Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] Une mairie tombe et les mouches tombent en silence...

Kiiara
[Ecoute le discour du papouné ...]

Elle est la …. En bas du balcon ou son père parle au peuple … sa mère et la assise sur un tonneau écoutant et mamrmonant des mots qu’elle n’entend pas …

Les mots du discout de son père sont quelques fois incompréhensible pour la gamine mais elle comprend que ce qui se dit n’est pas une blague…. Que rien n’est marrant et pour personne
Si d’habitude elle s’en serait foutu plus que de raison cette fois ci la gamine blanchit

ceux qui attaquent le Poitou, à ceux qui aujourd'hui se terrent dans les sombres ruelles de Poitiers, à ceux qui comptent fuir par les chemins et dans la forêt nous échapper: Priez la mort de vous prendre avant que cela soit le Poitou. Vous serez traqué et pendu. Traqués telles des bêtes par les poitevins, qui ne trouveront de répit qu'à la vu de votre corps se balançant du haut des remparts de Poitiers.

Pendu ….. nos corps se balançront du haut des rempart
Elle regarda sa mère qui ne semùblait pas se rendre compte que l’enfant se poser mille question et ne comprenait pas se qui se passer …
Ou était la farce … les rire amuser …
Le coup de poignard se fit plus intence quand ça tata menaça son pèe en disant qu’elle la tiendrait captive….
Mais kiss n’avait pas dût l’entendre car déjà a s’éloigner en riant amuser …
Elle aurait voulu crier a son père qu’elle était là qu’elle voulais pas faire de mal …
Ness lui avait dit que c’était une blague, et quelque larmes piquère,t ses yeux azure tout a suivant sa mère de peur que sa tata la prenne pour la cacher on ne sais où …
Attrapant la main de kiss elle la seras fort reniflant pour empêcher ses l’amr de couler en même temps que son nez …
Plus de question a se posait
Pour sur son père ne l’aimerait plus jamais … car elle avait fait quelque chose de granve sans même le savoir …

_________________
Feodorowka
[ Féo toujours en villégiature sur Poitier, se promène dans les rues sourire aux lèvres]
Lundi 28 septembre

Féodorowka venait de quitter sa chambre d'hotel et se retrouva dans la rue en s'étirant lassivement...
Bousculée ça et là par les mioches agités ou les chalants qui avaient enfin un peu d'attractions.
Féo suivit le mouvement de foule le sourire en coin.
Poitier ville morte, pouvait enfin se targuer d'avoir de l'animation!


C'était tellement risible tout ça... chacun y allait de son commentaire, de sa pensée fantasmagorique.
On avait enfin la possibilité de cracher du venin, de rapporter la couverture à soi... de faire semblant de briller.
Dire d'avoir des informations?
Féodorowka se tordait de rire..... vraiment!!!
Comment peut on avoir de fumée sans feu?

Citer des légionnaires???
Féo riait de plus bel car son homme, son Gers... n'était pas en Poitier le jour des faits!

Ben oui, aussi curieux que celà puisse l'être... Gers et Féo revenaient ensemble d'une mission.
Féo mandatée par le CAC du Poitou rentrait gentiment chez elle, son homme encore à la chasse aux champignons à Niort...
Féo l'attendait dans la cité dortoir du Poitou, quand elle croisa @l3x le nouveau maire de Poitier.

HEYYY oui , les anciens légionnaire faisaient vraiment parti d'une grande famille soudée.
Son ancien sénéchal ne l'avait jamais trahi et elle lui donnait toute sa confiance... ça en valait de même pour son ex lieutenant Akashia.
Il y a des hommes d'honneurs et droit, pour qui on ne reculera devant rien.
Quand à ce Cyclope avec ce don de se victimiser, de reporter les fautes sur autrui, de manipuler, de dénigrer à tout va...
Celà ne pose t'il pas question à quiconque?
La légion auquelle croyait tous ces anciens valeureux gradés, partis d'eux même et pas viré comme aime se le faire croire Cyclope de Mytho.
Celà ne pose question à personne?
Pas moins de 7 soldats de la première heures sont partis de cette légion inutile... juste pour faire du tort au p'ti commandant?
On pousse la mégalomanie un peu loin!
[i]
HEY!!! vous avez quoi contre les anciens légionnaires???


Oui il y a de l'animation en Poitier...
On a put constater que la légion n'était pas infaillible car toute l'affaire s'était passée à leurs nez et à leurs barbes.
Doit on remettre le comté au messire Cyclope?
Hey oui pour sur! il est l'homme de la situation...[/i]

Pour une fois qu'il y a un peu de sport, vous allez pas pleurer!!!

Féodorowka continua à se méler à la foule tout sourire car on avait bien vite fait de tomber sur le dos des anciens légionnaires comme la misère sur le pain!

_________________

Bouchère, Tavernière et petite jardinière...
Letiti
[le 25 au matin, les murs de la mairie ont cédés]

Atchaqoucha atchaqoucha!
Wouhooooo!


Letiti pétait le feu, signe d'une grande nouvelle: sa première mairie tombait enfin devant lui. Il est à préciser que c'est également la première fois que d'autres l'accompagne. Détail qu'il ne semble pas le moins du monde remarquer. Pour le vagabond, les murs gris avaient cédé devant la toute puissante philosophie titinesque, donc grâce à lui, ca ne faisait aucun doute.

Letiti chiait la mort, signe d'une bien trop habituelle nouvelle: il avait encore pris une grosse charge la veille et ses entrailles protestantes tentaient une fois de plus de lui faire passer le message. Les intestins n'étant pas philosophe par nature, il ne les écoutait pas au grand damne de ceux s'aventurant trop près de la zone infectée.

La mairie, le château, des écus, des poitevins, des brigands et des soldats tous étaient égaux! Tous égaux devant sa sainte mère pensée propre qu'il se plaisait à appeler philosophie.


Peu me chaut que ce soit la mairie, j'lai eu turlututu!!!
Et tout ca grâce à moiiiiiiii ahaha.
Prosternez vous!
Repentez vous!
Adorez moi!

Il semble nécessaire de préciser aux innocents, aux biens heureux n'ayant pas la chance de l'avoir croisé, aux saints, que Letiti a une façon bien à lui de voir les choses. Bien qu'il n'ait fait que cogner dans le buisson devant la porte de la mairie toute la nuit en braillant, de son point de vue, c'était forcément lui le héros. Forcément.

[26 au matin dans les rues de la capitale]

Atchaqoucha atchaqoucha!
Wouhooooo!


Letiti pétait ... enfin vous connaissez la rengaine. Il avait été à deux doigts de prendre le chateau. Imaginez, pour sa cinquième tentative d'assaut, pour la première fois, les gardes prenaient la peine de lever les armes contre lui. J'entend encore qu'on me demande des précisions... Et bien oui, c'est également la première fois qu'il n'attaque pas seul un chateau, donc la première fois qu'il n'essuie pas que les quolibets des gardes.

Wouhoooo
Regardez ces bosses! Regardez ces malotrus qui ont levé la main sur un philosophe pacifique itinérant qui apporte la lumière de la sagesse sur ces incultes ignorants et paresseux poitevins!
Regardez moi qui vait devenir comte pour vous apportez tout cela!
Regardez moi, et suivez moi!
ahaahhah!

Encore un délire... Je ne sais pas ce qu'on va pouvoir en faire. Toujours est il qu'après sa tirade, le compère tenta sa chance auprès des tavernes espérant pouvoir rentrer étancher sa soif. Les discours des autres ne l'intéressait guère. Seul son avis, bien évidemment n'avait un sens, alors pourquoi se fatiguer?!
Les taverniers allaient encore surement le mettre à la porte sitôt entré, mais il se devait d'essayer encore une fois.

_________________
Xavix
[Vendredi 25 Septembre, Poitiers]

Alors que l'affolement général était de mise suite à la prise de la mairie de Poitiers, les rumeurs allaient bon train. Le conseil était en effervescence et chacun en allait de ses questions, ses critiques et ses recherches de responsabilités.

Ce qui devait arriver arriva !

La mairie de Poitiers est tombée cette nuit... il parait qu'il y a bon nombre d'indésirables à Poitiers depuis quelques jours, dont le fameux Protozoaire, son amie Nessty et bon nombre de bien connus... mais a cela nous ne mettons aucune sécurité en place pourtant avons prévenu toutes les autres villes d'être vigilant !


Certes, il y a là une erreur et il y aura des explications qui seront donné en temps et en heure. Mais il hors de question de négocier avec eux.
Ils devront être pendu dès qu'ils auront été mis aux arrêts, chose que l'on va s'appliquer à faire.


Chacun y allait de son intervention, et tentait de rapporter les éléments qu'il avait pu réunir sur la révolte afin d'y voir plus clair et enfin pourvoir prendre des décisions quand à la conduire à tenir.

[Un peu plus tard en chambre de la noblesse]

Même ambiance, mêmes interrogations, même discussions houleuses...

Et qui si vous l'auriez écouté n'en serait pas la aujourd'hui et cette situation non plus !
Vous êtes seul responsable de ce qui arrive.


Xavix qui n'était pas des plus habitué aux assemblées des nobles pris la parole afin de tenter que chacun reprenne ses esprits et que l'organisation et la riposte puisse enfin se construire dans de bonnes conditions

Pour les règlements de comptes et la recherche des coupables je pense qu'il vaudrait mieux attendre quelques jours de plus... Pour l'instant mobilisons nous pour défendre toutes les villes qui sont menacées !

[Samedi 26 Septembre, Bureau du Procureur]

Le prévôt se précipita au bureau du procureur lui apportant une pile de dossiers suite à la prise de la mairie et l'attaque du château. Xavix s'en saisi et feuilleta rapidement les noms cités écarquillant les yeux
Et bien ! Nous voila bien montés... Qu'est-ce que je vais faire de ca moi ? La fille du comte aurait été aperçue ? Une gamine de 5 ans ? soit le comte était avec elle ce dont je doute fort, il a le sommeil plutôt profond... soit c'était sa mère ! Nous allons encore une fois avoir une discussion tendue je sens... Bon allez on va pas y aller par quatre chemins, je prépare les actes d'accusation et on envoie tout ce beau monde en procès !

L'assistant surpris d'une petite voix tenta de prendre la parole,


Mais messire, nous n'avons pas les coupables ! ils n'ont pas tous été capturés ! Rappelez-vous les paroles de sa Grandeur... Qu'ils soient capturés, mis en accusation puis pendus !

Xavix ne lui laissa pas le temps de terminer et lui rétorqué :

Au diable tout cela ! Ils n'ont pas été capturés ? qu'on ouvre le procès quand même ! Ils seront pendus sur la place dès qu'on les capturera ! Nul besoin d'avoir un accusé sous la main pour lui faire un procès ! S'ils veulent ce défendre ces traitre, ils se présenteront d'eux même au tribunal... et s’ils n’y viennent pas, aucun doute que nos armées se chargeront de les attraper et les pendre sur le champ !

Xavix rédigea ses actes d'accusation et les fit porter au tribunal, demandant que de grandes affiches en soient reproduites et placardées sur tous les murs autour de la mairie et du château afin que la population et les traitres en soient avisés.

_________________
Kissiou
[Qui s'gaussera bien, s'gaussera le dernier.]

Alors qu'elle r'partait vaquer à ses occupations une voix l'interpella a hurler en pleins dans la foule qui c'était masser d'vant la tour ou l'Comte avait juste avant brailler son discours aussi. La vilaine! Elle l'a r'connu d'suite, en même temps qui n'l'aurait pas r'connu la gueuse à la langue bien pendu. Elle s'tâta à rester écouté ou alors en profiter pour aller chiper quelques fruit sur l'marché pendant qu'les marchands étaient la truffe levé vers la fenêtre de son Auguste Grandeur Chuichian de Montiganc..

Et alors qu'les échos vinrent à ses oreilles et qu'son cerveau analysa les propos entendu, l'sang d'la chieuse fit qu'un tour dans son corps avant d'sentir la petite menotte toute frêle d'sa mini chieuse attraper sa main tout en la serrant aussitôt comme pour se rassurer. Ce qui n'apaisa en rien son irritation à cet instant. Sa fille... personnes n'y touch'ra oh ça elle s'le jurait et encore moins elle laiss'ra quelqu'un se servir d'elle pour des fins personnel! Elle déglutit nerveusement restant droite en écoutant l'reste du discours d'la vilaine dos à la foule avant de plonger son regard sur Kiiara, petite démone si innocente pourtant.. Elle pouvait apercevoir des larmes qui n'demandait qu'à être laisser verser et son petit nez qui frétiller pour r'tenir s'qui voulait en couler. La mère en prit un coup et sentit son cœur s'fissurer d'voir sur la bouille d'son enfant une aussi grande peine. Elle ne laisserait pas faire... Elle fit volt'face en attrapant fermement la main de Kiiara et se faufila entre les gens présent jusqu'à s'trouver prés d'la Vilaine, arrivant elle empoigna son bras et la fit tourner face à elle avec un visage loin d'être avenant ou niais comme elle avait pu lui tirer jusqu'à maintenant. Non là elle parlait d'sa fille. Chose qui n'était en rien amusant ou taquinant à son égard mais suscitait carrément de l'énervement.


Ma fille en otage?!? Nan mais tu t'fou d'moi?! Alors là t'y compte même pas! Tu la laisses en dehors d'ça, s'bien clair?... Sur ce.
Dit-elle en la soutenant du regard quelques seconde encore avant de vouloir repartir une bonne fois pour toute ne lâchant pas la main de Kiiara.

[Le soir de ce 28 Septembre]

Fini les amus'ments, elle avait entendu des bribes de ce que les villageois disaient dans la capitale.. La fille du Comte a été vu.. la fille du Comte en otage.. patati patata.. La Chieuse en grogner assise en taverne. Elle avait refourgué la tiote a Al3x quelques heures, elle lui faisait une confiance aveugle à cet homme, homme qui depuis ses débuts avait été son ami, son confident, son protecteur mais en rien son amant comme beaucoup pourrait penser. Elle réfléchit.. Tiens c'est bien calme pense t-elle, la blonde est partit.. dommage l'aimait bien la donzelle même si... Et puis son Noir quel drôle bonhomme lui aussi qu'elle avait appréciée. Puis elle décide d'répondre au piaf reçut s'matin là. V'là qu'ensuite elle décide d'aller foutre un taquet au vieux con en face en guise de salut avant d'se faire la malle et d'lui taper sur l'haricot aussi manière qu'il n'l'oublis pas comme ça. Et final'ment c'est l'vieux légumes qui foutu la chieuse dans tout ses états en se servant à volonté de ses lèvres après y avoir goûter fougueusement par un instant de faiblesse de la part de la Kiss. Après la fin d'soirée la chieuse bougonne pris l'chemin a la rencontre de son acolyte d'amis et d'sa fille pour prendre la route... l'même que l'vieux con comme de par hasard! Pour l'bonheur d'la chieuse té... La vie était vraiment mal foutu et lui en voulait vraiment pensait-elle, c'était trop inzuste..
_________________
Kiiara
[Sur la route la nuit après du discours du comte..]

La mère … son meilleurs ami… et l’enfant tenant fermement la main de sa mère marche a pas rapide sur le chemin
Leurs ombres se faufilent dans la pleine lune, il faut rejoindre de ce pas le village da côté, leur décision avaient était prise dans l’après midi il fallait fuir loin de toute cette mascarade qui prenait une tournure des plus désagréable….
Ce n’est pas le discours du comte qui leur faisait peur ni même les injures des villageois encore moi les dire de la vilaine
Mais plutôt le regard triste de l’enfant qui avait décidait la chieuse…
La gamine avait le dont pour faire enrager pas mal de monde mais elle ne restait qu’une enfant avec des rêve et des sentiments multiplier par 10
L’innonce … le azare … allez savoir comment avait fait que l’enfant c’était retrouvait au milieu de cette bataille
Si sur le coup elle n’y avait vu qu’une « farce », elle avait confiance a l’adulte et surtout en sa famille….. qui lui avait dit que son père rirait au éclat de cette blagounette..
Aujourd’hui elle comprenait bien qu’il c’était passé quelque chose de grave. Partager entre le bonheur d’être avec sa mère et la tristesse d’avoir peut être perdu son père. Celle d’avoir était trahis par sa tata Ness….. elle suivait le groupe épuisait, ses yeux se fermaient tout seuls, mais sa mère la tirait toujours pour qu’elle avance … ça n’était pas le moment de dormir

Et la cervelle de la gamine ruminait encore et encore des pensées pour lui permettre de ne pas se laisser aller au rêve…

Non les adultes était bien trop compliqués, elle qui avait une confiance illimité en ceux qu’elle aimait et il était tellement peu, se retrouver trahis, meurtrit…
Et pourquoi le lendemain alors que ça m’man voulais porter plainte a la mairie des gens cétait jetait sur elle…. Bien sur qu’elle avait tentait de la défendre avec quelque cailloux bien lancé
Bien sur qu’elle les avait poussé mordu et griffer
Mais comment faire autrement quand on se fait attaquer sans aucune raison…. Du moins c’est que son innoncence croyait

Ses pensait son interrompu par un cris de sa mèyre qui lui intime de se cacher dans un buisson …
Pas le temps de faire quoi que se soit, elle se sent poussait mais pas assez loin pour la cacher. Elle tombe a genoux au sol
Juste le temps de relever la tête…
Tout se précipite a une vive allure … des homme se jettent sur eux et leur porte des coup d’épée, La gamine a juste le temps de voir sa mère tomber au sol… se lever pour se précipiter vers elle… mais son mouvement est stoppé net pas un grand coup d’épée, puis un autre…
Elle tombe a genoux et lève les yeux juste le temps de voir un homme et une femme penchait sur elle
La douleur envahis sont corps … si violent … si intense. Sa vue se trouble, par des larmes …. Ou par la douleur elle ne le sais pas…
Tout devient noir et sa visage s’écrase dans le poussière ….

_________________
Nessty
[Ô Dieux odieux invoqués le 29 septembre au petit matin sur un chemin poitevin]


La Vilaine décida de prendre son tour de garde et grimpa sur le guet pour admirer avec désolation que cette nuit du 28 au 29 septembre il n'y avait à nouveau aucun maréchaux sur les remparts de la capitale. Elle arpenta les ruelles écrasées par une atmosphère de latrines géantes, comprenant à chaque pas pourquoi les pictaves de pure souche souffraient d'une dégénérescence congénitale imposée par certains chers nobles vils. Les poux du Poitou la faisait souffrir sous son chignon et elle ne savait pas pourquoi. Comme si quelque chose la démangeait au delà de son entendement. Un canasson laissé hors d'une écurie avec une brouette de fourrage frappait le pavé du sabot. Elle s'approcha de la bête et comprit son énervement en découvrant un milicien endormi dans la paille.

Ralalalaaaaaaa, ils peuvent être fiers les pictaves mais leur vérité est bien étalée là, braies grandes ouvertes suite à un besoin inachevé d'arroser leurs murs pour y imprégner leur empreinte.

L'enchignonnée ne réfléchit pas, elle l'enfourcha le destrier, mâtant sa vivacité en lui enfonçant le mord dans les gencives. Elle savait la ville encerclée afin de mâter les révoltés et leur enfoncer sans remord leur tors dans les dents. La Vilaine voulait s'en assurer, ne se fiant plus aux rumeurs de vantards ignares ou autres braillards un peu couards au service du réseau de désinformation d'un comte bien plus vicelard qu'on ne pouvait le croire. Elle quitta Poitiers par la porte Est, celle qui menait à l'étable du Ptit Hi-han c'est à dire vers la très nouille La Trémouille. L'Kram l'y tenait son guet et serait heureux d'avoir une fiole pleine pour finir la nuit en bonne compagnie.

A peine avaient ils fait une lieue que des cris d'effroi émergèrent au milieu de nul part. Le brouillard automnal n'aidait en rien leur progression jusqu'au val en contrebas, sous une lueur encore trop faible pour annoncer l'avènement du jour. Les bruits se faisaient de plus en plus distincts. Rien à voir avec une truandaille qui défait quelques bourses trop garnies d'inconscients voyageurs. Des cliquetis d'armes, des destriers harnachés d'armure, des ordres compulsifs de mise à mort glacèrent le sang de la Vilaine. Ils arrivèrent juste à temps pour voir un valeureux guerrier peiner, genoux à terre, se cramponnant à son épée tandis que l'artillerie assassine s'était déjà empressée de quitter les lieux une fois leur méfait commis. La silhouette luttant contre le poids d'une Faucheuse déjà à l'affut ne lui était pas inconnue et s'effondra sous ses yeux, près d'un corps et d'une autre forme enveloppée dans des draps ou sacs en toile.

@l3x !!!!!!! mais c'est quoi ce bordel ?

La Vilaine se laissa glisser de son canasson improvisé et se jeta ce gaillard en qui elle avait confiance. Brave il l'avait toujours été et si un brin de vie était encore en lui, il le devait à son courage et à sa détermination d'excellent soldat comme il le lui avait prouvé il y a quelques jours en assaillant le château à ses côtés. Nessty serrait déjà les dents de rage, prête à égorger elle même ceux qui avaient oser porter une lame sur un tel homme. Elle s'accroupit près de lui pour lui prendre la tête, s'assurer que l'Ankou ne l'avait point encore mis sur sa charrette. Par bonheur non ! Le bougre était plus robuste qu'un roc même si sa poitrine ensanglantée ne laissait rien présager de bon. Souvenirs de ses compagnons tombés en Périgord qu'elle avait ramassé les uns après les autres, à tenter de les soulager avant qu'elle même se fasse poignarder dans le dos, la donzelle était peu effarouchée par la vue et l'odeur du sang. Elle prit instinctivement les mains d'@l3x pour faire pression sur ce qu'elle pensait être la plaie pendant que son féal Vilaine extirpait déjà de son paquetage onguent et déchiquetait une cape pour en faire des garrots dans l'urgence. Courageuse certes mais prise aux tripes à l'idée de revoir tel son Fantôche un autre vaillant combattant filer vers le Styx, elle ne cessait de lui murmurer, la gorge nouée à la fois par le choc, la compassion et la haine : @l3x, tient bon... @l3x, tient bon... @l3x, tient bon... pendant que son pied tâtonnait déjà vers le corps inerte qu'il semblait avoir voulu protéger.


Quand la gueuse voulut retourner ce qu'elle croyait déjà être un cadavre, elle découvrit avec horreur qu'il y avait là un chignon et un visage de femme, ceux de la Chieuse. La rage déferla sur la Vilaine et elle se lâcha jusqu'à aller secouer Kissiou en lui filant des coups de pied. Bah oui, elle n'allait pas lâcher @l3x comme cela pour qu'il se vide de tout son sang, surtout si l'autre était déjà morte ! C'est l'gros rouquin, bourreau d'son ancien métier, qui calma la gueuse et l'invita à s'occuper la malheureuse.

Vain diù d'vain doux ! J'voulais t'voir crever plus d'une fois toi mais c'est pas le moment là !

Ne cherchez pas à comprendre. S'il y avait réellement quelqu'un que l'enchignonnée aurait occis avec le plus grand plaisir sur cette terre c'était bien la Chieuse et qu'un autre s'en charge à sa place était inconcevable pour elle. C'est donc en continuant à vociférer qu'elle apporta les premiers "soins" à cette greluche avec l'espoir de la ramener à la vie, peut être pour l'achever totalement par la suite. Qui sait !

Tu vas t'réveiller toi et bouger ton popotin où j'te le botte jusqu'en enfer ! Pense à ta Mioche ! Vain diù d'vain doux !

Nessty balaya soudain les environs d'un regard paniqué et fut intriguée par la forme gisant au pied d'un buisson. Elle laisserait sans vergogne la Chieuse en plan à moins que l'Kram s'en charge comme il le faisait déjà avec @l3x. Ce qu'elle fit d'ailleurs.


Kiiara ? Nan ! Pas ça ! Naaaaaaaan ! Kiiara !

La gueuse se releva et se précipita sur le petit tas sans vie, allongé de tout son long, face contre terre, emmêlé dans ses vêtements et couvertures de ptit comtesse. Là, seul un coeur inhumain aurait pu rester de marbre alors, si déjà la Vilaine se mettait dans tous ses états pour un membre de sa troupe, elle s'effondra littéralement en découvrant qu'une gamine de 5 ans avait pu être victime de l'infamie d'adultes belliqueux. Et pourtant elle avait extirpé sans état d'âme Kiiara de sa chambre au château comme un vulgaire sac d'avoine pour la monnayer avec son père. Mais comment ne pas s'attacher à la frimousse de cette pestouille à qui elle avait offert un lance pierre pour faire une farce à papa ? Comment oublier ce moment où elle avait voulu lui apprendre à lancer des miettes de pain sur un Cyclope en plein crise narcissique ? Comment encore oublier ce ptit zozotement plein de candeur qui faisait sourire la gueuse quand, rien que pour faire enrager la Chieuse, elle se faisait complice d'un caprice puérile ? Et oui, loin des yeux de tous, la Vilaine prit la Mioche dans ses bras en pleurant et en lui caressant les joues pour en dégager la boue et les belles mèches de ce visage d'ange qui semblait simplement endormi.

Une boucherie qu'ils ont fait sur cet enfant ! Une véritable boucherie ! Comment Aristote a-t-il seulement pu tolérer cela ? Comment ont ils pu oser faire cela ?

Les vêtements de la ptiote étaient en lambeaux au niveau de la hanche et du bras. C'est en la serrant contre elle, que Nessty se rendit compte qu'il y avait encore un souffle de vie. Aussitôt elle la garrotta et l'emmaillota tant bien que mal pendant que l'Kram s'évertuait à ressusciter la Chieuse ou à l'achever. Qui sait !

Raaaaa si seulement le Vénérable Vieux Con pouvait être là ! Il est Doc lui et ses mains sont si miraculeuses...

T'inquiètes pas la Mioche, on va vous ramener... on va vous soigner... C'est qu'un mauvais rêve ptit ange... J'te promet que j't'apprendrai plein de gros mots... puis on ira s'entrainer au lance-pierre sur ces méchants qui t'ont fait du mal... T'inquiètes pas la Mioche... puis j'te montrerai aussi comment faire des bulles dans la bière avec un brin de paille... T'inquiète pas la Mioche, tout ira bien...

Nessty jeta un regard interrogateur au Kram car il fallait que la Chieuse vive là... sans quoi elle irait personnellement la chercher en enfer pour qu'elle revienne s'occuper de sa Pestouille. Elle n'avait pas l'droit de leur faire un sale coup là ! Surtout pas à sa progéniture... Tout d'un coup, La Vilaine se préoccupait autrement du devenir de Kissiou.

T'inquiète pas ptit ange... ta maman sera là quand tu te réveilleras...

Elle déposa une bise sur le front de Kiiara et murmura tout doucement : Pardonne moi... en même temps qu'une larme glissait d'une joue d'adulte sur celle sans couleur de la gamine.

C'est en chargeant tant bien que mal tout ce petit monde sanguinolent sur les montures pour retourner sur Poitiers que l'gros rouquin découvrit un rondelle, espèce de petit bouclier pour les combats rapprochés, portant la armoiries poitevines. Elle avait été perdue là, dans la cohue qu'avait probablement réussi à semer @l3x et servirait de preuve au cas où les infâmes meurtriers voudraient nier les faits de leur ignominie. Nessty, elle serra contre elle sur tout le chemin ce paquet de tissus immaculé dans lequel une enfant innocente était emmaillotée, victime de sa propre bêtise mais encore plus de celle de son père.

Kram, dès notre arrivée, il faut que nous fassions venir Cali sur Poitiers pour les soigner.

_________________

Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.
Kissiou
[Dans la nuit du 29 Septembre. Quand une chieuse veut mettre en sécurité sa fille, tout tourne au cauchemar..]

Alors qu'elle avait r'joint Al3x et sa fille et qu'ils avaient pris la route ensemble en direction d'la Tremouille, les choses ne se déroulérent pas comme elle l'avait espérée.. Elle aurait même préféré la présence du vieux con avec eux au lieu de s'qui allait se tramer..

Sur la route sa fille avait l'air préoccupait mais surtout fatiguée.. La chieuse elle, pressait l'pas ne voulant trainer tout en tirant Kiiara d'temps à autre par la main la ramenant à son niveau pour tenter de la faire garder à son allure. Elle était perdue dans diverses pensées nostalgique et haineuse.. Elle pensait à temps d'choses et à tant d'personnes. Mais ca n'dura pas longtemps, soudain Al3x s'arrêta net devant elle, elle l'regarda interrogativement serrant la main d'sa fille plus fortement, elle entendit ce qui avait attiré son attention à son tour, des bruits de branches s'affaissant sous le pas d'individus à cet instant inconnu qui s'approchaient d'eux l'intrigua, elle s'approcha de son ami mais au moment où le raisonnement du métal des armes sortant des fourreaux atteint son audition la chieuse écarta sa fille en l'a sommant d'aller se cacher tout en dégainant à son tour son épée mais trop tard les attaquants avaient déjà surgit la prenant de surprise, elle porta son regard sur Kiiara qui venait de tomber alors qu'Al3x combattait déjà.


Kiiiiaaaaaraaa va t'en!! va t'eeennn!!!

La chieuse était prise étonnement de panique, en temps normal l'ennemi ne lui avait jamais fait peur et avec tout les combats qu'elle avait déjà fait elle n'avait jamais cédée jusqu'à cet nuit à l'épée d'un autre. Mais quand elle était sur un champ d'bataille elle n'avait personne à protéger, son esprit était pris seulement par le combat et la mort de l'autre alors qu'à cette instant là, sa fille était présente, elle en avait sa responsabilité, elle devait la protéger mais là elle venait de la jeter dans la gueule du loup alors que son intention était de la mettre à l'abri des histoires qui ne l'a concernée en rien, quel comble.. Al3x défendit comme il pouvait les deux donzelles pour que la petite puisse s'échapper. La haine envahit la chieuse, elle leva sa lame détectant l'ennemi mais aussitôt un soldat porta un coup à son bras alors qu'elle barra de son arme l'épée qui s'tétait levé sur son visage à cet instant. Elle hurlait de laisser sa fille! Vociférait comme une poissonnière, se déchainait en croisant son armes contre les leurs sans se soucier de sa blessure tellement rageuse, mais les choses se déroulèrent vite, son épée lui glissa des mains à un moment donné par un coup violent de son adversaire.

Parmi les flambeaux que certains tenaient elle pu apercevoir les blasons de leurs agresseurs.. L'armée Poitevine.. Elle n'en croyait pas ses yeux. une de ses main se porta sous sa poitrine sentant une intense douleur, le métal tranchant venait de fendre sa chair, la chieuse tenta de tenir debout, mais ils s'acharnèrent de plus belle, un autre coup vint se porter dans son abdomen, elle ne pouvait plus lutter et s'écroula au sol, son regard se porta en direction d'une scène horrible aux yeux d'une mère que de voir l'enfant qu'elle avait mise au monde étendu a terre, son petit corps inerte gisant dans son sang. L'être humain est une créature vile, tordu, orgueilleuse et lâche.. S'en prendre à une petite sans défense! L'armée de ce fameux comté ce beau comté dont l'père de Kiiara trônait! Comment avait il pu?? Son cœur se serre, les larmes roulent dans le coin de ses yeux, elle a des frissons en voyant le teint livide de sa fille, elle pâlit.. elle l'a voit manquer d'air ainsi qu'elle.. La voir souffrir sans pouvoir rien faire.. Dans un derniers effort elle tente de ramper vers elle en l'appelant, mais en vain. Son regard devient flou, elle sanglota, le froid l'animait, ses blessures étaient graves.. Ventre contre terre, le visage relevé elle aperçoit les flambeaux s'éloigner les laissant dans l'obscurité de la nuit, là ainsi comme mort. Dans un derniers râlement elle appela Al3x, silence.. puis parla à Kiiara priant qu'elle vivait encore.

Ki.. répond.. moi... répond moi....Je te... Elle crache soudain un peu de sang... pardonne mon béb... Kiara..ne meurt p ... les toux se rapprochant de plus en plus, ses larmes coulaient abondamment ...pardonne moi ... de t'avoir... amener... ici ... Kiia..

Ses paupières se fermèrent n'arrivant plus à lutter contre la douleur, sa tête tournait.. tournait.. et avec la vison de son petit être devant elle n'arrangeait en rien les choses, elle aurait voulu vomir tellement écœurée. Elle commençait à perdre beaucoup de sang.. sa tête s'écrasa soudainement au sol la laissant tomber dans un sommeil profond..
_________________
Gilgalad
[Dans la nuit du 29 Septembre. Un boiteux dans la marre]

Le séjour a Poitier avait été fort de rencontre en tout genre , une beuverie incroyable l’avais même amené a aller se soulager sur les remparts du château …
Il avais revu d’anciens amis Lady , Sarmite , et surtout Florie , son cœur était en joie de la revoir et il la reverrai bientôt…
Il avait fait de nouvelles rencontres…la Chieuse , Et la Vilaine … toutes les deux si différents et pourtant quelques choses les liaient…La chieuse qui s’amusait avec lui ; et lui s’amusait avec elle , elle le savait, il le savait , juste un jeu qui entraine une certain respect , un lien d’amitié peut être …

Ce soir la il prenait la route pour La Trémouille , il avait demandé a son écuyère de rester là , surtout qu’elle étais plutôt mal en point , la louve veillerais sur elle de toute façon il pouvais compté sur elle …

L’heure du départ il propose a la chieuse de l’accompagner , elle l’envois chier pour changer alors il pars seul devant, non sans lui avoir voler un baiser pour l‘emmerder aussi …bah oui c‘est un vieux con …pas vénérable certes mais un vrai emmerdeur quand il s‘y met …

Sur la route il entends soudain du bruit …enfin un ramdam d’homme en armes; on viendrait le cueillir encore une fois ?

Hum Non pas possible ils ne savent pas que j’arrive … oui bah mon vieux comme disais je sais pu qui , dans l’doute abstient toi …

Ni une ni deux il bondis hors du chemin et se retrouve …le nez dans la vase ..empêtrer dans le marais Poitevin …bah oui parait qu’il existe c’est pas une légende la preuve … Il se débat comme un beau diable …enfin beau … bref … il arrive a se dépêtrer juste assez pour voir une armée défiler devant lui … Quand il entends le chef donner des ordres il est déjà trop tard … l’attaque a eu lieu … lui est repartis vers le Trémouille pensant qu’ils ont du s’en prendre a quelques bandits de grand chemin ..parait que ça sert a ça une armée … pas a faire la guerre ..drôle d’époque …

C’est plus tard dans la matinée , après avoir eu un bon bain de la part de sa blonde … qu’il apprends ce qu’il s’est passé … Ses poings se serre , la rage et la haine le gagne … qu’il s’en prennent a des personnes soupçonnées passe encore , mais a une enfant là il ne l’admet pas …
Il sort son attirail et se met a griffonner et a envoyer des pigeons de toute part …marmonnant

Ils paieront…

_________________
Sons
matin du 30...dans les rues de saintes

la nouvelle parcourait les rues comme une traînée de poudre.. les troupes des soldats du comte avait donner l'assaut contre la poignée d'homme et de femme.. qui avait pris possession de la mairie de poitiers.. ni le comte ni le maire de poitiers n'avait voulu se déshonoré en palabre soi disant.. le comte aurait semble t il donne ordre de capture plutôt mort que vif.. les soldats dans un désir vengeur d'avoir été bafouer par des têtes pensante.. plus que par les armes.. vire la, la possibilité de redonner couleurs a leur blason.. et d'entacher leur épée de sang autre que de celui de cochon qu'ils éviscéré pour leur mets de campagne.. ordre du comte avait on dis.. qu'elle bonne excuse.!!.. ainsi dans la nuit du 29.. la compagne du comte.. kissiou.. rencontra les propres hommes de celui ci.. et bien mal lui en pris.!!.. accompagner par un des soi disant pilleur de poitiers.. et de sa fille.. kiiara.. les soldats sûrement aveugle de haine et par les ordres reçu.. ne laissèrent aucune chance a ceux ci.. n'épargnant même pas une enfants de 5 ans.. racontez t on.. " plutôt mort que vif.. avaient ils reçu l'ordre.." et il laissèrent au abord d'une route.. entre poitiers et la tremouille.. trois corps.. plus mort que vif.. qui peut bien être un homme.. qui ne sait pas épargner la vie de sa compagne .. et de sa fille.. même serait il comte.!!.. mauvaise fréquentation.. mauvaise inspiration.. se trouveras t on sûrement comme excuses.. mais comment pourrait on lui trouver des excuses.!!.. personne ne savait s ils étaient encore en vie ou pas.. tout le monde se demander s il ni aurait pas d'autre erreur comme celle ci dans les jours qui suivront.. ces hommes avançant avec des ordres aveugles.. ne porterons ils pas encore le deuil dans certaine famille..
_________________
au fil de l eau,ou le courant le mene
Sagaiii
[Matin du 29, un peu plus tard]

*Cling, Cling*
Les échos du marteau frappant le métal résonnaient déjà dans la ruelle où se situait la forge de Saga. Son bras battait le fer, tendant et détendant ses muscles en cadence, car c'était là l'un de ses secrets de fabrications.
Il se rappelait les évènements des derniers jours, la prise de la mairie, la rencontre encore une fois violente avec Kissiou...D'ailleurs, la veille, elle devait partir pour ne pas revenir. Dommage, elle n'avait pas forcément tord...
*Cling, Cling, clop, Cling, Clop*
C'était quoi ça ? Pourquoi le fer sonnait-il alors qu'il ne frappait pas dessus ?
*Cling, Clop, Cling, Clop*
Et ça recommençait...
*Clop, Clop*
Et mais, on aurait dit... des sabots sur les pavés de la ville. Qu'est-ce qu'un cavalier pouvait bien fabriquer à cette heure dans les rues ? Z'avaient donc rien compris après la prise de la mairie ? Il jeta un oeil sur le metal brûlant, et conclu qu'il pourrait toujours s'y remettre plus tard. Il pris soin de fermer l'intérieur de la forge et sorti dans la rue pour voir quelle nouvelle ânerie pouvaient bien avoir encore inventer les cerveaux de Poitiers.
Mais qu'est-ce que des marchands venaient faire ici ? Il y avait plus direct pour aller au marché... Alors que les clops se faisaient plus forts, et que l'image des marcheurs se faisait plus précise, il reconnut Nessty qui marchait devant, les deux nobles déstriers chargés de marchandises comme de vulgaires mulets. Sauf qu'il ne connaissait pas à la vilaine d'aptitudes de marchande ni de goût du commerce...
Il s'approcha en proie à sa curiosité maladive, ses yeux se fixèrent sur le détail du tissus que l'enchignonée portait dans ses bras. C'était vraiment beau ce rouge qui partait dans tous les sens, en formant de grosses tâches autour de... trous ? Puis que faisait une perruque blonde au milieu de tout ça ? et cette ... main ?


Ness qu'est-il arrivé à la minicomtesse ?

Il regarda en direction des bourrins, et compris qu'ils étaient en fait chargé de cavaliers inertes, avec le même type de rouge autour de trous, un homme et une femme enchignonée elle aussi...

Et à Kiss ? et ... l'autre ?

La vilaine arrivait à sa hauteur, calmement posément, mais non sans éclats de tristesse ou de haine dans la voix, elle lui expliqua, lui montra la targe aux armes de Poitiers. Elle parla aussi d'une certaine Cali, médicastre, à prévenir au plus vite et lui demanda si elle pouvait déposer les blessés - mourrants ?- quelque part, car il n'était certe pas des plus sûr de continuer à les déplacer ainsi. Il lui indica sa forge ouverte, et lui signala qu'il allait de suite courrir au pigeonnier pour prévenir la personne adéquat.
Il parti donc en courrant, ventre à terre, se demandant comment des Hommes avaient put s'en prendre ainsi à une fillette, il y avait décidément bien du ménage à faire à bien des niveaux en Poitou...
Là en chemin, il heurta une dame qu'il ne reconnut pas, et fasse à ses questions énervées lui exposa toute l'histoire. Une fois le récit terminé, il se remémora qu'il n'avait qu'à siffler pour appeler son oiseau (ben oui, quand on est sensible dans ces moments là on en pense plus). Ce qu'il fit immédiatement, avant de retourner aussi vite à la forge. Il y trouva Kiss, la minicomtesse des pestes, et ... l'homme allongés, sanglants et inanimés, et une Ness désemparée veillant sur le corps de la blondinette. Il cru comprendre que l'homme lui conseillait de sortir prendre un peu l'air, et se proposa de veiller la chieuse et sa fille, en attendant son retour.


(HRP: comme j'ai fait un peu vite, je retravaillerais sûrement le résumé de la fin, pour qu'elle soit un peu plus digeste)
_________________
L'amour est le prélude de souffrances infinies,
L'amour précède une tragédie,
L'amour est une prison pour l'âme,
L'amour est un cercueil pour notre eprit.
Kiiara
Un enfant né, un autre meurt…
Ce proverbe allait t’il devenir vérité pour kiiara
Ses force la perde petit a petit ….
Le sang ne cesse de quitter son petit corps inerte
Et plus les secondes passent plus elle s’enfonce dans une forêt sombre qui la guidait vers une lumière puissante
Les hommes dans leur vanité avait oubliaient de restait humains.. il avait préférer écouter les ordre du comte aveuglé surement par la colère plutôt que d’écouter les plaintes de la gamine qui sous la lame avait hurlait une première fois … puis une deuxième … deuxième fois qui avait pourfendu l’enfant ou point de lui donner un coup ,qui, point soignait pourrait bien lui couter la vie pour de bon
Quel ironie du sort quand on sait que tout nos pêcher sont un jour payait au travers de souffrance auquel on ne s’entend pas
Pour sur la famille de la mini comtesse n’était en rien ange tombé sur terre pour veiller sur les être innocent, peut être qu’Aristote aujourd’hui allé leur montrer qu’on ne fait jamais de mal sans en payer le prix et il le ferait peut être en ôtant la vie de la puce de tout juste 5 ans….
Mais la question restait entière
Est-ce que cette perte les calmeraient ou attiserait encore plus leur colère … leur haine … le dédaint…. Leur hargne….. ???
Mais pour le moment la question la plus important était que la petite se mourrait plus vite que se qu’on s’y attendait
Son teint rosé d’était plus que marbre
Ses petits points toujours serraient étaient relâchés
Ses sourcils froncaient n’était plus que l’ombre d’eux même et faisaient mine grise
A son front sueur qui perle , fièvre qui prend possession du corps
Sa respiration ne s’entendait presque plus
Et son cœur dans des soubresauts tentait de continuer sa vie qu’il trouvait bien trop courte
Mais que faisait la garde !
Pourquoi personne ne prévient le comte !
Pourquoi toute la cavalerie de médicinacre n’était pas a sont chevet…
Pourquoi n’avait t’elle pas un lit douillet au lieu de paillasse de paille pour se reposer
Qu’on préparer un cercueil de verre ! Qu’on mette les drapeaux en berne
On n’entend déjà un loup hurlait dans le bois, prédiction ? malédiction ?

Une enfant va t’elle bientôt succombait a la cruauté de l’homme….. ?

_________________
Gilgalad
[Poitier 1 er Octobre … Quand l’automne précède l’hiver se prenant pour un faux printemps]

Il n’étais pas resté longtemps a la Trémouille mais il fallait qu’il reviens sur Poitiers et ce pour plusieurs raisons même si sa belle geôlière râlais , il se devait de prendre la route …

Route calme est tranquille , comme si même les animaux avaient eu vent de ce qui s’étais produit ici et restaient silencieux ou alors c’est lui qui leurs faisait peur possible aussi tient …

Arrivé a Poitier il cherche a savoir où ont été amené les blessés , pas dur beaucoup parlent de ce qui s’est passé , il ne tarde pas a connaitre l’endroit , la Forge de Sagaiii…Bien il irait plus tard pour l’heure il dois rencontrer des ancêtres et commencer a mettre en marche la machine, pas de temps a perdre même si la vengeance est un plat qui se mange froid , il ne faut pas que le gibier lui échappe cette fois …

Le voilà arrivé a la forge , il entre silencieusement boitant il regarde Sagaiii s’affairer auprès des blessés, surprenant aucun médicastres encore, serait-ce trop tard ?
Il s’approche de la Chieuse lui prends doucement la main …la serre légèrement et murmure …


T’as intérêt a t’en sortir sinon crois moi que je viendrais t’emmerder jusqu’en enfer …

Il se relève et va au chevet de la petite fille … comment peut-on faire ça …comment des soldats de métiers peuvent s’en prendre a une enfant … sa gorge se serre …eh oui un vieux con s’a s’émeu facilement surtout devant tant d’innocence … il lui caresse doucement les cheveux , s’agenouille et lui prend délicatement la main entre les siennes…
Il ne peut s’empêcher de penser a sa propre fille morte aussi sous des coups d’épée vengeresse… son esprit divague…
Le vieux troubadour commence a fredonner d’une voix douce et claire
:

Tu es partie
Poussée par l'innocence
A rechercher une île au trésor !
Avec des yeux couleur d'enfant !
Tu prends plaisir
Au jeu de l'inconscience,
Tu files au coup de dé ta vie !
Le jeu se rue dans ta mémoire !

L'eau de la roche,
En vertes solitudes
Donne à stalactite une larme
Devant tes yeux couleur d'enfant !
Viens ! Je te laisse
Le livre au bon chapitre,
Le rêve te fait un signe, tu le suis,
T’y vois un temple aux mille feux !


Tour un chacun aurait voulu donner sa vie en échange de celle de la petite … il reste là les yeux fermé lui tenant la main … prière ?… Qui sais ce que le vieux con pense a cet instant …

(Ange: Des yeux couleur d'enfant)
_________________
Cali
( Poitiers le 1er Octobre... sur la route )

Elle galope à bride abattue , dans ces yeux un étrange mélange de hargne et de peur. Sur sa selle, sa besace ballotte et dans son coeur, le rythme des battements lancé au galop cogne dans sa poitrine. La nature défile à vive allure mais les mots qu'elle a lu s'inscrive devant ses yeux.

Citation:
Cali,

Il nous faut ton aide au plus vite à Poitiers, la vie de Kiss, Kiiara et un homme sont gravement en danger..

Sagaiii


Et dans sa tête , tout ce qui est possible d'imaginer. Que veut dire sont gravement en danger ? A t'elle été prévenue en tant que soeur et tante ou en tant que médicastre? Mais non.. il est question d'un homme. Qui est il et pourquoi parler d'un inconnu?.... Kiiara.... kiss... mais que ce passe t'il? Par précaution, Cali a mis dans sa besace le nécessaire pour parer à toute éventualité..... grave danger? Comment faire face avec si peu d'information ? Est ce que ça a un rapport avec la prise de la mairie de Poitiers? La jeune femme plisse les yeux. Si Ness a un rapport avec tout ça... arf..... Cali ne préfère pas y penser tant la colère gronde au fond d'elle.

A quelques lieux de la capitale, la médicastre s'arrête non pour elle mais pour sa monture dont le museau est recouvert d'écume.... et là elle tend l'oreille. Les gens parlent, les commérages vont bon train. Des noms sont prononcés dont certains qu'elle connaît mais blêmit en entendant parler d'une petite fille qui aurait été fauché avec sa mère. Son sang ne fait qu'un tour et elle agrippe par le col le paysan à la langue bien pendue.


Une enfant et sa mère?... fauchée ? parle!... mais parle nom de dieu!!!!


Cali le secoue un peu rudement prête à sortir sa lame de son fourreau devant l'ahuri aux yeux de bovins.


Ben vous énerrrvez po !! .. à s'qu'on dit vlà ti po qu'la une môme et sa momen qué s'ré faites poutrées par l'armée et qu's'ré au bord d'la mort.


Cali regarde l'homme la bouche soudain sèche.


... Kiiara... Kiss... mon Dieu non...


La jeune femme remonte sur son cheval et galope jusqu'à Poitiers en criant à tout va une fois arrivée sur la place.


Sagaiii ? Est ce que quelqu'un connaît un certain Sagaiii ?


Une marchande de légumes sort de son étale et lui indique le seul Sagaiii à Poitiers qui a sa forge deux rues plus loin. Cali la remercie et repart au galop, les sabots de son cheval martelant les rues pavées.

Elle trouve facilement la forge et maintenant arrivée, hésite à y entrer ne sachant pas ce qu'elle y trouvera.
Nul bruit de marteau frappant l'enclume mais un air doucement chantonné.
Cali entre . Un homme semble s'affairer à une quelconque tâche et un autre, celui qui chantonne est agenouillé près d'une petite forme couchée.

La jeune femme se mord fortement les lèvres, cherchant à respirer un air qui entre à grand peine puis inspire une goulée qui siffle entre ses lèvres. Elle ne réagit pas en médicastre ayant devant les yeux la dernière image de sa nièce espiègle et pleine de vie.
Deux autres corps sont couchés sur des paillasses à même le sol.... kiss...

Cali s'approche, l'homme agenouillé lui tournant le dos et..... et elle découvre la petite forme chiffonnée et ensanglantée dans un état pire que ce qu'elle pensait.
Le temps semble suspendu. Les sons lui parviennent comme étouffés. La jeune femme tombe à genoux devant le corps de sa nièce, sans dire un mot, les larmes coulant en silence sur sa joue.

_________________
Kissiou
[1er Octobre 1457: Dieu créa l'Homme et l'Homme créa le mal. Eve goutta la pomme et la vie devint un enfer..]


L'amour avait souillé sa raison, elle lui avait apporté d'la haine, une colère qui grandissait en elle, cet colère qui la rongeait la rendant aveugle et sourde. Au fil des jours elle s'incrustait dans les profondeurs d'son âme, et d'puis elle va d'ressentiments en rancœur, s'noyant dans l'dégout et l'animosité, jusqu'à en d'venir le fruit d'sa perdition trainant avec elle son complice, l'diable. Toute sa vie ils se sont dit amis, mais à ce jour il s'est jouait d'elle la laissant seule, prisonnière de son courroux..

En cet matinée tardive, ces esprits lui revienne peu à peu, elle revit le moment d'leurs embuscade. Rêve ou réalité? Elle sent une drôle de sensation oppresser son corps qui pour l'instant était incapable de réagir, est-elle morte? en enfer? était-ce alors ainsi que sa vie finirait? Dégout. Pourtant elle à froid malgré ça alors qu'elle ressentait une atmosphère des plus chaude.. et les douleurs.. les douleurs d'ses blessures la font revenir à la réalité, elle entend les faibles battement d'son cœur résonner dans sa poitrine dans un bruit sourd, son souffle manque d'intensité.. Soudain, elle sent sa main bouger et une voix.. son ouïe perçoit un sons qui lui semble loin.. Ses paupières se font lourde, elle tente de les ouvrir mais elle ne fit que les cligner.. Elle comprend alors qu'elle est bel et bien en vie, un sentiment qui sort d'elle et l'envahit alors ne la laissant point réfléchir posément. Une envie de meurtre, de tuer de ses propres main celui qui était à l'origine de cet attaque, cet attaque qui depuis la nuit précédente dans son sommeil n'arrêtait pas de défiler devant ses yeux.. Sa fille. Elle n'voyait qu'elle, elle s'en voulait tant et pourtant elle n'devait pas car si elle partait cet nuit là de la capital c'était pour la protégeait et ne la mêler en rien aux histoires personnel et de rancœurs d'sa mére et d'autres. Et cela faisait d'elle une mauvaise mère? Elle crèverait, embrocherait à cet instant toute les personnes qui oseraient dire ça d'elle d'vant sa personne, eux qui s'pensent meilleurs que les pauvres gueux de basse court, des animaux! Sous prétexte que ses gens saint d'esprit et de vie vivait sous l'oeil d'Aristote, alors qui qu'en réalité ils vivent dans ce monde pervers d'où dégorge de chaque partie d'leurs corps une hypocrisie la plus totale, oui cet hypocrisie qui passait chez eux pour une vertu, cet politesse acceptable qui lui en donnait la nausée à la chieuse, il n'y avait que de l'intérêt dans leurs actes, s'entourer de faux amis mais le pire dans tout ça ils n'étaient même pas eux même.. qu'une société de paraître. Elle les maudis tous ceux là, honte à eux qui viennent lui reprocher de n'être qu'une mère piteuse car elle était elle et vivait selon son grès crachant au visage d'ceux qui lui déplaisait. Instantanément elle sent sa rage monter de plus belle comme une vague monstrueuse qui soulève la mer accélérant l'battement d'son coeur, s'coeur remplit d'épine noir. Elle avait envie d'hurler, de vociférer comme charretière, de gueuler face à cet injustice qui avait frapper la vie d'sa petite fille, qui elle n'avait rien d'mandait. Son père en payera l'prix fort si elle n'en survivait pas.. Si il n'rappliquait pas, elle irait jusqu'à lui.. Elle s'vengerait oh ça oui..

C'est donc à cet instant que la chieuse ouvrit difficil'ment les yeux, sa tête tournait lourd'ment, son regard était légèrement flou, sa gorge était sèche et avait du mal à déglutir elle en avait le goût du sang.. Elle tousse.. son corps lui est douloureux mais elle s'en moque, elle s'inquiète pour Kiiara c'était tout ce qui lui importait. Son visage se tourne faiblement et son regard se porte sur l'vieux con agenouillait. Étrange sensation alors, bien la première fois d'puis qu'elle l'connaissait que sa présence était réjouissante. Elle n'avait pas la force de pencher davantage son visage sur le côté sa nuque lui faisant mal elle n'put donc pas voir le corps inanimé d'son enfant étendu au sol. Elle toussa à nouveau et tenta d'avoir un imperceptible rictus en lâchant un "
Hey.." entre deux souffle. Même en souffrant la saignée la chieuse avait cet manie d'pas vouloir perdre la face et d'surmonter les blessures superficiel. Du genre même pas mal pff..

L'rouge m'va....m'rend toujours.... aussi belle?... Alors qu'elle voulait garder bonne figure et être fidèle à sois même ses yeux s'remplir de larmes. Elle aurait voulu rajouter ironiquement qu'elle aurait préférée sa présence cet nuit là au lieu d'ses soldats Poitevin. Elle entend des pas résonner sur le sol.. dans le champs de vision la silhouette de Cali, sa frangine apparait.. un léger soulag'ment qu'elle soit là, elle lui faisait confiance, sa fille rebondira sur ses deux jambes le lendemain et continuera à enquiquiner qui bon lui semblera. D'ailleurs elle imaginait la voir arriver toute pleines de vie le sourire rayonnant sur son visage d'ange.. mais pas un seule bruit.

Cal.. Cali.. Kiiara.. com' elle va?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)