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[RP] Une mairie tombe et les mouches tombent en silence...

Florie
[3 octobre / 45 jours d'arrêt (suite)]

Florie arrête la charette devant la forge. S'engouffre à l'intérieur.

De l'aide ... s'il vous plait ... il me faut de l'aide !!!

Plusieurs personnes qu'elle ne connait pas sont présentes mais elle n'attend pas de réponse, ressort aussi vite et commence à décharger le corps de Gil ...
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Kiiara
Corps qui grelotte…le petite frissonne de tout ses membres
Elle a froid si… si froid …
Elle ne n’entend pas se qui se passe autour d’elle, ne sent pas la mains de sa tante chaude et douce prend sa menotte au creux de sa paume
Elle marche dans cette forêt qui na rien de chaleureux
Mais la gamine n’a pas peur, elle n’a jamais peur qu’elle dirait a quiconque lui dirait que cet endroit donnait des frissons dans le dos
Tout a coup quelque choses attire son attention … elle tourne la tête derrière elle
Une personne dans un brouillard l’appel
Elle fronce les sourcils pour mieux voir de qui il s’agit
Sa mère au loin qui lui tend la main la suppliant de revenir vers elle …
De ne pas s’éloignait plus
Mais de l’autre coté quelque chose la pousse a continuer a poursuivre
Et elle cris en direction de kiss n’entends, ce n’est qu’une divagation qu’elle murmure


Attend maman ze serse p’pa !!!!! papa ?? tes là viens ze suis là…Et l’enfant reprend sa route sous malgré les crit de sa mère qui la supplie de ne pas faire un pas de plus
Elle s’éloigne et même si il semble qu’elle n’a fait que quelque pas quand elle se retourne pour voir sa mère elle ne la voit plus


Maman !!! cette fois son cris raisonne dans la pièce

M’man ou est tu !!!! maman me laisse pas !!!!

Elle hurle dans son sommeil un cris qui arracherait les boyaux d’un bourreau
Elle se met a courir dans cette immense forêt a la recherche de sa mère et des larmes emplissent ses yeux et roulent sur ses joues
De tout ça seuls les personnes autour peuvent voir ses larmes et entendre ses dires
Puis le silence reprend ses droits en même temps que que l’enfant remue dans tout les sens apeuré par ce rêve abominalbe

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Kissiou
1er Octobre 1457

La matinée avait passé lentement.. le temps s'était presque même arrêté pour la chieuse malgré les blessures qui lui faisait subir de sacrée douleur et lui rappeler la dur réalité, cet sacré gifle qu'elle venait de se prendre en pleine figure.. Elle avait demandé à sa Sagai de lui procurer une bouteille de gnôle pour atténuer ses souffrances physique en attendant que sa frangine donne les soins qu'il fallait pour stabiliser l'état d'sa fille et pour qu'ensuite elle puisse prendre la relève du vieux con qui tenter de faire ce qu'il pouvait pour arranger l'état d'la chieuse.. C'était pas du gâteau.. surtout quand l'Gil tente d'trouver d'quoi désinfecter les plaies..

Elle s'était légèrement redressé posant simplement sa tête contre l'mur, elle pouvait ainsi boire sans s'noyer.. En voyant l'vieux con marmonner comme d'habitude les yeux aux aguets le regard cherchant, la chieuse lui proposa sa bouteille avec un semblant d'sourire.


Prend ton... temps.. j'suis d'jà en.. enfer.. d'façon.. j'irai.. po ailleurs.. héhé.. Ar.. Aristote ve.. veut pas..d'moi..

Elle toussa crachant encore un peu d'sang.. Sa respiration se faisait plus intense.. Après un regard du Gil il s'fit pas prier, il informa que ça allait être douloureux. Gnié? Quoi? Ppff elle lui d'mande si il l'avait bien r'garder, d'quoi elle pouvait encore avoir mal à cet instant.. Mais aussitôt elle serra la mâchoire par orgueil voulant garder un peu de dignité, mais elle n'put s'empêcher d'hurler en marmonnant à son tour avant d'le pourrir! Tout pour raviver ses sens et la rappeler a l'ordre d'ses bonnes habitudes.

Vieux con!! M'touches plus!.. j'vais t'écorcher à vif!... t'arracher les doigts!!.. Arrrggr..


Sa tête vacilla ce qui l'a fit s'taire aussitôt.. Elle r'prenait son souffle en gardant à l'œil l'vieux con qui avait à peine réagit à la réaction d'la chieuse s'y attendant sur'ment d'toute manière.. Avec les conseils d'Cali qui était non loin, l'Gil avait fait les premiers soins sur l'effarouchée. La laissant ensuite au soin d'sa frangine qui elle ensuite la laissant à son tour s'reposer pour r'prendre ses forces les veillants..

3 Octobre 1457: Un pour tous, tous pour un!

L'état d'la chieuse allait mieux d'puis l'attaque.. Contrairement à sa fille qui elle restait dans un sommeil profond.. Kiss ne la quittait pas.. elle restait à ses côtés à lui tenir sa main, lui conter des histoires de dragon qui mangeait les princesses, les histoires comme la petit aimait les entendre.. Elle l'a priée.. lui ordonnait de s'reveiller... lui murmurait un tas de belles promesses.. elle voulait pas perdre espoir et la perdre, pas ainsi, pas maint'nant.. pas comme ça non..

En cet matinée là, la chieuse avait décidé d'répondre à ses missives qui s'étaient entassé et dont elle n'avait jusque là pas pris la peine d'y prêter attention. Laissant sa fille un instant sous l'oeil d'sa tante qui veillait a ses moindres faits et gestes. Elle s'était dirigée jusqu'au plan d'travail d'la forge en s'trainant et avait tirer d'quoi s'assoir.. Les lettres passaient les unes derrières les autres, jusqu'à ce qu'une attira son attention ses yeux parcoururent les lignes avec un petit sourire aux coin d'ses lèvres. Elle eut un moment d'nostalgie dans un long soupir, si seul'ment il était là il saurait peut être faire quelques chose.. Elle chassa cette idée idiote d'sa tête, mais n'put tout d'même pas s'empêcher d'répondre, le souffle coupé, la plume entre ses doigts, les lèvres pincés.. elle tente de s'appliquer... Pas jolie jolie mais bon elle s'en contente, elle pense que c'est assez compréhensible et puis si ca n'l'est pas alors tant pis.. Soudain la porte s'ouvre à la volé, son visage s'tourne instinctiv'ment vers l'entrée et voit une jeune femme affolée d'mander d'l'aide. La chieuse la r'garde toute éberluée quelques seconde. Quesqu'il s'passe encore?? Question qui lui traversa l'esprit après qu'la silhouette d'la donzelle avait disparu d'son champ d'vision. Elle s'léve en s'appuyant sur la table pour voir s'qui s'trame et en quoi elles compte trouver d'l'aide ici lieu, les yeux plissé n'quittant pas l'entrée . Son regard un instant s'mêle à l'inquiétude d'sa frangine qui sans perdre plus d'temps rejoint la jeune femme pour lui apporter son aide.. Alors qu'la chieuse elle s'dirige en boitillant vers la sortie main sur l'côté d'son ventre, elle croit entendre une voix dans son dos.. Pliss'ment d'yeux à nouveau.. v'la qu'son cerveau lui joue des tours maint'nant, elle d'vient folle en voulant à tout pris qu'sa fille revienne à elle ..


Maman !!! Son cœur s'accélérer alors brusqu'ment non elle est pas dingue, elle s'retourne d'emblée l'sourire au lèvres les yeux larmoyant.

M’man ou est tu !!!! maman me laisse pas !!!!
La chieuse s'affole alors sous ce cris de détresse elle s'précipite prés d'elle et s'accroupit à ses côtés, d'une main elle attrape la petite menotte de la tiote et de son autre elle vient lui caresser sa joue, des larmes coulent de ses yeux d'enfant, ce qui en crève le cœur d'la mère, lui procurant une boule à l'estomac, elle s'en pince les lèvres, serres ses mâchoire pour n' pas craquer, elle râge.. Ce petit corps d'vant ses yeux s'met alors a trembloter.. Elle n'comprend pas s'qui lui arrive.. La chieuse s'penche déposer un baiser sur l'front d'Kiiara laissant tomber quelques larmes sur sa peau d'enfant avant de se laissé glisser contre elle allongée, impuissante la voyant si agitait dans son profond sommeil.

J'suis là mon ange...j'reste avec toi... calmes toi ca va aller.. chuuut...

Kiss resta ainsi ayant pour seule douleurs à cet instant .. celle du cœur... et d'son esprit tortueux d'voir sa fille par la faute d'ses parents dans cet état. Cela n'dura pas longtemps pour chambouler son esprit quand l'corps du vieux con qui l'avait quittée la veille pour reprendre la route en direction de LT traversa l'chambrale d'la porte d'la forge dans un piteux état, Kiss s'redressa écarquillant les yeux avec horreur.

Par les couilles d'Aristote... 'tain non... Lâcha t-elle dans un souffle d'dépit.
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Cali
( 1 er Octobre 1457.... dans la forge )

Kiss se met à tousser,le sang perlant à un coin de sa bouche. Cali se retourne vers elle, se ressuyant le visage à l'aide de sa manche comme une morveuse, et s' approche à genoux de la paillasse de kiss en essayant d'afficher un semblant de sourire.


Cal.. Cali.. Kiiara.. com' elle va?


Hey.. frangine. Contente que tu sois de retour parmi nous. T'es une dure à cuire ma grande. Du plat de la main, elle dégage les cheveux collés au visage de sa soeur, moitié sang moitié sueur. C'est... c'est pas fameux. Elle est si petite. Je m'occupe d'elle et je viens te voir après.

D'un geste , Cali soulève doucement la chemise de Kiss pour apercevoir une horrible plaie sur son ventre, ainsi que d'autres blessures moins graves. Soeurette fait la grimace.


Ils t'ont pas raté les salopards.. arf..


Cali retourne auprès de Kiiara, découpe sa chemise pendant que le "vieux con" comme Kiss le nomme affectueusement, s'occupe de sa frangine en lui apportant les premiers soins.


Vieux con!! M'touches plus!.. j'vais t'écorcher à vif!... t'arracher les doigts!!.. Arrrggr


Cali lève les yeux au ciel... HALLELUYA... Elle gueule et elle est entre de bonnes mains. La médicastre reporte son attention sur le petit corps de sa nièce. Elle s'est reprise en se disant que c'est pas d'une tata pleureuse dont la piotte a besoin.
Après avoir découpé les vêtements de l'enfant et chassé les quelques mouches qui commençaient leurs ronde au dessus du sang, Cali s'attela à la tâche non s'en avoir détourné une première fois les yeux du petits corps meurtri de Kiiara.

Elle lava doucement l'enfant, désinfecta les plaies avant de les recoudre puis fit un emplâtre sur chaque blessure. Cali avait amené une chemise de rechange qu'elle préféra garder pour kiss. Aussi confectionna t'elle une robe de fortune pour la petite, à l'aide d'un linge blanc et l' enmaillota en recouvrant les pansements . Elle lui donna ensuite , à l'aide d'une canule qu'elle introduit dans sa gorge, quelques goûtes d'un remède pour faire tomber la fièvre et cette saleté d'infection.

Cali alla ensuite ausculter Kiss en recousant les plaies que son ami avait nettoyé et fichtrement bien désinfecté à l'alcool. Kiss serrait les dents en jurant comme un charretier mais ne tourna de l'oeil à aucun moment , les yeux toujours fixés sur son enfant. La médicastre lui fit avaler pareil remède que la petite pour combattre la fièvre et l'infection et l'aida à enfiler la chemise propre qu'elle avait ramener de Thouars. Elle s'occupa ensuite de l'homme qu'elle reconnut de suite... Alex.. arf...

Ensuite elle sortit pour se rendre au marché, acheter quelques légumes . Pour l'instant les blessés ne pouvaient prendre qu'une soupe. Après avoir entendu Cali lui raconter quelle ignominie il c'était passé, la marchande de légumes ne lui fit payer que la moitié du prix, en y ajoutant quelques fruits.
Cali la remercia chaudement et retourna préparer la soupe pour ce qui commençait à devenir un campement.

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Florie
Le corps inerte de Gilgalad semblait beaucoup plus lourd que lorsqu’elle l’avait chargé sur la charrette.

Arfff …. Personne pour m’aider ?
Ola !!! Vous là …. J’ai besoin de votre aide
.


Le pauvre bougre qui rentrait visiblement de sa journée en forêt, une hache sur l’épaule et sa besace pleine en bandoulière s’arrête net et la regarde la bouchée bée, pointant en silence son index sur sa poitrine d’un air interrogateur.

Oui vous … venez donc m’aider … vite … grimpez dans la charrette et attrapez le par les pieds…

L’homme dépose sa hache contre le mur et s’exécute, d’abord hésitant, visiblement embarrassé pour saisir le corps de Gil par un endroit qui ne soit pas sanguinolent.
L’instant d’après les voilà qui entrent tous les deux chargés de leur macabre fardeau.

A la recherche d’une paillasse, le regard de Florie se pose un moment avec compassion sur l’enfant allongée et sur les deux femmes qui la veillent
.
Par Aristote quelle injustice que de devoir pleurer un enfant pense t’elle.

Afin de ne pas les déranger elle se dirige à l’opposé ayant aperçu une paillasse libre et propre et y dépose Gil qui à aucun moment n’a donné signe de vie.

Fouillant dans la bourse qu’elle porte à sa ceinture elle en sort une pièce qu’elle glisse dans la main du bucheron.


Merci bien mon ami je n’y serais pas arrivée sans vous. Aristote vous garde.

L’homme s’incline en souriant et s’éloigne.

Florie se retourne alors sur son ami et tente comme elle peut de le mettre dans la position la plus confortable possible en ces circonstances.

Je vais chercher de quoi te soigner je reviens …

Elle pose ses lèvres sur le front de Gil, se dirige vers la porte et lui jette un dernier regard avant de sortir.

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Cali
( Poitiers le 3 Octobre 1457 dans la forge... )

"C'est à n'y rien comprendre." Cali marmonnait en épongeant le front de la petite.
"Satanée fièvre qui ne passe pas ". Devant cet état qui se dégradait, la médicastre n'avait pas hésité à enlever tout les pansements, refaisant à nouveau les emplâtres, vérifiant les plaies. Elle avait augmenté le nombre de gouttes et rafraîchissait régulièrement le corps brûlant de l'enfant.

Kiss allait mieux et sans pour autant sauter comme un cabri , elle arrivait à se déplacer.
Cali la regardait écrire son courrier, rassurée qu'elle s'occupe un peu l'esprit. La jeune femme se détourna pour poser ses yeux sur Kiiara, elle était très inquiète. Si elle n'arrivait pas à faire tomber cette foutue fièvre, celle ci risquait d'emporter la petite.

Un bruit qui lui parut fracassant la fit sursauter et rechercher son épée en fixant la porte . Elle s'attendait presque à voir débarquer l'armée . Au lieu de cela, une femme et un homme entrèrent dans la forge en portant un corps .


Kiiara se mit à hurler à ce moment là. Premier son depuis la boucherie mais un tel cri, Cali aurait préféré ne pas l'entendre tellement la voix de la petite criait sa détresse, le visage noyé de larmes auxquelles se mêlèrent ceux de sa mère. Cali reconnut immédiatement le corps du blessé.

Mais kiss! C'est pas ton vieux c.. euh, ton ami ?


Sa soeurette n'eut pas besoin de lui répondre . Son visage où se lisait l'horreur d'une telle découverte suffit à le confirmer .


Ca ne cessera donc jamais????


Gilgalad était partit la veille et voilà que lui aussi avait été fauché.
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Akashia
( Poitiers le 4 Octobre 1457 dans la forge... )

Akashia arriva a proximité de la forge. Il avait lu un message de Cali au dispensaire lui demandant de la rejoindre vers Poitiers qu'elle aurait peut etre besoin de lui.

Il se demandait pourquoi il n'entendait pas le bruit du marteau frapper l'enclume, le fer crépiter quand on le refroidi dans l'eau, le soufflet faire rougir les braises ... Autant de bruits caractéristiques qu'une forge.
Pourtant on s'entait que la forgé était bien animée.

Il entra doucement et vit qu'il ne rentrait pas dans une forge mais plus dans un dispensaire après un combat. Il n'avais jamais vu autant de sang.
Un peu partout des blessés étendus a meme le sol a défaut d'avoir des lits convenables attendaient d'etre soigné ou comataient.

Cali était en train de s'occuper d'un petit corps, frèle, amaigrit, blanc ... Tristement blanc ... Celui d'une enfant a coté du lit de Kiss ...
Il ne fallut pas longtemps a Akashia pour faire le rapprochement et son visage se figea comme dans du marbre refoulant toute la colère qui menacait de le submerger ... Il préféra aller voir Cali et lui dit la voix malgré tout rauque de colère :


Cali ... de qui veux tu que je m'occupe ?

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Gilgalad
[ Poitiers le 3 Octobre 1457 dans la forge... ]

Le voyage pour la trémouille étais important oui … il devait parler a Kykyne ..lui parler ouvertement , lui expliquer certaines choses … maudit … il l’étais et le resterait a jamais …

Il est inconscient dans la forge , malgré les soins et les bandages il continue de perdre son sang , il divague , son corps brûle , il est en enfer.. les visages défilent devant lui , les visages de tout ceux qui sont morts a cause ou grâce a lui …Sa mère , sa fille , Percevale et tant d‘autres dont il ne se souvient même plus du nom …

Il se tient la sur une corniche … en contre bas un torrent de flammes … la dernière image dont il se souvient c’est le corps étendue de fanette …sa louve … est -elle en vie ? Ou bien au fin fond de cet abîmes …
Il se penche en avant , les flammes viennent lui lécher le visage … il transpire …sur la couche son corps est brulant de fièvre … il murmure… il divague :



Que le diable m’emporte …. La bête se lasse … toujours entre deux porte … La bête menace …

Il bascule et plonge dans l’abîme ….
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Kiiara
Une enfant dans un linge blanc .. robe de fortune auréolait de sang …
Blessure physique a présent mais le mal et plus profond en dedans
Douleur qui brise un cœur, enfance qui doucement se meurt

L’enfant n’avait toujours pas reprit couleur et son rêve était de plus en plus effrayant
Elle ne trouvait ni sont père ni sa mère dans cet épais brouillard
Et si au loin elle pouvait percevoir les appels de kiss l’enfant ne voulait pas repartir sans son chian de père
Elle était sur de l’avoir vu partir par là …
Pourquoi ne l’avait il pas attendu, pourquoi ne lui répondait il pas ?
Pour sur c’était surement parce qu’il ne voulait plus d’elle pour sur qu’il lui en voulait pour elle ne sait quel bétise …
Alors à quoi bon repartir vers sa mère si sont père en n’avait plus rien a faire d’elle
Et si ces parent se disputaient a causes de ses farces incessantes, et si il ne s’aimait plus a cause d’elle… ?
Non il ne fallait pas partir en direction de la voix de sa mère mais a l’opposer afin de fuir a jamais pour ne jamais plus qu’ils ne se battent
Elle ne voulait pas que la guerre que menaient ses parent continue une minutes de plus
Sans elle ils seraient plus heureux
Et elle prit la décision de partir vers la lumière éblouïssante
Mais de répéter t’elle quand même ( on sais jamais) sans cesse pour ne pas dire souffler…


Papa… papa … papa …

d’une toute petite voix frèle et fragile, espérant que l’homme sortirait de sa cachette en riant et en lui disant qu’il l’avait bien eu
Mais rien devant a par des immenses arbres et cette lumière qui lui donnait envie de fermer les yeux et de plus les ouvrir

Papa ou est tu papa

Gros sanglot qui soulèvent sa poitrine
Mais chian que fais t’il ?
Avait il au moins était prévenue ?
La gamine avait pourtant besoin de lui aujourd’hui plus que tout….
Visage qui devient transparent, lèvres mauve presque noir


Une enfant dans un linge blanc .. robe de fortune auréolait de sang …
Blessure physique a présent mais le mal et plus profond en dedans
Douleur qui brise un cœur, enfance qui doucement se meurt

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Cali
( Poitiers le 3 Octobre 1457 dans la forge... )


Cali lève un visage aux traits tirés vers Akashia et s'illumine d' un petit sourire.

Aka ! Tu as pu venir. Merci.


La médicastre se réfugie deux minutes entre les bras solides de son ami pour y puiser un peu de force puis se recule en passant la paume de la main sur son front comme pour y effacer toute trace de fatigue.


Cali ... de qui veux tu que je m'occupe ?


La jeune femme parcourt des yeux les corps de Kiiara, Alex et maintenant Gilgalad puis reporte son regard sur Aka.


Ce dont j'ai besoin là, dans l'urgence c'est... arf... Aka, nous manquons de tout !! Pour les remèdes ça va, je peux aller me servir en forêt.. mais.. c'est pas possible.. on peut pas continuer comme ça.


Cali plonge ses yeux dans ceux de Akashia.


Je ne sais pas ... j' hésite... Arf non!! Y a plus à hésiter, ça devient urgent !! Aka, il faut que tu ailles sur la place du marché, c'est là qu'il y a le plus de monde, et que tu fasses une annonce. Dis leur que tu fais appel à leur générosité, que à la forge de Sagaiii il y a des blessés graves, hommes .. femme.. enfant... que nous manquons de vêtements , de linge pour les pansements.. de... de VIANDE !!.. Kiss va mieux mais elle a perdu beaucoup de sang, il lui faut de la viande rouge !.. et.... de pain... Aka, nous n'avons plus rien... de légumes pour faire des soupes.


Cali fait les cents pas en réfléchissant..


Dis leur que des innocents ne doivent pas mourir sur leur sol ... que... que chaque poitevin doit être solidaire ... je ne sais pas moi..... Aka, je sais que tu trouveras les mots... et finis en leur disant que les dons peuvent être déposés devant la forge de Sagaiii..... fait appel à leur générosité.... arf.. ça marchera.. j'en suis sûre !

Va Aka ! Vite !!!


Cali jette un regard plein d'espoir sur Akashia puis se dirige vers Gilgalad qui est au plus mal.


Aka ? demande aussi des matelas... on ne sait jamais.... les gens peuvent se montrer généreux parfois.


La médicastre attrape une main de Gilgalad qui se débat le corps fiévreux, secoué de spasmes. Elle serre fort la main entre la sienne en lui parlant.


Gil !.... Ne nous lâchez pas maintenant !! Battez vous nom d'un chien !!

Elle se précipite vers sa besace et essaie de lui faire avaler un remède pour la fièvre mais il secoue sa tête de tout côtés recrachant le liquide qui s'écoule de ses lèvres puis soudain se détend , le corps devenant mou, sans plus aucunes réactions. Cali lui applique la même méthode qu'à Kiiara . A l'aide d'une fine canule plongée dans sa gorge, elle parvient à faire passer les gouttes.

A genoux à ses côtés , elle secoue la tête en soupirant puis se retourne soudain ..


... Kiiara..

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Estelline
[Derrière la charette qui transporte Gil ... la date ... le 3 ou le 4 octobre 1457 (ça change quoi ? le résultat est là ...]

Depuis la grange, elle avait suivit la charette, le coeur battant à tout rompre, repoussant ce pressentiment de plus en plus envahissant ...

* C'est lui ... il se meurt .. cours !!! *

Son âme lui disait que oui, son coeur voulait croire que non ... et sa raison imaginait déjà sa tête lorsque la cariole s'arrêterait devant chez un boucher, et qu'on en déchargerait quelques carcasses de porc ... ou quelques vulgaires sacs de blé pour le moulin ...
Elle devait savoir ... elle devait suivre cette cariole et voir ce qui en sortirait. Ses pressentiments la trompaient rarement....

Peu après, le véhicule s'immobilisa devant une forge ...


Une forge !!

Elle s'était trompée sur toute la ligne ! Dieu quelle imagination débordante !! Ni carcasse, ni blé et encore moins de Gilou dans ce foutu char ! Arf mais pourquoi divaguait-elle donc à ce point. Elle le retrouverait ce soir comme prévu et ...

Une femme qui hurle à l'aide en s'engouffrant dans la batisse et en ressort presque aussitôt pour héler le premier passant ... elle monte dans la charette ... Estelline retient un haut le coeur : ce corps couvert de sang, amorphe et ... Elle vaccille, chancèle et se retient de justesse à l'angle du mur, disparaissant un instant de la vue des passants, elle cherche son souffle... le monde autour d'elle s'écroule ... une fois de plus.
Elle tente de reprendre ses esprits, son courage aussi. Il est là, de l'autre côté du mur auquel elle s'appuie toujours, et il va mal ... c'est une question de peu de temps, son âme la presse...


* Vas !!! Ne perds pas de temps ! Tu peux être utile encore. Files, entres et vas le voir ... Estel ... *

Déjà elle marche vers la porte, et entre à son tour. Des relents de blessures et de sang lui sautent à la gorge. Elle jette un coup d'oeil à la ronde, saisissant d'un seul regard l'horreur de cette pièce. Elle le cherche. Il est là, un peu à l'écart sur une paillasse. Déjà des mains prennent soin de lui ... mais son corps secoué de spasmes vient de retomber ...
Elle accourt et laisse la dame inconnue lui prodiguer des soins . Cette dernière se retourne et Estelline se glisse à son tour près de Gil ... Elle s'agenouille, prend sa main si froide et la serre contre elle. Ses yeux l'explorent, évaluent, guettent .... Elle se penche sur son visage, le caresse doucement, les doigts tremblants et lui murmure


Ne pars pas ... s'il te plait ne pars pas .... je suis là ...


Cali
( Poitiers le 3 Octobre 1457 dans la forge.....)

Kiiara?
Kiiaraaaaa !! Non!! Mon dieu non!!

Cali se leva précipitement pour rejoindre la petite, tomba et finit à genoux la courte distance qui la séparait de sa nièce . Elle lui prit la main et la frotta dans la sienne, ne sachant plus que faire pour la sauver, regardant éperdument sa soeur. Les lèvres de la petite avait bleuies , son souffle parvenant à peine à en franchir le seuil.

Le visage baignée de larmes, Cali essayait de dire d'une voix hachée à la mère que son enfant se mourrait .


Kissss... je.. pardon.. j'peux rien faire.. je sais plus... mmm.. Kiiara.. elle s'en va kiss.. Sa vie s'échappe.


Cali attrapa l'enfant et la serra contre elle en lui parlant doucement à l'oreille.


Kiiara ma puce.. c'est tata. Ne meurt pas, j'ten prie.. tata va te ramener ton papa. Il vient, il arrive ma puce. Tu vas le revoir, tiens encore, ne pars pas.


Elle posa délicatement le petit corps frêle dans les bras de sa mère , renifla puis s'essuya le visage presque violemment et regarda Kiss.


Elle veut son père et elle l'aura !!


Regardant une dernière fois la mère et l'enfant, Cali alla s'asseoir à la table ou Kiss avait fait son courrier et sortit un parchemin.


Citation:


Chu ,

Je m'adresse à celui que j'ai connu il y a un an déjà. Je m'adresse au père de l'enfant qui est en train de mourir dans mes bras. je refuse de croire que tu es resté dans l' ignorance, que tu ne sais pas que la femme que tu as tant aimé est gravement blessée et que ta petite Kiiara porte déjà sur son visage le masque de la mort.
Je ne peux plus rien faire pour la sauver Chu!! Ta fille se meurt et dans son délire, le corps secoué par la douleur et la fièvre, les derniers mots qui viennent de s'échapper de ses lèvres bleuies te sont adressés.
Elle te réclame dans un dernier souffle. je t'en supplie, viens avant qu'il ne soit trop tard et que tu ne puisses serrer dans tes bras que le petit corps sans vie de ton enfant.

Viens sans tarder à Poitiers.

Cali


Cali enroula le parchemin , le scella et l'envoya aussitôt en priant pour que le message arrive vite. Il ne se peut qu'un père reste insensible devant l'annonce prématurée du décès de son enfant.
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Akashia
( Poitiers le 3 Octobre 1457 sur la place du marché de Poitiers ...)

Akashia se mit sur l'estrade normalement réservé aux ménestrels et aux annonces publiques. Des gens déjà se retournaient vers lui voir même se rapprochaient.
Akashia s'éclaircit la voix puis parla avec le coeur.


Habitant de Poitiers, Voyageurs, voleurs, brigands !!!
Civils, Militaires, Nobles, Roturiers, Paysans, Mendiants !!!

Je viens ici faire appel a votre solidarité, au don de soit, a la volonté de faire le bien, au désir de sauver des vies !

Aujourd'hui des gens se meurent a la forge de Sagaiii.
Nous avons beau tout faire pour les sauver nous manquons cruellement de linges pour les pansements et cataplasmes, nous manquons de viandes, pains, fruits pour nourrir les blessés. Et meme de matelats pour allonger dignement les blessés qui sont pour le moment allongés sur la paille comme des bêtes.

j'en fais appel a vous pour que les poitevins ne soient pas traité de couards .

Mesdames ... Messieurs je vous parle de blessés pas de personnes qui ont attaqué la mairie ou le chateau ... Je vous parle d'êtres humains ... Je vous parle d'homme ... de femmes ...


Des larmes coulèrent de son visage


D'en .... d'en .... d'enfant !!!!

Je vous en prie !!! aidez nous !


Akashia descendit de l'estrade et déjà des habitants lui tendirent leurs courses. Il les prit avec gratitude puis, une fois les bras déjà trop chargés, il demanda aux autres de le leur amener a la forge dont il prit la direction de rapidement.

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Kiliana
Le trois de l'an de grâce 1457, marché de Poitiers, soleil haut dans le ciel pictave...

Kiliana baguenaudait sur le marché de Poitiers, fort bien réapprovisionné. Toujours à l'affût des marchandises exposées par les chalands sur les étals aux odeurs variées, la dispendieuse Pictave venait d'acheter une robe au tissu bayadère, plusieurs bouteilles de vin de noix, et... et... son aumônière était vide!

Les cris d'une voix d'homme lui parvinrent. Toujours curieuse devant l'Eternel, la donzelle s'approcha, et écouta les mots du messire dont elle ignorait l'identité.

La détresse de cet homme était sans ambages. La Pictave avait moult défauts, mais pas celui de l'indifférence à la souffrance humaine. Certes, des individus avaient ébranlé le socle de l'harmonie à Poitiers, socle d'argile, socle fragile... Mais d'aucuns devaient dépasser la rancoeur et l'amertume!




- Par Lug! Des gens sont entre la vie et la mort? Une enfant?? Dans la forge de Saga??

Kiliana n'écouta que son coeur: elle déchira sa robe nouvellement achetée, fit de longues bandelettes du linge lacéré... Elle tendit les vestiges de sa robe massacrée au messire suppliant.

Dans la forge de Saga... La forge... Il fait très chaud dans une forge...

Elle rattrapa l'homme qui avait déjà tourné les talons...


- Messire! Messire! Attendez! Laissez-moi vous aider! Dites, j'ignore qui sont ces gens, mais ne seraient-ils pas mieux à l'hôtel-dieu?
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Akashia
( Poitiers le 3 Octobre 1457 sur la place du marché de Poitiers ...)

Akashia se retourna quand il fut interpelé par une noble Dame


- Messire! Messire! Attendez! Laissez-moi vous aider! Dites, j'ignore qui sont ces gens, mais ne seraient-ils pas mieux à l'hôtel-dieu?

Hélas Dame, les déplacer maintenant risquerait plus de les achever que de les sauver ... certains n'auraient meme pas du l'etre et la plus part sont entre la vie et la mort ! voir plus pret de la mort que de la vie !

Hélas non ce serait de l'inconscience que de les déplacer maintenant.


Il prit les bandelettes que lui tendait la Dame et la remercia ...

C'est tres généreux de votre part ... si vous en avez d'autres .. n'hésitez pas a passer a la forge de Sangaiii merci pour eux

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
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