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[RP] Les méandres du temps

--Bela
Ils avaient fait un long voyage, elle n’était pas bavarde, elle n’avait qu’un objectif dans sa vie : remplir ses missions. Elle était belle : grande jambe, le corps fin, élancée, des yeux d’un brun claire qui hypnotisait ses victimes et de beau long cheveux noir qui tombait jusqu’à ses reins. Si elle avait beaucoup appris l’art de la guerre et le maniement des armes elle avait compris qu’elle possédait une arme de choc : les hommes ne résistaient que très rarement à son charme, mais souvent avait-il à peine le temps d’avancer la main que déjà ils étaient au sol.

Or on savait qu’Inty aimait les femmes… et elle avait donc naturellement été choisie pour remplir la mission.

Elle regarde ses compagnons mais surtout l’homme avec qui elle avait voyagé, son amant et son partenaire de toujours, ensemble elle ne comptait plus le nombre d’homme qu’ils avaient fait passer dans l’autre monde.

Elle sirotait son cacao, et fixait arbre. Elle avait entendu nombre rumeurs à son sujet, rumeurs à peine chuchotée car entre tueurs il était redouté. Oui le père d’Inty avait choisi les meilleurs.


Entrons par devant, si on nous remarque personne ne se méfiera de notre présence. Tellement de monde y passe…Mais la pyramide est grande et nous ne pouvons pas nous permettre de tourner des heures dedans, il faudrait savoir qui il est allé voir…
Lauratacc
Laura ne bougea plus quand elle entendit le beau jeune homme se lever. Non il ne peut pas partir… Elle le sentit s’approcher d’elle et quand les mains de l’homme se posèrent sur ses hanche pour l’attirer contre lui, son corps irradiait de désir puis les lèvres, douce lèvre et ce souffle chaud se posa contre sa nuque, elle pencha la tête de coté le laissant découvrir son cou, gouter sa peau, lentement longuement.

L’homme était presque nu, elle pouvait sentir ce corps contre le sien, cette chaleurs, ce désir qui s’éveillait en lui. Il était encore bien jeune mais pourtant il la désirait.

Elle se retourna, se retrouva face à lui, yeux dans les yeux, son corps épousant les formes de celui d’Inty, elle était tremblante. Les bras passé autour de la nuque de l’homme.

Puis une de ses mains descendit le long du torse d’Inty, son doigt suivait les courbes des muscles du calpullec, elle le sentait tressaillir, cela le chatouillait peut être. Puis à son tour elle rapprocha sa bouche du cou d’Inty, le sentit, souffla légèrement de l’air dans le creux de l’épaule suivant les plis de sa peau avant de déposer ses lèvres et le gouter doucement.

Puis dans un souffle, sa voix tremblante elle lui dit dans l’oreille :


Tu es beau, désirable…. Elle releva les yeux.. elle ne voulait pas le dire, cela lui faisait mal.. mais je ne peux t’offrir plus que ce moment de découverte.. son cœur s’accéléra. J’ai promis d’être fidèle… à une autre époque je n’aurai pas refusé tes avances… mais… Elle se tut incapable de dire plus, incapable de bouger. Elle avait mal, mais n’avait pas le choix.

Elle releva la tête ses lèvres frôlèrent celle d’Inty. Il avait du remarquer que son souffle était plus rapide. Mais elle n’osait ouvrir les yeux et le regarder. Pourquoi était-elle allée si loin ? Elle aurait du se séparer de lui. Mais elle en était incapable.
--Arbre_le_tueur
l'Arbre écoutait la remarque judicieuse de Bela. Il avait déjà quelques fois travaillé avec elle et appréciait son côté calme, légèrement taciturne. Jamais elle ne parlais pour rien, et elle allait toujours droit au but. De ce qu'il avait pu observer, elle faisait toujours remarquablement son travail, jouant de sa beauté comme d'un poignard affûté. Cuahuitl éprouvait toujours un sentiment mitigé à son égard. Une certaine jalousie de cette arme si efficace qu'il ne possédait pas, et un peu de crainte, sachant que le jour où il sera sa proie, lui aussi risque de se faire piéger.

Une demi-seconde d'égarement et l'esprit de l'arbre revint à la mission.


- J'ai eu le temps de récolter des informations depuis que je suis ici, et elle m'ont confirmé ce que j'avais déjà appris à Ixtenco. La gardienne des péquaris - désignant ainsi la Tequitlato du Tlatocan au cas où quelqu'un les écouterait tout de même - l'a convoqué. J'ignore pourquoi, mais c'est elle qu'il est venu voir. C'est donc dans ses quartiers ou son bureau que nous aurons toutes les chance de le trouver.
D'après les renseignements que j'ai pu obtenir, ils sont situés dans la partie ouest. Nous devrions rapidement pouvoir sortir de là une fois le travail terminé, mais par contre, il faudra faire attention aux gardes et aux patrouilles. J'ai observé plusieurs groupes d'hommes armés rentrer et sortir, j'en ai déduit que la surveillance était encore bien organisée, mais pas assez pour nous poser trop de problèmes.


Cuahuitl s'arrêta un instant, pour voir si un des deux avait un commentaire à faire. Tout en prenant une lampée de sa timbale de cacao, il jeta autour de lui un regard rapide mais affûté, vérifia que rien de plus inhabituel que trois tueurs en mission ne troublaient le calme de la taverne.
Inty
Inty avait caressé son cou de ses lèvres longuement, avec tendresse et envie en même temps. La tequitlato ne bougeait pas, le laissant faire, et il eu le temps de sentir sa peau à loisir. Il la sentait trembloter légèrement. Lui même avait du mal à se contenir, et c'est un regard brillant qu'il lui renvoya dans le sien.

Ses mains descendirent le long de son dos, le caressant doucement. Elles plaquaient son corps en même temps contre le sien, mais sans pour autant la coincer. La voila qui explorait d'ailleurs son corps à son tour, et le jeune homme frissonna. L'une de ses mains remonta le long de sa nuque pour les glisser doucement dans ses cheveux, tandis que de l'autre, il effectuait un mouvement de va et viens dans son dos, le caressant du bout de ses doigts. Quel plaisir de sentir alors à son tour ses lèvres sur sa peau! Il ferma un court instant les yeux, s'imprégnant de la chaleur de tout son corps.

Il aurait aimé qu'elle ne trouble pas cet instant de découverte, mais Laura s'était rapprochée de son oreille, et lui parlait à présent. Il déposa un petit baiser dans son cou à nouveau, puis la regarda à nouveau dans les yeux. Yeux qu'elle venait de fermer. Le jeune calpullec savait qu'il devait s'écarter d'elle, ne pas commettre l'irréparable. Il savait que si en face de lui, la femme lui plaisait, il avait pourtant très peu de chance de résister... Il n'avait jamais su le faire.

Ses lèvres frolèrent les siennes, et malgré ses paroles, elle était toujours collée contre lui. Les mains d'Inty étaient revenues sur ses hanches, les caressant doucement, puis il frola à nouveau ses lèvres. Des lèvres douces, qui ne demandaient qu'à être cueillies, qui ne demandaient qu'à s'ouvrir. Il la serra un peu plus fort contre lui, et joignit ses lèvres aux siennes, incapable de résister. Il emprisonna sa lèvre supérieur des siennes, les caressa doucement du bout de sa langue, pour finir par l'embrasser avec passion et désir.

Elle tremblait légèrement encore sous ses mains, mais il était pour lui impossible de deviner si c'était sous le coup de l'excitation, ou bien de la peur. Inty décolla enfin ses lèvres des siennes, la regardant dans les yeux, se demandant comment il pouvait encore résister à ne pas lui enlever ses vêtements.

Un petit bruit. Grouiiik! Un pécari venait de lui rappeler où ils étaient. Le jeune homme ne mourrait que d'une seule envie en cet instant. Découvrir petit à petit chaque partie du corps de la belle tequitlato. Oui mais elle avait dis... Elle avait promis. Malgré sa faiblesse pour les belles femmes, Inty n'en avait pas moins eu une éducation qui lui interdisait de traiter les femmes comme des êtres inférieurs. Il avait certe le droit d'en avoir plusieurs, comme son père. Il avait certe le droit de faire des avances à celles qu'il désirait. Mais il devait les respecter, et cela, jamais il ne s'en détournerait.

Comme dans un rêve, et par un effort mental conséquent, Inty se décolla doucement du corps de Laura. Il se contenta de faire glisser ses mains sur ses épaules, puis ses bras, pour finir par lui prendre délicatement les deux mains. Un sourire vint orner les lèvres du calpullec, alors qu'il ne quittait pas des yeux les siens.


Si tu as promis d'être fidèle, alors il m'est impossible d'aller plus loin. Les Dieux veillent, et je n'ai en aucun cas le droit de mettre ta vie en danger en cassant ta promesse. C'est pourtant difficile de résister quand je te vois, alors que tu me réponds si tendrement, avec autant d'envie. Mais non, je ne peux pas, il ne faut pas.

Nouveau sourire d'Inty, qui lui caressa délicatement les mains des siennes. Il restait cependant à une bonne cinquantaine de centimètres de la belle tequitlato. Il n'approchait plus. Mais il n'y avait absolument aucun reproche dans son regard à l'égard de Laura. Juste la reconnaissance de ne pas l'avoir repoussé, de lui avoir offert cet instant délicieux. Egalement une légère déception de ne pouvoir aller plus loin alors qu'il en mourrait d'envie. Mais si les Dieux s'en mélaient, il savait qu'il résisterait. Il se contenta donc de rester ainsi, à caresser ses mains, à la contempler, à se demander ce qu'elle pensait.
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Membre du clan Ixtenco
Lauratacc
Ses lèvres dégustaient les siennes, sa langue jouaient avec celle de ce beau calpullec, s’enroulant avec, l’attirant dans se propre bouche, pouvant ainsi de ses lèvres la gouter doucement. Instant irrésistible, instant qu’elle aurait souhaité interminable tant le désire entre les deux étaient palpable. Ses mains parcouraient le corps de cet homme, ses doigts jouaient avec les mèches des cheveux d’Inty, puis lui caressa la nuque pour enfin longer sa colonne vertébrale. Au final elles se posèrent sur ses hanches l’invitant à se rapprocher de Laura, puis ayant de gout de l’aventure les mains remontèrent le long de son torse, lentement, délicatement… Elle tremblait de désir, il était beau, son corps désirable et les gestes doux de ce bel homme arrivaient à lui faire perdre toute contenance et enfin le goût de l’interdit peut être…

Mais le baiser pris fin, il s’écarta d’elle, elle savait qu’il avait fait le bon choix, mais elle ne put que regretter… pourquoi avait-elle parlé ? Elle lui caressa les mains le regardant tendrement. Cet instant de partage les avait rapprochés et elle lui montra un joli sourire, rempli d’insouciance pour lui dire :


La femme qui t’aura dans son lit aura bien de la chance… elle lui fit un clin d’œil. Quel moment merveilleux… Puis elle se tut, ne pouvant rajouter autre chose. Oui elle le désirait, mais elle avait promis, elle avait promis de changer de vie, de ne plus se laisser aller dans les bras des hommes… rester fidèle à un seul… Mais la communion de deux corps n’était-elle pas un don des dieux ?

Ils ne bougèrent plus, ne voulant point interrompre ce doux moment de magie. Laura était bien incapable de bouger, il aurait remarqué ses tremblements encore bien présent, et de parler… mais il fallait bien… et ne réussit qu’à lui dire.


Un peu de pulque ? Ou préfères-tu te retirer ?

Elle ne voulait pas le laisser partir. Mais comment retenir un homme alors qu’il lui était interdit de le toucher ?
--Huaolan
Huaolan hocha la tête imperspectiblement. Sa compagne Bela était toujours redoutable, et surtout efficace. Et s'il était avec elle, c'est que c'était l'un des rares à pouvoir contenir toute la furie qui habitait sa femme. Lui était de nature plus calme, mais dés qu'il s'agissait d'entrer dans l'action, et ce de toute nature, une fureur faisait bouillonner son sang. Ce qui en faisait un redoutable combattant.

L'homme pencha légèrement la tête, buvant tranquillement son cacao. Jamais de pulque en mission. Il écouta attentivement les paroles de l'Arbre, qui comme toujours, avait préparé le terrain méthodiquement. Seul le tlatocan intérieur leurs était inconnus. Mais l'Arbre ne pouvait y être allé en reconnaissance, il se serait fait repérer par la suite. On les laisserait certe passer la grand porte, mais ensuite, il leurs faudrait se faufiler jusqu'au bureau du tequitlato. Et cela, c'était compliqué car ils n'avaient en aucun cas le droit de passer dans cette partie du tlatocan.

Un petit rictus brisa le visage impassible d'Huaolan. Un tlatocan était toujours bien défendu. Cependant, Cuahuitl l'avait dis, ils s'en sortiraient. Il regarda l'Arbre un court instant.


Et pourquoi nous n'attendons pas qu'il ressorte du tlatocan, qu'il prenne une chambre, et on le prend sur le chemin du retour?

Il ne prit même pas la peine de lui répondre. La réponse devait être évidente, et Huaolan médita quelques instants sur sa propre question. Si l'on faisait cela, c'est qu'on leurs avait ordonné de rentrer dans le tlatocan. Donc... soit ils devraient récupérer un objet, soit tout au moins... repérer les lieux. Oui, c'était sans doute cela.

Un coup d'oeil sur Bela. Un léger sourire passa sur ses lèvres, puis le guerrier se releva. Il posa sa timbale vide sur une table, puis attendit que les deux autres le suivent. Ils purent alors sortir de la taverne, pour se diriger tranquillement vers le tlatocan. L'action allait commencer. L'adrénaline montait. Il faudrait être rapide, précis, discret. Soit ils ressortaient avec Inty, ce qui serait simple, la plupart le connaissant sans doute, soit ils ressortiraient comme ils seraient rentrés.

L'homme vérifia d'une main rapide qu'il portait bien à sa ceinture une grosse pierre, taillée en pointe au bout. Il avait également son couteau et sa lance, mais il doutait que ses deux dernières armes passent la grande porte... Ils commencèrent à gravir les marches.
Inty
Inty ne pouvait pas plus que Laura stopper ce moment de tendresse. Il continuait malgré lui à tenir ses mains dans les siennes, et à la regarder. Petit sourire à ses paroles.

Oui... Quel délicieux moment...

Il ne savait lui même pas trop quoi dire. Juste s'imprégner un peu plus fort encore de sa présence. Il aurait du partir depuis longtemps se trouver une couche. Mais il ne voulait pas, ne pouvait pas. Laura semblait aussi embarassée, ou du moins, comme si elle n'arrivait pas à se réveiller après un rêve. Il prit son temps pour répondre à sa question.

Je suppose que je devrais... partir? Mais j'avoue que je ne le souhaite pas et que je prendrais bien un pulque.

Le jeune homme lacha enfin ses mains pour se rassoir dans le siège à sa disposition. Celui de Laura était juste à côté, et il fit un petit geste comme pour inviter la tequitlato à s'assoir également. Il prit avec autorité la carafe de pulque, et en versa dans leurs deux timbales. Il souriait en même temps.

Mon père me disait toujours que l'on ne doit pas abuser du pulque. Cette boisson des Dieux peut, au bout d'un moment, nous prendre la tête, et nous ne saurions plus ce que nous faisons. Je ne dis pas que cela ne me plairait pas... Non, certe... Il lui tendit la timbale de pulque, accompagné d'un sourire appuyé. Il est clair en tout cas que nous ne possédons pas les pouvoir de nos Dieux, ce qui ne nous permet pas de boire autant de pulque que nous le souhaiterions.

Inty se tut un instant, savourant sa timbale d'alcool.
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Membre du clan Ixtenco
--Arbre_le_tueur
Cuahuitl regardait Huaolan avec un sourire pour seule réponse à sa question. Si l'Arbre ne répondit pas, c'est parce qu'il savait que son frère trouverait lui-même la solution de l'énigme, ce qu'une lueur dans ses yeux ne tarda pas à confirmer. Puis d'un regard, le signal était donné. Il n'y avait plus rien à ajouter. Chacun connaissait son rôle, chacun savait quoi faire.

En sortant de la taverne, Cuahuitl se gratta un instant le haut de la cuisse comme si un insecte l'avait piqué, puis remit nonchalamment un peu d'ordre dans ses cheveux. En réalité de ces petit gestes anodins, il vérifiait que son armement était en place. Sous son pagne, dissimulé entre des pans de tissus de maguey, trois fines plaques d'obsidienne pointues comme des dards et fendraient l'air de ses doigts à la gorge de ses cibles, comme le condor qui fond sur sa proie. Dans ses cheveux, accrochés entre ses nattes, plusieurs aiguilles taillés dans un squelette de cholla attendaient, leurs pointes enduites de poison. Il y avait les paralysants, ceux qui tuent d'un coup, et ceux qui condamnent, prévus pour manipuler une cible potentielle avec la promesse de l'antidote. L'arbre en connaissait un rayon sur les poisons, c'était son domaine après tout. Dans sa mémoire, comme il aimait à le formuler, il avait mille recettes de mille substances aux milles effets, mais parmi tout ce choix, ces trois là revenaient le plus souvent dans ses missions de tueur.

Alors qu'ils arrivaient devant le Tlatocan, Cuahuitl vérifia les alentours d'un coup d'oeil. Tout était calme. Mais instinctivement, son regard fut attiré par une zone d'ombre entre deux bâtiments. Adossé au mur, il cru reconnaître l'ivrogne qui les avait observé un peu plus tôt. l'Arbre n'aimait pas ça, il ne pouvait distinguer le visage de l'homme et savoir s'il dormait où les observait.

Cela dit, les gardes aux pieds des escaliers les laissèrent passer sans encombres. Ceux de l'entrée seraient plus difficile mais pas impossibles à convaincre. Cuahuitl le savait. Le problème est toujours de réussir à sortir une fois la mission accomplie, et s'ils étaient découverts, cela se compliquerait d'autant plus.

Tout à ses réflexions, l'Arbre releva le regard, ils étaient presque en haut des marches...
--Bela
Bela suivait la petite troupe, comme à son habitude elle avait caché ses armes vers des endroits.. stratégiques. Un garde, avant de constater qu’elle était armée, aurait vite fait de perdre toute contenance et son attaque serait rapide est précise. Le pauvre, occupé par ses instincts de mâle qui se réveillent, ne verrait rien venir.

Elle prit le bras de Huaolan et lui chuchota dans l’oreille :


Passons pour ce que nous sommes… un jeune couple qui sort d’une caverne en ayant bu un peu de pulque.

Puis apercevant le regard d’un vieillard, elle fit semblant de glousser légèrement, telle une jeune fille avec son époux. Le curieux détourna les yeux.

Ils continuèrent leur chemin, montèrent les marches jusqu’au tlatocan et passèrent les premiers gardes sans encombre. Il y avait tellement de monde et d’agitation dans cette partie du tlatocan qu’ils pouvaient facilement passer pour des marchands venant de contrée lointaine.

Mais bientôt vers la droite elle aperçu une allée bien calme, et bien gardée. La se trouvait les bureaux des membres du tlatocan, il n’y avait aucun doute. Elle lâcha le bras et son époux : peut être devrait-elle user de ses talents de séductrice. Et alla telle une innocente voir un garde
.

Niltzé, regard timide.. Je… je viens de bien loin tu sais.

Le garde la regarda perplexe. Elle fit une mine honteuse.

On m’a dit au village de venir ici, je… je voulais un lapin mais je n’en trouve plus. Et tu sais que les temps son dure. Je vis seule au village avec mon frère. Elle désigna Huaolan. Et nous vivons bien pauvrement… alors cette pénurie j’en souffre. Elle lui fit un petit sourire en coin, sourire de jeune fille innocente face à un homme. Le garde avait l’ait intéressé.

Elle n’avait pas désigné Cuahuitl, qui n’était plus à portée de vue.. Mieux valait qu’il ne se fasse pas encore connaître car il pourrait passer discrètement à leurs suites.


Oui bien sûre que je peux t’aider… sourire édenté du garde, il avait bu. Tant mieux se dit Bela.

Notre Tequitlato pourra t’aider mais elle est… occupée. Rire gras. Bela fit mine de ne pas comprendre.

Enfin il lui dit, s’approchant discrètement d’elle.
C’est le deuxième bureau ici dans l’allée, mais… je pense que Lauratacc ne sera pas heureuse qu’on la dérange maintenant. Il héla un garde qui était plus au fond : Hey toi prend ma place. Je vais aller faire une petite visite avec cette jeune demoiselle.

Elle fit semblant d’être un peu apeurée, regardant son époux-devenu frère.

Ta sœur ne craint rien, vais lui montrer ou elle peut avoir des renseignements. Attend nous la. Et elle suivit le garde.
--Arbre_le_tueur
Ça y était, ils avaient pénétré le Tlatocan. Cuahuitl observait les alentours d'un œil attentif. Il gravait dans sa mémoire chaque détail de son parcours: Le nombre de gardes, leurs emplacements fixes et les patrouilles, les endroits où il serait possible de se cacher ou ceux qui représentait des points stratégiques du complexe. Tipotlac jamais ne perds son temps, et chaque mission a toujours un objectif secondaire en plus du principal, qu'en cas d'échec ou d'abandon, le temps et l'énergie n'aient pas été usés en vain. Les Trois Tueurs devaient ramener Inty, mais aussi observer l'intérieur du Tlatocan. L'Arbre ne savait pas pourquoi, même si comme toujours, il avait des doute. Les instances du clan préparaient surement quelque opération visant la tête de la province. Les prochaines missions sans doute.

Les Trois pénétrèrent plus profondément dans le Tlatocan, jusqu'au centre administratif. Les gardes qui veillaient là seraient moins prompt à laisser passer trois personnes sans discuter, aussi, Cuahuitl se laissa distancer par les deux autres et rasa les murs, restant hors de vue des gardes, mais prêt à intervenir. Un rapide regard autour de lui lui rappela qu'ils étaient encore à découvert. Plusieurs macualhis, toltecas et esclaves du palais erraient de-ci, de-là le long des allées, et ils donneraient rapidement l'alerte si les Assassins ne se montraient pas discrets.

Alors que Huaolan et Bela s'approchaient innocemment des deux gardes, Cuahuitl se plaça dans un angle mort de l'allée, invisible, mais à portée de couteau. Il entendit la Séductrice faire son office et s'éloigner avec un des deux gardes. Encore quelque pas et elle serait hors de vue de l'allée principale. L'Arbre jeta un regard discret à son frère qui qui se trouvait à l'angle entre les deux couloirs. Comme sur un jeu d'échec, les différentes combinaisons se mirent rapidement en place dans son esprit. Huaolan pourrait suivre Bela pour occire par derrière le garde avec lequel elle s'éloignait, ce qui ne manquerait pas de détourner l'attention de l'autre, lui permettant de venir discrètement lui enfoncer une aiguille empoisonnée dans la nuque. Il pouvait aussi s'en charger lui même et laisser l'autre à sa sœur, mais le carrefour des deux allées où il se trouvait était trop exposé et il risquait d'être vu. L'Arbre espéra qu'il ne ferait pas ce choix là. Mais étonnement, dans ses calculs, il n'y avait plus d'imprévu, il pensait tellement vite qu'il programmait ses réactions à chaque possibilité. Si un fonctionnaire sortait de son bureau? Si quelqu'un venait à passer? Si un garde le repérait? Et s'il donnait l'alerte? Mille chemins, mille possibilités, milles échappatoires.... Il savait bien qu'il ne pouvait tout envisager, qu'il se trouverait toujours pour arriver ce qu'il n'avait justement pas prévu. Mais le fait de passer en revue les facteurs et les variables qu'il avait en sa possession à la fois le rassurait, et lui apportait la sérénité et le sang-froid nécessaire à l'accomplissement de sa mission.

Discrètement, Cuahuitl passa sa main dans ses cheveux..... Entre ses doigts se trouvait maintenant le Tepozmītl Miquini (dard mortel). Une seule éraflure à moins de deux pieds de sa tête, et sa cible aurait certes le temps d'esquisser un geste, mais pas de pousser un cri. Implacable et instantanée, la mort frapperait le temps de trois battement de cœur, le temps que le poison atteigne le cerveau.
Doucement, il dégagea de la doublure de tissus une de ses lames d'obsidienne, elle trancherait comme la foudre d'éventuels impondérables.

Le piège était en place. Le Papillon jouait son rôle d'appât à merveille, le Serpent attendait, à l'affût dans l'ombre de voir si le Puma allait ou non sortir ses griffes....
Lauratacc
Il lui lâcha la main. Elle le regarda se servir de pulque, s’asseoir, elle baissa les yeux. Elle entendit au loin un garde héler quelqu’un, mais ignora vite l’information.

Mue par une force invisible elle retourna donc s’asseoir au côté du jeune blond. Ils étaient de nouveau proches, elle rougit, heureusement la nuit dissimulait cet instant de gêne. Elle finit par lui dire :


Oui l’excès de pulque peut faire faire aux gens des actions irréfléchies. Mais parfois cela permet d’oser… et supprimer certaine frontière ce qui parfois n’est pas forcément un mal.

Elle se pencha pris son verre et se versa du pulque, verre qu’elle amena à ses lèvres et tout en fermant les yeux dégusta le liquide.

Tu peux rester si tu le souhaites… elle se tut quelques secondes je m’ennuie dans cette grande pyramide déserte. Elle sourit. J’aurai besoin de bouger, de me défouler… ici à compter les sous et ici à ne voir personne ou presque.. J’ai l’impression de vieillir plus rapidement. Elle rigola.

Puis le silence revint, elle sentait le pulque faire effet, elle avait chaud, un coté de son huipil tomba de son épaule. Elle jouait avec une mèche de ses cheveux.
Et le regardant à nouveau fixement :
as-tu faim ?
--Huaolan
Bela venait de partir avec le premier garde. Il avait gardé un visage craintif, baissant la tête régulièrement, comme s'il avait peur de regarder une personne censée être supérieur à lui. Ses yeux étaient cependant neutre. Huaolan avait plus de mal que Bela ou Cuahuitl à jouer complètement un rôle. En l'occurence ici, celui de l'homme soumis. Il mourrait d'envie à présent de passer à l'action.

Du calme, pensa t il. Attendre le bon moment, le meilleur moment... Rapidité... Efficacité... Discrétion... Les maitres mots...

Il hocha la tête, comme incapable de parler, quand le premier garde lui dit de ne pas s'inquièter. On avait l'impression que Huaolan savait parfaitement ce qui attendait sa soeur, mais qu'il était trop craintif pour oser intervenir. Et pourquoi interviendrait il après tout... Mais en lui, il ricanait.

Il devrait s'inquièter pour lui...

Un garde en moins. L'Arbre devait être juste à côté. Jamais très loin, mais sans doute prés à intervenir. Vu la situation, pas grand choix pensait le guerrier. Sa compagne s'occuperait sans soucis du garde, lui laissant tout choix pour le deuxième. En même temps qu'il baissait la tête, il lançait des regards de tous les côtés, que le deuxième garde devait interprêter comme des regards apeurés vu le sourire qui filtrait sur ses lèvres. Huaolan en profitait pour repérer un endroit où cacher le futur cadavre.

Cela se corsait... Le carrefour était voyant, et ne connaissant pas le tlatocan, le guerrier ne pouvait voir si un passage permettrait de planquer le corps. Mais il devait passer. Et Cuahuitl serait la pour l'aider. Huaolan se rapprocha de quelques pas du garde, mine de rien. Puis, soudainement, ses yeux sortirent de leurs orbites, fixant un point situé derrière l'épaule du garde. Devant le regard fixe du tueur, le garde se retourna, curieux de savoir ce qui pouvait bien attirer à ce point l'attention du maceualli.

Sans tergiverser plus longtemps, Huaolan sauta d'un bond souple sur le garde, et appliquant ses mains de chaque côté de la tête, la fit pivoter d'un geste sec et rapide. Un craquement se fit entendre au niveau du cou du garde, qui s'affaissa dans les bras du guerrier. Rapide, efficace, et surtout propre, sans tache de sang qui ne pouvait manquer d'interpeller d'éventuels passants. Le garde était lourd, plus lourd qu'il ne l'avait imaginé, et il eut toutes les peines du monde pour réussir à ne pas le lacher.

Rapidement, Huaolan commença à trainer le corps sans vie du garde dans le couloir menant aux appartements des tlatocanis. Il fallait maintenant foncer avant que l'on ne les surprenne. Il regardait derrière lui pour voir où il pouvait placer le corps, et en même temps devant lui en priant l'Arbre d'apparaitre pour l'aider. Son rythme cardiaque avait augmenté d'un coup. Mais il était à présent dans son élément. Un petit sourire sardonique éclaira son visage alors qu'il voyait Cuahuitl apparaitre, arme au poing.
Inty
Faim... Avait il faim... Oui, certe, il avait faim. Mais de tout autre chose maintenant qu'elle le lui demandait, que ce qu'elle lui proposerait s'il répondait: oui. Avec un petit sourire, Inty secoua la tête positivement.

Oui, je prendrais bien... je prendrais bien... Le voila qui perdait les pédales maintenant... je prendrais bien des fruits, si tu en as. Cela me rafraichira je crois.

Son regard tomba sur l'épaule de Laura, où le huipil avait glissé. Mais qu'avait il encore fait pour que les Dieux le mettent dans un tel état de supplice? Il se contenta de sourire gentimment à la Tequitlato, puis écouta l'appel de Laura résonner dans la pièce. De nouveau, un garde ouvrit la porte, salua en s'inclinant, puis ressortit après avoir pris commande.

Cette fois, au lieu de laisser un silence gênant prendre le dessus Inty reprit de suite la parole.


Le poste de Tequitlato doit être intéressant. Je suppose qu'il faut avoir une logique et un esprit sachant jouer avec les chiffres. Cela ne doit pas être trop compliqué. Petit sourire. A Tipotlac, les tequitlato, c'est comme les calpullec. Il y en a dans chaque village, et ils sont élus à vie. Bien entendu, on choisit les membres à élir parmi l'étlite du métier. Un guerrier ne pourrait aspirer à devenir tequitlato s'il ne prouve pas qu'il peut faire ce métier. Après, tout le conseil et les tecuhtli gérant notre clan vérifient que chacun fait son travail correctement. C'est donc assez différent de cette province... Et on ne peut pas dire pour l'instant, que l'organisation de Tipotlac soit innefficace...

Il se tut un court instant, avant de reprendre.

Mais cela ne doit pas vraiment t'intéresser. Tipotlac est loin, bien loin, et même s'il continue à s'étendre, nous ne les verrons pas arriver ici avant... deux ou trois générations m'est avis. S'ils arrivent jusqu'ici. Alors à quoi bon parler de Tipotlac? Plus rien ne me rattache la bas désormais, et mon vrai clan est devenu celui d'Ixtenco. Et ma province celle de Tlaxcalla. Le peuple d'Ixtenco me fait en tout cas confiance, et j'espère bien lui prouver la mienne en eux. Je te remercie en tout cas pour toutes tes réponses... Cela fera plaisir à mes frères et soeurs de savoir que le tlatocan travaille bien également.

Il sourit, chaleureusement à Laura, puis écouta le silence. Il faisait bon être la, malgré la pagaille du bureau. Cela changeait radicalement du calpulli d'Ixtenco, qu'Inty avait voulu soigneux, pour être clair et précis. Il avait aussi pour excuse bien évidemment qu'un mandat de calpullec ne durait qu'un mois, contre deux pour celui de tequitlato. Et Laura avait bien eu raison de prendre ses aises dans ce bureau. Il aurait sans doute fait pareil, s'il avait du y passer deux mois.

Un regard vers l'ouverture de la pièce. Il faisait noire dehors, et seul la lumière de la lune éclairer le ciel par ailleurs vide de tout nuage. S'il avait pu, il aurait emmené Laura se promenait. Ou Eva, si elle était la. Mais celle ci se trouvait loin. Inty tourna à nouveau le regard sur la belle tequitlato, et se gratta légèrement le haut du crâne.


Dis donc, il met longtemps ton garde à revenir avec des fruits.
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Membre du clan Ixtenco
--Arbre_le_tueur
Cuahuitl contait les instants qui passent. Mentalement, il mesurait le chemin que devait avoir parcouru Bela avec le premier garde. Au moins une trentaine de pas déjà, à peine à portée de voix. De sa cachette, un dernier regard autour de lui. Personne à leur hauteur ou assez près pour les entendre. Les autres gardes des allées ne regardent pas dans leur direction, c'est le moment ou jamais d'agir.

- craaack -


Bruit familier de la nuque qui cède. Coup classique, exécuté de main de maître, peu de bruit, et sans un cri. Mais risqué. Par réflexe au son des os qui se brisent, l'Arbre enchaîne les mouvements en professionnel. Il sort de sa cachette, tourne à l'angle de l'allée ou Huolan trainait déjà le corps. Au fond de celle-ci, Bela avançait toujours en pleine conversation avec le garde. Leur manège n'avait pas du lui échapper, mais elle faisait en sorte que son interlocuteur n'en perçoive rien.

Planquer le corps. D'un regard, Cuahuitl et Huaolan se sont compris. L'Arbre devance légèrement son frère, dans l'urgence, il essaye la première porte à sa portée. Celle-ci s'ouvre sur un bureau à peine éclairé et encombré de partout de tablettes gravées et de tissus peints, le tout recouvert d'une épaisse couche de poussière. Cuahuitl avait l'impression que l'endroit devait être peu occupé, d'ailleurs, ses sens aiguisés de tueur ne percevait aucune présence dans la pièce. D'une tape sur l'épaule, il fit signe à Huaolan qui trainait toujours le corps et l'attira à l'intérieur.

Alors que celui-ci rentrait, L'Arbre jeta un rapide coup d'œil à l'extérieur pour vérifier que personne ne les avait remarqués. Apparemment pas, mais du bout de l'allée, un autre garde venait de sortir d'un bureau et avançait à grandes enjambées dans leur direction. Ça c'était mauvais, celui-là remarquerait tout de suite le manquant et donnerait l'alerte aussi-tôt. Enfin, problème mineur se dit Cuahuitl. Le garde longeait le mur où se trouvait la porte du bureau où étaient cachés les deux tueurs. L'Arbre fit signe à son frère de faire silence, se posta collé à l'encoignure de la porte, le poison en main, prêt à frapper. Cuahuitl ferma les yeux pour compter les pas qui se rapprochaient. Son bras était replié contre se corps, tendu comme un ressort. Au bout de l'aiguille coincée entre deux doigts suintait une goutte du poison fulgurant.

Le garde approche, dans son élan, ce n'est qu'en passant devant la porte qu'il remarque que celle-ci est ouverte, et qu'un homme se tient dans son embrasure. Cette image se grava dans ses yeux car ce fut la dernière qu'ils virent. Comme la foudre, une main puissante comme la serre d'un rapace s'était refermée sur sa gorge l'empêchant de crier, même de respirer. Une petite piqure lui brula un instant la peau du cou, mais il ne sentait déjà plus froid qui le gagnait alors que la main, dans un mouvement de retour aussi brusque que l'allée, entrainait le corps sans vie à l'intérieur.

Cuahuitl déposa le cadavre sur l'autre puis ressorti du bureau, non sans avoir vérifié encore une fois les alentours. Bela était maintenant presqu'au bout du couloir. Trop loin pour que eux puissent agir si elle entrait maintenant dans un bureau. L'Arbre fit signe à Huaolan de refermer la porte derrière lui et de ne pas trainer, puis il s'élança dans le couloir, restant le plus possible dans l'ombre, s'arrêtant parfois deux seconde dans une autre embrasure de porte pour jeter un coup d'œil en arrière. Visiblement, personne ne les avait encore vu. Son frère le suit, quelques pas derrière. Cuathuitl ne peut s'empêcher d'être impressionné par la vitesse à laquelle il se déplace sans dégager le moindre son. Lui aussi s'était entrainer longuement à se mouvoir silencieusement, mais Huaolan, lui, on ne percevait pas le moindre frottement, ni de ses pieds sur le sol, ni de ses habits.

Cuahuitl s'arrête dans un angle mort entre deux bureaux à distance de frappe de Bela et de sa proie. Il prend une nouvelle aiguille d'entre ses mèches et se tapit dans l'ombre, prêt à frapper de nouveau...
--Bela
Bela, telle une jeune demoiselle bien innocente et apeurée qu’elle n’était pas. Suivit le garde :

Alors ma belle, tu sais autour du tlatocan y a bin d’autres moyen pour gagner sa vie. Plus b’soin de ses animaux et de cette terre tu vois.

Il lui prit le bras et l’entraina.

Bela gloussa.


Oui vous croyez ? On ma’ toujours dit que travaillez dure rendais heureux, car on respectait nos commandements… mais c’est vrai que j’suis bien pauvre avec tout ça, et la vie pas simple.

Mais toujours attentive à ce qui se passait pas si loin elle entendit, elle avait l’oreille fine, son époux énuquer le deuxième garde. Quelle inconscience ! N’importe qui aurait pu l’entendre ou le voir. Mais elle ne put s’empêcher de sourire, et oui elle l’aimait pour ça !

Le garde comprit mal ce sourire, il n’avait rien entendu, perdu dans la contemplation des avantages de Bela, il en avait profité de mettre sa main autour de la taille quand la jeune femme avait sourit.


Hehe, j’imagine que dans ta campagne des hommes des vrais y en a pas tant que ça. Vient avec moi, si tu veux je te refilerai quelques quachtli pour ce moment… oui suis pas comme ça moi, certain se servirait sans rien donner en retour.

Rire gras de l’homme, Bela était écœurée, cet homme puait le pulque, et elle ne put s’empêcher de penser aux pauvres filles de la campagne qui avait du plonger dans le piège de celui-ci. Un peu de pouvoir faisait croire à ses hommes que tout était permis… mais le moment n’était pas venu de penser à tout cela.

Elle leva ses beaux yeux vers lui :
Oh vous voulez m’aider. Regard d’une pauvre jeune femme dans le besoin, jamais sortie de chez elle et qui croyait que tout le monde était bon.

Oui oui, allez vient allons dans cette pièce. Impatience de cet homme qui n’avait plus qu’une idée en tête. Il ouvrit la porte et s’engouffra dans une petite pièce, un dépotoir. Ça puait ! Il faisait sombre, ses mains malaxait la poitrine de la jeune femme, sa bouche avec son haleine fétide se colla contre celle de Bela. Il en avait oublié de fermer la porte. Il tenta de déchirer les vêtements mais elle fut plus rapide. Elle écarta une de ses jambes, lui cru qu’elle l’invitait.

Tu aimes ça, vous êtes toutes les même. Mais Bela prit la fine lame qu’elle avait attachée contre sa cuisse. Il ne remarqua rien. La main de la belle s’approcha de la gorge de l’homme et d’un coup rapide elle lui coupa la carotide. L’homme tomba dans les déchets de la pièce et elle lui cracha dessus.

Vieux pécaris.

Ses deux compagnons arrivèrent à cet instant. Elle leur sourit.

Ces hommes… trop facile à avoir. Elle comprit que les autres gardes avaient eux aussi été éliminé.

Dépêchons nous, avant que quelqu’un trouve ces chemins bien vides. Et ils ressortirent, se tapirent contre les murs pour rejoindre la hutte tequitltatesque.
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