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[RP] Nid de serpents à Loches

Felina
Le lendemain de la disparition de Maleus et Eikorc.

En ce début de soirée, c'est une félina furieuse, comme rarement elle ne l'a été qui entre dans le nid d'vipères. L'endroit est désert, et si calme qu'on se demande si l'on se trouver vraiment dans la rade de la Zoko.

D'un regard elle balaye la salle, revoyant les batailles de chopes, les lancer de bouchons et les prises de becs entre tous. La Zoko ... ses deux chefs totalement illuminés, et la troupe, essentiellement féminine qui les suivrait en Enfer. Un léger sourire éclaire son visage fermé, mais aussitôt sa mine sombre réapparait.

Seulement voilà, l'Enfer, les deux ont décidé d'y aller seuls, et sans leur en toucher un seule mot, trahissant la confiance qu'elle avait placé en eux. Il avait fallu qu'elle l'apprenne bien trop tard, de la bouche d'un soldat tourangeaux.

"Maleus et Eikorc ont été fauché sur la route pour Saint Aignan par les armées Berrichones, nous ne savons rien de plus".

Morts ? Vivants ? Prisonniers ? Elle n'en a pas la moindre idée, et pour le moment, il est à craindre que la Rastignac s'en tape royalement. En cet instant elle se sent trahie, abandonnée et totalement désemparée. Elle avait du apprendre à vivre sans ses deux frères de sang ... allait elle désormais devoir apprendre à faire de même avec ses deux frères d'armes ?

Pourquoi ... ?

Pourquoi se jeter seuls dans la gueule du loup ? Pourquoi lui avoir demandé de monter une lance et ne pas créer l'armée qu'elle devait intégrer ? Pourquoi avoir fait cavaliers seuls ? Pourquoi ne rien avoir dit ?
Ont ils donc si peu confiance en leurs hommes ?

Tant de pensées confuses et de questions dans l'esprit embué par la rage de la mercenaire. Alors qu'elle glisse doucement sa main sur le comptoir, retenant ses larmes de fureur et de tristesse en imaginant les corps de ses deux chefs, ensanglantés sur le bord d'une route ... une chope vient effleurer ses doigts.

Sans plus réfléchir à rien elle s'en empare et la lance avec toute sa force contre les verres et les bouteilles alignés sur l'étagère. Puis c'est une seconde qui prend le même chemin, et une troisième. Plus rien ne semble pouvoir arrêter le bras de la mercenaire qui détruit tout ce qui passe à sa portée, transformant ce qui fut il y a peu une taverne en un amas de bris de verre et de liquide ambré qui se déverse maintenant sur le sol. Mais rien à faire, détruire ne calme pas sa colère, et quiconque entrerait en cette minute devrait affronter une Félina totalement hors de contrôle.


Pourquoi !!!??? Pourquoi avoir fait ça ????!!!



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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Misstelloo95
Vacarme au Nid d'vipères


Alors que Miss venait de sortir de la taverne " Le vague à l'âme " pour rejoindre son fils qui jouait un peu plus loin, elle entendit un boucan d'enfer résonnant dans les ruelles. Haussement de sourcils, la brune s'arrêta et écouta attentivement pour identifier d'où venait ce vacarme. Son regard se posa alors à sa droite, où, quelques échoppes plus loin se trouvait "L'nid de vipères". La Bourguignonne pressa son rythme de marche et s'y rendit sans plus attendre.

Arrivée devant la porte, elle constata que c'était bien d'ici que venait tous ces bruits de casse. Elle jeta un oeil par la fenêtre, les vitres étaient plus que dégueulasses, on ne pouvait rien y voir, mis à part une silhouette et de grands gestes. La donzelle se mit devant la porte et l'ouvrit doucement, juste de manière à y passer la tête.

Puis, surprise :

Félina ?

Sa voix était un peu tremblante, elle n'avait jamais vu la mercenaire dans cet état ... Bien pire qu'une féline enragée.
Alors qu'elle ouvrit la bouche pour lui parler un hurlement de rage lui coupa la parole.

Pourquoi !!!??? Pourquoi avoir fait ça ????!!!

Une grimace en guise de réponse. La Rastignac ne l'avait même surement pas entendu entrer vu le bruit assourdissant des bouteilles se fracassant au sol. Un soupire, Miss comprenait ce que ressentait Félina à ce moment même, la calmer serait une mission impossible.

Elle releva un tabouret qui était au sol, et s'installa juste à coté d'elle, admirant et écoutant le spectacle. L'espionne était calme, sa peine prenait le dessus sur sa colère. Elle se baissa pour ramasser une bouteille, qui par miracle était encore entière, retira le bouchon et la vida sur la tête de la féline, pour essayer tant bien que mal de l'arrêter par les moyens du bord ...

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Adieu Fablitos
Amberl
Qui se ressemble ... s'assemble ?

Du vide s'élève une voix, étrangement posée.

Parce qu'ils sont cons.

Terrée dans la taverne, elle cuvait silencieusement (quoiqu'elle ronfle quand elle est bourrée). Une cuite comme la brune n'en avait pas eu depuis bien longtemps.

Pis arrête de tout péter *hips* , ca donne *hips* mal au crane. Chhhht


Et arrête de tanguer aussi, ma jolie. A moins que ce ne soit elle qui bouge ? Un regard vers la furie, Amberle sourit bêtement, comme tout ivrogne qui se respecte.


Tu sais qu'il m'a dit au revoir, ce phylécastrope de frangin ? Un "je t'aime fragine", avec un sourire tout triste ... Salauuuuuuud ! Y avait pas le droit d'se suicider !

Tentative laborieuse pour se lever, elle titube et s'avance vers sa pire ennemie, qui réagit exactement comme elle l'a fait en apprenant la nouvelle. Incompréhension, colère, doute, inquiétude. Colère.


J'veux pas qu'ils meurent ....


Hips. Et d'une poivrotte qui éclate en sanglots, tombant dans les bras de la plus rude des mercenaires de la troupe, sans avoir vu que Miss était dans le coin ()

(Edit : dslée, pas le temps de m'editer plus.)
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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Estrella.iona
Les hommes font n'importe quoi. C'était la leçon que la p'tite Trella avait pu tirer de tout ce remue ménage qu'avait engendré la tentative de suicide des deux chefs Zokoïstes. Déjà, lorsque la nouvelle avait été connue, elle avait eu du mal à y croire. Gné ? Ils se sont fait faucher comme ça alors qu'ils étaient sagement sur les remparts ? Comme ils auraient dû faire ? Hum.
Et ba nan, quelques éclaicissements plus tard, Trella avait réussi à comprendre : les chefs avaient fait les mariolles et avaient osé sortir. Sortir alors qu'ils leur avaient interdit à elles.

"L'premier qui sort, on le tue", qu'ils avaient dit.

Et depuis, plus de traces. Personne ne les avaient trouvé. On ne savait pas où ils étaient. Allaient ils bien, avaient ils trouvé refuge dans quelques coins, étaient ils morts et bien morts, partis rejoindre Fab ? Hors de question. Trella refusait que d'autres aillent rejoindre son père. Celui ci lui manquait déja affreusement, hors de question que les chefs aillent le rejoindre. Du moins avant elle. Elle voulait être la première.

Donc comme ça, on a le droit de sortir ... Ba j'vais sortir moi, j'vais aller dans le Berry et j'vais tous les lacérer à coups d'épée, z'allez voir !

Trella passait près de la taverne. Des bruits fracassants se faisaient entendre. Des bouteilles qui explosent. Quelqu'un s'entrainait au lancer de dagues ?

Elle s'approcha de la fenêtre. Nana avait l'air furieuse, Miss préoccupée, et tata Amb' était en pleurs. Bon. Pas difficile de savoir ce qui les mettaient dans cet état.


Salauuuuuuud ! Y avait pas le droit d'se suicider !
J'veux pas qu'ils meurent ....


La mioche passa la porte, se frayant un chemin parmi les débris de bouteilles, elle s'approcha des filles.

T'en fais pas tata Amb', ils sont pas mourrus et ils mourront pas ... Sont forts ! On va les retrouver et on les recoudra, tout bien comme il faut, ils seront tous neufs après !

Puis elle s'approcha de Miss, s'installa sur ses genoux et continua :

S'ils ont fait ça, c'était pour nous protéger. Ils voulaient p't'etre pas qu'on soit mourrus nous aussi. Mais moi j'aurai voulu aller avec eux quand même !
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En deuil de son père. Adieu l'Andalou.
Felina
Humpf ... même pas moyen de tout péter tranquille.

Allons bon .. v'là qu'elle était pas seule. Une Amberle plus très fraîche s'est cachée dans un coin sombre, et la voici qui geint, qui hispe et qui ...
Non ... pitié tout mais pas ça !
Elle va pas le faire ... ?

Et si ... Soupir de la Féline lorsque la Jacasse échoue entre ses bras et se met à pleurer. Le bon sens aurait sûrement voulu qu'elle la repousse en l'insultant comme d'ordinaire mais ... contre toute attente et on ne peut plus maladroitement, elle resserre l'étreinte de ses bras autour de la petite brunette, ses mots acerbes se noyant dans un sanglot au fond de sa gorge.
Mais la Féline ne s'autorise pas à pleurer et c'est dans un long soupir qu'elle ravale toute sa peine et son inquiètude. C'pas le moment de craquer, et surtout pas pour ces deux là, se persuade-t-elle sans grande conviction.

Un long silence gênant s'installe alors dans la taverne du Borgne, et Félina reste plantée là, jetant un regard d'appel au secours vers Miss, totalement incapable de consoler la Norf.

Soudain c'est une petite voix qui la tire de ses pensées, et un léger sourire vient accueillir la môme qui vient d'entrer. Trella ... Un peu de douceur dans un monde de brutes. Si jeune et pourtant déjà si mûre ... trop peut être. La mort la frôle de bien trop près cette petite, mais elle l'affronte avec une force déconcertante pour son jeune âge.

Devraient tous en prendre de la graine tiens. Alors qu'elle fait lentement s'asseoir Amberle sur une chaise, sans pour autant s'éloigner d'elle, la Rastignac se retourne vers l'enfant qui vient de prendre place sur les genoux de Miss.


Qu'ils soient morts ou vivants, ils ont fait là la plus grosse connerie de leur vie ... et croit moi, sur cette Terre ou en Enfer, je le leur ferai savoir.

Son poing valide se crispe de rage alors qu'elle prononce ces mots, la colère ne parvenant pas à la quitter tout à fait. Mais pour le moment, elle doit tenir son rôle, le seul qu'elle peut endosser en leur absence, et être forte pour les autres.
Se retournant alors vers Amb, elle plonge son regard vers elle, et comme celle ci ne semble pas vouloir cesser de sangloter, elle lui assène une gifle magistrale.


Blaaaamm !!

Ne lui laissant pas le temps de réagir, elle enchaîne aussitôt, d'une voix rude et sans presqu'aucune émotion, alors qu'elle bouillonne de l'intérieur.

Amb !! Je t'interdis de pleurer pour ces crétins !! Tu sèches tes larmes, tu relèves la tête, et tu nous aides à réfléchir à la suite. Si demain à l'aube on n'a pas de nouvelles, on va aller les chercher.
Morts ou vifs on doit les ramener !!


Les derniers mots sont prononcés plus vivement, et à l'intention des trois personnes présentes dans la rade. Oui ... Elles doivent les retrouver, il ne leur reste plus que cela à faire désormais.
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Luciedeclairvaux
doublée par Felina ^^

"Pour nous protéger" ... mon c**
Lucie n'en dirait rien devant la mioche qui avait assez dégusté ces derniers temps. Rien devant la compagnie qui déjà s'étiolait. Rester forte. Ne pas sombrer comme elle l'avait fait pour Fab. Ne pas pleurer les larmes de son corps. Fière, droite, conciliante. Mais ferme. C'est une Lucie métamorphosée qui entra au Nid de Serpents ce soir-là.

Au début, elle avait pensé qu'ils rentreraient écorchés, blessés, sanguinolents peut-être, mais la tête haute toujours, et le sourire machiavélique au bord des lèvres. Et puis rien. Les heures passaient et rien. Pas de nouvelles des foutus gars de la Zoko.

Aller se foutre contre une armée ...

Lucie avait eu beau tourner l'énigme dans tous les sens, rien de bon n'en sortait. Mis à part les soupçons de certains quant à une possible entente avec l'emplumé, rien ne semblait cohérent. Pourtant Blondie ne pouvait s'y résoudre. S'ils avaient comploté sans le leur dire alors ... les zokoïstes étaient indignes de confiance. Alors la compagnie ne valait rien. Alors la bague méritée par tant de blessures et de souffrance ne valait rien. Alors les mois à leurs côtés n'étaient rien. Non, ils détestaient le Poussin ! Il y avait une explication et ils la leur donneraient au retour.

Mais le retour tardait.

Lucie avait tout mis en place pour continuer, pour soutenir la compagnie, pour garder les membres soudés entre eux, pour les garder soudés aux quelques tourangeaux qui leur faisaient confiance. Elle avait même osé porter ses bottes jusqu'au QG. Mais pour faire quoi au final ? Se battre contre le Berry ? Était-ce vraiment leur destinée ? Étaient-ils faits pour vivre ici finalement ? Qui leur ferait confiance ? Oui, ils étaient mercenaires, la Touraine les nourrissait et les hébergeait, alors oui, ils embrassaient les convictions de la Touraine. Mercenaire, c'était donner sa lame, sans poser de questions. Moitié mouton, moitié loup.
Le Colosse et le Borgne, impatients, avaient failli à la règle en se désolidarisant du duché d'accueil. Et c'était toute la compagnie qui en pâtissait désormais.
Déroutée. Décapitée. Mais pas démembrée. Ça non !

Il fallait tenir.

Blondie admira le chantier. La Féline avait bien œuvré, avait bien montré toute sa peine d'avoir fait confiance aveuglément, sans poser de question.
"Tu poses trop d'questions" ... les derniers mots du borgne sonnaient encore dans la tête de Lucie. Et pourtant, elle n'avait pas fini d'en poser des questions. Dût-elle les harceler, les battre, les contraindre. Blessés, ils seraient peut-être plus conciliants.

Elle enjamba les bouts de verre pour aller se caler à sa place. Les cheveux d’argent attachés dans l’habituel foulard blanc, la balafre ostensible sur sa trogne, et le regard vif des glaciers éternels.


C'est fini ? Elle leur laissa un peu de temps, sans vraiment attendre de réponse.

Toutes liées au borgne ...

Son regard glissa sur la Féline. Si différentes, toutes deux, elles avaient le mérite de s'être montrées leurs cartes, il y longtemps, dans un duel acharné. Lucie ressentait sa douleur, palpable, tendant l'air jusqu'à faire crisser les dents.

... l'amie.

Elle aperçut aussi celle qu'elle surnommait l'espionne. La donzelle du borgne. Comment était-il possible qu'il la laissât dans le doute. Savait-elle ? Se taisait-elle ?
Les muets, Lucie commençait à en avoir sa claque.

... l'amante.

Puis elle regarda Amb, qui avait tenu bon jusque là mais que Hans avait enrichie d'écus vite dépensés en bière. Amb qui, comme Lucie, tenait contre vents et marées, accrochant la Zoko à Loches à la seule force de son espoir.

... la sœur.

Enfin, la mioche, qui ouvrait grand ses yeux sur le monde, captant les moindres énergies, s'imprégnant de leurs habitudes et de leur volonté d'en découdre. ... et d'en coudre !

... le second.

Et elle, Lucie, fervente croyante devant le seul dieu en lequel ils croyaient tous deux : la force des catapultes ! Bordel, espèce de sale borgne, viens là que j’t’arrache l’autre œil !

… l’associée.


De deux choses l’une. Soit on s’lamente et on bouffe nos bagouzes. Et alors là oui, vous pourrez passer la frontière, chercher le poussin, mettre le feu aux chemins, faire ce que vous voulez … mais ne revenez pas. Soit on s’montre dignes de la Zoko et on tient la barre sans eux. Qu’ils reviennent ou pas, j’men bats l’œil. Loches nous a été généreusement offerte par la Duchesse. Nos tours de garde furent notre dû, notre ponctualité et notre déférence, furent notre dû. Si elle va au front nous irons, et telle sera notre récompense. Nous nous battrons ensemble, et nous gagnerons ensemble.

La petiote n’était pas habituée aux discours. Son sang battait sa tempe mais elle ne cilla pas en les regardant une à une.

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--Pouilleux
[Coursier malgrès lui]

Il etait une fois un ado boutonneux.
Rouquin en pleine puberté comme le confirme sa voix qui vire de l'aigue au grave aussi vite que certains politicards retournent leurs mantels et surtout comme le prouve cette horrible odeur de transpiration qui lui colle à la peau depuis déjà une année.
Vêtu de braies trouées, de chausses crottées et d'une chemise pleine de taches de gras et autres dont on ne veut absolument pas savoir l'origine il marche d'un pas rapide tout en ronchonnant en direction de la taverne dont tout les lochois "honnetes" n'osent pas s'approcher.

*************************

Ca cogite dans la tete du morveux, l'aurait jamais du se trouver dans cette ruelle aussi tard le soir.
Il n'aurait pas eu la peur de sa vie en voyant sortir de l'ombre ces deux hommes..
Oh oui..promis la prochaine fois il ferait plus le mur pour aller zieuter la fille du voisin..c'est qu'elle etait bien foutue la bougresse..rien d'mieux pour mettre dans tout ses etats un jeune homme qui ne pense qu'à...bref !

C'est qu'il s'asticotait déjà la nouille quand il eut le malheur de croiser les deux chefs zokoïstes.
A peine retirait-il sa main de ses braies crasseuses, rouge de honte, qu'ilse prenait le poing de celui auquel il manquait un oeil en plein visage.
Le pif en sang, voyant milles voisines denudées danser autours de sa caboche il songea que son heure etait venue..snif..trop jeune pour mourir..c'est qu'il avait pas encore pu ..bref...beaucoup de regrets...

Se tenant le pif il etait pret à vendre chairement sa peau quand il réalisa à qui il avait à faire.
Devant lui un colosse souriant en coin et un borgne la mine renfrognée.
Punaise fallait qu'il ait l'immense deplaisir de croiser les maitres zokoïstes ce soir là alors qu'il n'etait qu'en quête d'un plaisir bien solitaire..foutue vie !

A peine avait-il repris ses esprits que le borgne l'aidait à se relever..en le chopant par le col..didiou..vraiment pas aimables ceux là.
Le géant quand à lui demeurait silencieux..c'est qu'il s'en pisserait presque dessus le rouquin en croisant le regard du colosse...

"Foutu gamin..j'veux pas qu'ma derniere vision se résume à la vue d'ton p'tit membre..pis mon odorat aussi..meme la mort sent moins fort que toi..j'devrais te noyer dans un lac pour faire disparaitre ton odeur de porc !"

Hochement de tête de l'ado..fallait pas contrarier un mercenaire en colere..peut etre une des rares bonnes idées qui germait dans sa caboche.

"Demain tu vas remettre cette missive aux mercenaire zokoïstes..de notre part..j'pense que tu nous as reconnu donc pas la peine de se presenter...si tu l'ouvres j't'écorche..si tu n'vas pas la remettre à ses destinataires..j'suis sûr que le colosse s'fera un plaisir de te couper le ridicule vermisseau que tu calinais y'a à peine quelques minutes...j't'indique pas l'chemin de la tav' je suis certain que tu sais où elle se trouve..."

***********************************

Les mots du borgne raisonnent encore dans la caboche du puant alors qu'il franchit la porte de la tav' et observe les personnes presentes..ainsi qu'un joli desordre.

"Hum..m'zelles..'scusez..j'veux point deranger 'savez..mais j'ai une missive pour vous..."

Il pose la lettre sur le comptoir puis fait quelques pas en direction de la porte en tenant son nez encore gonflé.

"j'veux pas m'imposer..*triple maladroites courbettes*mon p'pa m'attend au champ..'fin savez c'que c'est..m'tuez pas, j'suis que coursier..malgrès moi !"

C'est sur ses derniers mots que l'rouquin puant s'ésquive sans demander même une piecette pour la route...


Citation:
Zokoïstes,

Nous sommes certain qu'à cette heure vous ne comprenez pas notre geste..et pourtant c'est très simple.
Vos deux chefs..tellements blasés par leurs "alliés" comme par leurs ennemis ont décidés d'aller se jeter sur les armées renardo-berriconnes pour faire sauter l'excuse du poussin au sujet de l'apparition des troupes berrichonnes devant Loches...
Nous ne vous demandons pas de comprendre..nous vous demandons seulement de continuer à vous battre si la guerre continue malgrès notre sacrifice..
Peut etre que nous ne nous releverons pas de cette petite escapade car nous y allons sans armes mais vous savez que tant qu'il restera une parcelle de vie en nous, nous la saisirons pour combattre encore et encore car tel est notre mode de vie...

Zoko ad vitam eternam !

Eik' & Mal'.
Luciedeclairvaux
[Faites c'que j'dis, faites pas c'que j'fais ...]

Blondie regarda se carapater le garçon au pif éclaté et à l'odeur douteuse, puis interrogea les autres des yeux. Le silence s'était imposé. Elle tendit la main vers la lettre, la parcourut rapidement et plissa un œil. Œuvrer pour la paix ... mince, ils finiraient dames blanches ou licornes à ce rythme. Elle fit passer la lettre à son plus proche voisin.

Et médita un instant.
C'était une vaste connerie. Et elle pourrait aisément leur ressortir les arguments qu'ils avaient tous employés pour retenir les têtes brûlées : se mettre en danger c'est mettre en danger le groupe. A fortiori quand on est chef ...

A espérer que les alliés considèreraient cet acte héroïque comme une preuve de fidélité.
Lucie renifla.

Ca pue non, dans c'rade ?

Regard suspect sur ses propres bottes. Non, là c'était "vraiment" horrible.

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Miramaz
[Une idiote sur une fenêtre...]

Assise sur le rebord extérieur d'une des fenêtres du nid..la Prunette avait passé la journée à les maudire en faisant sauter la bague d'Amb d'une main à l'autre..les dernières phrases du borgne tournoyaient dans sa tête pas loin de la rendre folle..pourquoi n'avait elle pas pu se taire? pourquoi avait-il fallu qu'elle se comporte comme une gamine écervelée?.. enfin dans le genre stupide l'attitude des deux chefs n'étaient pas mieux..partir seul contre une armée..

Pour les beaux discours et sermonner les autres on pouvait compter sur eux.."tous unis" "ne pas mettre en danger les autres par des actes stupides" "faire confiance" autant de mots qui ne voulaient plus dire grand chose..eux ne leur avaient rien dit..ils avaient joué les mystérieux..les empêchant de suivre.. certes ils avaient sans doute épargné la vie du reste de la troupe..mais ils auraient du leur laisser décider..

Elle voulait les revoir..comme toutes les autres..pour être heureuse de les savoir en vie..mais aussi pour se venger de leur abandon.. alors elle guettait leur retour sur ce rebord de fenêtre..le nid..le premier endroit où ils viendront..

Mira avait entendu le vacarme causé par la Féline, elle avait vu le soutien que les filles s'apportaient entre elles..si différentes et pourtant..elle n'avait pas entendu le discours de la blonde mais elle en devinait plus ou moins la teneur, la belle ayant répété ses convictions nombre de fois depuis la disparition des deux hommes.

Et là...elle venait de voir un pouilleux entrer et sortir du rade, un parchemin dans les mains à l'aller..et plus rien au retour..un message pour la Zoko..Viendrait-il des chefs?..observant par la fenêtre elle vit Lucie lire la lettre..ne pouvant en savoir plus sans entrer elle grogna et sauta de son perchoir.. poussant tout doucement la porte , elle passa la tête par l'ouverture et murmura timidement:


C'est une lettre des chefs? je peux lire aussi?

Elle les observa une a une n'osant pas faire un pas à l'intérieur..
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Estrella.iona
Lucie venait à peine de terminer son discours quand un truc, à l'apparence d'un jeune rouquin, avait fait son entrée en se répandant en courbettes, et en s'excusant. Après avoir posé la missive, il s'enfuit et Trella le suivit un instant du regard, avant de reporter son attention sur la lettre.
Lucie s'en saisit et Trella observa son expression pendant qu'elle lisait. Elle avait pas l'air convaincue ... Puis la lettre passa de main en main et quand ce fut son tour, la p'tite loucha dessus pour essayer de déchiffrer. Ca venait sûrement des chefs, ou bien ça concernait les chefs, mais qu'est ce que ça disait ? Soupirant bruyamment, elle passa la lettre à Miss.


Ils disent quoi ? J'arrive pas à lire !

Soudain Mira passa sa tête par la porte, et Trell' lui fit signe de venir s'assoir près d'elles.
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En deuil de son père. Adieu l'Andalou.
Amberl
[Fait pas bon vivre d'être sensible parmi les brutes]

Les larmes coulèrent sur la joue de la brune, inconsolable, malgré l'accolade rustre de la Miaou, transformée en Feline câline. Du moins, en apparence, mais peu importait pour la brune, tant qu'elle avait une épaule sur laquelle s'appuyer et tenter d'épancher sa peine. Et elle en profita, enfouissant sa tête dans la crinière de la miaou.
Perdre son frère lui fendait toujours le coeur, tant il compte pour elle. Le savoir sur le carreau l'inquiétait toujours, dans des circonstances ordinaires. Mais là, la douleur était plus forte, du fait de leur disparition, du fait qu'elle se sentait trahie par lui. Mise sur la touche. Incapable d'avoir su concilier la Zoko et l'armée tourangelle ...

Elle adressa un sourire penaud à Trella, qui a su lui passer du baume au coeur par sa simple présence. "La vérité sort de la bouche des enfants" se martelait elle en tête. Amberle tenta de se calmer, plus ou moins bien, sans se douter que la Chatounette Zentille tout plein allait lui mettre la raclée de sa vie. L'ivresse fait oublier bien des choses, dont la nature première des gens. Une barbare restera une barbare. Elle aurait mieux fait d'échouer dans les bras de Miss, la douce.
Massant sa joue endolorie, fraichement tatouée d'une empreinte de main, Amberle fusillait du regard Felina, mais ne broncha pas. Ses mots résonnèrent avec force dans son esprit. Les larmes s'estompèrent, cédant la place aux yeux rougis.

L'arrivée de Lucie mit fin à toute pleurnicherie. Au fur et à mesure que Blondie parlait, Amberle redevenait elle même. Les doutes qui s'étaient insinués en elle venait d'être balayés par une tornade blonde. La Zoko était une partie d'elle, qu'elle ne pouvait renier. Ils étaient un groupe, unis, solidaires, batailleurs, chieurs, hétéroclite, mais un groupe uni. Une promesse tacite les reliait tous, entre eux. Leur folie, leur besoin d'intrépidité, leur amour des catapultes.

L'arrivée du rouquin imposa un silence, lourd de sens... La lettre ne pouvant venir que d'Eux. Restait à savoir si elle contenait une bonne ou une mauvaise nouvelle. Le visage de Lucie n'aida pas la brune à se faire une idée de ce qui pouvait être écrit. Amberle court-circuita Miss, et lut à voix haute la lettre, imitant la voix du grognon mal luné


Zokoïstes, *hips*

Nous sommes certain qu'à cette heure vous ne comprenez pas notre geste.. *hips* et pourtant c'est très simple.
Vos deux chefs..tellements blasés par leurs "alliés" *hips* comme par leurs ennemis ont décidés d'aller se jeter sur *hips* les armées renardo-berriconnes pour faire *hips* sauter l'excuse du poussin au sujet de l'apparition des troupes berrichonnes *hips* devant Loches...


Pause de la poivrote, qui n'a plus beaucoup de neurones encore actifs vu son esprit imbibé.

Faire sauter une excuse ? *hips* Crever pour que la guerre cesse ? Se rendre au poilu ? C'est ca qu'ils ont voulu faire ?

Poursuit la lecture, reprenant un ton bourru à la Maleus

Nous ne vous demandons pas de comprendre..nous vous demandons seulement de continuer à vous battre *hips* si la guerre continue malgrès notre sacrifice.. *hips*
Peut etre que *hips* nous ne nous releverons pas de cette petite escapade car nous y allons sans armes mais vous savez *hips* que tant qu'il restera une parcelle de vie en nous, *hips*nous la saisirons pour combattre encore et encore car tel est notre mode de vie... *hips*

Zoko ad vitam eternam !
Eik' & Mal'.


Sans armes ... Sont cons. Mais qu'ils sont cons.

Posa la lettre sur le comptoir et regarda Blondie, d'un air entendu

Ad vitam eternam.
On est une bonne troupe,*hips* ce s'rait con de se séparer parce qu'ils ne sont plus là. Pis ils vont revenir. J'le sens. *hips*
La Touraine nous a accueilli, et c'est mon duché natal. J'me battrai pour elle, pour que la Zoko soit reconnue au sein du duché, et que l'on grille du poussin velu pour le quatre heures. *hips*
Zoko zoko zokooooooooo


Et la soularde repartit dans la légèreté, délirant sur une chanson zorro remasterisée en zoko, avant de se tourner vers Felina.


Ah ! Et t'avises plus de me gifler, chatounette. Il te va bien, ce surnom.
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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Misstelloo95
Alors qu'Amberle sortait en larme de l'arrière salle dans un état déplorable. Une petite voix douce ce fit entendre, Trella. Miss la prit sur ses genoux avec plaisir, retrouvant un petit sourire à ses sages paroles.

La Féline qui s'énerve contre la soeur du borgne, et vlan. La violence était un moyen bien connu pour motiver les troupes, et il faut dire que ça avait l'air efficace, de loin.

Puis Blondie qui entra en taverne et motiva de nouveau le groupe, avec la parole cette fois-ci. Aucune réaction de la part de la donzelle, trop plongée dans ses pensées, ou plutôt dans les questions qu'elles essayaient de résoudre, en vain.

Un rouquin entra, blessé. Un sillage de puanteur le suivait, ce qui fit grimacer Miss. Elle l'observa, et son regard se porta directement à ce qu'il tenait dans la main : une lettre. Nouvelle série de question explosant sur la caboche de l'espionne.

Alors que le rouquin avait déposé la lettre sur le comptoir, Mira entra. Elle lui adressa un triste sourire avant d'écouter attentivement Amb' lire la lettre à voix haute.

Pfff ... Qu'ils sont idiots. Rétorqua-t-elle après avoir écouté ce qu'ils avaient à dire.

L'ambiance était pesante, Miss serra les dents, les sentiments de doute, de colère, et déception et surtout de tristesse prenaient le dessus sur son ambition et la haine qu'elle ressentait. Pourquoi lui avait-il fait ça ? En cachette ... aucune confiance, plus rien.

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Adieu Fablitos
Felina
[Alea jacta est]

Défilé qui continue, une blonde qui entre et vient au secours de la Rastignac, une Amberle avinée qui semble vouloir redresser la tête, une prunette, discrète mais pourtant là, une fillette courageuse, et une Miss silencieuse mais présente avec elles.

Félina ne rétorque rien aux sages paroles de Lucie, se contentant d'admirer toute la force de sa détermination, un léger sourire aux coins des lèvres. Puis lorsque la Norf se charge de lire la missive apportée par le rouquin puant, le dit sourire disparaît de nouveau alors que ses mâchoires se crispent de nouveau de rage.

Gardant le fond de sa pensée à la lecture des mots de leur deux chefs, et toute l'inquiétude de les savoir se vidant dans leur sang dans un fossé de la campagne entre Loches et Saint Aignan, la Féline se pose sur un tabouret, en laissant échapper un long soupir mi exaspéré, mi désespéré.

Pendant de longues minutes, elle ne prononce pas un mot et semble totalement absente, loin de cette rade détruite et de toutes ses compagnes d'armes.

Mais elle sait que Blondie et la Jacasse ont raison, ils leur faut continuer, même sans eux. Ils étaient les chefs de la Zoko, mais les membres en sont l'âme, et même privée de ces deux têtes pensantes, il leur faut avancer coûte que coûte.
Objectif : gagner la confiance des tourangeaux qui continuent à ne voir en eux que des voleurs de poules alors qu'ils défendent leur cité depuis deux semaines, mais aussi et surtout, faire bouffer ses plumes au Poilu, lui qui trouve si malin de prendre comme prétexte leur présence sur ses terres pour envahir la Touraine.

Pour eux, aucun besoin d'excuse le jour ou ils le feront exécuter en place publique pour lui faire ravaler son audace et sa couannerie berrichonne.

Mais pour l'heure, la mercenaire veut retrouver les corps de Maleus et Eikorc.

C'bien joli tout ça l'filles ... Mais alors on continue à se battre pour ce duché et on laisse les carcasses du Borgne et du Colosse pourrir dans un fossé ? C'est ça notre vengeance pour leur trahison ? Ne valent-ils pas tout d'même qu'on leur offre une sépulture s'ils sont morts, ou qu'on les ramène et qu'on les retape s'ils sont vivants ?

Regard interrogateur qui balaie alors toute la rade, sondant chacun de ses comparses. Rien à faire, malgré la trahison des deux hommes, la Rastignac leur reste indécrotablement fidèle, même si désormais, plus rien ne sera jamais pareil. Si la colère est là, l'heure n'est pas encore à leur faire payer cet acte insensé.
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Amberl
Rien à foutre. Ils se démerdent. *hips*

Aaah mais faut pas déconner non plus hein.
C'est pas parce que leur raison était plus ou moins noble, ca dépend du point de vue personnel, que la brune va les pardonner et s'occuper d'eux en un claquement de doigts. La colère est toujours là, malgré l'ivresse, malgré que le geste soit accompli et qu'un soupcon de réponse leur a été livré.


Ils sont partis en douce. Sans prévenir. Ils seront assez forts pour revenir.

Avec soulagement, Amberle sent son hoquet la quitter. Ca l'fait pas, de hoqueter alors que le ton se veut ferme et sans appel. Même si elle sait parfaitement que la miaou n'a completement tort. Couillons, ouais, mais ils restent des membres de la famille -liés par le sang ou non.

On les retrouvera quand on ira avec l'armée au Berry. Et on les choppera à ce moment là ... Ca te va ?

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Estrella.iona
Trella écouta les filles s'exprimer tour à tour après la lecture de la lettre. Humpf. Z'étaient partis sans armes, tentative de suicide quoi ... La p'tite avait du mal à comprendre ça. Ils voulaient mourir ? C'était leur but ? Abandonner leur compagnie ? Tout ça n'était vraiment, vaiment pas clair ...
Mais les filles avaient toutes la même vision de la chose : ils avaient déconné. Et malgré ça ... Il ne fallait pas qu'ils restent en mauvais état, où qu'ils soient.


Oh, donc on va au Berry ... Mais si on les trouve pas sur le chemin ? S'ils sont dans un fossé et qu'on les voit pas ? Si on passe a coté d'eux sans s'arrêter ? Et si encore ils sont même pas sur le chemin, mais de l'autre coté ? Moi j'dis ... Faut les trouver avant de partir. On peut pas les laisser !

Trella jeta un oeil au filles, tour à tour, guettant leur réaction.
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En deuil de son père. Adieu l'Andalou.
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