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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Forth_with
De l'inutilité et du néant

Tout à coup, bien au delà de tout, du monde et des choses, des errements et des choses lancées au vent il se sentait brusquement inutile. Il était là dans cette église, quasi vide. Presque morne et il se demandait si son choix ne l'avait pas conduit à disparaître aux yeux du monde. Lui le Major, le chef, le leader, même s'il y a un peu de présomption dans ce sentiment, se sentait tout à coup éloigné de tout et surtout de lui même.

Désormais il n'était plus qu'un ambassadeur auprès de la Curie et un diacre, un homme d'Eglise et un homme d'Eglise face aux combats ne peut rien, en tout cas pas directement. Alors bien sûr il avait tenté en envoyant des courriers de se garder dans la course, de se maintenir avec les autres, de continuer de percevoir encore un peu de ce souffle épique. Mais rien n'y fit. Il n'avait reçu pas une seule réponse. Comme si elles étaients restées lettres mortes.

Tant pis ou tant mieux. Il ne savait plus rien et plus rien n'était de l'espoir.

Là à prier dans cette église vide il était aussi vide de sens. Il se rêvait chef militaire, puis leader religieux. Il n'était devenu qu'un petit fonctionnaire de l'Eglise Aristotélicienne, un gratte-papier bien loin des réalités.

Comme si cette guerre, ce conflit n'était pas le sien.

Et voilà qu'en plus lui qui savait parfois déméler les échevaux n'y comprenait plus rien. Ceux ennemis d'autrefois devenaient des alliés. L'ancienne mairesse d'Angoulême était considérée comme une voleuse, une brigande et partait pour Aristote sait où. Lui ne savait plus et ne cherchait plus. Le chaos voilà ce qu'il rencontrait. Et pourtant il aurait voulu l'éviter. Brisure, félure, destruction. Comment les hommes pouvaient être si prompts à agir ainsi ? Si prompts à s'autodétruire, à se tuer. Non ce n'était pas pour lui la nature des hommes cela. Alors la Créature Sans Nom les auraient perdus ? Autant de gens ? Il désespérait tout à coup et priait plus fort, plus fort en espérant que comme la tempête tout cela passe.

Bien sûr un jour tout serait passser mais à quel prix et pour quel résultat ?

Et le baptistère clapotait. Une porte devait être restée ouverte et le vent froid s'engouffrait à l'intérieur. Rien ne serait plus tout à fait comme avant.

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Sorianne
A l'écart... En pleine interrogation Angoumoise...



Mensonges...
Ragots...
Soupçons...
Soi-disant preuves...
Manipulation...
So s'était éloignée de tout ça... Les Auvergnats avaient la main mise sur Angoulême avec la bénédiction de l'illustre Flex, alors... Celle qu'elle considérait comme sa sœur avait apparemment vidé les caisses afin de monter l'armée de Mat... Et qui croire?? Devait-elle se battre contre sa famille?! Contre Kab, Mat, Diane?? Devait-elle défendre Angoulême de tout ça? Ou laisser ses amis se faire tuer les uns après les autres sans rien faire??... Comment faire un choix? Elle aimait sa famille! Elle aimait ses amis...

Sans s'en apercevoir ses pas la menèrent à l'église... Relevant jupons, elle gravit les marches du parvis et y pénétra. Un courant d'air glacé pénétra la bâtisse, glaçant les sangs comme les hurlements que l'on entendait au loin, faisant voler les mèches noires qu'elle avait défaites, autour d'un visage éteint... Sorianne repoussa la porte, faisant retomber le sifflement strident du vent s'engouffrant par l'ouverture.

Au fond de la nef, elle aperçut un homme... Forth était là... Peut-être lui tendrait-il oreille attentive et la conseillerait? L'écho de ses pas résonnait sous la voute et elle alla s'asseoir sur un banc quelconque... L'esprit occupé par de sombres pensées, elle mit un certain temps à se tourner vers son ami...


Forth... Qui dois-je choisir...? Ma famille? Ceux de l'armée qu'a fait Gmat? Ou dois-je défendre cette ville qui m'est chère en me retournant contre eux...? Si je choisis ma famille, je n'aurai même pas aidé à défendre Angoulême... Si je choisis mes amis je perds ma famille... Si je choisis ma famille je perds mes amis...

Elle se rendait compte qu'elle se moquait éperdument que Kabotine ait ou non détourné l'argent de la mairie. Tout ce qui lui importait c'est qu'elle reste en vie, avec Diane, Mat, Crokie aussi s'il était toujours là... Ses amis... Les Angoumoisins...

Je ne sais pas du tout quoi faire Forth, que ce soit d'un côté comme de l'autre on me le reprochera... Et qui sait si je ne perdrai pas les deux...

Complètement perdue... Elle se retrouvait au milieu de deux camps totalement opposés... L'un voulant apparemment la ruine du Comté, l'autre voulant se débarrasser de ses ennemis...
_________________
Falco.
Bergerac - Départ Gascon

Oyéééééééé!
Ce n'est pas un destrier fin et véloce, c'est un palefroi tiré tardivement de son champ pour apprendre la guerre. Le poil pas trop noir, les sabots flambloyants d'un roux d'escarbilles, un monstre lent mais vif âux rênes tenus d'une main.
Le genre de monture que pourra jamais se payer un des cul terreux gardant Bergerac.
Le Harnois porte étranges marques, une fleur, une arme, mais cela est détail qui sera observé un autre jour.
La monture d'un Lige menée du bout des talons par un épouvantail surgissant d'une écurie.

Banneret de Cartel dont la hampe est fixée au troussequin, brigandine polie, haillons multicolores ou dominent les teintes d'oriflammes détruits.
L'Orgueil est son pourvoyeur d'âmes au Fossoyeur.
Mais cela est aussi autre histoire.

Sur le pavé les fers claquent, écrasent le gravier isolé alors que se forme la svelte troupe.



A vous Défenseurs de Bergerac!
Demain vous serez gré à Cartel d'être ici plutôt qu'en grand Charnier qui s'annonce.
Si vos nobles vous y invitent, refusez, vous ferez montre de plus de sagesse que les jours passés!

Prenez grand soin du Général Zouz et ses compagnons, dans 40 jours nous serons devant vos portes en ordre de bataille.
Vous ploierez genoux
Ou ou périrez.
Cette fois nos lances ne seront pas mouchetées.

Adiu! A bientôt!


Ils reviendront, une promesse est chose sûre chez Cartel.
Jamais ceux qui tombent ne sont délaissés.
C'est juste échange contre l'application stricte de la régle de cavalerie.
Parfum d'insectes luminescent qui rôde ce soir.( )

[b
"Ni les coups, ni la justice ou la faim, on garde la position"
[/b]Perigord n'a rien perçu ou entendu des avertissements ni de l'étrange acharnement des Gascons à mobiliser ici le plus de soldats possibles.
Avec rage et sous les avanies ou les insultes, il a regardé ces gens venus de Dax , Labrit, Mimizan ou d'ailleur tenir, tenir encore.
Sa fierté est sans pareille.
Peu d'Ost, peu de Compagnies Franches ont ce talent, et ces gens qu'il connaissait à peine se sont montrés extraordinaires.
Un regard vers les rangées de défenseurs.
Il a vu la lassitudes derriére la rancoeur .

Gascons ont offert un vent et tous, comme feuilles dociles de novembre ont suivis la bise.
Le palefroi tape la pierre.


Gloire à Zouz!
Gloire à Ghislaine, Denna, Tounsia!


A Angoulême les chiens infernaux et les hyénes les attendront.
Ils ne viendront pas.
Les pompes funêbres de Gascogne ont achevées leur mission.
Il ne reste plus qu'à remplir le cimetiére préparé.

Au grand Dam du Perigord.
Mais l'on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs.

La bas, la grande Porte de Bergerac.
En ordre ou en désordre ils partent ce soir, vigilants et lances vives.

Il parait que chez eux une ville doit être nettoyée.
Il parait tant de choses.
Il parait surtout que Gascogne étend ses ailes.
Et elles sont rouges au couchant.



_________________
Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Forth_with
Toujours à Angoulême, dans l'église

Soupir latent inexorable. Il se plaignait tellement de son triste sort ou de ce qu'il en avait fait qu'il ne faisait rien et aussi n'entendit pas arriver Sorianne. Et pourtant la porte grinça un peu et le vent s'engouffra mais c'était comme si pour lui rien n'avait d'importance. Était-il devenu si étranger aux autres ?

En fait c'était terrible, le cercle vicieux par excellence. Il s'était fait mettre de côté et lui même s'enfonçait dans cette situation par volonté de s'y complaire peut-être ?

Mais quand vous vous enfoncez, quand les tréfonds de votre propre turpitude ne sont plus que ceux d'un sable mouvant sans fin il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour vous ramener à la réalité des choses. Était-ce peut-être ça le signe d'espoir et de vie qu'il espérait ?

En tout cas ce matin là alors que le soleil ne se levait que timidement et que la bataille de la veille n'avait pas encore pansé ses blessures, ce fut Sorianne qui joua un peu ce jeu. Il ne la regardait pas encore mais l'avait écouté. Il était livide, il lui aurait fait peur, il devait se reprendre, tout cela n'était que dans sa tête. Lui était en vie, même en pleine forme il se devait aux autres, c'était sa mission.

Alors il lui répondit ainsi la tête toujours tournée vers l'autel et le regard un peu perdu vers celui-ci.


Vous voyez cet autel Sorianne ? Il symbolise la famille aristotélicienne. Une famille dont vous et moi nous faisons désormais parti et dont nombreux de ceux qui se sont battus et qui sont morts peut-être aujourd'hui font partie aussi. Quand le Très-Haut a interrogé Oane pour lui demander pourquoi il avait créé ce monde Oane fut le seul à dire l'amour. Il avait raison mais il était alors le seul à le savoir, à le dire.

Alors peut-être que les hommes aujourd'hui comme hier on oublier tout cela, se sont détournés du message divin. Mais peut m'importe. Si j'ai choisi le chemin qui est le mien c'était pour répendre cet amour, à tous et toutes. Car pour moi la famille aristotélicienne a une vocation universelle. Et même si je crois aujourd'hui que certains choses d'où qu'elles viennent sont un immense gâchi, je ne suis pas en droit de me plaindre et de me renfermer.

Nous n'avons pas le droit Sorianne.


Il s'était tourné brusquement vers elle. Le visage sûrement beaucoup moins marqué et surtout l'espoir au fond des yeux.

Qu'importe qui a raison ou qui a tort. Ce sont des gens, des humains, des frères qui meurt à nos portes. C'est à nous de montrer que tout cela est inutile, que ce gâchis ne changera rien et que nos volontés continueront le combat.

Je vous propose de m'aider pour cela. Vous refusez de combattre dans un camp ou dans l'autre ? Je vous propose une autre alternative ? Aider tout ceux qui sont blessés, handicapés, laissés pour compte. Il faut se rendre là-bas et rapatrié ces blessés et les aider à aller mieux, du mieux que l'on peut. Serez vous avec moi ?


Il s'était levé et lui tendait la main. Il avait tout à coup retrouver son exaltation comme avant.
_________________
Gmat
Angoulême. Il y a quelques temps de cela....

" - Bon, tu restes sur Angoulême et tu me gardes la ville, le temps que je rassemble mes armées au château pour la venue de notre Roy et que je puisse m'occuper de ces petits Gascons venant chahuter à Bergerac.
-Très bien Griffes mais comment faire ? Je vais me mettre à dos toute la maréchaussée non ?!
- Ecoute Gmat, je suis le Comte et c'est moi qui prends les initiatives, j'ai besoin de nos armées ailleurs qu'Angoulême et je ne veux pas laisser cette dernière sans défense, donc monte toi une armée avec des amis et défends ta tendre à la mairie.
Et surtout fais gaffe à ce Bireli et à ses troupes, ils veulent ta frimousse...

- Très bien messire Comte !



Quelques temps plus tard, après certains changements au conseil.

Kab ?! C'est quoi ce bordel ?! Tu n'es plus maire ?!...
...Pardon ?! Une révolte dis-tu ?!?!
Mais qu'est-ce-que c'est que cette histoire ?...? Quel pillage ?!


Kab ayant pillé la mairie ? Erf, ça n'est pas compatible tout ça, elle ne serait pas capable de faire une telle chose...

Pardon ?... Pour financer mon armée ???
Mais ça devient du n'importe quoi !! J'ai dû attendre plusieurs jours de travail avant de pouvoir mettre sur pied les défenses sous ordres du Comte, maintenant plus en activité...


Hum... A moins que Kab l'ai fait sans me prévenir ?!
Impossible, jamais une telle chose ne lui viendrait à l'esprit...
Hum... Bizarre cette histoire...Bizarre que de demander qu'une révolte soit établie pas des étrangers au comté alors qu'il suffisait à l'armée de Buchettes, revenue en ville, d'entrer dans la ville et de prendre le contrôle de la ville...
Pourquoi faire cela ? Le conseil aurait plus confiance envers des lances étrangères, ne savant en rien ce qu'elles sont venues faire alors qu'il y a une armée Périgourdine qui serait en mesure de le faire.... Qu'est-ce-que le conseil manigance ...?!

Réfléchissons un peu... Pourquoi ne pas faire prendre la mairie, y vider les caisses et en mettre directement dans les poches Auvergnates ainsi que dans la trésorerie des armées Périgourdines et ainsi dire que l'ancienne mairesse a tout pillé et donné à son compagnon tant détesté par le Capitaine du Périgord car l'ancien Comte lui aurait fait davantage confiance...

Hum...simple et à la fois légèrement complexe comme idée, trop peut-être pour que les villageois le découvrent...
Et oui ! au moins Gmat passerait pour le voleur et Kabotine pour une traitresse et hop débarrassé d'eux...
Ma fois, je trouve cela petit; surtout en voyant ce que Kab avait fait pour la ville...


La nuit suivante, alors que son sommeil fût perturbé par l'angoisse de ces histoires....

Citation:
01-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Buchettes.


DEBOUT !!! s'écria-t-il après que de bruits lourds se firent retentir.
Debout soldat !! On se fait attaquer !!
Tous aux armes et tenez les rangs


Effectivement, l'armée de Buchettes arrivait, frappant les premiers venus et tuant par le même biais un membre de notre compagnie alors que celle-ci n'eut le temps de se préparer...
La riposte des soldats fût instantanée, blessant directement le chef d'armes Buchettes ainsi que ses alentours.
Buchettes tomba à terre, ce qui poussa leur armée à retrousser chemin afin de sauver le peu de vie qu'il reste à leur général.


Arf....qu'est-ce qui ce passe ?! Pourquoi faire ça ?! Je n'ai fais qu'accomplir les ordres...
Voyant toutes ces manigances entre la mairie et ses caisses et ces attaques incessantes...


Allez camarades ! On se rassemble et on se sert les coudes !
Bireli, merci de me porter soutient...
Ce soir nous allons rester éveillé toute la nuit et leur rentrer dedans...
Ils ont voulu commencer les offenses, alors on va les continuer !!

Bir', tes hommes et les miens vont donc s'unir et se défendre mutuellement, qui l'aurait cru camarade ?!


Une journée se déroula en attente du couché du soleil, et c'est la nuit tombant que l'armée Indomità se dressa aux abords des remparts, tenant les rangs fièrement jusqu'à ce que l'armée Périgourdine, anciennement dirigée par Buchettes, laissant désormais sa place à un novice, fît l'erreur d'arriver plein cadre...

CAMARADES !!!!
Si demain matin vous avez envie de vous réveiller dans les bras de vos conjoints, si vous voulez continuer à ingurgiter des choppes à longueur de journée jusqu'à vomir des renards sur les pieds de vos voisins et si vous ne pouvez plus vous passer de palper les petites fesses bien tendres des donzelles en taverne...
...Alors ce soir frappez les premiers !!!

ALLONS-Y !

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Elgoon.


Alors que les lignes d'Indomità avancées à grande course, armes levées, on apercevait au loin une armée complètement désorganisée, se rapprochant à grand pas...
Vieux fou ! se dit Gmat en voyant ce chef d'armée envoyer ses hommes face à nous...

Puis le contact fût.
Les premières lignes s'éclatèrent les unes contres les autres, lançant mon premier coup de lame au choc physique contre son adversaire...


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Missjones. Vous l'avez sérieusement blessé.


Notre armée passée sur eux, ressemblant au roulant d'une vague s'écrasant sur le sable.
Les coups partaient de droite et de gauche; Gmat se retrouva face à une ancienne connaissance de combat et c'est qu'après un long duel entre les deux que sa lame transperça le thorax de son adversaire...


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé David36. Ce coup l'a probablement tué.


Puis, non loin de là, le capitaine de l'armée Périgourdine... Ce vieux fou qui avait décidé d'entrer en conflit avec nous.
Gmat se dirigea sans hésitation vers celui-ci, le voyant condamner un membre de notre compagnie avant de se retourner face à son assaillant afin de s'attendre au choc, chef d'arme l'un contre l'autre, tous deux devant rester sur pieds afin de tenir leur armée.
Mais finalement, le choc ne fût pas si violent qu'ils l'attendaient car ce n'est qu'après que quelques échanges de coups d'épée que l'adversaire semblait déjà ralenti par la fatigue et l'épuisement que ses bras ne pouvaient plus suivre les parades des attaques lancées. Il tomba à genoux avant de succomber de ses blessures.


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Elgoon. Ce coup l'a probablement tué.


A ce moment-là, Gmat leva son arme en l'air, sortant un cris de victoire à la tombée de l'armée adverse.
Le peu de soldat Périgourdins restant prirent la fuite vers on ne sait où mais fort loin de là...

Il jeta alors un oeil aux alentours afin d'en faire le bilan et de la même manière de regrouper les troupes.
Les blessés furent envoyés à l'infirmerie, les morts remerciés pour leur bravour mais pour le reste, il ne fallait pas perdre de temps.


Bir', Fab, Eik, Sel'...Ils vont sans doute revenir cette nuit avec des renforts, je serais d'avis de se préparer à toutes attaques en cloisonnant la ville et en restant sur nos gardes; qu'en pensez-vous ?
Il y a une rouquine non loin de là qui doit être contente de me revoir... Allons la voir sur Périgueux, cette dernière pourra nous ouvrir les portes de la ville.
Pardon ? Oui Amerzone qui veux-tu que ce soit ?! Bien entendu, celle qui aboie au grand jour mais qui nous avait transmis les chiffres de la trésorerie de toutes les villes et du château.. et c'est pour ça que certains sont allés rendre visite à la ville de Bergerac. Alors peut-être que si nous allons sur Périgueux elle nous ouvrira les portes, même si elle fait croire au grand public que c'est la plus dégourdie de tous... Elle est très maline et très manipulatrice, elle retourne tout le monde les uns contre les autres alors quoi qui se passe, restez toujours sur vos gardes avec elle et ne lui faites jamais confiance.

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Gmat de Cianfarano de Charnée
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Kabotine
Elle est adossé ée nonchalamment contre le vieux chêne trônant sur la place.
Elle écoute et observe chacun des intervenants calmement sans un mot rajouté et note la perte de sang froid de ceux qui hurle…
Le regard émeraude de kab scintille d’une étincelle a l’intervention de certains, elle se fait son idée en écoutant ce que peuvent dire certains villageois aux paroles sortie tout droit d’un bourrage de crane, de manipulations

Elle reste là à espérer… Espérer quoi ?! Que les Angoumoisins ou habitants du comté comprennent ce qu’il se passe ?!
Oui, elle souhaite qu’ils ouvrent les yeux sur le fait qu’ils aient mit un membre de L’ADC sur le siège de la mairie d’Angoulême, c’est bien plus facile pour réaliser certaines choses ….

Les grondements se font entendre dans tout le royaume au sujet du comportement du Périgord Angoumois, quand vont’ ils le comprendre, les armées en faucheuses, pourquoi ? La destitution d’une mairesse et pourquoi ?! Qui plus es d’Angoulême… d’une elle n’a pas aimé de certains nobliaux se cachant derrière leur noblesse qui les protège de deux cela fait la parfaite excuse pour s’en débarrasser, pis les caisses de cette ville sont intéressantes… ils ne cherchent pas a comprendre plus loin que l’excuse bête de la soit disant protection du comté, non ça va bien plus loin…

Mou de dégoût en constatant le retournement de mantel de certain, qu’elle fixe droit dans les yeux malgré leur carrure imposante par rapport a la sienne, des preuves ils appel ça a qui le faire croire au premier âne qui sait lire mais ne pas comprendre. Ne rien dire pour l’instant cela ne sert a rien et envenime plus les choses ce qu’elle avait à dire en quelques mots elle la dit. Les voie s’élèvent de plus en plus, paroles virulentes, agressions, menaces… ça Kab est habitué et n’est plus a un pré, une altercation plus agressif que les autres et Isadora et da fille la presse de partir, kab y crois encore et hésite… hésitation qu’elle n’aura pas du avoir, l’armée attaque et taille a tous va…


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41


Mains tendue d’Isadora qui incite Kab a prendre enfin décision, Kab ne voie a présent autour d’elle que des enragés , cette armée fait ce qu’elle veux et ne respect même pas les consignes donné par le comte Griffes qui ont pourtant toujours valeur, elle s’aperçois que personne ne percute le pourquoi Griffes se sentait soulagé qu’elle soit Mairesse d’Angoulême et pourquoi il avait demandé a Gmat de protéger la ville, ce temps d’hésitation Kab le paie sérieusement car en face un membre de l’armé n’hésite pas a lui asséné un violent coup dans les cotes la blessant sérieusement.

Citation:
02-12-2008 04:27 : Zhara vous a donné un coup de baton. Vous avez été sérieusement blessé.


Kab’ ne frappe personne et saisie alors la main d’isadora, jette un regard emplie de rage vers Flex au prise avec Diane qui a voulu venir l’achever et lance un cri avec le peu de souffle qui lui reste….

Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis !!!!


Ils seront ces seuls mots…
Elle rejoints ceux qui lutte pour la liberté, ceux qui refuse d’être soumis,
Qui refuse les manipulations, qui reste avec leur trait de caractère affirmé, car ici il ni a qu’un seul choix celui du cœur,
Dans une famille il y a toujours des divergences mais la famille reste unis toujours face à l’attaque de l’un des siens, le doute n’as pas sa place. Kab se souviens il y a quelques jours encore avoir vu trainer une mise en procès de Vegoku émanant de Buchettes, ainsi le clan des loups voulait démâter qui bon lui semblait.


Cette fois ci ils l’auront voulu Kab ne lâchera pas et ce n’est pas sa première blessure d’ici peu elle en sera remise… Et quand bien même comme elle avait dit une fois a Soriane,
*Si j’meurs s’ra pas comme une meure la faim sur les ch'mins ou a broder les yeux bouffés d’vieillesse au coin du feu, se s’ra en combattant*

Elle se demandait si So se rappelait de c’la… et aurai aimai leur dire a tous un murmure du passée...
Les ténèbres emplissent ton cœur, Mais n'éteins pas la lumière,Cette fois ose affronter tes peurs et souffrances,Aveugle tes ombres, Ecoute pourquoi...Vole vers tes rêves, c'est ainsi que la vie te donnera plus encore...Mais n'abandonne pas ce soir, Tes lendemains seront lumineux,
Le meilleur est devant toi.Déploie tes ailes, Laisse-toi porter et vois où cela te mène....Il est temps de réagir,De briser toutes tes chaînes..

Alors qu’elle avait repris son souffle et rejoignait les autres entourée de l’une de ses filles et de sa presque sœur de sang…

_________________

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Homines id quod volunt credunt~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Aphelie
Angoulême, hors des murailles

L’avant-veille

Ça roupille sous les arbres,
Ça prépare les montures,
Ça aiguise sa lame,
Elle, regarde les étoiles.
Chacun a ça manière de se préparer aux événements à venir.
Ils sont là en tout cas, ensemble.
Une pensée à ceux qui n’ont pas eu le temps de venir jusqu’à eux.
Une pensée pour ceux qui on subit les dommages d’une armée faucheuse sur leur passage.
Une étoile pour chacun d’eux et un sourire à la nuit,
C’est pour ça qu’elle combattra ce soir.
Gens d’horizons divers qui se sont réunis pour une même cause.
Comme quoi tout est possible quand on avance vers les mêmes idées.

Un regard autour d’elle,
Quoi qu’il arrive ce soir elle sait qu’elle n’est pas seule.
Quoi qu’il arrive, à droite, à gauche, ils sont unis par un lien de confiance qu'eux seuls sauraient expliquer...enfin si on leur demander...
Elle se relève, ramasse ses armes, le poignet tourne dans l’vide.
Un bras qui la chope par la taille, un souffle dans son coup,
Elle lui sourit et murmure à son oreille.
Les vilains petits curieux vont être déçus, ses mots n’appartiennent qu’à lui.
Ils rejoignent les montures, alignés, ou presque, ils sont prêt.
Un appel déchire la nuit, répété en écho par les compagnons.


Libertad !

La hargne dans l’ventre, dans l’cœur, ils s’élancent.
La bataille est amorcée, reste qu’à trouver adversaire de taille.
Repousser du plat de l’épée, avancer encore, blessé peut être,
Mais cette nuit pas de sang sur sa lame...pas encore.
Regarder tout autour et compter les autres,
Repérer les visages à la lueur de la lune,
Repérer son visage et sourire.


J’te l’avais dit, pas de danger...

S’est à croire qu’là haut les étoiles veillent vraiment sur eux.
Ou alors c’est la chance qui sourit encore aux insolents...
Ramasser les blessés, ne laisser personne derrière,
Mort ou vif on rentre ensemble.
Elle suit son rasé prêt d’un corps inanimé.
Bloque sur son visage.
La bouche s’entrouvre sans pouvoir prononcer un mot.
Elle reste un instant les bras ballants...Barbi...
Un cri déchirant dans sa tête,
Celui de l’appel à la vengeance.
Elle ne retient pas la larme qui coule sur sa joue.
Le suivre jusqu’à une tente ou il la dépose.
Un doc, il veut un doc ?

Bire...le Doc est pas là rappel toi...Il est pas là mais moi si !

Elle regarde dans la tente, avant de partir en courant.
Récupère ses affaires en espèrent n’avoir pas bu toute la mirabelle,
Et retourner prêt d’elle, la soigner, la ramener, la réveiller...
Pas question qu’elle y reste,
Après tout, le soir de son anniversaire on est immortel non ?
‘fin c’est ce qu’elle a entendu hein !
Les gestes sont mécaniques,
Elle a vu le Doc faire, elle mine ses gestes,
Le nettoyage, le travail de dentelière...
Avec un peu de chance la cicatrice serait aussi belle que celle de Crok.
Elle s’applique pour ne pas abimer la barbi.
Demander de l’aide à qui voudra bien et envoyé chercher des plantes, les seules qu’elle sache décrire.
Laisser quelques consignes et déposer un baiser sur son front, lui permettre de revenir très vite.
Finir la nuit ou le début de journée dans des bras réconfortants.
Et recommencer, encore...


La nuit dernière

Une soirée de biture pour effacer le manque de ses amis blessés.
Une soirée où des visages du passé refont surface.
Une rancœur qui se ravive en quelques mots.
La Touraine et son insecticide sont dans la ville...
Juste une envie d’essuyer ses chausses sur sa face.
Des apparences qui la font marrer, briser pour le coup, l’ange a baissé son masque.
Un sourire avant de partir rejoindre les autres,
Une promesse qu’elle espère tenir aujourd’hui ou plus tard.
Si seulement elle pouvait marcher droit...
Elle avance à pied cette fois vers l’armée qui leur fait face.
Ils ont l’air nombreux, très nombreux...ou alors elle voit double ?
Humm...heu...ouai en fait c’est la deuxième solution,
L’Aphé voit pas trop ce qui se passe cette nuit.
Elle aurait voulu venger barbi mais avant fallait qu’elle le trouve...
Un vieux compte à régler...c’est qu’on oubli jamais quand on a le derrière qui brille.
Sauf que...
Aphélie bourrée sa donne ça :

Une blonde titubante qui se balade sur un champ de bataille,
Evitent les coups, évitent les armes, évitent...ou pas...Bang ! Un arbre...
Elle se frotte le front, fronce les sourcils pour mieux voir.


‘tin...

Tourne le dos au pommier se demandant s’qu’il fou là et se met à hurler :

HANS !!! Tu t’amènes oui !

Elle écoute un instant,
Attend une réponse qui ne vient pas et pour cause.
Elle cherche quand même encore...
Elle finira pas le trouver...si si elle le sait !


Citation:
02-12-2008 04:49 : Vous avez trouvé 5 écus sous un rocher !


Sourcils levés.
C’est déjà ça de gagné !
Pour le reste on vous passera les détails,
La fin de nuit est pas des plus agréables,
‘fin faut quand même vous prévenir,
Evitez les abreuvoirs les jours à venir.


(hrp :oups...c’est long...désolé d’avance^^)
Missjones
Miss était soldat, donc elle obéissait aux ordres, l’armée avançait sous les ordres d’Elgoon. Miss marchait à coté d’Orka, on y voyait guère, il faisait nuit noire. Les deux femmes n’étaient pas comme d’habitude, pas de discussion, pas de plaisanterie histoire de chasser la peur qui les tiraillait chaque fois qu’elles devaient prendre les armes.

Miss était préoccupée, quelque chose la dérangeait sans qu’elle sache mettre le doigt dessus, c’était trop calme, on n’entendait que le cliquetis des harnachements des cheveux, pas une feuille ne bruissait, pas un son d’animaux, un silence qui ne disait rien qui vaille.

Miss pensait à tout le chaos qui régnait en la ville depuis deux jours, elle ne savait plus quoi penser. Kab avait-elle réellement trahi ? S’était-elle trompée à ce point sur cette personne ?

Le silence avait cessé d’un coup sortant Miss de ses pensées, devant eux se trouvait une armée. Amis ? Ennemis ?. Miss ne fut pas longue a attendre la réponse à ses questionnements.

Un homme se dressait face à elle, brandissant son épée. Miss mit toute sa vigueur à combattre l’homme, elle avait l’impression de se trouver devant un géant. Ses forces faiblissaient de plus en plus. Miss perdit pied quand un coup d’une rare force s’abattit sur son bouclier qui se fendit lui entaillant profondément la main. Le choc passé elle se redressa, leva son épée frappa mais sa lame se cassa avant d'atteindre sa cible, puis une douleur cuisante au flanc gauche la fit se plier en deux, elle glissa sur le sol, un voile devant les yeux.


Citation:
02-12-2008 04:27 : Gmat vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Il lui resta tout juste assez de conscience pour sentir des coups qu’on lui assénait alors qu’elle gisait sur le sol.
Citation:

02-12-2008 04:27 : Juliuz vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.


Un dernier regard vers les étoiles et Miss perdit totalement connaissance, les visages de ses amis défilant devant ses yeux fermés, Rubi, Dama, Orka, Marka, son arrivée à Angoulême, le chemin parcouru .... elle survolait sa belle Auberge ..... son pigeonnier, puis dessous elle son cher verger .....
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Linon
[Quelques jours avant, en route pour le comté assassin...]

- C'est l'heure de choisir, Li... tu es libre... libre de ton choix. Personne ne t'en voudra si tu ne te bats pas.

_ ... De quel choix me parles-tu Baile? celui de vous tourner le dos et de repartir seule dans un patelin quelconque? Ou celui de vous regarder mourir comme j'ai regardé mourir Gila? De quelle liberté me parles-tu??

- Tu es libre de choisir de tuer et de peut-être mourir

- .......


[Angoulême, l'heure du choix...]

Au campement de Libertad, Linon assise à l'écart au pied d'un chêne inébranlable observe le coeur serré les libertadiens qu'elle a accompagnés jusque là fourbir leurs armes, s'équiper de cuirasses ou d'armures, échanger des regards farouches et déterminés... des guerriers... ce sont tous des guerriers, et Linon n'est pas une guerrière.
Cette différence essentielle les sépare, malgré la proximité de leurs convictions.

La jeune femme baisse les yeux sur l'épée posée sur ses genoux, cadeau de Baile, qu'elle a fini par accepter sans trop savoir pourquoi et qu'elle avait presque oublié... Elle sort lentement l'arme de son fourreau, la lame neuve luit doucement au clair de lune... c'est presque beau.
Mais les images de tueries et de barbaries qu'elle a connues en Orient surgissent immédiatement, les corps martyrisés, déchiquetés, vomissant leurs entrailles, les bras, les jambes et parfois les têtes séparés des corps que tout le monde piétine, les hurlements des blessés, les pleurs et les suppliques des agonisants, la cruauté infinie des soldats rendus fous de sang... le sang.. des mares de sang, l'odeur du sang qui imbibe l'odorat pour des semaines reflue à nouveau dans son nez jusqu'à la nausée.

Linon remet violemment l'épée dans son fourreau, la rejette sur le côté et lève à hauteur des yeux ses mains tremblantes, les retourne, les regarde.. de jolies mains fines et toutes blanches... Linon ne s'est jamais battue, ne sait absolument pas faire, en est incapable car tout son être rejette cette idée. C'est peut-être de la lâcheté ou de la couardise... elle-même n'en sait rien.

Un vacarme pourtant assourdissant s'impose enfin à son esprit et lui fait relever la tête. Le campement s'est vidé, le bruit vient d'ailleurs... La jeune femme se relève et cherche des yeux l'origine du bruit.. trouve immédiatement.

Un peu plus loin, le combat avait commencé. Ce sont les cris de la colère et de la haine, le bruit des armes qui s'entrechoquent qui montent jusqu'à elle.
Elle reconnaît l'oriflamme d'une des armées de ce comté de gredins, l'une de ces armées sans honneur qui assassine à tour de bras, qui a sauvagement attaqué Gila quand il était parti la rejoindre... Gila... Gila qui n'a pu se relever de ses blessures malgré tous ses soins.
Linon serre les poings et les paupières sur sa peine et sa rage... Chaque nuit de nouveaux morts, de nouveaux blessés, des petits drames individuels qui construisent le grand drame mortel que ce comté imbécile entretient en ricanant bêtement. Qui fera cesser cette hécatombe?? ...Eux...? La jeune femme rouvre les yeux sur la bataille qui fait rage, sent ses entrailles se nouer devant la fureur du combat...

L'heure du choix, Li...

Linon choisit.

Cessant de réfléchir, elle ramasse vivement épée et bouclier, court de toutes ses forces vers ceux quelle a choisis, et se jette dans la mêlée sans aucune idée de ce qu'elle va faire, la peur au ventre mais la rage dans le coeur...


Citation:
01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


[ jour d'après]

Hébétée, elle tente de remettre dans l'ordre les évènements de la nuit sans y parvenir réellement..
Peu sûre d'avoir sorti son épée, elle a traversé le combat comme hallucinée par la violence, regardant tomber les uns, hurler les autres, dans une confusion totale. Une seule image prend le dessus, Diab' portée par Bireli, Diab' mortellement blessée, blanche comme un linge, la chemise rouge de sang.
Linon se précipite dans la tente où Bireli a déposé son amie, y trouve Aphélie qui déjà la soigne, le geste sûr et volontaire. Il n'y a plus qu'à veiller la blessée, lui donner à boire, tenter de la réconforter... et prier.
En fin de journée, Diab' a repris quelques couleurs, sa respiration est régulière, et déjà un nouveau combat s'annonce... Linon embrasse la blessée et suit le mouvement en refusant de réfléchir....

Deux jours sans réflexion, elle va finir comme les décérébrés d'en face, c'est certain.


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.
Esperenza_
El primero de diciembre, Angoulème.

Devant elle, maintenu par quelques caillasses jetés par ci par là, le visage d'un homme dessiné sur un bout de vélin jaunit et abîmé par le temps. Quelques mèches brunes se promènent devant son regard noir qu'elle replace machinalement dans un chignon fait par habitude. Assise, une jambe repliée contre elle, l'autre jouant la perpendiculaire pied à terre, elle observe le portrait d'un jeune homme Andalou connu de tous ici. El toro rosso comme ils le nomment. Pour elle, il n'était qu'un portrait qu'elle connaissait par coeur à force de contemplation. L'homme d'aujourd'hui n'était son frère que par les liens du sang qui les unissaient. Rien de plus.


Ola amigo.
La vida es una cosa extraña. Je l'ai retrouvé. Mais il n'est pas celui auquel je m'imaginais. Je ne sais pas ce que j'attendais. Qu'il soit le même jeune homme qu'il était il y a quatorze ans de cela lorsque nous vivions tous ensemble? Dios. Il n'a presque plus rien du portrait. Fablitos està aqui con los otros, pero no està con mi.
Il semble aimé et apprécié de tous ici. Suis je la seule à sortir du lot ? Je le hais. Autant que je l'adore. Ji.lipolla. Quizas esto no era una buena idea de venir aqui. Chaque jour je lui en veux de moins en moins de nous avoir abandonné. C'est plus fort que moi.
Pourtant qu'est ce que j'aimerais, en particulier lorsqu'il dit que j'ai une petite poitrine. Plate comme une limande qu'il n'arrête pas de me dire.
Avec son ventre il ne s'est pas regardé, el toro... Una vaca màs bien!



Par terre, le manche roule sans qu'elle n'y prête attention. Un doigt se pose sur le portrait et redessine le contour du visage. Esquisse d'un léger sourire sur son visage mat. Elle repousse les pierres, replie le portrait et le glisse sous sa chemise, contre son coeur. L'arme est rattrapée tandis qu'ils s'agitent tous non loin d'elle. Le chignon est défait, longue chevelure brune allant fouetter la nuit avant de s'enrouler à nouveau, plus serré qu'auparavant. Ce soir il lui faudra se battre pour participer à ce que fait son frère. Pour faire partie de sa vie. Pour qu'il fasse partie de la sienne. Parce qu'il lui a tant manqué. Parce qu'elle se l'était imaginé comme ça. Parce qu'elle ne se l'avouera jamais. Parce que l'Andalouse a la colère dans le sang. Parce qu'il lui est plus facile de penser qu'il n'a rien d'honorant, la haine est bien plus facile à vivre que l'amour.
Ce soir il lui faudra se battre. Parce qu'elle est trop fière pour le laisser se battre seul.

Citation:
01-12-2008 04:24 : Votre arme a été détruite.
01-12-2008 04:24 : Vous avez frappé Buchettes. Vous l'avez sérieusement blessé.
01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.




El segundo de diciembre, Angoulème.

Ola amigo.
Je suis en vie. La première fois que je me battais hier contre d'autres que la familia. Il était là, devant moi. Il fonçait sur el hermano. Je n'ai pas hésité, j'ai attaqué. Je visais la tête, je n'ai eu que l'épaule malheureusement. J'ai cassé mon arme sur lui. Pienso que no se sentirá bien estos días próximos! Il n'y a que moi qui ai le droit de frapper el toro!
Il m'a offert une épée et un bouclier. Dios! Il tient donc à moi... Il n'empêche que je ne supporte pas son petit air d'Andalou Français. caquita, que pais de locos!
Mais ma première épée quand même! Cela me changera de celle que je prenais à Paco todo el tiempo.
Je n'aime pas les libertadiens. Il y en a trop. De partout. A chaque taverne j'en croise un nouveau. A croire qu'on ne trouve que de ça ici. Je me demande si Maleus en est. Pienso que si. Lo encuentro bello. Il râle un peu trop mais il est... No sé... Bien. Il est bien.
Ce soir je retourne me battre à nouveau. Je me demande pour combien de temps nous sommes là. Nous sommes bien trop loin du Sud à mon goût.
Mais je n'y retournerais pas de sitôt, alors autant me battre correctement. Esperons que je sache manier cette arme aussi bien que celle del hermano.


Le journal est rangé dans ses affaires. L'épée pèse sur sa hanche tandis qu'elle cherche des yeux son frère, ou même un borgne. Histoire de tuer le temps avant de se battre à nouveau. Peut être allait-elle mourir cette nuit. Peut être pas. Elle n'y pense pas, et continue à chercher. Ce soir elle a besoin de bras. Elle n'ira pas en demander. Elle a besoin de bras pour l'accueillir et la réchauffer. Seize ans, fière elle n'avouera jamais qu'elle a peur. Mais la chair de poule sur ses cuisses démontrent le contraire. Elle a besoin de bras. De chaleur. D'étreintes enflammées. D'oublier.
Quelques souvenirs d'Andalousie dans leurs bras, un différent à chaque fois. S'oublier contre eux, sous leurs coups de reins, sous les grognements qu'ils laissent s'échapper. Elle a besoin de bras. D'hommes. Pour la rassurer qu'elle est encore bien vivante. Peut être pour la dernière nuit.

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.

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Mittys
[Durant l'attente de la levée d'orifflamme]

le jour vint de se lever , le comtois ouvre l'oeil , il est toujours à Angoulème , coucher dans sa coche , entre pomme , poire et quelque milliers d'écus , hier soir il avait ouvert une missive lui demandant de rallier le capitaine Gmat afin de l'aider à monter le camp de l'armée qui fut demandé par le comte Griffe , le comtois prit alors la route vers l'extérieur de la ville ou le périgourdins avait planté un étendard au milieu d'un champs , assez et voir trop crade pour le comtois

t'apelle ça un camp militaire ? Il alla astiquer le bout de terre assez lamentable bon tant que tu m'laisse poutrer quelque gus'...j'ramène la carriole et t'aide à la monter ton groupes pour défendre le comte

quelque heures plus tard , les premières tentes avait eu une belle places au soleil sur le bout le moins ébréché du champs , quelque maréchaux avait vue l'artoupement d'étrangers et avait déja filé à la prévoté , ce que apercu Mittys le lendemain , avec une magnifique convocation chez le juge du bled

[le premiers soir de bastonnade]

l'armée avait prit fier allure depuis quelque jours et le comtois retrouvais le bon plaisir de l'Ost , le plaisir de dégommer des armées , d'étripper les passants , ses plus beau souvenir de guerre lui remontait à la pensés , du premier accrochage comtois avec l'helvétie jusqu'a la croisade de genève ou il avait perdu ....un doigts affreuse souffrance que celle-ci , un bout de sauccison et ou couteau mal tenu l'on envoyé au repos forcé du tribunal durant quelque jours , mais en s'en fou de ses souvenir , revennons au sujet...alors..ah oui ! le Mittys sur le champs de bataille vit en face de lui une armée commandé par un général local , il alla alors voir son cap'

c'est c'te bande de bras cassé qu'on doit allez poutré en cette fraiche soirée ?...fait vraiment trop froid...demain on guerrois en journée car je m'les gèlent...et c'est les femmes du bled qui vont être tristounette...ah les pov' minettes

les échauffourée commencèrent alors entre les deux armées

Citation:
01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41. cool


Et comme l'avais si bien dit le Hohenstaufen , faisait un froid à se décoller les roupettes , sans doutes pours cela qu'il n'alla pas à la castagne , celle-ci qui vit envoyé au tapis un libertad et le général périgourdins , d'ailleurs schmitt n'avait pas compris si c'était les vilains , les libertad ou ses propres hommes qui l'ont envoyé au tapis , une idée folle ces combat à cette heures durant l'hiver avec des armes qui rouilles...enfin ça le mittys le verra demain , car durant le combat ou il n'aura rien glandé il retourna à la taverne prendre une chopine pour se réchauffer , et tout en marchant vers la taverne il chanta

Du Sannnng...d'la Chopiiiiiiine....? se soooooooooooir , ça s'ra la chopiiiiiine ! et tout en cahntonnant et en tanguant il rejoint le bar

[durant un belle aprem ensoleillé]

Au grand bonheur du comtois , ce jours-ci les combat se déroulèrent durant la froide journée...ben oui , même durant le jour fait froid en PA , le comtois n'hésita pas du tout à allez à la castagne cette fois , comme un bourrin , comme un genévois , comme un Nicbur

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.il ont pas encore assez morflé ?


l'armée ...enfin les gus's qui restaient à l'ost périgourdins se jetta droit pour allez s'empaler sur les libertad et vilains , la différence du nombre se fit très vite sentir , mais la charge des locaux avait tout de même fait quelque traces sur différent troupes non autorisé sur le territoire angoumois , c'est alors que l'Mittys fonca avec son épée droit devant pour allez empaler le pauvre soldat angoulèmois , ou coup d'épée portée droit en direction du bassin , fatal , seul le soldat aurait put le dire , mais il était à terre

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé David36. Ce coup l'a probablement tué.manquerait plus que Mittys lais loupé...non mais !


ah tiens mange ça ! ..
le jeune homme renifla alors le pseudo cadavre devant lui
....humhum !....erf mais tu sang la *gelbe Flüssigkeit*

Rien que à cette sombre pensée le soldatvoulu laisser le périgourdins , mais celui-ci fut très vite vengé par un de ses derniers camarades qui vint derrière Mittys à la façon d'un savoyard épée droit dans le genou , le comtois s'écroula en moins de temps qu'il n'en fut entrain d'hurler sa douleur et son horreur , son épée et bouclier ayant au passage volé quelque part dans la bataille nul ne saura ou...sans doute dans un cadavres , les chances étaient assez élevé, et le bouclia se fit mettre en deux par le même homme qui trucida la jambe du beau gosse et la douleur jailli avec le sang

Citation:
02-12-2008 04:27 : Votre bouclier a été détruit. m'en fou j'ai assez d'argent
02-12-2008 04:27 : Votre arme a été détruite. m'en fou ...j'en ais encore assez
02-12-2008 04:27 : Cubi vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat. ....oh l'est pas mort l'mittys ! Juste dns un très sale état...qui vos provoquer son suicide à coup sur


salopi ! salopio ! ne cessa de crier schmitt et Comment j'joue à l'soule maintenant ?..hein ?.....AHHHHH

la fueur et la douleur étaient sans égal chez l'ancien conseiller fédéral , qui se hissa à l'aide de ses poignet eux encore en état hors de portés du combat qui se finit assez vite , et quelque valeurux Vilains , et Libertad prirent le tout nouvel estropié vers la taverne la plus proche pour lui faire oublier la douleur et la sans doute futur perte total de sa jambe qui commencait tout doucement à pourir
_________________

Bouchebee ,Edhel ,Spoonkilla ,Ardath , Mittys....alias "Les Tontons Floodeurs"
Selene2rr
Angoulême, hors des murailles

L’avant-veille (jour où Diab’ s’est faite maraver)


Mise à l'écart...C'est avec une moue dubitative qu'elle regarde la chambrée de la nouvelle taverne Libertadienne...Au moins ici l'assurait-on de ne pas se faire insulter ou malmener par les habitants durant l'absence des camarades...Et ça fulmine de l'intérieur, brasier azur qui scintille d'étoiles dès qu'elle réussit à percevoir le moindre bruit familier sortant du camps et annonciateur de dawa en règle...Car c'est de ça qu'ils vivent de Dawa et Liberté !

Mais elle en a quine, la fenêtre de sa chambrée est ouverte laissant un vent sec et glacial fouetter son visage dont le regard se perd au loin vers le verger...Elle sait qu'ils sont là bas, qu'ils se battront cette nuit, sans elle...Azur mouvant vers son ventre arrondit dont la cause de son immobilisme forcé n'est plus à prouver...Profond soupir déchirant le silence, elle plisse le nez et ne compte pas rester sans rien faire alors que les autres s'amusent ! D'un geste rapide elle barre la fenêtre et se dirige vers la mairie en tenant Li par la main, ce soir Kab' servira de nourrice, tant qu'à faire une belle-soeur sait rendre ce service...

Puis l'adoucir en lui disant que le lendemain serait l'anniversaire de sa nièce et qu'il faudrait faire une belle fête en son honneur...L'affaire est emballée tandis que Li fait la même moue que sa mère quelques heures plus tôt, Sélène dépose un doux baiser sur le front volontaire de l'enfant avant de s'éclipser afin de se préparer à tenir le front aux côtés des siens...

La nuit est tombée sur le camp, elle regarde tour à tour les visages des siens illuminés parfois par la flamme d'un feu ou d'une torche...Ce qu'elle cherche, eux, afin de les éviter pour ne pas se retrouver ramenée de force dans sa chambre...Le Colosse lui ne sera pas difficile à trouver, mais Evan's c'est autre chose...Sélène laisse Nestrecha sa jument Frison noire en retrait du campement afin que personne ne la repère, camouflée sous sa cape dont le capuchon lui cache la moitié du visage, Sélène erre tranquillement autour du campement, repérage des lieux afin de bien se mettre en mémoire les différentes stratégies possibles en cas d'attaque...Ne pas reculer, un principe chez elle..

Elle soupire, elle se sent engoncée dans son armure de cuir bouilli, pourtant Kab' l'avait aidée à s'en vêtir mais rien n'y fait...Elle fait la moue, elle n'abandonnera pas pour un ventre qui prend toute la place, l'épée est affutée et ses bras et poignets ont toute leur souplesse...juste ce foutu ventre...humpf...Le silence s'abat sur le campement, les hommes dorment..d'un oeil certainement comme d'hab...Elle, reste sur sa monture, capuche toujours tombée à mi visage, ne pas dormir, rester stoïque face au froid et se perdre dans des pensées plus chaleureuses...Puis elle a connu pire comme situation, la peur elle connaît pas sauf pour les autres...les siens...

Des cris la sorte de sa torpeur, la main est portée sur la garde de l'épée, elle attend encore, fébrile, rênes de Nestrecha en main qui piaffe d'impatience...Un cri déchire la nuit, Libertad...Sourire qui s'esquisse il est temps pour elle d'enfin rejoindre les siens..Léger coup de talons dans les flancs de la Frison qui ne se fait pas prier pour entrer directement dans la mêlée qui ressemble plutôt à une cohue...Le chuintement du métal de la lame qui caresse le fourreau la fait frissonner de bonheur...Mais Sélène enrage, son ventre l'empêche de frapper comme il le faudrait et ne touche personne....

Elle sursaute, un coup s'abat sur son épaule et est heureusement amorti par la cuirasse qui la protège...Instinctivement elle redresse son épée en voyant le bâton prêt à s'abattre une deuxième fois sur elle le scindant net en deux parties...Plissure de nez, l'enfant s'agite en elle, Sélène s'oblige à battre retraite afin de ne pas être prise sur le fait ou blessée parce qu'elle n'aurait pas eu toute son attention portée sur le combat...Une grimace sur son visage et une angoisse qui l'étreint...La voix du Bire déchire la nuit après le tumulte du combat et demande un doc...Elle hésite un instant mais reprend son chemin du retour afin d'être disponible pour réceptionner le blessé...



Citation:
01-12-2008 04:24 : Prof vous a donné un coup de baton. Ce coup ne vous a pas blessé.

01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.




La nuit dernière


La veille fut passée inaperçue, seule Kab' et Li étaient dans le secret....Sélène se mordille la lèvre inférieure, se demandant si elle devait réitérer le coup le soir même....Un regard posé au chevet de Diab', des blessés, des pertes encore...Des pensées qui volent vers ceux qui sont loin, immobilisés, tombés pour la folie qui les étreint, pour ce qu'ils sont...La Souris dont elle regrette sa prise de museau récente...Le Doc qui venait la rejoindre vu que son état n'était pas au mieux et que l'accouchement approchait...Son Frère de sang, à peine retrouvé et blessé de l'avoir suivie..et les autres, les amis, les compagnons de dawa...

Sélène secoue ses mèches brunes négativement...Elle n'avait pas le droit de déprimer ainsi sur l'état des siens...Elle n'avait qu'un seul droit, se battre en leur honneur et ne pas attendre des plombes jetée dans l'angoisse qu'on risque de lui rapporter de nouveaux corps...La comédie de la veille se fait différente, pour éviter la prison à Kab' on l'incorpore dans l'armée...Du coup elle se voit remettre sa fillette à Ness en catastrophe afin qu'elle trouve une solution de remplacement tandis qu'elle file se préparer...

Nouvelle nuit enveloppant le campement d'une brume presque irréelle...Nestrecha lui semble plus nerveuse que la veille, il lui faudra bien tenir les rênes afin de ne point chuter et puis baste marre de se cacher...Elle n'a plus quinze et ans et nom d'une pipe en bois c'est elle la Caïte naméo marre qu'on la surprotège ! Coup de hanches pour donner l'élan à sa monture qui piétine sur place au rythme des pensées chaotiques de La Lune, la voici parmi les siens, combat de nouveau lancé, épée maintenue fermement, elle la dresse en l'air en criant...


LIBERTAD !

Un cri s'en vient après le sien, et c'est une Sélène stupéfaite qui regarde en direction d'une fillette aux boucles châtains, les deux azurs jumeaux se croisent...Sélène paniquée de voir son enfant sur le champ de bataille en baisse sa garde et...

....éclair d'une lame qui fend l'air, la voix de sa fille et un choc sur le front de l'homme qui allait la pourfendre...Elle se retrouve soudainement enveloppée par un bras puissant qui l'arrache de sa selle...Léger choc de la poitrine contre une épaule, lui faisant échapper quelques mots étranglés à l'oreille d'un Colosse reconnu...



Libertà....Faut sauver Li...



(Edit :mais euh c'ça de pas se relire...)
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Thermo
Les ordres ont été donnés, cette fois les dés sont jetés, Thermo va participer à un combat pour la première fois de sa courte existence et il le fera pour sa ville, Angoulème qui lui a offert ses charmes et son hospitalité, qui a su faire d'un manant un homme prospère et libre de ses choix! Sa ville assiègée pour part par des étrangers et murmure-t-on par des traitres aussi...

Les cors de guerre rugissent et les tambours résonnent. Cette fois l'assaut est lancé. Ses camarades et lui progressent en rang serrés, l'ennemi est là qui se prépare à les recevoir. Le pas s'accélère, se change en marche rapide, en course folle...

Les deux lignes ne sont plus qu'à cent pas..., cinquante..., dix ..et c'est le choc. Fracas et fureur, cris de rage et hurlements de douleur. Les deux armées se désagrègent en une masse confuse de corps à corps acharnés.

Du coin de l'oeil, il voit Missjones et Orkaange se battre côte à côte, la bataille fait rage alentours. Miss est aux prises d'un diable d'homme, qui abat son arme comme un forcené sur sa svelte camarade. Son agileté légendaire ne peut la protéger indéfiniment de cette pluie de coups et le soudard finit par plonger son épée dans le corps de la jeune fille, puis sans plus s'occuper de son adversaire abattue, il continue de se frayer un chemin sanglant dans la mèlée.
Miss est à terre, Thermo ne vois plus ni Orka, ni Sinik, ni aucun de ses autres camarades gardes... La loyauté le pousse à voir s'il y a encore quelque chose à faire au moins pour Miss. Il essaye de s'approcher d'elle en faisant de grands moulinets de son arme et l'ennemi reflue sur sa trajectoire, sans doute plus étonné de voir cette lame siffler ainsi que véritablement effrayé.

02-12-2008 04:27 : Votre bouclier a été détruit.

Soudain des éclats de bois viennent frapper son visage... Alors que surpris, il cherche leur provenance, il se rend compte qu'un coup vient de faire voler en éclat son bouclier. Qu'à celà ne tienne, endolori il continue, sa vie ne lui est plus rien si ses amis sont en péril. Il pare à droite, il pare à gauche, il avance pas à pas vers son objectif, le corps sans connaissance de Miss... Soudain, un félon avise cet adversaire à terre, lève son baton et l'abat à plusieurs reprises. Pour Thermo c'en est trop, le monde bascule dans la folie. Envahi par la fureur, il redouble ses coups et cette fois ils portent. La rage décuple ses forces, sa lame s'écrase sur boucliers, plastrons et hauberts tant et si bien qu'elle commence à céder, à se tordre, à ployer sous la puissance des coups.

02-12-2008 04:27 : Votre arme a été détruite.

Bien vite seul un tronçon subsiste entre ses mains, l'ennemi reprend courage à cette vue, mais plus rien ne semble pouvoir arrêter cet humble meunier enragé de n'avoir pu protéger d'avantage ses amis. Plus de bouclier, plus de lame, juste une garde dans son poing fermé dont il use tel d'un gantelet pour frapper. Il se jette dans une mêlée indescriptible et distribue plus que son compte d'horions. Un uppercut à droite, un coup de genou dans les génitoires d'un écorcheur, un coup de tête dans le visage d'un adversaire qui est récompensé d'un craquement sinistre, ce casque aura été un achat béni en fin de compte...Le jeune garde bondit sur ses ennemis, les adversaires s'effondrent au sol et la lutte s'y poursuit, brutale et sans merci. Après quelques instants, telle une éclaircie dans un ciel d'orage, un ouverture se fait jour dans la bataille autour de lui.

02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Nessty. Ce coup l'a probablement tué.

Il est meurtri.Il est à terre, un peu groggy, penché sur le corps d'une femme dont les yeux fixent encore avec étonnement un pathétique amas de ferraille déformé , c'est là tout ce qui subsiste de son arme enfoncée jusqu'à le garde dans sa poitrine. Qui était-elle, pourquoi se battait-elle, le saura-t-il jamais? A quoi bon les combats continuent... Il lève les yeux, Missjones git à quelques pas, inerte et livide. Elle ne semble plus respirer. Tous ces efforts en vain...
Il se redresse péniblement, trébuche et tombe à terre. La douleur irradie son bras quand il retente de se lever. Le bras ayant soutenu son bouclier est vraisemblablement cassé. Une arme traine à terre, il s'en saisit, se redresse. Du sang coule de son front... Un cri retentit, un choc le secoue...

02-12-2008 04:27 : Calicia vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Une lame vient de percer son flanc. Son regard passe de l'arme à son adversaire qui lui fait face , il discerne une forme sombre, déjà son regard se voile, sans doute la camarde qui vient le prendre...Ses jambes se dérobent sous lui, il tombe à genoux puis bascule en avant face contre terre à deux pas du corps martyrisé de sa camarade...

Les combats se déplacent, ... au sol restent ceux tombés au champ d'honneur. Deux gardes gisent côte à côte, différents dans la vie mais semblables dans la mort ...
Sp00nkilla
Au tribunal d'Angoulême, après midi du 1er décembre:

le juge Lubna a écrit:
vous êtes condamné a 100 coups de fouets en place publique , 2 jours de prisons et 15 ecus d amende a payer cash et des votre sortie se prison banni du Perrigord Angoumois pendant 15 jours
garde....mettez moi cet homme au cachot
Boum (coup de marteau)

J'étais abasourdi par tel simulacre de justice. De quoi étais je coupable ? D'avoir suivit des ordres que j'avais pu lire par moi même, estampillé du comte Griffes en place en ce jour maudit du 22 novembre 1456, jours où les faits m'étaient reprochés ! De ne pas avoir usé de sorcellerie pour connaitre par avance la nouvelle loi martiale, édicter seulement le soir, à plus de 30 lieux d'Angoulême ! Depuis des mois, l'hérésie avait bien pris pied en Périgord Angoumois : quel malheur pour mon corps de ne pas l'avoir suivit. Choix salutaire pour mon âme.

Mais ce qui cingla ensuite, ce furent surtout les 100 coups de fouet que le bourreau m'administra en place public, et qui me laissèrent pour mort. Mais bon, l'esprit retord du juge avait paré à cela en me laissant le loisir de me remettre dans les geôles périgourdines...

Décidément, être étranger au Périgord, c'était par la même être suspect et donc coupable aux yeux des dirigeants de ce comté manifestement en proie à la folie et au Chaos. A tout bien y réfléchir, les trois quarts des Périgourdins, si l'on s'en référait aux récents évènements en mairie d'Angoulême, n'étaient pas mieux vus et traités !

Une haine froide et indicible naquit pour la première fois dans ma psyché tandis que mon corps succombait aux assauts du bourreau...


Entre chiens et loups, dans une geôle de la place forte :

Brulures atroces dans le dos, je sors peu à peu du coma. Comment ne suis pas mort ? Aristote a t'il veillé sur l'innocent ?
Seule explication concrète : le bourreau a cessé de me flageller avec autant de fureur qu'au début. Comme quoi, dans ce comté pourri par tant de mois de haine, les bourreaux paraissent de vrais agneaux.

Rires brouillons en dehors du cachot, l'alcool coule à flot...

La soif de vengeance me transporte. Je me lève... les rires ont cessés, remplacés par des ronflements de gorets. Un des pourceaux est tombé, las de l'ivresse, prés de la porte. Coutumier de l'absynthe, je reconnais les signes des abîmes du coma méthylique.. Les clés sont si proches et la conscience des gardes si lointaine...

Quelques minutes s'égrainent avant que les clés teintent dans le barillet. Me voilà libre. J'enfile mes haillons, me couvre la tête. Au dehors, la garde est aussi ridicule et abjecte.


Au début de la nuit, aux abords d'un lieu convenu :


Un crieur au loin : «Sur ordre du comte, mercenaires du domaine du loup noir, ne protégez plus le Périgord Angoumois »
C'est qui ceux là ? Qu'est ce que c'est que cette histoire encore ?

Parmi les ruelles de la ville, je files et me faufile.
Est elle là ? Je suis tellement en avance, ce serait miracle.

Après quelques œillades, je la vois et m'approche sans bruits. Mais elle connait trop bien mon pas et se retourne. Son visage s'éclaire, m'illumine. Nos bras s'ouvrent, s'appellent. Après de tendres baisés et câlins, je lui raconte mon ahurissante évasion.

Nous sommes éjectés de notre béatitude par des bruits de boucliers fracassés. Une bataille s'est engagée à quelques maisonnées. Ma colère est alors réveillé et voici reparaitre Bounty le révolté. Mon être aimé me reconnaît, Elle me tend mon casque et mon épée.



Tournicoti, tournicoton,
L'heure de la révolte a enfin sonné,
Les félons du comté nous allons pouvoir fracasser !



Arrivée sur le champ de bataille :

Mégara me regarde, je l'embrasse du regard puis me jette dans la boucherie tel le dément revanchard qu'ils ont fait de moi.

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


Ceux qu'on nomme habituellement des gueux ont maintenant fier allure. Ce sont les vilains et libertad qui étendent le bras vengeur d'Athéna.
Je pare le coup d'un soldat, puis celui ci est fauché par mon compère Mittys. J'attaque alors un autre soldat fiévreux, nouvelle esquive, nouvelle riposte. Les adversaires changent et s'échangent. Tant et si bien qu'avec le vacarme, cette bataille ressemble à une valse macabre.

A deux pas sur la gauche, je reconnais furtivement la mairesse traitreusement destituée. Une furie vassale de la junte périgourdine la fracasse de son lourd bâton. Je me jette sur cette dernière qui me voit faire. J'esquive le gourd, elle réarme, mais je ne m'en laisse pas conter : je la pourfend de ma lame franque.

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Zhara. Ce coup l'a probablement tué.


L'heure de la vengeance a bel et bien sonné !

Après quelques coups encore, la Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme est au tas.
La victoire est éclatante, mais l'heure de compter nos martyr va encore carillonner.
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Staron
2 décembre ... nouveau départ

Un léger vent frais balaie Bergerac, Staron regarde le ciel ... Beau temps pour un pèlerin.

Ca y est, les lances sont formées, il va pouvoir y aller, se rapprocher de sa douce, son amour, son ange, celle dont la main est venue lui tapoter l'épaule pour lui dire ... nous allons être ensemble ... , et ainsi le sortir de la spirale du désespoir.

Le pèlerin sourit à nouveau.

Staron crie à la volé ... ne sachant si ses amis l'ont entendu.

En route ...

Le pèlerin n'aime pas les au revoir qui durent ...

Les remparts passés, il jette un dernier regard en arrière ...
De loin, il salue Zouz, Ghislaine, Denna ...


Et dans un murmure ...

A dans quarante jours ...

...
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