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[RP]La Tour d'Auvergne/ Retrouvailles

Eloy_dazayes
Eloy interrompt sa soeur un instant et tend un dessin à Nahysse.

Tiens, elle ressemble un peu à ça !

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nouvelle banière quand j'aurai le temps, l'inspiration, et euh, pis c'est tout na !
Nahysse_algedor
Nahysse trouve étonnant que les grands parlent de choses qui semblent les géner...Néanmoins elle passe vite d'un sujet à un autre plus préoccupant...Se tient pour dit ce qui fut dit. N'ayant point trop compris.

Ah bon. D'accord.

Un dessin sous le nez... Nahysse écarquille les yeux, porte les mains à son coeur, s'agite sur son siège.

Han... C'est une vraie sorcière! Oh lala!J'ai peur! J'ai trop peur Eloy!!!

Elle lui prend la main vivement, celle de sa cousine aussi. Horrifiée de voir qu'Alban dort avec une vraie sorcière à ...

Elle a pas de moustaches..

Les choses deviennent un peu compliquées pour une enfant de son âge. Elle relache et replie vivement le dessin. Impressionnée.

Pour reprendre plus vivement, inquiète des suites de cette visite.

Mais alors je vais dormir où ? Je dois repartir chez moi avant la nuit ?
Je peux pas me marier sans mes parents moi. Où je vais aller avec Camille ?


Nahysse se voit déjà sur les chemins, dans la nuit. Elle pensait partager une chambre avec son cousin et sa nourrice. Ils auraient fait virer chèvre la pauvre femme. Fait une bataille d'oreillers, parler toute la nuit. Piller les cuisines comme en Bourgogne à l'auberge. Pour faire un gateau énorme sans parvenir à le cuire. Seretrouver couverts de farine et se sauver en courant de peur d'être découverts...
Laquelle Nourrice arrive fort à propos, l'air pincé sur un ton de reproche, ce qui est plutôt rare..

Ah vous voici damoiselle! Il serait fort convenant d'aller saluer la maitresse des lieux ne croyez vous pas ?

Euh..

Nahysse acquièse et se lève ayant fait un point de la situation.

Je veux pas dormir avec Eloy sinon l'Inquisition va me punir et Victoria va me chatier aussi parceque j'aurai volé son frère. Même que je serai irrécupérable!
Nounou où c'est qu'on dormir dis ?

Gros chagrin à prévoir...
Et surtout Nahysse est inquiète de cette sorcière sans moustache. A son âge elle croit dur comme fer et au pied de la lettre. Alban est pas marrant, souvent il est même froid. Mais Nahysse a très peur que cette femme le change en crapaud!!
Comme dans l'histoire!
Nahysse désemparée...
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Eloy_dazayes
Eloy sourit à sa cousine....

T'inquiete ma Nahysse, je te prete ma chambre, je dormirai dans le salon !

Et pis tout à coup, eclair de génie ! (sans bouillir ! oui j'ai même pas honte ^^)

Si Alban dodote avec la prevote (rime riche, non ?), etvu que si c'etait ici, sa mère les aurait déjà pendu par les oreilles, voir les orteils, ça veut dire que sa chambre est... libreeeeeee !!!!

Mais je crois même que je vais dormir dans la chambre d'Alban !
Il m'en voudra pas là s'il n'est pas là !

Dis Vic, tu te souviens du jour où on avait fait croire à Alban que la rouquine avec plein de boutons avait dormi dans son lit ?

Eloy gardait de très bons souvenirs, mais aussi des mauvais, comme tous le monde ici...
Et se retrouver, ici, avec sa cousine et sa soeur, ben ça lui en rappelait plein...
Dommage que son frère ne soit pas là....
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nouvelle banière quand j'aurai le temps, l'inspiration, et euh, pis c'est tout na !
Victoria_d_azayes
Fou rire incontrôlable à la vue du gribouillis du benjamin de la fratrie.

Hé bien, si elle ressemble vraiment à ça, notre Alban, il est vraiment pas gâté et finalement, je ne préfère même pas la voir. Vraiment trop effrayante de laideur.

Non mais tu peux dormir dans la même chambre, petite. Le problème, c'est le même lit. Quoique je pense que t'as le droit de dormir contre ta nourrice si tu veux mais pas contre Eloy, il est trop vieux pour ça.

Puis apercevant la fameuse nourrice...

Bonjour tout de même, madame la nourrice.

Revenant à ses moutons...

Toi, au moins, tu as un avantage sur cette dame... désignant le "chef d'oeuvre' d'Eloy... toi au moins, tu es de bonne famille. Donc, un jour, si tu le veux, je t'autoriserai à dormir avec ton cousin. Mais, n'oublie pas de venir m'en parler surtout.

Voilà qu'on en venait au partage équitable des chambres à plusieures heures du coucher.

Alors oui, Nahysse, tu dormiras dans la chambre d'Eloy et pis toi, p'tit frère, tu pourras bien prendre la chambre d'Alban vu qu'il ne s'en est pas servi depuis des lustres. Sûrement qu'il dort mal sans son puant baiser du soir.
Et pis de toutes façons, si il t'en veut, ce sera impossible vu qu'on aura pas l'occasion de lui en parler.

La jeune Victoria remonta dans ses souvenirs pour y retrouver l'immonde rousse qui effrayait son double avec son regard gourmand posé sur lui.

Oui, je m'en souviens un peu de la rousse, nièce de passage de notre ancienne cuisinière. Quand on le lui avait raconté, il avait dormi sur la carpette jusqu'à ce qu'on veuille bien changer ses draps.

L'Azayes échappa un éclat de rire cristallin à ce souvenir.
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Alivianne
[Toujours dans le bureau de la mèèèèère]

La duchesse était loin d'entendre tout ce bruit loin dans sa tour. Pourtant, elle aurait passé un magnifique moment en leur compagnie. Mais comme elle ne savait pas qu'ils étaient là. Alivianne n'aurait pas su en être.

Elle tapotta la table avec ses doigts. Alban se faisait attendre. Avait-il bien reçu sa missive? L'avait-on intercepté? Elle commença à perdre un peu patience, elle tapota ses doigts sur la table. Soupira..

Alivianne tourna la tête vers l'ouverture de la fenêtre. Elle aimait bien s'y rendre afin de réfléchir. Lentement, elle se leva de son siège et alla directement vers celle-ci.

Du haut de sa tour, le regard vers l'horizon, vers les paysages des vieux volcans endormis, elle pensa à ses enfants, à son époux disparu lors d'une quête vers constatinople. Que pouvait-elle attendre de l'avenir?

Lentement, elle avait formé un cercle autour d'elle les compagnons de Temary, cluche, fibi et les autres lui donnaient un nouveau sens à sa vie. Ils étaient vraiment attachant. C'est claire qu'elle allait les prendre sous ses ailes. Niall qui avait décidé d'accepter de la suivre aussi. C'était la raison de leur départ pour Eauze dimanche. Ils iraient tous l'aider à déménager.

Les élections prochaines... elle espéra revenir à temps pour pouvoir voter.

Soupire... que faisait-il Alban?

Pourquoi ne venait-il pas la voir?

Y-avait-il réunion d'urgence du conseil?

Elle était à ses questions le regard perdu vers l'horizon, droite debout, les mains dans le dos, mais toujours aussi sublime que belle.
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Alban_d_azayes
[Les Couloirs]

Beaucoup de bruit régnait dans ce château pourtant si calme d'habitude. Que pouvait-il encore se passer pour qu'un tel remue-ménage se fasse entendre ?

Cela ne l'intéressait bien que peu en réalité. Trop de choses tournoyant en tête il tâcha d'éviter la source du vacarme, passant par mainte pièce et corridor masqué. Certes il se rallongeait de beaucoup le voyage vers le bureau, mais il ne souhaitait voir personne avant d'avoir répondu à l'appel de sa Mère qui souhaitait lui parler en privé...

Il arriva finalement devant la porte, remettant un peu d'ordre dans ses vêtements il frappa en soufflant un bon coup et attendit qu'on lui propose d'entrer. La réponse ne se fit pas longue et prestement il entra.

[Bureau de la Mère]

Sa mère se trouvait devant la fenêtre. Il s'approcha lentement et lui fit une révérence de circonstance. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient vus.

Ma Mère c'est un plaisir de vous revoir. Pardonnez mon retard, beaucoup de travail demandait mon attention.

Il tenta un sourire ne savant trop comment se comporter. D'après beaucoup il avait agi de bien étrange façon ces derniers temps. Peut-être cela ne lui allait pas, en réalité il ne savait plus très bien...
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Alivianne
Entendre la voix de son fils ainé bien aimé l'a fit sourire. Elle se retourna. C'est vrai que cela faisait quelques temps qu'elle l'avait vu. Chacun à leur tour avait été occupé à des choses autant importantes l'une que l'autre.

Alivianne prit le temps de regarder son fils et elle fut surprise de voir son époux Thierry. Vraiment, ils se ressemblaient. Il avait les fameux yeux des Azayes, mais le reste, la carrure, le maintient, le charisme, elle voyait Thierry.

Elle déglutit... son absence commençait à devenir invivable. D'un pas lent, elle s'approchait de son fils et lui sourit maternellement.

Mon fils, je suis vraiment heureuse de te voir. Ton retard est parfaitement compréhensible et je t'excuse.

Elle lui montra le siège devant son bureau et lui dit un signe pour s'assoir.

La mère continua de regarder son fils avec beaucoup d'amour.

Je me permets de te déranger sachant que tu dois être fortement occupé au conseil. J'espère que tu vas bien et que tout ce passe comme il faut?

Tu me connais, je n'ai pas l'art de passer par quatres chemins pour parler de ce qui me dérange.

Elle prit la lettre et lui montra

(avec accords avec la joueuse de naudeas)

Naudeas a écrit:
Expéditeur : Naudeas de Farges
Date d'envoi : 2009-09-21 09:25:20

Votre Grâce,

je ne suis pas du genre, à franchir le pas quand je ne m'entends peu avec une personne. Mais s'il faut le faire avec vous, je le ferais pour le bien d'Alban.

Comme je vous l'ai dit, je ne veux que son bonheur, pour vous je ne suis que passagère et bien soit, je l'accepte.

Je vous expliquai un peu tout, voila bien des mois que je suis perdue sur les routes de la débauche, je ne le cache pas comme vous pouvez vous en doutez, ne croyant plus en rien. Faisant fi des impressions de beaucoup de monde. Devenant de plus en plus froide et distante, sauf envers une de mes plus grandes amies, qui a su me tempérer.
Alban est entré dans ma vie, il a su apaiser les craintes, les doutes, les mauvais jours que j'ai pu avoir. Il a su par son amour, me redonner force et courage. Il est l'un des soutiens que j'ai de plus précieux.
Je sais que dès le début, cet amour, vous n'arrivez à l'accepter, personnellement ca ne me gêne pas mais c'est pour Alban, il me dit de ne pas m'inquiéter mais c'est plus fort que moi. Je ne veux pas être la source de conflit entre vous, de ma famille, il ne me reste que mon frère, Modsognir.

Je ne suis pas parfaite, je ne suis pas la personne rêvée mais sachez une chose qui est sure et pure, c'est l'amour que j'ai pour lui.

Après je ne sais quoi vous dire.

Bien à vous

Naudeas


Alivianne racla un peu sa gorge.

On m'avait parlé de cette relation, mais je n'avais pas été témoin jusqu'au baptême de Paillard. Je n'ai pas osé venir te voir, je ne voulais pas créer de polémique.

Ainsi c'est donc vrai? Tu es amoureux du prévôt Naudeas?

elle tenta de cacher un peu le début de colère qu'elle éprouvait.

J'aimerais bien connaitre ta version de tout cela. Peux-tu m'expliquer où tu en es exactement?
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Alban_d_azayes
Et voilà la discussion à laquelle il s'attendait. Il n'aurait pu y couper de toute façon. Un peu de lassitude le prit. Mais il savait bien qu'il devrait répondre à tout cela...

Ma Mère, personne ne peut...

Il se tut un instant. Les narines de sa mère semblaient laisser échapper un rideau de fumé, la colère devait l'avoir prise avec force et il devrait faire attention à tout ce qu'il dirait.
Il ne souhaitait pas non plus se mettre à dos sa mère...

Ma Mère, vous avez été témoins de cette relation. Que pourrai-je vous dire ?

Attention garçon ! Pente glissante...
Rapidement il reprit :

Les affres du coeur ne sont pas compréhensibles et vous le savez aussi bien que moi. Je ne saurai vous dire autre chose que notre histoire suit son court.

Je ne saurai toute fois aller contre votre volonté, mais tant que celle-ci n'est pas faite j'ai bien intention de faire ce qui me semble juste.

Il lui sourit un peu, ne sait comment elle pourrait réagir...
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Alivianne
Alivianne soupira et tenta de retrouver son calme. En aucun cas elle voulait mettre son fils dans une mauvaise position.

L'expérience de la vie lui avait appris qu'à force d'interdire quelque chose, cela arrivait

L'exemple qu'elle avait en tête c'était Eloy, toujours Eloy. On pouvait demander à Eloy d'arrêter de courrir proche du ruisseau car les cailloux étaient glissants, mais lui continuait jusqu'à temps qu'il se retrouve les fesses dans l'eau en pleurant tout son saoul car sa tête a touché un caillou plat. Il fallait y aller avec stratégie si on voulait quelque chose.

Pourtant, Alban était l'opposé. Il avait toujours écouté sa mère avec beaucoup de calme. Elle avait même eu l'impression qu'elle était un exemple pour lui. Il était droit, intelligent, réfléchis, un peu trop distant, mais elle savait qu'il avait énormément de coeur et de vaillance.

Son regard s'adoucie, elle réussi à se calmer.

Je vais te raconter quelque chose mon fils. Dans ma jeunesse, on m'appelait la dame de fer. Tous les hommes qui voulaient me courtiser se cassait le nez à ma porte de fer. J'ai travaillé fort pour obtenir tout ce que j'ai.

Après, j'ai réalisé que je devais me marier. Il me fallait donc un géniteur. J'ai mis de coté l'amour, pour me trouver l'homme qui me méritait. Il est drôle de parler de situation, alors que j'essaie toujours de ne pas oublier d'où je suis partie.

Je devais assoir et assurer ma descendance, j'ai trouvé quelqu'un qui cherchait la même chose que moi. Aristote a envoyé cet homme qui est devenu ton père.

Si mon père avait été de ce monde ou ma mère, ils auraient agis de même. Il aurait trouvé pour moi, un homme qui pourrait m'offrir la même chose que j'avais à lui offrir.

Je suis chef de la famille des Azayes, j'ai des responsabilité, tu es mon ainé. Cela me chagrine un peu car je dois appliquer cette main de fer sur les relations amoureuses de mes enfants et choisir quelqu'un qui leur convient.

Elle réalisa qu'elle alla un peu trop loin.

Je ne dis pas que ma dame la prévôt n'est pas à ta hauteur, je n'irai pas jusque là. Elle n'est pas faîte pour toi. Je ne te destine pas à elle.

elle regarda son fils avec beaucoup d'amour et de compréhention. Alivianne avait peur de sa réaction.

Pour terminer mon histoire, le duc d'Argenton, Thierry ton père... j'ai appris à connaitre l'homme et je l'ai aimé. Comme quoi il peut tout arrivé.
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Alban_d_azayes
Cette histoire sur son père lui rappela son absence. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ?
Des années il lui semblait !

Enfin, il connaissait cette histoire par coeur ! La Dame de fer, peut-être était-il trop de fer lui aussi et il semblait que personne ne veuille lui laisser un peu de champs...
Il avait toujours dit que l'amitié n'avait qe peu d'importance pour lui et il l'avait bien prouvé lors de ce mandat allant jusqu'a menacer le Duc de destitution. Duc qui était pourtant du même bord politique.

Seulement, il ne pouvait rester de marbre en permanence et surtout ne le voulait pas. Il était humain lui aussi...

Ma Mère, je connais votre histoire et celle de mon père. Et comme je vous l'ai dit, je suis ici pour vous servir.
Seulement, que vous me destiniez à la Dame de Farges ou non n'empêche pas le coeur d'avoir ses défaillances, bonne ou mauvaise selon l'appréciation de chacun.

Je ne saurais aller contre votre avis en ce qui concerne le mariage, la famille à beaucoup d'importance pour moi vous le savez.

Ah qu'il était dur de se faire entendre parfois. Il espérait qu'elle le croyait, mais ne pouvait pas dire ou faire beaucoup plus la convaincre.

Il lui sourit chaleureusement et attendit sa bénédiction ou le châtiment qu'elle lui réservait...
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Alivianne
Alivianne fixa son fils en comprenant ce qu'il disait. Elle savait qu'il souffrait. On ne pouvait pas les envier. Souvent, en taverne, elle enviait les habitants. Ils étaient si heureux, si innocent face aux gros problèmes que les hauts nobles avaient. Certes chacun à sa place, mais dans son coeur, elle les enviait beaucoup.

Elle prit une plume et un parchemin et écrivit la réponse pour la dame qui faisait battre le coeur de son fils.

Amour impossible... triste pour certains, et pourtant, elle n'agissait pas de gaité de coeur.

voici ce qu'elle écrivit :

Citation:
Ma dame la prévôt,
Dame Naudéas,

C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu votre missive. J'avoue que j'ai été vraiment surprise que vous preniez la peine de m'écrire.

Si je vous dis que je crois en vos sentiments sincères, vous me croyez? Cependant, en aucun cas j'accepterai que votre relation s'officialise.

Vous allez croire que je suis une sans cœur ; que je pense qu'à mes ambitions familiales. Vous avez sûrement raison.

Par contre, sachez qu'en tant que chef d'une grande famille. Je ne peux pas faire autrement. Mon fils est mon ainé. Je le destine à un mariage arranger et si l'amour pouvait être au rendez-vous sachez que je serai la première heureuse et soulagé.

Lorsqu'il a fallu que je protège mes terres. J'ai du me trouvé un géniteur. J'ai trouvé le père de mes enfants et j'ai découvert par la suite un homme merveilleux que j'ai appris à aimer.

Ce que je dis est vraiment pénible pour vous. Je pense avoir été un peu trop ferme. Je comprends que vous vouliez à tout prix m’expliquer que vous n’êtes pas une opportuniste. Je vous libère donc de cette crainte.

Par contre, soyez une amie pour mon fils pour la suite. Je sais que vous n'êtes pas quelqu'un d'infréquentable. J’en demande sûrement beaucoup trop.

Je laisse donc faire la vie comme elle doit se faire. J'aimerais juste que vous vous protégiez un peu pour le futur. Alban ne peut pas en faire partie, du moins dans un mariage.

Je vous souhaite d’être heureuse car toute femme le mérite.

Bien à vous,

Alivianne d’Azayes


elle tendit la lettre à son fils afin qu'il l'a lise.

Mon fils, je te fais confiance, fait juste attention à toi. C'est si facile de franchire la porte lorsque notre esprit est ensorcelé. Tu connais ma position. Fait en sorte que tout se passe bien.

Saches que je ne suis pas enchanté de tout cela. Je n'aime pas rendre malheureux des gens qui le mérite pas.

elle attendit son avis tout en étant calme.
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Alban_d_azayes
Il lut la lettre rapidement. Elle avait assez bien réussi à résumer la situation. De grandes explications allaient être nécessaires sous peu. Il s'attendait à passer un mauvais moment, mais mieux valait-il que cela soit fait maintenant...

Il lui tendit à nouveau la lettre et reprit :

Je n'ai rien à dire sur cela. Sauf peut-être que vous êtes honnête sur vos intentions, comme à votre habitude.

Envoyez ce qu'il vous plaira, ce qu'il vous semble juste. N'est-ce pas cela que vous m'avez appris durant toutes ces années ?

La tête basse, il imaginait déjà la scène. Oui, un bien mauvais moment à passer...

Cela dit ce n'était ni le lieu ni le moment pour cela, il ne souhaitait pas inonder de ses sentiments cette maison qui l'avait vu grandir.

Rapidement, il dit :

Vous avez fort bruit en votre maison, qui est-ce ?
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Alivianne
Alivianne lui sourit. Il aurait sûrement des choses à régler avec Naudeas. Elle espéra qu'il ne se soit pas trop engagé.

Lui avait-il promis quelque chose?

Elle se leva et s'approcha de lui. Elle lui mit une main sur son épaule et lui serra tout doucement. Ce petit geste de réconfort, elle espérait qu'il comprenait qu'elle ne voulait pas lui créer de problème et qu'elle agissait ainsi par amour et par obligation

Tu es un bon fils, Alban. Je suis fière de toi. Je sais que ce n'est pas facile, mais dans la vie, nous n'avons pas que des facilités.



Il est vrai qu'elle n'avait pas fait attention au bruit. Certes, elle avait réalisé que la maison avait une ambiance, mais elle n'avait pas cherché en savoir plus.


Oui, c'est vrai. Je sais que Victoria attendait quelqu'un, mais je ne sais pas qui.

Tu veux qu'on ailles voir? Je crois que Victoria sera heureuse de te voir. Tu lui manques beaucoup.

Elle tappa dans les mains et remis la missive scellé à un page afin qu'on l'envoie à la prévôt Naudeas.
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Alban_d_azayes
Il sourit à sa mère et laissant le page sortir avec le pli reprit :

Oui, allons voir, j'ai hâte de pouvoir serrer ma soeur dans mes bras.

Il est vrai que cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu et qu'elle lui manquait beaucoup finalement.
Ils prirent la direction du salon pour voir qui accompagnait Victoria dans ce brouhaha tonitruent.
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