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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Seamus
Toujours coincés dans cette foutue grange.

Ouuuch lâcha Seamus lorsque Simone manqua de lui arracher le bras emportée par son élan

Il la remonta tant bien que mal, puis chercha des solutions : mettre le feu à la paille pour faire diversion, jeter Simone par la lucarne puis lui sauter dessus pour amortir sa chute...
Rien de bien satisfaisant

Il remua la paille et tomba sur une vieille corde attachée à une poulie

Il les sépara et attacha la corde à la fenêtre

Simone le regardait faire, mais ne l'aida pas

Lorsqu'il fut a peu près certain que cela irait, ils s'approchèrent de la corde
Il du passer le premier cette fois, la Dame n'ayant pas confiance

Il sonda les environs et descendit aisément

Simone le suivi mais arrivée à la moitié, la corde cassa et elle tomba... dans ses bras avant de rouler tous deux au sols

Ils se relevèrent précipitamment et regardèrent autour d'eux comme des enfants pris sur le fait

Écarlates, ils partirent chacun de leur côté... mais un sourire ne tarda pas à éclairer son visage



En tête à tête avec son chef

Seamus laissa passer la journée et la nuit, réfugié dans une cabane de bucheron isolée et alla alors trouver son commandeur à l'aube, il avait un message important.

Il trouva Zouz en taverne, une fois de plus couvert de vestes (^^)
Il lui montra sa main droite, enflée et griffée et attendit que son compagnon Réagisse

Voyant le sérieux de Seamus, Zouz s'écarta quelque peu


Messire, je ne suis plus capable de tenir une épée semble t'il... un malheureux accident au milieu de la nuit

Hum, c'est un soucis ça en effet répondit Zouz
L'alcool avait posé son emprise sur lui et là discussion était assez étrange
t'a fait quoi ?
Tu as trouvé une Bergeraquoise avec les cuisses serrées?
Seamus sourit
Non non, mais pas loin dit il en éclatant de rire

Mais c'est bien cause d'une femme et pour elle aussi que je vous quitterai

La réponse de Zouz surprit Seamus
snif fit il avant d'ajouter bon, mais il y en a d'autres des femmes, hein

Non, pas pour moi et je vous remet ma défection ajouta Seamus

Il tendit alors une missive écrite sur une peau de mouton

Zouz la déroula et en prit connaissance



Commandeur,

Je suis au regret de vous annoncer que je vais me retirer de votre armée
Je suivrai mon cœur et ne serai en aucun cas capable de me battre contre celle qui le fait battre

C'est le risque pour une armée d'occupation lorsqu'elle reste longtemps en place, parait-il
Je pourrais vous détailler cela au cours d'un prochain entretien, si vous le suhaitez

Dites moi quand je pourrais en sortir

Merci

Seamus


Hum, ce n'est pas une prison, tu es libre mon ami

Seamus sourit

Attention à vos fesses et au plaisir de cous recroiser... loin d'ici
dit il dans un clin d'œil en quittant l'auberge
Simone_de_beauvoir
Seamus entreprit de la hisser jusqu’au rebord. Cramponnée à son bras, elle restait muette et blême, mortifiée moins à l’idée de tomber qu’à celle d’être surprise en si fâcheuse situation. Enfin elle repassa la fenêtre en sens inverse, et se laissa choir dans la paille, les jambes en coton. Ses mâchoires se décrispèrent légèrement tandis qu’elle tentait de réguler sa respiration. Rouvrant les yeux elle remarqua le regard torve de Seamus et se demanda à quoi il pouvait bien être en train de penser. Il se mit à remuer la paille et elle haussa les épaules.

Vous n’croyez pas qu’on a mieux à faire que de fouir le foin, si ?

Il en extirpa finalement une poulie dont il retira la corde.

Oho. Je retire, vous êtes un as, mon cher. Dépêchez-vous de nous sortir de là je vous prie.

Elle le vit d’un œil sceptique nouer la corde à un morceau de métal branlant et rouillé émergeant de la croisée. Il était évident que l’ensemble ne tiendrait pas le choc, mais c’était la seule échappatoire. Elle analysa la situation. Gringalet comme il l’était, Seamus ne devait pas peser beaucoup plus lourd qu’elle. Il n’y avait donc pas plus de risque que la corde lâche sous son poids que sous le sien. Par ailleurs, s’il passait en premier, il serait à même de la rattraper plus ou moins ou en tout cas d’amortir sa chute. L’Irlandais avait fini son ouvrage et la regardait comme pour l’inviter à le tester.

Elle sourit largement.


Merveilleux ! Évadons-nous, à présent… Euh, vous d’abord !

Et elle le poussa sans ménagement aucun vers la sortie, puis le regarda descendre le long de la corde en prenant appui sur le mur. Une fois le sol par lui atteint, elle l’imita et se laissa glisser, en proie à un immense soulagement. Elle en oublia alors son vœu de discrétion et sa folie coutumière reprit le dessus.

LIIIIIIIIIIIIIIIIBRES !

C’est bien sûr le moment que choisit ironiquement la corde pour se détacher sournoisement.

La jeune fille se retrouva dans les bras de l’homme avant d’avoir eu le temps d’hurler une seconde fois. Et les deux se retrouvèrent affalés sur le sol en une posture plus que compromettante. Elle se dégagea promptement de son embrassade et sauta sur ses pieds, mue par le souvenir de leur dernier contact physique qui lui valait un duel. Elle tourna la tête de part et d’autre, personne ne semblait les avoir vus. Elle lança donc à Seamus un regard courroucé en guise de remerciement.

Vous n’en ratez pas une, à ce que je vois.

Elle lui tourna vivement le dos et partit très dignement, sans préciser si elle parlait de maladresse ou d’occasion, et sans savoir à quel point elle était rouge.


Dans la taverne la plus proche, elle retrouva une Zophia furibonde aux prises avec le bélier qui s’amusait à répandre la rumeur qu’elle l’avait convaincu d’intégrer leur armée. Simone qui savait que la rousse n’avait aucune confiance en ce type-là se joignit à elle pour lui demander d’arrêter. Ses précédentes défections n’avaient pas aidé à témoigner de sa bravoure et de sa solidité, cependant il lui paraissait peu probable qu’il se fût agi d’une taupe. Puisque l’armée agissait à visage découvert, de quelle utilité aurait-il été de l’infiltrer ? Ceci étant Albert Camus, un traître avéré celui-là, n’avait pas fait preuve d’une logique folle non plus.

Elle haussa donc les épaules et se désintéressa de la question. Ils verraient bien à l’usage. Même à quatre ils seraient partis au combat. Ils ne combattaient ni pour l’argent ni pour la gloire, pas même pour la survie. Ils combattaient pour la beauté de la chose.

Amour, Gore et Beauté…

Et voilà qu’au dessus de la ville…


L’étendard froufroutant est levé.

_________________
Cymoril
En cabane dans le verger…

Les yeux mi-clos, recroquevillée dans le foin, elle le regarde faire les cent pas. Dans une surface aussi réduite, avec de si grandes guiboles, les allers-retours sont nombre. C’est qu’il va lui filer le tournis à arpenter comme ça, le spécialiste des planches… « Il finira menuisier ! » « Ouaip la voix… Pour une fois qu’on est d’accord ! » La fourmi se marre… Plus légère, un sac partiellement vidé, on a évacué le trop plein, le reste… on verra ou pas !

Enfermés alors !

Bon ! Rien de prévu dans l’immédiat de toute façon. Exception faite d’une correspondance certaine et agaçante. Entre autres…

Pas infâme alors, déjà ça, elle trouvait le terme excessif tout de même. Devait pas savoir grand-chose de l’infamie l’avocaillon béarnais. Dire qu’elle lui avait payé à boire à cette enflure de premier ordre, juste avant qu’il plaide contre elle. Na fout, l’ont eu dans l’os, lui, son client, la blondasse sergent… Elle imagine leurs faces de rats à l’énoncé du verdict… ils ont du verdir de rage, elle sourit, repense à la cabale anti fourmi en taverne. Elle y retournerait bien un de ces quatre, leur amener le p’tit miracle tant espéré à Lourdes, ville de blaireaux omniscients.

Elle va salir son beau petit casier tout blanc dans ce Périgord qui vaut guère mieux, classifiée à l’arrivée, sale étrangère, l’ambiance a drôlement changé en peu de temps… Marrant d’être en procès pour Trouble à l’Ordre Public, quand même. A se demander ce qu’elle a bien pu déranger dans leur ordre à la con. Elle cherche même plus à comprendre l’insondable profondeur de la stupidité des périgourdins. Ils arrivent même à lui faire regretter Labrit, c’est dire…

Manger, c’est de l’idée ça, sauf que la bouffe est restée dehors, avec le canasson, on va faire ceinture, espérant que les braies tiendront à la sortie, espérant aussi qu’un proc mal intentionné vienne pas lui coller sa peine avant la sortie… Elle a pas très envie de lancer la mode du macchabée de fourmi en papillote de foin.

T’es marrant, avec tes histoires de fanfreluches, la seule chose que j’ai en besace c’est cette saloperie de robe et du floc. Tu crois qu’on pourrait m’coller un autre procès pour contrebande d’alcool ? Elle élude la question du repas, des repas… avec une connerie, comme d’habitude.

Parlait pas d’la fourmi alors, qu’il se goure pas, elle demande rien, l’éponge est passée depuis longtemps. Mais elle aurait pas craché le morceau… pas qu’il se leurre là-dessus non plus. Elle sourit, souvenir d’un électrochoc sur une mourante. Un jour elle lui racontera p’têt.

Tiens, boire un coup, histoire de calmer un peu les gargouillis, elle chope une flasque (et oui, elle l’a dit en partant qu’elle faisait provision^^ au cas où). Le regarde en souriant avant de porter le nectar à ses lèvres. Une gorgée qui réchauffe, une autre qui trouve sa place au fond de l’estomac…

Elle arrête là, on va éviter le coma éthylique. Ce serait moins drôle si elle pouvait pas le regarder plisser du front plongé dans sa lecture. Et elle a correspondance à entretenir, les bruits du vent à écouter, c’est fou ce qu’il est bavard le vent de novembre en Périgord…

Certaine! J'suis bien là ! Des fois qu’y aurait encore une procureur qui voudrait te mettre la main dessus ! Non, mais c’est vrai quoi, à croire qu’il est un aimant à cruche légifère, Tu penses remplir un carnet de bal avec les trois dernières ? Elle le regarde, sourire qui s’démonte pas, d’un geste lui offre la flasque. Tiens bois un coup, ça glisse tout seul !

La fourmi crâne, à défaut d'autre chose, le temps s'écoule, c'est qu'elle commence à avoir furieusement l'estomac dans les talons, elle se replonge dans les scribouillis en tout genre, puisque les pigeons vont et viennent à leur gré...
P'têt qu'on pourra en bouffer un...

Citation:
Vous avez faim. Vous êtes faible. Vous êtes affaibli...


"Tain, ce que t'es con la Fourmi... T'auras l'air vraiment fine dans quelques jours..." "Ouais, fine c'est l'mot... Fous moi la paix la voix!"
_________________

In bocca chjosa un c'entre moshe...
Aphelie
D’un nœud à un autre...

Une chanson qui reste dans la tête,
Feu de camp des joyeux compagnons achevé,
La route est trouvée, ils avancent sans s’poser trop de question,
Eux bifurquent légèrement, ça suis ou pas,
Mais ça sait où se rejoindre au final.
De l’autre côté d’la ville on entend quelques cris.
Un froncement de sourcil et un regard en arrière,
Une pensée traverse l’esprit : pourvu qu’ils aient suivi les étoiles...


Au petit matin le couperet tombe.
Un doc et sa belle condamnés à bouffer des bonbons pendant quelques temps.
La blonde est pas d’humeur.
Ils ont fait quoi ces deux là ? Elle surtout...
Visiblement parler à certaines personnes n’est pas conseillé par les temps qui courent.
Se broyer la main dans un arbre, elle a rien trouvé de mieux.
Et dire que l’doc était là pour...
Espérons qu’il soit sur pied pour l’heureux événement.
Une sieste au pied d’un arbre,
Une couverture usée remonté au dessus du nez.
Celle qui la suit depuis son coup de folie,
Celle qui lui redonne la force d’avancer,
Celle d’une écuyère qui lui manque parfois malgré tout.
Au réveil, un morceau de parchemin, une plume, juste pour quelques lignes...


Citation:
Mon Doc,

T’as de la chance que j’sois pas prêt de toi parce que je me serais fait une joie de te rafistoler ! Et je ne veux pas t’entendre dire que je ne suis pas doué d’accord ! Demande au colosse, il est ravi d’sa cicatrice ! Bon...j’sais qu’t’en a déjà marre de lire mes conneries, pi tu dois être fatigués...J’suis dégouté pour toi et ta belle que j’ai même pas eu le temps de rencontrer...la pauvre, sa seule erreur, parler à des gens pas fréquentable. Ça mérité pas une épée en travers du corps ça ! Dit moi...t’as vu les bouilles de ceux qui vous ont embroché ? j’me marre en fait, parce que peut importe qui vous a fait ça...j’taperais dans l’tas et basta !
Faite gaffe à vous et si t’as l’temps...récupère moi des bonbons dans cette saleté de ville hein !

Une choppe dans ta face et une bise pour vous deux.

Aphé.


Le courrier part aussitôt vers le destinataire.
Les yeux fixés sur le mioche qui court droit vers l’armée.
Lui passera entre les mailles à coup sur.
Les lèvres de son rasé viennent la ramené à la réalité.
Regarder son bâton et lever les yeux au ciel, résigné...
Il est temps de prendre la route et de voir si les étoiles sont toujours là.
Il est temps d’rendre les coups donné.
Enfin...avec un peu de chance.


D’un nœud à Angoulème

Sourire aux lèvres,
Prêt à venger ceux laissé derrière, ils avancent.
Croisent au loin quelques soldats,
Pas un geste, pas un signe...probablement endormi.
Alors la question se fait simple : ça frappe dans l’dos où pas ?
Et bein non, pas eux, eux attaquent de face et pas juste au hasard de noms sur une liste.
Ils continueront leur route, passeront les portes de la ville sans se faire arrêter.
Elle sourit à nouveau, ils savent tous que les douaniers préfèrent le papier...
Et ça n’a pas manqué.
Un peu plus tard un gosse s’approche et tend de sa main tremblante un parchemin.
L’ange lui sourit en lui tendant un morceau de pain.


Attend, j’vais te donner ma réponse, j’en aie pour une minute ça t’va ?

Le môme acquiesce, s’installe en tailleur et se met à grignoter.
Aphélie sort le matériel qui va bien,
Sourit à son rasé et se met à écrire.


Citation:
Au douanier dont je ne me donnerais même pas la peine de retenir le nom...

Je vais être claire et rapide. Ton courrier dans quelques minutes j’m’essuierais les fesses avec. Pourquoi ? Simplement parce que la paperasse franchement c’est pas mon truc. Alors je n’ai qu’une chose à te dire. On se connait ? Tu sais qui je suis ? non...par contre on dirait que tu sais où me trouver. Donc viens me chercher, j’attends que ça, mais fait gaffe à pas te couper sur mon coupe papier...parait qu’il est un peu grand et bien aiguisé. Ton interdiction, j’m’en fou. Ta liste rouge...elle est bidon ! Hein ? quoi ? tu m’crois pas ? ba il suffit de regarder pour voir que dedans y a des innocents. J’t’imagine en train de dire que c’est du n’importe quoi. Et pourtant...enfin comme tu fais partis de ses moutons qui font que suivre ce qu’on leur dit et qui ne sont pas foutu de se faire leur propre opinion...j’m’attends pas à c’que tu comprennes. Et puis j’en ai marre d’écrire.
Alors à bientôt si t’en a dans les braies !

Aphélie de Cartel.


Elle est simplement morte de rire.
Sauf qu’elle rit jaune, parce que pour les innocents elle sait que c’est vrai.
A moins que la liberté de parler leurs soit aussi enlevé.
La lettre est remise au gamin qui a retrouvé le sourire.
Au moins celui là n’aura plus peur de se faire bouffer.
Quoique...elle peut pas le laisser partir comme ça,
Pi y a p’tet des gens qui regardent.
Un œil à droite, un œil à gauche...
Ouai...
Elle se tourne vers le môme, fronce les sourcils.


Bon alors tu t’grouilles oui ! Décampe ou j’te file à bouffer à l’ogre !

Il s’emmêle les jambes un moment avant de se sauver à vive allure.
Un sourire moqueur apparait sur son visage.


C’est bien tous les mêmes...n'impote quoi...

La nuit approche lentement maintenant.
Penser à la suite,
A cette nuit,
Aux autres,
A se réchauffer les miches surtout.
Sourire.
Ils trouveront bien un moyen...
--Hawk_peregrinus
Le vent continue de porter ses accablantes nouvelles, pitoyables faits d'arme de cette ordure de général Buchettes, tant de victimes innocentes sont tombées sous ses attaques meurtrières et aveugles.
Et le Périgord qui continue avec ses oeillères, sans comprendre qu'il court à sa perte en grande partie à cause de cet espèce de bois mal taillé. Tant de noms sur la liste des fauchés, tant à retenir, et là, celui de trop pour la p'tite amazone, celle à qui fallait pas toucher.
Lui écrire, avant que la justice aveugle ne frappe par miracle...


Citation:
Ma douce Gazelle,

Qu'est-ce que t'es venue foutre en Périgord ? Tu savais bien que c'était dangereux! Si c'est pour mieux me faire culpabiliser t'as bien réussi ton coup!
J'vais ajouter ça à la longue liste que j'me trimballe déjà.
Ma tendre Jenn, dire que j'suis dans le verger de Bergerac, à me rappeler ta sortie du couvent...
Comment une ordure a bien pu te faire ça, toi qui ferais pas de mal à une mouche, toi qui suis juste ton coeur...
On aurait du effacer cette chose immonde qui ose se prétendre homme d'honneur de la surface de la terre depuis un moment déjà.
T'inquiète, j'vais m'y employer, même si c'est la dernière chose que j'dois faire.
Il a intérêt de bien avoir savouré sa nuit de noce et engrossé sa bonne femme, parce qu'il est pas près d'avoir une descendance sinon, j'te promets ma douce, il payera ce chien, pour toi, pour Hiji, pour la môme et tous les autres.
J'imagine que ma hargne ne doit pas t'aider beaucoup pour l'heure, mais c'est tout ce qui me vient, en t'imaginant massacrée par ces brutes.
Je viendrai dès que j'pourrai ma belle, en attendant, n'oublie pas de tenir bon, coûte que coûte, tu sais que j'tiendrai jamais sans toi, lumière de ma nuit...

A défaut de te serrer sur mon coeur, j't'envoies via Hawk une floppée de baisers.

Ton Amazone.
Cym...


L'oiseau est parti, il retrouvera sa maîtresse où qu'elle puisse être maintenant, et reviendra peut-être porteur de nouvelles plus heureuses pour la petite forgeronne.

Hawk entre Amazone et Gazelle, en quête de l'une ou de l'autre...
Staron
29 novembre ... grand place de Dax ... quelque chose a changé
Staron sort deux pigeons de sa besace de pèlerin et les jette haut vers le ciel.

Voilà dix bonnes minutes qu'il est face à l'empailleur, il l'observe, ligoté comme un gigot, entouré des fruits pourris ou fermentés et des légumes blettes tombés à terre après avoir imprimé leur marque sur sa silhouette sèche à chaque instant la cible des crachats des passants honnêtes ... mais le sourire aux lèvres.

Staron se tourne vers la gamine aux cheveux de feu qui vient d'apparaître au bout de la rue, la regarde s'avancer en sa direction ...

Il jette un regard aux tavernes, dont il peut apercevoir les portes entrouvertes d'où sortent et entrent mélangés des bergeracois, des militaires ... et des gascons ...

Lui, venait en paix.
Bientôt une semaine que le pèlerin est arrivé à Bergerac. En dehors du premier jour, il s'est fait discret. Peu de mots, des saluts, des sourires, parfois même des excuses sans fondement. Pourtant, face à lui, des bergeracois hostiles, menaçants, agressifs. Malgré cela, son visage n'a cessé de s'adoucir ; des mots calmes, expliquant qu'il n'était là que de passage, des danses avec les dames dans les tavernes, quelques tournées même. Mais rien n'y a fait, il avait comme une étiquette collée sur le front, et cela, il l'a ressenti, il l'a ressenti au fond de lui, faisant remonter à la surface les anciennes peurs, les anciennes tristesses, les anciennes rancoeurs, les anciennes haines. Dedans, ses tripes n'ont cessé de se contracter.

Dehors, la sérénité ... dedans, la tourmente.
Dehors, le pèlerin ... dedans le Cartel.
Dehors, l'amoureux ... dedans le passionné.


Mais tout change un jour,
pour un secret caché qui vient à être bousculé,
pour un amour qu'on a laissé pour ne pas le mettre en danger.
Un mot, un échange, et la balance change de bord.


Ne regardant plus à la modestie qui le caractérisait jusque-là, faisant fi de savoir s'il serait suivi, Staron fixe le Cartel dans le yeux, brandit son manche de pioche, son visage change ...

Fuyez pauvre fous !

Cette phrase qui l'amusait jusque-là prenait tout son sens aujourd'hui.

Staron vient poser à nouveau son regard sur Eilith, petite cousine au regard brillant, timide et rebelle, prompte à mettre le monde à sa petite sauce ...

Maintenant, c'est toi qui veille sur moi ...

Puis il lance à la cantonade :

ZOUZ ... ! Y'a-t-il de la place dans ton armée ?

...
Zouz83
Les couleurs

Ce matin son adjointe en gestion de l'armée lui avait affirmé que tout était fin près pour le grand commencement de l'armée. Zouz alla chercher son joli drapeau cédé gentiment par la Dame Zophia. Après quelques coups d'aiguilles le nom de l'armée pouvait s'y voir en lettres blanches.



Un pieu bien haut pour montrer à tout le monde qui ils étaient. Un sourire bien large sur les lèvres de Zouz qui avaient enfin le plaisir de voir son fanion flottant dans l'air de Bergerac. Il ne manqua plus qu'à réunir tout le monde pour annoncer la bonne nouvelle.

Zouz alla chercher le monde pour qu'ils viennent tous au camps à partir de ce soir la guerre allait vraiment commencé et fini avec les petits plaisirs de tapage nocturne devant la mairie. Ils allaient enfin pouvoir attaquer et ils pensaient sûrement pas s'en privé.

Zouz, pour trouver les gaillards, alla dans la taverne du coin où il vit déjà quelques-uns de ses acolytes. Nombreux étaient ceux qui avaient déjà un procès ou qui sortaient de prison. Un petit coucou un petit mot d'ordre et tout était clair.


Formée des lances l'armée vous intégrera dès que possible. Prévenez les autres, aujourd'hui est enfin le grand jour et qu'on ira tapé du Bergeracois sous peut. Hum et gaffe avec l'alcool consommé avec modérations et faites par contre consommer les gardes sans modérations pour qu'ils ne soient pas en état de se défendre contre vous ce soir.

Aller prévener tous ceux que vous trouverez je m'en vais voir les autres.


Staron interpella Zouz et lui répondit qu'il y avait de la place pour lui et toute les filles que Staron pourrai ramener.


Ensuite Zouz laissa les piliers de tavernes dans leurs environnements favoris et alla voir la maison Gasconne que Zophia et Simone avaient acheté il y a peut.

Arrivé devant la porte, Zouz frappa fort en espèrent qu'il se fera rapidement entendre.


Désolé du grand nombre d'édition j'ai essayé de rajouté l'image ... plusieurs fois ^^ et à vrai dire quelqu'un ma aidé et je sais toujours pas pourquoi moi sa marchais pas... pfff

_________________
Eilith
Du Tribunal à la Grand-Place de Bergerac.

Elle avait eu beau travailler sa plaidoirie pendant des heures, pour qu'elle soit parfaite, la dame déguisée en procureur reste désespérément muette. Peut-être qu'elle est trop impressionnée. En attendant sa réponse, Eilith décide de s'éclipser de la Sénéchaussée. On la mettrait bien assez vite au courant du verdict .

L'adolescente se dirige vers la grande place, tout en écoutant les rumeurs véhiculées par les villageois, dont les chuchotis s'apparentent à un bourdonnement incessant. Surtout en taverne, elle a remarqué que ça vrombissait pas mal, d'ailleurs. Certains sont apeurés, d'autres, en colère, et beaucoup se préparent activement à défendre leur ville. Quelqu'un lit la lettre d'excuse de Fazzino, placardée à la vue de tous. Finalement, c'était bien une taupe. C'est dommage, il faisait un bon bélier humain. Les Hospitaliers brillent par leur absence. Grâce aux villageois, entre autres. C'est beau de voir des gens tellement désireux de rester entre eux qu'ils font fuir même leurs alliés.

Beaucoup de murmures concernent l'armée levée par Zouz. Il avait levé l'étendard d'Amour, Gore et Beauté dans la nuit. Elle sourit en pensant qu'elle devrait dormir dans des draps roses ce soir. A moins qu'elle ne doive rafistoler à coup de tenailles les éventuels blessés qui viendraient à elle.

Arrivée sur la place, elle aperçoit Staron, l'air sérieux, et se dirige vers lui. Eilith ne peut pas s'empêcher de continuer à s'en vouloir de l'avoir entraîné dans tout ça. Même s'il avait fait le choix de la suivre, de les suivre tous, il était resté un peu en retrait, sans trop agir. Et un idiot du village s'était amusé à l'agresser verbalement sous prétexte qu'il était gascon, et donc, forcément, un brigand. Ce qui est d'une logique imparable : un étranger est une menace, point. Elle sourit, pensant que les villageois y croyaient tellement fort, qu'ils avaient bien contribué à faire de ce raisonnement une réalité.

La jeune fille voit le pèlerin brandir sa pioche en criant :

Fuyez pauvre fous !

Ah, il semble finalement s'adapter aux comportements des autochtones, et prendre les habitudes de la petite troupe.

Il lui jette un regard, et lui dit dans un souffle :

Maintenant, c'est toi qui veille sur moi ...


Et sans attendre sa réaction, il se tourne et hurle :


ZOUZ ... ! Y'a-t-il de la place dans ton armée ?

Eilith, sourit, en se demandant toutefois si c'était vraiment une bonne idée de le laisser venir avec eux. C'est qu'il commence à partager les envies suicidaires du groupe, là. Elle espère juste ne pas avoir à veiller sur lui, malgré ses dires. Une jouvencelle qui protège un gros plein de muscles, ce n'est pas très crédible. Et pas bon signe, si cela devait arriver.
_________________
Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Simone_de_beauvoir
De la fenêtre d’une taverne de Bergerac, Rubis et Simone contemplait fièrement le drapeau flambant rose (oui j’ai bien écrit flamBant) ondoyer sous la brise nocturne. Sa couleur vive perçait l’obscurité malgré les prédictions de Zouz selon lesquelles la nuit, tous les drapeaux sont gris. L’heure se faisait tardive. L’Emmerderesse, en prévision des rudes journées à venir, se décida à rejoindre la paillasse qu’elle partageait avec Zophia dans leur nouvelle maison. Rubis, qu’elles s’étaient proposées d’héberger, la suivit. Elles se couchèrent donc en attendant le retour de la rouquine, le chat lové entre elles deux ronronnant béatement.

Malgré l’impatience et l’excitation qui l’étreignaient, Simone avait fini par s’assoupir quand retentirent des coups frappés contre la porte de bois. Réveillée en sursaut, elle se dressa sur son séant, l’esprit encore embrumé de sommeil prompt à s’alarmer. Zophia n’aurait pas frappé, il ne pouvait donc s’agir d’elle. La pendaison de crémaillère n’était pas encore commencée, d’ailleurs il était trop tard pour cela. Alors sans doute des villageois venaient-ils profiter de leur faiblesse et de leur isolement.

Elle se leva, hésitant à réveiller Rubis, enfila ses braies par dessus sa chemise de nuit, s ‘empara de son bâton et s’adossa au mur près de la porte.


Qui va là ?

Sa voix était enrouée de sommeil et de colère sourde. Ces pleutres n’auraient que ce qu’ils méritaient.
_________________
Fobia02
quelques part sur les remparts de Bergerac :

Fobia se tenait droit et fière comme il l'était, il savait que son ennemie était la tout prés il pouvait les voir s'afférer devant les portes de la ville, leurs feu de campement encore fumant de cette nuit glacial.
Ses trait était tirer et les cernes bien creusé de toute cette semaine de garde à repousser les assaut de ses gascons.

Il jeta un coup d'œil à ses gardes et sourit.


au moins je suis pas seul a être fatigué tiens ! pensa t'il.

Il s'assura que son épée fut bien tranchante et son bouclier solidement armé a son avant bras.
Il voyait ces gascons s'agiter quelques peu, leurs chef leur faire un p'tit discours, ils avaient l'air tous sérieux et concentrer sur leur objectif.
Apparemment la vraie guerre allait pouvoir commencer et cela tomber bien il fesait de plus en plus froid, quitte a mourir autant le faire en se réchauffant.

Se tournant vers ses soldats :


SOLDATS !!!
Apparemment l'ennemie compte attaquer dés cette nuit, alors préparons nous, aiguisez épée, mettez bien vos casques et serrez bien vos chausses, nous ne devons nous permettre aucune erreur !!!
Ils ne faut jamais sous estimez ses ennemies et cela est valable pour tout le monde !!


Le major aimait parler de la sorte et sentir le frisson de la bataille monter en lui, il savait que nombreux de ses hommes et amis bergeracois était des novices en combat mais peu importe, il les savait motiver et prêt coûte que coûte a défendre leur cité; le courage, la volonté et l'amour de leur village était bien plus fort que n'importe quel armée .
Fobia02
Fobia avait passer une nuit tranquille, finalement ces gascons avait prit jambe a leurs cou, sans doute avait il prit peur devant les gardes et les villageois remonter comme jamais et prêt à défendre leur cité coûte que coûte .

Il avait ouïe dire qu'un soldats de l'armée de Amerzone94 avait réussi sans grande difficulté à tuer Zouz 83!
Les gascons avait sans doute sous estimer la force du comté ainsi que la mobilisations générale.

Il savait qu'il fallait rester mobiliser car la menace n'était pas exclu définitivement.
Isadora.da.vinci
[Au matin]

Douillette la Belle d’Angoulême ! Pour sûr.

Tranquille ? C’est une autre histoire. Dire qu’elle est venue se cacher ici pour éviter les embrouilles... On dirait que le destin en décidé autrement…

Elle a le teint brouillé, les yeux pochés, mais les idées claires. Kabotine a passé une partie de la nuit à lui faire un topo circonstancié de la situation. Après ça plus question de fermer l’œil… ni d’avaler la moindre goûte. Trop écoeurée. Alors aux premières lueurs de l’aube naissante, lorsque l’espoir renaît avec le jour nouveau, elle ceint une nouvelle fois la ceinture de cuire à laquelle pend le fourreau de son épée. Cette ville n’est pas la sienne mais cette femme est sa seule famille. Pour elle prendra les armes. Mais avant cela, une autre tâche, plus ardue. Informer, expliquer, convaincre.

La situation est d’une telle barbarie, d’une telle ignominie, d’une telle iniquité, qu’elle parie sur la simple vérité pour rallier hommes et femmes de bonne volonté à Kabotine.
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Poupée Harpie
Falkee_de_moustiers
[Dans un champ au pied de Bergerac…]

Le colosse s’approcha du corps inerte gisant au sol. Corps sans vie, mais n’étant pas rien
Un pigeon vient se poser sur son épaule :


Citation

Citation:
30-11-2008 04:25 : Vous avez frappé Zouz83. Ce coup l'a probablement tué.
30-11-2008 04:25 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Amour, Gore et Beauté" dirigée par Denna..


Il serra fort son épée Galatée contre son cœur, car le combat fut des plus rude, il s’était battu courageusement se général d’armée.

Il mit un genou à terre et couvrit les yeux encore ouvert du général !
L’homme de pierre conta alors à ce dernier :


*J’attrapais une poigné de sable et la retenant.
Je souhaitais sottement autant d’années à vivre qu’il y avait de grains de sable.
J’oubliais de souhaiter que ce soit des années de jeunesse.*


Puis se relevant rajouta

La mort attrape d'abord ceux qui courent, rarement les rois, mais toujours les bottiers de ces derniers !

Puis s’en alla….vers Bergerac
Denna.
Promenons nous dans les bois ...

Et voilà ... Pour elle qui rêvait de voyage, elle était servit. Pas besoin de courir, prendre son temps tranquillement. Visiter, flâner, en gros profiter un peu.

S'asseyant sur une pierre plate, elle posa sa besace, l'ouvrit, en sorti une tranche de viande séchée et commença à la mâchouiller en attendant les autres. C'est fou ce qu'ils mettaient comme temps.

Levant les yeux sur les jolies braies de la rouquine, la jeune femme sourit. Fallait bien lui faire prendre un peu l'air à cet étendard.
Garel
[Campagne aux abords de Bergerac, 4 ème armée du Périgord-Angoumois]

La veille les ordres avaient été donné la 4 ème armée du Périgord-Angoumois devait prendre la route en direction de Bergerac où l’armée composée de brigands avait été signalé.
Le lieutenant Garel des gorgones de Bergerac les avait transmis à son escouade, Tous étaient parés à en découdre, lui plus que tous, il allait retourner chez lui défendre sa terre et ses amis.

Au petit matin alors que le jour et la brume se levaient le combat entre les deux armées avait eu lieu en rase campagne.
Les gascons étaient finalement plus fort en gueule que bon combattants, il n’avait pas fallut longtemps pour que la bataille tourne en faveur des soldats professionnels du Périgord-Angoumois, et la mésaventure du capitaine Matpel, seul face à l’ennemie avait été vengé.
Le chef d’armée ainsi que plusieurs de ces sbires mis hors d’état de nuire pour un moment
Les survivants avaient détalé comme des lapins et c’était une gueuse qui avait eu juste le temps de récupérer l’étendard pourri et en lambeau de cette armée fantoche avant de s’enfuir dans les bois.


Citation:
30-11-2008 04:25 : Vous avez frappé Tounsia. Ce coup l'a probablement tué.
30-11-2008 04:25 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Amour, Gore et Beauté" dirigée par Denna..


Bon pas le temps de leur courir à près pour l’instant, les ordres sont de se rendre sur Bergerac pour s’assurer que tout va bien là bas, on continue donc la route jusqu’au village.
Mettez les tués et les blessés gascons dans les chariots on fera le tri de ceux qui ont pu survivre une fois arrivé sur place.
Hissez haut les couleurs du Périgord-Angoumois, que l’on nous voie arriver de loin.

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