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[RP] Nid de serpents à Loches

Luciedeclairvaux
Lucie soupire. Elle la comprend, la Féline. Elle les aime, elle aussi, malgré leurs grognements bestiaux, malgré la lueur de folie dans les prunelles métalliques du colosse, malgré l'inflexibilité du borgne. Soudés ... ad eternam. Mais on ne peut mettre en péril toute la compagnie : c'est justement ce qu'ils ont voulu éviter en leur interdisant de venir. Enfin ... ce qu'ils ont "cru" éviter. Parce que deux mercenaires en moins, ça met toujours en péril la compagnie ... ya pas à tortiller ...

Le garçon est parti depuis un moment. L'odeur commence à s'estomper.
C'était pas mes bottes, se dit la blonde.


Souviens-toi des paroles du borgne le soir de leur départ ... "Préparez les catapultes. Intégrez, ct'un ordre".


D'une voix plus douce, Blondie reprend :

Y s'en sont toujours tirés, Minou. Sont juste partis s'éclater sans nous, entre gars. Pour s'prouver qu'ils sont plus forts qu'la mort. Z'en avaient p'têtre besoin, là ...

... après la mort de Fablitos. Mais les mots se perdent dans une vague imprécision. Elle ne peut en parler sans sentir sa gorge se nouer. Les mots ne sortent pas, retenant les maux ... Pourtant ça lui ferait du bien. Elle sort la carte de la Touraine pour faire diversion.

Bon alors. Ils sont sortis par là, le soir où les couards rentraient chez eux après n'avoir pris que des mines. Les autres sont là, là, et là.
Elle pointe du doigt tout en parlant. Vous voulez toujours faire de la Touraine un coin d'paradis ? Alors faites briller les épées, s'ils se décident, on intègre.

Lucie lève le nez de sa carte, les interrogeant du regard, guettant leur assentiment. Elle regarde la petiote qui n'a que 6 ans mais dont les vérités donnent à réfléchir ; la donzelle du Mal' qui doit sacrément morfler ; les filles ; puis la porte où pourrait bien apparaître le reste de la troupe. Porteurs de bagues ou non, plus on est de fous ...
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Eikorc
[Retour au bercail…]
Un certain jour… A une certaine date… Dans la semaine…


Lumière…
Noir… Rouge… Orange… Rose… Blanc.
Paupières qui papillonnent, arrachant des vagues de douleurs à la masse de muscles avachis au sol… Grondement qui s’élève alors qu’une grimace vient déformer ses traits, arrachant un frisson à l’échine de colosse qui vacille et s’étale à nouveau de tout son long. Lentement, sa main gauche vient se glisser sous lui, ses doigts s’enfonçant dans la poussière des chemins pour pousser et lentement le faire se redresser.
Long soupire qui exhale hors de sa gorge alors qu’il reprend sa respiration, roulant sur lui-même pour s’allonger sur le dos, frémissant à nouveau sous les tressaillements qui traversent son corps… Le sang s’écoule, collant, chaud, brûlant.

Prenant appui sur sa senestre, il se redresse, grognant doucement… Son regard glisse sur les alentours, cherchant son acolyte ou ne serait-ce qu’un signe de vie. Non loin, il capte la silhouette réprimant de justesse une grimace avant glisse ses doigts entre ses lèvres et pousser un sifflement strident. L’oreille se tend alors que les yeux viennent se poser sur son bras d’où ruisselle un flot carmin… Nouveau soupire alors que les sabots claquent dans son dos… Bingo !
Le souffle de l’animal sur sa nuque lui arrache un frisson électrique alors que sa main gauche s’envole pour attraper son licol. Dans un grognement puissant, il se hisse en position debout, s’arrachant au sol poussiéreux qui lui semble soudain beaucoup plus confortable que de tenir en équilibre sur ses pieds…

Jambe droite qui bute au sol et lui arrache un ricanement… De la paume de sa main gauche il s’agrippe au pommeau de la selle et sur une jambe, il clopine vers le borgne, cherchant à guider son animal comme il peut alors que sa voix claque et ordonne à son frère d’arme de se lever…
Aucunes réactions. D’un œil il étudie l’état du grognon et à part du sang et encore du sang… Rien ne le frappe. Les rênes se font enroulés autour de son avant-bras droit, se resserrant sur sa plaie en lui arrachant un grognement… Et pourtant, la montagne de muscles ploie, juste assez pour que la main valide se referme sur le col de Maleus.

D’un puissant coup de rein qui lui arrache un râle de douleur, il traîne le corps vers lui, tirant de toute ses forces malgré la douleur qui traverse son corps… Les mâchoires se serrent, rajoutant une dose qui le fait frissonner et manquer de s’affaler à nouveau. Mais il tient bon, retombant de tout son poids sur sa monture…
Inspirations longues, profondes, pour oublier, pour repousser… Le pourpre continue de teinter sa chair comme le tissu et pourtant, sa main glisse du col aux épaules, tirant un coup sec pour redresser son frère d’armes… Peu importe comment, peu importe combien de temps, mais il arrivera à le hisser sur sa selle…


« puta de gruñón... »

Enfin les doigts s’enroulent autour de la ceinture de cuir, l’azur étincelle alors que le colosse se plie légèrement et soulève la carcasse du zokoïste pour l’envoyer en travers de l’étalon noir. Le souffle est court, la peau beaucoup plus pâle… Flot carmin qui s’échappe beaucoup trop, il sent les forces qui l’abandonnent… La tête se secoue, arrachant des éclairs de couleurs au de Nerra qui pousse un véritable grognement d’ours blessé avant de froncé les sourcils, resserrant la prise de sa senestre sur la selle pour ne pas basculer en arrière.
Patienter quelques secondes, le temps que les mâchoires se décrispent, le temps que la chaleur oppressante s’échappe, que la douleur se diffuse à nouveau dans tout son corps pour l’oublier… Et sans jeter un coup d’œil à sa jambe qui le lance au plus mauvais des endroits, il claque de la langue pour appeler sa monture à s’avancer…

Combien de temps ont-ils voyagé pour venir ici ? Combien de lieues ont-ils parcourus ? Il n’en sait rien, il ne sait plus… Et il vaut peut-être mieux…

Pas après pas… Grognement après grognement… La sueur s’échappe, le sang s’écoule… Chemise et braies trempées, le pied nageant dans le liquide carmin, il continue d’avancer, le visage de plus en plus pâle… Tant qu’il ramène le borgne à Loches, peut lui importe.
Des minutes ? Des heures ? Depuis combien de temps marche-t-il ? Pourquoi s’en soucier… ?

Et c’est complètement ahuri qu’il parvient à rentrer en ville, titubant sur une jambe désormais… Sa botte droite raclant sur le sol alors que les muscles de son épaule, de son bras, sont tétanisés à force de soulever une partie de son poids… Devant lui vienne enfin flotter les contours du Nid, il s’arrête, relâchant la pression de son bras qui tombe le long de son corps… Soupire qui s’élève et ses crocs viennent se planter fermement dans l’épaule de sa monture qui le repousse dans un hennissement sonore…


« Estúpido de caballo »

Murmure qui s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il tombe d’un coup en arrière, s’étalant de tout son long sur les pavés, retrouvant avec plaisir les limbes de l’inconscience… On finira bien par les retrouver maintenant…
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"Pour toujours... Et à jamais."

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko & Fablitos
Misstelloo95
Le hennissement d'un cheval brisa le silence qui s'était installé dans la taverne en ruine. Coup d'oeil vers la fenêtre, les vitres étaient bien trop sales pour y distinguer quoi que ce soit. Miss se leva alors sans dire un mot et ouvrit et la porte, et observa dehors, une lueur d'espoir c'était installé dans le regard émeraude de la brune.
Un peu plus loin, un cheval planté au milieu de la place, plutôt agité. Miss sortit doucement de la taverne, prudente, elle s'approcha pour mieux voir ce qui se passait, main posée sur le pommeau de son épée.
Yeux plissés, elle distingua un corps allongé au sol près du canasson, elle se mit à courir en direction de l'homme qui était à terre.

C'est pas vrai ...

La Bourguignonne préféra s'assurer de l'identité des deux hommes avant de sonner le reste de la troupe, sûrement en train de se demander ce qui avait encore prit à Miss de partir sans rien dire.

Elle s'arrêta à leur hauteur, reconnaissant Maleus sur le dos de la monture, son sang se glaça. L'espionne baissa les yeux et vit alors Eik étalé au sol, corps inanimé. Du sang partout, les corps semblaient sans vie.
Elle s'agenouilla au sol, secouant légèrement le colosse et poussa un cri résonnant dans les ruelles.

Les filles, venez vite.

La brune se releva, son coeur battait à tout rompre, elle se pencha vers Maleus et le secoua à son tour, sans réaction.

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Adieu Fablitos
Amberl
... plus on rit. Plus on a de chances de manger du poulet, aussi. Quoique, plus on est nombreux, moins on aura de grandes parts ... Ah. Problème pour les gourmands.

Le hennissement ne lui fait ni chaud ni froid. Cela aurait pu être un troupeau d'éléphants en rut, la brune n'aurait même pas sourcillé, tant ce qui se passait à l'extérieur lui importait peu. Elle attend la réaction de Felina, préférant entendre de vive voix l'acquiescement de la chatte à leurs propos que de s'occuper des animaux. Meilleures ennemies, ptete, mais la Zoko sans celle-ci aurait un gout nettement moins acide. Moins piquant et moins intéressant ...

La brune écoute avec attention Blondie, repère sur la carte les armées adverses, saisit plus ou moins les stratégies élaborés. Sifflement admiratif devant le nombre d'armées décelées dans le duché ennemi ... Dediou, il doit payer gracieusement le bougre d'imbécile heureux pour attirer tant de monde.


Les filles, venez vite.


Interloquée d'entendre la voix de la Bourguignonne résonner dans la rue, Amberle regarde les filles, sourcils en circonflexes. Celle ci étant peu adepte des cris et de nature silencieuse...

Depuis quand Miss s'met à hurler ?

Lâchant le parchemin, Amberle se décide à la rejoindre dehors, tentant de comprendre ce qui pourrait l'effrayer. Un voleur ? Un ivrogne pas clair qui veut sa vertue ? Une armée ennemie ? ...
Et reste sidérée devant le tableau. Juste deux loques humaines, silhouettes bien connues, à même le sol.
Amberle se fige sur place, incapable d'avancer plus.


Sont beaux nos vaillants et courageux et salvateurs héros.


Rictus naissant. Elle voudrait leur shooter dedans, et appuyer sur les plaies, histoire de faire bien mal là où il faut. Mais la raison reprend trop vite le dessus. Une histoire d'sentiments, de bienveillance, malgré tout. Rhaaaa! Foutue raison.
A contre-coeur, Amberle s'entend dire :


Ramène Mal' à l'interieur du rade, Blondie et Trella le soigneront là bas. J'm'occupe du colosse.

CHATOUNETTE ! J'ai besoin de toi ...!


... pour transporter le tas d'muscles.
En attendant que celle ci se pointe, elle s'approche d'Eikorc, se baisse à son niveau, et s'amuse avec lui. Gifles, pitchnette, pincements, griffes. C'est au programme. Ou comment faire mumuse sadiquement avec un géant agonisant.

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Estrella.iona
Miss était soudainement sortie en trombe, et Trella avait pensé que peut être elle avait vu Mathias faire une bêtise par la fenêtre .. Aussi elle avait zieuté la carte et écouté les paroles de Lulu attentivement, quand soudain ...

Tout se passa très vite.


Les filles, venez vite.

Ouh, ya comme un problème.

Depuis quand Miss s'met à hurler ?

Ca ... bonne question. Miss ne hurle jamais d'habitude. Alors c'est qu'il doit se passer un truc de grave. Pendant que tata Amb part à sa suite, Trella se précipite à la fenêtre, frotte un des carreaux tout sale afin d'arriver à distinguer un cheval, un corps sur le cheval, un autre par terre, une Miss avec une expression très inquiète, et une Amb agenouillée près du corps par terre. Ils étaient revenus, c'était eux.

Ils sont revenus !!!! Lulu, Nana, Mira, sont là, dehors, mais ils bougent pas j'crois ! Vite faut y aller !

La voix de Amb se fit entendre par la porte restée ouverte :

CHATOUNETTE ! J'ai besoin de toi ...!

Trella regarda les filles, puis courut de toutes ses p'tites jambes en dehors de la taverne, rejoignant Miss, le cheval et tonton Mal', du moins ce qu'il en restait. Bouh, du sang partout. Et le colosse était pas plus gâté. Faudra les recoudre. Trop bien, se dit Trella, mes premières coutures ...
Elle attrapa la bride du cheval, espérant que celui ci allait se laisser tirer ... mais celui ci n'avait aparemment pas envie de la suivre. Crétin de cheval.
Elle tira alors de toutes ses forces, qui étaient plutôt maigres ... Elle regarda Miss d'un air dépité ...


Miss ... J'crois qu'il faut que tu le tires ... On va l'emmener jusqu'à la taverne, et là on le recoudra ... Ou on le réveillera ...

Elle tendit la bride à Miss, jetant un coup d'oeil à tata qui s'amusait un peu avec le colosse, ça il ne l'avait pas volé, qui sème le vent récolte la tempête ... puis emboita le pas à Miss, au canasson et à son chargement inanimé.
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En deuil de son père. Adieu l'Andalou.
Natsuki.
L'instant i était donc finalement arrivé, les filles zokoistes allaient enfin pouvoir se venger sur leur chefs qui ont fait les marioles. Depuis le temps qu'elles attendaient ça les gueuses, Natsuki leur aurait bien offert une petite tournée de tisane pour fêter l'évennement dignement. Ca aurait un peu fait passer sa toux au moins. D'ailleurs, maintenant que le doc était là, il allait pouvoir la soigner.

C'était donc deux espèces de charpies qui osaient poindre le bout de leur nez dans le nid au vipères, ammenés par un cheval vraisemblablement. Les maitres rentrés au bercail, c'est tout le couvent qui piaffe et qui vit. L'une crie, l'autre s'en va mettre des baffes, la petite est toute excitée car elle va pouvoir recoudre...Seule Natsuki ne semblait pas concernée par celà : elle savait pertinemment que le colosse et Maleus reviendraient, pas en état certes, mais pas mort non plus. En fait, le malheur, elle n'y croyait tout simplement pas; chose étrange au demeurant, car il venait de frapper cette communauté tout récemment.

Et tandis qu'ils revenaient à Loches, la communauté s'apprêtait à partir pour le Berry, manger du poilu... Etrange paradoxe il est vrai, mais l'heure n'était pas tout à fait aux bagages, mais plus aux sadiques réjouissances. De sa petite voix fluette, elle quémanda, tout en regardant les filles transporter le borgne :


Et maintenant, vous allez faire quoiiii ?

Ah, il était dans un drole d'état le lanceur de bouchon, il faisait un peu moins le fier, il faut le dire. Puis, il serait raccomodé, Natsuki n'avait pas d'idée concernant le nombre de fois où, dans sa vie, il dut subir ce genre d'opération. Elle n'en n'avait eu qu'un bref apperçu avec le colosse, mais là encore, c'était très vague.

C'est toi qui va le recoudre trella ? Tu vas faire comment ?

Oui, comment diable allait elle faire pour transformer cette carpette en être humain constitué de chair et d'os ? Natsuki se posait sans arret cette question, à présent qu'elle avait vu le piteux état de Maléus, et assurément là, il fallait non pas être médecin, mais bel et bien magicien, ou sorcier à la rigueur. Qui sait, peut etre avait il perdu l'usage de son autre oeil dans la bataille. Natsuki espérait que dans ce cas, le borgne en avait un troisième, elle avait entendu que certaines personnes en possédaient. Elle l'espérait, car, vivre dans le noir, ben, c'est triste. Sans aucune couleur ni rien...

Il a encore son autre oeil Maléus ? Et sinon, est ce qu'il en a un troisième ?
Felina
Le retour des zéros ... heu héros.



Félina s'approche de Blondie, tout en admirant la sagesse de ses paroles. Décidément l'ennemie d'hier ne cessera jamais de la surprendre de jour en jour, mais comme de bien entendu, la Rastignac préférera mourir que d'avouer toute l'estime qu'elle lui porte. Alors qu'elle se penche pour observer les cartes qu'elle leur montre, toute décidée cette fois à mener à bien la suite des évènements, tout se met à s'enchaîner, rapidement, trop rapidement.
Pourtant, pour elle, la scène semble se dérouler au ralentit.

Acte un: le hennissement d'un cheval, comme ceux que l'on mène à l'abattoir.

Acte deux : Miss qui se précipite dehors et qui hurle ... Miss ? Hurler ?
Y a un truc qui cloche, l'est d'ordinaire peu loquace la brunette.

Acte trois : Une Norf qui sort aussi vite que la précédente et un hurlement qui d'ordinaire aurait du faire grogner la Féline, mais qui cette fois ci lui glace les sangs.
Elle sait, elle a compris ce qui peut faire hurler les deux femmes de cette façon, et elle redoute ce qui va suivre. Craint elle qu'ils soit bel et bien mort, ou bien qu'ils soient en vie ? Ça, seul son esprit tordu le sait.

Laissant échapper un soupir, et après un regard qui en dit long vers Blondie, elle se décide enfin à sortir elle aussi. Il ne lui faut pas longtemps pour se voir confirmer les raisons des cris, et son cœur semble rater quelque battements alors que la scène qu'elle avait mille fois imaginé se déroule sous ses yeux.
L'étalon du colosse se tient à quelques mètres de la taverne, portant un premier corps, ensanglanté, alors qu'à ses pieds gît un deuxième corps reconnaissable entre mille. Si c'est bien Eikorc qui se trouve au sol, facile de deviner l'identité de celui que supporte le canasson.

Les sentiments s'emmêlent dans la tête de la Rastignac : peur, doute, rage, impuissance, et pendant une seconde, l'envie de partir dans l'autre sens, fuir loin de tout cela, loin d'eux et de leur trahison lui traverse l'esprit.
Mais alors que le cerveau lui crie de faire demi tour, mécaniquement son corps avance vers ses deux chefs, ou ce qu'il en reste.

Tant de questions : comment sont ils arrivés là ? Sont ils donc en vie ? Que leur est il arrivé ... bien que la réponse à cette dernière interrogation ne soit guère difficile à deviner. Les Berrichons ... deux armées contre deux hommes. Poing qui se crispe de rage ... Doivent être fiers là bas maintenant, à 20 contre un, ils les ont eu les terribles maîtres de la Zoko, et à n'en pas couper ils doivent s'en vanter, et raconter cet exploit partout à qui veut l'entendre.

Ils payeront ça, oui, ils payeront ça ...

Arrivés à leur hauteur, la Féline ne réfléchit pas, ne pense plus. Il faut les ramener à l'intérieur. Un simple regard vers le Borgne, dont la poitrine se soulève faiblement, témoignant qu'il est encore en vie, puis lorsqu'elle constate que Miss et Trella aussitôt rejointe par la petite Nats vont s'en charger, elle porte son attention sur la masse à ses pieds, sur laquelle Amberle est déjà penchée.


Il est .... ?


La question ne parvient pas à franchir la barrière de ses lèvres, comme Félina s'accroupit pour porter sa main sur le visage baignant de sang du colosse. Une grimace déforme ses traits lorsqu'elle constate l'ampleur des dégats et qu'elle constate un large plaie près de l'oeil ... trop près pour ne pas l'avoir touché pense-t-elle à ce moment là.

Doucement, presque tendrement, trop peut être, elle caresse son visage, laissant échapper un soupir de soulagement lorsque ses doigts atteignent sa gorge et sentent pulser l'aorte pulmonaire du brun. Vivant ... en piteux état, mais vivant.


Quel beau gachis ...

Puis se tournant vers Amberle :

Prends le sous l'épaule gauche, je le soulèverai par la droite et on va le traîner jusqu'à l'intérieur.

Puis, à l'intention de Lucie dans la rade :

Blondiiie !!!! De l'alcool, du linge et tout ce qui peut te sembler utile !!
Nos crétins de chefs sont revenus !!!



L'heure n'est pas encore aux reproches, mais bien à sauver ce qui peut l'être. Zoko Ad Vitam Eternam, même quand rien ne semble aller. Plus tard elle exploserait, plus tard elle leur mettrait les points sur les i, plus tard elle leur cracherait sa colère au visage, plus tard elle les forcerait à s'expliquer, plus tard elle leur poserait les questions qui fâchent ... plus tard ...
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Amberl
Haha. La formule marche ! Chatounette, et elle rapplique. Cela dit, Amberle sait qu'elle utilisera le surnom qu'avec parcimonie. Juste pour la faire chier, quand elle est en colère.
Ce qui est, évidemment, le cas. Ceux qui connaissent bien la brune savent à quel point son côté mercenaire ne lui colle pas du tout à la peau. Elle est tout sauf glaciale, asociale, assassin, détachée de tout. Au contraire même. La jeune maman suit la CF, et ce, jusqu'au bout, juste pour une raison sentimentale. La Zoko est une CF familiale. Il y a le frangin, la presque nièce, le colosse frère de coeur. Sa fratrie.

Ouais. Mais là, les têtes pensantes auraient mieux fait de ne pas la mettre sur la touche. Question insensibilité, elle atteint le summum, cette fois ci.


Non. Il va vivre, parce qu'on en a pas fini avec lui.


La Rastignac a beau prendre son pouls, Amberle continue à jouer, comme un félin avec sa proie. Echange de rôle pour une fois, ce n'est pas elle qui se soucie du danger de la vie d'autrui ... Nooon.. Pincer le nez, soulever les paupières fortement, jouer avec la dague ... C'est nettement plus attractif. Mais toutes les bonnes choses ont hélas une fin. Elle le comprend quand la Feline annonce la sentence.

Prends le sous l'épaule gauche, je le soulèverai par la droite et on va le traîner jusqu'à l'intérieur.


Je t'attendais ...


Se glissant sous l'épaule gauche, la maman utilise toute ses forces pour le basculer contre elle. Un regard lancé à la va vite vers sa comparse, qui semble avoir du mal elle aussi ... C'est pas facile de lever un géant.


Prête ? C'parti.


Et de trainer le colosse aux pieds d'argile vers le rade, laissant le soin à Blondie d'apprendre les rudiments de la torture, hem, de la couture à la ptite Trella. L'épaule d'Amberle douille sévèrement, Eikorc pèse vachement lourd... Jamais elle n'aurait cru que le soulever était une telle plaie.


On le pose sur le sol, Minou... La table va craquer sous son poids.


La frêle brune pose sans délicatesse la partie gauche du colosse à terre, dans un endroit où le sol n'est pas trop dégueulasse quand même. Ce serait con de trop l'abimer. Il peut servir, par la suite.
Amberle s'adosse au mur, et observe. En mode plante verte qui ne bougera pas d'un petit doigt, ni d'un sourcil pour les aider. Qu'ils crèvent en silence, si tel est leurs destins.

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Misstelloo95
Soupir de soulagement en voyant les filles se ramener. Ils respiraient, ils étaient encore en vie, un miracle ... un soulagement.
Miss regarda Amb jouer avec le colosse tandis que la petite Trella courrait à toute vitesse en leur direction.

Allez Trella, ramenons le dans la taverne.

Petit sourire en voyant la gamine lutter pour faire avance le canasson, la brune l'aida à tirer le cheval, son autre main sur le dos de son borgne. Miss était un peu rassurée, ils étaient tous les deux en vie ... Mais dans un état ... lamentable. Il y aurait du boulot à les remettre sur pied, les points de sutures allaient être une première pour Trella, et là, elle avait de quoi faire.
Arrivée devant l'Nid elle regarda Trella, et grimaça. Elles allaient avoir du mal à le porter jusqu'à la taverne.

Trella tu prendras les jambes si tu y arrives, je m'occupe du reste.

Miss tira doucement Maleus de la monture, de façon à ce qu'il glisse doucement dans ses bras, luttant pour le tenir à peu près droit.

C'est qu'il est pas tout léger lui ! Une grimace s'installer sur le visage de Miss.

Trella, tu vas essayer de prendre les pieds, on va le ramener comme ça à l'intérieur, et le poser au sol, en faisant attention au verre cassé par terre !

C'est qu'il était déjà bien abimé, pas la peine d'en rajouter avec les bêtises de la Féline qui avait tout cassé un peu plus tôt. Avant de rentrer dans l'auberge, la brune jetta un coup d'oeil au colosse resté un peu plus loin, Féli et Amb' le ramenait, plus d'inquiétude.

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Adieu Fablitos
Miramaz
Elle avait fini par entrer et avait ecouté la Norf lire la lettre; leurs hypotheses se révelaient exactes.. ils étaient partis se suicider pour sauver la touraine..à croire que leur bonté était aussi grande que leur stupidité..

Avait suivi un débat sur l'utilité de partir à la recherche des chefs ou de les laisser souffrir encore un peu..elle n'y avait pas pris part préférant laisser les chefs remplaçantes décider..mais l'option les chercher en allant au berry avait sa préférence..après tout ils auraient dû aller au berry tous ensemble..ils avaient voulu prendre de l'avance ils n'avaient plus qu'à les attendre maintenant..après tout ce n'étaient pas leurs premières blessures..ils s'en remettraient comme toujours..

elle écouta distraitement le cours de strategie militaire appliqué a la situation actuelle..ses pensées s'égarant souvent vers eux se demandant quand même quand ils seraient de retour..et soudain sans qu'elle n'ait rien entendu auparavant un cri s'élève de la ruelle devant le nid :Les filles, venez vite.

Miss..dehors..qui crie..elle ne l'avait pas entendu sortir..et pourquoi elle hurle ainsi..la prunette jette un oeil aux filles qui sortent en courant..la voilà qui reste avec seule avec Blondie..d'après les divers bruits et hurlements.. elle comprend que c'est les chefs ..elle fixe la porte ouverte n'osant pas aller dehors..et s'ils étaient morts?..et s'ils étaient en pleine forme mais furieux..dans tous les cas elle était mieux à attendre qu'ils entrent..

Les deux chefs finirent par être ramenés à l'intérieur..z'étaient sérieusement amochés...voyant qu'ils étaient entre de bonne main et ne sachant pas quoi faire sinon regarder en attendant qu'on lui demande quelquechose elle se rassit sur son rebord de fenêtre et observa les apprenties médicastres se mettre au travail..

Ils en étaient revenus vivants..les reproches attendraient..

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Luciedeclairvaux
Ces yeux-là, Lucie les a sondés tant de fois qu'elle en connait parfaitement les profondeurs sombres, les arabesques de miel et de feu qui parcourent ses pupilles d'ébène. Elle sait y lire la colère, la volonté, la hargne de la Panthère.
La crainte.
Pas souvent.
Pas pour elle-même. Mais pour le Colosse. Elle l'a lu dans ces yeux-là depuis longtemps même si aucun mot, aucun geste de la Féline jamais n'a trahit la force du lien. Le regard clair de la blonde peut seulement partager le même espoir que ce soit eux, dehors. En vie de préférence.

En un éclair, les chefs sont transportés dans le rade. L'approche de la mort donne des forces surhumaines. El Diablo au sol (de toute façon, il est insoulevable) pisse le sang dans une marre qui s'étend. On va tout saloper, le Borgne va gueuler. Oui, m'enfin là, il est pas en position de pester, étendu sur la grande tablée autour de laquelle ils parlaient et se charriaient autrefois. Si on part un jour de Touraine, faudra emmener la table.
Penser à la table, pour ne pas penser à les achever tous les deux !
Lucie remonte ses manches et demande à une des mioches d'aller chercher de l'eau au puis pendant qu'elle inspecte les blessures les plus urgentes.
Félina et Amberle s'occupent d'Eikorc.

Impassible, Lucie s'approche de Maleus dont l'unique œil est fermé. Ses derniers mots résonnent : "Tu poses trop d'questions, Blondie".
L'en posera plus des questions, promis.
Celui qu'elle n'a jamais daigné appeler chef, mais que néanmoins elle a suivi dans tous les délires catapultesques, dans tous les combats, est là, devant elle, à moitié mort. Et il aurait fallu pas poser d'questions ? Oui, t'as raison, l'aurait fallu te couper une jambe pour pas qu'ty ailles. Pauvre âne. Elle sort sa dague et d'un geste large et soudain, d'un seul trait, elle coupe sa chemise.

Regarde bien, Trella.
Et le chouchen, que si il bouge trop.
L'a pas mérité.


Rincer, couturer, panser. Le reste viendra, mécaniquement. En débranchant le cerveau, elle parviendra à faire courir l'aiguille sur la peau du Mal' comme sur la soie de son enfance, à petits points réguliers.

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Felina
[Séance de couture : scène 2]


Tant bien que mal, le Colosse est traîné puis abandonné sur le sol, les deux brunettes étant bien dans l'incapacité de soulever les trois livres de leur chef. Bref regard vers Lucie pour vérifier qu'elle se charge bien du Borgne, pas besoin de mots entre elles deux, puis la Féline grimace en constatant que la Norf s'est éloignée. Seule elle ne parviendra pas à le retourner, d'autant plus avec sa main droite inutilisable.

Avant même de s'occuper d'Eikorc, elle s'approche alors d'elle et la saisit presque violemment par le bras avant de plonger son regard sombre dans le sien, dans lequel brille une telle fureur, qu'il serait sûrement malvenu d'opposer une quelconque résistance.


Toi ... tu viens m'aider !! Seule je ne lui sauverai sûrement pas la vie. On va le retourner et voir ce qu'il a.


Et c'est sans lui laisser le temps de réagir que la Rastignac tire sur le bras d'Amberle, la contraignant ensuite à retourner le corps du colosse.
Une fois l'homme sur le dos, elle s'agenouille à ses cotés, et laisse son regard errer sur le corps ensanglanté, essayant de voir où est l'urgence.
Puis les ordres claquent, d'une voix cinglante et sans appel :


Il a une large plaie dans la cuisse, et elle n'est pas refermée. Il va se vider de tout son sang à c'train là. Tu te charges de ça toi !
Désinfecte, recouds ... Bref j'vais pas t'apprendre hein ...


La blessure au poignet maintenant : le sang est déjà coagulé, désinfection et bandage suffiront mais plus tard.

De nouveau ses mains se reposent sur le visage du colosse, vers la plaie qui part de l'oeil fermé pour finir sous son oreille. Le sang est tellement présent qu'elle n'y voit rien. A-t-il perdu son oeil ? Elle n'en sait rien. La Féline se saisit donc d'une des rares bouteilles d'alcool qui a survécu à sa crise d'hystérie, et arrache un morceau de son jupon blanc. Puis elle tamponne le visage marqué du colosse, laissant apparaître les anciennes cicatrices et révélant la nouvelle blessure.

Elle n'est pas jolie à voir, mais la sauvageonne laisse siffler un soupir de soulagement lorsqu'elle comprend que l'œil est intact. Un peu plus loin, Lucie a sorti tout le nécessaire pour les recoudre, aussi se lève t-elle pour s'emparer d'une aiguille, qu'elle rince à l'alcool, et d'un morceau de fil.

C'est maintenant qu'il va falloir se rappeler des conseils de Guillaume en Guyenne. Mais un visage n'est pas une épaule ... Et puis ... elle n'a plus qu'une main gauche pour s'exécuter, déjà que de la droite la couture n'était pas sa tasse de thé.
Boarf tant pis pour lui si la balafre est vilaine, ce sera la première étape de sa vengeance.

Un dernier ordre vers la Jacasse :


Tu te bouges oui, ou je te mets dans le même état que lui !!??


Et l'aiguille se plante dans les chairs, entamant une lente danse et dessinant une nouvelle cicatrice sur le visage de son chef, nouvelle empreinte d'une vie faite de violence et de combats.
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Estrella.iona
Elles ont réussi à l'amener sur la table. Il n'a pas fier allure, c'est le moins qu'on puisse dire. Surtout depuis la question de Nats, Trella se demande s'il n'a effectivement pas perdu son autre oeil. Sinon ça va pas aller. Car une fois, il lui a dit que si jamais il perdait son deuxième oeil, bin faudrait l'acherver. Mais on vient de les retrouver ... faut pas les achever !

A la demande de Lucie, Trella file chercher un seau rempli d'eau, qu'elle traine en tirant la langue vers la table. Les émotions se bousculent dans sa caboche, et là pour le coup elle ne sait pas trop quelle attitude adopter. La joie d'avoir retrouvé les garçons, mal en point soit, mais vivants, la crainte que cela ne se passe mal et qu'ils meurent devant leurs yeux.... Il ne fallait pas y penser, non.

Revenue à la table, elle grimpa sur une chaise afin de mieux voir les gestes de Lucie. Avisant la bouteille de chouchen, elle trempa un doigt dedans qu'elle suça avidemment pour faire passer le trac. C'est que c'était pas une mince affaire ... C'était un moment important.


Regarde bien, Trella.
Et le chouchen, que si il bouge trop.
L'a pas mérité.


Hochant la tête à ses paroles, elle décala la bouteille afin de la garder à portée de main, puis trempa un chiffon dans le seau d'eau, l'essora de ses petites mains et le tendit à Lucie qui avait découpé la chemise. Du sang, du sang, et encore du sang. Retenant son souffle, elle attendit la suite des opérations.
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En deuil de son père. Adieu l'Andalou.
Amberl
Un pas pour s'éclipser ... et elle se fait apostrophée par une Feline furieuse, qui transforme sa crainte en rage, et passe ses nerfs sur la seule et unique cible possible : Amberle. Leur aversion l'une pour l'autre ne date pas d'hier. Elles se détestent et se supportent difficilement. La brune soutient le regard empli de folie furieuse, sans se laisser démonter, écoutant la phrase, prête à céder à un dernier effort...

Trois pas de l'autre côté ... propulsée par une Minou, détestable, qui sort les griffes, sans lui laisser le temps de rappliquer par elle même. Tant bien que mal, le colosse est enfin sur le dos.
Balayant le corps du regard, Amberle grimace. Eikorc ... Quel gâchis de voir un corps si puissant se faire dézinguer la face par une armée de pacotille ... Blasée, elle s'agenouille pour mieux observer les plaies. Les blessures sont là, bien réelles ... Dont une sérieuse qui part de l'aine gauche et se termine sur la cuisse. Le visage aussi est aussi touché, mais elle remarque avec un amusement dissimulé que Felina a décidé de soigner. Proximité des corps, ptete ? Mhm ? Plus sensuel, plus romantique d'être le premier visage qu'il verra quand il ouvrira les yeux ? Quoique, Amberle ne croit pas à son hypothèse.

Mécaniquement, elle prépare les ustensiles de couture, eau, linge, aiguilles, fil. L'envie n'est vraiment pas présente, mais elle ne sait se résoudre à le laisser crever sous l'aiguille d'une Rastignac dont les soins prodigués laissent à désirer et qui gueule sans cesse...
Les yeux plantés dans les siens, la brune réplique sans hausser la voix.

Tu cries encore une fois, et j'me barre, vu ? T'as rien à m'apprendre, et rien à m'ordonner. Tu n'es ni chef, ni ami, rien. Soigne le, et tais toi.


Elle est prête pour soigner. Tout est en place. Mais la seule chose qu'elle attend, c'est que la Miaou se calme et opine du chef.

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Felina, incarné par Luciedeclairvaux
Sans un mot, la Rastignac s’emploie du mieux qu’elle peut à refermer la plaie au visage du colosse, ne s’appliquant par particulièrement, mais ne se forçant pas pour autant, malgré l’envie qui ne lui manque pas, à faire un vrai massacre. Lentement les chairs sont rapprochées puis cousues, redonnant peu à peu un visage presqu’humain à la masse inconsciente. Eikorc ne tressaille même pas, et si elle ne voyait pas sa poitrine se soulever doucement, et ne sentait son souffle chaud près du sien, sûrement aurait elle pu le croire mort. Mais tel n’était pas le cas, heureusement, ou malheureusement pour lui. Quel gâchis repense-t-elle sans arrêt …. vraiment un beau gâchis. Les questions, trop nombreuses ne trouveront pas de réponse tant que l’un de ces deux là n’aura pas repris connaissance, aussi doivent elles tout faire pour les remettre sur pied. Ne serait ce que pour cette raison, quitte à le achever ensuite si les réponses ne sont pas satisfaisantes. Le sentiment de trahison est bel et bien là, ancré au plus profond du cœur de pierre de la sauvageonne, cœur de pierre pourtant mis à mal par l’attitude de ceux qu’elle a placé en lieu et place de ses frères sous cette carapace rocailleuse.

D’un seul regard, elle vérifie que la Jacasse s’exécute également et sourit légèrement en la voyant préparer à son tour tout le nécessaire de la parfaite « brodeuse sur chair humaine».

Frère … sœur … Pour la première fois, la Féline réalise que les sentiments qui la tourmentent depuis le coup d’éclat du Colosse et du Borgne sont sûrement les mêmes que ceux que ressent Amberle, et l’espace d’un instant, elle se sent plus proche de la jeune brunette que jamais auparavant, la comprenant sûrement mieux que quiconque. Mais les paroles acerbes de cette dernière ont tôt fait de la remettre dans le droit chemin, lui arrachant une grimace. De dégoût ou de déception, seule elle le sait.

Déjà les injures ne demandent qu’à franchir le seuil de ses lèvres pincées de colère et la claque lui démange de nouveau les doigts … mais étonnamment rien ne vient.

Pas un grognement, pas un mot … nada … que dalle … rien.
La Féline reste sans réaction se contentant de hausser les épaules et de détourner le regard de la Norf en soupirant. A quoi bon s’énerver après elle va … Garder sa colère pour les vrais responsables de ce foutoir, ceux qui viennent par leur folie de mettre en péril ce qui compte désormais plus que tout au monde pour elle : la Zoko.

Ses seuls paroles sont adressées à Lucie non loin d’elle, penchée sur le cas Maleus, avec Miss et la petite Trella.


Blondie, y tient le coup l’grognon ?


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