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[RP] Maisonnée de Linon (et Letiti, mais chuuuuuut...)

Shixihann
Après avoir laissé Dame Linon fêter Noël et Nouvel An, je repris normalement mes tâches habituelles. L'air était froid ce matin, mais cela me faisais du bien, surtout après avoir passé quelques jours à penser à mon ancien Jeune Maître. Ah, cher Conte, c'est vous, je crois, qui me manquez le plus...
Je commençais par raviver un peu le feu dans l'âtre. La grosse bûche de Letiti avait bien consumé et les cendres étouffaient les flammes. Quelques coups de tissons et les flammes reprirent de plus belles. Avant de sortir de mes quartiers, j'avais pris soin d'apporter avec moi un pot de miel. J'avais résolu de faire pour la maisonnée des petites pâtisseries que j'avais appris à faire avec Dame Evea, car elle et ses enfants adoraient cela. J'espère qu'ils vont bien...
Après un petit moment de préparation et de cuisson, je mis sur la table du lait chaud et des pâtisseries au miel.

Shixihann
Ce matin, je me levai frigorifié. Je m'habillai en vitesse et ravivais mon petit poêle. Je me dépêchais pour rentrer dans la maison de Dame Linon, mais heureusement la grosse buche de Letiti continuait toujours de flamber et la maison était restée bien chaude. Rassuré, je me mis en quête d'un peu de bois pour entretenir les feux de la maison, ainsi que des quelques rares légumes que le gel avait épargné. Autant dire qu'il y en avait peu! Avec un temps pareil, je me disais qu'une bonne soupe serait la bienvenue, mais les légumes étaient rares et la soupe menaçait d"être bien claire. Prenant un panier et un peu d'argent, je partis pour le marché chercher de quoi faire un repas convenable.
Shixihann
Une fois le panier rempli, je rentrais à la maison préparer une bonne soupe au lard. Le dîner avalé, je me retroussais les manches pour faire le ménage. Le sapin,c 'est bien beau, mais cela perds ces épines quand on le coupe! Une fois le petit Sylvestre sorti de la maison, je pus enfin nettoyer la poussière laissée derrière et en dessous depuis la Noël. Puis, je découpais le sapin en prenant bien soin de récupérer la résine et déposait les morceaux sur le tas de bois.
Shixihann
Miaou! Miaou!

Je tournai la tête et voyais un chaton tout tigré noir et gris qui me miaulait dessus. Cet adorable greffier me regardait avec ces yeux d'amande et la truffe mouillée en espérant, peut-être, que je lui donne quelque chose à manger. Je fouillais mes poches et lui donnais la croute du lard qu'il mangea à une vitesse folle. Pensant qu'il en aurait assez, je retournai à mes tâches, mais le chaton resta coller à mes talons.

Dis donc, petit greffier... je ne peux te garder, moi! Ce n'est pas ma maison et je ne suis point sûr que Dame Linon aime les chats. Et si elle était allergique, hein? Tu imagines un peu la situation?

Le chaton continua de me regarder et de me suivre, bien que j'utilisais tous les stratagèmes pour le faire fuir. Quand je compris qu'il ne me laisserait plus maintenant que je l'avais nourri, je soupirai et l'emmenait dans mes quartiers.


Bon petit greffier, écoute-moi bien. Tu vas rester tranquillement ici jusqu'à ce que je voie avec Dame Linon si nous pouvons te garder. Sois sage et elle te dira peut-être oui.

Je mis à sa disposition une petite boite avec du sable, ainsi qu'une vieille couverture pour qu'il puisse s'installer confortablement. Après avoir soigneusement fermer la porte de ma chambre, je retournais à mes tâches.
--Marko

Shixiii !! Shixi !!! Ya une lettre de Linon!!Chais pas liiiiiiiiiiire.... !!!!

Marko braillant à qui mieux entra en coup de vent dans la maison, et brandit un mot sous le nez du majordome

Citation:
Shixi,

Letiti a été gravement blessé. Venez vite avec des provisions, de l'alcool, la marionnette qu'il m'a offert à Noël et tout ce qui pourrait l'aider pendant sa convalescence, si Dieu lui laisse la vie. Amenez Marko avec vous, je crois qu'il s'entend bien avec Letiti. Il est à Chasteau-en-Anjou.

Linon


L'enfant trépignait d'excitation devant l'homme qui lisait. Il ne voyait plus beaucoup sa belle-mère depuis Noël, Linon plus débordée que jamais entrait et sortait en coup de vent. Il avait espéré la retrouver quand elle avait annoncé suspendre sa carrière à la CA pour se consacrer à l'Anjou. Mais hélas, il ne s'appelait pas Anjou et il l'a voyait peut-être encore moins qu'avant. Donc il en voulait beaucoup à Linon et à l'Anjou, mais pour l'instant, le petit mot sentait l'aventure et il ne se tenait plus d'impatience.

Alors, alors? Elle parle de moi?


Shixihann
Je lus avec attention le mot de Dame Linon. Devant la mine inquiète du jeune maître, je lui répondis.

Ne vous en faites pas, jeune maître. Votre mère va bien, mais Letiti est blessé. Elle veux que nous les rejoignons à Chasteau-en-Anjou. Nous allons préparer des provisions et partir demain matin.

Je vais créer un groupe, tu n'auras qu'à t'y intégrer dès que tu peux dans la journée. J'aurai bien aimé partir aujourd'hui, mais je travaille déjà ^^
Letiti
Marre, marre, marre! Ras le bol! il n'en pouvait plus de se trainer au lit attendant que les journées passent les unes plus longues que les autres. Les quelques moment où il pouvait voir son trognon étaient trop rare. Les chamailleries avec Marko ne suffisaient pas non plus à lui changer les idées et Shixi avait beau s'échiner à faire des plats toujours différents chaque jour, l'appétit lui manquait. Pour dire si ca allait mal.

Il prit donc la décision d'aller jusqu'à la vigne voir ce qu'elle devenait. Même pas eut le temps de décemment s'en occuper... Finalement il pris la décision d'aller y passer deux jour. D'abord y aller en charrette, passer la journée, dormir sur place, et revenir en soirée du deuxième jour.
Il embarqua Marko pour guider la mule tandis qu'il s'installait derrière. Étonnamment le gamin ne fit pas trop d'histoire. Peu être voulait il revoir un peu son nouveau chez lui, à moins qu'il ne prépare quelque sale coup vu qu'ils ne seraient qu'en tête à tête.

Ils arrivèrent en fin de matinée, le vigneron descendit en bas de l'attelage et huma l'air frais.


Ahhhh bordel!
Enfin dehors!
Gamin tu m'file un coup d'main, tu vas m'chercher d'quoi tailler dans la remise.
Gamin!
Oh l'mioche!
Héééé!!
Merdaille!


Tu parle que Marko parti en quête de ses affaires et planta la le vigneron. Il clopina donc en jurant contre l'enfant tandis qu'il cherchait les outils.
Finalement il se dirigea vers les plants, prêt... ou presque... à tailler avant que la sève ne remonte. C'est qu'il y avait de la surface, et le diabolo avec sa patte folle et son bras faible n'irait pas bien vite.

_________________
--Marko

L’enfant ouvrit de grands yeux en voyant grandir les flammes qui s’échappaient du four qu’il avait chargé de bois une heure plus tôt. Les flammes léchaient déjà la partie supérieure, la chaux qui recouvrait la paroi virait au noir. Il se frotta les yeux qui commençaient à lui piquer et chercha la porte de la boulangerie du regard. Mais la fumée envahissait à toute allure la petite pièce où sa belle-mère faisait le pain, ou plutôt… là où elle faisait travailler son beau-fils et quelques mitrons car elle n’avait plus guère le temps de pétrir elle-même.
L’incendie du four se mit à ronfler, ses parois à craqueler.. toute la maison risquait d’y passer.
Marko réagit enfin et fit quelques pas dans la direction de la porte.


Au s’cours…


L’appel s’étrangla minablement dans sa gorge alors qu’il se mettait à tousser violemment.


Letiti
Bon fallait garder une bonne branche.. en préparer une pour l'année prochaine..faire attention aux nombre de coursons restant. Pas évident que d'être vigneron. Le diable était passé de la théorie dans les livres de Kilia à la pratique. La journée avançait tranquillement quand une drôle d'odeur l'interpella. Interloqué il se retourna et n'eut pas à chercher bien longtemps l'origine de ladite odeur. Une épaisse fumée noire provenait de la maisonnée.

Morbleu! Crevure! Bordel à cul!
MARKOOOOOO!!!
Markooo viens m'aider bon sang d'bois!
Y a l'feu chiennerie!
Faut l'éteindre!
Markooo!


Il était passé où encore le petit monstre?! Clopinant aussi vite que sa jambe le pouvait il s'approchait de la baraque. Le vagabond braillait encore un certain nombre de noms d'oiseaux avant de réaliser que l'incendie n'avait pas du se déclencher tout seul...

Chiasserie!

C'est Marko. Ca devait être lui qui était à l'origine du brasier. Le lutin accéléra, perdant en route son bâton, il faisait deux pas à cloche pied, posait sa jambe blessée et recommençait. La douleur le lançait à chaque pas. Il tomba presque sur la porte à bout de souffle et l'ouvrit prestement:

Mark keuf ..teuf...reuff

Une grande partie de la fumée était sortie d'un coup à l'ouverture de la porte et le brasier avait redoublé. Il referma rapidement la porte, hésitant:

Sale petit monstre de mioche où t'es donc passé?!
'tain si t'es pas dedans je t'étranglerai de mes propres mains!


Le philosophe qui avait encore miraculeusement sa besace en bandoulière sorti la bouteille de rouge de Kilia qui n'avait pas encore était entamé. Il lui fit un baiser d'excuse et aspergea sa cape et son chapeau. Il s'enroula fermement dedans, prit une grande respiration puis entra dans la boulangerie, refermant vivement la porte derrière lui. A califourchon, trainant toujours la jambe dont la blessure s'était remise à saigner, il parti à la recherche du gamin qui devait probablement être là.

_________________
--Marko


Tombé à quatre pattes sous la puissance de la toux qui lui arrachait la gorge, l’enfant n’y voyait plus rien du tout tellement ses yeux lui brûlaient. Toussant et crachant, il avançait à quatre pattes vers l’opposée de l’incendie qui soudainement, redoubla d’intensité grâce à l’appel d’air.

Marko poussa un cri de peur et cette fois affolé mais toujours pleurant et toussant, se pressa vers la porte. Alors c’était ainsi, il allait rejoindre ses parents à cause d’un bête incendie… Comme il n’y voyait rien, il se cogna dans quelque chose d’humide et un peu gluant, et une odeur de vinasse lui frappa les narines malgré l’odeur du bois brûlé. Et ça bougeait... c’était quelqu’un ! L’enfant s’accrocha à la jambe mouillée, tirant sur les vêtements en toussant. Sûrement Shixi venu le sauver…



Letiti
Le diable avançait en trainant la jambe. Il n'avait jamais autant souhaité que ce surnom ne soit plus vrai. Il devait faire plus chaud qu'en enfer, les vagues de chaleur provenant du foyer lui cuisait le visage. Pas après pas il avançait, cherchant au petit bonheur un potentiel Marko dans une purée de pois.
Quelques toux, le vagabond tandis l'oreille, puis une vive douleur se répandit dans sa cuisse le faisant tomber de tout son poids dans un cri:


AARgghhh...

Le gamin lui avait agrippé sa jambe blessée qui l'avait aussitôt abandonnée. Un flux chaud et humide empoissa rapidement sa cuisse. Le cri lui fit également relâcher sa respiration et l'inspiration qui lui succéda lui brûla littéralement les poumons. La fumée l'étouffa comme elle étouffait l'enfant et il se mit à tousser lui aussi.

La sortie... il ne pensait plus qu'à sortir de cet enfer maintenant qu'il l'avait trouvé...
Il se tourna dans la direction où il était venu, puis essaya de se lever, sans succès. Le gamin ne le lâchait pas complètement paniqué. Lui même n'osait réfléchir à la situation de peur de rendre les armes...
D'abord se tirer vers l'avant, ramper autant que faire se peut, petit à petit, puis attraper le mioche et l'avancer à son tour. L'adrénaline aidant, les quelques pas furent rapidement franchis au vu de la situation. Une fois devant la porte, il agrippa le bouton de celle-ci de la main droite pour s'aider à se lever, tenant toujours Marko par le col de la gauche. Une fois debout, il ouvrit prestement la porte et clopina quelques pas trainant toujours le petit garçon par la chemise avant de s'écrouler une nouvelle fois à quatre pattes à ses côtés.


Keuf teuf reuf
Rhaaaannnnn
teuf keuf


Quelques secondes le temps d'évacuer le plus gros de la fumée de ses poumons puis il releva la tête pour voir si Marko se remettait, serrant les dents devant la douleur qui lui vrillait la cuisse. Il n'était pas très beau à voir, tout couvert de suie et de vin, son chapeau rouge légèrement brûlé par endroit et une partie de ses braies bleues se teignant de son sang.
_________________
--Marko


Traîné par l’homme, Marko se retrouva enfin à l’air libre et tomba à plat ventre dans l’herbe gelée alors que Letiti le lâchait et tombait avec lui.

Toussant et crachant tout ce qu’il pouvait, il lui fallut un petit moment pour se redresser un peu et s’asseoir enfin. La tête lui tournait, ses yeux pleuraient et lui brûlaient toujours, et il se sentait exténué.
Son regard brouillé se porta sur la boulangerie accolée à la maison. L’incendie rugissait maintenant et menaçait de s’attaquer à la maison elle-même.


Linon…

Le mot était prononcé sur un ton incrédule et stupéfait, en même temps que l’enfant réalisait qu’il ignorait où se trouvait sa belle-mère et qu’elle pouvait aussi bien être dans sa chambre. Il tourna la tête vers son sauveur, découvrit sans y prêter attention que ce n’était pas Shixi mais cet affreux bonhomme de vigneron dont s’était entichée Linon. Peu importait…

Linon ! Elle va brûler !!

Marko se releva en titubant, le regard toujours fixé sur l’incendie, fit un ou deux pas lents, puis se rua vers la maison en hurlant le nom du seul parent qu’il lui restait.
Letiti
Mais c'est pas vrai il est intenable ce gamin! Le diable eut à peine le temps de s'exclamer:

Marko! Non! Elle n'est pas...
Merde!


Il était déjà repartie mais dans la maison cette fois. Et il lui avait fichu un odieux doute. Est ce qu'elle pourrait y être?! Non c'était pas possible, elle dormait au chateau et travaillait toute la journée. Et ils l'avaient pas vu depuis qu'ils étaient arrivés. Tel un serpent, le doute s'insinuait de plus en plus tandis qu'il essayait de se convaincre.

Une bonne claque sur le visage! De toutes façons, il y avait Marko maintenant, et pas moyen de le rattraper ainsi. Il sautillait grimaçant toujours de douleur jusqu'au mur ou une fourche était appuyée. Bon il avait une canne de remplacement. Mais le faut prenait toujours de l'ampleur... et pas un saumurois n'était venu prêter main forte. Il tenta vainement en direction du village:


AU FEU!!!!

Il réfléchis quelques secondes, puis vint ramasser sa besace balancée à terre. Soit il rattrapait le mioche, soit il éteignait le feu. Après réflexion, il allait faire un peu des deux. Il récupéra deux petits sacs avec les mèches fabriquées par Lucie et lui pour leurs expériences. Puis il se traina jusqu'au coin de la boulangerie à l'opposée de la maison. A quelques pas d'intervalles, il creusa un petit trou sous le mur et y glissa les deux paquets. Il coupa ensuite la mèche en deux bouts d'égales longueurs et les fixa aux paquets. Ils n'étaient pas bien long mais ca devrait suffire. La boulangerie semblait avoir été bâtie après la maison donc normalement elle ne risquait pas grand chose. Plus le temps de se poser des questions de toute facon.

Il alluma quelques brindilles et s'en servir pour mettre le feu aux mèches, puis il clopina aussi vite qu'il le put en direction opposée. L'idée, pour tous ceux qui ne seraient pas des artificiers avertis tel Titi, était que l'explosion affaiblisse suffisamment les murs porteurs de la boulangerie pour que celle-ci finissent par s'écrouler sur elle même et ainsi étouffer le feu. C'était la première implosion de bâtiment de l'histoire. Le plan comportait bien entendu une belle part de risque...


BOUM!!!

Le diable tomba à terre au moment de l'explosion. Puis quelques instants après se releva sur un coude en croisant les doigts pour que la maison soit encore debout. Il ne se pardonnerait jamais si en se plantant dans ses calculs il avait enterré vivant Marko et Linon.
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Linon
Elle chevauchait tranquillement en direction de Saumur, inspirant profondément l’air encore frais et tendant le visage aux premiers rayons de soleil. Qu’il était agréable de sortir enfin… Sa visite du port avec Titi lui avait donné l’envie furieuse de quitter le château et de profiter un peu de ceux qu’elle aimait. Marko grandissait vite, un jour il partirait. Titi se rétablissait, et lui aussi partirait vagabonder… A être toujours trop occupée, elle risquait de se retrouver seule à regretter les moments non partagés.

Titi lui avait fait parvenir un mot pour lui dire qu’il emmenait Marko voir les vignes. C’était l’occasion d’être à nouveau tous réunis. Aussi avait-elle fait seller Grison et abandonnant les accusés, son adjoint, le procureur, et tout le conseil, avait pris la clef des champs avec bonheur.

Le chemin longeait la Loire dont les flots miroitaient doucement entre les bancs de sable qui bientôt disparaîtraient quand le fleuve se grossirait de la fonte des neiges lointaines. Elle s’arrêta sur l’un de ces bancs pour permettre à la jument de boire un peu, puis repartit tranquillement. Elle approchait de la maison et bientôt, allait longer sa vigne. Il faudrait quand même prendre une décision pour le raisin… le vendre à un viticulteur peut-être ? Perdue dans ses pensées, Linon mit un moment à réaliser qu’elle connaissait l’odeur qui lui chatouillait les narines.

Le feu ! Cauchemar de tout habitant normalement constitué, cauchemar personnel de Linon qui avait perdu sa première famille dans un incendie allumé par des soldats fous, l’odeur caractéristique de l’incendie ravageur de vies l’enveloppait et se faisait oppressante. Immédiatement elle comprit que l’histoire se répétait, qu’elle allait encore tout perdre.. La jeune femme poussa un cri désespéré et talonna violemment Grison qui se cabra en hennissant puis partit au grand galop.
Penchée sur l’encolure du cheval, le cœur battant follement, la gorge nouée et les larmes coulant déjà, Linon suppliait Dieu à voix basse



J’vous en prie j’vous en prie j’vous en prie….



Une explosion retentit alors qu’elle déboulait dans la cour comme une folle, faisant se cabrer encore le cheval et qui manqua la faire tomber. Avant même de mettre pied à terre, elle aperçut une forme allongée près d’un nuage de fumée qui se dissipait lentement. Elle se précipita vers elle et se jeta sur l’homme en le reconnaissant.


Titi !!! qu’est-ce qui s’est passé ??? où est Marko ? où est Marko ? qu’est-ce que tu as, tu saignes ? Titi, je t’en supplie… où est Marko ????


Sans s’en rendre compte, Linon au bord de l’hystérie était à moitié couchée sur Letiti et le secouait comme un prunier.


Edit : reformulation et balises
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Letiti
Un nuage de poussière et de fumée lui obscurcit la maison quelques instants, quand une silhouette se jeta sur lui. Il eût à peine le temps de s'étonner de voir Linon qu'elle l'agrippait et le secouait, lui posant sans cesse les mêmes questions. Les soubresauts réveillèrent la douleur oubliée dans sa jambe. Sa main se crispa sur sa cuisse dans un grognement. Le vigneron glissa sa main libre derrière la nuque de l'hystérique et la força à capter son regard.

Stop!
Linon!
Stop!
Du calme!


Le tremblement de terre provoqué par la femme était enfin fini, il put jeter un œil anxieux à la bâtisse. Soupir de soulagement, la maison était encore debout. Seul 2/3 de la boulangerie s'était effondré, dont la partie du four. Le feu avait diminué mais n'était pas maitrisé, encore moins éteint. Le scientifique lâcha un juron intérieur en se morigénant de n'avoir pas mis assez de poudre par peur de tout faire écrouler. Le regard revint rapidement vers Linon qu'il n'avait pas lâchée:


Marko va bien! petit mensonge, il ne savait pas s'il allait encore bien, mais elle semblait suffisamment paniquée pour passer la dessus.
J'ai besoin de toi Linon!
Il est dans la maison à ta recherche!
Cours le sortir de la.
Je vais essayer de contenir le feu moi.


Une fois qu'elle fut partie à tout allure, il s'appuya sur la fourche tombée non loin de lui et clopina jusqu'au feu. Inutile... il se sentait inutile, incapable de porter quoique ce soit d'un peu lourd, ne pouvant aller chercher de l'aide... ce n'était pas à elle d'aller chercher le mioche. C'était un gros risque si la panique reprenait le dessus. Il s'en voulait de lui imposer ca. La Loire n'était pas loin, mais impossible d'en ramener plus qu'un misérable seau d'eau.

Bordel à cul!
Réfléchis sacrebleu!


Une poutre. Le tiers restant de la boulangerie tenait par une poutre. S'il la faisait tomber, le reste de toit s'écroulerait sur le feu. Regard qui se perd autour de lui. Comment arriver à la faire tomber cette fichue poutre?! Il trouva finalement une corde et un crochet pour aérer la terre. Il se servit du tout pour faire un grappin qu'il lança vers la poutre, visant le V en haut de celle-ci qui tenait le plafond. Quelques essais et bon nombre de juron furent nécessaires à l'accomplissement de la tâche.
Laissant la corde quelques instants il parti chercher le cheval. Il lui fallait de la force, et c'est pas dans cet état qu'il en avait. Encore un temps précieux de perdu à le ramener, et linon qui ne semblait pas vouloir sortir. Le diable se faisait un sang d'encre en attachant la corde au pommeau de la selle. Il claqua le canasson sur sa croupe pour lui donner du coeur:



Sors de la Linon, sortez tous les deux...
Chier! Chier! Chier

Allez toi!
Yahhhh!

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