Nessty
[Comment une gueuse vend un château à un escroc...]
[Ces 10 derniers jours, en Poitou...]
Poitiers, vlà que la gueuse se faisait pictave au grand damne surement de la moitié de la populace qui s'était réfugiée derrière les remparts de la capitale. Une espèce de concentration d'érudits et de noblios, tous contestés un jour ou l'autre par l'arrogante. Nessty se réjouissait déjà d'en croiser certains pour se délecter de leur mine déconfite et déverser un peu de son fiel pour qu'ils ne prennent pas des aises trop édulcorées dans leur ptit monde d'ursinés rosés. Toujours est-il qu'elle laissa son campement hors des murs de la ville. Son ami Mac_Hyavel avait eu des mots éloquents au sujet de cette agglomération d'hôtels particuliers bordés des taudis caractérisant les bas fonds : une odeur de pisse flottait sur Poitiers. L'enchignonnée qui sortait à peine des marais à la vase pestilentielle n'allait pas s'enfermer dans des latrines géantes ! Elle concéda toute fois une ptit chopine suivit d'une ribambelle de frangines au rouquin qu'elle ne quittait plus de puis peu. Pour l'un, il y avait des marchandises à écouler, pour l'autre, il y avait de la compagnie sur les chemins en attendant la fin des procès et, surtout, de reprendre la route vers l'est avec bonne escorte jusqu'en Touraine.
Tant pis pour les bigotes, elles se verraient refourguer la camelote par l'escroc de Saumur pendant que l'enchignonnée s'enfilerait les godets de bière avec son ptit sourire narquois sur le visage. De temps à autre, se joignait à leur compagnie un étrange ptit homme à la gueule si grande qu'un flot incessant de pensées en coulait. Encore un angevin à la réputation de merdaille des plus parfaites, mais pas n'importe quel angevin, hein ! Il n'était pas hautain et le derrière bordé des lauriers d'un passé guerrier comme ceux de l'autre côté de la frontière. C'était un philosophe et, encore une fois, pas n'importe lequel ! C'était Letiti, celui qui cultivait sa personnalité comme son humilité : en portant tous deux au plus haut à coup de houblon, excellent engrais par ailleurs, jusqu'à se qualifier de géni et d'en moucher plus d'un... qui n'aurait de toute façon par réussi à en placer une tant les phrases coursaient et devançaient la réflexion. Le duo rigolant finissait donc souvent en trio pétaradant pendant que les bigotes s'enfuyaient en hurlant aux marauds et à la complicité d'une poitevine avec tout l'Anjou. Décidément, quand certains en font des tonnes, on en arrive réellement à un tas d'absurdité.
Au fil des verres qui se vidaient et de rires qui raisonnaient, ressurgit cette fichue manie de se taquiner entre l'angevin, rouquin de surcroit, et la poitevine, coquine il en va de soi. De plus, depuis les évènements de Saumur et l'accueil merveilleux du comte du Poitou réservé à Protozoaire, le sujet du château de Poitiers était au coeur de leurs farces. Lors d'un premier passage en la capitale, les benêts se relayaient pour écouter aux portes quand la Vilaine et le brigand angevin étaient ensemble. C'est ainsi, qu'un certain Eragon_Killer se présenta et vint cirer brièvement de son séant un siège dans un sordide tripot pourtant fort à l'écart. Ayant visiblement obtenu ce qu'il voulait après quelques minutes, le bonhomme se vissa son chapeau sur la tête sous les yeux d'une gueuse dont on pouvait lire dans ses noisettes pétillantes de malice qu'elle crevait d'envie de lui enfoncer son couvre-chef par delà des oreilles. Allez savoir pourquoi... Peut être que le pigeon de la Vilaine envoyé un jour à la prévôté lui avait fait part que le bougre s'était adressé à lui comme s'il avait été la Vilaine personnifiée. Hum... Improbable car l'enchignonnée picolait mais n'allait point pousser le délirium jusqu'à croire au langage des bêtes, les tentatives d'apprentissage de celui des crétins lui ayant amplement suffit jusqu'à là. Dès que la porte du bouge se referma sur cet espion improvisé pigeon par deux andouilles voir par plus chiant, les fripouilles s'effondrèrent, la truffe la première dans leur bière, hilares et en pleurs. Cette triste scène pour les âmes susceptibles fut un magnifique moment d'anthologie pour des âmes corrompues par la dérision à toute heure et se reproduit en différents lieux, avec toujours un interlocuteur amadoué qui finissait par s'éclipser discrètement pour rédiger un billet ou colporter dans la taverne voisine les propos de malfrats ivres morts.
[Le 24 spetembre 1457, veille de l'assaut à Poitiers]
Infatigables, insatiables, incorrigibles... Nessty et Protozoaire écumèrent ainsi plusieurs tavernes poitevines pour les transformer en scènes de crimes pour niais et pour prendre à témoin de leur joie de vivre ceux qui le voulaient. Jusqu'à ce fameux soir du 24ème jour de septembre 1457, lors de leur séjour à Poitiers. L'une des premières victimes de leur farce refit surface, avec son couvre-chef toujours rivé sur le sommet de sa caboche. Il cherchait vraiment à se faire battre par tous les moyens celui là car son siège était déjà suffisamment ciré. Serait ce encore l'un de ces admirateurs anonymes qui rôdaient autour de la Vilaine pour tenter de lui ravir non un sourire mais une mèche de son chignon ou carrément sa tête ? La gueuse l'accueillit comme il se devait : dans un éclat de rire magistral en le pointant du doigt pour signifier qu'elle l'avait reconnu. A la différence que cette fois ci, ils avaient un autre spectateur et de choix celui ci : Kissiou. La Chieuse qui était toujours là quand elle n'était pas souhaitée avait trainé sa trogne dans le bourdeau pictave pour combler d'une nouvelle choucroute le rouquin friand de cet ornement capillaire. Crise de jalousie explosive de la Vilaine qui ne céda au calme que lorsqu'elle compris que ce n'était là que flatterie de la part de Proto qui cherchait à refourguer à tout prix des poulaines et une houppelande.
Allez savoir dans cet combinaison hétéroclite de convives comment ils en arrivèrent à nouveau sur le sujet du château poitevin... La présence du bonhomme réagissant au seul mot château ? Du réchauffé... La présence de la chieuse ? Ptêtre... Elle avait bien été la femelle d'une Chiante Chose au point de mettre à bas une Pestouille, elle devait donc avoir ses entrées dans la bâtisse. Aristote savait ô combien le rouquin rêvait de mettre les pieds dans le symbole de toute une contrée. Et ce même Aristote avait tout intérêt à taire le dessein de la Vilaine qui était d'aller tirer la couverture du comte en plein sommeil pour le découvrir tout nu dans son paradis avant de le jeter hors de son lit, sans vesture et artifices afin que tous le voient tel qu'il était réellement.
De fil en aiguille, Nessty fit une offre des plus intéressantes :
Proto ! Je te vends le château de Poitiers pour 150 écus !
L'escroc angevin trouva le moyen de faire la fine bouche à ce prix là. Et oui ! Il accepta mais exigea une visite préalable des lieux. Il proposa plus tard, toujours dans la soirée, de partager cette découverte avec des amis et d'agrémenter tout cela avec un feu de joie et de bois façon scouts probablement avec un blondin plein de dédain. Le dénommé Cyclope, rebaptisé dans la foulée comme l'Eclopé par la Vilaine, semblait déjà être aux faits de cette idée depuis des jours, des semaines, des mois même. C'est ainsi que dans la nuit profonde, Poitiers fut traversé par un groupe de joyeux déterminés à aller visiter ce fameux château. Ils commenceraient par la cave qui regorgeait parait il d'autant de vins fins que la couche du comte comptait de coureuses de rampart. L'ivresse et les chants paillards étaient leurs seules armes pour défoncer les portes et narguer les soldats endormis de l'Eclopé.
Nessty s'arrêta à la croisée de ruelles et attrapa le rouquin par le fond des braies pour lui montrer la direction opposée.
Hey ! *Hips* T'vas où toi ? *Hips* Hein ? *Hips* C'est par làààààààà le château qu'j'te dis ! *Hips*^
C'est ainsi qu'au petit matin du 25ème jour de septembre 1457, du tomber de son lit un comte, peut être tout nu mais point réveillé par une gueuse car celle ci s'était... trompée de bâtisse ! La mairie de Poitiers venait d'être investie à la grande surprise de tous et surtout à la barbe de l'Eclopé à la tête de sa Légion armée.
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Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.
[Ces 10 derniers jours, en Poitou...]
Poitiers, vlà que la gueuse se faisait pictave au grand damne surement de la moitié de la populace qui s'était réfugiée derrière les remparts de la capitale. Une espèce de concentration d'érudits et de noblios, tous contestés un jour ou l'autre par l'arrogante. Nessty se réjouissait déjà d'en croiser certains pour se délecter de leur mine déconfite et déverser un peu de son fiel pour qu'ils ne prennent pas des aises trop édulcorées dans leur ptit monde d'ursinés rosés. Toujours est-il qu'elle laissa son campement hors des murs de la ville. Son ami Mac_Hyavel avait eu des mots éloquents au sujet de cette agglomération d'hôtels particuliers bordés des taudis caractérisant les bas fonds : une odeur de pisse flottait sur Poitiers. L'enchignonnée qui sortait à peine des marais à la vase pestilentielle n'allait pas s'enfermer dans des latrines géantes ! Elle concéda toute fois une ptit chopine suivit d'une ribambelle de frangines au rouquin qu'elle ne quittait plus de puis peu. Pour l'un, il y avait des marchandises à écouler, pour l'autre, il y avait de la compagnie sur les chemins en attendant la fin des procès et, surtout, de reprendre la route vers l'est avec bonne escorte jusqu'en Touraine.
Tant pis pour les bigotes, elles se verraient refourguer la camelote par l'escroc de Saumur pendant que l'enchignonnée s'enfilerait les godets de bière avec son ptit sourire narquois sur le visage. De temps à autre, se joignait à leur compagnie un étrange ptit homme à la gueule si grande qu'un flot incessant de pensées en coulait. Encore un angevin à la réputation de merdaille des plus parfaites, mais pas n'importe quel angevin, hein ! Il n'était pas hautain et le derrière bordé des lauriers d'un passé guerrier comme ceux de l'autre côté de la frontière. C'était un philosophe et, encore une fois, pas n'importe lequel ! C'était Letiti, celui qui cultivait sa personnalité comme son humilité : en portant tous deux au plus haut à coup de houblon, excellent engrais par ailleurs, jusqu'à se qualifier de géni et d'en moucher plus d'un... qui n'aurait de toute façon par réussi à en placer une tant les phrases coursaient et devançaient la réflexion. Le duo rigolant finissait donc souvent en trio pétaradant pendant que les bigotes s'enfuyaient en hurlant aux marauds et à la complicité d'une poitevine avec tout l'Anjou. Décidément, quand certains en font des tonnes, on en arrive réellement à un tas d'absurdité.
Au fil des verres qui se vidaient et de rires qui raisonnaient, ressurgit cette fichue manie de se taquiner entre l'angevin, rouquin de surcroit, et la poitevine, coquine il en va de soi. De plus, depuis les évènements de Saumur et l'accueil merveilleux du comte du Poitou réservé à Protozoaire, le sujet du château de Poitiers était au coeur de leurs farces. Lors d'un premier passage en la capitale, les benêts se relayaient pour écouter aux portes quand la Vilaine et le brigand angevin étaient ensemble. C'est ainsi, qu'un certain Eragon_Killer se présenta et vint cirer brièvement de son séant un siège dans un sordide tripot pourtant fort à l'écart. Ayant visiblement obtenu ce qu'il voulait après quelques minutes, le bonhomme se vissa son chapeau sur la tête sous les yeux d'une gueuse dont on pouvait lire dans ses noisettes pétillantes de malice qu'elle crevait d'envie de lui enfoncer son couvre-chef par delà des oreilles. Allez savoir pourquoi... Peut être que le pigeon de la Vilaine envoyé un jour à la prévôté lui avait fait part que le bougre s'était adressé à lui comme s'il avait été la Vilaine personnifiée. Hum... Improbable car l'enchignonnée picolait mais n'allait point pousser le délirium jusqu'à croire au langage des bêtes, les tentatives d'apprentissage de celui des crétins lui ayant amplement suffit jusqu'à là. Dès que la porte du bouge se referma sur cet espion improvisé pigeon par deux andouilles voir par plus chiant, les fripouilles s'effondrèrent, la truffe la première dans leur bière, hilares et en pleurs. Cette triste scène pour les âmes susceptibles fut un magnifique moment d'anthologie pour des âmes corrompues par la dérision à toute heure et se reproduit en différents lieux, avec toujours un interlocuteur amadoué qui finissait par s'éclipser discrètement pour rédiger un billet ou colporter dans la taverne voisine les propos de malfrats ivres morts.
[Le 24 spetembre 1457, veille de l'assaut à Poitiers]
Infatigables, insatiables, incorrigibles... Nessty et Protozoaire écumèrent ainsi plusieurs tavernes poitevines pour les transformer en scènes de crimes pour niais et pour prendre à témoin de leur joie de vivre ceux qui le voulaient. Jusqu'à ce fameux soir du 24ème jour de septembre 1457, lors de leur séjour à Poitiers. L'une des premières victimes de leur farce refit surface, avec son couvre-chef toujours rivé sur le sommet de sa caboche. Il cherchait vraiment à se faire battre par tous les moyens celui là car son siège était déjà suffisamment ciré. Serait ce encore l'un de ces admirateurs anonymes qui rôdaient autour de la Vilaine pour tenter de lui ravir non un sourire mais une mèche de son chignon ou carrément sa tête ? La gueuse l'accueillit comme il se devait : dans un éclat de rire magistral en le pointant du doigt pour signifier qu'elle l'avait reconnu. A la différence que cette fois ci, ils avaient un autre spectateur et de choix celui ci : Kissiou. La Chieuse qui était toujours là quand elle n'était pas souhaitée avait trainé sa trogne dans le bourdeau pictave pour combler d'une nouvelle choucroute le rouquin friand de cet ornement capillaire. Crise de jalousie explosive de la Vilaine qui ne céda au calme que lorsqu'elle compris que ce n'était là que flatterie de la part de Proto qui cherchait à refourguer à tout prix des poulaines et une houppelande.
Allez savoir dans cet combinaison hétéroclite de convives comment ils en arrivèrent à nouveau sur le sujet du château poitevin... La présence du bonhomme réagissant au seul mot château ? Du réchauffé... La présence de la chieuse ? Ptêtre... Elle avait bien été la femelle d'une Chiante Chose au point de mettre à bas une Pestouille, elle devait donc avoir ses entrées dans la bâtisse. Aristote savait ô combien le rouquin rêvait de mettre les pieds dans le symbole de toute une contrée. Et ce même Aristote avait tout intérêt à taire le dessein de la Vilaine qui était d'aller tirer la couverture du comte en plein sommeil pour le découvrir tout nu dans son paradis avant de le jeter hors de son lit, sans vesture et artifices afin que tous le voient tel qu'il était réellement.
De fil en aiguille, Nessty fit une offre des plus intéressantes :
Proto ! Je te vends le château de Poitiers pour 150 écus !
L'escroc angevin trouva le moyen de faire la fine bouche à ce prix là. Et oui ! Il accepta mais exigea une visite préalable des lieux. Il proposa plus tard, toujours dans la soirée, de partager cette découverte avec des amis et d'agrémenter tout cela avec un feu de joie et de bois façon scouts probablement avec un blondin plein de dédain. Le dénommé Cyclope, rebaptisé dans la foulée comme l'Eclopé par la Vilaine, semblait déjà être aux faits de cette idée depuis des jours, des semaines, des mois même. C'est ainsi que dans la nuit profonde, Poitiers fut traversé par un groupe de joyeux déterminés à aller visiter ce fameux château. Ils commenceraient par la cave qui regorgeait parait il d'autant de vins fins que la couche du comte comptait de coureuses de rampart. L'ivresse et les chants paillards étaient leurs seules armes pour défoncer les portes et narguer les soldats endormis de l'Eclopé.
Nessty s'arrêta à la croisée de ruelles et attrapa le rouquin par le fond des braies pour lui montrer la direction opposée.
Hey ! *Hips* T'vas où toi ? *Hips* Hein ? *Hips* C'est par làààààààà le château qu'j'te dis ! *Hips*^
25-09-2009 04:08 : Votre révolte a abouti !
C'est ainsi qu'au petit matin du 25ème jour de septembre 1457, du tomber de son lit un comte, peut être tout nu mais point réveillé par une gueuse car celle ci s'était... trompée de bâtisse ! La mairie de Poitiers venait d'être investie à la grande surprise de tous et surtout à la barbe de l'Eclopé à la tête de sa Légion armée.
RP ouverts à tous ceux ayant participé de près ou de loin à la chute de la mairie de Poitiers. Dans la cohérence et le respect biensur.
Au besoin, nous ouvrirons un topic de coordination HRP mais en attendant :
- veuillez mettre un titre à votre post
- dater et le situer votre action
- veuillez ne pas faire agir un autre personnage sans son accord (pas de "j'ai coupé la tête à Nessty" par exemple )
- souvenez vous que c'est un jeu.
A vos plumes ! Faites nous de jolis descriptifs de bataille et autres. Et... bon jeu à tous !
Au besoin, nous ouvrirons un topic de coordination HRP mais en attendant :
- veuillez mettre un titre à votre post
- dater et le situer votre action
- veuillez ne pas faire agir un autre personnage sans son accord (pas de "j'ai coupé la tête à Nessty" par exemple )
- souvenez vous que c'est un jeu.
A vos plumes ! Faites nous de jolis descriptifs de bataille et autres. Et... bon jeu à tous !
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Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.