Forth_with
De l'inutilité et du néant
Tout à coup, bien au delà de tout, du monde et des choses, des errements et des choses lancées au vent il se sentait brusquement inutile. Il était là dans cette église, quasi vide. Presque morne et il se demandait si son choix ne l'avait pas conduit à disparaître aux yeux du monde. Lui le Major, le chef, le leader, même s'il y a un peu de présomption dans ce sentiment, se sentait tout à coup éloigné de tout et surtout de lui même.
Désormais il n'était plus qu'un ambassadeur auprès de la Curie et un diacre, un homme d'Eglise et un homme d'Eglise face aux combats ne peut rien, en tout cas pas directement. Alors bien sûr il avait tenté en envoyant des courriers de se garder dans la course, de se maintenir avec les autres, de continuer de percevoir encore un peu de ce souffle épique. Mais rien n'y fit. Il n'avait reçu pas une seule réponse. Comme si elles étaients restées lettres mortes.
Tant pis ou tant mieux. Il ne savait plus rien et plus rien n'était de l'espoir.
Là à prier dans cette église vide il était aussi vide de sens. Il se rêvait chef militaire, puis leader religieux. Il n'était devenu qu'un petit fonctionnaire de l'Eglise Aristotélicienne, un gratte-papier bien loin des réalités.
Comme si cette guerre, ce conflit n'était pas le sien.
Et voilà qu'en plus lui qui savait parfois déméler les échevaux n'y comprenait plus rien. Ceux ennemis d'autrefois devenaient des alliés. L'ancienne mairesse d'Angoulême était considérée comme une voleuse, une brigande et partait pour Aristote sait où. Lui ne savait plus et ne cherchait plus. Le chaos voilà ce qu'il rencontrait. Et pourtant il aurait voulu l'éviter. Brisure, félure, destruction. Comment les hommes pouvaient être si prompts à agir ainsi ? Si prompts à s'autodétruire, à se tuer. Non ce n'était pas pour lui la nature des hommes cela. Alors la Créature Sans Nom les auraient perdus ? Autant de gens ? Il désespérait tout à coup et priait plus fort, plus fort en espérant que comme la tempête tout cela passe.
Bien sûr un jour tout serait passser mais à quel prix et pour quel résultat ?
Et le baptistère clapotait. Une porte devait être restée ouverte et le vent froid s'engouffrait à l'intérieur. Rien ne serait plus tout à fait comme avant.
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Tout à coup, bien au delà de tout, du monde et des choses, des errements et des choses lancées au vent il se sentait brusquement inutile. Il était là dans cette église, quasi vide. Presque morne et il se demandait si son choix ne l'avait pas conduit à disparaître aux yeux du monde. Lui le Major, le chef, le leader, même s'il y a un peu de présomption dans ce sentiment, se sentait tout à coup éloigné de tout et surtout de lui même.
Désormais il n'était plus qu'un ambassadeur auprès de la Curie et un diacre, un homme d'Eglise et un homme d'Eglise face aux combats ne peut rien, en tout cas pas directement. Alors bien sûr il avait tenté en envoyant des courriers de se garder dans la course, de se maintenir avec les autres, de continuer de percevoir encore un peu de ce souffle épique. Mais rien n'y fit. Il n'avait reçu pas une seule réponse. Comme si elles étaients restées lettres mortes.
Tant pis ou tant mieux. Il ne savait plus rien et plus rien n'était de l'espoir.
Là à prier dans cette église vide il était aussi vide de sens. Il se rêvait chef militaire, puis leader religieux. Il n'était devenu qu'un petit fonctionnaire de l'Eglise Aristotélicienne, un gratte-papier bien loin des réalités.
Comme si cette guerre, ce conflit n'était pas le sien.
Et voilà qu'en plus lui qui savait parfois déméler les échevaux n'y comprenait plus rien. Ceux ennemis d'autrefois devenaient des alliés. L'ancienne mairesse d'Angoulême était considérée comme une voleuse, une brigande et partait pour Aristote sait où. Lui ne savait plus et ne cherchait plus. Le chaos voilà ce qu'il rencontrait. Et pourtant il aurait voulu l'éviter. Brisure, félure, destruction. Comment les hommes pouvaient être si prompts à agir ainsi ? Si prompts à s'autodétruire, à se tuer. Non ce n'était pas pour lui la nature des hommes cela. Alors la Créature Sans Nom les auraient perdus ? Autant de gens ? Il désespérait tout à coup et priait plus fort, plus fort en espérant que comme la tempête tout cela passe.
Bien sûr un jour tout serait passser mais à quel prix et pour quel résultat ?
Et le baptistère clapotait. Une porte devait être restée ouverte et le vent froid s'engouffrait à l'intérieur. Rien ne serait plus tout à fait comme avant.
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