Takoda
Takoda s'était installée sur un banc en plein soleil près de la porte fenêtre de la Rose des Sables, la rouquine avait sortie le luth qu'un sire craonnais lui avais donné....
Elle avait sympathisé avec lui et l'avait complimenté sur la manufacture de l'objet, le trouvant fort beau... Et là l'inpensable était arrivé, le sire lui avait offert l'objet réalisé de ses propres mains...Il devait pourtant avoir une valeur sentimentale pour lui mais il tenait à ce qu'elle le garde, tant il avait été charmé par un de ses poèmes déclamé avec son vieux luth qui rendait l'âme...L'instrument qu'elle avait depuis fort jeune avait en effet perdu de son élégance...il s'était abimé au fil des voyages et de l'utilisation...et ce nouvel objet la ravissait au plus haut point...
Cet après midi là, elle s'attelait donc malgré son épaule douloureuse à retrouver la sonorité d'antan...Elle avait pour celà calé le luth afin que le bras ne bouge pas et ne la fasse pas souffrir...Et égrainant les notes songeuse, elle se prit à repenser à un certain poème que les nonnes lui avait appris...un poème laissé dans son couffin lors de son abandon...
Les notes glissèrent soudain enjôleuses pour venir s'accorder aux mots qu'elle chantait d'une voix claire lancés vers le ciel bleu orné de mouton nuageux...
Ce poème seule trace de son passé...Des mots posés là sur le vélin comme un appel à une suite...suite qu'elle n'imaginait pas sans son repère, sa soeur qui venait de la quitter...Les mots continuaient de s'envoler du bord de ses lèvres...
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Elle avait sympathisé avec lui et l'avait complimenté sur la manufacture de l'objet, le trouvant fort beau... Et là l'inpensable était arrivé, le sire lui avait offert l'objet réalisé de ses propres mains...Il devait pourtant avoir une valeur sentimentale pour lui mais il tenait à ce qu'elle le garde, tant il avait été charmé par un de ses poèmes déclamé avec son vieux luth qui rendait l'âme...L'instrument qu'elle avait depuis fort jeune avait en effet perdu de son élégance...il s'était abimé au fil des voyages et de l'utilisation...et ce nouvel objet la ravissait au plus haut point...
Cet après midi là, elle s'attelait donc malgré son épaule douloureuse à retrouver la sonorité d'antan...Elle avait pour celà calé le luth afin que le bras ne bouge pas et ne la fasse pas souffrir...Et égrainant les notes songeuse, elle se prit à repenser à un certain poème que les nonnes lui avait appris...un poème laissé dans son couffin lors de son abandon...
Les notes glissèrent soudain enjôleuses pour venir s'accorder aux mots qu'elle chantait d'une voix claire lancés vers le ciel bleu orné de mouton nuageux...
Ce poème seule trace de son passé...Des mots posés là sur le vélin comme un appel à une suite...suite qu'elle n'imaginait pas sans son repère, sa soeur qui venait de la quitter...Les mots continuaient de s'envoler du bord de ses lèvres...
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