Montmayeur
Un après-midi dautomne,
On avait trouvé un moyen de locomotion,
Alors on est parti à la cambrousse.
Les champs étaient humides et suffisamment acides.
Cétait le bon moment pour aller cueillir
Des Champignons
La ville de Mâcon était en ébullition, non pas à cause des hordes Barbares qui cherchaient à prendre la Bourgmestrerie, mais bien à cause dune gigantesque fête qui se préparait. On allait monter un immense chapiteau au bord de la Saône et y dresser une tablée en « U » pour accueillir toute la Bourgogne. Larrivée du grand Maitre Queux Celeste avait été annoncée, on ne pouvait sattendre quà un magnifique banquet. Rappelez vous les campements des Rusés, on y mangeait et buvait comme à la table dun Roi, et pourtant ils étaient pour la plupart que des gueux. Et pourtant, les Rusés avaient la meilleur cuisine du Royaume, Ils avaient des caves, digne des plus grands de ce monde, dernièrement, cétait la princesse Armoria qui leur avait fait livrer tonneaux de ses vignes, mais sinon ils avaient déjà de ces côtes de Beaune où de Nuit St Georges quils appréciaient tant.
Un paysan qui rentait du champ, fatigué de sa journée de labeur, sarrêta un moment pour essayer de comprendre ce qui se montait, le pauvre bougre ne sachant lire, ne pouvait pas savoir que les affiches un peu partout dans le Duché prévenaient quun mariage serait célébré ce dimanche dans la Comté. Il sapprocha donc pour voir déjà si yavait pas une chopine à vider avec ceux qui construisaient le grand chapiteau de lin écru. Les ouvriers le saluaient et comprenant vite lui tendirent une gourde de Claret.
Cré de Vindiou, cest quoi que cte chose que vous dressez là ? Ca va gueutô au païs ?
Les sourires lui répondirent tout dabord, puis un homme qui tendait une guinde pour lamarrer, lui répondit.
Et oui, brave homme, ce dimanche cest les épousailles du vieux Renard Montmayeur, avec la belle Estainoise tu sais la chroniqueuse de Cosne, celle qui a sue suivre les Rusés dans leur pèlerinage et qui sest amouraché du patron héhéhé
Le paysan prit la gourdasse, sétancha le gosier dune longue rasade et répondit en souriant lui aussi.
Ah ben si je lconnais le vieux Rnard, il a pris ma défense moultes fois et si le chtiot est encore en vie cest ben grace à laide que les rusés nous ont donné, sans leurs pièces, on aurait jamais pu le nourrir, cest quon nest pas bien riche nous autres. Mais à cpropos, on est ty invité nous autres pécores ?
Bien sure, tout le pays est invité, riches et pauvres seront là, mais bon laves toi juste la trogne avant. Héhé.
Les gars riaient de bon cur, le paysan malgré son épuisement posa ses outils et alla aider à finir de dresser le chapiteau avec ceux déjà présent.
On avait trouvé un moyen de locomotion,
Alors on est parti à la cambrousse.
Les champs étaient humides et suffisamment acides.
Cétait le bon moment pour aller cueillir
Des Champignons
La ville de Mâcon était en ébullition, non pas à cause des hordes Barbares qui cherchaient à prendre la Bourgmestrerie, mais bien à cause dune gigantesque fête qui se préparait. On allait monter un immense chapiteau au bord de la Saône et y dresser une tablée en « U » pour accueillir toute la Bourgogne. Larrivée du grand Maitre Queux Celeste avait été annoncée, on ne pouvait sattendre quà un magnifique banquet. Rappelez vous les campements des Rusés, on y mangeait et buvait comme à la table dun Roi, et pourtant ils étaient pour la plupart que des gueux. Et pourtant, les Rusés avaient la meilleur cuisine du Royaume, Ils avaient des caves, digne des plus grands de ce monde, dernièrement, cétait la princesse Armoria qui leur avait fait livrer tonneaux de ses vignes, mais sinon ils avaient déjà de ces côtes de Beaune où de Nuit St Georges quils appréciaient tant.
Un paysan qui rentait du champ, fatigué de sa journée de labeur, sarrêta un moment pour essayer de comprendre ce qui se montait, le pauvre bougre ne sachant lire, ne pouvait pas savoir que les affiches un peu partout dans le Duché prévenaient quun mariage serait célébré ce dimanche dans la Comté. Il sapprocha donc pour voir déjà si yavait pas une chopine à vider avec ceux qui construisaient le grand chapiteau de lin écru. Les ouvriers le saluaient et comprenant vite lui tendirent une gourde de Claret.
Cré de Vindiou, cest quoi que cte chose que vous dressez là ? Ca va gueutô au païs ?
Les sourires lui répondirent tout dabord, puis un homme qui tendait une guinde pour lamarrer, lui répondit.
Et oui, brave homme, ce dimanche cest les épousailles du vieux Renard Montmayeur, avec la belle Estainoise tu sais la chroniqueuse de Cosne, celle qui a sue suivre les Rusés dans leur pèlerinage et qui sest amouraché du patron héhéhé
Le paysan prit la gourdasse, sétancha le gosier dune longue rasade et répondit en souriant lui aussi.
Ah ben si je lconnais le vieux Rnard, il a pris ma défense moultes fois et si le chtiot est encore en vie cest ben grace à laide que les rusés nous ont donné, sans leurs pièces, on aurait jamais pu le nourrir, cest quon nest pas bien riche nous autres. Mais à cpropos, on est ty invité nous autres pécores ?
Bien sure, tout le pays est invité, riches et pauvres seront là, mais bon laves toi juste la trogne avant. Héhé.
Les gars riaient de bon cur, le paysan malgré son épuisement posa ses outils et alla aider à finir de dresser le chapiteau avec ceux déjà présent.