Mertin
Il avait raison, ce n'était pas finit. Deux dames lui tendaient la main. Tout d'abord il ne compris pas ce qu'elles voulaient. Puis, elles lui demandèrent de les prendre. Où voulaient elles en venir ?
Petit à petit à lumière se fit dans son esprit. Elles voulaient qu'il les suivent. Habitué comme il était à obéir, il ne se laissa pas prier. Il se releva et se laissa guidé jusqu'à la demeure. Il eut un moment d'hésitation avant d'y pénétrer, c'était là une maison de maître. Ne lui avait on pas dit que si jamais il pénétrait dans un tel endroit, on le lui ferait regretter ? Mais ces nouveaux maîtres ne semblaient pas être au courant. Elles insistèrent, et il n'eut d'autres choix que de suivre.
Si Mertin était nerveux avant, cela augmenta lorsqu'il posa le pied sur la terre battue. Il était si raide, qu'un coup de vent aurait put le briser.Il fut surpris par l'odeur de pain chaud régnant dans la pièce. Ses yeux quand à eux étaient comme doués de leur propres vie. Ils n'arrêtaient pas de bouger balayant la pièce. Ils passèrent de la table au coffre, de la cheminée, où se tenait un chaudron, aux fleurs séchés. Les craquètements du feu donnant une touche de vie à l'ensemble. Tout autre personne l'aurait trouver simple mais agréable. Mais pour Mertin c'était là un territoire interdit, un milieu inconnus, dont il se méfiait. Il était totalement désorienté, incapable de comprendre pourquoi on l'emmenait ici. Pourtant on ne le lâcha pas et il suivit sans discuter. Elles l'amenèrent près de ce qui ressemblait à un abreuvoir. Certes, il était différent de ceux auquel il avait l'habitude. Mais l'eau qui y était à l'intérieur semblait lui donner raison. Voulaient elles qu'il boive?
Il sentit quelque chose frôler ses jambes. Surpris, il baissa les yeux. Et c'est alors qu'il le vit, avec sa robe noire, longue et fine. Son corps long et gracieux, malgré sa corpulence, faisait des allés et venu. Et lorsque Mertin vit ses yeux amandes qui le regardaient d'un air de bienvenue, ce fut comme un signal. Son corps perdu un peu de sa tension. Aussi étrange que cela paraisse, Mertin voyait en ce chat un allié. D'une certaine façon, il se sentait plus proche des animaux que de ses semblables. C'est alors qu'il se rappela ce que les dames lui avaient dit. Elles voulaient qu'il soit propre.
Sans cesser de regarder le chat, il libéra ses frusques de son corps. Elles tombèrent sur le sol, comme soulagées. Mertin se retrouva alors nu comme à son premier jour. N'ayant jamais appris la pudeur, la présence des dames ne l'incommodèrent guère. D'ailleurs seul l'animal occupait son attention. Rien ne pouvait désormais caché son aspect décharné. Son dos, quand à lui, se montrait dans sa plus grande horreur. Pendant plus de sept ans, il avait été soumis à un traitement sans pitié qui avait laissé des traces indélébiles. La crasse qui couvrait son corps, était presque une bénédiction, permettant de cacher les marques les plus anciennes. Sa présence était en total contradiction avec l'atmosphère du lieu.
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Description RP
Petit à petit à lumière se fit dans son esprit. Elles voulaient qu'il les suivent. Habitué comme il était à obéir, il ne se laissa pas prier. Il se releva et se laissa guidé jusqu'à la demeure. Il eut un moment d'hésitation avant d'y pénétrer, c'était là une maison de maître. Ne lui avait on pas dit que si jamais il pénétrait dans un tel endroit, on le lui ferait regretter ? Mais ces nouveaux maîtres ne semblaient pas être au courant. Elles insistèrent, et il n'eut d'autres choix que de suivre.
Si Mertin était nerveux avant, cela augmenta lorsqu'il posa le pied sur la terre battue. Il était si raide, qu'un coup de vent aurait put le briser.Il fut surpris par l'odeur de pain chaud régnant dans la pièce. Ses yeux quand à eux étaient comme doués de leur propres vie. Ils n'arrêtaient pas de bouger balayant la pièce. Ils passèrent de la table au coffre, de la cheminée, où se tenait un chaudron, aux fleurs séchés. Les craquètements du feu donnant une touche de vie à l'ensemble. Tout autre personne l'aurait trouver simple mais agréable. Mais pour Mertin c'était là un territoire interdit, un milieu inconnus, dont il se méfiait. Il était totalement désorienté, incapable de comprendre pourquoi on l'emmenait ici. Pourtant on ne le lâcha pas et il suivit sans discuter. Elles l'amenèrent près de ce qui ressemblait à un abreuvoir. Certes, il était différent de ceux auquel il avait l'habitude. Mais l'eau qui y était à l'intérieur semblait lui donner raison. Voulaient elles qu'il boive?
Il sentit quelque chose frôler ses jambes. Surpris, il baissa les yeux. Et c'est alors qu'il le vit, avec sa robe noire, longue et fine. Son corps long et gracieux, malgré sa corpulence, faisait des allés et venu. Et lorsque Mertin vit ses yeux amandes qui le regardaient d'un air de bienvenue, ce fut comme un signal. Son corps perdu un peu de sa tension. Aussi étrange que cela paraisse, Mertin voyait en ce chat un allié. D'une certaine façon, il se sentait plus proche des animaux que de ses semblables. C'est alors qu'il se rappela ce que les dames lui avaient dit. Elles voulaient qu'il soit propre.
Sans cesser de regarder le chat, il libéra ses frusques de son corps. Elles tombèrent sur le sol, comme soulagées. Mertin se retrouva alors nu comme à son premier jour. N'ayant jamais appris la pudeur, la présence des dames ne l'incommodèrent guère. D'ailleurs seul l'animal occupait son attention. Rien ne pouvait désormais caché son aspect décharné. Son dos, quand à lui, se montrait dans sa plus grande horreur. Pendant plus de sept ans, il avait été soumis à un traitement sans pitié qui avait laissé des traces indélébiles. La crasse qui couvrait son corps, était presque une bénédiction, permettant de cacher les marques les plus anciennes. Sa présence était en total contradiction avec l'atmosphère du lieu.
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Description RP