[RP]Une chasse au trésor...Du moins ça y ressemble vachement

Calyce.

Etape 1 : Vaudémont... Réception de lettres divines...

Depuis leur arrivée en Lorraine, les deux angevines allaient de surprise en surprise, de bizarrerie en bizarrerie…
Elles n’en sortiraient pas indemnes de cette histoire… Après avoir eu un ami imaginaire les voilà qui recevaient des lettres d’un dénommé Christos… Le copain d’Aristote. Surement un petit malin qui a décidé de se jouer de l’esprit ô combien fragile des deux mioches qui tombent dans le panneau…

Vaudémont…Une première missive inquiétante mais qu’elles décident d’ignorer pensant que le prophète se moquait d’elles… Il n’était franchement pas marrant avec sa drôle de manière d’écrire sans dire clairement les choses, il devait s’ennuyer durement le pauvre. Puis quelle idée de leur parler de leur défunte mère… Parce que c’est LE sujet des ses lettres à l’auréolé. Il leur demandait si elles avaient l’envie de la retrouver… Ni une, ni deux, les bras croisés, minois renfrogné, regard noir lancé en direction du parchemin que tenait la petite Clélie…

Nan mais l’est pas bien lui…’veut qu’on retrouve moman au soleil…’doivent franchement s’ennuyer…

La fillette secoue la tête, décoiffant encore plus sa tignasse ébène. Petit soupire.

Pis on sait même pas si l’est gentil d’abord…Rhoooo pis zut moman l’est mourue pis valà !

Quelque temps plus tard…

Vaudémont toujours et une seconde missive arrive… Un peu plus claire cette fois ci ; ‘Fin claire, faut le dire vite, Christos devait aimer la boisson plus qu’il ne faut…
Les yeux écarquillés, Calyce lit la lettre à sa sœur.
Il parlait d’une femme étrangère qui saurait les guider jusque leur mère et qu’elles trouveraient cette dame à Nancy… Chouette une chasse au trésor ! Et de toute manière ça tombait bien, elles commençaient à avoir des fourmis dans les jambes les mioches…

Préparations de baluchons, les voilà sur les routes, seules comme des grandes, même pas peur d’abord ! Sauf peut être cette fois où elles s’étaient cachées sous un arbre en pensant être poursuivies par des loups alors que ce n’était qu’un lièvre… Un lièvre qui avait l’air encore plus effrayé qu’elles…

Toujours est il qu'elles arrivent saines et sauves à Nancy. Rapidement les recherches commencent... La femme étrangère...

Des rencontres aussi. Une rencontre des plus marquantes, celle d'un chien, un peu (beaucoup) pouilleux. Corniaud ! Les deux mioches ne l'oublieraient pas, il avait la même odeur que celle de leur père... Elles l'auraient bien volé celui là... Humpf.

Bon les recherches nous disions...

B'jour on s'appelle Clélie et Calyce, on est angevines et on cherche une femme étrangère qui vit ici..

Beaucoup de silences en guise de réponse, des secouement de tête jusqu'à ce qu'elles demandent à cette femme qu'avait tellement bu qu'elle s'était mise en vente en place publique... Se vendre ? Calyce grimace et se jure encore une fois de rester sobre jusqu'à la mort. Elle est bizarre la dame... Bizarre mais elle leur apporte une réponse en donnant le nom d'une certaine Thays.
Heureuses les fillettes patientent sagement dans une taverne, elle devait venir, elle vient toujours...

Et elle vient !

Thays c'était donc elle. Cette femme aux traits exotiques, mystérieuse mais tellement sociable... Du moins avec Calyce elle l'est hein...

Des heures de discussions. Calyce appréhendait de ne pas être prise au sérieux, comme souvent...
Comment aborder le sujet ?

Ha bah m'dame Thays on vous cherchait 'vec ma soeur Clé parce que Christos nous a écrit pis qu'il a dit que vous nous aideriez à retrouver une femme qu'est peut être notre maman...

Hum non, pas comme ça, la femme pourrait prendre ses jambes à son cou ou pire les dénoncer pour hérésie.
C'est donc avec plus de tact et de douceur que la petite angevine raconte son histoire. Et Thays semble la croire. D'ailleurs elle parle d'une femme qui rechercherait ses deux filles... Leur mère peut être ? Pas convaincues mais bien envie de continuer ce petit jeux avec Christos, les gamines se laissent encore embarquer dans le jeu d'énigmes qui s'offrait à elles...

Thays leur avait dit d'aller trouver le bourgmestre de Vaudémont, que lui saurait les aider... Les mioches lui écriraient, plus facile et encore envie de pousser la promenade jusque Verdun...

Et puis elles faisaient connaissance avec Thays moins elles avaient envie de s'en séparer... On s'attache vite à cet âge. Puis elle leur avait promis adoption si jamais elles ne retrouvaient pas leur mère... Chouette !

Calyce partageait même un secret avec elle... Un lourd secret qui avait fait frissonner la petite. Elle n'en parlerait jamais à personne, même pas à Clélie. Le courant passe tellement bien que la dame décide d'accompagner les deux sœurs dans leur vadrouille Lorraine. Elle les accompagnerait même jusque Vaudémont...

Direction Toul...Avec cette impression bizarre d'être suivies...
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Thays

[ Un soir d’ennui ]

Les jours, les nuits, la vie s’écoulait tranquillement, grains de poussière dans le grand sablier du temps. Trop tranquillement. Son amant pas assez présent ne passait la voir qu’épisodiquement et lui accordait à l’occasion, entre prises de tête et volonté de l’asservir complètement, des nuits torrides et ô combien délectables.
Thays se trouvait entre deux choix. Le garder pour amant, ce qui impliquait cette étrange relation trop près d’une relation de couple marié et ses sautes d’humeurs infâmes, sans compter qu’elle ne devait pas voir d’autres hommes, soit s’en séparer et perdre à tout jamais ces nuits folles dont elle raffolait…mais perdre aussi toutes ces nombreuses choses pénibles à supporter. Pourtant certaines fois, il se montrait d’une tendresse et d’une douceur sans bornes envers elle, et ce n’était pas lorsqu’il voulait l’avoir toute entière non, puisqu’il arrivait à parts égales qu’ils ne fassent rien, comme qu’ils se donnent l’un à l’autre.

Il allait sans dire que le choix était délicat, mais que tout de même elle penchait plutôt pour s’en aller. Le souci, c’est qu’elle l’aimait. Mais l’amour s’efface bien vite lorsque la personne devient – ou finalement ne fait que se montrer sous son vrai jour – ignoble.
Obéissez-moi…et puis quoi encore…

Désireuse de lâcher prise l’espace d’une soirée et de tromper son ennui – les gens restant souvent entre eux, le Prévôt et sa mauvaise foi qui se fout des gens et ferme l'échange sans en laisser le choix, ces gens qui ont des fonctions et que l’on ne voit jamais nulle part, à se demander comment ils ont eu un poste, le peu d’animation qui régnait sur la ville et qui lorsqu’elle existait se faisait tuer dans l’œuf – elle se rendit dans une taverne.
Boire un verre, rencontrer quelqu’un avec un peu de chance. Vivre autre chose, une soirée…c’est tout ce qu’elle demandait. Ce qu’elle s’ennuyait ici…

Ne regardant pas même les personnes qui se trouvaient dans la taverne où elle se rendit, elle alla s’installer.
D’abord, prendre un verre, se détendre.

[ La rencontre, pas du tout de celles espérées ]

Une mioche. Non deux. Thays n’est pas du tout intéressée par les enfants. Ils sont mous, n’ont pas une once de personnalité, pleure et se mouchent dans les jupons de leur mère, souillent leurs vêtements sans arrêt. En brève, des êtres inutiles et pénibles. Ah si l’on pouvait passer cette période de l’enfance…
Mais ces enfants-là lui tiennent un drôle de discours.
Coïncidence ? Thays avait appris très peu auparavant l’existence d’une mère à la recherche désespérée de ses deux petites. Mais elle n’en avait parlé à personne depuis.
Puis, deux petites pointent leur museau, à la recherche d’une mère qui devait être morte mais qui, paraît-il, est en vie.
Une question taraudait Thays…pourquoi elle précisément ? Personne d’autre, à part la mère, ne savait qu’elle était au courant… Un brin de malice la poussa à dire aux petites de demander de l’aide au Maire de Vaudémont, qui n’était autre que leur maman…mais elle ne le leur dit pas, afin de leur ménager cette surprise.
Un nom fut lâché par mégarde par la petite Calyce : Christos.
Thays était grandement amusée, et croyait à une farce…mais c’est perturbant lorsque l’on sait que personne d’autre n’était au courant de l’histoire…

...Une promesse... ne plus parler du fait que Christos lui a parlé et écrit...beaucoup pourraient vouloir la mettre sur le bûcher, quand bien même c'est la vérité...

...en échange d'un secret... Thays vient de Weno, capitale de l'île de Chuuk, en Micronésie. Là-bas, sa famille est la dirigeante de l'île, une famille qui serait des plus grandes noblesses icelieu. Or, elle courait à sa perte financièrement... adieu noblesse, adieu terres, adieu serviteurs, adieu pouvoir et bonjour l'anarchie, les révoltés, les meurtres à coup de mâchette...
Il se trouva un homme qui prodigua une somme astronomique en échange...d'une fille, une héritière.
Thays fut la triste élue, à son grand désespoir. Un mari jamais venu à leur mariage, jamais venu tout court, qu'elle ne connaissait pas, n'avait jamais vu, ne savait pas même son nom...
Fidèle à elle-même, elle ne put se résigner à vivre sagement toute une vie, sans personne pour la toucher. Son acheteur ne viendrait jamais, ou à la rigueur viendrait prendre des vacances et si ça se trouve, aurait une autre femme ailleurs, dans son pays.
Et cette famille, qui se dit famille, qui l'a vendu pour pouvoir conserver quelques lopins de terre...les misérables...

Un beau jour, Thays avait disparu. Elle se promit de ne plus se faire abuser, quitte à abuser, et était partie loin, bien loin, profitant des hommes et de leurs désir d'elle pour assouvir ses propres désirs : fuir si loin que jamais plus sa famille, ni son acheteur inconnu, ne pût la retrouver.

Elle était arrivée dans une région plutôt agricole et tranquille...la Lorraine.

C'est ainsi que, pour la première fois, elle put en parler.
Silence pour secret.

La conversation reprend sur des sujets plus légers, elle va bon train et les heures défilent. Les gamines ont de l’énergie à revendre et de réelles personnalités, elles pourraient en donner à pas mal d’adultes.

[ Le choix ]

Envie de changer de décor, de quitter son amant pour peut-être revenir s’il s’assagissait, mais envie d’autre chose quoi qu’il en soit.
Thays prit à la lettre sa mission « divine » puisque Christos lui avait envoyé deux petites, et décida de les mener à leur mère.
Cependant…grandir en croyant sa mère morte puis apprendre qu’elle est en vie et se demander pourquoi elle n’était pas là est une chose difficile à vivre, angoissante. Thays percevait bien cette angoisse des petites, qui par occasions lui demandaient pourquoi leur mère les avait abandonné.
Un changement de pensées leur feraient du bien aussi Thays les emmena-t-elle à Toul.
Une promenade au travers de la Lorraine leur permettrait à toutes trois de prendre l’air et de soulager leurs esprits embrumés par les questions, les pensées, les choix à faire.

Le lendemain, elles se mettraient en route.

[ L’aventure commence ]
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Calyce.

Nancy... Toul

Le voyage s'était fait dans le calme. La mioche ne pipe pas mot, calme, un dialogue entre la brunette et elle même...

Hum pourquoi qu'on est là ?
On cherche moman..
Moman est avec Aristote
Peut être pas !
Han...On a peut être une moman alors...
Moui...

Le petit poing qui se serre sur la crinière de la monture, le nez qui se plisse, angoisse qui fait se nouer son petit ventre. Prise dans le drôle de jeux, elle n'avait pas réalisé...

Et si c'était vrai ? Elle en voudrait à Manon ! Elle leur avait menti ! Elle qui tenait tant à leur inculquer les bonnes manières et les principes d'Aristote : On est gentil, on ment pas... Balivernes ouais ! On l'y prendra plus, elle ne croira plus à aucunes des paroles que peuvent débiter les grands, les adultes... Sauf Thays, elle elle voulait bien lui faire confiance. Pourquoi ? Parce qu'elle est l'exception qui confirme la règle, pardi !

Toul... Elles arrivent et toujours cette boule dans le ventre de la fillette

Milles et une question qui taraudent son ésprit. La gamine ne profite pas de son court séjours "toulois". Cloitrée dans sa chambre d'auberge, les émeraudes fixent le plafond... Elle pense -si si ça lui arrive !-

Elle imagine leur peut-être-mère...

Brune ! C'est certain elle ne pouvait qu'être brune comme ses deux mioches. Et les yeux ? Émeraudes comme elle ou noisettes comme Clélie ? Pis peut être qu'elle a un château elle ? Ou peut être qu'elle est encore plus paumée que leur père ? Nan ça c'est impossible, y a pas pire qu'une cabane sans toit aux yeux de la fillette. Sévère ? Drôle ? Et si c'était une vilaine sorcière hein ? Humpf. A cette pensée la gamine déglutit, le rose qui teinte habituellement ses pommettes laisse place à une pâleur inquiétante.

Inquiétudes paradoxales..

Peur de LA rencontre et d'une éventuelle déception. Comment réagir face à une femme qui les avait laissées pour orphelines ? Les mioches s'étaient tellement faites à l'idée. La détester ? Peut être... ce serait compréhensible. Ou peut être que Thays avait raison lorsqu'elle disait qu'il était certainement arrivé un événement qui n'avait laissé d'autres choix à leur mère que celui de les laisser aux vieilles paluches de la Manon .

Peur aussi d'apprendre que tout cela n'était qu'une blague de très mauvais goût... Car oui, la mioche espérait aussi se tromper et quelque fois, juste une fraction de minute, elle se voyait au milieu d'une famille heureuse. Elle pourrait aussi se vanter d'avoir une mère. Ne plus voir poindre cette jalousie lorsqu'elle entendait des « bah moi ma maman elle m'a fait ça » ou des « avec maman on a fait ça ou ci » et Gnagnagna...

Et c'est dans cet état d'esprit que la mioche reprend la route aux côtés de sa sœurette et de Thays...

Verdun...

C'en est trop pour la gamine. De plus en plus anxieuse, elle se souvient d'un conseil de la vieille nourrice...

Quand vous voyez que ça va pas...Béh vous v'z'enfermez chez les bonnes soeur. Au calme, v'faites voeux de silence quelque jours... C'vous fera du bien v'verrez !

Mouais c'est peut être la solution au problème... Une semaine chez les moines ! C'est décidé !
Elle n'y restera que trois jours, le silence n'est pas Calyce nanmého ! Pis les bonnes soeurs l'avaient obligée à se laver, se coiffer et lire le livre des vertus...

Haaaaaaan l'église c'est nul ! J'veux r'voir Clélie pis Thays ! Laissez moi sortir !
Non demoiselle, vous avez dit une semaine et Aristote serait fâche si il vous voyait ne pas tenir parole ! L'église est la maison de Dieu, un peu de respect !

La gamine fronce les sourcils, bras croisés sur la poitrine... Aristote faché ? Et alors ? N'importe quoi...Elle était fâchée aussi ! Elle tape du pied par terre pour montrer son mécontentement. Les yeux de la mère supérieure deviennent des billes au fur et à mesure que Calyce parle...

Aristote j'm'en souci comme de ma dernière miche de pain mangée... Nan j'me souci encore plus de la miche de pain ! Pis la maison de dieu... Humpf, c'est quoi c'te maison où on m'oblige à manger de la bouillie dégueulasse hein ? même Raoul mange mieux 'vec mon père ! J'serais vous, j'partirais vite fais aussi ! Pis Aristote c'est un nain-gras ! Le nombre de fois que j'y demande un château... Un popa riche... Bah l'a même pas répondu ! Pis si l'était si malin que ça, l'aurait vu les bouteilles que vous cachez sous vot' lit... Moi je les ai v...mmmmm

La grosse main de la religieuse se plaque contre la petite bouche de l'angevine. Elle avait l'air de vouloir la faire taire.
La mioche ne comprend pas ce qui lui arrive. Pas le temps de dire ouf qu'elle se retrouve dehors et voit la lourde porte du couvent claquer... Petite moue d'incompréhension, haussement d'épaules...

Y a que la vérité qui blesse d'abord ! Nah !

Elle avait réussi, elle était dehors...
Et ça avait marché mine de rien, sa tête était libérée de toutes ses questions. La seule chose qui lui importait maintenant c'était de retrouver Clélie, elle lui avait manquée... Comme à chaque fois qu'elles étaient séparées...

Et puis elle avait faim, un arrêt dans une auberge s'imposait...

Assise à une table, les yeux rivés sur un parchemin. Une lettre qu'elle avait reçue alors qu'elle était enfermée dans la dite "maison de dieu"... Missive qui l'avait aussi aidé à aller mieux... Quelques mots écrits par la menotte de leur petite sœur de cœur : Estrella.
Elle disait avoir pris la route avec son père qui lui apprenait à brigander...

C'te chance... Faut que j'raconte à Clé !
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Clelie.

[Visite guidée pour enfants effarouchées...]

C'est que le Christos malgré ses excès de gnôle l'avait dit vrai ! Nancy, l'étrangère, leur mère...Et si ?
Peur...
Et si tout d'un coup toutes les vérités -ses vérités- étaient chamboulées...Abandonnées ? Pas aimées ? Une bonne raison p'tete...surement...Morte elle n'avait pas eu le choix mais vivante !! De son plein gré ? Non définitivement non ! Elle n'avait pas envie d'y croire.
Colère...
Nanmého ! L'était qui lui pour venir leur dire maintenant que leur mère était vivante ? Le Saint des Saints ?
Mouais son œil ! Et comme de par hasard cette chase au trésor avait commencé à "Vosdémons ", de quoi laisser une Clélie perplexe et en proie à d'affreux doutes.
Déni...
Nancy, Toul puis Verdun et rien ! Regard septique vers le ciel étoilé.

C'est ça ouais t'as qu'à roupiller au lieu de nous aider ! S'pèce de feignasse !
Grondement de tonnerre au loin, petit nez retroussé
Pis je te ferais dire que not'mère...bah...l'est toujours pas là !
Noisettes qui balaient le paysage pour mieux appuyer ses dires
Gnagnagna ouais bon on a bien trouvé dame Tayo, t'avais peut-être raison là-dessus mais ça fait des jours qu'on marche et je vois toujours pas de maman à l'horizon moa !
Ombre d'une branche qui s'abaisse sous le poids d'un zozio nocturne et taciturne
Comment ça mon horizon l'est rase motte ? Tssss t'es nulleuuh je te cause plus v'là !
Courant d'air qui soulève les voilages de la petite chambre d'auberge.
Tututut ! t'existes pas alors parles à ma main hein !!!

Les bras croisés, minois renfrogné, Clélie finit par claquer sa langue offusquée par autant de mauvaise foi. Qui qu'est de mauvaise foi, on se le demande...
Résignation...
Quelques jours plutôt dans une taverne de Nancy...Entre deux sœurs

Alors t'en penses quoi ?
-Je l'aime bien !
-Oui moi aussi !

Noisettes détournées, le bruit redondant d'un souffle lent, réconfortant. Comme sous l'effet d'un fer à repasser les traits de la mioche se détendent, instinctivement elle l'a toute de suite appréciée, quelques mots échangés sur la peut-être mère, franchise non feinte, Clélie est conquise.

Verdun...Oubli...

Accompagnée de Thays, la mioche visite Verdun et ses tavernes...surtout ses tavernes endroit de prédilection pour tâter la température... et là, grâce au charme mi-badin mi-taquin d'une Thays expérimentée la petite pantoise obtient son épée en bois et un "nain traineur".
Prenant bonne note de comment obtenir ce que l'on veut en jouant de ses atours, la mioche papillonne des cils à vaut l'eau le tout servi avec un sourire ravageur bien qu'ajouré.
Indulgence siouplé ! Son modèle de base féminin laissait quelque peu à désirer...Manon ! Une vieille bique ridée pour sur c'est beaucoup moins vendeur, mais ce soir là, illuminée elle s'avoue à elle-même que finalement être une fille ça a certains avantages non négligeables mais par fierté elle se gardera bien d'en parler à sa Calyce...
Clin d'oeil des deux yeux, la petite file rejoindre Morphée sans demander son reste.

Petit matin suivant et aube de deux jours à courir, sauter, essayer de taper et se faire taper, quelques ecchymoses et un sommeil de plomb v'là qui l'a bien occupé, lui permettant un temps de mettre ses craintes entre parenthèses et de laisser rentrer le métier dans elle, parce que d'avoir des bleus le nain traineur lui a bien dit ! "C'est le métier qui rentre !"

C'est fourbue qu'elle se traine vers la première taverne pour boire un verre de lait.
Tel un épagneul breton, la mioche marque l'arrêt, frottage de mirettes, non non elle ne rêve pas ! P'tit pincement de du flanc juste au cas où ! Aie ! non c'est confirmé c'bien elle !
Transformée en véritable boulet de canon -le son en prime- Clélie traverse la taverne fonçant droit vers sa cible.

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Caly !
T'es d'jà reviendue ?
Comment que je suis trop contente de te voir !
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Calyce.

[Elles font même lé ménache les mioches...]

Toujours assise, parchemin vierge devant les mirettes. Calyce avait demandé au tavernier de lui prêter de quoi écrire. Elle vient de tremper la plume dans l'encrier quand Clélie lui saute dessus. Encrier qui se renverse, tâchant la table et le sol dans sa chute... Les deux angevines avaient le don de laisser des petits souvenirs de leur passage. Souvenir dont se serait bien passé le tavernier qui les fusille du regard avant de disparaître dans la réserve...
La brunette hausse les épaules puis offre un énorme sourire à sa soeur, embrassade... Elle lui raconte le calvaire qu'elle avait vécu chez les nones en omettant sciemment de parler du calvaire qu'elle leur avait fait vivre, qu'elle lui avait manqué et tout et tout...

Les émeraudes balaient la pièce avant de se poser sur la fenêtre puis la porte. L'angevine plisse le nez..

Humpf...L'est où Thays ?

Puis elle voit le regard curieux que porte la cadette sur la table puis sur le parchemin. Les émeraudes brillent comme à chaque fois qu'elle allait annoncer une bonne nouvelle ou une bonne idée ('fin ce qu'elle croit être une bonne idée hein). Elle lui tend la lettre qu'elle a reçue

R'gardes 'Strella nous a écrit... Elle est à Loches... T'as vu elle a pleiiiiiiiiiiin de tata et tonton et même qu'elle a un tonton c'est LE Mal... T'imagines Clé ?...'Strella l'est en danger ! On peut pas la laisser avec le mal... On doit rentrer ! Pis j'veux apprendre à brigander môa aussi...

Soupire de la donzelle...

Mais y a not' peut-être-...ma...man...

La gamine butte sur le mot « maman ». Bien plus facile d'évoquer leur génitrice en la sachant aux côtés d'Aristote. Ses yeux se reposent sur le parchemin puis sur sa soeur... Elle repense soudainement à la lettre qu'elle devait écrire au bourgmestre de Vaudémont sur conseil de Thays. Calyce en a pas envie... Elle a peur.

Clé tu vas écrire !

Petit sourire en voyant les yeux écarquillés de Clélie qui n'a pas l'air de comprendre. Elle lui explique...

Puis comme ça tu pourras mettre en pratique ce que t'as appris... Je te laisserai faire cette fois, promis...Je t'aiderais s'tu veux... Pis après j'écrirais à 'Strella.

C'est vrai quoi, Clélie apprenait à écrire depuis leur départ d'Anjou... Fallait bien que ça serve.

C'est à ce moment que le tavernier ressort de la réserve, un seau d'eau dans une main, un chiffon dans l'autre. Seau qu'il pose lourdement au pieds des deux mioches, les éclaboussant au passage. Dubitatives, les deux soeurs se regardent...
Calyce baisse les yeux et affiche une grimace en voyant le plancher souillé par l'encre. Pas sa faute ! Elle ne nettoiera pas ! Et elle va le dire !
Elle lève alors le regard sur le gros tavernier... Un peu trop gros, une stature imposante... Petite bouche qui se tord; Calyce rebaisse immédiatement la tête en déglutissant. Petit coup de coude à Clélie. Elle lui montre un des chiffons que le tavernier avait jetés sur la table...

Heu...Clé..j'crois que l'm'sir il veut qu'on lave les tâches que T'AS fait...
Tu crois bien la mioche
Glups

Les deux misérables se retrouvent vite à quatre pattes, récurant le sol comme la petite Cosette...
Une fois la sale besogne terminée, elles déguerpiront rapidement, non sans oublier de prendre le parchemin. Le tenancier ne les remerciera pas...
Une fois dehors, on pouvait les entendre...

Dis Clé...La prochaine fois qu'on se retrouve... Tu pourras être moins contente de m'voir ?

Pas envie de nettoyer toutes les tavernes du royaumes la môme...

Allez zou, bras dessus, bras dessous, elles filent à la recherche de Thays et d'un endroit pour écrire..
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Calyce.

[La fin d'une chasse où l'on découvre une mère...maire.]

Retour à Vaudémont...Vos démons ? C'est selon...

Cette fois le séjour dans le village se fera riche en rencontres, en découvertes.

Un duel... Emeraudes prêtes à sortir de leur orbites tellement les mirettes de la mioche était écarquillées. Maeve allait se battre en duel contre un jeune homme, un Von Frayner. D'abord inquiète pour celle qu'elle voyait désormais comme une amie plus grande, elle finit par l'encourager quand elle apprend que le Von Frayner s'était permis à porter atteinte au nom de la jeune rousse. Et de toutes manières les Von Frayner étaient tous des nuls, c'est Léandre et Maeve qui l'avait dit et ils sont grands...Les grands ne mentent jamais. Et puis la rencontre avec le jeune adversaire de Maeve n'avait fait qu'appuyer les dires du jeune couple. Constantin qu'il s'appelait, un de ces nobles que la gamine ne pouvait désormais plus voir, et ce même en peinture. Un jeune homme hautain, insultant...Oui il l'avait insultée aussi la mioche...mal éduquée qu'il avait dit...Il s'est regardé lui ? Nanméo. Il était jaloux parce qu'elle avait demandé en mariage son cousin au nobliau, c'est certain. Cousin qui allait se battre aussi en duel contre son cousin à Elle : Maxime. Une sorte de grand frère qu'elles avaient découvert ici avec Clélie. Un Dénéré lui aussi, tout comme elles.
Maeve devait gagner ce duel, peut importe son âge, elle gagnerait c'est une fille et les filles ça gagnent toujours !

Et puis il y avait ce jeune homme au château rouge. Certains le disaient Von trucmuche lui aussi, mais on allait pas la faire à la petite ! C'était pas un Von Frayner lui n'était pas nul ! Nanméo ! Calyce et Clélie avait décidé qu'elles l'aimaient bien lui. Et puis il connaissait leur papi viochi, il lui donnait même un petit surnom, « Barbichou »...Humpf. Il s'était présenté sous le nom de Chlo et elles n'avaient pas cherché à en savoir plus. Ah si elles lui avaient demandé si il avait un château...Et il en avait un ! Rouge qui plus est. Haussement de sourcils chez les deux petites lorsqu'il leur raconte qu'on veut lui enlever son beau château tout ça parce qu'il était rentré dans le château ducal sans faire exprès et qu'il avait fait un coma éthylique une fois à l'intérieur... Pas sa faute à lui si l'alcool ducal était meilleur qu'ailleurs ! Les gamines le comprenait...Leur père aussi avait cette fâcheuse manie de boire plus que de raison et d'entrer dans les mairies et châteaux en forçant un peu, se croyant chez lui...L'erreur n'est elle pas humaine ?

S'en suit la rencontre la plus importante... Réponses aux questions qui taraudaient l'esprit des deux fillettes ces derniers temps. Fin d'une chasse au trésor qui n'avait plus rien d'un jeu. Une femme dont le visage portait les mêmes traits que Clélie. Une femme qui les avait appelées « mes filles » dès qu'elle avait su leur prénoms aux deux brunettes. Encore une qu'avait bu plus qu'il n'en faut...
Leur mère serait donc cette femme à l'odeur de mirabelle qui titube plus qu'elle ne marche ?
Zahra c'est son nom. Elle aurait connu leur père un soir...hum non deux soirs. Deux rencontres dont aurait résulté la naissance des deux angevines.
Calyce n'y croit pas, elle ne veut pas le croire...Pis la honte quoi ! Déjà qu'elles ont un père roux, escroc sur les bords qui vit dans une cabane, aujourd'hui fallait qu'elles se coltinent une mère alcoolique...en vie. Bon d'accord elle était bourgmestre, « conne de table » et elle avait une vraie maison... Mais non ! Ce ne sera pas leur mère, elle a pas de château.

Et le temps passe à Vaudémont, les mioches apprennent à connaître celle qui se dit leur mère. La présence de la vieille Manon les met en confiance même si elle leur avait menti longtemps. Faut dire aussi que la Zahra avait le don de s'attirer la sympathie des gosses : Des sucres d'orges en veux tu en voilà, des pâtisseries aux formes bizarres, fourrées de framboise avec un trou au milieu...Des donuts qu'elle disait.
Calyce et Clélie ne l'appelleraient pas maman, manquerait plus que ça, elle les avait abandonnées quand même. Mais elles se faisaient à l'idée et avait fini par aller vivre chez elles...Elles y avaient leur chambre à elles.

Vaudémont c'était plutôt sympa dans le fond. Les gamines passaient leur temps comme le font les enfants... En se perdant dans les maisons vides du coin, accompagnées de leur cousin Maxime.
Elles avaient aussi découvert que le feu brulait et que l'eau mouillait aux dépends du petit village. Les deux angevines avaient en effet mis malencontreusement le feu à un champs... En même temps ça allait aider les cultures, rendre les terres plus fertiles.

Et puis quand elles s'ennuyaient, elles se retrouvaient dans leur chambre à jouer avec leurs animaux de compagnie. Une souris albinos pour Clélie, un chat pour Calyce... Vous aurez compris qu'elles ne jouaient pas ensembles.

C'est d'ailleurs ce qu'elles faisaient là. Calyce s'amusait à compter les puces qui courraient sur le pelage du chat offert par Estrella. Il avait grandit, plus rien du petit chaton qu'elle avait adopté en Anjou... Et c'est en le voyant qu'elle se rend compte que le temps s'était écoulé d'une manière bien trop rapide. Petit soupire de la mioche, leur sœur de cœur lui manque... Et puis elle n'avait pas écrit depuis longtemps...Et si il lui était arrivé quelque chose à Loches. Prise d'une inquiétude soudaine, la fillette se lève et s'approche de sa soeur faisant fi de la présence du rat aux yeux rouges qu'elle déteste...

Clé faut qu'on aille voir 'Strella.

Émeraudes posées sur les deux baluchons que les mioches ne prenaient pas la peine de défaire... L'appel des chemins... Un point en commun avec leur papa, la famille n'était pas faite pour la sédentarité.

Leur départ ne plairait pas à leur mère nouvellement retrouvée, ni même à Manon...Il faudra faire preuve de discrétion, partir en catimini... Mais elles reviendraient vite.
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Thays

Le temps qui passait passa et avec sa corde fit des nœuds.
Il noua la gorge d’une étrangère.

Thays avait laissé les petiotes se débrouiller et leur avait dit d’aller voir le maire de Vaudémont - qui n’était autre que leur mère, sans qu’elles en surent un mot.
C’était une façon détournée et pourtant si simple de la leur faire rencontrer sans qu’elles ne sachent qui elle était, leur évitant ainsi les affres d’une inutile et douloureuse angoisse.
Le temps de leurs retrouvailles était arrivé.
Toutes trois avaient passé de bons moments qui prirent fin.
A contrecoeur, pour une fois qu’il s’agissait d’un peu de cœur justement, Thays s’efforça de disparaître, ne donnant plus de nouvelles ni à Calyce, ni à Clélie.
Elle s’était attachée à ces deux terreurs et les aurait bien adoptées. Mais elles avaient une mère. Et un père. Et pas besoin d’une adoptante. Et pas besoin d’elle.

Ne pas se faire trop présente.
Ne pas leur manquer.

Les laisser se retrouver.
S’effacer.

Au risque d’être détestée.
Ironie que voilà, c’était bien la première fois qu’elle s’en souciait.

Thays rassembla ses menues affaires et s’apprêta à partir.
Où ?
Qui peut le dire.
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Zahra.2

[ Nos demons , Vos démons , ses retrouvailles.... ses tresors perdues... ]

Le temps s'écoulait tranquillement dans son village adoptif, où la destinée et une grande majorité des villageois l'avaient élu bourgmestre, cheffe d'un village ou simple dame modeste au caractère quelque peu démesuré , un peu barge sur les bords, mais quelque chose d'attachant qui peut aparaître seulement avec le temps, une grande melancolie, un manque d'entourage familial, un penchant pour l'abandon, un penchant pour les vices de la vie, alcool, luxure, folie enfance éternelle, bétises continuelles, une Anjou loin d'elle , une famille dispatché, deux mioches perdues.... et une Manon nourrice de retrouver...

Une demande simple faite par courrier, ou lors d'une soirée arosée à Nancy ou ailleurs, de fil en aiguille la Zahra dynamyque vida son sac à une dame qui allait être une amie de coeur, l'exotique qu'elle l'appelait , plusieurs points en communs, elle lui parla de son enfance rapide , de son passage de petite fillette à ado -mama ou alias en terme pas très corect petite catin , pas de sa faute si l'alcool était son sang , sa seule et unique raison de vivre, boire à en devenir ivre , une ivresse qui faisait oublié ses petits abandons....sa lâcheté ...

Ses filles devaient être un peu plus grande, intenables aux dire de sa nourrice Manon, belles et brunes comme leur mère :p, un peu devergondée et attachée à des jeux un peu sadiques, comme la chasse aux poules...

Les rencontres se font rapidement à Vaudémont, les filles aiment se ballader seules dans les ruelles du village, squatter les tavernes, enquiquiner le beau monde, provoquaient les jeunes nobles , se prendre le chou avec le jeune Tribun Leandre...

Leandre jeune garçon de douze printemps un mini grand pour ses filles, ami imaginaire de l'ainé qui est devenu "vrai ennemi" , un petit noble qui s'est auto proclamé imperial, la bourgmestre a une immediate confiance aveugle au jeune bonhomme qui était avec Thays les sauveurs....ceux qui avaient ramener les fillottes au bercail maternelle...

Comment sympathiser avec les mioches, eviter de sortir le fouet, éviter de picoler de trop car ils ne comprenent pas le langage de *hips*, eviter de les contredire, si sa Calyce et sa Clelie veulent avoir des chateaux et des chevaux et des rats en compagnons animal; pourquoi pas , elle repond OUI , tout est possible.... allant même à mentir , la mère Zahra a un chateau octroyait par le duc du Vent Flavien Von Frayner , elle a un super fief, qui se denomme l'Air , Zahra dame de L'air et ses filles dame de nuage et dame du feu.... comme quoi avec de l'imagination et de la bonne volonté avec deux gamines candides et naïves.... on peut devenir Duc ou Reynette d'un bon Roy en un simple papillonnement de cil....

Les rencontres se font de plus en plus rapprochées, un rapport de "confiance s'installe entre les filles et la mère, et la mère un peu maire un peu lâche s'attache à ses deux mioches.... et aussi à tout ses ado et enfants qui l'entourent, que se soit du Von Frayner ou des Altera , Darac ou des Val de frais, la saoulotte est prete à tout pour les garder autour d'elle pour retenir ses deux "*fifilles"...

Thays se fait bizarrement discrete, la Zahra a à peine le temps de la remercier, une simple accolade rempli d'emotion, puis un silence qui voulait tout dire, un mille merci de decroché ...et un simple :
j'ai trouvé une exotique comme grande amie , femme de coeur et de confiance .... mes filles l'aiment et je l'apprecie aussi..... merci à Christos aussi...et aux autres saints....

L'odeur de l'exotique reste parfumée le village , impossible de metre la main dessus , trop occupée surement à preparer son prochain voyage , la jeune femme est introuvable, quand aux mioches , la mère mairesse Zahra les retrouve de temps à autre, dans la taverne municipale , dans les ruelles, ou le soir dans sa propriété....
ecoutez ....ces rire d'enfants provenant de cette demeure où elle a souvent vecu seule...ou pas...attention à ne pas faire attention au ronflement sonore de la vielle Manon qui a le sommeil plutôt lourd...

[la poursuite d'une chasse.....qui vient de commencer ou la fin?.... ]

la chasse aux boutiques de friandises ou boulangerie speciales : Doonuts* ou bien sucre d'orges, et bâton de reglisse...
[i]
une bibliotheque :
cherche après le : guide des nuls des maires
.... recherche de l'authetique guide des nuls pour les mères....
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pas evident d'avoir l'arriere train entre deux sieges.....

Calyce.

Se carapater en douce. Ça c'était le plan initial. Loin de se douter des contretemps qu'elles allaient rencontrer, les deux brunes angevines s'étaient mise en route, en prenant la direction d'Epinal...
Une taverne spinalienne, Calyce assise sur un tabouret usé, une mèche de cheveux enroulée autour d'un petit doigt, elle écoute les adultes. Ca parle d'armée dans le Berry et en Tourraine aussi. Humpf ! La tourraine c'était la destination finale du long périple qu'avait commencé les deux mioches.
Le courage n'étant pas l'une des plus grandes qualité de la gamine, elle se penche vers sa soeur et lui chuchote quelques mots : « Clé j'veux pas mourir t'sais alors on ira voir Trella quand y aura plus la guerre ? On s'rentre à Vos démons et on f'ra croire qu'on a dormi chez...l'msir au château rouge ! »

C'est ainsi qu'elles rebroussent chemin, en route pour Vaudémont, encore...
Petit village tranquille qui les accueille depuis leur arrivée en Lorraine. Un peu trop tranquille même, les seuls animations étant celles d'un troubadour que la mairesse semble avoir payé afin d'amuser les villageois et ça marche rudement bien. Un numéro de bouffonnerie : Un fou qui se croit Roy... Pièce amusante mais néanmoins lassante pour deux mioches de sept/huit ans, surtout quand on sait que l'acteur principal est un infatigable qui joue sans s'accorder d'entractes...

Les deux fillettes ont l'impression d'avoir fait le tour des bêtises à faire et ce n'est pas en restant les bras croisées dans le fin fond de l'empire qu'elles verront leur rêves se réaliser : Devenir « catin-mercenaire-spinozic ». Pas catin dans le sens que vous croyez hein ! Non. C'est la faute des adultes qui s'amusent à expliquer les choses en passant par quatre mille chemins. On leur avait dit que mercenaire et catin c'était la même chose : Travailler pour le plus offrant. Le mercenaire met sa force au service du client, la catin, elle, c'est son sens de l'humour qu'elle met à contribution...Bah oui « fille de joie » qu'on leur avait dit sans plus d'explications. Elles en concluent donc qu'il fallait donner de la joie au gens, quel beau métier quand même aux yeux de nos deux candides. Si elles savaient...Mais comme elles ne savent pas et bien c'est le but qu'elles se fixent, leur avenir...

Allongée dans le grand lit qu'elle partage avec sa soeurette- elles vivent un peu à la Ingalls les mômes, manque juste le père qu'aime la mère, les dimanche à l'église et le chien qui court dans la prairie-Hum bref elles ont que le grand lit,
Un sommeil qui se fait désirer, Calyce fixe le plafond et les fissures qui le traversent. Petit sourire, elle trouve que ça lui rappelle la carte chiffonnée qu'elle trimballe depuis le Béarn. Un regard vers sa soeur qui semble dormir profondément. Elle s'extirpe doucement du lit et se dirige vers la petite fenêtre, les émeraudes scrutant maintenant la lune. La mioche plisse les yeux pour mieux voir les sortes de tâches foncées qui viennent casser la blancheur de l'astre, un peu comme les balafres qui déforment le visage des brigands ou encore comme cette cicatrice sur le visage de Maeve. Les doigts triturent machinalement le coquillage qui pend à son cou au bout d'une ficelle : Souvenir de la rouquine. Elle leur manquerait tout comme Léandre et les autres, mais elles reviendraient vite...

Menotte dans la poche, la mioche fait sonner les quelques piécettes qu'elle possède dans l'espoir de voir s'ouvrir les yeux de sa soeur. Mais c'est en vain puisque la cadette lui tourne le dos à ce moment là pour mieux ronfler. Calyce grimace avant de sortir une des pièces. Un écu, large sourire qui illumine le minois de la petite : Eugénie ! C'était elle qui lui avait offert cet écu alors qu'elle avait perdu une dent. La blonde chignonée était alors comtesse du Béarn et avait remplacé la petite souris pour la mioche qui la voyait un peu comme une fée. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait plus eu de ses nouvelles...Hum elle n'avait jamais eu de ses nouvelles depuis son départ du Béarn en fait. C'est le moment ou jamais...
Un parchemin, un encrier, une plume et une menotte qui essaye de s'appliquer alors que les mirettes ne distinguent que difficilement les mots qui se forment sur le papier...

Citation:

Ma chère fée,

Ca fait bien longtemps que je pense à prendre ma plume pour t'écrire mais les voyages et tout ça font que je n'ai pas trop le temps, alors aujourd'hui je le fais. Je pense même que tu dois pas trop souvenir de moi, (Manon m'a dit que les grandes/vieilles personnes oubliaient vite). Mais moi je ne t'ai pas oublié et j'ai toujours l'écu que tu m'as donné avec les deux deniers aussi. Je les garderais tout le temps de ma vie, comme le coquillage que m'a donné Maeve.

Maeve c'est la promise de Léandre. Tu te souviens de Léandre, mon copain imaginaire ? (ah bah non si tu m'as oubliée moi tu dois pas te souvenir de lui hein). Bref, et bien il n'est plus imaginaire et il est gentil/méchant, ça dépend des fois. Avec ma soeur Clélie on a suivi Maeve et Léandre en Lorraine et même qu'on a trouvé une dame qui dit être notre maman alors qu'on sait qu'elle est mourue.

Tu sais la Lorraine c'est pas trop trop bien, les gens ils font que parler de tiques polies, t'en as déjà vu toi ? Moi non. Sinon ils parlent aussi des places aux château, tout le monde veut y aller et moi je dis que ce serait bien plus facile de défoncer la porte comme il fait mon papa roux.
Enfin, on s'ennuie tellement qu'on a décidé de partir en cachette avec Clélie même si les on nous a dit qu'il fallait des « léssépass頻, je ne sais pas ce que c'est, je suis sure que c'est pour nous faire peur !

Ils veulent nous empmer de retrouver Estrella.
Estrella c'est notre soeur de coeur qu'on veut retrouver voches ocy a la guerre il parar mais nous on a m pas peur vu qu'on va deviendre catin-mercenaire-spinozic. Puis je comprends pas pourquoi les gens ils disent que je vais servir d'allumette quand je parle de d spinozicsme «. Je suis del»de te dire ésoma fd mais les grandes personnes sont bien bizarres et j'ai vraiment envie de rester petite...(Enfin pas petite, parce que je suis grande quand m !) Juste ne pas devenir bJ comme les adultes qu'on voit partout.

Et toi ma f comment vas tu ? Le Bfn est toujours aussi bien ? Vous avez bruler des gens dernisment ? Tu vis toujours dans ton beau ch au et tu as toujours les cheveux jaunes ?
Moi j'espv que tu vas bien et qu'un jour on va se revoir parce que je t'aime bien.

Voil'aientb

Calyce.

Elle emprunterait un pigeon municipal le lendemain et expterait le parchemin au chlau de la blonde. Elle le ferait avant de reprendre la route avec Clle.
Ranafout des arma et des lecssl! Elles voulaient rejoindre Estrella et elles le feront. Et si jamais elles croisaient une arm elles feraient un de leur sourires angiques et demanderaient poliment le droit de passage. Les soldats malgrmeurs armures devaient bien avoir un coeur et ils n'oseraient pas s'en prendre ieux gamines avec des ues en bois pour seule dsnse. Enfin rc'est ce que pense l'innocente Calyce.

Et puis elles pourraient toujours faire jouer leur connaissance... C'est messire Chlo qui l'a dit. La gamine avait deloppone certaine admiration pour le blond jeune homme aux verbes peu fleuris. C' it le seul adulte qui les soutenait dans leurs choix les plus farfelus. Et puis d'apr lui il suffirait qu'elles prononcent son nom pour qu'on les laisse tranquilles.
D'ailleurs en y pensant la mioche sourit en coin, les raudes poss sur sa soeur. Clee sit amoureuse de celui qu'on appelait n,rlnt de deux joursées , Calyce en .it certaine. Y avait qu'doir le chapeau du blondinet (que Clde avait empruntlans faire expre qui sert d'oreiller va mioche au bois dormant.
Elle la taquinerait se sujet plus tard, sur la route peut e... Fatigu elle fini par la rejoindre et ne tarde pas iermer les yeux.
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Clelie.

Lnr grognement et coup de fesse irrit ans un sommeil agit"la mioche se tourne empotant avec elle draps et couvertures dans lesquels elle s'enroule. Sous les paupins closes les images affluent...
Un armvqui pltre dans la citele son mat des bottes qui r'nne tel des tambours sur le pavsl'aube pointe aeine, les colporteurs prssants se confondent avec les murs laissant place aux hommes...A leur t , pas plus haute que trois pommes, une naine casquoentourud'une csde maille et une noorme e comme celle de m'sire Fiha qu'elle porte avec aisance et facilituSourire carnassier face aux remparts, la mioche grimpe sur un tonneau, pas qu'elle est un complexxe d'inferioritqais sinon ceux du fond la voit pas...Dressrsur la pointe des pieds, Clpe effectue un demi-tour sur elle-me pour faire face ses hommes.

Bon alors ! raclement de gorge sentencieux On y va mais z'oublier pas hein ! De la joie !
Z'avez vos tartes ? Humm humm c'bien !
Aller hop ! C'parti et zoubliez la couronne c'pour moa !

Cris sauvages et grimpage en r e des remparts avec une brave m pour faire la courte eelle a mioche, l'assaut est donnu.Et l l'ennemi en vue, fendant l'air de son re, Clue fonce dessus avec bravoure...Sauf que bah c'pas vraiment l'ennemi c'est Calyce qui revient se pieuter...

-T'vas mourueuuuuh ! J'l'aura ma couro...
-Aieuuuuueuuuuh !

Mirettes qui s'ouvrent et se referment suivant le prolongement de son bras, rictus grima t lorsque les noisettes arrivent sa mimine qui le poing serrne trouve par mtrde sur la t> de sa soeur les yeux larmoyants.

Humpf ! 'scuses-moi Caly...Je...J'croayis que t'iis un meuchant mar al !

Parce que forc/nt quand vot'pa est un escroc notoire les gentils c'est forcont ceux qui attaquent et pas ceux qui dmndent...
Bref pour un r/il c'est du rpil et bien que dey de pas avoir rcp r la couronne, la fin de son rs lui paraod soire face a soeurette qui se frotte le crane. Dans une moue piteuse la mioche se redresse les jambes en tailleur. Le d rt est pr pour le lendemain, les deux baluchons bien planqu sous le lit, leur restera juste rrendre babouche aux uries...Ras le bol d'user les chausses ied, c'oup l lles voyageront avec une fia monture comme leur papa...un t quoi !

T'crois qu'on va la trouver Trella ?

Hochement de tl optimiste de l'ain en qui elle a toute confiance et Cl.e se sent rassurp Le petit corps malgr
Quelques heures avant le dort, les mioches ont did e faire un saut .a taverne municipale histoire de faire quelques provisions ni vu, ni connu...Vu la d rtification des tavernes daud nt, les villageois bien plus pracupmpar leur champs ou endre sur un l du marchsucun risque d'le chopr.
Mais comment r ster ia tentation, empreinte inscrite dans la mrire des deux mioches...La mirabelle...Neuf mois d'apports intensifs olaisse forcnnt des traces m aprvdes anni...Regard malicieux la cadette entraine l'ainederris le comptoir, autant partir avec l'odeur de leur m bien impris et pour l'impreation c'est gagn, We did it ! Humpf ldn s'emporte ...Imbibu jusqu'au trognon les deux brunettes commencent noir la taverne tournr le comptoir qui tangue au milieu du parquet, les gens se dlltiplier, sans parler des fantr ! La trouille de sa vie la pov'Clee plonge sous la table quand sa soeur se met raire Bouuuuuuh !
Et l 'est les pleurs, ben ouais m'o lea chiale sec et pour un rien ! La petiote se voit d'jmevant la faucheuse avec son ventre qui veut sortir d'elle sans qu'elle ait son mot gire...En face trirassurante tel une fontaine sa soeur l'accompagne de plus belle.
Trop d'ation nuit, cpeut pas e la mirabelle vu l'entrainement sus-cit oyons !
Elles gunt les mioches quand il s'agit de faire bonne figure pour pas se faire tirer les oreilles, du monde qui rentre, droite comme des i, pas un * hips * de travers et pour seule phrase cohante : On a rien fait !
Mantra qu'elles se passent souvent en boucles d'ailleurs...
Et pendant ce temps leans l'estomac de Clé ve c'est la guerre pour de bon, sortie en trombe, main sur la bouche pour contenir la mirabelle r lcitrante qui finit par s'esquiver un peu plus loin dans une ruelle.
Faute de quoi les deux mioches passent la journa uver, feignant l'indigestion de sucre d'orge...

Et enfin, le soir venu, tas feutr ien couvert par les ronflements de la Manon, les deux mioches se carapatent enfin baluchons sur l'uule, carte pour Calyce et carotte pour faire avancer Babouche pour Cl e...
Petite tu qui dlsse dans la ruelle, personne...Signe de la main indiquant que la voie est libre, les deux silhouettes naines s'.porent dans l'obscuritn.
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Zahra.2

[ tresor seine trouver , di envola..]

Petit matin tranquilou, un zeste de stresse non apparent, la jeune mi rrue bourgmestre, trop occup/et pas tr presente dans sa propri/, elle laisse libre ses deux bambines, aprctout elle a Manon pour la reposer... enfin reposer... la Zahra ne s' it jamais trop occupae ses filles depuis leur arrivtelle se leve ttour aller travailler .a mairie et dans les champs, mais si ! Les mairesses aussi ont faim et ont besoin d' s pour travailler, ne vous etonnez pas ulement si vous voyez un jour un duc bosser aussi dans un champ c'est la classe des Royaumes Tout le monde il est beau et les hommes sont oux enfin ...bref
Une fois r.ue et la course au "power" termin nan parceque la Zahra a eu le droit sne pseudo campagne de relection municipale, avec des mots doux et des maux entre candidats , chaud chaud les tiques polis en Lorraine, c'est ainsi que commence une journnbien noire pour la maman.
Nar, ou stupide m Zahra, laissant trainer ses fillettes dans le village, elle a eu le droit me belles surprises, une auto proclamation de princesse en devenir de la petite Calyce courronn par Dame Pilligwyn, en taverne municipale, des pseudo mariage de sa fillette Calyce vn nobliaux Flavien Von Strass ou Von Frayner, des joutes verbales chaudes entre la mi petite et le nouveau protc de Zahra , le tribun du village le petit Leandre, des amis /ennemis les deux bambins, pis la petite Clelie portrait crachge Zahra, visage angelique, toujours sage, pis les joues rosies, quand elle parle na mv comme si elle tit souvent gre... apratout la ml Zahra pouvait un peu impressionner, pas du genre dermoner ses filles, plutn sourire amusvet fio mS quand ses fillettes font des bsses.... un aveux brulant des deux gamines en taverne une soird alors que la maman tirait les vers du nez de ses deux fillettes, en vue de savoir qui avait foutu le feu dans un champ.... la petite Clelie avoue l'incident , qui passe immediatement sous silence, aprltout, elle ne les punirait pas, sart avec un sucre d'orge et des baisers tendres, juste pour se faire pardonner son absence..... et son pire "crime" l'abandon des deux filles....
Donc ce matin leen se levant la Zahra, va par instinct dans la chambre de ses filles, un grand lit qu'elle avait fait faire sur mesure, assez petit en longueur juste va taille de ses deux anges; elle pousse la porte avec delicatesse... ne voulant pas arracher ses filles des ras d'enfants, ...
Ses filles ient des reveuses, elle les aimait pour r une qui voulait pe princesse; l'autre mercenaire ...catin? oui le terme avait m definit assez bizarrement par le jeune Leandre, une mercenaire est une guerriere qui offre ses services au plus offrant , elle ne defent ou attaque que si la paie est attirante, peut ae par exemple du cud'un duc et d'une arm ducale ou dans une armede brigand, tout depend du butin qu'elle aura...telle une catin? ! pis l'autre explication vaseuse, une fille de joie c'est une fille qui fait plaisir aux hommes et aux femmes, en jouant du baton et de l're... pas trop d'explications soulign , les filles sont deux gamines , incomprehension de la mm face aux personnes qui tennaient fervertir l'esprit des deux gamines....
La Zahra en it devenue verte, haque rencontre avec des personnes ; les filles se mettaient murler leur vocation, terrible douleur pour la mp qui uit passqpar la case catin, pis qui bient llait ou s'appretait ievenir mercenaire... la guerriere qui bosse pour les ecus, du moins pour le moment une autre chose allait troubler la journ de l'indigne ml...
Un grand -petit lit, vide.... voila ce que trouve la maman, un lit froid, m pas deranger, des placards vides...
Elle s'approche de la fen e, que s'est il pass ... Babouche l'à c qui it devant la fenee, oui car les filles adorent l'a qui rapelle leur pv, par son odeur et par sa monture identique Raoul le celebre a de Protozoair de Dirb
La veille ses filles avaient affirmeu'elles aimaient se ballader au dos de Babouche et de rester sous le froid derriere l'eglise, chose qui rassurait la m', dans les eglises et autour y a que des saints et des saintes, rien oraindre... mais lll n'y avait plus de vrments, plus de Toutpoilu le chat, plus de rat albinos !
Pas de filles, pas de Babouche , parcontre un fond sonore, un bruit qui fait trembler les murs de la chaumii, la Manon ... qui ronflait, elle dormait aoing fermie quoi secouer toute la maisonneet de faire trembler tous les membres de la mf Zahra, sa nourrice qui dort.... pis ses filles envolu!

Larme de desespoire d'une mr ou d'une pirate hui le trrr a r ltement vol
Mille et une chose qui passent par la tt de la mn encore une fois largu. elle ne sait pas par ou commencer ses recherches.....
Ses filles aimaient les routes, aimaient faire des rencontres, plus ou moins douteuses, plus ou moins apprecitpar la ml...
Elles iient un peu trop fan d'un baron regent felon au regard de la Zahra, pas de quoi e rassurnd'un papy Finam , dit le barbu ou autre spinozic, un "nezretique ou autre pour la Zahra, pis d'autres rencontres ... qu'elle ne connaissait pas forcement....
C'est ainsi que Vaud nt fut deserter par ses deux filles, que la propri des Du Vent de Nawak se retrouvait avec une jeune mée, seule sans gosse et d'une vielle nourrice , un peu gat par l' , qui sombrait dans les narco truc , qui passait plus de temps sioncer que de surveiller ses filles ou m la surveillait elle m.... car aprEtout la Zahra n'pit qu'une nrnelle gamine dans sa tn, pour les responsabilitpfamiliales ne faisait que la rendre encore moins assuru..et encore plus l,e.... qu'elle pouvait l'ae.
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pas evident d'avoir l'arriere train entre deux sieges.....

Zahra.2

[ Vaudépont , propria de la soulotte ]

Allong7sur son lit, la Zahra "it en train de comat/ pour une fois ce n'_it pas l'ivresse qui la rendait aussi mal en point, mais bien la tristesse, un manque srme , un vide incomprehensible...

Manon pit rest2tout la nuit, 7eiller sur elle, entre crise de d"re de la jeune ms et pleure continuelle, la Zahra avait d uvert son amertume et drileon humeur ga nourrice.

La tr cach sous sa couverture, trop fi devant celle qui "it sa seconde m", elle yit mal... un mal ne, un manque drme, ses deux filles l'avaient abandonne ui le dire... ui hurlait sa peine... =ui demandait de l'aide...

Des sanglots, une immense tristesse qui ne s'arrete pas... elle sent une main qui arrache les draps et couvertures brodl pour deuvrir son visage noyee ses larmes...
Les mains ridi qui lui tendent un mouchoir..
Ma fille, ma Zaz', c'est pas en chialant que t'retrouveras tes mioches! t'ferais mieux d'ecrire un pigeons tany, t'les retrouveras peut e...
Pis regarde comment t'es ma chee! T'es vraiment pas presentable lr. pis j'ai le sommeil si profond ... je ne les ai pas vu partir; d li

Zahra s'essuit le visage, elle s'assoit sur son lit, puis regarde sa Manon, elle repond ion sourire, essayant de ne plus avoir sa td d'endeuillc..
Elle lui fait signe de se taire, en mettant son index devant sa bouche et murmurant un chut inaudible.

Elle se leve, prend une robe de chambre l'enfile rapidement, sa Manon lui avait prirlne petite bassine d'eau chaude, la Zahra se sent un peu gatcpar sa me sencondaire... petite debarbouillade du visage...

Elle sort de sa chambre, sans dire un mot va Manon, et se dirige vers la chambre de ses filles, coeur serr.ouvre la porte ... constatant que ce n'est pas un cauchemar que ses mioches s'yient bien barr:.

La ml se dirige vers son bureau.... (je vous vois venir , c'est une gueuse d'ou qu'elle a un bureau! bah voyez vous, elle a grave dluie petite nenette en haillons, la v'la devenue petite "notable" qui sait tout lire du moment que c'est pas du grec!), elle ouvre un parchemin vierge, elle prend sa plume et son encre...

Elle trempe sa plume dans l'encre , pis ecris quelques lignes :

Mes fifilles,

Je ne sais pas oas rs mes puces; mais une chose est sr'est que vous n'os plus derriere l'eglise du village...

La maison est si vide mes puces, mes princesses, je suis si inquio de ne plus vous voir ves cv; ma pauvre Manon aussi est trumalade par votre absence...

Je sais que Babouche l'e est nos cl, que vous avez parcouru bien des noeuds toutes les deux...

Un ami de longue date , m'a dit que vous rez en Champagne par votre description, deux brunettes belles comme la lune... petite ...catin mercenaire en devenir m'a -t-il ajoutn..

Mes chqes, vous me manquez ,>
Pis des mechants voleurs ont piller le chateau des Nuages de ma petite Calyce! Je suis seule ve battre contre ces fante, venez m'aider avec vos es de bois!

Si cette colombe vous parviens, je vous en supplie ne la tuez pas, juste repondez moi.....

votre maman Zahra qui vous adore bien plus que ma flasque de mirabelle,
miles baisers.. prennez soins de vous mes princesses

Zaza.

Elle relit son parchemin, le roule et l'accroche ra colombe; elle ouvre la fenue, en priant qu'elle se trompe pas de destinataires...
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Une chasse au trésor...Du moins ça y ressemble vachement

Calyce.

Thays

Calyce.

Clelie.

Calyce.

Thays

Zahra.2

pas evident d'avoir l'arriere train entre deux sieges.....

Calyce.

Citation:

Clelie.

Zahra.2

pas evident d'avoir l'arriere train entre deux sieges.....

Zahra.2

Elle relit son parchemin, le roule et l'accroche ra colombe; elle ouvre la fenue, en priant qu'elle se trompe pas de destinataires...
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[RP]Une chasse au trésor...Du moins ça y ressemble vachement