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Moi, Theobald, ménestrel par vocation, conteur par passion et commentateur de matches de soule à l'occasion, entreprends ce jour de vous narrer la geste de l'un des hommes les plus singuliers qu'il m'ait jamais été donné de rencontrer.
Tout commence au couvent Sainte Marguerite de Cahors, nouvellement libéré par le Bon Roy Levan.Un voyageur ouvre les yeux. Au dessus de lui, une soeur lui applique sur le front des compresses humides. Qui est-il ? Elle l'ignore. Tout au plus a t-elle repéré que, dans son délire, l'homme s'exprime en une langue étrange et inconnue. Comme s'il venait de loin. Elle a lu, il y a peu, les aventures de ce marin d'Orient répondant au nom de Sindbad. L'homme portera désormais ce nom, jusqu'à ce que sa mémoire lui revienne.
En haillon, l'homme poursuit sa vie à Cahors. Vagabond d'abord, paysan ensuite. Très vite, il s'oriente vers la voie diplomatique. D'ambassadeur, il devient rapidement vice-Chambellan, puis Chambellan. Les portes du Conseil de Guyenne s'ouvrent à lui. Les mandats s'enchaînent. Et tout semble lui sourire.
Jusqu'à ce jour de septembre 1456...
(un copiste indélicat ayant conservé par devers lui et sans mon consentement les deux premiers chapitres de cet ouvrage, je vous invite à lire chez lui "chevaux de retour"[http://forum.rp.non-off.rr.xooit.fr/t451-Chevaux-de-retour.htm] et "Le dispensaire d'Agen"[http://forum.rp.non-off.rr.xooit.fr/t930-RP-Dispensaire-d-Agen.htm])