Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] [Nouvelle vie ou comment vivre noblement] II

Plumedange
[Pour le début c'est par Ici]


*Elle avait été soignée avec attention par Ninou, avait repris des forces et avait ainsi pu partir à la recherche de Phelim quelques jours plus tard.
La Dame de Sauzet revenait en un bien mauvais état tout de même.
D'énormes cernes sous ses yeux, un ventre qui criait famine et qui c'était bien trop peu nourrit pendant le voyage.
La gorge sèche et le corps meurtris aussi.

Le retour en Dauphiné...
Il y a quelques semaines, voir mois...cela aurait pu être le meilleur moment au monde.
Aujourd'hui, c'était la pire torture pour ce petit bout de femme.

Vous avez déjà eu ce sentiment de n'être chez vous nul part?
De ne plus pouvoir agir sur votre vie et qu'elle vous échappe?

Phel avait été ramené...
Tout ce temps passé loin, pour aller voir ses amis et sa famille en Alençon, avant qu'elle n'annule la fin du voyage.
Au final, sa cousine était morte assassinée, son tonton était introuvable alors qu'il aurait dû l'adopter officiellement et enfin, Gig' avait quitté l'Alençon pour suivre sa bien aimé, il ne savait même pas ou.
Suisse était occupé avec sa tâche de Duc, Nounours était aux abonnés absent, bref rien ne l'attendait là bas.
Mais la question était...
Est-ce que quelque chose l'attendait ici?

Plume c'était cloîtrée à Sauzet presque dès son retour, n'avait plus ouvert la porte à personne et allongée sur un tapis de ses appartements elle regardait le plafond, passant tout un tas de pensées dans sa tête.

Ses amis...qui lui tournaient petit à petit le dos.
Sa famille...qu'elle c'était créée et qui se faisait inexistante ou si peu présente...
Ses proches...qui étaient si loin...

Que lui restait t-elle aujourd'hui en Dauphiné?
Qui était t-elle?
Pourquoi même était t-elle revenue?

Pour que la vie s'acharne encore et toujours sur elle?
Pour voir l'homme qu'elle avait aimé et aimait encore, en aimer une autre?
Pour se perdre dans les bras d'un homme sans même penser à ce qui pourrait en résulter...

Elle se leva et attrapa une fiole de génépi qu'elle avait fait apporter plus tôt.
Attrapant la fiole au goulot, elle but une bonne partie de la bouteille, avant de la reposer et de s'asseoir au pied d'un fauteuil.*


-Pourquoi Aristote *hips* m'a tu envoyée sur cette terre de *hips* malheurs?
Cela t'amuse vraiment de
*hips* voir une de tes créations ne plus désirer que la mort, au point d'*hips* d'y perdre son âme?
Au point de devenir un être au
*hips* cœur de pierre...

*Elle savait qu'elle avait changé.
Si elle avait eut l'Aurélien devant elle, sans hésiter une seconde, elle lui aurait planté une épée dans le corps et ce jusqu'à la garde.
Plume se demandait si l'exutoire à sa haine ne pourrait trouver sa place finalement dans cet Ost qu'elle avait tant fuit.

Sa haine pour la vie.
Sa haine pour l'amour qui n'existait vraiment que dans ses livres qu'elle lisait...
Sa haine pour la perversité des Hommes.

Alors qu'elle commençait à ne plus trop avoir toute sa tête une bête toqua à la vitre.
Plume lui lança d'abord des biscuits pour l'effrayer et la faire partir, mais vu l'insistance du piaf, elle finit par se lever.*


-Va tu aller voir ailleurs *hips* si j'y suis sale bête!

*Un geste brusque et pas vraiment très précis de quelqu'un qui a trop bu et maintenant sa toquait à la porte.*

-Mais allez vous me laissez en paix! *hips*
Je vais vous, je vais vous...

*Vous quoi? L'avait l'air fine maintenant, mais aucune réponse, juste un pli glissé sous la porte.
Elle se baisse pour se ramasser, bascule en avant, se cogne la tête contre la morte.*


-Hu*hips*mpf!

*Quelle plaie cet alcool.
Elle déchira l'enveloppe avec peu de grâce et déplia la missive, s'asseyant là contre la porte pour lire.*


Citation:
Douce enfant,

Me voilà à commencer cette lettre ainsi, car tu as ce petit côté enfantin qui te va à merveilles.
Tu veux apparaître comme une jeune fille heureuse de vivre alors que tu caches de profondes blessures.
Tu as besoin de te sentir forte car face aux autres, c'est dur.
Surtout quand on sait que l'homme à cette fâcheuse tendance à fouler les individus plus bas que Terre pour mieux gravir les échelons et devenir la Lumière qui illumine son entourage.
Mais toi, tu n'as pas peur de montrer ton vrai visage aux autres quand tu sens que tu peux faire confiance.
Me ferait tu confiance? Je pense que oui.
Moi, en tout cas j'ai confiance en toi, tendre et adorable Plume.

Tu as un côté "Fleur Bleue", romantique dans l'âme.
Tu es hypersensible et ça te joue souvent des tours.
Si sensible, que tu en es presque maladroite et même, tu en deviens impulsive.
Je pense qu'en découvrant petit à petit l'amour tu as acquit une certaine confiance en toi.
Malheureusement celle-ci s'effrite dès que tu te retrouves à nouveau seule.
Voilà je pense pourquoi tu vogues de l'un à l'autre cherchant quelqu'un pour te donner cette confiance en toi qui te fais avancer.

Autre chose: Tu détestes l'idée qu'une situation échappe à ton contrôle.
Tu aimes bien sentir que tout va bien, tu hais les problèmes et même entre les autres personnes qui t'entourent.

Je sais que la vie t'échappes beaucoup, en ce moment peut être un peu trop.
Mais tu es forte Plume, je le sais.
Forte comme cette roche en laquelle tu ne dois pas te transformer car tu t'y perdra.

Reste celle que tu es Plume de Fairdowns.
Ce petit ange enfantin qui fait fleurir des sourires.

D'une bonne étoile qui veille sur toi.


*A la fin de la lettre elle pleurait.
Qu'était t-elle devenu?
Qui lui avait envoyé ce pli?
Qui était cette personne qui avait écrit ses mots et semblait presque la connaître plus qu'elle?
La damoiselle essuya ses larmes d'un revers de manche, mais elles revinrent bien vite.
Beaucoup de vérités...mais si dures à reconnaître.
Son innocence, la confiance qu'elle avait donné à beaucoup avait été la perche donnée pour se faire battre.
Plume avait souffert en un an plus qu'en toute une vie, elle se sentait lasse, à bout, épuisée...
Peu après elle s'endormait.*

_________________
Plumedange
*Lorsque Plume se réveilla, son regard se porta nonchalamment sur la missive qui gisait au sol, elle avait la bouche pâteuse et n'osait se lever de peur de voir le monde tourner encore à lui en donner la nausée.

Elle était belle la Dame de Sauzet qui cuvait derrière sa porte...
Appuyant la tête contre cette dernière, elle pensa a tout se qui c'était passé ses derniers temps.

A vrai dire, non elle allait penser à tout, tout ce qu'elle avait vécu voilà plus d'un an.
Mais cela vous sera raconté à un autre moment bien que tout soit déjà écrit.

Tellement de choses néanmoins l'avait marquée et pas seulement physiquement comme cette fois ou elle c'était faite trancher la gorge ou ses deux cicatrices dans son dos, qui n'avait aucunes explications logiques.
Ni sont cœur faible et fragile qui l'obligeait à prendre de l'Aubépine et de la Digitale.
Non il y avait aussi l'amour, avec ses désillusions, ses tromperies, ses mensonges, ses peines.
L'amitié si éphémère, si cachée, amitié qui ne voulait pas dire grand chose, lorsqu'à la première difficulté elle s'effondrait.
La passion, qui faisait faire des folies aux Hommes.
La générosité qui devenait un bâton pour se faire battre par les personnes peu scrupuleuses qui l'utilisait contre soi.

Tout, tout ce qui l'entourait perdait son attrait, elle était devenu l'ombre d'elle même.
Des larmes qui coulaient mais ne soulageait pas ce mal si profond, ce mal enfouit en elle que personne ne pouvait voir, sentir ou comprendre.
Elle essayait vainement de vivre, non plutôt de survivre mais sa ne fonctionnait pas.
La Plume, celle qu'elle était était en elle, frappant contre ses murs de fer qui la retenait prisonnière de la Plume qui la dirigeait aujourd'hui.

Elle s'arrêta devant le miroir.
Qui était cette personne qu'elle voyait?
Aristote la punissait t-elle d'avoir tué Maria?
D'avoir mis en procès des personnes que sa conscience ne souffrait pas de mettre dans une telle situation?

Passant deux doigts sur ses lèvres elle essaya de se souvenir combien de personnes les avaient goutées.
Avec ou sans son consentement, elle n'aurait même plus su le dire...
S'entourant de ses bras, elle se recroquevilla au sol, elle n'osait même pas essayer de se souvenir qui avait pu la voir dans l'intimité, plus ou moins dénudée.
Elle vit des larmes couler de ses yeux qui n'exprimait même pas la tristesse de son cœur.
Le seul homme auprès duquel elle aurait voulu se dévoiler n'était plus là...
Elle regarda cette chose recroquevillée qu'elle voyait dans le miroir, hurlant à l'intérieur d'elle, hurlant une douleur que personne ne pourrait jamais percevoir.
Doucement, elle se vit se relever alors qu'elle plaquait ses mains sur ses oreilles essayant d'étouffer cet hurlement de désespoir qui ne perçait pas ses lèvres.

Aristote la punissait t-elle de ne pas avoir pu surmonter mieux toutes les épreuves?
D'avoir souffert des déboires du désespoir, d'avoir souffert tout simplement continuellement sans pouvoir rien y faire?
Aristote n'était t-il pas miséricordieux?
Pourquoi l'accablait t-il ainsi?
Elle ne savait et se poser toute ses questions ne rimait à rien.

Quelle idée que de donner sa vie pour autrui...
Que se soit pour le duché ou pour n'importe quelle personne qui avait passé sa route et pour laquelle elle avait eu de l'affection...
Elle avait toujours agit pour les autres.
Quand avait t-elle pensé à elle au risque de faire du mal à un autre pour elle aller bien?

Tant de personnes avaient jalonnée sa vie...
Phelim, Maria, Salade, Arwense, Bebert, Brunella, Cerise, Nimgly, Gorum, Head, Anas, Sablelon, Elorane, Tilman, Nadia, Béa, Lady, Josselin, Aldraien, Vinou, Pierrig, Eleonora, Esomak, Myrielle, Espoire, Arwel, Hardryan, Ka, Elisabeth, Aldebbarant, Gigfy, Belialith, Léo, Ninoua, Nyna, Geoffroy, Vrael, Thaymis, Xyphos, Shinji, Lotus, Pouilleux, Akmer, Brise, Gadzelle, Martin_Tamarre, Sarutobi_Sama, Axel, Ecaterina, Boursiero, Ciramor, Fhar, Fredido, Kederick, Lion, Marsaly, Nopus, Bounette, Felryn, Sam, Vaness, Coco, Licens, Coppensbe, Flora, Emilie, Madmaxikki, Mirandor, Natalya, Serlon, Petitsuisse, Tandark, Ulan, Yorik, Zoyas, Péné, Tenshi, Argael, Alwen, Sagaben, Thomas, Siva, Isabeau, Raith, Demons, Alixe, Ericx, Fontvell, Anne, Hazram, Petitjehan, NDJ, Volverine, Voya....

Et tant d'autres...Tous les citer serait sûrement impossible sans qu'elle en oublia.
Certains étaient morts, d'autres disparus, d'autre encore étaient des personnes de mauvaise condition.
D'autre encore était partit loin du Dauphiné ou étaient tellement absent qu'elle ne les voyait plus.
Il y en avait aussi qui ne l'avaient peut être jamais appréciée ou ne l'appréciait plus.
Elle esquissa un rire sans joie, en voyant la chose qu'elle voyait dans ce miroir elle comprenait pourquoi.
Qui aurait pu apprécier une pierre?
Surtout lorsqu'on la jetait dans sa direction et qu'on la recevait de pleins fouet.
Plume ne vivait plus elle le savait.
Quittant le miroir elle attrapa une cape et ouvrit la porte de ses appartements.

Elle n'était qu'un corps sans âme, sans sentiments aussi...
Son cœur ne battait que pour faire vivre son corps...

Marchant sa cape sur le bras, elle regarda le médaillon autour de son cou.
Sûrement jamais ne découvrirais t-elle d'où elle venait, qui était ses parents, pourquoi elle avait cette sorte de malédiction.
Elle hésita en apercevant à côté de son médaillon un collier, puis doucement, elle retira le collier que Léo lui avait offert et qu'elle avait gardé.
Puis, Plume le déposa sur la petite table près de la porte, n'ayant ainsi autour de son cou plus que le collier maudit et celui de Pierrig qui lui procurait une douce chaleur protectrice.
La Damoiselle sortit, ferma la porte derrière elle et marcha d'un pas mesuré à travers les couloirs, vers les grandes portes de Sauzet.

La vie voulait l'avoir, lui montrer qu'on ne pouvait vivre que pour les autres, que pour se qu'on croyait juste et bien elle lui montrerait à cette vie...
Elle lui montrerait qu'elle avait tord.
On pouvait vivre ainsi, tout ce qu'il y avait c'est qu'en ayant son 17ième anniversaire on venait à avoir vécu comme si l'on avait 34 ans, qu'on était épuisée et qu'on ne pensait plus qu'au repos.

Levant les yeux vers le ciel, le bleu de celui-ci se refléta un instant dans ses yeux avant qu'elle n'enfile sa cape et qu'elle ne regarde loin devant elle, gravant ses images dans son esprit.

Elle s'en souviendrait à jamais...
Le cœur lourd, le visage aussi impénétrable que les pierres qui jalonnait la route, elle commença à marcher sans autre but que celui de croiser la fin de la vie.
Mais ou se situait sa fin, sa elle ne le savait pas, mais ses pieds eux savaient et la guidait.*

_________________
Harlem...s
Et par chance elle croisa Harlem qui pour ne pas changer, marchait le nez en l'air pour sa part...Et qui n'aurait pas dû laisser à ses pieds le soin de la guider comme cela au hazard.

Aoutch!

La MA bousculante perdit un instant l'équilibre, fit un moulinet de bras digne des meilleures pèches acrobatiques du monde et finit par dévisager la jeune dame percutée.

Je suis désolée mademoiselle! Vous n'avez pas trop de mal ?
Arf ce que je peux être maladroite! Je révais encore tout debout.


Harlem se tut soudainement.. Cette jeune personne semblait fort mal en point...

Je vous ai blessée ? Dites quelque chose.. vous êtes toute pâle...

Oui ça n'avait pas l'air d'aller très fort.. Pas du tout même. Quelle tristesse dans ces yeux là, que de poid courbant de si jeunes épaules...

S'il vous plait ?

Harlem inquiète veut s'enquérir...Des fois dans la vie il suffit de peu pour voir les choses autrement.En moins grises qu'elles semblent paraître. Surtout quand il fait ce soleil magnifique. Une petite rencontre rigolote et imprévue peut aider, Harlem en avait fait l'expérience peu auparavant..
Un sourire engageant et une main tendue...

_________________

Le CroqueLieues
Plumedange
*Elle marchait depuis un moment maintenant, son cœur cognait fort dans sa poitrine, fatigué lui aussi de battre si intensément pour la faire avancer.
Chaque pas était si dur...

Plume était noble, devait vivre noblement, mais est-ce que cela signifiait seulement vivre avec des personnes aux petits soins pour elle?
Ou de porter de belles toilettes?
Non, pour elle ce n'était pas sa, c'était avoir une attitude noble aussi, sans faire aucune allusion à un rang social.
Malgré son manque de sentiments du moment, elle pensait au moins réussir sa, en respectant ses convictions profondes.

Elle en était là de ses réflexions lorsque...*

Aoutch!

*Elle releva un regard furieux vers la personne devant elle, réprimant un "Vous ne pourriez pas faire attention!".
C'est le regard pleins de vie et pétillant de la personne en face d'elle qui la déstabilisa un instant, puis ses paroles...
L'inconnue s'occupait de comment elle allait, Plume resta plusieurs minutes debout la regardant, la colère disparaissant de ses yeux, laissant place à une compassion pour cette femme qui ne semblait pas encore avoir trouvé un mur.*


-Continuer à rêver, Dame.
Oui continuez car cela fait oublier la vie et ses souffrances, la vie et ses horreurs.
Rêvez afin de restez vous même, de ne pas devenir une autre et de vous perdre.
Vraiment, rêvez, car c'est une chose que vous ne devriez jamais arrêter de faire, la fin du rêve va souvent avec la fin de l'espoir.


*Réalisant ses paroles, elle comprit que celle qui la dirigeait était une âme morte.
Au fond d'elle la vie s'agitait mais était étouffée par le désespoir et s'affaiblissait.

Aujourd'hui, elle n'avait plus rien.
Quelle triste constatation...
Plus d'âme, plus de coeur, plus de sentiment, plus d'amour, plus de travail...
Tout ce qu'elle c'était battu pour avoir ou conserver n'était plus.
Ou était la Plume qu'elle connaissait?
Ou était l'homme qu'elle avait tant aimé?
Ou était son sourire?
Ou était ses fonctions...?
Il y a peu encore, elle était ambassadrice, Instructrice, Gardienne, Lieutenant, Chef Douanière et Grand Officier...
Mais aujourd'hui...
Aujourd'hui, plus rien, elle n'était plus rien.
Plume n'était même plus Plume, il ne lui restait même pas sa à quoi se raccrocher.

Levant les yeux vers le ciel elle en observa encore ce joli bleu signe d'une très belle journée.
Le soleil lui tapait sur la tête, son cœur battait fort et elle n'avait pas ses médicaments, mais peu importait.

Pour quelle raison se battrait t-elle encore?
Elle ne connaissait pas sa famille et ses proches se faisaient si absents...
Tonton, Marraine, Parrain...sa cousine était morte, oui vraiment, cela ne lui convenait pas.

Son regard se reporta sur la personne devant elle sans la voir alors qu'elle reprenait sa marche macabre.
Elle avançait à nouveau, les jambes plus lourdes encore, se dirigeant inexorablement vers son trépas.

Avoir passé toutes ses journées à ne rien faire à regarder ce pourquoi elle avait tant donner lui filer entre les doigts sans pouvoir rien faire, mais aussi de ne plus avoir aucun contact humain avait finit de l'achever.
Plume était à bout.
On l'avait tant de fois sauvé de la mort, mais aujourd'hui, elle avait tant œuvré pour qu'on la déteste qu'au moins une chose était certaine.
Ceux qui la pleurerait ne serait pas légion, puis peut être même pourrait t-elle partir dans l'indifférence générale.
Après tout...
L'ombre lui convenait très bien, la seule lumière qu'elle attirait vers elle n'était que pour la reporter ensuite sur les autres, car jamais elle ne c'était mise en avant...
Toujours, elle c'était sacrifiée, que ce soit pour le duché ou pour des êtres humains, ce jour, serait un sacrifice pour elle au moins.

Un sacrifice pour qu'elle arrêta de souffrir.
Un sacrifice qui serait sûrement un "bon débarras".
La bouche légèrement entrouverte, elle avait du mal à respirer, inspirant à pleins poumons, un léger souffle s'échappant de ses fines lèvres.
Tout était déjà au point, les lettres pour ses proches étaient sur son secrétaire, scellées, il suffirait de les remettre à leurs destinataires une fois qu'elle ne serait plus.

Ainsi, elle avançait vers la fin de son voyage.
Incapable même de verser une seule larme.*

_________________
Harlem...s
Bah euh... Mais... Je rève ?

Harlem n'en revenait pas...Elle continuait son chemin comme un fantôme déjà...Crénom d'une déprime! Harlem écrase un gros cafard qui trainait par là.

Madame!! Je rève le jour, la nuit, je rève au petit dej et au diner. Je rève même devant n'importe quoi. Alban disait que je n'étais jamais là...Moi j'ai toujours pensé que c'était les autres qui étaient loin de moi.
Vous avez raison!! Depuis que je suis sortie de chez moi je me rend compte combien dehors est.. euh pas un rève!
Mais où allez vous ? Attendeeeez moi j'ai pas fini!!


Harlem poursuit aussi sa route, puisqu'elle est quand même sensée se rendre quelque part...

Donc la vie est souffreteuse, horrible ? Non car justement souvent je me pose la question!!! Avant j'étais bien, je vivais en ermite, préparant ma vie, attendant le grand jour où enfin je pourrai vivre ce que j'ai toujours voulu vivre!!
Vous comprenez ?


Marchant à ses côtés, décidée à ne pas lacher le morceau. On ne rencontrait pas tous les jours une âme aussi désabusée...

Harlem s'était toujours tenu loin de toute vie sociale, de tout amour. L'amour ça voulait rien dire sauf un boulet au pied qui vous empèche d'avancer!! Quand il vous fait pas gonfler le ventre à ne pouvoir marcher!!
Une horreur pardi!
Ca non ça risquait pas de lui arriver ! Des charges ? Tant qu'elles l'envoyaient à l'autre bout du monde, Harlem était ravie.
Sourire.. Il lui suffisait de poser ses yeux sur une de ses merveilleuses cartes pour le faire sans y penser.


Ah que le monde est beau! Qu'il est grand! La vie blesse mais forcément! Comment saurait on ce qui est bon autrement ?
Dame savez vous que celle que je serai demain sera différente de celle que je suis aujourdh'ui ?
Forcément! Les jours nous marquent.
Je ne serai pas rien, je serai différente.
Et vous aussi... Des fois nos yeux nous trompent!!
La vue semble grise mais elle ne l'est pas...
C'est une illusion, moi dans ces cas là je pleure un bon coup. Pouah une vraie cascade!!
Y a rien de meilleur!! Ca lave le regard, le paysage, le coeur et ensuite..

Ben ensuite on y voit plus clair.
Je continue jusqu'à Uzes...
Ca vous dit de venir ? Ou alors si c'est votre chemin je vous accompagne...J'aime bien parler avec vous.


Harlem savait pertinement qu'elle avait monopolisé la conversation mais bon...Parler lui arriver rarement!!
Si on aidait pas les gens en détresse quand on les croisait ça servait à quoi d'aller à la messe ?
Et l'Amitié Aristotélicienne la dedans ??

Un mouchoir ?

Harlem tente toujours, elle n'a rien à perdre dans cette histoire...
Demain elle sera en Languedoc.
Seule. Ou pas.
Peut être aussi qu'ailleurs une jeune fille aura un peu réfléchi, pleuré son saoul.
Et verra combien la vie est belle pour soi même.Et que plus elle est difficile plus elle est piquante, interessante.
Chaque épreuve est un défi à relever. Une saveur douce, amère peu importe.. Elle rend plus fort.

Faut il être une lavette pour pas lui rentrer dans le lard.
Rebondir est toujours possible. Un voyage, un ailleurs est parfois le meilleur des remède..
Se laisser mourir est une défaite.
Se laisser mourir est trahir Dieu.
Se laisser mourir ne laisse que des regrets.
Se laisser mourir n'est jamais la solution.
Harlem allait se sentir coupable!!!!!!

Harlem continue sa route...Elle verra bien si sa solitude volontaire c'est muée en groupe duo au matin...



( groupe ouvert IG...bienvenue si le coeur vous en dit )

_________________

Le CroqueLieues
Plumedange
*La dame ne semblait pas vouloir la laisser.
Plume marchait néanmoins imperturbable.*


-Donc la vie est souffreteuse, horrible ? Non car justement souvent je me pose la question!!! Avant j'étais bien, je vivais en ermite, préparant ma vie, attendant le grand jour où enfin je pourrai vivre ce que j'ai toujours voulu vivre!!
Vous comprenez ?


*Non elle ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait être heureux de découvrir la véritable face de la vie.
Elle préférait vivre dans ses rêves continuellement...ne jamais voir la réalité, c'était si beau que d'imaginer le monde autrement.
Le paradis était parfait, Plume regarda le ciel en marchant imaginant à quoi il pouvait bien ressembler...*


-Ah que le monde est beau! Qu'il est grand! La vie blesse mais forcément! Comment saurait on ce qui est bon autrement ?
Dame savez vous que celle que je serai demain sera différente de celle que je suis aujourdh'ui ?
Forcément! Les jours nous marquent.
Je ne serai pas rien, je serai différente.
Et vous aussi... Des fois nos yeux nous trompent!!
La vue semble grise mais elle ne l'est pas...
C'est une illusion, moi dans ces cas là je pleure un bon coup. Pouah une vraie cascade!!
Y a rien de meilleur!! Ca lave le regard, le paysage, le coeur et ensuite..
Ben ensuite on y voit plus clair.
Je continue jusqu'à Uzes...
Ca vous dit de venir ? Ou alors si c'est votre chemin je vous accompagne...J'aime bien parler avec vous.


*Elle s'arrêta et regarda la dame.*

-Je sais ce qui est bon, mais pourquoi n'y ai-je pas droit?
Cela je ne le sais pas.
J'ai vécu assez de mauvais moment pour connaître les bons et les apprécier.
Il n'empêche qu'ils sont bien trop rare pour me permettre de surmonter les montagnes de malheurs qui me tombent dessus continuellement.
En ce qui concerne les larmes, elles ne mènent nul part...
On pleure et après? Cela rend t-il la vie meilleure ensuite?
Cela nous apaise t-il?
Pas tout à fait malheureusement et même souvent que s'en est bien loin.
Il n'y a rien de bien dans la vie et vous feriez mieux de retourner dans vos rêves pendant que vous en avez encore l'occasion, retournez là ou l'on peut vivre.
Retournez là ou rire est monnaie courante et ou le malheur est inexistant, là ou l'on peut être soi même sans laisser justement la vie nous marquer.


*Lançant un regard attristé à l'inconnue, elle reprit son chemin.
Elle n'allait pas vers Uzès, elle continuerait donc sa route seule sous ce soleil de plomb.
Passant un bras sur son front, Plume soupira, il n'était même pas facile de rejoindre la mort.
Elle s'arrêta près d'un cours d'eau, s'accroupit à côté et mit ses mains dans l'eau froide faisant comme un petit récipient avant de s'asperger d'eau le visage.
La jeune fille avait maintenant le visage dégoulinant d'eau.
Elle laissa une de ses mains reposer dans l'eau, le regard regardant au loin sans but précis.
Que devenait le corps une fois au paradis?
Est-ce que les lettres qu'elle avait écrites seraient bien distribuées à tout ceux auxquels elles étaient destinées?

Sans y réfléchir plus que sa elle se remit debout, était-ce vraiment important?
Peu après la damoiselle de Fairdowns avançait de nouveau sur le chemin, vacillant légèrement.
Des ombres dansaient devant ses yeux, elle commençaient à fatiguer.
Plume commença à regretter de ne pas avoir emmené Étincelle.*

_________________
Lavoyageuse
Ce jour là, Voya décida de se rendre chez son amie Plumedange, elle entendait tout un tas de choses à son sujet, des rumeurs, elle avait lu les annonces du conseil et n'y comprenait rien. Depuis quelques jours Plume n'apparraissait plus nul part et ne répondait pas à ses missives.

Ainsi Voya s'inquiétait et voulait en avoir le coeur net, si Plume n'allait pas bien, elle ne voulait pas la laisser seule, elle devait traverser une épreuve difficile et aurait surement besoin d'être soutenu.

Elle arriva sur le domaine de Plume, se présenta aux gardes en espérant que son amie serait présente:


Bonjour je suis Voya de St Priest, faites savoir à la dame de Sauzet que j'aimerai la voir s'il vous plait.

_________________
Plumedange
[A Sauzet]

*Il faisait encore chaud ce matin là et les gardes, c'étaient installé à l'abri de la muraille.*


-Quinte flush! J'ai gagné! Je retire mes chausses.

*Grommellement d'un autre garde qui commençait à suer à grosse gouttes, ils avaient décidés de faire un de ses pokers ou tu te déshabille mais ils avaient changés les règles quand on gagnait on se déshabillait soi-même, chose qui par la chaleur actuelle était plutôt le meilleure des gains.
Ainsi le plus chanceux des 3 était en braie, pied nu et la tête découverte de son casque.
Plutôt en bonne position, alors qu'un second avait juste réussi à se départir de son casque et que l'autre se transformait en fontaine.*


-Allez on recommence!

-C'est moi qui mélange les cartes, je suis sure que tu triches!


*Celui qui était peu vêtu se leva attrapa l'autre par le col et leva son poing.*

-Répète ce qu'tu viens de dire un peu!

-Bonjour je suis Voya de St Priest, faites savoir à la dame de Sauzet que j'aimerai la voir s'il vous plait.

Le garde baissa aussitôt le poing et se tourna rapidement vers la Dame devant lui.
A en juger par sa couronne c'était au moins une vicomtesse.
Il déglutit avant de bomber le torse et de reprendre une pose a peu près digne.*


-La Dame de Sauzet n'est pas en son domaine, elle est partie ce matin à l'aube et n'est toujours pas rentrée.

-Si je puis me permettre, elle est partie à pied et l'heure du midi est déjà passée depuis longtemps.

*Le troisième garde se tourna vers les deux premiers, les cartes encore en main.*

-En même temps elle mange plus depuis combien de jours?
Vous vous souvenez ce que Anna nous à dit la dernière fois en cuisine?


*Il prit une voix un peu plus aigue imitant la damoiselle de compagnie.*

-Dame Plume ne mange plus rien du tout, c'est affreux, oui vraiment affreux, nous avons dû lui commander de nouvelles robes que nous avons fait rembourrer pour lui donner encore l'air de quelque...

*Coup de coude d'un garde à l'autre.

-AYE!
Tu m'a fait mal bougre d'idiot!


-Tu va faire peur à la Vicomtesse tais toi!
Peut être souhaiteriez vous attendre le retour de la Dame dans le château?


[Plus loin sur les terres de Sauzet, au milieu des montagnes]

*Une forme allongée au sol, des cheveux d'or épars autour d'elle.
La tête tournée sur le côté, collée au sol, un bras sur son visage pour le protéger rien qu'un peu du soleil.

Une pupille azur qui apparait une seconde...
Que faisait t-elle là?
Pourquoi se soleil s'acharnait t-il sur elle, ne voyait t-il pas qu'elle était déjà vaincue?
Elle savait même plus comment elle était arrivée au sol, doucement elle se mit en position accroupie, toujours un bras sur son visage.
Plume était couverte de terre, elle la regarda et dans sa tête résonna une voix féminine: "Ou a tu encore été trainer? Ne t'ai je pas dit 100 fois qu'une jeune fille de bonne famille devait faire attention à ses affaires? Passe les vite à Niala qu'elle te les nettoie."
La jeune fille esquissa un sourire, c'est ce que Myriam lui aurait dit si elle avait encore été à la ferme et elle aurait répondu qu'elle pouvait bien les laver et elle aurait encore eut le droit à la leçon disant qu'elle ne devait pas abimer ses jolies mains.
On lui avait souvent dit que les grandes dames n'avaient pas les mains abimées par les durs travaux et Plume avait toujours été éloignée des travaux qui abimaient les mains.
Du coup, les siennes étaient douces comme les petites mains de bébé.
Enfin là, elles étaient toutes sales et pleine de petits cailloux, elle les tapota pour en faire tomber un peu tout se qui s'y était accroché et doucement se releva.
Elle vacilla, sa tournait.
Pourtant elle n'avait pas bu cette fois, elle en était sure.
C'est fou cette terre qui tourne et que tu peux rien faire pour que sa s'arrête!*


-Aristote, est-ce que tu essaie de me dire quelque chose?
Si oui, je ne comprend pas, je ne comprend rien en fait.
Tu peux pas parler comme les humains un peu!
Je ne suis vraiment pas douée en devinettes!


*Elle avança et là le paysage changea devant ses yeux...
Une grande plaine verte s'étendait à perte de vue, au milieu une dame, de longs cheveux blonds voletant, elle était assise sur un rocher, un instrument que Plume n'avait jamais vu et qui ressemblait vaguement à une harpe, à la main, elle chantait.
La jeune fille s'avança écoutant cette mélodie qui résonnait à ses oreilles, de paroles qui lui semblait venir d'ailleurs.
Une sorte de lumière l'enveloppait et ce qui l'intrigua le plus ce fut les deux formes translucides qu'elle aperçut qui ressemblait vaguement à des ailes.
Lorsque les yeux d'un bleu profond de la femme se tournèrent vers elle, Plume se mit à courir, persuadée d'avoir en face d'elle sa mère.
Mais la forme c'était levée et marchait d'un pas rapide.*


-Mère attendez moi!

*Elle courait, elle était essoufflée.
Son cœur l'élança, Plume se mit à tousser et là, elle sentit le sol s'écrouler sous elle, alors que ce rêve laissait place à la réalité.
Il y avait bien un pont, comme celui ou c'était engagé la dame, mais il n'était pas en bon état et elle venait de poser son pied sur une planche pourrie.
Un bout de bois c'était coincé dans sa jambe et elle se mordit les joues pour ne pas hurler, alors qu'une de ses mains attrapait ses herbes pour le cœur qu'elle se mit à mâcher.

Seulement un rêve...
Plume sentit à cet instant le poids de la solitude, mais aussi celui d'avoir grandit dans une famille qui n'étais pas la sienne ou on la traitait différemment aussi.
Elle n'avait pas manqué d'amour, mais elle ne c'était jamais sentie comme leur fille...
Là, dans cette prairie, la personne qu'elle avait vu, était-ce vraiment sa mère?
Ses yeux, ne trompaient pourtant pas, elle était sure que c'était les même...
Mais ou était sa mère si elle était encore vivante?
La cherchait t-elle?
Ou Aristote lui avait t-il montré une âme qui n'était plus de ce monde...

Pas l'esprit à se poser plus de questions que sa jambe l'élançait à nouveau.
Tout en avalant ses herbes, elle se releva, s'accrocha à la corde du pont des deux mains et se traina jusqu'à la terre ferme.
Une fois arrivée là, Plume était en nage.
Là, elle attrapa un autre bout de bois qu'elle glissa entre ses dents et le mordit très très fort, avant d'attraper celui dans sa jambe et de le retirer d'un coup sec.
Son hurlement résonna dans la nature silencieuse, alors que le bout de bois roulait hors de sa bouche, jusqu'au sol.
Le sang perla, Plume pâlit.
Olala, il lui arrivait toujours des catastrophes!
Pourquoi donc avait t-elle fait se rêve, si le pont avait lâché...
La dame de Sauzet préféra ne pas imaginer cela et déchira un de ses jupons, le seul tissu encore a peu près propre.
Celui-ci fut nouer du plus fort qu'elle pouvait autour de sa jambe ou il prit assez rapidement une teinte rouge, elle s'allongea ensuite sur le dos et regarda le ciel sans nuage.
Un tel ciel était triste, il ne permettait même pas de s'amuser à faire des formes avec les nuages.
Son ventre gargouilla et elle se demanda si le soleil pourrait complètement la dessécher pour qu'elle disparaisse complètement de la terre.
La jeune fille se sentit fatiguée, affamée, perdue, seule et surtout tellement triste tout d'un coup...
Éloignée de tous dans cette nature qui ne la connaissait pas elle pouvait laisser ses sentiments s'exprimer.

Ses larmes coulèrent doucement de ses yeux bleus comme ce ciel qu'elle regardait maintenant à travers l'eau qui envahissait son regard.
Qu'est ce qui l'attendait à revenir sur ses pas?
Un procès ou elle devait témoigner, un autre ou elle serait l'accusée...
Puis quoi encore?
Une école dont elle n'avait plus les clefs ou on lui avait dit qu'on attendrait la fin de l'enquête sur sa personne pour décider que se serait définitif ou pas...
Finalement, ce n'était pas ce qui c'était passé et puis Lion qui avait démissionné de son poste de Lieutenant...
Non vraiment trop de mauvaises nouvelles encore là bas.

Elle regarda la nature, qu'elle aurait aimé être une fleur...
Juste une petite fleur...une pâquerette tiens...
Une petite fleur toute simple.
Ses pensées s'envolèrent ainsi, alors qu'elle fermait les yeux, s'endormant pour ne plus sentir la douleur.
Que ce fut celle de sa jambe ou bien celle de son cœur, elle voulait seulement ne plus souffrir...et quoi de mieux que de dormir pour cela?
Après tout quand on mourrait c'est comme si on dormait infiniment.
Elle s'entrainait à faire la morte voilà...*

_________________
Arwel
Arwel ne savait quelle attitude adopter ces derniers temps. Certes, elles avaient été en désaccord, Plume et elle... Mais la jeune Cac n'avait-elle pas décidé que si la politique devait mettre en péril ses amitiés, elle abandonnerait ? Et Plume, malgré ses accès dûs à la passion qu'elle éprouvait pour ce Duché, occupait une place importante dans son coeur... Elle lui rappelait cette petite soeur qu'elle avait perdue, lors d'une épidémie, loin d'ici, loin de tout... Des rumeurs couraient sur l'état de santé alarmant de la jeune demoiselle de Sauzet... Elle n'avait rien pu faire lorsqu'elle avait perdu parents et soeur lors de cette épidémie... Elle était trop jeune et n'y connaissait rien en médication... Mais son naturel optimiste lui laissait à penser que peut-être elle pourrait aider cette soeur de coeur qu'elle s'était choisie...

Arwel prit donc le parti de retourner vers Briançon, malgré le souvenir amer qu'elle gardait de sa "promenade" dans la forêt environnante... Il fallait qu'elle se rende à Sauzet, vite, sans réfléchir à ce qu'elle pourrait bien dire... Tant pis si Plume était encore fâchée, tant pis si elle criait, l'accusait... Tout, plutôt que ce silence et cette indifférence qu'elle avait lue sur le visage de son amie...

Après un voyage lors duquel elle avait épuisé sa monture, Arwel arriva enfin sur les terres du domaine de Sauzet... Elle n'était guère présentable mais Plume ne se montrait pas si à cheval que cela sur ce genre de convenances...

Apparemment, elle n'était pas la seule à s'inquiéter... A son arrivée, elle vit les gardes du domaine parlementer avec la Dame de Saint Priest. Arwel ne la connaissait guère, ayant eu peu d'occasions de la croiser... Elle s'avança donc timidement vers les gardes et la dame, puis salua et se présenta :


Bonjour, je me nomme Arwel, je suis... une amie... oui, une amie de la Demoiselle de Sauzet... Et j'aimerais la rencontrer... Mais apparemment, il semblerait qu'elle soit absente...

Un garde lui confirma ce fait et lui redit rapidement ce qu'ils venaient d'expliquer à la dame de Saint Priest...

Partie à l'aube ? Pas rentrée ? Ne se nourrissait quasiment plus depuis des jours ?

Gagnée par une inquiétude déjà sous-jacente en elle depuis quelques jours, Arwel tourna son visage inquiet vers la Vicomtesse... Elle hésitait à prendre ainsi la parole face à elle, mais la situation lui semblait suffisamment désespérée pour faire fi des convenances...


Je vous prie de m'excuser dame... Ne croyez-vous pas que nous devrions partir à sa recherche ou tout au moins envoyer quelqu'un la quérir ? Il ne serait guère prudent d'attendre ici son retour lorsque j'entends ce que disent les gardes de sa situation...

D'ailleurs, la jene fille tança les dits gardes d'un oeil noir comme elle savait si bien le faire quand elle désapprouvait le comportement ou les paroles de son interlocuteur... Que faisaient-ils à s'amuser là alors que Plume errait dans la nature depuis des heures, affaiblie par le manque de nourriture ?
_________________
--Gensdesauzet
*Les trois gardes venaient à peine de finir de répondre à la vicomtesse qu'une conseillère ducale arrivait.
Ils soupirèrent embêtés qu'on vienne ainsi perturber leur partie, malgré tout ils répétèrent ce qu'ils venaient de dire à la nouvelle arrivée.*


-Je vous prie de m'excuser dame... Ne croyez-vous pas que nous devrions partir à sa recherche ou tout au moins envoyer quelqu'un la quérir ? Il ne serait guère prudent d'attendre ici son retour lorsque j'entends ce que disent les gardes de sa situation...

*Ouais c'était une bonne idée sa qu'elles partent ainsi ils pourraient continuer à jouer tranquillement et ils pourraient se dévêtir un peu plus pour arrêter de cuire.
La Dame savait pas se que c'était que de passer sa journée dans une boite de conserve vraiment...
D'ailleurs ils eurent droit à un regard noir et le garde qui suait à grosses gouttes prit la parole.*


-Mais ou qu'vous voulez que la Dame de Sauzet aille?
Quand il fera nuit elle va bien finir par rentrer, vous voyez une noble passer la nuit dehors alors qu'elle a un bon lit qui l'attend?
Vous avez un bon lit sûrement vous aussi, je doute que vous préfériez dormir dans la poussière du chemin.


*Celui qui n'avait plus son casque acquiesça vivement, les nobles étaient bien lotis alors qu'eux dormaient dans de la paille toutes les nuits.*

-Puis nous on doit monter la garde c'est sa notre travail, on est pas les chaperons de la dame de Sauzet, ni même ses gardes du corps, c'est cet Azurus qui doit se charger de sa protection.
On nous a dit de monter la garde alors on monte la garde.


*Ceci dit, il bomba le torse et posa sa lance bien droite sur le sol, regardant droit devant lui.*


-Si vous voulez partir a sa recherche, libre à vous, mais nous on doit monter la garde ici et si on bouge on sera renvoyé.
Si on est renvoyé on devra se battre pour manger, alors que là on mange bien au moins.


-Oh bien vrai sa! s'exclamèrent les deux autres gardes.

*Les trois regardèrent les deux dames, se remémorant le repas de la veille au soir et le bout de viande qu'ils avaient eu exceptionnellement dans leur assiette.
Ce qui pouvait arriver à dame Plume leur était totalement indifférent du moment qu'eux ils mangeaient bien.
Heureusement pour eux néanmoins que l'Azurus soit pas dans les parages parce qu'il les aurait sûrement écorchés vifs, mais celui-ci semblait avoir disparu ses derniers temps ce qui n'était pas pour leur déplaire.*
Plumedange
*Elle ne dormait pas de se sommeil ou les enfants gardent un petit sourire sur les lèvres et semblent être transportés dans un monde merveilleux.
Non, elle dormait de se sommeil agité ou les paupières sont plissées, les lèvres pincées et les sourcils froncés.

Elle se trouvait transportée dans ses couloirs qu'elle avait fréquenté quelques jours plus tôt.
Des bruits de conversations étouffées lui parvenait aux oreilles, on y discutait de son sort sans nul doute, elle s'éloigna de tout cela se rendant, dans son rêve, vers sa petite pièce secrète.
Là, elle s'enferma et écouta le silence avant d'apercevoir des tas de parchemins.
Plume les déplia, commença à lire et pâlit légèrement.*


Citation:
"Plume est reconnue coupable de Haute Trahison."


*Elle le saurait si cela était le cas, elle se souvenait pas de son procès, qu'est ce qu'il se passait?
C'était pas possible si elle était une traitre, elle serait morte, elle n'aurait jamais supporté de vivre avec cela alors qu'elle avait tant servie le Dauphiné.

Puis, tout disparu et elle se retrouva au bord d'un ruisseau, des enfants jouaient dans la rivière, plus loin les hommes faisaient les vendanges, les femmes s'occupait du linge en contrebas et elle avait un ouvrage sur les genoux.
Le paysage était paradisiaque et lui rappelait son enfance, puis un homme encapuchonné arriva et lui déversa un sac de missives sur la tête.
La damoiselle regarda les lettres tomber tel une pluie autour d'elle avant d'en prendre une au hasard.

La première qu'elle lu ressemblait vaguement à celle écrite par le Prévôt qui la relevait temporairement de ses fonctions en attendant qu'enquête soit faite et que jugement soit rendu.
La seconde indiquait tout bonnement que le poste était donné à quelqu'un d'autre...
Plume se demanda si cela signifiait qu'elle était déjà jugée coupable...puis, elle se souvient la missive dans sa pièce.
Elle avait dû rater le procès, y avait pas d'autre solution!
Sinon pourquoi lui avait t'ont retiré un poste définitivement alors que cela ne devait être que temporaire?
Attrapant une autre lettre, la main tremblante, elle l'ouvrit.
Sur celle là on lui indiquait encore le fait qu'un de ses postes venait d'être distribué...
Pâle comme la mort et les yeux terrifiés, elle en attrapa une nouvelle et la lâcha en pleurant, sur celle là il n'y avait qu'un mot: "Maria".

Aristote était t-il décidé à la faire souffrir indéfiniment?
Que cherchait t-il avec cela?

Tout se brouilla, les lettres se volatilisèrent du sol alors qu'elle se retrouvait à nouveau dans ce trou noir déjà vu à Montel et puis ce fameux jour à Dié...*


-NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!
JE NE VEUX PAS VOUS VOIR!


*Elle ferma les yeux mais, elle voyait quand même comme si ils étaient ouvert, alors elle mit ses mains devant et secoua la tête de gauche à droite.*

-Je veux pas..., ajouta t-elle d'une voix étouffée et faible, comme sa volonté de vivre en ce moment.

-Je te l'avais dit.
Pourquoi ne m'a tu pas écouté?
Pourquoi tu crois toujours que le monde est mieux que ce qu'il est?
Regarde tu disparais quelques jours et pouf, c'est comme si tu n'existais plus.
Personne ne t'attends ici.


-Si je suis sure que si!

-Non tu n'es pas sure, tu espères que oui...mais tu sais, là tu es au milieu d'une clairière, seule, vraiment toute seule, rien que toi!

-Non! Non! Non!
Je...je ne suis pas seule!


*Les lettres réapparaissent et tournent autour d'elle.*

-Faites les partir!
Je ne veux pas les voir, sa me fait...


-Mal, n'est ce pas?
Mais sa ne fait mal qu'à toi ma pauvre enfant, ceux qui ont posés les scels sur ses missives, ceux qui ont acceptés ses postes eux ils s'en fichent et ils sont bien content.


*Elle ne répondit rien, qui avait t-il a répondre?
En plus pourquoi répondait t-elle a quelqu'un d'immatériel d'ailleurs?
Il lui faudrait encore prier Aristote enfin si elle était encore de ce monde quand il la laisserait.*


-Tu ne veux toujours pas venir là bas?
Pourtant tu y aurais tout à fait ta place, tu n'aurais plus de cœur trop fragile, plus de maladies, plus de larmes.


-Balivernes!
Pourquoi là bas se serait différent?
On me berce d'illusions et de mensonges, je ne veux plus t'écouter, je ne veux plus écouter personne!


-Je te connais Plume de Fairdowns, je te connais.
Je ressens la souffrance de ton cœur, de ton âme aussi...
Tu souffres, tu pleures en silence, loin de tous, tu essaies de te montrer forte, de te battre pour ce qui est juste, mais pourquoi tu te dépenses toujours autant?
Pour souffrir plus encore?


-Je les aimes...Je les aimes tellement...
Je ne supporte pas l'injustice, fusse t-elle envers le pire des brigands que je le défendrais aussi.
Tant pis si cela me mène là ou je suis, si je dois tout perdre pour mes convictions, si je dois même y laisser ma vie.
Au moins je reste moi et je crois que c'est sa le plus important.


*Elle porta une main à son cœur et ferma les yeux, laissant les larmes ruisseler sur ses joues.*

-Ils ont aussi du bon en eux et je m'efforce de ne voir que cela, malgré que certains se montrent durs, malgré que je regrette la perte de mes postes et que je me sens comme mise à nue, je ne peux les détester.
Je souffre moi, je m'en veux à moi! Tu comprends?!
Bounette a refusé de monter ce dossier contre moi...
Elle a refusé alors qu'on m'avait dit qu'elle ne m'aimait pas beaucoup.
Tu vois tu te trompes, les humains sont pas aussi mauvais que tu essayes de me le faire croire, mais sûrement ne sommes nous pas assez bons pour eux.


-Tu es folle! Va tu donc les laisser te tuer?!

-Si c'est ce qu'ils veulent faire...
Je suis même prête à me mettre moi même la lame en plein cœur si ma présence n'est plus souhaitée, si ils veulent me rayer d'un trait de plume je disparaitrais.


*L'homme sembla bouillir de rage, il s'approcha et Plume le regarda fixement alors qu'il la secouait.*


-Reprend tes esprits!
Souviens toi qui tu es! Ne te laisse pas aller, ne te laisse pas tuer par eux!


-Je n'ai nul autre désir que de suivre ma voie.
Si ma voie me mène vers la mort je l'emprunterais la tête haute et sans hésiter.


*Il la relâcha, leva la main et la rabaissa avant de tourner les talons.*


-Aucun paradis n'est donné à ceux qui se tuent pour les humains.
Aucun paradis n'est accessible à ceux qui se suicide.
Penses-y.


*Il disparu, alors que Plume se sentait perdre totalement connaissance, alors que le coma prenait possession de son corps, alors que sa jambe devenait insensible...sûrement le bout de bois l'avait t-il blessé plus que ce qu'elle pensait.
Son cœur battait irrégulièrement, comme si il ne savait plus si il devait aller vite ou doucement...
Elle sombrait petit à petit dans cette douce démence que pouvait amener une poussée de fièvre subite.
La dame de Sauzet se sentit horriblement faible et vulnérable, elle lutta pour ouvrir les yeux, mais on semblait lui avoir scellé les paupières...*

_________________
Lavoyageuse
Alors que la Vicomtesse réfléchissait à quoi faire, dame Arwell arriva:

Je vous prie de m'excuser dame... Ne croyez-vous pas que nous devrions partir à sa recherche ou tout au moins envoyer quelqu'un la quérir ? Il ne serait guère prudent d'attendre ici son retour lorsque j'entends ce que disent les gardes de sa situation...


Voya regarda la dame Arwell:

Si je pense que vous avez raison, nous devrions la chercher mais par où commencer?
Restons ensemble, nous allons la retrouver, ce n'est pas normal qu'elle n'est rien mangé depuis des jours, elle ne doit pas aller très bien, j'ai entendu beaucoup de choses sur elle et je crains que ça l'ait affecté!


Elle se tourna vers les gardes:


Gardes, dites moi dans quelle direction la dame de Sauzet est partie, avez-vous une idée d'où elle a pu aller? Un coin où elle aurait l'habitude d'aller?
Il nous faut organiser des recherches.

_________________
Arwel
Arwel regarda dame Voya acvec reconnaissance lorsqu'elle lui fit cette réponse :

Si je pense que vous avez raison, nous devrions la chercher mais par où commencer?
Restons ensemble, nous allons la retrouver, ce n'est pas normal qu'elle n'est rien mangé depuis des jours, elle ne doit pas aller très bien, j'ai entendu beaucoup de choses sur elle et je crains que ça l'ait affecté!


Elle acquiesça de la tête et fut soulagée que la dame prenne les choses en main et s'adresse aux gardes afin de leur tirer des renseignements un peu plus utiles que leurs récriminations...

Une fois que Voya eut terminé, Arwel se tourna vers le garde qui avait évoqué Azurus et lui demanda :


Puisque vous parlez d'Azurus, sauriez-vous où il se trouve ? Il ne serait certainement pas de trop pour retrouver la jeune demoiselle de Sauzet...
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)