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Le temps se met en pause. Elle est désormais comtesse consort, l'épouse d'un comte de Castille. En revenant de la Castille, de sa relation basée sur le respect entre eux, elle se trouve rapidement humiliée par la nouvelle dirigeante de la maison royale. Une rancœur dont elle se sait en partie responsable et qui nourris rapidement en elle une haine sans borne, jusqu'à la rupture. La voilà qui quitte son poste, en larme, dans une lettre de son cru. En parallèle, le matin de sa démission elle est prise de douleur, c'est un véritable enfant qu'elle perds ... Un enfant mort dans l’œuf, dont-elle n'avait même pas conscience. Néanmoins, l'espoir est toujours là, elle sait qu'un jour, elle retrouvera cet enfant, qu'elle a laissé, ou du moins, elle l'espère, mais dans d'autres conditions, elle reste dévouée à son pays, aimant de celui-ci, amoureuse de la mode et fervente défenderesse de celle-ci, mais son cœur se remplit lentement de haine, après l'humiliation subite.
Le temps s'accélère de nouveau. De Castelnau-Montmiral de la Barca est désormais une véritable lignée reconnue en Castille et elle le sera en France, la jeune femme s'y emploie. Elle s'y emploie de tout son être, car son ventre abrite le futur, son futur et celui d'Asdrubal, prudente, elle s'enferme dans un cocon de calme, de douceur, d'affection pour préserver cet avenir de tout son être. En parallèle, elle tente de renouer avec son désir de servir son pays, un renouement compliqué, car le Maître ne semble plus vouloir de son loyal serviteur et un serviteur loyal repousser devient alors capable de mordre le maître, car il ne faut jamais repousser le dévouement d'un serviteur loyal.