Titoukiki
titou arriva, non sans avoir hesité a venir accompagnée de ses enfants, mais le souhait de la nourrice de se rendre sur les lieux des festivités eut pour effet de laisser la ses quelques reticences
kirsten dans les bras et jouant des coudes pour etre en premiere ligne des spectateurs, la dame de beaumont-village, lancait des coups d'oeil rapides a la recherche de sa moitié
Luna, petite princesse vetue d'une adorable robe de velours et satin pastel, etait toute excitée a l'idée d'admirer le spectacle a venir
bastian, bombait le torse en serrant la main de sa nourrice, fier d'annoncer a qui le voulait, que le defenseur etait son pere
ce petit garnement serait le premier a l'encourager
attentive a ce que ses petits ne se perdent pas, elle se rapprocha de son employée
surtout ne vous éloignez pas, la foule risque d'etre plus dense et je ne voudrais pas que les enfants se perdent
a peine eu t'elle fait ses recommendations que les trompettes annoncerent le commencement
tous retenaient leurs souffles alors que hakon notifiait l'ordre de passage des participants
son epoux opposé a une dame........elle avait hate de le voir a l'oeuvre ainsi que d'apprecier sa maitrise du combat, a condition qu'il ne bride pas ses mouvements....
le coeur battant elle cherchait le regard de son bien aimé pour l'encourager et fit de meme pour sa jeune eleve
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en construction
Hans
Un dernier conseil, Maître Hans?
Elle en a de bonnes la p'tite, il n'est pas maître es joutes lui. Jusqu'à hier il croyait encore que les affrontements se dérouleraient à l'épée, tu parles d'une préparation. Sa mère aurait été bien plus indiquée pour lui enseigner les particularités de cet art.
Alors que le lochois fait mine de réfléchir, son nom résonne pour le premier passage.
Hum et bien... tache de viser juste, et... de rester en selle si possible... enfin... euh, regarde moi bien et fais comme moi, ce sera plus simple!
Hans s'éloigne finalement et grimpe sur Horus avant d'aller se mettre en place. Son écuyer lui apporte la longue lance de bois, et il rabat la visière de son heaume. Pas le temps de trop cogiter, le seigneur talonne son vieux compagnon et s'élance sur la place. La visée est correcte, et le bras reste ferme, mais malheureusement la lance percute l'écu de son adversaire sans se briser, ni même déstabiliser la dame. Elle, par contre, n'y va vraiment pas de main morte la bougresse! Boudicca passe la défense du germain et vient le percuter violemment.
Pinaise, c'est le bois qui a craqué comme ça? Ou carrément ses côtes?
Le souffle un peu coupé, le défenseur déjà malmené poursuit doucement sa course en sifflant entre ses dents.
Maudite! Je ne pensais pas à ça quand je disais que tu pouvais m'envoyer des fleurs...
Les paroles se perdent derrière la protection de son heaume et Hans vacille légèrement en retirant "l'écharde" de trente centimètres à moitié encastrée dans son plastron. Après ce premier élan conclu plus que laborieusement, il revient se poster devant la porte à défendre et laisse le champ libre à Ellesya.
La visière se relève, et d'un petit signe de tête il informe Hakon qu'il est apte à continuer malgré le coup reçu. Puis, le regard dépité et le visage un peu marqué par la douleur, il se tourne vers son élève avant qu'elle s'élance à son tour.
Alors, surtout, ne fais pas comme moi!
Vu comme ça commence, il est parti pour en prendre plein les dents. Non mais qu'est-ce qu'il fout là? La journée va décidément être longue... et pénible...
Hans
Deuxième passage. Pas le temps de réellement récupérer. Le prochain opposant se présente déjà à l'autre bout de la lice. Ellesya a été touchée elle aussi juste avant cela, mais elle n'a pas démérité, et aurait même marqué un point s'il s'agissait d'une compétition.
Avant de repartir au charbon, Hans a le temps de noter la présence de spectateurs bien particuliers, venus le soutenir. Malgré la douleur qui ne le quitte guère, un franc sourire et un clin d'oeil appuyé sont envoyés vers son épouse et ses enfants. Il ne peut pas faillir aussi vite devant sa petite famille, et ne doit pas les décevoir.
L'homme qui lui fait face à présent, il le connait bien. C'est même un ami et un compagnon d'arme depuis des années. Mais affronter des adversaires de valeur aiguise l'appétit du vieux guerrier, et puis cette fois au moins il ne sera pas troublé par une silhouette féminine qui trotte vers lui. Trop galant le germain, il a toujours peur de faire mal aux donzelles...
Elzebur!
Le masque grimaçant retombe sur son visage et son fier destrier repart au galop. Encore une fois, la précision est au rendez-vous, et il semble même que le seigneur va prendre l'avantage sur le vicomte. Mais la blessure précédente est trop fraîche, et au moment de terminer son geste, Hans sent son flanc le tirailler et manque de force.
Le bois de sa lance plie légèrement, mais ne rompt pas.
Les deux cavaliers frappent donc leurs adversaires sans provoquer de dommage, et sans briser leurs armes.
Le lochois termine sa course sans parvenir à retenir une bordée de jurons adressés à ces fichues côtes en compote, à cette saleté de lance pourrie, et à à peu près tout ce qui tombe sous son regard. L'ensemble est très explicite, mais on va le traduire ici par un "fichtre", afin de ménager la sensibilité de nos jeunes lecteurs...
Au moins il ne s'est pas ridiculisé, et il est toujours en course pour le prochain tour, avant de peut-être finalement se confronter à un Methemvor qui semble n'attendre que ça.
Hans se défait un instant de son heaume pour respirer plus à son aise, puis salue Elzebur en inclinant légèrement sa lance. Tous deux ont visé juste mais ils n'ont pas pu se départager.
Sa monture est ensuite ramenée de nouveau à son point de départ, et le maître d'armes d'Amboise s'écarte pour laisser place à la suite du spectacle.
Titoukiki
titou balancait des "petards" a qui mieux mieux alors que son homme prenait une raclée!! comment ???? gggrrr son chevalier sans peur et s'en reproche qui se prend une lance et cale de sa monture! misere de misere
bastian montrait le poing en clamant haut et fort que son pere se vengerait de cette deconvenue
le tour avait pris fin et ce fut alors l'entree en scene de la fiere eleve
exercice intense , hum en effet nous retrouvons les pas du maitre.... de la a dire que c'etaient les meilleurs..... la dame fit la moue pour toute reponse en observant neanmoins la scene
le courage de cette petite etait un exemple, elle devait bien le reconnaitre
de nouveau son homme mis en avant et.........
Il se défend plutôt bien, ton homme
cette voix etait reconnaissable entre cent et titou se retourna , un sourire elargissant son visage
Dediou qu'il est grand ton *morveux* enfant!
Tu vas bien, toi ? T'es toute bronzée.
trop contente de voir sa vieille berrichonne, titou ne put contenir l'effusion de joie qui allait suivre
heureusement tout de meme qu'elle avait conscience d'avoir kirsten dans les bras, sans quoi la petite aurait volé dans les airs comme un volatile lancé en mission de correspondance..!
ohhhh amb' ma vieille ex berrichonne a la langue acérée !! je ne pourrais aller mieux, tu n'as qu'a voir ma fierté d'avoir mon epoux jouter avec euh prodige hum devant tous ces gens alentour, la clameur de la foule venue l'encourager.........j'en fais peut etre un peu trop la non?
nouvel eclat de rire complice
alors tu es de retour parmis nous! ne me dis pas que tu ne fais que passer hein sinon je me sers de liens pour t'en empecher et crois moi que j'en suis capable
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en construction
Hans
Elle ne lui a même pas rendu son sourire
Son épouse faisait plutôt une drôle de tête lorsquil a croisé son regard en fait, comme si elle était largement insatisfaite de ses performances. Pourtant son seigneur de mari vient de défier déjà deux adversaires, et il est toujours en selle, encaissant une blessure sans chuter et parvenant à toucher à chaque fois. Il nest pas complètement minable jusquici. Le rude choc récolté pour lentrée en matière na dailleurs pas lair de linquiéter plus que ça, comparé à la déception de ne pas avoir vu son époux envoyer valdinguer ces cinq opposant dun coup dun seul.
Alors quil rejoint sa place après avoir saluer Elzebur, Hans risque un nouveau coup dil vers son public adoré. Et là
sa bien aimée est en pleine discussion avec la peste berrichonne, quelle semble ravie de retrouver. Même pas sur quelle ait regardé la dernière joute, sans doute était-elle trop occupée. Cest formidable de bénéficier du soutien sans faille dune merveilleuse petite femme, aimante et dévouée, vraiment formidable oui
Revenu à son point de départ, le lochois rajuste son heaume en attendant le passage de la petite Valkyrie, alors que le fumet des préparatifs culinaires éveille ses papilles et quil simagine déjà savourant un délicat breuvage pour accompagner tout ça.
Pressons les enfants. Je sens que jai besoin dun verre !
La visière retombe, et le combattant garde sa concentration pour la lice, et sa prochaine confrontation. Inutile de laisser à nouveau ses yeux vagabonder vers la foule, puisquau mieux, sa douce lignore, et quau pire, il nest quune source de honte pour elle.
Il n'aurait peut-être pas du l'inviter à venir suivre le spectacle finalement, et pour la danse envisagée, elle est loin de marquer des points...
Hans
Une légère moue se dessine sur le visage sur l'ancien seigneur de Ferrière lorsqu'il voit revenir son élève à pied. Au moins elle va bien, mais il comprend parfaitement ce qu'elle peut ressentir, ayant lui même tissé des liens très forts avec son compagnon équin. Son fidèle Horus, indéfectible partenaire de voyages et de combats. Hans se rappelle encore des joutes d'Amboise, où il montait un jeune étalon inexpérimenté, un peu comme Ellesya aujourd'hui.
A présent le cheval du guerrier se fait vieux, l'heure de la retraite amplement méritée approche et il faudra très prochainement songer à le remplacer. Il finira sa vie entouré de jeunes et peu farouches pouliches dont il aura tout le temps de s'occuper entre deux petites balades avec son maître.
Dès la fin du pas d'armes, nous irons prendre des nouvelles de ta monture, mais je suis sur que ce n'est pas trop sérieux.
En voyant la bête blessée s'éloigner, le lochois note toutefois que si le frison fait un parfait cheval d'apparat, et qu'il en impose par sa prestance et sa robe noire et intense, cette race manque un peu d'endurance et de rusticité pour devenir une parfaite arme de chevalier.
C'est à nouveau à son tour. Les passages s'enchainent sans réelle possibilité de récupération pour les deux défenseurs.
Mais l'attitude du maître d'arme semble avoir légèrement changé, peut-être après avoir été échaudé par les réactions de son épouse. Il se tient parfaitement droit sur sa selle et le regard se fait plus dur. Après tout, les turons et autres tourangeaux sont venus voir ce que pouvait donner un réel affrontement non?
D'une main ferme il tire sur les rênes pour se remettre en position. Les naseaux d'Horus envoient de fins panaches de fumée et son sabot martèle le sol, comme s'il devinait les désirs de son maître et qu'il comprenait qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. Fini les courses molles et les oppositions trop courtoises, faisons démonstration d'une véritable charge de cavalerie lourde.
Le seigneur de guerre retrouvé s'élance. L'animal sous ses jambes n'en est plus à son galop d'essai et retrouve une seconde jeunesse alors qu'il continue d'accélérer dangereusement.
Le bras s'abaisse, Hans serre les dents et ignore la douleur irradiant son flanc pour conserver sa lance parfaitement droite. La visée s'ajuste. Il faut toucher, quitte à oublier un peu sa propre défense.
Plus que quelques mètres, le regard gris reste imperturbable, vissé sur son objectif du moment, et enfin, le fracas des armes et des armures vient emplir l'air de la place Plumereau. Le choc est d'une rare violence, et les deux lances sont proprement pulvérisées dans un nuage d'éclats de bois. Voilà l'inconvénient lorsque l'on arrive trop vite sur sa cible, faisant fi de toute prudence.
D'autant que la jeune femme qui lui fait face n'a pas tremblé elle non plus. La lance de Bitterly s'écrase à moitié sur son bouclier et sur son épaulière avant de venir heurter le haut de son heaume, le déformant au passage. Heureusement qu'Hans a opté pour un modèle de casque renforcé, et que le coup est indirect, sinon sa nuque n'aurait sans doute pas aussi bien encaissée le choc...
Décidément, les femmes du duché sont loin d'être des tendres, ou alors elles ont un problème avec lui!
Le bruit résonne encore dans son oreille gauche et sa tête dodeline légèrement alors qu'il repasse devant les travées de spectateurs, reconduit automatiquement par sa monture qui a bien compris le manège du jour. Dans le brouillard de sa vision troublée, le germain aperçoit son opposante toujours au sol. La tuile... il fallait qu'il défonce la duchesse régnante...
La main précédemment si ferme laisse échapper ce qu'il reste de sa lance. Impossible de relever sa visière, et encore moins de mettre pied à terre. Il ne pourra jamais remonter s'il quitte sa selle.
Une voix caverneuse et éprouvée appelle donc l'écuyer à la rescousse.
Benoît... Benoît!
File aux nouvelles, et va t'assurer que la duchesse va bien.
Lui continue d'observer la scène à distance en reprenant une respiration plus calme. Un mince filet de sang contourne son oeil et trace un sillon écarlate sur sa joue toujours masquée par la pièce d'armure déformée, avant de s'écouler le long de son cou. Le front doit être entaillé, ou bien le cuir chevelu a craqué sous la violence de l'impact, mais le vieux guerrier en a vu d'autres, et il doit encore un passage à Meth...