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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Zouz83
Histoire de Famille


Zouz après avoir prévenue Simone du lancement de l'armée, et bu quelques canon avec elle pour fêté sa. Zouz rentra au camp. Pas un bruit ne se laissait entendre. Zouz resta sur ses gardes il faisait froid mais le ciel sans nuage permettait aux étoiles d'éclaircir le campement. Gigi devais dormir ou alors elle était aller ce boire un verre en taverne. Mais celle qui écrivait pour l'armée elle, avait l'habitude de resté éveillé jusqu'à tard dans la nuit.

Pas une lumière dans le campement. Zouz main sur la gâchette (euh épée pardon...) zieuta autour de lui le silence était suspect quelques bouts de verres brillant sous les étoiles jonchais le sol. Personne ne buvais ici... Le verre provenais de la lampe à huile de celle qui l'aidait. Mauvais presage.

Zouz avança la tête haute. Il regarda dans la tente la belle écrivain jonchais le sol. Du sang coulant sous son corps. Elle avait dut être assassiné. Un brigand voulant profité d'elle? Zouz l'aurai compris une belle femme comme sa. Il regarda autour du cadavre des traces de luttes pouvaient ce voir. Elle n'avait sûrement pas laisser les gredins la prendre aussi facilement à en jugé de l'ampleur des dégâts et surtout sachant qui était la femme.

Pas le temps de vérifier si elle respirait ou non que Zouz entendit du bruit derrière lui. Ghislaine désarmée était entrain de tapée sur la tête de 3 hommes fortement armées. L'image avait tendance à faire sourire plusieurs hommes était la à tenté de clamé la soeurette. Impossible. Celle ci frappait à grand coup les assaillants. Quand un homme sortie son épée et planta Gigi.

Zouz incapable de bougé regarda sa soeur s'écrouler le coeur lourd il regarda l'homme qui venais de faire sa. D'autres hommes ce pointaient. Six c'était leurs nombre six contre un voilà le courage Angumois. épée sortie colère au coeur, un regard vers la Gigi et le voila ce lançant contre l'adversaire.

La lame de son arme tape fort contre un bouclier et ce brise... Connerie de Forgerons Angumois pas capable de fabriquer des lames solides... Il jette les reste de l'épée sur les adversaires puis tape un grand coup avec le bouclier... Même constat les boucliers du Périgord... faut pas en acheté...

Comme un fauve et sachant qu'il ne pourrai pas casser il frappa de son poing dans la foule... puis plus rien...
Le noir,
Terrible noir
Le soufle qui se coupe,
Les battements de coeurs qui s'entendait fort dans les tympans commence à ce calmé.. Calme,
Tranquilité

Un corps ébranle le sol un sourire au lèvre, de la rage dans les yeux...

Face a la mort un Zouz heureux...


Citation:
30-11-2008 04:25 : Votre bouclier a été détruit. Toute façon il ne vous aurai servit à rien.
30-11-2008 04:25 : Votre arme a été détruite. Apprenez a frapper droit!
30-11-2008 04:25 : Eroticus vous a porté un coup d'épée. Oui oui.. il vous à achevé sans oublier les petits coups de pied derrière la nuque. Vous êtes mort au combat.
30-11-2008 04:25 : Falkee_de_moustiers vous a porté un coup d'épée il la fait tourné dans la plaie et en a pris un malin plaisir. Ouh! le pleutre! Vous êtes mort au combat.
30-11-2008 04:25 : Golgotux vous a porté un coup d'épée une lame de 1 mètre 24 bien lustrée qui brillais jusqu'à ce que votre sang la souille . Vous êtes mort au combat.
30-11-2008 04:25 : Lolodipepone vous a porté un coup d'épée. La vache il insiste celui la il veut votre peau! Vous êtes mort au combat.
30-11-2008 04:25 : Lolodipepone vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
30-11-2008 04:25 : Tetedefer vous a porté un coup de tête et portant bien son nom sa vous à assomé. Vous avez été sérieusement blessé.
30-11-2008 04:25 : Vous avez été attaqué par l'armée des vilains: "Pour le Périgord Angoumois" dirigée par Amerzone94.

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Eilith
Au matin - Bergerac

La soirée s'était passée presque sans incident, si ce n'est la disparition de Zophia au cours de la pendaison de crémaillère. Tandis qu'Eilith rentrait, poussée par un vent vif, elle pensait au nombre de personnes qui étaient parties ou avaient été mises à l'écart, depuis le début. Cela commençait à faire un bon paquet, et ces absences lui pesaient un peu plus, lui rappelant que la seule chose qui soit d'un rose éclatant était la culotte de Zophia. Et encore, ça, c'était avant que Zouz n'y couse le nom de l'armée dessus.
La jeune fille s'était couchée en pensant rejoindre le camp d'Amour, Gore et Beauté au petit matin, et se réveille en constatant les dégâts.
A la place de leur étendard, un espèce de drapeau tout noirâtre flotte dans le ciel. Elle ne peut réprimer une grimace. Noir, c'est tellement... solennel. Et ça signifie aussi que cela s'était mal passé pour Zouz et les autres.

Elle essaye de s'approcher du camp, curieuse de savoir qui est là, et si elle peut voir un visage connu.
Frêle comme elle est, personne ne la remarque. En revanche, la jouvencelle voit clairement le boeuf de l'autre jour. A côté du corps de Zouz. Enfin, un corps qui ressemble à Zouz, mais en version beaucoup plus amochée. A croire qu'ils n'avaient que lui à se mettre sous la dent et que chacun avait voulu s'amuser un peu.
Le géant se penche pour fermer les yeux du Commandant Poivrot. Elle peut entendre quelques mots prononcés par Falkee :

La mort attrape d'abord ceux qui courent, rarement les rois, mais toujours les bottiers de ces derniers !

L'adolescente ne comprend pas le sens de la phrase, mais elle apprécie tout de même le sérieux du soldat. Au moins, il lui témoigne du respect, c'est déjà ça.
Il finit de parler en se relevant, et se retourne pour partir en direction de Bergerac.
Eilith retient son souffle lorsque la grande gigue passe à côté d'elle sans la voir. C'est qu'il ne fait pas bon se faire remarquer. Elle jette un coup d'oeil au commandant irresponsable étendu sur le sol non loin. Elle ne peut pas le récupérer, trop de monde, là. En plus, les soldats commencent à embarquer les corps sur une charrette.

Elle doute de pouvoir récupérer le macchabée, encadré comme il l'est.Il faudra patienter. En attendant, elle rentre prendre des nouvelles des autres en ville. Sur le chemin du retour, elle entend dans le vent des voix qui parlent de la fuite de certains, avec leur drapeau. Donc, il y en a encore en vie. La jeune fille est un peu soulagée.
Dans le village, elle croise Dame Simone, indemne. Toujours ça, comme bonne nouvelle. Par contre, pas d'étendard.
Après s'être renseignée sur les personnes encore sauves dans le village, la jouvencelle est perplexe. Aucun de ceux présents n'a la culotte rose avec lui. Allons bon, après une épée disparue, c'est un sous-vêtement qui s'envole. A moins qu'il y ait encore une personne en vie qui ait eu le temps de fuir. Elle jette un regard vers l'extérieur de la ville. Cela lui redonne de l'espoir, un peu.

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Falco.
Bergerac- Branle PAS de Combat Gascon

LIBRE! Rhââââ!

Trois jours à se fermer aux rumeurs, aux escarmouches malheureuses de l'étendart rose, à se ruiner les doigts avec un cadenas et une boucle de ceinture.
Du maîs Perigourdin made in Cuisines Carcerales agrémenté de fibres et verdures lancées avec nonchalance par les habitants.
Lui qui se croyait barré pour un avant gout d'enfer, avec sa cage et une mairie blindée de défenseurs acharnés, frustrés par le vide gascon..Rien et nade de queue de souris!
On lui a foutu une paix royale!
Même le Maire réélu a pas daigné se pencher de sa fenêtre pour larguer un fruit de rhume ou autre.
Le Perigord est paix charmant, son seul handicap étant qu'il est plein de Perigourdins ,en somme..

Doivent être trop occupés à organiser leur victoire ou leur défense ..Heureusement pour lui car niveau Houdineries il a déjà du mal à défaire ses lacets!

Libre, fier comme un Croque Mort invité surprise à une Peste noire,dans un envol de cape qu'il ne posséde pas, il traverse la Grande Place droit vers leur ...

C'est quoi ça?
Ou est passé leur Auberge de la Grande Déesse?
Qui a peint dessus "Domaine des Loups Noirs"?
Et quoi dessous?
"Cujé des Loups noirs"?
Le Fossoyeur regarde le ciel qui dissimule sans aucun doute des dieux farceurs.
Pourquoi pas avoir été jusqu'au bout?


" Cujé dé Lou Noares"

Haussement d'épaule, en cette terre les seuls instruits sont les greffiers de tribunaux, le reste n'est que bouseux incultes.
Falco est issu de noblesse de campagne, avec chevillé au crâne l'idée que l'ignorance se pardonne, mais la complaisance dans la bétise est grand pêché.
Par respect pour cet enseignement il retourne le panneau et entre.

Chance de pendu, c'est désert.
Il peut donc rejoindre sans arrêt chopine leur écurie plus fournie en chevaux qu'en cavaliers aprés ces péripéties.

Un mot épinglé sur son palefroi, détail que nul ne manquera.


Gascons, Cartel et compagnons,
Sellez vos montures, vérifiez vos harnois, demain aux couchants nous sortirons de la ville banniére haute.
Puisque Perigord fut aveugle à nos demandes et préfére meaux de justices ou violence aveugle, montrons lui ou a fuit l'honneur de cette terre désolée.
Ils vous rêvent Brigands parcequ'ils ne savent pas reconnaître des guerriers. Ici ceux qui usent de l'épée sont des assassins sans foi.
Qu'ils apprennent qu'en gascogne le droit de porter lance et le fer est privilége dur à obtenir, encore plus dur à conserver.
Vous en êtes plus dignes qu'eux.
Demain par leur grande porte nous quitterons cette cité.

Nous n'avons pas vu le Roy, ces galeux nous ont porté grande offense par cela.
Mais sachez que ce pourquoi nous quittâmes la Gascogne est réussi.

En selles!

Falco de Cartel



Faudra qu'il se trouve un sceau, un vrai. Il oublie toujours à force d'emprunter celui des autres.
C'est donc sifflotant qu'il ressort, paré aux imprévus.

Ya des blessés à camoufler dans un nid douillet, des pris et repris de justice à rassembler, un étendart Rose à retrouver.

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Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Eilith
Place de la Mairie- comme on dit, jamais deux sans trois-

Elle avait bu trop de tisanes et de bières, ce soir. Un mal de ventre qui se pointe, alors qu'elles arrivent à peine en vue de la mairie. Enfin, là où est censée se trouver la mairie, étant donné qu'il fait nuit noire. Bien sûr, comme d'habitude, ils ne sont même pas une poignée. La prochaine fois que le choix est laissé entre Verger et Mairie, elle prendra Verger, tiens.

...Les filles... je crois que j'ai envie de faire pipi.


C'est pas le moment de se tordre, pourtant. Elles continuent à marcher un peu, le malaise d'Eilith enflant un peu plus à chaque pas. Elle espère qu'il y aura du monde, ce soir, en face. Faut dire qu'elles avaient couru dans toutes les tavernes en parlant de révolte. C'est que c'est leur dernier soir dans cette ville, faut bien dire au revoir. Pff, en plus, la jeune fille ne voyait rien devant elle.
Ah, elle arrive à distinguer un buisson.

Elle demande à Rubis et Simone de faire le guet, aux alentours, pendant qu'elle va se soulager. Eilith s'accroupit derrière la haie, et rêvasse un peu tout en basculant pour se coller plus près du mur... du mur ? Elle fronce les sourcils, et se retourne pour voir le bâtiment... tout en croisant le regard d'un garde, abasourdi. Ah.
Donc, elles sont déjà arrivées à la Mairie. Elle se rhabille le plus vite possible (en même temps, pas pour ce qu'il y a, ça se remet vite en place), et file rejoindre les autres , pendant que le garde se remet de sa vision pour alerter ses camarades.

Citation:
02-12-2008 04:25 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez seul contre un nombre important gardes.


En un rien de temps, les défenseurs sur les nerfs après tant de nuits sont tous aux fenêtres.

La jeune fille reconnaît quelques Loups Noirs et quelques habitants dans la masse. Elle sourit, et agite la main dans leur direction. Puis elle met ses mains en porte-voix, et crie :

On voulait juste vous dire au revoir!! Mais on reviendra, hein ? Perdez pas la main pendant ce temps !!

Sur ces paroles, elle se retourne et regarde les deux autres.
C'est que mine de rien, ça n'aurait pas été marrant du tout d'arriver à la prendre, cette mairie.

Puis elle quitte la Place, un peu à regret. Elle a des affaires à préparer, et un retour à prévoir.

Edit : j'avais pas oublié de parler de plusieurs complices au début, mais ensuite j'avais zappé de nommer Simone ^^". Désolée, je te remets de suite.

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Libertaa
Les petits yeux curieux observent la foule à ses côtés se charger d'armes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Foule d'inconnus, d'hommes, de femmes et de jeunes à peine plus âgés qu'elle se parant à faire la guerre. Elle s'assied auprès d'un feu de camp, accroupie, le pouce dans la bouche et observe tout ce monde incrédule. C'est donc ainsi que l'on s'en va faire la guerre? Le concours de celui qui sera le plus terrible en avançant le plus lentement possible sous la quantité de fer qu'il a sur lui? Incrédule elle frotte doucement son nez gelé du bout de l'index tandis que sa langue joue autours de son pouce. Piètre réconfort alors qu'elle se sent une fois de plus perdue, abandonnée et seule au monde. Ce soir c'est son anniversaire. Cinq ans. Cinq ans et sa maman qui n'est pas là pour le lui souhaiter, pas plus que son P'pa, ni que les autres libertadiens, ni Azzera la dame blanche, ni Armoria, et encore moins son Idéfix. Un long soupire glisse entre ses lèvres tandis qu'elle continue de tout détailler de ses yeux azurs.
Les lames que l'on accroche aux chevilles, celles glissées sous la chemise, ajoutées à l'épée attachée soit à la hanche, soit dans le dos des gens, sans compter le bouclier et ce masque moche qu'ils mettent sur la tête. Comment allait-elle reconnaître ceux qu'elle connaissait sous ce bazar? Elle se lève, sort CriKrok le rat de sa poche et attrapant la ficelle accrochée à son cou, elle se met en quête des autres.


CriKrok....
Ze crois qu'ils vont faire la guerre.
Z'veux pas moi! Va encore y avoir des zénocides partout! Et z'veux pas que m'man elle meurt! En plus elle est grosse elle va pas pouvoir se battre! Faut que ze la protèze! Et p'pa aussi, et Aye, et....


Rassemblement! Ca s'active encore plus dans le camp, prêt à prendre la route pour se battre. Elle n'a pas le droit d'être là, elle le sait, elle n'a pas encore d'épée, ni de bouclier, son p'pa doit lui apprendre à se battre, et puis elle n'a pas encore tout à fait 5 ans! Mais elle se faufile néanmoins dans la foule, récupère son rat qu'elle glisse sous sa chemise pour se rassurer, serre son bâton dans une main, sa fronde dans l'autre et rejoint les rangs.
Il fallait qu'elle trouve sa m'man!




Les récits d'une Bataille à Angoulème, par Libertà, 5 ans depuis cette nuit.

Ils se sont mit à courir, en rang toujours, pour rejoindre le camp adverse composé aussi d'hommes, de femmes, et de jeunes à peine plus âgés qu'elle. Ils veulent se battre et le hurlent le plus fort possible. Elle, elle n'a qu'une envie, se mettre les mains sur ses oreilles pour ne plus les entendre crier, fermer les yeux pour ne rien voir malgré la curiosité qui l'assaille. Cinq ans, trop jeune pour mourir, trop jeune pour assister à tout ceci. Sa première bataille, ses premières images violentes. De quoi vous marquer une gosse à jamais. Mais elle n'a toujours pas retrouvé sa mère, alors luttant pour que ses larmes ne coulent pas, elle se faufile parmi la foule hurlante et cherche des yeux un gros bidou.

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


Cinq ans, attaquée par une armée, si ça n'est pas un scandale ça! Mais elle ne prête pas attention à ce détail, elle donne des coups de batôn sous les genoux de tout ceux qu'elle ne connait pas, qu'ils soient de son armée ou non elle ne se pose pas la question, elle elle ne veut que retrouver sa famille et ses amis et les protéger. Elle veut que Selène soit fière de sa fille, elle veut pouvoir lui dire qu'elle l'aime, elle veut pouvoir l'entendre raconter encore le soir des histoires, et se faire chatouiller par son p'pa jusqu'à ce qu'elle manque d'en mourir de rire, elle veut pouvoir tirer la langue à Aye encore et encore, frissonner sous l'histoire qui fait peur d'un ogre, puis rire devant l'oeil bizarre de son tonton Maleus, et faire un gros câlin à sa nounou Bitur. Elle veut tous les retrouver en vie, alors elle donne des coups à tout le monde, surtout les plus mosses, ceux qui lui font le plus peur. Il ne faut pas qu'elle tremble et qu'elle ait peur surtout!
Elle entend quelques Libertad! hurlés de part et d'autres de la bataille, et d'une petite voix les imite. Pour se rassurer un peu, mais ça n'est pas encore suffisant, alors cette fois ci elle y va un peu plus franchement, apercevant non loin une silhouette arrondie.


Libertad!
M'man!!!


Elle fonce dans le tas, se faufilant parmi les jambes de tous et toutes, attrape une pierre par terre, la positionne sur sa fronde et l'envoie sur celui qui risque de percer le ventre rond.

On tousse pas à ma m'man!!!
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Diabolikbarbiturik
[Angoulême l avant veille – Taverne municipale]

Ils étaient attablés, les chopes à moitie pleines ou moitie vide selon le cas. Parmi eux un homme d’apparence normal,
mais visiblement muet, assis là sans prononcé mot, a nous observer. Puis soudain un mot s’échappât de sa bouche,
puis une phrase et plus rien.
Soudain regard entre fille, sourire en coin et phrase qui fusent


Et si on lui montrait qui on est, ça vous dit de le déshabiller ?

Acquiescement du collectif féminin, l’une lui hôte son chapeau pendant que l’autre ce bat avec les bottes,
puis la troisième attaque l’une des manches du mantel.
La première posa le chapeau sur sa tête


Hey t’es folle il a peut être des poux !

Chapeau retiré rapidement et jeté derrière, pour s’attaquer ensuite à l’autre manche afin d’aider sa compère.

Boom !

Et la voilà le cul par terre la botte à la main, les deux autres rient en cœur et l’aide finalement à ce relever.
A force de persévérance, elles finiront par se débarrasser du mantel, puis enchaineront sur la chemise
pour finir par les braies. Et l’homme surement inconscient puisque ne réagira que pour dire


Bonne soirée tous le monde !

Tout le monde le regardera sortir de là, en riant puisque visiblement il ne s’aperçoit pas qu’il n’a plus ses vêtements.

[Plus tard dans la nuit – sous un pommier]

Chacun sous son pommier, certain même ronflait, les lances étaient parées mais pas encore prête à bouger.
Soudain un cri dans la nuit, Diab’ se lève excitée.


Formez les lances on intègre !

Elle c’était exécutée, et était impatiente, enfin y’allez avoir de l’activité.

La nuit était fraîche, elle avait pris son tour de garde près du feu, tout était calme, paisible, silencieux,
à en faire pâlir quelques trouillards, mais elle n’avait pas peur, plus rien ne l’effrayait.

Tout à coup elle sent une présence dans son dos, se retourne et brusquement, au moment où elle allait se relevé,
un des soldats le l’armée Buchette lui assène un coup qui la laisse inerte sur le sol


Citation:
01-12-2008 04:24 : Alex41 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Elle essaye de se relever, mais ne peut pas, elle laisse échapper quelque jurons envers son assaillant. Puis soudain
un autre homme s’approche, elle le fixe et le reconnait, l’homme de la taverne, foutu à poil avec ses amies, visiblement
il a retrouvé de quoi s’habiller, il l’a regarde droit dans les yeux,
avant de lui planter son épée en pleine poitrine. Elle fut laissez là, inerte et visiblement morte.


Citation:
01-12-2008 04:24 : Flex vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat


Elle ne bouge plus, sa vie s’en va lentement, elle sent petit à petit, les uns après les autres des doigts se raidir, ses paupières deviennent
de plus en plus lourdes, tout est flou, sa vue puis les bruits qui l’entoure.
Le seuil du non retour est en train d’être atteins.
Des images qui défile, la lune, un taureau, un fou, un géant, une gosse, un doc, une oie blanche, un borgne, une souris…
Des hurlements, la nuit, des mains qui se tendent, mais elle n’arrive pas à les rejoindre.
Une porte entre ouverte, l’obsession, l’atteindre, plus elle approche plus la prote s’éloigne.
Son nom crier dans la nuit, Barbi, Diab’, Chipie, turik, réveille toi.

Elle entrouvre un œil, puis l’autre, mais personne, tout est imagination, sauf le sang, qui s’écoule lentement,
ce liquide chaud qui quitte son corps et emmène sa vie.
Elle tremble, le froid l’envahi.

Elle appelle mais aucun son ne s’échappe de sa gorge.

Seule elle avait commencée sa vie, seule elle pensait la terminer aussi.

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Espe
Elle était sur les remparts faisant sa garde, la soirée avait été rude, Angoulèmes vivait des moments plus que difficiles.

La soirée était froide, le ciel dégagé laissait voir les étoiles, elle regardait les constellations perdue dans ses pensées les plus secrètes quand elle glissa sur une flaque d'eau

Regardant de plus près elle s'aperçu qu'il s'agissait de sang, le sang maculait le pavé...Suivant les traces, elle découvrit inanimée Ork, une blessure béante d'où s'échappait sa vie...

- Orkkk!!!! oh..Ork non pas ça, pas toi..

Se rapproche, peut sentir son pouls très faible, elle est livide sur le sol...

- Bong sang, Orkk..!

Veut réagir et vite elle sait que ces minutes sont précieuses, elle ne peut la laisser là dehors avec ce froid mordant, sur le pavé...

Passant le bras de son amie derrière son cou, et la maintenant tant bien que mal, elle la conduit jusqu'à la taverne, n'arrivant plus à la soutenir, et ne voulant plus qu'elle fasse des efforts, qui la vident un peu plus de son sang

Elle prend une des serviettes du comptoir, appuie fort pour faire arrêter ce flot...

- On va t'emmener chez Cmyrille, ne t'inquiète pas tout va aller, je te le promet.

Elle entendit des pas, et vit Théa qui se trouvait là, elle n'avait pas fait attention en arrivant...ne l'avait pas vu...

- Théa il faut m'aider vite on doit l'emmener, on doit agir vite, elle perd beaucoup trop de sang !!!

Ork lui sourit faiblement à demi consciente

- Espé....veux...voir...Cmyrille....mes amis...tu leur diras...que je....

- Arrête, tu leur diras toi même Ork....refoule ses larmes....tu vas t'en remettre je te le promet......
_________________
Maintenant ...et à jamais....
Orkaange7876
(le lendemain soir, à Angoulême)

Orka était sous le choc des révélations des deux jours.. kab'.. Kab' avait trahi.. enfin c'est ce qui se disait...elle ne savait plus.. Angou était devenue folle ces deux derniers jours...Ce soir là, elle prit sa garde comme d'habitude, suivant les ordres.. mais sans le coeur..Elle avait l'impression de participer à une lutte fratricide.. et sans espoir de lendemains qui chantent. Elle suivait ses amis, avec un mauvais pressentiment ce soir là... Puis tout à coup le cataclysme.. les épées qui choquent...les amis qui deviennent des ennemis...les gens qui tombent.. Une femme qui leve son épée et qui désarme Ork... Un autre coup fait voler le bouclier.. un regard entre les deux femmes... Orka qui sait qu'elle va mourir.. Une épée qui s'abat sur son ventre... du sang.. le froid.. puis plus rien....
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Simone_de_beauvoir
De l'élasticité du temps...

La Bataille de Bergerac.



Ce n’était donc que Zouz qui venait la prévenir de la formation de l’armée. Ils avaient fêté la nouvelle jusqu’à pas d’heure, puis le Commandeur avait voulu rentrer au campement tout proche. Elle l’avait donc raccompagné sur le seuil puis s’était recouchée tout habillée, épuisée après tant d’émotion.

Elle sombrait doucement dans le sommeil quand des cliquetis métalliques l’avaient mise en alerte. L’oreille aux aguets, des chocs sourds et des gémissements vinrent confirmer ses inquiétudes. Elle ne songea pas cette fois à éveiller Rubis. Elle savait ce tendron capable de s’interposer entre son corps et la mort. L’épée au côté, le bouclier au poing, elle s’élança hors de la bicoque, plus inquiète pour Zouz que pour sa sœur, qu’elle pensait presque invulnérable. Et elle l’aperçut au loin sur la plaine, encadré de six hautes silhouettes. Elle courut à sa rescousse tandis que six guerriers armés jusqu’aux dents s’acharnaient sur lui, jusqu’à ce qu’il tombât à terre aux côtés de Ghislaine.

Alors, réprimant un cri d’horreur, Simone s’enfuit en sens inverse, certaine à présent de l’issue du combat. Comment avait-on pu lever pareille armée pour démanteler la leur ? Les croyait-on surhumains, qu’on n’ose s’attaquer à eux qu’à six contre un ? Ces hommes étaient-ils donc des fous, des brutes sanguinaires que la puissance excitait ? Elle courait à perdre haleine vers l’asile de sa chaumière quand la voix d’une brute retentit dans son dos.


La mort attrape d'abord ceux qui courent, rarement les rois, mais toujours les bottiers de ces derniers !

On l’avait vu ! On cherchait à interrompre sa course avec cette ruse grossière. Mais elle ne se sentait pas concernée, ni reine ni bottière, elle courait. La mort n’attrape pas ceux qui courent, elle attrape ceux qui ne courent pas assez vite.


Le lendemain - retrouvailles et adieux


Le lendemain elle eut le soulagement de revoir Zouz, sacrément amoché mais en vie, et lui sauta stupidement au cou.

Aïe.

Oh pardon ! Mais j’étais si inquiète ! D’où sors-tu cet engin ?

Il trônait sur une drôle de chaise dont on avait scié les pieds arrière pour les remplacer par des petites roues de charrette.

Un ami charpentier qui m’a bricolé ça…

Transportée de soulagement, elle s’empara des poignées et fit rouler la chaise à toute allure jusqu’à ce que le teint de son occupant ait pris une teinte vert amande.

Ouff ! Tu ne peux pas savoir comme je suis contente de te voir sur p… Euh, roues. Je me culpabilisais tant de n’avoir pu te défendre. Que fait-on, ce soir ? Une dernière révolte pour les saluer bien bas une dernière fois ? Dans ton état j’imagine que tu ne pourras pas. Baste ! Allons les prévenir, c'est bien la moindre des choses.

Elle rejoignit Eilith avec qui elle fit le tour des tavernes en beuglant à qui voulait l’entendre de ne surtout pas oublier de se révolter ce soir puisque les renforts attendus étaient enfin arrivés. C’est donc avec l’assurance d’une grandiose soirée d’adieu que les jeunes filles se dirigèrent vers la mairie. Simone, fatiguée par sa journée de travail, regrettait de ne venir qu’en spectatrice. Elle s’était attachée à ce Comté et aurait aimé marquer le coup de son départ. Mais Falco leur avait recommandé d’emporter un peu d’argent de poche, et elle n’avait alors plus un sou vaillant. Elles s’avançaient donc vers la mairie, une Simone légèrement vacillante après les nombreuses tournées et une Eilith tortillante pour les mêmes raisons mais pas sous les mêmes effets, et accompagnées d’un joli Rubis.


...Les filles... je crois que j'ai envie de faire pipi.

Simone pouffe. Dans son état il ne faut pas lui en demander beaucoup plus.

Retiens-toi on est presque arrivées. On ira déposer une gerbe devant la mairie.

Elle pouffe de plus belle. Mais Eilith n’y tient plus et se planque derrière un fourré pendant que ses complices font le guet. Pas facile pourtant quand on y voit trouble. Tiens, un garde. …ou deux.

Ah ben... Apparemment on était déjà arrivées.

Toutes les fenêtres s’illuminent, les défenseurs surgissent en brandissant des torches. Quel foin pour un petit pipi, franchement. Ils sont vraiment nerveux de l’arbalète, dans le coin.

Tiens, qui voilà ?


Youhou, Hathor ! On voulait vous dire airevoure ! Ben oui, on se tire, dommage, hein ? On s’amusait pourtant bien. C’est pas contre vous, hein, juste qu’on a euh… Autre chose à faire. Mais on r’viendra, c’est promis !

Et avec un dernier salut de la main, les jeunes filles repartent cahin-caha préparer leurs malles.
_________________
Isadora.da.vinci
[Angoulême - place publique - hier]

A la claire fontaine m'en allant promener
Sous des torrents de haine me suis trouvée noyée...
Il y a longtemps que sa traîne
Maintenant ça va saigner !

Prends par la main sa soeur sur qui tous ont craché :
"Viens par là jolie coeur ! j'les laiss'rai pas t'lapider...
Nous briserons tes chaînes
Maintenant ça va saigner !"


L'atmosphère empeste le souffre depuis déjà plusieurs heures. L'incendie menace, il suffirait d'une étincelle, d'un rien, d'un geste... [pardon ça m'a échappé...] Kabotine a saisi la main tendue : Ni Dieux, ni Maîtres !
Pour se battre il faut d'abord survivre.

- Viens ! Il faut te mettre à l'abri. Maintenant !

Kabotine hésite, résiste à la pression de l'italienne qui déjà l'entraîne vers une rue adjacente. Heureusement Diane a compris elle aussi, l'imminence de l'embrasement et propulse sa mère d'un coup d'épaule en avant. La mairesse cède à cet élan et leur emboîte le pas. De sa survie dépend la suite du combat. Elle est leur porte étendard.

Les ruelles s'enchaînent, plus ou moins vides, tant mieux. Diane en éclaireur, suivie de Kabotine et Isadora qui ferme la marche jetant régulièrement des regards inquisiteurs par dessus son épaule. Les lames sont au clair, la tension palpable mais la détermination farouche ! Un angle, une tête prestement penchée puis ramenée, un signe d’acquiescement… la porte est gardée. Isadora compte en silence, repliant un à un les cinq doigts de sa main. 5, 4, 3, 2,1…

- Maintenant ! Yahaaaa !

Elles foncent dans le tas ! Leurs rugissements de tigresses tétanisent l’espace d’un court instant les plantons de service. Il n’en fallait pas plus ! Quelques coups de bottes proprement assénés dans l’entrejambe, un pommeau qui s’abat sur une nuque et les deux premiers gardes sont neutralisés.

- Mer e ! Le dernier se fait la malle…
- Grouillez-vous il va donner l’alerte…


Trop tard ! Le tocsin annonce le début des festivités officielles. Regards échangés, signe de tête, assentiment : on fonce ! A elles trois elles parviennent à abaisser suffisamment le madrier qui condamne la porte pour l’entrouvrir et se glisser à l’extérieur. A quelques dizaines de toises se dresse le campement de l’armée Indomità, leur seule chance d’échapper au Bûcher des Vanités. Elles se ruent en avant, espérant survivre à la pluie de flèches qui siffle à leurs oreilles, espérant qu’on les verra venir, espérant… Oui ! C’est presque gagné ! Encore quelques coudées ! Les hommes en armes d’Indomità les appellent du geste, les encouragent, courent à leur rencontre quand soudain, surgit sur la droite l’armée de Flex.
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Poupée Harpie
Cymoril
En cabane, ou l’étirement en longueur des heures, des journées… Verger de Bergerac

Elle a eu froid, puis très chaud, faim… très faim, la fourmi dans cette fichue cabane. Depuis que le long bras de la justice a refermé la porte sur eux.

Citation:
Vous avez faim…Vous êtes famélique… Vous êtes affaibli…


Les oiseaux continuent de chanter à la lucarne, les supersoniques viennent se faire plumer, apportant leur lot de nouvelles… pourraves…

L’ombre s'est avancée, une fourmi en attente, caressant l’espoir de voir apparaître au loin le faucon.

Une douleur lancinante s’est installée, silencieuse et profonde, oppressante, à se souvenir d’une lumière qui s’éteint au loin, victime innocente, simple amoureuse de la vie et du voyage.

Moment de rage sourde, insidieuse, fourmi rouge, devenir comme eux, se repaître de leur sang, se complaire dans le massacre d’innocents, se laisser porter par la vengeance…

Non, Jenn la détesterait pour ça ! Jenn et ses éclats de rire, son doux regard le matin au réveil, Jenn et ses « Santouille et joie dans les braies ! ». Jenn la douce, l’incarnation de la joie de vivre, la remuante, la cavaleuse comme l’appelle son grognon…

La brunette ne peut accepter, imaginer que ce soit la fin de l’histoire de l’amazone et la gazelle, d’être amputée de la meilleure moitié des deux, comme elle sent cette poigne qui lentement mais sûrement se referme sur son palpitant, l’enserre, l’étouffe, ralentissant les battements sourds qui résonnent jusqu’à ses tympans, envahissants…

Contenir la colère, la muer en force, s’en nourrir pour ne pas se laisser submerger par la tristesse, attendre des nouvelles, patience…

Assise sur le tas de foin, tête sur les genoux, elle laisse son regard glisser lentement sur le spassadin, un regard du même genre que Jenn devait avoir pour son doc… Aussi bêtes l’une que l’autre, mêmes choix, mêmes risques à assumer, les âmes sœurs de galère, se tirant du néant l’une l’autre, sauf que cette fois la voix de la fourmi ne porte pas assez loin et l’oreille de la cavaleuse reste sourde. Sinon elle l’entendrait gueuler, à lui péter l’marteau et l’enclume, que quand on passe son temps à ramener les autres on les laisse pas tomber comme ça…

Patience, ne pas y penser, pas maintenant …

Reporter toute son attention sur le présent, jouer des fanfreluches avec le spassadin, étudier aussi, pas l’même bouquin, l’sien elle l’a piqué en Béarn, un truc rasoir, ‘fin, jamais inutile non plus les bases du droit. Elle se marre même, certaine que la Proc l’a jamais ouvert ce bouquin. Vu que le droit on s’torche avec en Périgord, au même niveau que la justice et son bras « l’armée ». Imaginant le spassadin en grande armure scintillante de généralissime, sûr qu’il en jettera, de toute façon, il en jette tout l’temps… Suffit d’le regarder pour s’en rendre compte.

Le pigeon supersonique périgourdin, c’est bon, mangez-en ! Le ventre se remplit à nouveau, les forces reviennent petit à petit.


Citation:
Vous êtes fatigué. Vous n'avez pas faim.


Serait p’têt temps d’sortir là, nan ? A moins que t'aies l’intention passer l’hiver ici !
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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Elgoon
Elgoon, désormais chef de l'armée se promenait comme à son habitude dans la ville. Cette nuit-là, ce ne fut pas une nuit comme les autres. Alors qu'il était en train de discuter avec le Major Général Flex, il entendit des cris venant de derrière, il se retourna et ce qu'il vit fut quelque chose de terriblement terrifiant. Ses soldats furent attaqués par une armée ennemie. Il regarda Flex et se dit qu'il n'avait pas beaucoup de chance de gagner vu le nombre visiblement plus élevé des soldats ennemis. Cependant, Elgoon ne recula pas devant personne car il n'abandonnait jamais personne sur le terrain et le courage était une de ses principales qualités.

-Flex, t'es prêt? On y va, on se laissera pas faire.

Elgoon vit un homme se diriger vers lui, il l'écarta d'un coup d'épée qui le blessa assurément, car il tomba au sol suite à son coup d'épée.
Ensuite, un homme se dirigea vers lui. Cet homme semblait être le chef du clan adverse. Il engagea le combat avec l'homme. Cependant, l'homme donne un coup violent d'épée sur son bouclier qui succomba à ce coup. Avec une simple épée en main, Elgoon n'avait plus beaucoup de chance. Il se défendit tout de même bien, mais après un dure combat, Elgoon tomba par terre, blessé d'un coup d'épée. Il croyait bien que c'était terminé pour lui jusqu'au moment où il vit Flex, visiblement amoché lui aussi, mais il était blessé moins sérieusement. Le Major Flex pris Elgoon sous le bras et l'amena à la taverne la plus proche.
Bireli
Angoulême, hors des murailles

L’avant-veille (jour où Diab’ s’est faite maraver)

Libertadiens en désordre, tout roule… le camp s’étale, la terre leur appartient… ils sont sous un arbre comme dans un palais, dans une tente comme dans un plumard douillet…ça crèche à droite à gauche en gardant en caboche le point d’rencard et la l’vée des armes… unis, fidèles, il sait qu’pas un seul n’fera défaut et qu’pouvoir compter sur son voisin d’gauche se fait les paupières closes…

Appuyé contre sa bestiole, l’rasé sourit… s’doute que la deuxième d’Angoulême a fiché l’armée d’Gmat en enn’mi… il dod’linne d’la caboche et s’fout en bouche un zeste de psilo… il machouille, lève la tête vers les étoiles et s’dirige vers le groupe qui s’rassemble… un bras chope l’Oizelle par la taille, dépose une bavouille dans son cou … les r’gards en disent long, l’activation s’manifeste aux bruits des lames nettoyées et préparées attentiv’ment, aux heniss’ments des montures, aux bruits des sabots attendant le départ...

Gmat… la crapule est non loin… les cervicales craquent douc’ment, la machoire se serre… ils sont montés dans son armée, savent pourquoi ils sont là, les rancœurs s’effacent autour des causes… l’explication personnelle reste en suspens au bout d’ses lèvres… l’important est ailleurs, tout l’monde le sait… l’tondu a pas d’conseils à filer… fracasser ou s’faire maraver, qu’chacun fasse gaffe à sa trogne… juste l’excitation d’exploser bientôt une armée qui aura fait tant d’carnages sur les routes…


Libertad !

A pieds ou à ch’val, les dents sont serrées, un cri et ils partent aux contacts de ceux qui veulent leurs trognes… violents, pas suffisamment pour toucher et sentir sa lame déchirer quelques organes vitaux… l’appel du sang ne s’ra pas satisfait cette nuit pour sa pomme… la cliquaille des armes retentit… des hurlements s’élèvent, appelant la mort à se saisir de certains, la souffrance à jouer avec les corps…

Citation:
01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


Les lueurs acharnées d’certaines mirettes s’éteignent… la première nuit touche à sa fin… juché sur son ch’val, il observe l’étendue des dégâts… l’armée adverse est encore debout… quelques corps jonchent la plaine… certains camarades sortent du champ d’vision… il cherche Aphélie à ses côtés, plante ses yeux dans les siens, esquisse un sourire, la rage disparaissant progressiv’ment…

Les étoiles… toujours là…
Des camarades à récupérer, qu’on chope nos blessés…


Le tour de la prairie d’vant Angoulême s’entreprend… Diab sur l’sol, inerte… l’rasé saute du bidet, s’avance vers elle sans un mot, il vérifie du pied ses mouv’ments, tapotant du panard les guiboles d’la libertadienne… immobile, il se penche, lui claque quelques taloches avant d’la prendre à bras…

Rien n’est jamais réell’ment fini… agrippe toi à mes tifs et oublie pas d’respirer…

Il laisse sa bête sur l’champ d’bataille, se dirigeant à pied vers les tentes rouges pour y déposer la mourante… allongée sur une paillasse, il sort de la pièce… il peut rien y faire, à part cogner et foutre le bordel, il sait rien faire d'autre, sait pas soigner…

Bordel !! Qu’on amène un doc !

La nuit dernière

La journée s’gava d’repos et d’sieste, de réflexions et d’pensées, de discussions avec d’autres camarades jusqu’à l’explosion en place publique… un tour en taverne pour échanger godets et nouvelles, pour dédramatiser les pertes et les coups à v’nir…

Le r’tour, une armée et un rictus qui s’élargit à nouveau… le cri d’une morveuse cherchant sa mère… il suit la mioche d’un coin d’œil, l’observe sortir sa fronde… éclate d’un rire au milieu des combats qui s’engagent… l’ogre laisse la gamine s’demerdailler pour l’heure… femme ou enfant, intrus, discrets, affranchis, motivés, libres… ils sont là, ont choisi d’prendre en main une part de leur destin et d’éviter d’se noyer dans la perversité des systèmes actuels…


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.

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Cesaire_h
Cabane porte ouverte...

Enfin...Un bouquin terminé. Six jours, de retrait et d'ombre, une fourmi affinée, des pigeons à tire d'ailes et hors les murs de la rétention, le bordel.
Sanglant, étendard paumé, jouet et victime de l'impatience quelque soit le bord, ça pue la mort pour trois Gascons...
Il se tenait au courant d'une lucarne, comme les hors jeu, court circuité du départ. Attendant son heure, celle de la sortie, sans hâte vraiment, l'inertie du mouvement n'entrainant pas celle du calcul, du prémédité, de l'organisé.
Et si au final, rien ne s'est passé comme prévu, ça le fait marrer d'ailleurs..Dans les tréfonds tout est pour le mieux pourtant, la fin justifiant les moyens, avec la pincée de l'imprévu qui se greffe toujours...Ou les aléas. Et deux, trois acquis en supplément, la conviction que certains rencards ont été evités..Comme de bien entendu. Il ne s'attendait pas autre chose, comme il aurait fait de même. Une fourmi s'impatiente dans le décor, posant la question qui ne se pose pas, s'il avait pu sortir avant il l'aurait fait. Il se marre doucement..


Et tu veux passer par le trou de la serrure peut être ? Ecoute...Pas plus ponctuel qu'un gardien de prison. C'est l'heure héhé...Tout vient à point...tu sais la suite.


Un ton de voix monocorde, las, le regard sur la porte qui va s'ouvrir. Sur la tronche d'un garde inconsistant qui fera que son boulot.
La dalle, le froid, devoir menacer une fourmi de la jeter par la lucarne pour qu'elle daigne bouffer un brin. Six jours à penser à l'avenir, à analyser et préparer le départ. Songeant que c'est con pour l'armée, rentrer avec jusqu'en Gascogne ça l'aurait fait dans le genre classieux.
Juste comme ça, pour le plaisir de pas faire comme tout le monde en fait..
Il préfere cultiver la différence à la connerie profonde. Les champs de courges n'ont pas besoin de plus d'orfèvre, y a du monde sur le tas, pas prêt de tomber en friches...Pas comme le PA en somme.

Il sourit à la suite des festivités, qui risque d'être beaucoup moins drôle, chacun sa part, eux cassos, puis sans doute que ça soulagera tout le monde, faut dire que les Gascons ça prend de la place dans le paysage. Pas le temps de dire ouf que déjà ils manifestent devant la mairie, plus moyen de dormir sur ses deux oreilles, batissent une baraque aux jouvencelles, prennent toute la place. Génants, chiants, bruyants, mauvais comme des teignes, ils crament même leurs écus dans les tavernes, c'est le tempérament qui veut ça. On s'invite sans envoyer de faire part quel manque de courtoisie...
Enfin Césaire lui, il est né au berry, pour ça qu'on l'entend moins même si on l'a un peu aidé ce coup là. Il prend les choses avec philosophie, la fatalité soudée en fers de bottes...

Tout est bon à prendre, même le mauvais, l'expérience prime, puis ça pose les suites à venir.
Quand on a pris la mesure du vis à vis, on sait comment le servir pour le prochain coup.
Pour l'heure, la Gascogne les attend avec une impatience de matrone qu'aurait perdu ses mômes, ses turbulents, ses gamins terribles.
Et qui s'ennuierait de leur facéties, voir de vouloir leur botter le cul et de retourner les haumes d'une soldatesque.
Parceque dans le subtil, c'est deux entités qui se cherchent, se jaugent avant...Tout ce qui est possible de faire.

Grincement dans la pénombre, la cage est ouverte, avec l'aveuglement de la lumière neuve et sur le fasciès ingrat du préposé au clefs. Fidèle à sa caricature dans son uniforme de fonctionnaire obéissant, le zèle du boeuf qui applique le règlement.
Il se leve lentement, peinard, s'etire la silhouette chassant l'oisiveté et tend une main secourable à une fourmi. Montrant la voie menant à dehors où ça pue pas moins la mort que dans cette cabane. Une galanterie moqueuse, nonchalente, parcequ'il va pas se précipiter comme un puni qu'on aurait foutu au trou.


Apres toi...Madame la fourmi. Tu tiens sur tes pattes ?
Reste à trouver un coin de rivière et de retrouver les autres...


Il omet de parler de repas, ça va tellement de soi, privation évidente, mais curieusement Césaire a rien perdu de sa force...A croire qu'il y a une justice quand même...Et comme il croit pas en Dieu, il l'attribue à qui l'on voudra...Le contraire serait pour lui un blasphème.

T'inquiète pour la proc...Trop vilaine^^.

A croire qu'il fait expres, en même temps y a personne pour l'entendre.
Pas même le garde qui vient de se manger un violent retour de porte dans la gueule.
C'est gratuit certes mais à defaut du boss, on tape sur le sulbaterne...


Serait bien que ton canasson apparaisse...
Il fait faim quand même...


Sourire en coin...Et il ne plaisante qu'à moitié.
_________________
Diane
Angoulême, plutôt la mort que la souillure!!!!!!!!!!


Diane suivit de Kab et d’Isadora essayent d’atteindre l’armée Indomità.
Elles courent aussi vite que possible l’épée à la main se faufilant tant bien que mal a travers les jets de flèches. Mais l’armée de bûchette apparaît devant elles, leur bloquant le passage.
Les trois femmes stoppent leur course.
Regards échangés, sourire en coin, rien ne les arrêtera et sûrement pas eux.
Les trois femmes font face, elles ne reculent pas.
Flex sort du lot, Diane le toise.
Celui la il est pour moi!
Elle lui sourit, sourire qui en dit long. Flex reste imperturbable.
Diane s’approche, elle ne le lâche pas du regard, sa main resserre son étreinte sur la garde de son épée.
Alors messire Flex comme on ce retrouve!
Diane lui tourne autour affichant toujours ce sourire qui en énerve plus d’un.
J’en connais plus d’un qui aimerait être à ma place!
Diane ironise mais elle sait que Flex ne va pas reculer et que ça ne va pas être facile de le blesser ou même de le tuer.
Leurs épées se croisent, le combat commence, Flex est rapide mais Diane l’est aussi.
Les lames sifflent dans l’air et claquent a chacune de leurs rencontres.
Flex ne laisse pas de répit a Diane l‘attaquant encore et encore.
Diane continue, résiste, lui tient tête, elle ne pliera pas.
Puis erreur ou faiblesse, Flex baisse sa garde.
L’occasion est trop belle, Diane ne peut la laisser passer.
Sa lame traverse le corps de l’homme.
Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Flex. Vous l'avez grièvement blessé.

Diane le regarde, son sourire c’est effacé il reste juste cette lueur de folie dans ses yeux.
Flex s’écroule doucement, elle prend l’épée de son adversaire et la jette au loin.
Vous n’en avez plus besoin…
Elle se baisse et lui murmure
Sachez qu'on ne menace pas les membres de ma famille sans en subir les conséquences...
Diane approche sa lame de la gorge de Flex, bien décidée de l’achever. Des cris derrière elle, la voix de Kab, Diane se retourne et aperçoit sa mère. Kab a l’air mal en point. Les deux armées sont en pleine bataille, Diane cherche Isadora mais ne la voit plus.
Elle refait face à Flex plonge son regard dans le sien.
Vous avez de la chance cette fois ci, profitez en bien!
Diane file rejoindre Kab, le laisse la, baignant dans son sang...
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