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[RP] Nouvelles terres pour de nouvelles vies ?

Cajoline22
[Toulon]

La route avait été calme jusque à Toulon, très calme, silencieux voir même pesant, enfin c’était comme cela que Caline le ressentait. Et cette sensation n’avait strictement rien à voir avec les deux jeunes femmes qui les avaient rejoints n’en était pas la cause, ni encore avec Edonice qui profitait simplement du paysage dépaysant à souhait, mais plutôt avec la rouquine qui se trouvait à la tête de leur cortège. Quelque chose clochait, elle n’arrivait pas bien à savoir quoi mais quelque chose n’allait pas, son amie n’était pas comme à son habitude, elle le voyait le sentait par ces petits détails qui pour d’autres seraient passé inaperçus. La bretonne avait beau avoir un sens de l’observation et une intuition assez développé, elle n’en respectait pas moins le silence de son amie, les secrets aussi, si elle devait savoir, elle saurait un jour.

Arrivé à Toulon, le groupe s’était séparé et elles avaient cherché comme à leur habitude une taverne pour les accueillir pour la nuit ou quelques jours selon ce qu’elles décideraient. Un bon repas et un verre de lait chaud eut raison d’Edonice qu’elle regarda attendri monter jusqu’à sa chambre en baillant avant de la voir disparaître derrière sa porte qu’elle refermait.

Elle en aurait bien fait autant si son amie ne l’avait pas retenue, d’un ton autoritaire, d’une main ferme sur son bras, avant de la conduire dans un coin un peu à l’écart. Elle voulait lui parler, bien elle allait écouter, sans doute qu’elle allait savoir ce qui tracassait la rouquine .


Caline écoute ..

Et Caline écouta son amie sans l’interrompre, elle avait vu juste, Enored était bien tracasser, inquiète même, mais le plus étonnant c’est qu’elle semblait avoir peur pour Edo et elle…enfin le plus étonnant n’était pas qu’elle est peur, seule les personne inconsciente non jamais peur, mais plutôt qu’elle le lui avoue et ça ce n’était franchement pas dans les habitudes de son amie…

Regard qui plonge dans le sien, empli de détermination, elle comprend la bretonne, elle comprend au moment ou l’irlandaise lui fait par de sa décision qu’il ne sert à rien de dire quoi que ce soit pour la faire changer d’avis ou ne serait ce que pour réfléchir à une solution ensemble…


Va pour le pied à terre de Dahut alors…

Elle regarda son amie sortir sans un mot puis monta se reposer dans sa chambre. En un sens ça l’arrangeait de ne plus être dans une taverne, ça l’arrangeait de ne plus se retrouver dans une chambre de taverne, elles avaient beau être toutes différentes d’une taverne à l’autre, elles l’a renvoyaient toutes vers une autre, une autre ou son cœur s’était arrêté, une autre ou sa vie avait prit fin…

En fin d’après midi, elles prirent route vers le pied à terre et s’y installèrent, l’endroit était accueillant et spacieux et tandis qu’Enored parti faire un tour de son coté, elle en profita pour faire un tour avec la petite dans les environs du « pied à terre » histoire de prendre l’air mais aussi de repérer son environnement.

La rouquine les rejoignit plus tard, le sourire aux lèvres, alors qu’elles terminaient de préparer le repas, la tension qui l’avait habité ces derniers temps semblait s’être envolée…


On est bien ici non ? En plus, aucune ville n'est loin, vous pourrez visiter Toulon dès d'main, moi ... on m'attend sur les pontons de l'Etang de Berre.

Oui c’est pas mal du tout…- léger sourire tandis qu’elle pose une assiette devant son amie – tu remercieras Dahut pour nous lorsque tu le verras….

L’irlandaise allait voir son projet prendre forme et semblait revivre, cela faisait plaisir à voir, peut être… peut être qu’elle aussi aurait s’être impression, ce sentiment un jour, en attendant, elle suivrait la rouquine et peut importe ce qu’il adviendrait…
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Enored
La rouquine s'installa à table. Machinalement, elle jeta un coup d'oeil autour d'elles et ne put retenir un léger rire. Elles n'étaient pas dans une taverne, il n'y avait donc aucun danger. Elle sourit à Caline lorsque celle-ci posa l'assiette devant elle, leurs regards se croisèrent. L'Irlandaise descella dans celui de son amie beaucoup de tristesse.

Le temps, oui le temps seulement permettrait à la blondinette de s'en sortir. Mais seul le temps ne pouvait rien faire, encore fallait-il qu'elle veuille s'en sortir. Alors la pirate lui avait proposé un radeau de survie, un projet qu'elle n'avait fait qu'effleurer devant elle. Parce qu'elle n'était pas sure, pas sure du lieu, de l'instant, du projet lui même, mais le vélin enfermé bien au chaud dans le fond de sa besace avait définitivement concrétisé leur projet.

Il prendrait vie le lendemain oui mais rien, plus rien n'empêchait de l'évoquer, là au moins en partie, devant elles, autour d'un repas partagé. Dévoiler au moins ce qu'elle pouvait, ce qu'elle savait.


C'est bon ce que vous avez fait les filles ! Je regrette pas de vous avoir emmenées avec moi. Petite touche d'humour le temps de trouver ses mots. Je ne manquerai pas de remercier Dahut, et ce demain dès l'aube. Ensembles, on va toucher du bout des doigts notre fameux projet, le voir prendre corps, devenir concret.Je vais voir le chantier où se trouve mon bateau. Celui pour lequel j'ai besoin d'un équipage, mon équipage.

Nouveau silence, comment parler de ceci devant Edo ? comment trouver les mots ? Alors la pirate applique sa tactique préférée : la fuite. Elle plonge son regard dans celui de Caline pour éviter celui d'Edonice.

Si je monte un équipage, ce ne sera pas pour faire du commerce... C'est une aventure de tous les dangers que je propose ... Une aventure où, certes tu auras des blessés à soigner, des vies à sauver, mais aussi une aventure il où faudra te battre pour vivre, pour survivre, te battre autant en mer que sur terre, car, une fois le pied sur un bateau pirate, tu n'est plus en sureté nul part. Ni sur mer, si dans les ports, ni sur terre ... Toujours prêtes à me suivre ?

La question avait été lancée comme ça là, parce qu'elle n'osait regarder vers Edo la fière pirate, parce que à cause d'elle la famille de la petite s'était retrouvée disloquée. Même si Henri, un jour, alors qu'elle lui partageait ce qu'elle ressentait, lui avait qu'il qu'elle ne pouvait savoir en attaquant leur navire, même s'il avait raison, la vue de l'enfant lui rappelait sa culpabilité à chaque instant. Alors elle avait décidé de la protéger au péril de sa vie, parce qu'elle était la petite Rastignac, la fille de celui qui, un jour, l'avait, sans préjugé, acceptée dans sa bande de mercenaires.

Enored osa enfin tourner le regard vers l'enfant et n'y vit aucune rancoeur, et elle y trouva enfin ce qu'elle cherchait depuis si longtemps : le pardon. La petite Rastignac, au fil des routes parcourues ensembles, a appris surement à ne plus avoir autant peur d'elle et à cet instant précis, dans se regard sans rancune, sans critique, avec un peu moins de peur, la rouquine trouva la délivrance qu'elle cherchait depuis si longtemps. Les yeux de l'enfant, où elle retrouvait à cet instant Guillaume et Cassandre réunis, par la couleur et l'expression, ces yeux qui ne la jugeaient pas, qui ne lui en voulaient pas, qui acceptaient tout simplement, guérirent la pirate de sa culpabilité. Et enfin, enfin depuis le jour où elles s'étaient vues pour la première fois, enfin, la rouquine pu sourire à l'enfant, qui n'en était plus vraiment une à présent.

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Cajoline22
Assise devant son assiette remplie, la blondinette écoutait son amie à la fois attentivement et à la fois perdue dans ses pensées. La rouquine ne lui apprenait rien qu’elle ne sache déjà, enfin qu’elle n’est déjà deviné plutôt, la danger allait être présent et il faudrait se battre pour vivre, survivre…le voulait-elle vraiment ? Depuis qu’il n’était plus que souvenirs en elle, une améthyste à son doigt, elle avait perdue ce gout de vivre, de découvrir, d‘aller de l’avant, comme si avec lui tout était mort sauf son corps…

Soutenir le regard de la rouquine sans rien laisser transparaître avait été difficile, elle s’était laissé aller à craquer une fois devant elle, hors de question qu’elle recommence, surtout avec la petite à coté…non , sa souffrance était la sienne, en parler, l’exprimer à quoi bon, ca ne changerait rien, ne réglerait rien, elle serait toujours là présente…il ne cesserait jamais de lui manquer, elle ne cesserait jamais de l’aimer…

Le regard sur son assiette, avaler une bouchée l’une après l’autre, faire comme si tout allait bien…alors qu’au final non rien n’allait, plonger loin dans ses souvenirs et essayer de refaire surface…
Fuir son père avait été une question de survie, poussé par cet instinct, et par la volonté de découvrir, de vivre enfin réellement, elle avait avancé encore et contre tout, ces moments passés sur les routes, dans les bois, elle avait prit le partie de ne pas en parler ou dans dire le moins possible, elle n’en était pas fière…à cette époque là, elle avait eu un but, celui de vivre, de découvrir, ce qu’elle s’était employée à faire en arrivant à Dunkerque. Elle avait eu des moments difficiles…la confiance trahit, l’agression de celle qu’elle avait considérée comme sa sœur, sa propre agression, la perte de Kaelle, un amour à sens unique…mais malgré ça, elle avait continuer d’avancer sans doute parce qu’elle y avait trouver ce qu’elle avait chercher inconsciemment et qu’elle n’avait jamais vraiment eut : une famille…un frère, une sœur, des amis, une petite dont elle s’était prise d’affection comme sa propre fille…et l’amour, magnifique qui avait donné un autre sens à sa vie, lui avait fait gouter un aperçu du bonheur, qui c’était à jamais envoler avec la mort de Renoan…

Le souvenir de ses dernières paroles revenait à ses pensées… « ne t’arrêtes pas de vivre. Trouve un homme bien, un homme qui saura t’aimer. … » Facile à dire mon amour, mais tellement difficile sans toi ! Voilà qu’elle lui parlait en pensée, comme s’il pouvait l’entendre de là ou il était. « …ne t’arrêtes pas en chemin. » J’essaye, si tu savais comme j’essaye. La vie me semble si vide, si terne maintenant… Oui tout lui semblait terne, vide de sens, sa propre existence surtout.

Derrière bouchée avalée et regard qui se tourne vers les filles, heureusement qu’elles étaient là, sans le savoir, elles la forçait à avancer, l'empêchait de sombrer…


Je ne change pas d’avis Eno. Quand je prend une décision, je ne reviens pas dessus.

La rouquine savait qu’elle assumait les conséquences de ses actes de ses choix, mais lui redire n’était pas plus mal. Elle se battrait non pas pour vivre, mais pour que son amie vive, que celle qu’elle considérait presque comme sa fille vive, et peut être qu’avec le temps, elle se battrait pour elle.
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Flore
Allez voir Enored. Je lui ai alloué un pied-à-terre sur mon domaine. Telles étaient les paroles de Samuel.

Flore avait aperçu une rouquine lors de la réception au domaine de la Pioline, sans avoir eu l'occasion de lui parler.
Il y avait tant de monde. Flore en était assez intimidée et en même temps impressionnée. Bien qu'inconnue en Provence, elle adore rencontrer du monde et sans vie sociale, elle déprime.
Aucune idée de l'évolution de ses relations avec son cousin mais en tout cas, le fréquenter l'assure de prendre place dans la société provençale. Oh, Flore n'est pas une arriviste pure et dure.
Ce n'est pas que le beau monde qui l'intéresse. Les personnalités hors du commun la passionnent.
Ce qui, en Confédération Hélvétique, lui a valu des soirées d'angoisse. En effet, ceux qui ne rentrent pas dans le moule, qui ne se plient pas aux règles admises par la majorité bien pensante, finissent toujours par s'attirer des ennuis. Et leurs sympathisants aussi.
Flore n'en a cure. Elle vit dans l'instant présente et côtoie qui lui sied.

Par exemple, cette aventurière. Une irlandaise. Elle n'a aucune idée d'où se trouve cette contrée d'ailleurs. Paraît qu'elle est arrivée récemment en Provence avec deux personnes.
Des rumeurs lui collent un passé sombre à la peau. Soit, Flore ne se fie pas aux ragots et de toute façon, ne se laisse pas arrêter par ce genre de médisances.
L'important est qu'elle sera le capitaine du premier bateau construit au chantier naval de Trévière. Parce que cette annonce lors de la réception, elle n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde ! Depuis sa décision de venir en Provence, Flore rêve de profiter de la mer. Son installation à Marseille n'est pas un hasard.
Elle sait en outre quel type d'embarcation elle veut !
Munie d'une dizaine de rouleaux de plans, découpes de profil, du dessus et autres spécifications techniques, elle se rend en la nouvelle demeure des amies de son cousin.
Son intention ? Présenter son projet, voir si c'est réalisable,quand, comment et le coût.

Elle entend des chevaux dans les écuries, preuve que les habitantes sont là.
La demoiselle frappe à la porte et lance d'une voix claire

« Bonjour, je suis Flore, la cousine de Samuel. »
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Enored
Une soirée au calme. Cela faisait une éternité qu'elle n'en avait plus eue la rouquine et elle savourait un verre de vin en parlant de tout et de rien avec Caline, évoquant enfin son fameux projet plus en détail lorsque des coups retentirent. Main sur la garde de la dague à sa ceinture. Simple réflexe.

« Bonjour, je suis Flore, la cousine de Samuel. »

La rouquine se détend, lache sa dague et se dirige vers la porte. La cousine de Samuel ... mui c'est vrai qu'il en a une grande famille, il l'avait évoqué dans un de ses courriers.

La rouquine ouvre la porte pour découvrir une jeune femme avec une bonne dizaine de rouleau sous le bras. Elle regarda la jeune cousine de haut en bas puis s'effaça pour la laisser entrer.


Dia dhuit ... bonsoir Flore. Bienvenue. Entrez. Vous aller prendre un verre avec nous ... et p't'etre expliquer c'que vous avez sous l'bras...
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Flore
Flore tente de mettre de l’ordre dans ses pensées. L’idée de posséder sa propre embarcation, autre qu’une barque s’entend, l’enthousiasme depuis son arrivée en Provence. Malgré son maigre pécule, elle y croit dur comme fer depuis son premier pas sur ces terres du Sud. Et voila que le rêve devient réalité. Enfin presque. Elle sait qu’Enored sera le capitaine du premier navire issu du chantier naval de son cousin. Forcément, cela lui donne un poids conséquent dans les décisions de gestion de l’entreprise maritime. Entre autre, les choix des modèles à envoyer en production. En clair, la rallier à son projet est un énorme pas vers la concrétisation de ses espoirs.

« Bonsoir Dame Enored. Je vous appelle par votre prénom car je crains de massacrer votre patronyme. » Dit-elle en plaisantant gentiment.
Elle salue une autre dame, assise à la table au centre de la pièce.

« Votre demeure vous convient-elle ? Il me semble que Samuel ne s’est pas moqué de vous. Si je puis me permettre un avis personnel, cet endroit est remarquablement bien situé. Retiré pour vous laisser votre liberté mais proche de la ville pour sentir chaque soubressaut la Provence. »
Sourit en coin
« Et ceux de la famille de Trévière."

Avance de quelques pas dans la maison et poursuit :
"Vous avez sans doute constaté que nous sommes nombreux. Je proviens d’une branche connexe à celle de Samuel. Ma mère est la soeur du père de Samuel. Elle a épousé Erik de Lendelin. Voilà pour la généalogie rapide. Ceci vous permet de me situer.
Au fait, je ne sais même pas d’où vous connaissez Samuel. Un ancien fiancé ? Sa réputation de bourreau des cœurs n’est plus à faire. »


Rit

« N’ayez crainte, je ne suis pas venue pour chercher matière à ragots. En fait, je suis ici pour parler constructions navales. »
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Enored
La rouquine laissa Flore s'exprimer ... à cet instant elle eu l'impression de comprendre l'expression "moulin à parole". Elle essaya d'intégrer ce qu'elle venait de dire et lui proposa une chaise et un verre de vin le temps de réfléchir à sa réponse.

Alors déjà on va éviter le dame hein ... sinon ça va pas aller. Pour ce qui est de la maison ... je voyais ça nettement moins grands donc oui ... ça nous va parfaitement. D'ailleurs je vous présente Caline. Une de mes deux compagnes de voyage. La petite, Edonice, est déjà partie se coucher.

L'Irlandaise s'installa en face de Flore avant de poursuivre.

Ha je n'ai pas tout saisi des méandres de la tribu Trévière ... mais ça viendra p't'être un jour. Quand à Dahut, enfin Samuel, je l'ai connu y'a ... des années alors qu'il était tavernier à Bayeux. Nous sommes devenus amis et ... rien qu'amis. Amitié qui s'est confortée au fil des années et des courriers échangés. Y'a même pas de quoi ragoter !

La rouquine fit un clin d'oeil à Flore pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas été indiscrète. Puis elle redevint sérieuse en jetant un coup d'oeil aux parchemins.

Je ne suis pas sure de pouvoir vous parler de l'aspect technique de la construction d'un bateau ...Vous dire s'il pourra naviguer peut être, s'il y a des choses à changer, surement ... si vous être en quête d'aventure ... que vous savez comment dire .. vous défendre hein c'est d'jà pas mal, de là à savoir se battre après y'a qu'un pas. Bref, je suis à la recherche de membres pour mon équipage ... alors si ça vous tente ... par contre ... je garanti pas contre le danger, bref, montrez moi ce que je suppose être des plans ...

D'un geste du menton la rouquine désigna les parchemins posés devant Flore et en profita pour resservir un verre de vin à tout le monde.
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Flore
"Enchantée Caline."
Accepte volontiers le verre de vin et prend place. Elle apprend alors l'origine de l'amitié entre l'irlandaise et Samuel. Ainsi, il a été tavernier. Décidément ... Parcours atypique, qui débouche sur rencontres originales. De mieux en mieux. La rouquine en vient ensuite au fait. Flore va dans le même sens.
"Je ne suis pas sure non plus de pouvoir vous parler de l'aspect technique de la construction d'un bateau.
Ce domaine, ma foi, je laisserai cela au chef de chantier. Il me faudrait des années d'études spécialisées pour pouvoir émettre un avis crédible sur la construction d'un bâtiment naval."

Rit doucement
"Votre avis m'importe car votre expérience m'aidera à choisir le navire le plus adapté à la destination que je lui conférerai. Puis, j'ai cru comprendre que vous serez un maillon essentiel dans la chaîne de commandement de la compagnie navale de Trévière. Dès lors, au-delà de mon cousin, il m'a paru évident de vous faire part de mes intentions."

si vous être en quête d'aventure ...
A ces mots, Flore lève un sourcil, signe que son intérêt est attisé.
que vous savez comment dire .. vous défendre hein c'est d'jà pas mal, de là à savoir se battre après y'a qu'un pas. Bref, je suis à la recherche de membres pour mon équipage ... alors si ça vous tente ... par contre ... je garanti pas contre le danger,
"L'aventure ... Certainement. Déjà mon voyage ici, en Provence, en est une." Imagine l'abordage de bateaux ennemis, des combats sauvages à l'épée, un retour au navire victorieux suivi d'une traversée de tous les dangers sur une mer en pleine tempête.
« Pour être honnête, je n'ai par contre aucune formation au combat. En outre, j'éprouve quelques difficultés à comprendre la notion de hiérarchie. Je ne suis pas persuadée que je serai un membre d'équipage très efficace. »
Ensuite la vision se transforme. La fumée des combats s'estompe, le bateau submergé par les vagues fait place à un groupe d'hommes vaillants, trois pirates musclés, vêtus de simples braies, luttant virilement contre les éléments déchaînés.
« Evidemment, tout dépend de l'usage que vous comptez faire de votre futur bâtiment et du physi ... genre de personnes qui ralliera vos rangs. Il est vrai que mon projet initial est moins épique. J'aimerais posséder un bateau qui fera rayonner la famille de Trévière par ses croisières et réceptions. Un aspect plus à vocation relationnelle. »

L'irlandaise souhaite en savoir plus sur les parchemins en sa possession. « Oui, en effet, ce sont des plans. Ceci précisera ma pensée.
J'hésite entre trois modèles. »

Flore déroule les documents relatifs à ses choix.
« J’ai trouvé ceci dans des ouvrages consacrés à la marine. Je cherche un navire maniable, de belle allure et ne requérant pas de connaissances pointues en navigation. Je n’ai pas les moyens d’engager un capitaine hautement qualifié et , si je suis de bonne volonté, je reste humble quant à mes capacités d’apprentissage. »

Le premier parchemin dévoile un long voilier élancé.

*

Regarde la rouquine droit dans les yeux. Flore a une personnalité extravertie, insouciante qui peut laisser penser à un caractère centré autour de la futilité mais ce serait la sous-estimer. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle fait tout pour l’obtenir, y compris convaincre un interlocuteur plus affûté qu’elle.
« Ceux-ci sont fréquents au-delà de la Méditerrannée, en Egypte. J'aime beaucoup leur ligne. Je pense que leur adaptation à notre climat est possible. »

Elle poursuit : " Le second modèle, un autre voilier. "

**

"Il est rapide. J'ai entendu dire que son usage est très prisé des pirates et autres contrebandiers." Large sourire Une activité moins risquée lui convient parfaitement : une course. Je me vois bien organiser la première frégate de Provence." ajoute-t-elle avec une pointe d'arrogance.

"Enfin, je termine avec un classique de la région : la tartane."


"Le mât est impressionnant, n'est-ce pas ? Lors de mes promenades à Marseille, j'en ai souvent aperçu voguant dans les eaux côtières. Destiné à la pêche." Hausse les épaules. "Nous pouvons en faire ce que l'on veut de toute façon."
D'apparence sereine, son anxiété monte en secret. Elle a suffisamment revu le sujet pour pouvoir tenir une conversation sans ciller. Malgré tout, le doute subsiste : a-t-elle paru crédible ? Elle y croit. Flore garde une attitude de maîtrise totale, porte son verre à ses lèvres, excellent refuge pendant que l'irlandaise réflechit.
Tiens, il lui semblait avoir vidé son verre. Serait-ce déjà le deuxième ?



* Félouque
** Lougre

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Cajoline22
Elles étaient à discuter du projet d’Enored lorsqu’on frappa à la porte…derrière la cousine de Samuel, Flore, une personne qu’elle ne connaît pas, mais qu’elle va bientôt connaître ça ne fait aucun doute. Elle esquisse un léger sourire lorsqu’elle voit la rouquine porter instinctivement sa main à sa dague avant de la laisser pour ouvrir la porte sur une jeune personne et…tous ses rouleaux.

Pas le temps d’en placer une, de saluer la nouvelle venue, la conversation semblait lancée sur les bateaux, la construction navale…sujet ou elle supposait que la rouquine pouvait être intarissable…bah ça ne la dérangeait pas, elle n’avait pas plus que ça envie de parler, et vu la conversation c’était bien parti pour qu’elle ne dise rien, vu qu’elle n’y connaissait rien.


Enchantée Flore.

Une petite pause dans la conversation lui a permis de retourner son salut à Flore, mais vite la conversation reprend sur le même sujet, et la jeune femme étale sur la table ses rouleaux qui dévoilent des navires. Curieuse, elle observe les esquisses en buvant tranquillement son verre de vin avant de reporter son attention sur les deux jeunes femmes à coté d’elle, observant leurs réactions, leur comportement, vieux réflexe presque instinctif chez elle, qui lui a plus d’une fois permis d’échapper à son père…et qui lui permet de deviner parfois ce que pense les gens rien qu’à les regarder et c'est ce qu'elle fait vu que là elle n’a pas grand-chose d’autre à faire. Elle ne pourrait simplement que dire, celui qui lui plait le plus de tous les navires qui s’étalent sur la table, autant dire rien d’utile !

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Flore
Les discussions avec l'irlandaise allaient bon train. Pour sûr, la dame est passionnée ! Flore se contente d'acquiescer lorsque la conversation devient un peu plus technique. La rouquine a beau dire que ce n'est pas sa spécialité, elle est quand même nettement mieux informée que Flore. Son amie, Cajoline, observait avec elle les esquisses et après des débats difficiles, à cause du choix à faire et des verres de vin qui s'accumulaient, Flore se décida pour un lougre.

" Je vous remercie toute deux pour votre accueil et vos conseils. Ces précisions me permettent de présenter la commande de façon plus complète à mon cousin. "

Sourit, retire un objet de son sac et lui tend.

" Avant de venir, je savais evidemment que votre vie, c'était la mer.

J'ai ceci pour vous :


Un astrolabe, obtenu par mon père en paiement d'un service rendu à un marchand étranger. Il n'en a jamais compris le fonctionnement et me l'a donné pour se donner bonne conscience, ou s'en débarasser.
Cet appareil est trop sophistiqué pour moi. Puis, je ne compte pas naviguer en haute mer.
Vous en ferez meilleur usage.

A très bientôt ! "


Prend congé des dames et se rend au chantier naval des Trévière.
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Enored
La soirée avait été des plus agréables, Flore était une jeune femme étonnante, aussi charmante que son cousin en somme et les trois jeune femmes n'avaient pas vu le temps s'écouler ni les verres de vin se vider. Il devait être fort tard lorsque la cousine de Samuel quitta les lieux.

L'Irlandaise resta muette face à son cadeau et la regarda sortir bouche bée. Elle n'était pas habituée à ce genre de choses et avait vécu dans un monde ou l'on obtenait rien sans rien. Elle resta un long moment, l'objet entre les mains. Certes il lui serait utile bientôt.

Elle retrouva la parole après un long moment alors que Caline observait le cadeau en question.


Il sert à plusieurs choses, utile en navigation, il permet de savoir la position des étoiles, mais aussi l'heure solaire. Grâce à la position des étoiles un marin ou un pirate se guide sur l'océan. C'est un cadeau inestimable. Je crois qu'elle s'en est pas rendue compte. Samuel et sa petite famille sont vraiment très étonnants.

Se dirigeant vers la fenêtre, la rouquine observa l'ombre de Flore s'éloigner dans le parc. L'esprit ailleurs déjà, elle laissa son regard divaguer un long moment au loin...
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