Hans
La bâtisse était imposante, dominant les maisons alentours. Avantageusement située près des portes de la ville, sur la route menant au marché et à la place principale, l'auberge permettait de garder un oeil sur les arrivées et de capter les éventuels voyageurs et visiteurs de passage.
Une large et massive porte, surplombant un escalier en pierre de quelques marches, donnait directement accès à l'établissement depuis la rue, alors que quelques mètres plus loin une autre ouverture permettait d'accéder à une cour intérieure et aux écuries, nécessaires pour accueillir montures et attelages des personnes souhaitant faire halte dans ce relais.
L'enseigne arborant un lapereau à la patte manquante rappelait le nom qui lui avait été donné.
Le corps du bâtiment s'échelonnait lui sur trois niveaux.
Le rez-de-chaussée était essentiellement composé d'une vaste salle, où l'on retrouvait plusieurs tables, un long comptoir en bois précieux, et une cheminée dans le fond. Bientôt les étagères seraient remplies de divers breuvages alcoolisés, aptes à satisfaire les goûts et les exigences de tous. Bière et vin locaux, liqueurs variées, comme la poire de Sancerre, la prune du Limousin, ou même quelques bouteilles de schnaps ramenées du Saint-Empire. Le nouveau propriétaire étant un amateur éclairé, doublé d'un infatigable voyageur.
Les cuisines attenantes restaient cachées à la vue des clients, et une autre porte conduisait à une petite pièce discrète, sorte d'arrière-salle qui deviendrait sans doute un bureau improvisé où un lieu de réception privé pour le maître des lieux.
Un grand escalier en bois menait à l'étage, et à plusieurs chambres confortables, alors qu'un plus étroit, semblant avoir été taillé directement dans la roche, conduisait aux caves et au cellier.
Quelques travaux de rénovation ou d'embellissement seraient sans doute nécessaires, mais tout était déjà en place pour accueillir les premiers hôtes de marque.
Ayant programmé un départ pour la capitale du duché le soir même, Hans savait bien que le moment n'était pas idéal pour une inauguration, mais l'acquisition de ce nouveau bien s'était faite rapidement, presque sur un coup de tête. Sans doute était-il légèrement nostalgique de l'époque où il avait ouvert sa première taverne avec son épouse, "Les vieux râleurs", mais il s'était surtout retrouvé devant une opportunité à saisir. Avec la crise économique, et la morosité ambiante installée dans le village, il avait pu racheter le complexe pour un prix très attractif, presque une bouchée de pain.
Pas le temps de beaucoup s'en occuper dans l'immédiat donc, mais le vieux guerrier espérait que l'endroit serait attrayant, et participerait à son modeste niveau à faire revivre un peu plus intensément sa bonne ville de Loches.
Une large et massive porte, surplombant un escalier en pierre de quelques marches, donnait directement accès à l'établissement depuis la rue, alors que quelques mètres plus loin une autre ouverture permettait d'accéder à une cour intérieure et aux écuries, nécessaires pour accueillir montures et attelages des personnes souhaitant faire halte dans ce relais.
L'enseigne arborant un lapereau à la patte manquante rappelait le nom qui lui avait été donné.
Le corps du bâtiment s'échelonnait lui sur trois niveaux.
Le rez-de-chaussée était essentiellement composé d'une vaste salle, où l'on retrouvait plusieurs tables, un long comptoir en bois précieux, et une cheminée dans le fond. Bientôt les étagères seraient remplies de divers breuvages alcoolisés, aptes à satisfaire les goûts et les exigences de tous. Bière et vin locaux, liqueurs variées, comme la poire de Sancerre, la prune du Limousin, ou même quelques bouteilles de schnaps ramenées du Saint-Empire. Le nouveau propriétaire étant un amateur éclairé, doublé d'un infatigable voyageur.
Les cuisines attenantes restaient cachées à la vue des clients, et une autre porte conduisait à une petite pièce discrète, sorte d'arrière-salle qui deviendrait sans doute un bureau improvisé où un lieu de réception privé pour le maître des lieux.
Un grand escalier en bois menait à l'étage, et à plusieurs chambres confortables, alors qu'un plus étroit, semblant avoir été taillé directement dans la roche, conduisait aux caves et au cellier.
Quelques travaux de rénovation ou d'embellissement seraient sans doute nécessaires, mais tout était déjà en place pour accueillir les premiers hôtes de marque.
Ayant programmé un départ pour la capitale du duché le soir même, Hans savait bien que le moment n'était pas idéal pour une inauguration, mais l'acquisition de ce nouveau bien s'était faite rapidement, presque sur un coup de tête. Sans doute était-il légèrement nostalgique de l'époque où il avait ouvert sa première taverne avec son épouse, "Les vieux râleurs", mais il s'était surtout retrouvé devant une opportunité à saisir. Avec la crise économique, et la morosité ambiante installée dans le village, il avait pu racheter le complexe pour un prix très attractif, presque une bouchée de pain.
Pas le temps de beaucoup s'en occuper dans l'immédiat donc, mais le vieux guerrier espérait que l'endroit serait attrayant, et participerait à son modeste niveau à faire revivre un peu plus intensément sa bonne ville de Loches.