Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

Info:
Comment une gueuse a voulu vendre le château du Poitou à un escroc angevin pour au final se retrouver à la mairie de Poitiers !

[RP] Une mairie tombe et les mouches tombent en silence...

Nessty
[Comment une gueuse vend un château à un escroc...]


[Ces 10 derniers jours, en Poitou...]

Poitiers, vlà que la gueuse se faisait pictave au grand damne surement de la moitié de la populace qui s'était réfugiée derrière les remparts de la capitale. Une espèce de concentration d'érudits et de noblios, tous contestés un jour ou l'autre par l'arrogante. Nessty se réjouissait déjà d'en croiser certains pour se délecter de leur mine déconfite et déverser un peu de son fiel pour qu'ils ne prennent pas des aises trop édulcorées dans leur ptit monde d'ursinés rosés. Toujours est-il qu'elle laissa son campement hors des murs de la ville. Son ami Mac_Hyavel avait eu des mots éloquents au sujet de cette agglomération d'hôtels particuliers bordés des taudis caractérisant les bas fonds : une odeur de pisse flottait sur Poitiers. L'enchignonnée qui sortait à peine des marais à la vase pestilentielle n'allait pas s'enfermer dans des latrines géantes ! Elle concéda toute fois une ptit chopine suivit d'une ribambelle de frangines au rouquin qu'elle ne quittait plus de puis peu. Pour l'un, il y avait des marchandises à écouler, pour l'autre, il y avait de la compagnie sur les chemins en attendant la fin des procès et, surtout, de reprendre la route vers l'est avec bonne escorte jusqu'en Touraine.

Tant pis pour les bigotes, elles se verraient refourguer la camelote par l'escroc de Saumur pendant que l'enchignonnée s'enfilerait les godets de bière avec son ptit sourire narquois sur le visage. De temps à autre, se joignait à leur compagnie un étrange ptit homme à la gueule si grande qu'un flot incessant de pensées en coulait. Encore un angevin à la réputation de merdaille des plus parfaites, mais pas n'importe quel angevin, hein ! Il n'était pas hautain et le derrière bordé des lauriers d'un passé guerrier comme ceux de l'autre côté de la frontière. C'était un philosophe et, encore une fois, pas n'importe lequel ! C'était Letiti, celui qui cultivait sa personnalité comme son humilité : en portant tous deux au plus haut à coup de houblon, excellent engrais par ailleurs, jusqu'à se qualifier de géni et d'en moucher plus d'un... qui n'aurait de toute façon par réussi à en placer une tant les phrases coursaient et devançaient la réflexion. Le duo rigolant finissait donc souvent en trio pétaradant pendant que les bigotes s'enfuyaient en hurlant aux marauds et à la complicité d'une poitevine avec tout l'Anjou. Décidément, quand certains en font des tonnes, on en arrive réellement à un tas d'absurdité.

Au fil des verres qui se vidaient et de rires qui raisonnaient, ressurgit cette fichue manie de se taquiner entre l'angevin, rouquin de surcroit, et la poitevine, coquine il en va de soi. De plus, depuis les évènements de Saumur et l'accueil merveilleux du comte du Poitou réservé à Protozoaire, le sujet du château de Poitiers était au coeur de leurs farces. Lors d'un premier passage en la capitale, les benêts se relayaient pour écouter aux portes quand la Vilaine et le brigand angevin étaient ensemble. C'est ainsi, qu'un certain Eragon_Killer se présenta et vint cirer brièvement de son séant un siège dans un sordide tripot pourtant fort à l'écart. Ayant visiblement obtenu ce qu'il voulait après quelques minutes, le bonhomme se vissa son chapeau sur la tête sous les yeux d'une gueuse dont on pouvait lire dans ses noisettes pétillantes de malice qu'elle crevait d'envie de lui enfoncer son couvre-chef par delà des oreilles. Allez savoir pourquoi... Peut être que le pigeon de la Vilaine envoyé un jour à la prévôté lui avait fait part que le bougre s'était adressé à lui comme s'il avait été la Vilaine personnifiée. Hum... Improbable car l'enchignonnée picolait mais n'allait point pousser le délirium jusqu'à croire au langage des bêtes, les tentatives d'apprentissage de celui des crétins lui ayant amplement suffit jusqu'à là. Dès que la porte du bouge se referma sur cet espion improvisé pigeon par deux andouilles voir par plus chiant, les fripouilles s'effondrèrent, la truffe la première dans leur bière, hilares et en pleurs. Cette triste scène pour les âmes susceptibles fut un magnifique moment d'anthologie pour des âmes corrompues par la dérision à toute heure et se reproduit en différents lieux, avec toujours un interlocuteur amadoué qui finissait par s'éclipser discrètement pour rédiger un billet ou colporter dans la taverne voisine les propos de malfrats ivres morts.


[Le 24 spetembre 1457, veille de l'assaut à Poitiers]

Infatigables, insatiables, incorrigibles... Nessty et Protozoaire écumèrent ainsi plusieurs tavernes poitevines pour les transformer en scènes de crimes pour niais et pour prendre à témoin de leur joie de vivre ceux qui le voulaient. Jusqu'à ce fameux soir du 24ème jour de septembre 1457, lors de leur séjour à Poitiers. L'une des premières victimes de leur farce refit surface, avec son couvre-chef toujours rivé sur le sommet de sa caboche. Il cherchait vraiment à se faire battre par tous les moyens celui là car son siège était déjà suffisamment ciré. Serait ce encore l'un de ces admirateurs anonymes qui rôdaient autour de la Vilaine pour tenter de lui ravir non un sourire mais une mèche de son chignon ou carrément sa tête ? La gueuse l'accueillit comme il se devait : dans un éclat de rire magistral en le pointant du doigt pour signifier qu'elle l'avait reconnu. A la différence que cette fois ci, ils avaient un autre spectateur et de choix celui ci : Kissiou. La Chieuse qui était toujours là quand elle n'était pas souhaitée avait trainé sa trogne dans le bourdeau pictave pour combler d'une nouvelle choucroute le rouquin friand de cet ornement capillaire. Crise de jalousie explosive de la Vilaine qui ne céda au calme que lorsqu'elle compris que ce n'était là que flatterie de la part de Proto qui cherchait à refourguer à tout prix des poulaines et une houppelande.

Allez savoir dans cet combinaison hétéroclite de convives comment ils en arrivèrent à nouveau sur le sujet du château poitevin... La présence du bonhomme réagissant au seul mot château ? Du réchauffé... La présence de la chieuse ? Ptêtre... Elle avait bien été la femelle d'une Chiante Chose au point de mettre à bas une Pestouille, elle devait donc avoir ses entrées dans la bâtisse. Aristote savait ô combien le rouquin rêvait de mettre les pieds dans le symbole de toute une contrée. Et ce même Aristote avait tout intérêt à taire le dessein de la Vilaine qui était d'aller tirer la couverture du comte en plein sommeil pour le découvrir tout nu dans son paradis avant de le jeter hors de son lit, sans vesture et artifices afin que tous le voient tel qu'il était réellement.

De fil en aiguille, Nessty fit une offre des plus intéressantes :

Proto ! Je te vends le château de Poitiers pour 150 écus !

L'escroc angevin trouva le moyen de faire la fine bouche à ce prix là. Et oui ! Il accepta mais exigea une visite préalable des lieux. Il proposa plus tard, toujours dans la soirée, de partager cette découverte avec des amis et d'agrémenter tout cela avec un feu de joie et de bois façon scouts probablement avec un blondin plein de dédain. Le dénommé Cyclope, rebaptisé dans la foulée comme l'Eclopé par la Vilaine, semblait déjà être aux faits de cette idée depuis des jours, des semaines, des mois même. C'est ainsi que dans la nuit profonde, Poitiers fut traversé par un groupe de joyeux déterminés à aller visiter ce fameux château. Ils commenceraient par la cave qui regorgeait parait il d'autant de vins fins que la couche du comte comptait de coureuses de rampart. L'ivresse et les chants paillards étaient leurs seules armes pour défoncer les portes et narguer les soldats endormis de l'Eclopé.

Nessty s'arrêta à la croisée de ruelles et attrapa le rouquin par le fond des braies pour lui montrer la direction opposée.

Hey ! *Hips* T'vas où toi ? *Hips* Hein ? *Hips* C'est par làààààààà le château qu'j'te dis ! *Hips*^


25-09-2009 04:08 : Votre révolte a abouti !


C'est ainsi qu'au petit matin du 25ème jour de septembre 1457, du tomber de son lit un comte, peut être tout nu mais point réveillé par une gueuse car celle ci s'était... trompée de bâtisse ! La mairie de Poitiers venait d'être investie à la grande surprise de tous et surtout à la barbe de l'Eclopé à la tête de sa Légion armée.


RP ouverts à tous ceux ayant participé de près ou de loin à la chute de la mairie de Poitiers. Dans la cohérence et le respect biensur.
Au besoin, nous ouvrirons un topic de coordination HRP mais en attendant :
- veuillez mettre un titre à votre post
- dater et le situer votre action
- veuillez ne pas faire agir un autre personnage sans son accord (pas de "j'ai coupé la tête à Nessty" par exemple )
- souvenez vous que c'est un jeu.

A vos plumes ! Faites nous de jolis descriptifs de bataille et autres. Et... bon jeu à tous !

_________________

Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.
Nessty
[Communiqué au sujet de la prise de la mairie, au petit matin du 25 septembre 1457 à Poitiers]


Nessty afficha elle même son communiqué aux pictaves en place publique afin d'éviter tout vent de panique parmi la population puis s'en retourna finir de vider les bouteilles entamées la veille avec ses amis.


Citation:
Oyez, Oyez peuples et nobles pictaves !


Ce matin, aux premières lueurs du jour, sieur @l3x est devenu le nouveau maire de notre belle capitale. C'est un homme bon, plein de bon sens et poitevin de sang comme de coeur à qui nous avons remis les clés de votre ville et en qui vous pouvez avoir confiance.

N'ayez crainte !

Nous étions venu faire une visite de courtoisie au comte Chuichian et nous voici aux portes de votre mairie.

Nous sommes une majorité de poitevins, dirigés par moi même, Nessty la grande Vilaine, et sieur Protozoaire. Nous vous certifions que cette nuit il n'y a eu et il n'y aura aucune effusion de sang car notre dessein n'est point politique ou belliqueux. Tout se passera au mieux si vous gardez le plus grand calme. La mairie vous sera restituée sous peu afin que Poitiers puisse prospérer et afin que le Poitou continue à rayonner dans le Royaume.

Encore une fois, nous vous exhortons au calme et vous prions de baisser vos armes. Toute tentative vindicative serait vaine et porterait préjudice tant à vous, habitants de Poitiers, qu'au Poitou.

Fait en ce 25ème jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la mairie de Poitiers.


_________________

Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.
Letiti
[24 septembre au matin....aie]

Mal de trogne. Encore. Décidément les matins ca vaut vraiment rien. Une main viens palper une tête qui doit avoir tripler de volume. Il réalise bien vite que non. Ca doit donc être l'intérieur qui a enflé. Dommage que le crane n'ait pas suivit.

Qui c'est qui va encore me dire que ca rend pas plus intelligent l'alcool?!
J'aurais pas mal comme ca, si j'avais pas toutes ces foutues choses dedans!
BEurlllll

Tête qui se tourne pour vomir une fois de plus. Imprécations au ciel, à la terre, au froid, aux puces (elles qui sont si fidèles... une gueule de bois vous fais dire n'importe quoi), aux roux, aux chignons, et même aux blondes aux brunes et tous ces baltringues!

Le bonhomme se lève, il doit aller gagner son pain de ce jour pour être en parfait accord avec tout le monde. Sauf qu'en plus il devrait en être content.

Faudrait y pas voir à déconner non plus?!

Un arbre. Pof. Posé.

J'vais chasser moi aujourd'hui!
Et v'la notre bonhomme tous sens en alertes, chassant, réfléchissant sur les courants véritables de ce monde. Un effort suprême étant nécessaire pour arriver à un tel stade de prédisposition physique combiné à un esprit tellement en alerte qu'il peut penser et surveiller en même temps. La concentration se fais entendre à plusieurs dizaines de mètres à la ronde.

GRouuuummm
pffffffffffffblblblbblb
GRouuuuuiummmmm
PPFffffllfllflfllll


[le soir du fameux jour où tout bascula]


Citation:
*Hips* C'est par làààààààà le château qu'j'te dis ! *Hips*


Ké né sé? gnéééé?
Le sens aiguisé de Letiti avait entendu la menace. Heureusement qu'il était à l'affût. C'était la voix de la mèche, non de la queue, non elle n'en a pas, des anglaises, non plus, des croissants, raaaaaaa

Toi la coiffure de la tete des cheveux qui poussent à l'extérieur!
Gaffe tu fais fuir mon gibier qu'j'étais sur le point de choper!
Ca doit s'payer! Et les aut' avec!
j'vous laisserai pas gâcher ma dur journée de labeur!
L'équipe forcément impressionné, ben oui Letiti c'est un diable, pas un diabolo, tous se presse pour s'excuser, et réparer la faute.


Citation:
Un ti coup d'vin alors?
D'bibinne?
Une tite verveine? prefer une poire?

Z'allons visiter un chateau. T'veux voir aussi?

Les mains maintenant bien rempli, le mal de crane disparaissant à vu d'oeil, Letiti suivit le groupe. il n'avais jamais été comte, s'était l'occasion. Une visite, paf on croise le comte, paf, on discute avec, paf il se rend comte que je suis bien meilleur que lui et paf me v'la comte.

C'partiiii! J'vous ai quasi pardonné. Hisp.
L'a l'air gentil l'comte pour nous laisser visiter.
C'est une femelle? On peut y finir dans son lit?
Sinon z'ai t'jours ma cuillère en bois pour l'remercier.
L'gitan s'est jamais plaind, moi si mais c't'autre chose.
C'est la sirene qui va etre verte, a chazque fois que moi vot' cap'taine pirate émérite j'ai pris la mer vers de nouveau rivages de cailloux avec des tours et tout, ben elle a toujours rigolé. Une zizit c'est un bon début..
R'passe moi un ti coup voir. m'éclaicir ma vision d'nuit.
Laisseez moi vous aprendre:
Alcool à minuit!
Vomi dans son lit!
Allons donc vomir dans l'lit du comte plutot, le miens est y d'ja assez taché.
'tain l'es loin c'chateau...

_________________
Kissiou
[Le soir du 24 -09-1457. Il étaiiiit un petit blondin! Barbichetteuh cacahuèteuh. Pour qu'une chieuse finisse dans la brouette la tête à l'envers.]

Soirée ennuyeuse, soirée verbale, soirée agitée, soirée chacal.. Drôle de soirée, mais soirée instructif quand même! Dépend pour qui bien sûr, pour la chieuse en tout cas oui! Si si.

Tout commence en allant rejoindre son acolyte de meilleur amis @l3x en taverne pour boire un coup et lui proposer de se joindre à elle et sa fille et les accompagner dans leurs voyage. Elle pense que ça lui ferait pas d'mal à lui aussi! Mais une fois entrer elle tombe en premier sur une enchignonée, ce chignon qu'elle déteste le plus en ce Poitou. Mouise ça commençait bien d'jà là... Quesqu'elle fiche ici celle là!?

Les minutes passent.. Ça papotent dur... tellement qu'elle en baille, pis en plus ca cause anglois das l'coin entre la Feo et @l3x ce qui tapent sur le système d'la chieuse et d'la Vilaine mais ce n'était que pacotille à côté du fait qu'elles étaient toute deux dans le même bouge, l'une face à l'autre à se jeter des regards qui en aurait pétrifié celui qui aurait osé passer entre elles. Puis.. une entrée fracassante d'un rouquin qui s'permit de sauter sur son chignon pour en tâter la qualité et d'là surnommer aussitôt "miss choucroute", rhaaa bat les pattes sale nigaud! s'prenait pour qui l'autre là! Nan mais j'vous jure, la soirée commençait vraiment mal.

Et finalement après quelques heures de taloches par ci et là et des multitudes de refus pour ses poulaines et sa houppelande, quoique si il continuait ses poulaines l'allait l'prendre en pleine poire le fameux Proto. La chieuse commençait d'jà à être pompette et arrivait a supporter l'énergumène qui lui tapait sur le système a débiter autant de grimace et de mot en quelques seconde. Vraiment épatant.. Mais elle continuait tout d'même a mourir d'ennui pis le @l3x avait disparu dans l'bouge d'en face avec l'blondin, sa..... fiancée, et un tit lutin qui avait un beau collier et.. pis c'est tout. Donc c'est ainsi qu'ils allèrent baa à côté pardi chercher l'ambiance. Ben ouai parait que le Cyclope était renommé pour sa bonne humeur et sa joie d'vivre!

Les chopes passent.. s'écoulent... se vident... les gosiers s'remplissent. Et la tronche du renommé...... éclopé! était toujours planté la comme une plante pourrit qui prenait racine et qui attendait d'être arrosé car il était délaissé par sa bien aimée partit à côté.

Les minutes passent.... s'écoulent... et l'cerveau d'certains se vident d'intelligence, de bon sens... Le blond s'exclame alors et dévoile devant quelques personnes que Kiss.. roulement de tambours... avait trahi le Poitou et la Légion!! haaaaAAANNNNN!! oouuuUUUHH Alors si elle s'attendait à celle là franchement!! Elle en avait entendu des vertes et des pas mûre venant du Cyclope mais alors celle là elle était la meilleurs de toute! Les yeux écarquillaient, du moins comme elle pouvait la chieuse vus son état qui était bien imbibé d'alcool, elle pouffa, s'esclaffa, s'étouffa avant de lui demander des explications à cet nouvelle accusation à son égard, faut dire qu'elle était même pas au courant la chieuse qu'elle était une traitresse. Il confondait avec la mère de son bâtard, oh ca pour sûre! Bref, après moulte tentative de tirer les vers du nez du pauvre dit sei-gneur celui là rester muet comme une carpe, ben oui ca étonne quelqu'un? Pas elle en tout cas avec toutes les calomnies qui s'tuait à semer par ci et là sur son compte à elle. Quand on balance pure mensonge comme il s'amusait à faire de but en blanc pas l'temps le blanc bec d'réfléchir et d'emboiter sur les explications aussitôt exigeait, peu pas tout faire en même temps l'éclopé. D'façon, il a suffit quelques heures encore pour que l'blond à barbichette perde sa crédibilité, sa haine l'empêchait d'être à la hauteur d'la chieuse et sa façon de la calomnier et de chercher a lui porter atteinte à sa réputation au prés de tout le monde était des plus pitoyable. Il était jaloux et dégouté, jamais au non jamais la Chieuse avait pu porter son regard sur lui autrement qu'un banal homme inintéressant côté charnel, et ça, c'était frustrant pour sa virilité. Mais là s'en était trop, dans l'état où elle était, le sang de sa caboche n'fit qu'un tour, elle en avait sa claque de ce sottard dont sa cervelle était de la même taille que celle d'un chiard de 5 ans. Et encore son adorable fille, la mini-chieuse était bien plus intelligente et maline qu'lui.

Suffit! Vaaiis *hips* porter plain-teuuh *hips* moaaa! Wééé wéé

Et c'est ainsi qu'elle précéda la vilaine et le rouquin qui étaient partit visiter l'château. Et elle direction la mairie pour voir l'maire même a cet heure tardive. C'est en titubant qu'elle se dirigea tant bien qu'mal en direction de la battisse en question.

Hey ! *Hips* T'vas où toi ? *Hips* Hein ? *Hips* C'est par làààààààà le château qu'j'te dis ! *Hips*^

C'partiiii! ... Hisp. L'a
l'air gentil l'comte pour nous laisser visiter. C'est une femelle?... l'remercier. L'gitan s'est jamais plaind....Une zizit c'est un bon début.. R'passe moi un ti coup voir.... Alcool à minuit!....
Vomi dans son lit!....

*Hips* Gnié?? sourcils froncé des bruits sourd viennent jusqu'à elle, mains sur ses hanches, elle tente de voir, d'apercevoir qui va là.. Ma keske c'est * hips* qu'sais qu'ce vacarme *hips* encore??.... Haaaann l'enchignonée ! s'toi.
Moi d'abord * hips* pour la *hips* plainte! Grommela t-elle en voulant se faufiler et passer la première.


Le lendemain de cet soirée bien arrosée, la chieuse éblouit par les rayons du soleil qui lui foutait sur sa trombine, tentait d'ouvrir ses paupières lourde en posant instinctivement sa main sur sa tête qui lui lançait lourdement: Aïeu. Avant de s'rendre compte qu'elle avait l'cul posé dans une brouette, brouette postait d'vant la mairie. Mairie qui devant celle-ci était peuplé d'quelques Pictaves pas très joyeux qui lisaient une affiche. La chieuse levant son popotin difficilement en basculant la brouette en avant puis en fit autant avant de se gausser comme une truie de la situation!

Aahah et la légion était mobilisé là en plus? *hips* mouahah ouuuhh qu'c'est marrant. Elle partit dans un fou rire, oh oui la légion était 100% efficace. En tournant les talons elle tilta sur ce qui s'était passé la veille. Les diffamation de Cyclope, ça fut rage dans son cerveau, elle entra alors coup d'pied dans la porte de la mairie et hurla sans savoir qui était encore présent ici lieu.

Veut porter plainte moi! ...mouai!
_________________
Liamchaa
[Arrivée en capitale]

Citation:
Bonjour,

Je vous souhaite la bienvenue à Poitiers

Je me présente, je m'appelle Lyloo et je suis chargé de vous accueillir dans notre village.
Si je peux faire quelque chose pour rendre votre séjour agréable, n'hésitez pas à me le demander.

J'espère que votre voyage s'est bien passé.

Merci de me signaler si vous êtes marchand ambulant afin que je puisse vous mettre en contact avec la mairie.

Si vous avez subi un racket ou une tentative de racket, veuillez contacter le coordinateur de traque Lambert25 en lui précisant le lieu, la date et le nom de l'agresseur (et seulement à lui) ainsi que vos pertes financières.
Merci de faire de même si vous avez été témoin d'une tentative de racket.

Je vous souhaite un excellent séjour à Poitiers. N'hésitez pas à vous présenter sur la halle et à bientôt en taverne.

Cordialement


Police de Poitiers


Regard de travers au pigeon.
Craquement du cou.
Sacré accueil.
Toujours pas compris...
Comment ils connaissaient son nom.
Sans qu'il le dise...
La charrette entre tout de même.
Le tour est fait.
Repérage des tavernes.
Saut au sol.
Porte poussée.
Bières tirées.
Et blonde aussi.

Rencontres.
Boissons.
Plans sur la comète.
Tête en l'air.
Admirer les étoiles.
Puis c'est le moment.
Un groupe à droite.
Les bourrés.
Un à gauche.
Les sobres.
Une au centre.
Seule?


[toc toc toc... qui est là...]

Assaut.
Les groupes se rejoignent.
Miraculeusement.
Dingue tout de même.
C'était pas la direction du Château.
Ness en tête des bourrés.
La gueuse seule qui veut tout en premier.
Elle aura le premier bourre pif sans doute.
Le restant, le Sombre, la Blonde
Courant.
Bâillonnant les récalcitrants.
Pas nombreux les polichinelles.
Même pas marrant.
Quelques noms d'oiseaux fusent.
Qui veut du Comte.
D'autres porter plainte.
Plus virer le maire de son pieu.
Le foutoir quoi.
Mais la cave est prise!!!

Cris de joie.
Tonneaux en perce.
Joyeux drilles assoiffés.
Toute la ville en liesse.
Ah ces libérateurs!!!
Et le mal de crane au réveil.... Pour certains.


edit pour effacer le nom de l'expiditrice
Datan
[Castel de Dampierre sur Boutonne 25 septembre dans la matinée]

La nouvelle arriva par le biais de la femme d'un garde de Poitiers, dont l'un des fils avait rencontré son cousin de passage dans la capitale et qui profitait des derniers beaux jours de l'automne pour vendre ses fruits que, justement l'un des commis du Charibert, maistre-queux de Dampierre, venait de lui prendre. Aussitôt reçue - la nouvelle, pas les fruits - le jeune homme s'empressa de rentrer afin de prévenir son maistre qui serait certainement intéressé. Il en oublia les fruits commandés par Charibert, ce qui lui vaudra plus tard une belle volée de bois vert.

La petite troupe réunie devant la porte de Datan était en train de trouver les mots les mieux adaptés à la situation. Urbain optait pour une information directe, froide et franche, tandis que Charibert préférait préparer Datan à ce qui serait certainement pour lui, une information entrainant réaction immédiate.


Non, on ne peut décidément pas lui dire que la mairie de Poitiers est tombée, comme ça, directement, en même temps que le bonjour !
Continuait d'argumenter le vieil ami du maistre des lieux.

Mais une ombre était déjà derrière eux. Revenant d'une promenade matinale, Datan était là, et avait tout entendu.

Quelle est cette plaisanterie ? La mairie de Poitiers ne peut ainsi tomber aussi facilement... Votre source est à revoir voyons !

Puis, à y réfléchir de plus près, sachant les rumeurs qui couraient depuis plusieurs jours, l'information était fort possible. Datan resta un instant le regard vide un pincement à la bouche (à la Bush)...
Poitiers ou Niort ?

Il commença par s'enfermer dans son bureau pour rédiger des missives.
Niort était protégée, ça, il le savait depuis longtemps. Mais Poitiers...
Comment cela avait pu arriver ! Le temps des explications viendra bien assez tôt, pour l'instant, seule la réaction prime.

L'épervier fut envoyé à Niort, pour s'assurer que l'information circule, et que les mesures adéquates seraient prises...

Bientôt les sabots résonnaient sur le parvis du castel, et le cavalier filait en direction de la grille d'entrée, suivi de deux autres qui le talonnaient de près.


N'agissons pas à la légère, ces bougres ne sont pas nés d'hier...
_________________

Porte-Parole du Poitou - Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou
Fayom


j'étais sur la route toute la ste journée, j'ai pas vu le doute chez le comte s'imicer. Retour sur Niort, le 24


Voilà le danger était écarté lui avait on dit la veille. Les personnes louches étaient partis paraît il. C'est que depuis 10 jours, il patrouillait dans le sud du comté pour les intimidés. Il en avait rencontré plusieurs en taverne : Kar1 qu'il espérait voir gagner le nord rapidement, une dame qui se prenait pour une fourmi... Sans parler de ce roux de Saumur dont il avait fait part au prévôt de sa non netteté, et son amie Ness qui semblait pas claire pour une fois.
Enfin notre présence les avait fait fuir de La Rochelle, mais des autres villes ? Niort avait le GIGN pour sa sécurité, la capitale avait reçu le renforts des légionnaires; tout semblait au point. Ainsi le lieutenant Fayom, à la demande du seigneur Théodebert, distribua les rations de tous les soldats présents à La Rochelle puis prépara ses affaires pour le retour. Il avait hâte d'être de nouveau dans son foyer, c'est que Cibeline allait pas tarder à accoucher et il voulait être là pour elle.
Le soleil se faisant couchant sur le port, Fayom prit la route avec ses compagnons d'arme des Ours. Une marche intense d'une soixantaine de kilomètre se fit donc à travers la nuit à la lueur des torches. C'est sur les 3-4h du matin qu'ils arrivèrent enfin chez eux, le commandant les laissa regagner leur domicile, leurs ordonnant d'aller à la caserne à midi. Fayom retourna donc chez lui, petite chaumière au quartier de la Nuitel.Il entra sans faire de bruit pour ne pas réveiller sa famille et s'affala dans sa couche; couche qui était d'ailleurs vide. Mais où était donc sa femme ? Trop harassé pour réfleéhir, il s'endormit comme une masse.



le lendemain matin


Se réveillant, il constata qu'il était toujours seul. Voulant mettre fin à ce mystère, il sortit de chez lui à la recherche de sa femme. C'est alors qu'un cavalier entra franchissa la porte nord de la ville ( oui Fayom vit juste à côté ) en hurlant :

Poitiers est tombé! Poitiers est tombé ! Seul le château est sauvegardé.

Fayom, dérouté par cette annonce ne trouva rien d'autre à faire que de courir vers la mairie où le cavalier semblait se diriger, oubliant totalement son intention première.
_________________
--Le_vieux_boiteux
[Devant l’affiche]

Le vieux boiteux se dirigeait vers le marché, s’appuyant sur sa canne il regarda l’affiche essayant de la déchiffrer ,il ne savait que peu lire, quand il vit un passant.

Sieur ohhhhh sieur vient donc me lire ce qu’il est donc baragouiné la dessus.

Il toisa le bougre se demandant si lui comprendrait ce qu’il se passait.
--Le_paysan
[Devant l'affiche, un paysan passait...]


Le paysan marchait d’un pas las dans les rues de la capitale. Alors qu’il se dirigeait vers sa masure il remarqua un vieux sur la place publique. Le pauvre avait de la misère à se tenir debout et devait s’appuyer sur une canne. Le paysan leva un sourcil en se demandant ce qu’il pouvait bien faire là à une heure pareil. Nah, mais c’est que le soleil venait à peine de se lever, quand même. Bien matinal, le vieillard! C’est alors que celui-ci l’interpella.

— Sieur ohhhh sieur, vient donc me lire ce qu’il est donc baragouiné là-dessus

Le villageois vérifia que c’était bien à lui qu’il s’adressait puis quand il remarqua qu’il était seul dans les environs il poussa un soupire. Il se dirigea de manière nonchalante vers le boiteux puis une fois plus près dit.

— Hummffff moué? Bin j’peux pas vraiment vous être d’une bin grande utilité m’sieur c’est que j’suis pas bin bon en lecture moué... M'enfin, j’peux toujours essayer si ça vous fait plaisir.

Au même instant alors qu’il disait cela il se fit surtout la remarque : Mouais, surtout si s’me permet de rentré à maison!Il se mit à froncer les sourcils, c’est que ça lui demandait de l’effort de se concentrer pour essayer de déchiffrer ce qui se trouvait devant lui. Il mettait toujours plus de temps que nécessaire puis redisait au sieur ce qu’il avait compris...c'est a dire pas grand chose.

-...Matin.....lueur du..du jou-r, sieur A-lex.....nouveau..Maire?

-Bin bou dieu mais c’quoi ça? Bin tient moi j’pensais que c’était dans quelques jours l’élection...

Une fois son commentaire fini, il poursuivit :

— Bon homme...Poit’vin de coeur...en qui vous pouver avoir con..confiance. N’ayez...n’ayez crainte.

-Bin p’quoi on aurait peur, vous avec peur, vous? Po moué. M’enfin p’quoi avoir peur, on a juste un n’veau maire.M’enfin bref...j’poursuis.


-Nous ..nous som-mes une...ma..majorité de poit’vin, dirigés par moué....Ness...Nesst...Nessty grande vilaine...[...]Aucun effus..effusion de..de sang?

-Mais s’quoi ça..? Du sang...mais....oh......


Il écarquilla les yeux commençant à se douter que ce n’avait pas été une élection puis poursuivi sa lecture pour en avoir le coeur net.

-[...] l’mairie vous sera restituée....Mé coué? Restitu quoi?...ça veut dire rendu, ça?[...]calme prions de baisser les armes...toute...toute tenta-tive vin..vindic-tative s’rait veine..porterais pré..préjudice.....vous, habitant...Poitou....

Une fois sa lecture fini il se tourna vers le viel homme qui lui avait demander de lire le communiqué

-Bin pardiou!!J’pense bin que ça veux dire qu’du monde on prit la maire d’force...Vous vous rendez compte? M’enfin ça fait d'l'action.. M’enfin s'cusé moué comme j’ai dit chui pas un bin bon lecteur..m’enfin z’avez du l’remarquer....Mais bon moué j'dois aller labourer mon champ, chui quand même pas d'bout à l'heure des poules pour rien ...'Fin bref j'vous souhaite de passer une bin bonne journée......

Puis le paysan reprit sa route, surpris en
marmonnant dans sa barbe :


-Prise de Mairie et bin et bin......
Kar1
[Départ en hâte de la Rochelle]


Chouette chouette, chouette.. La blonde attend ce moment depuis, des mois, des années et peut être même des lustres que je vous dis. Y z’ont tout emballé en hâte, même la blonde qui aime à se balader nue, à poil, même devant toute une tripotée d’homme intenable. Ben ouai, c’est presque dame nature. Toujours fraîche, pimpante et mal coiffée, la femme parfaite. Alors elle saute en Charrette manquant presque d’atteler son fidèle destrier et fait claquer, le plus fort qu’il est donné de faire, les rênes sur la croupe presque entièrement cornée à cause des humeurs Blondines. Elle est intolérable la blonde. Faudrait la mettre sous la couche, les peaux et les fringues sales pour qu’elle se taise un peu. Mais Karine est excitée comme une puce à l’idée d’aller faire la chouille et rien que la chouille avec sa nouvelle potesse.

Enfin des gens pleins de joie de vivre à croiser en taverne dediou. C’est pas comme à la Rochelle ou le couple avait le droit à un vieux crouton ramolli du cel’ri, avec qui elle s’est quand même bien marré, et sa horde de femmes, une Fourmi complètement rabougrie par on ne sait quel événement ressent, ou alors, et la c’était le pire, se faire épier par des barbus peu bavards espérant soutirer des informations qui en soit n’ont ni queue ni tête. Alors Poitiers, blonde, la voilà. Boisson, la voilà aussi!

Ah merdoum, pas droit à la boisson la Karine. Sinon, va encore falloir qu’elle explique au Noir pourquoi l’a bu autant et.. Nan mais z’imaginez quand même. A peine sur la route qu’elle pense déjà à picoler. En même temps, c’est vrai que les lendemains sont difficiles, mais quand il s’agit de retrouver des potes pas vu depuis des semaines, ben ça s’arrose et pis c’est tout. Alors, un sourire angélique lancé à son Noir, pour l’amadouer du mieux qu’elle peut. Franchement, le pire dans tout ça, c’est que Karine pense encore que ça marche. Quand elle est dans cette panique euphorique indescriptible, elle a l’impression de pouvoir assouvir tous ses désirs. Rhaaa.. L’excentrique de première.

Enfin, cheveux salés au vent, comme toujours, direction, la capitale poitevine accompagnée du plus bel homme qui existe dans ce royaume. Ca, elle aime à le susurrer dans l’oreille du Noir. Bon, en même temps, il est vrai qu’elle est pas très objective mais et alors. Ca permet à la blonde d’y croire dur comme fer tous les jours, et ça permet au Noir de voir ses chevilles enfler à vu d’œil en souriant niaisement. Le couple idéal.. Pas à dire.



[Poitiers, rencontres et retrouvailles]

Bien sur, une Ness’ dans toute sa splendeur, détestée de tous les habitants du Comté réuni, mais toujours fière, le menton relevé et les narines ouvertes pour flairer une opportunité quand elle se présente. Bon c’est vrai qu’elle a ce coté agaçant de toujours avoir raison même quand elle a tord, mais manque de bol, la blonde aussi, pis semblerait que la Chieuse là bas, au milieu, ce soit du même acabit. Alors ça y va dans les tavernes qui deviennent des dépotoirs à alcoolos trop bruyants.

Hey, la Ness’, c’qui c’te Chieuse là.. R’garde com’ elle fout ses pieds là ou on bouffe dediou!

Et les présentations sont faites. Après quelques insultes polies envoyées à la figure l’une de l’autre, voilà qu’elles deviennent comme cul et chemise et qu’elles se rallient, chope à la main, pour se fiche d’une chignonée en pleine forme. Les rires vont bon train, le Noir grogne surement dans son coin, mais elle le bécote, parce qu’une soirée arrosée ne peut que bien se finir avec l’approbation de celui qui porte la culotte la moitié du temps. Comme ça.. Nue sous les jupons la blonde. Pas bête la guêpe.

Et ça crie, et ça imagine pouvoir rencontrer le Comte en personne en une nuit. Et ça suit la troupe, parce que même si on comprend pas tout, ben on suit. Direction château, ah bah non, c’est la mairie en fait. Karine qui croyait que sa pote avait la folie des grandeurs. Pas de suite il semblerait. Alors c’est bien simple, on se pose pas de questions, on fait autant de grabuge que possible, parce que c’est bien plus marrant comme ça, et on PICOOOooooole… !

_________________
Karine de Pommières.
Ellyrius
[LA COLERE GRONDE A POITIERS, le 26 septembre matin]

La nouvelle se diffusa comme une traînée de poudre : LA MAIRIE DE POITIERS EST TOMBEE !
Ellyrius n'en revenait pas. Comment cela a-t-il pu se faire si vite ? Comment une bande de malandrins avinés peuvent-ils s'emparé d'une capitale comme Poitiers sans coup férir ?
Son sang de Poitevin ne fit qu'un tour et il attrapa son bourdon et se dirigea vers l'hôtel du bourgmestre pour le reprendre de force. Il passa devant la forge de Maître Theudrik et il le vit distribuer des armes ! Son engagement religieux ne permettait pas à Ellyrius d'utiliser des armes. Il prit le temps de bénir la foule qui s'équipait pour reprendre sa liberté :


Aristote, toi qui nous a enseigné que l'homme doit participer à la vie de sa cité, bénit cette foule, ces hommes en arme qui veulent redevenir des animaux politiques ! Et que le Très-Haut dirige vers l'enfer lunaire tous les brigands que nous truciderons aujourd'hui ! AMEN !
Et maintenant en avant pour Poitiers et sa Liberté !
Nessty
[Une imbibée en vadrouille au Castel, dans la nuit du 25 au 26 septembre]


La veille, fort fort tard dans la nuit et peu avant que la gueuse ne parte faire sa visite du château avec le rouquin pour conclure la vente, on vint apporter à Nessty une affiche trouvée dans un coin sombre mais point en place populaire de Poitiers. La Vilaine éclata de rire, reconnaissant là parfaitement la manière pernicieuse et silencieuse de procéder de ces poitevins trop soucieux de préserver la soie qui enrobait leur séant. Elle replia la placard et s'en servit pour poser son godet dessus. Sa préoccupation première était préserver cette table, sur laquelle elle était en train de travailler, d'éventuelle crasse qui risquait d'entacher les diverses missives en cours. Au petit matin, au retour de sa ballade nocturne, elle s'en revint en la taverne municipale rebaptisée "Castel des imbibés", au moins celui ci était bien réel et entre les mains de la Vilaine et de ses alcooliques... oup... ses acolytes !

Elle retrouva le torchon sous le godet vide et le remit à plat du revers de la main.

Extraelle a écrit:
Aux sujets poitevins,

Aujourd'hui, une terrible nouvelle frappe le Poitou. En effet, des pilleurs ont pris d'assaut la mairie de Poitiers cette nuit. Parmi ces vils marauds, l'on retrouve, qu'Aristote leur pardonne, d'anciens membres connus, et pour certains estimés, en terre poitevine. De leur propre aveu, Protozoaire et Nessty ont organisé cette attaque, mais aussi le dénommé @l3x, ancien membre de la légion poitevine, assistés de complices que nous tentons de démasquer. Cet acte ne restera pas impuni. Toute personne complotant contre le Poitou devra payer de ses crimes et le châtiment sera à la hauteur de l'offense: peu importe le passé des brigands, ou ce qu'ils pouvaient représenter pour vous ou nous.

Poitiers sera reprise quand tout danger pour le Comté et ses habitants sera écarté. Ne cédez pas à la peur ou au découragement que certains félons voudraient instiller dans le cœur des poitevins, nous vaincrons cette menace ensemble, et mènerons une légitime vengeance.

Extraelle, Porte-Parole, pour le conseil comtal du Poitou.



La Vilaine soupira car ce genre de stratagème mensonger sans aucun sceau comtal, elle en avait connu quelques uns. C'est ainsi qu'elle se décida à refaire un nouveau communiqué aux habitants de Poitiers.

Citation:
Oyez, Oyez peuples et nobles pictaves !


Nous sommes fortement ennuyés, tant pour vous que nous. Aucune autorité pictave ou comtale n'a daigné prendre contact avec nous que cela soit directement, par missive ou par messager. Nous n'avons donc pas pu procéder à la restitution de la mairie de Poitiers comme nous vous l'avions annoncé. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir annoncé notre présence en dehors de la bâtisse municipale, levé nos gardes de leurs fonctions et d'avoir laissé portes et fenêtres ouvertes toute la nuit dernière.

Que se passe-t-il ?

Il était déjà réellement inquiétant de voir qu'aucune défense n'avait été organisée pour préserver la capitale poitevine et son chateau ! Maintenant, il est effrayant de constater que personne ne cherche à reprendre une ville aussi significative en négociant ou en bataillant alors qu'on la prétend entre de mauvaises mains.

Peuple pictave, je crains que l'avenir de Notre ville n'intéresse personne !

Regardez le communiqué factice fait par un membre du conseil qui n'est habilité qu'à mettre en affichage la voix de notre comte, Chuichian le Guscht ! Notre comte lui même vous a abandonné ! Il ne prend même pas la peine de descendre de son trône pour s'enquérir du devenir Notre ville et encore moins pour vous rassurer ! C'est sa soeur, que l'on sait ambitieuse mais sans aucun pouvoir, qui usurpe votre confiance de par son placard mensonger !

Peuple pictave, je crains que l'avenir de Notre Poitou n'intéresse personne !

L'on vous a fait une promesse, si tard dans la nuit que personne n'est sensé s'en rendre compte car le conseil comtale savait déjà qu'il ne tiendra point cette parole, parole de surcroit non validée par le Comte lui même. Cette promesse était de reprendre Poitiers et ils ne l'ont point fait.

J'espère me fourvoyer sur cette formulation mensongère qui implique tout l'honneur de nos gouvernants et de notre contrée. Je souhaite plutôt entrevoir dans ces mots une façon de confirmer officiellement que Poitiers ne sera repris uniquement, et j'insiste sur le terme uniquement, que lorsque tout danger sera écarté et que, justement, nous ne sommes point un danger pour vous, pour Poitiers et pour le Poitou. Nous attendons donc le comte en personne pour légaliser sieur @l3x dans sa tâche de maire. Je ne doute point que l'Guscht Chian lèvera également l'infame diffamation jetée sur sieur Protozoaire et moi même comme il l'a fait pour d'autres de ses "amis".

Peuple pictave, en attendant, je vous encourage à rejoindre nos rangs afin que Poitiers reste la belle et la fière capitale du Poitou que vous et nous construisons ensemble !


Fait en ce 26ème jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la mairie de Poitiers.




Edit pour signifier à LdJ Lambert qu'il a un MP au sujet de la couleur verte réservée à la censure.

_________________

Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.
Lambert25
Le 25 Septembre 1457, à Saintes, dans la demeure de Lambert.

Alors qu'il s'apprètait à partir travailler, au poste de police, le vieux Lambert fut éttoné que quelqu'un vint déjà toquer à sa porte de si bonne heure.

M'sire Lieutenant! J'ai nouvelle de grande importance!
Bien l'bonjour à vous... Je vous écoute!
La Gueuse à pris la mairie de Poitiers avec une bande de chenapans qui s'prennent presque pour les dirigeants du comté!
Allons bon, je ne puis vous croire! Comment voulez-vous qu'une telle punaise ait pu s'enfiler dans la capitale?
J'vous l'jure m'sire Lieutenant!

Tout s'emballa dans la tête du vieil officier. Cela signifiait-il que le Comte ait délaissé la capitale, au profit de La Rochelle pour la défense du comté? Chaque ville devait être également défendue!

Où est le Comte?
Ben, j'savions point, j'savions juste que Poitiers est tombée aux mains des brigands...

*Les chiens!* pensa-t'il en maugréant cet acte malveillant. Que c'était-il passé? Quelle honte de voir la capitale tombée en une nuit de combat! Et d'ailleurs, il n'en savait rien, mais y'avait-il eu combat pour la cité?
_________________


Il n'y a de vie et de solide esprit que celui qui prend sa source dans le coeur. Vauvenarges
Lonieka_de_kennochha
[Les jours précédents] Bienvenue au royaume des "humbles" - La Trémouille, et sa maréchaussée...

Citation:
"Vous ne respectez pas la loi, conformément au décret municipal de La Trémouille du 30 Octobre 1456 : « La Journée des humbles ".
"Le Dimanche, vous avez accepté une embauche réservée aux vagabonds et paysans alors que cela vous est prohibé car vous avez un statut social plus avancé : artisan ou notable"


Ego flatté, la Kennoc' est une voyageuse "de statut social avancé". Et puis...

Citation:
"Vous avez jusqu'au 27/09 pour payer votre amende. Au delà de cette date, votre dossier sera automatiquement transmis au procureur et vous serez poursuivi devant la cours de justice."

Justice, justice, …Aider les démunis trémouillois, comme si c'était elle qui leur enlevait le pain de la bouche...Refus de payer, explication auprès du lieutenant, question de principes m'enfin! Puis, la grande nouvelle...
Rumeur d'abord, vérifiée ensuite par un zélé-z'ailé messager de sa soeur...


[Le 26 septembre] Vers Poitiers, et sa soeur...

Bizarre ce comté, on le quitte quelques temps, et quand on revient, une tête de liste ancienne procureur prend la capitale. A priori ça intrigue, le genre d'histoire qu'on aime entendre d'une grande gueule en taverne, et qu'on écoute en souriant, mélange d'admiration (faut le faire!) et d'incompréhension (la capitale du prestigieux Poutou quand même!).

Evidemment, y avait un souci...sa jumelle était en Poitiers. Son humeur du moment, son attachement à sa ville et son passé militaire, pourvu qu’elle reste à l ‘écart de cette affaire...

Et puis au-delà de l’inquiétude envers sa jumelle avec qui elle ne partageait que le sang (et évidemment une logique ressemblance), fallait pas se mentir, y avait de l’excitation. Une belle occasion de revoir la Vilaine notamment…

Un paysan à la sortie de La Trémouille, les yeux qui brillent devant une bonne poignée d’écus, surpris qu’on lui propose tant pour son vieux canasson :

- De la part d’une voyageuse « de statut social avancé », achève de le convaincre la jeune femme en souriant.

Et Loniéka de partir au galop vers Poitiers, sans finalement vraiment comprendre ce qui s'y passe…
_________________
Cyclope
[ Poitiers au petit matin,le 26 septembre 1457 ]

Occupé par la sécurité de Poitiers en parallèle avec les forces de polices, le commandant Cyclope avait lut tant de mensonges de quelques traitresses frustrées et qui essayaient de prendre les Poitevins pour des ignares…
Il prit plusieurs affiches qu’il cloua à différents endroits afin d’informer la population Poitevine et notamment Poitiers qu’il défendait depuis cette nuit….
Il voyait encore le nombre de révoltés fuir et crier sous la peur des légionnaires qui les faisaient mettre a genoux et qui par leurs code d’honneur et ordre du Comte point de gorges ils ne tranchèrent cette nuit…préférant les voir se balancer sur une corde…



Citation:
A tous les Pictaves fiers de leur terre !

Amis Pictaves ne vous laissez pas aller aux fausses rumeurs que ces quelques vauriens frustrés essaient de vous inculquer !
Le Poitou fier de ses hommes et femmes qui ont toujours combattus l’envahisseur étranger doit aujourd’hui faire face a une menace interne, car des Poitevins traitres se révoltent contre le château afin d’emmener en vos terres misère et désespoir !
Aujourd’hui prenez vos haches, vos épées, vos bâton et « Défendez le pouvoir » !

Poitiers noble capitale ne doit jamais tomber, tel un symbole de puissance et de fierté Poitevine !
Pictaves ou autres Poitevins ne vous laissez pas berner par les mensonges sortit des bouches nauséabonde de ceux qui aujourd’hui trahissent leur propre terre…leur propre famille...leur propre amis…

La légion Poitevine et les forces de polices de Poitiers maitrisent la situation et bientôt sur l’échafaud ces traitres laisseront pendre leurs corps gras, laissant dans leurs bouches édentées juste un râle d’agonie.

Si Poitiers est tombé sous leur attaque ce n’est nullement un manque de sécurité, car aucun ordre na été donné pour garder la mairie ou le château cette nuit la...mais comment le comte ou les services de sécurité pouvaient ils prévoir que le ver était dans le fruit…

Pictaves ne laissaient jamais tomber ce qui fait la fierté de tout le royaume de France...le château de notre belle capitale !
Pour l’honneur !! Pour le Poitou !!

Cyclope, Commandant de la légion Poitevine
Seigneur de Marsay
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)