Maxime_
Continuité de ceci.
Le RP est bien entendu ouvert à tous, hein, donc si le coeur vous en dit, venez ! mdr...
Le RP est bien entendu ouvert à tous, hein, donc si le coeur vous en dit, venez ! mdr...
Des jours que la marche l'épuisait.
Des jours que sa procession devenait des plus pénible.
Mais voilà, il y était enfin. Il voyageait de matinée, pour profiter de la fraicheur matinale et ne pas souffrir de la chaleur qui était encore forte en journée. Un petit sourire satisfait se déposa sur les lèvres du jeune impudent quand il vit un bout de bois portant le nom du duché tant convoité. Lorraine. Il y était enfin. Ça y est...
Sa fine silhouette se déplaçant comme un fantôme dans le brume matinale, il arpentait les chemins. Ces derniers jours, il en avait marre. Il se laissait aller sur son cheval, mais le bougre était malade, et il avait du continuer sans. Il avait donc prit la route a pied, avec sa chienne et ses baluchons. Le sang qui lui était monté aux oreilles l'empêchait d'entendre quoi que ce soit, mais, de toute façon, la matinée était calme. Le froid avait surement fait peur aux oiseaux qui étaient restés dans leurs nids.
Maxime mit un coup de tête sur le côté. Sa mèche rebelle partit sur le côté. Il aurait fallu que sa tante Vanyel lui coupe les cheveux, mais elle n'était pas là. Alors, il gardait sa tignasse noire. La bonne nouvelle, c'est qu'elle lui tenait chaud, ce qui n'était pas rien dans ce froid glacial. Mais l'automne était bien connue pour ça. Des matins froids et des après midis chaud. Il était parti au crépuscule, alors que le soleil n'était même pas encore sortit. Et il avait beaucoup marché, depuis des heures.
Il se permit donc une petite pause. Il posa son baluchon et s'assit par terre, au abords du chemin de pierre. Sa chienne s'approcha, lentement, battant la queue. Maxime sourit et il tendit la main vers elle. Elle s'approcha et il la caressa. Puis elle se mit à lui lécher la main, ce qui fit rire le jeune homme, et elle s'approcha de lui pour lui lécher le visage. Toujours en train de rire, il tomba a la renverse et essaya de se débattre alors qu'il était en train de se faire lécher le visage.
Au bout d'un moment, il se redressa. Sa chienne s'était assise à côté de lui, et elle regardait le paysage. C'est vrai qu'il était beau, le paysage, et elle avait bien raison de le regarder. Mais en regardant ces beaux arbres, toujours pris dans la légère brume blanche, il repensa à sa montagne. Ses belles Pyrénées qu'il aimait tant. Il en était si loin. Et si il se passait quelque chose, les reverrait-il un jour? Avait il vraiment prit le temps de les apprécier pour ce qu'elles étaient, et non pour ce qu'elles lui apportait? Il ne savait pas... Mais son cur parla pour lui.
« Je sais dans la montagne
Un refuge perdu
Qui se mire à l'eau claire
Des lacs verts d'Orgélus
Ouvert aux quatre vents
Aux montagnards perdus
Dans la brume et la neige
Comme un port du salut »
Petit temps d'arrêt. Non pas qu'il ne se souvenait plus des paroles. C'était sa chanson favorite. Il s'en souviendrait toujours. Non non, il se souvenait... Ossau... Le Béarn... Toulouse... Saint Bertrand de Comminge... Sa taverne. C'est là qu'il aimait la chanter, entouré de la grande forêt sans fin.
« Qu'il fait bon s'endormir
Au refuge le soir
Près du feu qui s'éteint
Au pays des isards »
Il regarda par terre. Il leva les yeux et regarda sa chienne, qui elle aussi le regardait. Il fallait repartir. Le chemin serait long, encore, de bonnes heures de marche étaient à prévoir, et il avait depuis hier rendez vous à midi. Il se leva, lentement, en s'aidant de son baluchon. Il caressa une autre fois sa chienne et reprit la route. Ses jambes marchaient seules, trouvant on ne savait où le courage de continuer. Décidément, il n'aimait pas voyager seul, ça non. Mais en même temps, il lui tardait tant d'arriver pour les voir tous, ceux qu'il connaissait et ceux qu'il ne connaissait pas.
Une nouvelle vie allait s'offrir à lui.
Alors il marchait, en sifflotant. Tout ce qu'il redoutait, le froid, la pluie, la faim, les brigands, étaient maintenant derrière. Il savait que, là où il était, rien ne pouvait lui arriver. Il était sauvé, en quelque sorte. Il était si joyeux qu'au début, il ne vit même pas la ville qui se dessinait devant ses yeux. Ce n'est qu'en levant la tête qu'il l'aperçu. Il pressa le pas, las de marcher, pour enfin y arriver. Il passa par la grande porte et se promena un brin sous les halles. Enfin, il trouva l'auberge municipale, puis il y entra...
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La vie peut se résumer a une chanson...