Breiz24
Aux aurores. Elle s'était levée aux aurores, et elle était tout de même en retard, fallait le faire ça non?!
Mais entre ses allez retours entre le Temple (bonjours les clients, bonjour les amis, oui, c'est aujourd'hui le mariage, allons, pressons), le champ où aurait lieu le festin (Salut Cel, besoin de rien? qisine ok, bon, mais qui a bu tout le vin rah c'est pas vrai!) et l'église (une fleur ici, une autre là, ce qu'il y a de bien à l'automne, c'est que les fleurs sont encore belles, mais qu'on ne crève pas de chaud... enfin, pas trop), eh bien elle n'avait pas vu le temps passer, et le soleil était déjà haut dans le ciel quand elle se plongea rapidement dans un bain. Froid, parce que pas le temps de faire chauffer de l'eau. D'où la rapidité de la trempette. Il était temps pour la jeune veuve et son fils d'enfiler leur tenues de cérémonie.
Elle ressortit sa robe noire, sublime cadeau de sa marraine, et son corsage de même teinte, surbrodé de fils d'argent par ses soins pour l'occasion. Elle ne sortait le vrai noir que pour les grandes occasions, enterrement ou mariage, peu importait.
Le reste du temps, elle se contentait d'une robe teintée régulièrement par ses soins au noir de suie, qui s'affadissait régulièrement.
Gauvain, lui, était revêtu de blanc de la tête au pieds, comme son père aimait l'être.
Elle laissa à regret ses épées dans sa chambre, dissimulant simplement quelques lames dans son corsage et ses manches.
Ses cheveux, comme toujours depuis son veuvage, étaient laissés libres sur ses épaules, à la plus grande joie de Gauvain, qui y emberlificotait ses mains à la moindre occasion. Ce qu'il s'empressa de faire, bien sur, à la seconde où sa mère le cala sur sa hanche pour sortir, enfin, en direction de la cérémonie.
Elle ne put s'empêcher de passer une dernière fois aux qisines, secouer Babe et Celeste.
Allons, allons, vous deux, dépêchez vous, laissez mijoter vos sauces et en avant, l'église, c'est par là! hop hop hop!
et elle repartit en pressant le pas, de peur d'être en retard à la cérémonie.
_________________
Mais entre ses allez retours entre le Temple (bonjours les clients, bonjour les amis, oui, c'est aujourd'hui le mariage, allons, pressons), le champ où aurait lieu le festin (Salut Cel, besoin de rien? qisine ok, bon, mais qui a bu tout le vin rah c'est pas vrai!) et l'église (une fleur ici, une autre là, ce qu'il y a de bien à l'automne, c'est que les fleurs sont encore belles, mais qu'on ne crève pas de chaud... enfin, pas trop), eh bien elle n'avait pas vu le temps passer, et le soleil était déjà haut dans le ciel quand elle se plongea rapidement dans un bain. Froid, parce que pas le temps de faire chauffer de l'eau. D'où la rapidité de la trempette. Il était temps pour la jeune veuve et son fils d'enfiler leur tenues de cérémonie.
Elle ressortit sa robe noire, sublime cadeau de sa marraine, et son corsage de même teinte, surbrodé de fils d'argent par ses soins pour l'occasion. Elle ne sortait le vrai noir que pour les grandes occasions, enterrement ou mariage, peu importait.
Le reste du temps, elle se contentait d'une robe teintée régulièrement par ses soins au noir de suie, qui s'affadissait régulièrement.
Gauvain, lui, était revêtu de blanc de la tête au pieds, comme son père aimait l'être.
Elle laissa à regret ses épées dans sa chambre, dissimulant simplement quelques lames dans son corsage et ses manches.
Ses cheveux, comme toujours depuis son veuvage, étaient laissés libres sur ses épaules, à la plus grande joie de Gauvain, qui y emberlificotait ses mains à la moindre occasion. Ce qu'il s'empressa de faire, bien sur, à la seconde où sa mère le cala sur sa hanche pour sortir, enfin, en direction de la cérémonie.
Elle ne put s'empêcher de passer une dernière fois aux qisines, secouer Babe et Celeste.
Allons, allons, vous deux, dépêchez vous, laissez mijoter vos sauces et en avant, l'église, c'est par là! hop hop hop!
et elle repartit en pressant le pas, de peur d'être en retard à la cérémonie.
_________________