[RP] - Le retour du Chaperon Rouge en Anjou

Voici plusieurs jours que le cortège était sur les routes. Ce matin-là, le brouillard était épais, la procession avançait en silence, les circonstances, il le faut dire, n'étaient pas des plus joyeuses.

Le Chaperon Rouge était de retour en Anjou...

Laeti, enroulée dans sa cape, regardait la charrette devant elle. Sous le drap immaculé se trouvait la Rouge.
Les trois jours pour arriver jusqu'en Anjou avaient été tristes, sans joie...
Laeti jeta un coup d'oeil sur les enfants, Yugo et Emelyne. Pour eux le trajet n'avait pas été facile, ils se découvraient, ils apprenaient à se connaître et ils le faisaient dans des conditions très particulières... le rapatriement en Anjou du corps de leur mère.

A l'horizon, la procession pouvait apercevoir la ville, Angers, ils étaient arrivés...enfin presque.
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Emelyne revenait en Anjou après quelques jours de voyage.

Que de changements en si peu de temps....La mort de sa mère, la connaissance de son petit frère Yugo et la merveilleuse rencontre avec Lomax..... En quelque sorte pour elle, un départ, une naissance et une nouvelle vie.

Angers était enfin en vue. Yugo était un garçon très brave et malgré la peine qu'il ressentait, il restait fort et digne. Emy lui carressa les cheveux. Il somnollait devant elle sur le cheval. A quelques pas, le drap sur la charrette couvrait le corps de leur Maman chérie. Ils allaient bientôt être séparés d'elle à tout jamais.... leur dernier voyage en commun touchait à sa fin.
De nombreux souvenirs de Sad lui vinrent à l'esprit en apercevant les maisons et les tours de Angers. Emy se rendit compte qu'ils étaient presque tous des moments de bonheur... La tristesse était là mais elle savait que sa mère resterait en elle à tout jamais, lui rappelant la beauté de la vie et l'importance de la joie...

En tournant la tête, Emy croisa le regard de Laeti. Leur grand-mère était à leur côtés en ces épreuves difficiles et elle ne la remercierait jamais assez pour ça. Elle avait organiser beaucoup de choses... Et Emy se dit que sans elle, ce voyage aurait été beaucoup plus difficile. Elle lui fit un léger sourire puis se retourna vers Lomax pour lui faire un signe de la main. Elle pensa en le voyant qu'il était comme un soleil pour elle, ses yeux pétillèrent. Il lui redonnait la joie de vivre....
Angers, se dressant devant eux, elle scruta l'horizon pour repérer des visages connus...
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Suivant son prévot dans la petite patrouille quotidienne qui lui faisait découvrir chaque jour un nouveau détail de son duché adoré, il fut stoppé net par un mouvement de la jarretière. Elle avait dû voir un truc qui lui avait échappé.
Portant sa main en visière, pour échapper aux rayons encore puissants de ce soleil de début d’automne, et suivant de son regard ce lui de sa supérieure, il aperçut là bas, sur le chemin une caravane qui s’avançait lentement.
Deux coups de pieds sur les flancs de son destrier et il prit la suite de la prévôt pour aller à la rencontre des estrangers foulant leur sol. N’étaient pas du coin, ça s’voyait à leur allure. L’angevin est tout d’même monté plus fin que ces gueux là.

La dame jarretière, dont secrètement il aimait chaque souffle, leur fit un petit laïus sur les risques d’épidémies engendrés par le transport d’un cadavre en plein soleil.
Il ponctua de hochements de tête assurés chaque mot sorti de la bouche aimée, et fixa son regard sombre (parce que persuadé que ces gens là voulaient juste nuire à leur duché), sur la bande de marauds.
Pas une seconde il ne cilla, restant sur ses gardes. On ne sait jamais. Si ça se trouve vue l’odeur, là dedans, dans cette boite il n’y avait que des morceaux de viande pourrie qu’ils dissémineraient ici et là dans le duché. Histoire d’avoir une épidémie monumentale.
Et puis elle lui parla.. le regarda même… et elle lui souriait.
Pour elle, il aurait raccompagné les semeurs de mort à l’autre bout du royaume.
Un jour, il faudrait qu’il le lui dise..

Talonnant son cheval à nouveau, il s’approcha du convoi, prit les rènes du cheval de tête, et comme il ne voulait pas passer pour faible, ne prêta pas attention à l’odeur pestilentielle qui lui arrivait jusqu’au nez…
Il irait en apnée jusqu’à la frontière, mais sa prévot serait fière de lui.

Allez hop, on dégage !!!
Retour chez vous et vite fait.
Ordre du prévot.

Un dernier regard à la jarretière, un sourire, parce qu’il ne peut faire autrement que sourire quand il la voit, et il tire sur les rènes du cheval, pauvre cheval, qui se trimballait une odeur aussi infame depuis des lieues.

Cat avait été prévenu du cortège ramenant le corps de Sad en ses terres d'origines.

Il avait fait sellé son cheval, Centaure, et se dirigeait à la rencontre du cortège.

au détour du chemin menant à Saumur, il apercu un rassemblement autour d'une charette.
Il reconnut de loin Isatan, la prévot et aussi Emy, la fille de Sadnezz.

Il pressa son cheval, pour arriver à leur hauteur.

" bien le bonjour dame prévot. bonjour damoiselle Emelyne, ainsi que votre suite.
Veuillez excuser mon retard, mais les affaires de la ville m'ont retenues plus que de raison."
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Je vous demande pardon?!! Non angevin!! Dans ce cas vous pourriez peut-être m'expliquer comment un non angevin peut posséder une taverne au sein d'Angers et être propriétaire de thermes que tout le monde connait ici.
Et chère Madame si je ne me trompe pas, la dite dépouille, était jadis votre amie, je vous prierai donc d'avoir un peu plus de respect...

Z'en connaissez beaucoup vous des cadavres avec des biens ?
moi aucun , l'est morte , raide, clamsée l'a plus rien à elle !
Pis l'est aussi angevine que les berrichons !
Rendons au Berry ce qui lui appartient !

Se faisant elle se disait que sa bonté la perdrait...
Voyant celui qu'elle avait chargé de raccompagner l'indésirable source potentielle de gale , choléra , peste et autres maladies , le voyant donc hésiter elle lui fit un large sourire .

j'fais quoi ?


La frontière c'mieux !
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Emelyne fut surprise de voir arriver un cortège à leur hauteur.

Elle reconnut rapidement sa tante Isa à leur tête. Elle ne l'avait pas vu depuis un certain temps et était ravie de pouvoir la croiser....

Les mots et surtout l'attitude de sa tante assoma Emy. Celle ci sentit une grande tristesse l'envahir, mélée à une colère qui grondait en elle.....

Essayant de rester la plus courtoise possible, elle regarda sa tante Isa dans le plus profond des yeux.

Bonjour ma Tante....Inutile de te protéger d'un mouchoir, le corps de ma mère est sain, nous avons pris soin de la faire embaumer. D'autre part, tu sais parfaitement qu'elle s'est beaucoup plus investit pour l'Anjou que la plupart des angevins eux même. Sad est angevine et elle sera enterrée chez nous...à Angers. Je respecterai le serment que je lui ai fait.

Au fait, puisque nous avons l'occasion de nous voir.... Emy montra le jeune homme assis devant elle sur le cheval....Je te présente Yugo, mon petit frère, ton neveu, fils de Ricks... ton frère...

Après avoir pris une bonne respiration, elle attendit la réponse de Isatan, sans bouger d'un pouce. Elle sentit une grande fatigue l'envahir. Soudain, le bruit d'un cheval la sortit de sa transe...Elle vit son ami Cat arriver à leur rencontre.... Elle était vraiment heureuse, tout allait certainement s'arranger désormais....
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Emelyne entendit en sursautant les consignes du prévôt...

Elle se tendit soudainement, prêt à tous les affrontements s'il le fallait...

MESSIRE, je vous conseille de regagner vos quartiers et de nous laisser passer.....D'ailleurs, nous arrivons à destination. Si vous voulez une épidémie, aller voir donc les bas quartiers de nos villes.....vous aurez beaucoup 'angevins à sortir....

Regardant sa tante...
S'il te plait, arrête ça, la situation va dégénérer tu le sais....jamais je ne céderai....Es tu prête à me faire passer par trépas ?
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Pas de bol, vraiment pas de bol...
Chaque fois qu'il est sur le point d'emmener au loin ce risque d'épidémie, il se fait stopper net.

Et là, c'est une autre de ces gueuses qui ose lui donner des ordres.
Il sourit, ricane même.

T’es qui toi pour me donner des ordres ?
T’es pas chez toi ici, alors ferme là où j'te fous dans la boite avec le reste de viande avariée !!!

le regard s'adoucissant fortement, il tourne les yeux vers la Jarretière.. Lui laissant le temps à son tour de répliquer ces choses pleines de bon sens qui caractérisent l'angevin de souche

J’y vais chef ?

Laeti regarda le sous-fifre qui s'adressait à elle

Essaye un peu pour voir sombre crétin et on va rire cinq minutes

Laeti regarda Alphacat

Vous croyez franchement qu'il est possible de parler avec des énergumènes dans son genre?!! Pas sûre qu'il comprenne le moindre mot de ce qu'on lui dit.
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Oh mais si je comprends tout, petite dame.
Je comprends tout très bien.
Et surtout que vous essayez d'utiliser vos relations pour faire entrer chez nous votre tas de viande puant.

Regardant le sergent qui venait de parler de bouse de vache sans bien comprendre pourquoi, il lui dit

Je sais encore faire la différence entre une odeur de mierdasse et celle de viande pourrie. Faudrait voir à pas nous prendre pour des débiles.

Maintenant faites ce que vous voulez, moi j'obéis aux ordres de la prévôt, pas aux vôtres.
Mais si vous laissez passer ce convoi, et qu'on se retrouve avec une épidémie, vous serez le seul responsable.

Rajustant son fondement sur sa selle, il attendit, droit comme un I les ordres à venir.

Les paroles de Alphacat avaient attiré l'oreille d'Emelyne.

Elle lança un regard noir à Isatan puis chercha dans sa besace.... Elle en sortit un parchemin scellé.

Elle le tendit vers Isatan suffisemment près pour qu'elle puisse le lire, mais sans le lâcher.

Vous mettez en doute les qualités d'un médecin Berrichon... Je veux bien que vous ayez toujours raison et que tous les autres aient tord mais je pense que vos qualités de médecins restent à prouver....


Lisez donc cela ma tante....Voulez-vous injurier le Berry, un partenaire commercial incontournable en mettant en doute la parole d'un médecin reconnu de tous ?




Faudra-t-il encore que notre bon Roy intervienne pour vous faire infléchir ? J'emmène ma mère à sa denière demeure...accompagnez nous ou partez à la recherche de brigands... peu m'importe....
Emy attendit la réponse
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Ca blablatait, ça échangeait des papiers, le jour s'échappait et notre John, quelque peu incommodé par l'odeur supportée durant toutes ces heures, sentait son estomac se rapprocher lentement du bord de ses lèvres...

Respirer à fond, pas possible. Ce serait avaler encore plus des miasmes ambiants... il fallait qu'il s'éloigne un peu. Pas le choix. Il n'allait tout de même pas vomir en présence de la jarretière.

Puisque les choses en étaient à un non compromis, il se permit de descendre de Julius Caesarus son cheval et courut derrière une futaie toute proche pour soulager son estomac.
Il avait chaud, puis froid, puis à nouveau chaud...
Un peu d''air frais avalé à grandes goulées lui remirent cependant un peu les idées en place, et lentement il regagna l'attroupement qui stagnait là depuis si longtemps.

S’il n'y avait eu que lui, il aurait mis le feu à cette boite à cadavre pour évacuer tout risque sanitaire, mais il ne pouvait prendre telle initiative. Il en soufflerait mot à sa supérieure lorsqu'elle aurait quelques secondes.

Quelques moustiques avaient dû s'occuper de ses bras nus, de gros boutons irritants le démangeaient à présent, et il était temps que tout ça se termine, et qu'il rentre chez lui se soigner.

Arrivant près de la Prévôt, il s'adressa à elle, gardant la distance règlementaire entre eux, ce qui bien des fois lui avait paru être une torture.

Dame prévôt, il est temps d'en finir, qu'on foute le feu à cette carriole et qu'on rentre chez nous.. Je me sens mal.
La chaleur, l'odeur, je ne saurais vous dire, mais il est temps pour moi de rentrer chez moi je pense.

Cat vit partir le maréchal dans les fourrés.

"aie se dit-il ya des orties, ca va piquer!"

en le voyant revenir tout pale, Cat s'approcha de lui en luitendant une gourdasse.

"tenez mon brave, la chaleur et l'émotion surement!"

Puis il s'adressa à Isatan:
"Dame Prévot, le soir s'approche, votre homme semble épuisé.
Permettez lui de rentrer en son foyer.

nous avancerons vers Angers, puis nous resterons en dehors de la ville, je connais une grange fraiche ou nous pourrons passer la nuit loin de la ville, pour eviter comme vous dites de contaminer la ville."
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Cat éclata de rire en voyant le maréchal s'affoler.

"mais mon pauvre diable, vous vous êtes piqué dans les orties blanches, les plus hurtiquantes! arretez votre manège !
Prenez de l'herbe fraiche et passez la vous sur vos piqures cela apaisera la douleur."

Cat regarda tout le monde grogui et ses yeux se posèrent sur le petit yugo agé d'une dizaine d'année.

"dame isatan, par l'amour d'aristote, cessons cette mascarade, ne voyez vous pas ce jeune enfant qui vient de perdre sa mere et qui n'aspire qu'a un peu de repos?
Ne pensez vous pas qu'il faille proteger ce petit?
Permettez nous d'avancer en vers angers et de nourrir enfants escortes et chevaux"

Cat tout en parlant saisit le petit par la main et le fit grimper sur son cheval, puis se dirigea vers les rennes des chevaux de la charette puis les saisit.

"Dame isatan, j'attend que vous me donniez autorisation de poursuivre ma route.
Je vais conduire tous ces gens chez moi, dans ma modeste bicoque, hors d'angers."
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Isatan regardait le pauvre John qui allait bientôt y passer , elle en était certaine , vu la rapidité avec lequel le mal semblait se propager .

mais mon pauvre diable, vous vous êtes piqué dans les orties blanches, les plus hurtiquantes! arretez votre manège

Des orties ? z'avez vu sa tronche ? on dirait qu'il est en travaux l'pauvre !
D'jà qu'il ressemblait pas à grand chose , mais là c'est pire !
Pis j'doute qu'il se soit amuser à s'rouler d'dans
Et l'est pas stupide à aller s'vautrer dans les orties !
Nan personne ne bouge jusqu'à c'que j'ai la preuve que ce document n'est pas un faux !

Glissant un regard vers l'enfant qu'elle ne connaissait pas , tiens un nouveau , espérons qu'il soit pas comme son frère celui là ...
Haussant les épaules elle répondit

Qu'on fasse venir un médicastre !
Et si y'a le moindre doute , s'rez tous collés en quarantaine !

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!


Arf , John un peu de r'tenue , on dirait une pucelle l'soir de ses noces !
Z'allez nous claquer dans les pattes à vous paniquer comme ça !

Vous avez un briquet à étoupe sur vous ?
Qu’on en finisse


Fouillant ses poches et sacoches la jarretière ne trouvait rien , levant les yeux vers le petit groupe elle leur demanda

Z'auriez un briquet ?
J'ai dû oublier l'mien quelque part j'le trouve pas ?
Qui qu'a piqué mon briquet ??!!!
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Le jeune Yugo était épuisé. Quand on les avait arreté Emelyne l'avait fait descendre de Cheval et rester à distance. Et depuis ils etaient arretés.
Devans eux une sorte de garde à l'air ahuri, voir méchant et une Dame jolie mais à laquelle une étrange haine irréel tordait les traits discutaient avec sa Grande Soeur et sa Grand-Mere. La discussion semblait durer indéfiniment.
Le Jeune Yugo du haut de ses 11 ans ignorait encore beaucoup des choses de ce monde et donc tout d'abords ne s'inquiéta pas outre mesure.

Mais alors qu'il était arrivé des heures plus tôt ils etaient toujours bloqué alors que le temps passait... La discussion ne semblait pas avancer.
Un sir à l'air noble, Messire Cat s'etait joint à la discussion. Mais les choses continaient de durer. Yugo avait faim, sommeil, sa mère etait morte seulement quelques jours plus tot et il voulait juste qu'on les laisse tranquille...

Yugo s'approcha et demanda.

-"Messire Cat, Emelyne, Quand est-ce qu'on y va! J'ai sommeil... j'en ai assez de rester ici. Pourquoi on peut pas avancer? Je veux aller manger un peu de pain et dormir. S'il vous plait allons y."

Le messire Cat fit monter Yugo sur son cheval. Tout semblait être bloqué à cause de cette dame qu'on disait être sa Tante. Elle semblait un peu folle comme les pere de l'abaye lui avait dis. Une sorte de folie que l'autorité donnait à certain.
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Ils etaient peut être dangereux mais cette dame là etait quand même sa tante. Le jeune Yugo la pris en pitié.

-"Tata... Vous allez bien? Je suis fatigué et j'ai faim moi aussi. J'imagine que c'est pour ca que vous allez pas tres bien là. Vous voulez un morceau de pain? Du lard peut être? Ou que je vous frotte le dos? C'est qu'il fait froid"

Le jeune Yugo s'approcha de sa Tata en restant quand même eloigné du garde fou qui semblait avoir de l'urticaire et avait commencé à pousser des cris stridents tel un animal.

-'Tata? Ca va? Vous voulez qu'on vous accompagne jusqu'à chez votre frere mon papa?"

Son pere peut être saurait quoi faire.
Il etait probable que quand sa famille saurait dans quelle etat etrange elle etait et les choses bizares qu'elle disait ils l'enfermerait pour un temps dans un de ces hospices que les moines avaient pour les gens un peu... limités ou dont la tête était infecté par la bête.
Yugo regarda sa tata. elle avait surement beaucoup souffert dans la vie et maintenant elle perdait l'esprit. Il fallait l'aider.
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