser entrer personne. Que sorte qui veut mourir... Pas vif dans le froid ambiant, la vieille se hâte vers le verger, son verger pourrait-elle presque dire... Avant les premières chutes de neige, il avait presque récupéré un air normal. Elle s’arrête à quelques pas de la cabane, sa cabane, la seule du verger, où sont stockés outils, échelles et paniers...

Elle plisse le front. Un quelque chose de pas normal qui se passe. Qui a bien pu clouer des planches sur la porte en son absence ? Et qui a bien pu fermer la porte à clé ? Prudemment, elle tourne autour de la cabane, sens en éveil. Quelques bruits de voix. Etrange que tout soit fermé du dehors, que des gens se soient laissés enfermer sans rien dire... A moins qu'ils en aient fait la demande à quelqu'un ?

Elle hésite sur la conduite à tenir et décide ne ne pas tenter le diable. Après tout, personne n'a été porté disparu et personne ne se plaindra de la disparition de deux fauteurs de troubles.

Dommage pour les quelques affaires qu'elle aurait souhaité récupérer, mais il est temps de quitter les lieux, sa décision prise elle fait demi-tour et quitte le verger.


Oups... Edit pour cause de sautage de 2 lignes une ou deux pages plus haut avec connexion internet capricieuse

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carte du verger de Bergerac
Alooors... Tout petit rappel : s'il est mis [HRP] c'est pas le perso qui intervient mais LJD, tandis que si c'est mis [RP] ben là c'est bien le perso qui agit
Staron
Un rapide battement d'ailes, suivi d'un choc frontal ... il encaisse le choc, et le pigeon tombe à terre. Staron se remet de l'attaque qu'il vient de subir, et regarde au sol le volatile battre désespérément de l'aile, l'autre semblant pour le moins en mauvais état. L'idée de manger cet animal lui traverse bien l'esprit, mais il se dit que la viande, c'est avant les fruits, et pas après. Il finit donc son orange, surveillant du coin de l'oeil le bientôt-cadavre subir ses dernières convulsions.

La table balayée du revers de la main, Staron vient extraire du pigeon le message qui semble lui être destiné.

Citation:

Expéditeur : Le tribunal du Comté
Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.
Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.
Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.



Staron relève la tête en direction de la sénéchaussée

... et dire que j'étais avec dame Pumae ce matin ... elle aurait pu m'informer de cela en face ...

Bon, tout de même une bonne nouvelle, j'ai au moins deux jours de liberté

...
Bireli
D'un noeud à Angoulème


La nuit, tous les zigues sont gris, sauf pour les armées qui au gré des hasards arrivent à distinguer par miracle tantôt trois poils sur un crane à tailler, tantôt un vers luisant dans l'obscurité, tantôt deux malheureux qui avaient plaisir à vadrouiller aux cotés d'vivants déchainés... jouer à sauter les distances, changer de lieu, de localisation attendre et encore patienter... s'tourner les pouces, sommeiller et tailler la bavette autour d'idées foutraques...

Au p'tit matin, après la galopade traditionnelle de nuit, traine dans la gorge un goût amer... celui d'être passé à travers une rencontre, d'avoir loupé l'coche et l'rencard... d'avoir posé un lapin à une belle et douce lame... d'avoir esquivé comme un malpropre l'appel du sang... les boules, la rage et la haine... si c’n’est un fond d’tristesse délaissée dans l’fossé… il zyeute autour de lui, sourit aux trognes présentes et laisse la journée filer, entre prises de nouvelles, étonn’ments et envie… l’oiselle niche au creux d’un fourré, la sieste a l’dos d’une pouliche scabreuse lorsqu’un rouge gorge s’pose sur un crane… dressé comme son maître, le volatile se laisse manipuler gentiment, tout est question de tact et de doigté… son rire résonne, il prend l’temps d’une réponse, les miches callées sur le sol, la tête posée contre une branche…


Citation:
Salut à toi, noble fils de Chacal !

Si j’ai l’bonheur de t’rejoindre en taule, tu m’en verras ravi… mais j’crois plutôt qu’les bras du bas côté ont plus d’attirance et qu’ma trogne risque de leur céder… mais j’fais confiance aux étoiles, au pire, si elles me trahissent, tu t’doutes, j’les tabasse et on r’mettra les pendules à l’heure pour la suite…

Attaquer l’physique est tout petit camarade, mais j’t’en veux pas… t’es sans doute jaloux des cicatrices qui ornent ma peau et zèbrent ma chair… un séjour chez les Ténébris, quelques caresses affectueuses aux rats de l’Antre et j’suis sur qu’on peut r’médier à ça, j’te f’rais visiter après t’avoir collé ta raclée… si j’ai l’temps d’te choper entre deux coins d’table…

J’pas d’guss sous mes ordres… les compagnons sont des chiens fous, enragés jusque la moelle, libres jusqu’aux oreilles… l’ordre n’est rien si c’n’est ramassis d’foutaises et d’paraitre, histoire de rassurer ceux qui ont peur de t’nir sur leurs guiboles tout seul… l’ordre est l’plaisir de la raison, mais l’désordre est l’délice de l'imagination*… incontrôlable, imperturbable, insaisissable…

Faire peur à ton duché, aux autres ? De quoi ont ils peur ? D’assumer leurs conn’ries ou d’constater qu’certains r’fusent encore d’approuver les yeux fermés et d’manger dans leur pogne ? Les miennes sont couvertes de sang, d’puis bien longtemps, j’le paie tous les jours et j’vis avec… c’pareil parmi les gentils faucheurs ? Je s’rais jouasse de l’apprendre…

Merci du conseil, j’profite et j’savoure chaque instant… bien trop précieux pour s’laisser enquiquiner par troupeaux d’oies blanches bien dressées, répondant à la baguette tell’ment facil’ment qu’ça a même pas b’soin d’fouet…

Les ch’mins tortueux et crasseux ont bien plus de saveur qu’une odeur vanillée et d’intérêt qu’une fausse pur’té apparente, mais tout ça tu l’sais, j’t’apprends rien…

J’te salue et j’espère qu’on s’occupe bien d’toi au tribunal, que la juge perchée sur son escabeau s’pet’ra la gueule en descendant, et qu’les témoins d’l’accusation auront vieille crise d’urticaire,

A tantôt pour mon poing sur ta face,

Bireli

PS : M’est avis qu’tu t’es trompé d’guss, le Césaire, crapuleux comme il est, t’aurais balancé l’acidité du jus dans les yeux pour t’aveugler avant d’t’encastrer la tronche entre deux barreaux…



Le message finira entre les mains du destinataire, parc’qui ne peut en être autrement… les heures s’écoulent trop rapid’ment pour avoir une tête honnête… l’soleil se couche à nouveau… l’rasé s’écarte de l’arbre où il s’était posé, claque une galoche à son oiselle avant d’enfourcher sa bestiole, enjoint la sans e à s’mettre en route à leurs côtés… il chope un baton dans une main, son bouclier dans l’autre, en s’marrant, sachant très bien qu’si les autres l’voyaient sans épée, ils lui pass’raient un savon… c’pas faute de l’avoir prévn’nu qu’y’a des échanges qu’on a pas l’droit d’repousser…
Il sait quel chemin il doit prendre, mais n’imagine pas vraiment où il le mèn’ra…




*Claudel, l’soulier d’satin
_________________
Falco.

Bergerac - Os en cage

Vous ferez fleurir mes Reines Marguerite! Huluberlu! Crastafouette! Périgourdes! .........Votez Falco!


Il était sorti de Bergerac avec une discretion de rat ninja chez un Maitre fromager suspicieux. Le sourire carnassier, l'épée troquée contre une lance sans fer. Capturer était son but.
Il s'est avancé prés de Perigueux, en moisson d'observations sagaces.
Le nez creux, la narine dilatée par la traque.

Alors qu'à Bergerac consigne fut laissée de maintenir occupé les défenses, il avait senti que l'escorte royale était tiraillée.
Le retard à leur imputé devait passablement les agacer. Mais laisser livrés à eux même les Perigourdins manifestement embrouillés..Choix Cornélien.
Que le Roy a simplifié:
Mettre le grappin sur le Comté via un Regent, et l'abandonner pour poursuivre sa tournée en prenant de vitesse les menaces.

Il a vu les longues lances royales quitter Bergerac, et compté chaque blason, chaque étendart.

Vu et malheureusement un facheux manque de chance l'a fait tomber entre leurs mains.
Les soudards d'arriére garde n'y sont pas allé de main morte, mais il ne s'est pas laissé faire.
Résultat?
Sa chair est trop peu épaisse devant ses os pour amortir les coups. Ce qui fonctionne aussi pour autrui quand il se défend.Et ses os sont solidements massifs.

Une jeune, un peu froide, répare le gros des griffures ou horions de ses gardiens imprévus, mais aussi les siens.
Il ne pipe mot , se contentant de sourire, il aurait pu tomber sur pire.

Le voyage retour se fait en mule, et sitôt les portes de Bergerac franchie, on lui offre aimablement de quoi manger frais.
Trognons de choux, pommes blettes, salades gelées, etc.
Il parait qu'on va l'exhiber 3 jours sur la Grande Place.

Avec un panneau du genre "Malheur à vous!"
Et sans doute que les offrandes seront nombreuses, une certaine frange de la population de la ville aimant être aimable...
Les crachats aussi.

Chose qui ne le choque pas.

Capturé, soit, mais satisfait.
Car en chemin il a vu et entendu bien des choses.

Leur diversion est achevée, le Perigord est à présent seul face à une menace autrement plus sérieuse que leur chahut bien réfléchi.

Perigord est sot à ainsi aller sacrifier une troupe si maigre sous le commandemant de Buchette.
Ils doivent compter sur leurs défenses de remparts, mais aprés leur capitaine, les voila bien peu avare en sacrifice d' élite d'infanterie.

De son pilori de la Grande Place, il espére , à coups de regards , savoir si Zouz , bon général, est dans le tempo de la phase suivante.

Dura lex, sed lex, mais avec le sourire.

La danse va pouvoir commencer , car la salle et les troubadours sont parés.


Merci LJD Altea! Bonnes aventures!

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Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Kabotine
Angoulême Mairie... Gasconne, Angoumoisine... ou de nul part...

Un tour en taverne…en avait finit de traiter les affaires de la journée… Discussion avec les villageois, Kab’ va donc se représenter a la mairie d’Angoulême, la majeur partie le désire…
Après ces discussions incessante, elle reprends la direction de la mairie….missive choppé dans les mains d’un gamin, celui-ci lui spécifia bien que la missive était diffusée dans tout le comté…..
Kab la relisait tranquillement adossée au vieux chêne a coté de la mairie, de là, elle pouvait observer tout le monde et fallait vraiment bien regarder dans sa direction pour l’apercevoir, Kab adorait sa se faire discrète et surgir quand ont s’y attendait le moins…
La missive du Bireli la fit sourire, oh!!! que oui elle se souvenait du barouf en Gascogne, elle en revenait d’ailleurs ….

Kab décide d’envoyer missives disant qu’elle sera ce soir en défence de la ville auprès des défenseurs, groupe constitué. L’flex qui rapplique affolé, mots virulents échangés, menace du flex envers Kab, sourire en coin elle lui répond *T’sera qu’le troisième, par contre oublie pas c’est la deuxième fois d’ta vie qu’tu m'menace, j’suis loin d’apprécier, t'es sencé m'proteger et proteger Angoulême*

Elle lui demande s’il a lut la missive de menace du Bireli, il lui réponds qu’il s’en balance, Kab tique, il se fou que la Bourgmestre d’Angoulême soit menacé,il se contrefou des Angoumoisins alors... pas d'autres déductions possible, qu'a cela ne tienne, elle defendra les villageois et lamairie, se propose a rempiler pour un deuxieme mandat. Ils mettent en procès le seul qui la protège ainssi que la ville, son ange Gmat….

Elle regarde l’étendard du sénéchal Buchettes et cette fois doute fortement sur les défences qu’ils ont venus apporter à la ville. Flex par ces propos la fait douter, elle a rien fait de mal, elle c'est juste mise en defence de la ville en tant que Bourgmestre, la fait savoir, il apprécie pas et pourquoi donc.... Elle prends congé du flex n’ayant rien a se reprocher, elle défends sa ville auprès des siens, se porte volontaire et se demande les vrai raisons du flex a ne pas vouloir cela….

Elle grimpe sur son étalon et file aux portes de la ville, campe seule toute la nuit…. Observes toute la nuit…ceux qui entre et sorte dans la ville, aucune attaque l’armée de Buchettes ne bouge pas…
Kab de tempérament méfiante l’es encore plus, le groupe qu’elle a vue passer... le sénéchal ne dit rien et les laisse entrer…..

A l’aube elle reprends la direction du centre du village et va réfléchir a la conduite a tenir la nuit prochaine… l’bire, elle l’as connue en Gascogne et sais qu’c’est pas un tendre…. Le flex la menace et a déjà essayé d’la chopper sur les chemins, d’ailleurs elle a encore sa missive cordiale du lendemain…. Le Sénéchal Buchettes qui bouge pas…Gmat, sa fille Diane et les autres en procès…. Et elle qui se représente a la mairie… et le cortège Royale qui vient, d’entrer a l’aube….. Par qui va-t-elle être marqué au fer rouge …Nouvelle missive….qué Bordel…l‘bire s‘rai arrivé cette nuit…. Jamais deux sans trois…trois menaces va pas y en avoir une quatrième tout d’même….

A l'aube...Passe dans les rues silencieuse de la ville, accueil " Gasconne", Isadora.da.vonci, l’italienne n’as pas changée, accolade, sourire malicieux et rires échanger…. ‘l’invite a venir et lui explique les grandes lignes du topo, la sulfureuse va s’marrer, c’est qu’l’ingérable attire toujours toutes les Co@#&ries….

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~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Homines id quod volunt credunt~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Seamus
Dans la grange.
Citation:
Ouais ! Votre couche ? Vous auriez établi domicile ici par hasard ? C’est donc ici que vous troussez les rares à ne pouvoir s’offrir le luxe de vous repousser ? Sans quoi vous dormiriez comme nous autres au campement. Tss, ces Irlandais !

Rhoooooooo, namého là dites donc
C'est surtout le seul endroit ou je peux boire mon whiskey tranquille sans une troupe de soiffard qui tentent de me le chipper

Citation:

Zouz ! Et les autres ! Ils sont là, ils sont tous dehors ! Sacrestote, que vont-ils s’imaginer s’ils nous voient sortir de la même grange ?

Hummm, oui, vous avez raison
Passez devant, je partirai vers la forêt un peu après
Attendez
dit il en s'approchant
Il leva timidement une main vers son visage et ses cheveux... et enleva un brin de paille

Ça ne faisait pas sérieux ajouta t'il en souriant
Citation:
... S’ils se montraient ensemble dans cet état, sa réputation était faite. Plus jamais on ne la respecterait, plus jamais elle n’oserait conseiller Eilith, plus jamais elle ne pourrait décemment traiter de catin la moindre créature un peu trop délurée.

Adossée au chambranle de la porte, elle se passa la main sur le front en un beau geste de tragédienne, souhaitant mourir ou se réveiller.


Allez, filez très chère, filez vous dis-je
Simone lui rappela à sa façon hautaine, mais intelligente, que la porte était à proscrire.
Il regardèrent en même temps une minuscule lucarne donnant sur l'arrière et s'y précipitèrent de concert
Cesaire_h
En cabane du verger

Il en a fait le tour. Laissant une fourmi en fin de montée de fièvre, reposer tranquillement. Long épanchement, à l'écoute silencieux, tantôt approuvant, tantôt sombre, compréhensif et pas à dire le sac etait volumineux pour des petites épaules pas faites pour. Six pas de longueur, quatre de largeur, exactement quarante quatre planches bien assemblées en rectangle, longrines de bonnes grosses pierres du pays, bastaings massifs et le torchis qui part en vrille, lattes du plancher qu'il arpente depuis un bon moment. Depuis qu'il a trouvé la porte scellée...

Evidement il a saisi assez rapidement les tenants et aboutissants et le pourquoi du comment..Ca devait bien arriver et au final vaut mieux maintenant. Ca l'arrange presque. Homme patient Césaire. Réfléchi aussi, aimant à prendre son temps, d'ailleurs justement il cogite à tout ce qu'elle lui a dit. Pendant qu'elle écrit sa façon de penser au proc peut être bien. Il a aussi tout le temps de supposer le dehors, connaissant assez le Falco pour imaginer avec une quasi certitude certaines choses...
Tout se passe comme prévu.

Il a même reçu un courrier presque anonyme par cette lucarne. Il a lu impassible les lignes puis a rangé missive sans commentaire. Surpris de la démarche, l'hypothèse qu'il doit y avoir des tensions internes. Il se voit pas en pion servant pour lynchage de juge. Ou alors faudrait que la mignonne s'endurcisse un poil. Parceque c'est pas fini et si elle s'emeut pour un Gascon trop sévèrement condamné, elle ferait bien de quitter le pays...Avant le départ de feu... Et surtout...C'est pas son genre de se poser en victime, procédure de réparation et autre cour d'appel. Il n'a pas le profil du type scribouillard et tatillon qui va aller pleurer misère pour trois viandes au rabais. Nope, il sait parfaitement ce qu'il à a faire.

Il a également une pensée pour cette course à venir, autre histoire, autre envergure aussi. Noirceur voilée du Nord qui attend son heure. A ne pas tenter de dérouter justement si on souhaite rester en vie..Il a un sourire au chaos sans nom qui se trame, raisons gardées. Il parcourt amusé aussi une dédicace en bas d'affichette, ombre rougie d'un rasé, du premier choix, grand orfèvre. Il apprécie à sa juste valeur.


Citation:
Le Bire, suppôt du diable, héhé, comme toujours avec le bon droit, faut prendre le gauche et s'essuyer les bottes sur le reste nope? T'inquiète pas trop et garde tes petites miches là ou c'est chaud surtout, j'ai de quoi, bourse vide mais je suis prévoyant il paraît. Et je suis plutôt bien traité pour un taulard comble d'ironie, j'en connais qui se damneraient ou retourneraient bien leur veste pour être à ma place. A te serrer la pince, et si t'es sage tu pourras même apprendre à fumer comme un homme, je te reserve un truc à te persuader qu'il te pousse du crin dur sur la chauvitude, espèce de baltringue toi même.^^

Porte toi bien et gaffe à ta carcasse.
C.


Il a un regard pour la fourmi sur la fin. Elle semble attendre réponse. Il va la rejoindre, retrouvant la chaleur de cette paillasse improvisée. S'il la trouve infâme ? Pas vraiment. Un bras passé sur les fringues qu'il a bien fallu remettre, les concepteurs n'ayant pas prévu la cheminée.

Déjà si ça te tracasse on peut en conclure que tu l'es pas. C'est le propre de l'infâme de se foutre de l'être voir de s'en satisfaire...
Je te garantis que pour en arriver là t'as encore de gros progrès à faire. Tu vis juste à ta guise, le bien ou le mal ça dépend juste de quel côté on se trouve.


Il pense qu'en effet une peau de louve sierait bien à la paleur de sa peau.Il y veillera si toutefois l'animal ose montrer les crocs. Il doute qu'il soit assez fou pour calculer à trop court terme et se griller. Ou quand on apprend à la dure qu'on ne se rachète pas une virginité dans ce royaume...Ou noir ou blanc. Des fois la meute n'a pas même le droit à choisir son camps. Il sourit, tout ceci est si prévisible.A moins que...

Tu devrais manger un bout, j'aime pas les fourmis sac d'os déjà que tu piques.

Une taquinerie anodine, le sourire en partage, une main dans les cheveux, loin du foutage de gueule, déjà qu'il a comme une envie de la passer par cette lucarne, ne serait le risque qu'elle aille se faire poutrer avec son infamie de petite damoiselle encore capable de culpabiliser... Ca lui paraît pas très organisé son truc...

Je parlais pas pour toi rassure toi. Tu vaux bien mieux que ça.

Pas qu'il regrette l'épisode mais il aime moyennement y repenser, autre temps, autre plan, autre contexte. Il fait ce qu'il a à faire quand c'est le moment de faire. Sans scrupule et froidement. Va falloir tâcher de suppléer de son trou, en habitué de l'ombre,du silence précis et méthodique.
Nope infâme elle est loin du compte, juste une fourmi qui a refusé de crever d'ennui, d'ébrouer sa vie, de sortir de ses champs, un potentiel appréhendé il y a un bout, soupçonné dans une silhouette et qui s'épanouit...D'une façon différente et hors des sentiers battus et bien balisés.
Il a eu raison.

Tain va vraiment falloir qu'il potasse ce bouquin par contre, tant qu'un semblant de jour perce deçi-delà.
Un homme tranquille attend son heure sans perdre son temps...Aux entrailles les élancements tangibles et douloureux de n'importe quel crève la dalle. Le mieux c'est encore de serrer les dents.
Et de fumer par la lucarne ouverte...Ca lui evitera de cauchemarder en sueur froide, ça pourrait effrayer la fourmi...


T'es sûre de vouloir rester là ?

Il connaît la réponse, il sait ou elle va et il tourne une page. Titre évocateur de la suite des évènements.

Citation:
CHAP IV Les armées

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Simone_de_beauvoir
Toujours coincés dans cette foutue grange.

"Passez devant" ? Voilà donc tout ce qu’il trouvait à proposer ? De toute évidence il n’avait pas encore terminé de cuver son wiskey. Elle s’apprêtait à lui faire une remarque acerbe dans ce style quand il leva la main vers son visage, un sourire timide aux lèvres. Par réflexe, elle recula légèrement. Il retira un fétu de paille de ses cheveux.

Ça ne faisait pas sérieux

Elle sourit en songeant que lui faisait encore moins sérieux, presque blond qu’il était devenu. L'imitant elle lui passa la main dans les cheveux et en secoua les brindilles.

Ça faisait débauché.

Elle cligna de l’œil, l’air de dire que cette apparence n’avait rien de trompeur, puis se tourna vers le fond de la grange à la recherche d’une autre issue possible. Tout en haut de l’empilement des mottes de foin, une lumière pâle émanait d’une petite ouverture.

Pas de temps à perdre. Elle se lança dans l’escalade du tas de paille, trébuchant sur les aspérités et se piquant aux épis, et atteignit la lucarne en même temps que Seamus. Ils se retrouvèrent donc côte à côte à essayer de passe par la minuscule ouverture. Jouant du coude, Simone réussit à passer le buste, pour se rendre compte alors que la fenêtre se situait à presque trois mètres du sol.

Emportée par son élan, elle était déjà dehors et s’agrippait à la croisée de la fenêtre d’une main et à Seamus de l’autre en tricotant des jambes dans le vide, les joues résolument mordues pour ne pas hurler et risquer de rameuter les foules. L’honneur avant tout.

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