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[RP] L'auberge du lapin à trois pattes

Waneuguen
Wan était finalement bien content d'avoir amené la dame dans cette taverne plutôt que de l'avoir ramenée chez elle. Il n'était vraiment pas aisé de la maintenir debout.
D'ailleurs, elle fini par échapper à son emprise et alla s'affaler sur le sol.
Son nez, rougi par le choc, lui donnait vraiment l'air d'une ivrogne chronique. Effet largement amplifié par les paroles délirante de Taya.

Wan tenta de la relever mais la belle ne se laissait pas faire. Elle préférait réclamer à boire au lieu de s'aider à se redresser. L'aurait-elle pu seulement?

Malgré tout le rouquin était amusé du tableau et fini par lui dire:

Cessez donc de vous agiter! Avec toute la bière que vous avez dû ingurgiter, vous allez faire de la mousse et çà finira par vous ressortir par le nez et les oreilles!!!

Il finit par jeter un regard au tavernier pour lui réclamer de l'aide. il ne pouvait se résoudre à la laisser sur le plancher mais sans un coup de main çà serait impossible.

Constatant que l'état de la tavernière ne s'améliorait pas, il se demandait si il n'aurait pas plutôt intérêt à la plonger directement dans un tonneau de tisane au lieu de tenter de la lui faire boire au bol.
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Hans
Étrange équipage qui pénètre finalement dans l'auberge. Hans plisse légèrement les yeux pour détailler les nouveaux arrivants. Le jeune ménestrel reste un inconnu pour lui, mais il parvient à reconnaître la petite soularde qui tangue dangereusement, avant de carrément réaliser un joli plongeon pour tester la fermeté du parquet de la pièce.

Et voilà l'homme qui demande des ingrédients bizarres. De la tisane? Du sel? Mais il veut faire une soupe ou quoi? Pas l'habitude de servir ce genre de décoction ici, mais ça devrait se trouver. Reste à savoir où se cache sa chère et tendre, elle pourrait se révéler utile dans la situation présente.
Le baron de Ligueil se lève finalement et s'approche de la pauvre fille en totale perdition, tout en appelant son employée préférée.


Tavernière! Hep tavernière!
Tssss... j'vous jure, dur de trouver du personnel qualifié de nos jours...


Arrivé aux côtés de Taya, Hans se penche et la saisit doucement sous le bras, laissant son jeune compagnon en faire de même, puis la relève pour l'asseoir sur la chaise la plus proche.
Il la regarde ensuite avec circonspection, appréciant au passage son haleine chargée.


Taya? tu m'entends?
Tu as encore trop forcé sur la bibine hein?


Visiblement elle n'a pas fait dans la demi-mesure, et s'est pris une cuite magistrale. Les yeux gris du germain pivotent pour croiser ceux de Waneuguen.

Hum... c'est vous qui l'avez fait boire comme ça?
Vous avez du faire la tournée de toutes les tavernes de la ville vu son état à la p'tite...
Titoukiki
smeme pas le loisir de mettre son talent a l'honneur de cet etablissement qu'elle fut deranger par la voix tonitruante qui arrivait, meme au premier, a lui donner des frissons
de mauvaise grace, la baronne de ligueil descendit de son tabouret en laissant tomber les tentures au sol
oh il devra avoir un bon motif pour beugler de la sorte sinon..ggrrr

j'espere pour toi qu'il y a une bonne raison a cet appel car je donnais apparence a ces lieux et........

mais qu'est ce que......le patron et un inconnu chargé d'un bien etrange colis qu'ils tentaient de soutenir

mais .........n'est ce pas taya? ohhhhh

pointant un doigt vers son epoux adoré et le rouquin


que lui avez vous fait? ce n'est pas dieu possible ca, bourrer une damoiselle je veux bien mais n'allez pas jusqu'a ce qu'elle ne puisse mettre un pied devant l'autre!!!!


heureusement que la pauvre enfant gardait tant bien que mal l'equilibre sur la chaise
titou s'approcha de la poivrote avec une touche d'inquietude et , elle devait bien l'admettre, une touche de nostalgie.............combien de cuites n'avait elle pris fut un temps...........


taya vous m'entendez? petard la meme graine que son pere !!!! nous voila beaux avec telle pochtronne en ville
gardez vos tonneaux sous clé sans quoi loches n'aura plus une seule goutte de liquide!!

il faudrait lui faire ingurgiter un peu de tisane ou bien la laisser cuver a meme le sol.......hum j'obterai pour la seconde hypothese car la premiere risquerait de provoquer la facheuse evacuation de tout le liquide absordé
a vous de voir mais je previens la gente masculine que mes mains de ramasseront aucunement tout contenu gastrique qui ressortirait de la damoiselle
Waneuguen
C'était une drôle d'occasion pour faire connaissance mais, enfin! Wan se sentait moins seul avec l'intervention des aubergistes. Mais ce sentiment fut de courte durée quand il compris qu'on le soupçonnait d'avoir saoulé la dame.

Oh que non! Je vous le jure! Par les cordes de mon luth, je n'y suis pour rien sur ce coup là! Pour une fois! D'ailleurs la dame c'est mise dans cet état toute seule!
Si c'est pas malheureux...


Là, le rouquin se sentait vraiment mal. Pour une fois qu'il n'y était pour rien...S'il avait pu le faire, il se serait accroché une auréole au dessus de la chevelure.

Mais bon le plus pressé était de s'occuper de Taya.

La laisser par terre? Voilà une idée séduisante, ma bonne Dame mais s'il venait un client, çà ne ferait pas un peu désordre?
A moins que...


Une idée venait de germer sous sa tignasse rousse.

Auriez vous une brouette?

Plus que de la trainer jusqu'à chez elle ou même de la porter sur ses épaules, lui qui était aussi épais qu'une brindille d'osier, il imaginait un superbe carrosse pour la princesse de la biture.


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Tayabrina
Taaaaaaaaaaayaaaaaa , Taaaaayaaaaaaaaa ,elle entendait les mots qui venaient a son cerveau lentement et dans un son sonore. L’écho des voix lui donnait mal à la tête. Elle ouvrit difficilement les yeux pour n’en être que heureuse. Une belle choppe devant elle, mais qu’elle était grande la choppe et avec une zolieeeeeee robe, elle choppa la choppe qui semblait la résistait quand elle reconnut la voix de dame Titou.

Taya !!

Rhooo pourquoi tout le monde danser ? Y’ a une fête ?

Tentant de se relever de la chaise qu’on l’avait posée elle retomba sur son siège

Beurppp ! Z’avez rien à boire... Hips hip

Elle se voit prendre d’un fou rire

Ha haha haïkaï hi hiiii

Ne me chatouillez pas ainsi voyons…Hips

Elle resta un moment à fixer dans le vide puis repartit dans son délire, les tonneaux et les choppes étaient revenus et étaient à son chevet. Elle passa la main sur le visage de Wan croyant que c’était le couvercle du fut, elle tira sur son nez pour essayer d’ouvrir le tonneau qu’elle voyait

A boiree Hips quelle hips hips idée de mettre hips des vêtements à des fûts hips

Tu vas t’ouvrir Hips ??


Haussements d’épaules quand elle ne put l’ouvrir, elle déambula la taverne grimpa difficilement sur une tablée non pas sans avoir manquer de glisser plusieurs fois. Elle s’assit sur la table croissant ses genoux et continua de rire, puis pleura et repartit dans un long rire.

Hips ça vient ce choppe !!! Hips


Elle était vraiment bien faite dans cette situation, sa tête se renversa à l’arrière ne pouvant plus se tenir, c’est toute la Taya qui s’étala sur la table, elle ne put que dormir et alla retrouver ses tonneaux et choppes dans ses rêves.


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Il n'y a pas de place pour deux pieds dans une même chaussure. Je n'aimerai que vous , et ce jusqu'à mon dernier souffle....
Waneuguen
Toujours dans ses nébuleuses alcoolisées, Taya profita que les propriétaires des lieux et Wan devisaient ensemble pour envoyer à ce dernier une magistrale caresse d'ours.
Par la même occasion, elle resserra ses doigts sur son nez et le tira si fort qu'il se demandait si il était encore en place au milieu de sa figure.

AÏE!!!! Çà suffit maintenant!!!

Quand la belle eut lâché prise, le rouquin tenta de se rassurer en posant ses mains sur son visage. Tout y était mais dans quel état?

Malgré la douleur, il aperçut la brune s'étaler sur une table et s'endormir bien profondément. Quelques borborygmes sortaient de temps en temps de sa bouche mais au moins,dans cette position, elle ne risquait plus rien... le nez du rouquin non plus.

Laissons la donc ici!

S'adressant au couple:

Pardonnez moi mais avec tout çà, * hochement de tête en direction de la soularde* je n'ai pas eu l'heure de me présenter à vous. Je me nomme Waneuguen! Principalement cueilleur de fruits... et ramasseur de dame ivre à l'occasion.
Permettez que je vous offre à boire pour nous faire pardonner le dérangement.


Wan pensa que la fraicheur de la bière remontant sur le nez ne lui ferait pas de mal.
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Hans
Même bien cuite, elle ne tient pas en place la p'tite. Et vas-y que je te tripote les gens en racontant n'importe quoi, ou que je monte sur les tables parce que c'est vachement bien, et surtout super pratique, d'y piquer un petit roupillon. Pire que sa mère celle la! Et ce n'est pas peu dire...

La tête du baron oscille tristement de gauche à droite et un léger soupir franchit la barrière de ses lèvres alors que Waneuguen reprend la parole.


Vous avez raison, laissons la cuver et tenter de reprendre un peu ses esprits.
Une jeune femme saoule alanguie sur une table, c'est justement la touche déco qui manquait ici. On mettra un petit napperon dessus, et les convives mangeront ou boiront autour, il reste un peu de place pour poser les chopes ou les couverts...

En tout cas, je suis ravi de vous rencontrer sieur.
Je suis Hans Hoggendaffen, lochois de longue date, et propriétaire de ce modeste établissement.


Le guerrier s'efface ensuite, et dans une sorte de révérence présente sa bien aimée.
Et voici ma douce Titou, à la fois épouse sublime et employée préférée, astre de mes jours et déesse de mes rêves. Une femme si charmante et attentionnée qu'elle va se faire un plaisir de nous apporter quelques rafraichissements pour trinquer à notre rencontre fortuite.

Un petit clin d'oeil et un baiser tombent en guise de ponctuation finale, ou comment avoir l'art de demander en y mettant les formes. Et puis, c'est surtout très agréable d'en profiter au passage...
Waneuguen
Désolé pour ce tableau *mouvement de tête vers Taya* mais je ne pouvait pas la laisser errer dans le rues toute seule. qui sait quelle mauvaises rencontres elle aurait pu faire.
Quoi qu'il en soit, je suis heureux de vous connaître!Messire Hans Hoggend...
Pardonnez moi, je ne veux pas écorcher votre nom.


Citation:
Et voici ma douce Titou, à la fois épouse sublime et employée préférée, astre de mes jours et déesse de mes rêves. Une femme si charmante et attentionnée qu'elle va se faire un plaisir de nous apporter quelques rafraichissements pour trinquer à notre rencontre fortuite.


Wan inclina la tête vers la dame pour la saluer et sourit en voyant le baiser du sire à sa dame.

Ma foi, tant de compliment dans la bouche d'un homme ne laisse aucun doute sur ses sentiments.
Bonsoir Dame Titou.


Repensant aux propos de la Dame à l'endroit de Taya:

Il y en a qui n'ont pas de chance avec leur familles
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Titoukiki
Citation:
Et voici ma douce Titou, à la fois épouse sublime et employée préférée, astre de mes jours et déesse de mes rêves. Une femme si charmante et attentionnée qu'elle va se faire un plaisir de nous apporter quelques rafraichissements pour trinquer à notre rencontre fortuite.

cette petite presentation plus que flatteuse fit monter le rouge aux joues de la baronne et illumina son visage
comment ne pas courir ventre a terre chercher boissons apres ces si belles paroles?

le commentaire de waneugueu aussi fut le bienvenu, il etait clairvoyant ce sieur
titou etait consciente de sa chance et etait surement jalousée par quelques donzelles d'avoir un epoux aussi adorable, aimant et debridé a ses heures, mais il etait a elle , il l'avait choisi elle ...hum forcé? nonnnnnnnn elle l'avait juste aidé voir incité a faire un choix... elle sourit au souvenir de cette epoque....le couple le plus uni du royaume.....belle definition apres tout
hum euh oui je suis enchantée messire de faire votre connaissance, et puisque l'etat de taya n'est en rien votre faute, je vais de ce pas chercher de quoi nous desalterer
elle ne perdit pas une seconde de plus et se dirigea vers le comptoir ou se cachait moults petits tresors aux saveurs variées
elle opta pour trois bieres bien fraiches et mousseuses mais ajouta une bouteille de schnaps au cas ou les males voudraient s'en donner a coeur joie et faire montre de leurs virilités a tenir l'alcool .........bien que l'heure ne se pretait pas vraiment a beuverie
Waneuguen
Le visage de Wan dut s'éclairer d'un sourire jusqu'aux oreilles quand il vit arriver les chopes de bière. La bataille pour calmer Taya n'avait pas été de tout repos et les blessures de guerre, son nez, se rappelleraient quelques temps à son souvenir. Mais la victoire avait été au bout, le corps de la belle gisait là, sur un table, inerte.
Saisissant et levant sa chope:

Santé à vous deux! Dit il à l'intention de Dame Titou et Messire Hans. Que cette taverne connaisse joie et prospérité! Et leur propriétaires aussi!

Il se tourna vers la pauvre Taya:

Ma chère, vous ne profiterez pas de ce divin breuvage! De toutes manières, vous en avez assez avalé pour ce soir! Santé à vous malgré tout!

Il se retourna vers les aubergistes et, le regard intrigué par la bouteille qu'avait amenée la dame,

Mais qu'est-ce donc? On dirait de l'eau!
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Hans
Quelques jours plus tard. Après la mésaventure du pauvre Wan et l'arrivée attendue des berrichons devant les murs de Loches.


C'est comme une douce euphorie, une belle journée qui commence. Hans a peu dormi, impatient de voir si les prédictions étaient exactes, mais il se sent de très bonne humeur aujourd'hui. Peu de gens peuvent comprendre cet état d'esprit, à l'heure où beaucoup s'affolent, paniquent, ou craignent pour leur vie. Mais le vieux guerrier n'a jamais redouté la mort, quand il ne lui arrivait pas tout bonnement de presque l'appeler de ses voeux.
Il est ainsi. Il sait se battre. Il ne sait pas faire grand chose d'autre.
Le germain tourmenté s'est construit dans le fracas des batailles et l'odeur du sang.

Assis au milieu de son auberge déserte, après avoir rappelé les consignes au groupe qu'il est en charge de mener, le seigneur de guerre affute son arme en sifflotant. Sa tenue de combat est déjà sur ses épaules et l'exaltation qui précède les combats parvient timidement à faire réagir cet homme plus que blasé.

La chaise est repoussée en arrière et Hans récupère son épée d'un geste ample, faisant légèrement chanter la lame avant de la ranger dans son fourreau. Mjöllnir pourra peut-être une nouvelle fois s'abreuver, en espérant que l'attente du jour ne sera pas vaine.

Dans l'immédiat, il doit encore vérifier que tout se met convenablement en place pour la défense de la ville. Le baron de Ligueil quitte donc prestement son antre pour retrouver volontaires, soldats et mercenaires qui se préparent.
Ensuite seulement il pourra grimper sur les remparts afin de voir à quoi ressemble la bande d'ahuris qui vient de se pointer devant sa ville...
Hans


Oyez! Oyez!


Le Lapin à trois pattes a l'insigne honneur, et l'immense plaisir, d'informer sa clientèle certes peu nombreuse d'une exceptionnelle trouvaille, en la personne d'une nouvelle tavernière.

J'ai nommé la formidable, sculpturale hummm... schön!, ingérable, sans doute hautement inflammable, avec tout ce qu'elle avale, insupportable mais néanmoins adorable, et encore toute une liste de trucs en "ale" : Amberle !

Sa présence ne sera peut-être que temporaire, mais profitons de son charme et de sa bonne humeur, et fêtons son arrivée comme il se doit.


Devant le manque de personnel de l'établissement, la douce Amberle sera également serveuse seins nus, danseuse du ventre et jongleuse acrobate pour divertir le client, ainsi que dame pipi lors des soirées arrosées.

A bientôt au Lapin, pour y découvrir notre toute nouvelle attraction, que le royaume entier nous envie.

Venez nombreux!
Amberl
" Tu as faim, ma choupinette ? Oh mais je peux t'aider à renflouer ta bourse, je préfère que tu combattes plutot que de te voir squelettique".

C'est beau, hein, comme discours ? Noble, altruiste, généreux. Un vrai attrape-nigot. Et comme elle sait avoir un côté blond, ca n'a pas loupé, elle s'est fait avoir. Une vraie andouille. Pourtant elle le connait bien, son généreux donnateur. Elle le sait vicieux, pervers, coureur de jupons. Elle sait. Mais son ventre gronde, et Amberle a une envie furieuse d'aller au Berry botter le cul du poussin ... Sauf qu'y aller squelettique, ca n'sert à rien. Quedal. Alors ... elle se sent obligée d'accepter l'offre et lui revend son bouclier, lui rachettant par la même occasion du pain à prix bradé. Tant qu'à faire.

Après d'âpres discussions en taverne pour déterminer comment elle le remboursera ... l'eventualité de devenir sa servante est mise de côté ... ils conviennent à un accord. Devenir tavernière. Un rôle qui lui va comme un gant, si elle a les clefs de la reserve. Pis les piliers de tav', elle sait faire, en journée.
Marchant vers l'auberge du lapin à trois pattes, la brune sourit, ravie de pouvoir exercer à nouveau ce boulot. Même si c'est pour le chevalier servant hrm/ papy vicieux / la vermine de tourangeau obscène (à vous de choisir) ...
Devant l'enseigne qui annonce la nouvelle tavernière, la brune s'etouffe en lisant les petites lignes.

Servir les seins nus ? Ca faisait pas partie du contrat ca ?! Le vent d'automne lui joue déjà des tours quand elle marche -habillée- alors nue ... Pis elle va puer la binouze. Vieux pervers qui rajoute des asterisques à tire la rigot.
La danse du ventre ? Mouais, jouable, suffit de bouger le bassin avec grace, en rythme avec la musique .. Pourquoi pas si y a des musiciens dans la salle.
Dame pipi ... Elle en sourit interieurement. Son futur suzerain -qui ne le sait pas encore- est tombé bien bas. Amberle secoue la tête, mi dépitée, mi amusée de la débilité du baron sénile.

Et prend place, bon gré, mal gré, derrière le comptoir, nettoyant la taverne déguelasse que son boss lui a transmis pour une durée tres courte. Si des clients viennent, ce serait un miracle.

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Sulayman
Voyager à vive allure et en compagnie de puants n'est pas de ses habitudes.
A croire que Touraine à levé toute la gueuserie de ses terres pour renvoyer le poussin dans sa cage à poule berrichonne.
Si ils jouaient à la marelle il dirait que l'enfer est sorti de la terre et que le caillou est tout près de péter la face du Paradis. Sont loin d'avancer à cloche pieds les bleusailles.
Maintenant avec l'odeur printanière qu'ils promènent c'est sur qu'il n' y a pas de quoi trainer en chemin. Vont tomber vite les feuilles cet automne...

Lui c'est une Sentinelle ! La grande Classe. Ça voyage à cheval ça mesdames.
Et quand ça fait une pause dans une cité ça trouve toujours un bouge où le baquet à douche est intégré au prix de la nuitée. Et même que si la vilaine est généreuse elle peut porter plus que l'eau chaude....
Ouais il y a les blasonnés qui se battent pour un idéal et il y a les mercenaires qui découpent pour que ce soit rentable. Il y a l'eau tiède et il y a l'eau chaude.
Quelques écus trébuchants et tout de suite on voit le bain autrement.

L'escale à Chinon donna juste le temps de saluer Saumur de l'autre coté du mur.
Une vieille connaissance s'y faisait découper mais on n'avaient pas de barque pour traverser. C'est con !
Alors on s'est fait la main sur une innocente aux mains pleines pour se mettre en appétit et apprendre le métier au petit.
Un dépucelage aiguisé pour le fiston à son papa tout fier d'avoir chargé trois gredins avec toute une armée.
Vous me direz il a déjà du goût il a visé la femelle du groupe. Comme quoi les hommes s'acharnent des le premier age.

Les murailles de Loches pointent au jour. La on trouvera le bouge et la boisson pour fêter la première « bataille » du polisson.
Les épées ne sont plus en bois et il est temps pour le bambin de laisser tomber le lait de chèvre pour assumer une allure un peu plus guerrière.
Dans la ville paraitrait qu'il y a l'endroit parfait. A connaître le Ténardier le lieu doit être loin d'être le tripot espéré.
Mais le fer a si souvent été croisé qu'on ne saurait pas faire autrement que d'aller le saluer.
L'endroit paraît gentillet. Parfait pour le Mouflet.
Faudrait pas non plus ramener à sa mère qui construit son hôtel à Clermont un Gavroche qui lui chante qu'il est allé à Nantes se battre sur les digues si célèbres...Pas sur que les fondations toutes récentes de la bâtisse résisteraient à la transformation de l'héritier.
Un œil est jeté sur l'affiche à l'entrée. Ah ben monsieur le Baron se divertit dites donc..


Eh les gars je crois qu'on va être bien ici ! Semblerait que le personnel travaille plus pour gagner plus !

La petite troupe confie les attelages à qui de droit et pousse la porte de la taverne.
Voilà surement l'endroit pour échanger entre amis quelques bravades.
On se jette une chopine, on se fait quelques copines et on se barre telle colombine parce qu'on est les rois d'la combine.
La porte est poussée et dans la taverne où Cosette astique le comptoir commence la page d'une autre histoire.
Et d'un Maure de se dire que si c'est cette dame qui assure le service comme il est dit sur l'affichette et ben le Gandelin est peut être bien parti pour apprendre à chanter !!


Bonjour à toi tavernière. Mes amis et moi aimerions nous restaurer. Crois tu pouvoir nous satisfaire ?
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Jazon
L'aventure, les chemins creux, les chevauchées, les combats, le clan, tout cela manquait inconsciemment à Jazon. Il faut dire qu'il avait participé à la construction de l'hôtel à Clermont et que cela l'avait bien occupé.
Maintenant, il était temps d'assouvir sa soif d'aventure et de faire découvrir cette vie de liberté à son fils Gandelin.

C'était bien plus qu'une découverte pour le gamin. En effet, le clan partait en guerre.
Une échauffourré deux nuits plutôt et le père gardant un oeil sur son fils, veillant sur lui sans en avoir l'air, pouvait être fier de sa progéniture.
Il n'avait pas reculé et fut presque à s'acharner sur ceux qui n'avaient plus que le nom d'attaquants.
Il faut dire que le fiston prenait sa première mission très au sérieux. Il s'entrainait chaque jour à l'épée.

Quelques chevauchées plus tard, ils atteignirent Loches. Ville déjà traversée autrefois.
Recherche d'une auberge parce qu'on avait beau être aventuriers, on aimait un minimum de confort, quand on pouvait.

Jazon sourit en voyant l'enseigne de l'auberge : Le lapin à trois pattes.
Animal lié à jamais au souvenir de l'un d'entre eux, fondateur du clan.

Porte poussée, douce chaleur qui les enveloppa alors que les premiers froids s'abattaient sur le royaume. L'hiver n'était plus loin.
Tous s'attablèrent alors que le Maure commandaient pour tous.

Ils allaient passer soirée à boire et ripailler. On ne savait pas de quoi serait fait le lendemain. Alors autant profiter ! Carpe diem....

Jazon s'attabla comme à son habitude, près de la cheminée, tourné vers la porte. Ca évite bien des surprises !

Alors qu'on leur apportait vin, bière et plats fumants, Jazon sortit sur le coin de table de quoi écrire.
Depuis leur départ, il n'avait pas écrit à Gypsie. Il était grand temps qu'il donne des nouvelles, en particulier de leur fils Gandelin.
Elle avait beau être fière de voir Gandelin partir avec son père, Jazon savait qu'elle était femme et mère et forcément, malgré tout, inquiète pour la sécurité de son fils.

Tous levèrent leur verre, simplement parce qu'ils étaient ensemble et de plus en Touraine.
Après avoir bu goulument sa bière, Jazon s 'essuya la bouche d'un revers de manche et piqua avec sa dague dans le plat un morceau de viande. De l'autre main, il commenca une lettre.

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