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Bapteme de Velden

Thomas de Clérel
Le Duc de Dun-le-Roy répondit au sourire de la sœur cistercienne par un autre sourire puis écouta silencieusement ses paroles. Lorsqu'elle invita à la prière les personnes présentes, le Duc récita pieusement en chœur avec les autres fidèles la prière puis attendit la suite de la cérémonie, s'étonnant du peu de personnes présentes.
velden de mistra
Velden reprit la prière avec la sœur et les autres personnes présentes.
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Titca
En prenant la décision de vous faire baptiser, vous entrez dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Vous vivrez dans l'Amour de Dieu, suivrez les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiquerez l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, vous rachetez vos péchés et gagnez pour votre âme l'accès au Paradis solaire...

Titca regarda Velden afin d'être certaine de son choix, choix très important aux yeux de l'église surtout, mais personnellement aussi. Puis elle demanda au parrain et à la marraine de s'approcher.

Ma soeur, Mon frère, vous acceptez tout deux aujourd'hui d'être le parrain et la marraine de Velden. De le conduire sur le chemin de la vertu, le soutenir dans sa vie Aristotélicienne, mais aussi dans la recherche de la foy et du pardon. Vous vous devez d'être présent dans les grandes étapes de sa nouvelle vie, de prier pour lui et d'être ses parents spirituelles. Une responsabilité importante que l'on ne prend pas à la légère. Ma soeur, mon frère acceptez-vous cela ? Aujourd'hui et devant le Très-haut, Velden et moi-même. Je vous invite aussi à nous dire pourquoi accepter ce choix... si le coeur vous en dit.

Tit, souriante et heureuse, attendit confirmation du parrain et de la marraine. Un grand moment et une lourde charge...parfois.
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Ysandre de Mistra
Sitôt ces paroles prononcées, la duchesse de Chantôme s'avança quelque peu et regarda successivement Titca puis son cher neveu.
Elle sourit..


Le conduire sur le chemin de la vertu, le soutenir dans sa vie Aristotélicienne, mais aussi dans la recherche de la foy et du pardon. Voilà qui non seulement ne me pose pas de difficulté mais au contraire qui est, selon moi, mon devoir envers Velden depuis l'instant où il m'a été confié et que je respecterai avec plaisir.
Depuis le jour de sa naissance, je prie pour lui comme pour chaque membre de ma précieuse famille et je suis présente autant que se peux pour l'accompagner sur le chemin de la vie.
Oui ma soeur, je me considère et j'agis comme une mère spirituelle envers Velden et je promets au Très-Haut de toujours faire en sorte de ne point faillir à ma tâche.
Tâche grandement facilitée, il faut bien l'avouer quand il s'agit d'un homme tel que Velden, aussi pur et doux que l'enfant qui vient de naitre.
J'accepte avec la plus grande joie de devenir sa maraine et je le prends comme un bel honneur.



S'accoisant alors , elle se saisait de la main de velden entre les siennes et la serra quelques instant avant de laisser place au parrain.
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horvy
On avait toujours appris a Horvy que les femmes et les personnes agées était prioritaire pour prendre la parole ou passer une porte par exemple.......suite a la question de Soeur Titca Horvy laissa donc parler la duchesse en premier avant de prendre la parole a son tour.

J'accepte afin de pratiquer les vertus de l'amitié ainsi que du partage......quoi de plus beau que de glorifier Dieu en aidant une jeune personne a suivre le chemin des vertus tout en les pratiquant soit-même ?

Puis sur ces quelques mots le gros se tut laissant a Soeur titca le soin de continuer
Titca
La Marraine va maintenant nous lire un passage du livre des vertus un dialogue entre Aristote et un Ermite, que nous pouvons retrouver dans La Vita d'Aristote, Chap. XII - L'ermite., ce texte parle de l'importance de l'amitié dans notre vie et du partage, mais écouton plutôt.

Titca sourit et chercha dans le libre le bon passage puis invita la marraine Ysa à venir près d'elle et lire à l'assembler de personne présente le dit chapitre.

A vous, ma soeur.
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Ysandre de Mistra
Quand Titca l'invita à se placer à ses côtés, Ysandre répondit à son appel et s'avanca de bonne grâce.
Elle n'était guère connue pour avoir une voix puissance, loin s'en faut..
Les mauvaise langues diraient même que sa voix ne portait point!
Par chance, la chapelle du chateau donnait une dimension tout autre aux sons.
En effet, ses voûtes avaient (comme dans nombre de chapelles, celà-dit) cette bien pratique faculté d'amplifier les sons, ce qui, en conclusion, rendit audible la lecture à laquelle s'adonna la duchesse de Chantôme.



Citation:
Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"


Relevant la tête, sourcilleuse, elle s'apensa tout de même qu'Aristote manquait fort de charité parfois pour laisser un homme dans l'erreur sans lui proposer de lever les yeux vers le Très-Haut.
Après un regard interrogateur vers Titca, elle refoula bien vite cette vilaine pensée et se promit de lui demander ultérieurement son avis sur la question.

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Titca
Merci ma soeur.... Frère Horvy maintenant pouvez-vous nous lire vous aussi un passage vous aussi ? Le chapitre huit de la Vita de Christos.


Titca sourit en coin et donna le livre au frère Horvy.
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Léandre de Mistra
Léandre, comme à son habitude, arriva en retard à la cérémonie. C'est donc avec discrétion qu'il entra dans la chapelle Saint Louis, afin d'être présent pour le baptème de son cousin, Velden.

La lecture de sa tante venait de finir... Le père Horvy allait prendre à son tour la parole. Il profita de cette coupure pour s'avancer et se placer à côté des invités.

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horvy
Horvy n'eut pas besoin de prendre le livre car il connaissait le texte par coeur....enfin presque.



Citation:


Ah, mes enfants, ce que nous dit alors Christos nous illumina ! Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire.

" Mes amis, nous dit-il, ne vous méprenez pas ! Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne.

Ceux qui cèdent trop vite aux tentations des péchés, ceux qui ne connaissent pas la vertu, ceux-là finiront dans la souffrance et la solitude de l’enfer.
Ceux qui cèdent à la voix mielleuse du pêché, qui sont séduits par son discours, ceux-là iront l’accompagner dans les ténèbres.
Ceux qui, enfin, se passent de l’amour de Dieu et des Hommes, qui se réfugient dans leur seul égoïsme, ceux là termineront dans l’abîme infernal.

Aussi, prenez garde, mes frères, soyez attentifs et vigilents ! Car nul ne le connaît, le jour où les prophéties se réaliseront. Nul ne le connaît, le jour de la fin des temps. "

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche-bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Et nous, ses amis, écoutions et approuvions Christos. Nous étions désormais douze pour le suivre. Les six femmes se nommaient Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia et Uriana. Les six hommes se nommaient Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht, votre serviteur.
Titca
Merci mon frère !

Titca lui sourit et regarda Velden.

Il est temps maintenant de prononcer le serment d'allégeance à notre église, répétez après moi Frère Velden :


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velden de mistra
Ah les paroles du livre des Vertus étaient si sages et transcendantes, suite à leur lecture par sa marraine et son parrain, Velden devait prêter allégeance à la très sainte église aristotélicienne. Il mit son poing sur sa poitrine puis d'un ton solennel, répéta:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi,
qu'a son autorité , seule représente sur terre de l'Être divin.
J'accepte tout ce la de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de am résurrection auprès de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa Beauté.
Je désire que mon nm apparaisse comme baptisé
et serviteur du Dieu tout puissant.


Puis il regarda sœur Ticta le poing toujours sur son cœur.

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Titca
Après les paroles du frère Velden, Titca plongea les mains dans le baptistère et aspergea l'homme en prononçant les saintes paroles.




Récitons le crédo tous ensemble, ensuite nous conclurons cette cérémonie.


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Ysandre de Mistra
Le baptême en lui-même avait lieu sous le regard attendri des invités.
A l'invite de Titca, en choeur avec l'assistance, Ysandre récita le Credo d'un air inspiré.




Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très- Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen!

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Léandre de Mistra
Léandre inclina la tête et écouta ses voisins réciter le Crédo, silencieux. Non pas qu'il n'était pas croyant, quoique... Mais il ne s'en sentait pas digne.
Il mesura chaque parole, et en profita, malheureusement pour se perdre dans quelques rêveries du passé... Quand enfin il revint à lui, le silence faisait place... Il ne savait comment, mais il était cul à terre... Prestement, il se releva, s'épousta, en essayant de garder le peu de dignité qu'il lui restait, puis attendit la suite, priant pour avoir chuter sans bruit. Il espérait voir la fin rapidement arriver souhaitant tellement s'approcher et discutailler avec sa famille, qu'il n'avait vu depuis longtemps.

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