--Pimprabelle
[Sur la grande place]
La petite Pimprabelle gambadait joyeusement dans la ville !
Les journées étaient encore chaudes et des papillons arpentaient encore les rues. La gamine tenant dans l'une de ses mains sa poupée de chiffon et dans l'autre son filet tout fin essayait de les attrapper...
Elle rigolait, et essayait de suivre un petit groupe de gosses en culottes courtes qui faisait la course.
La gamine était connu dans le village ses petites boucles blondes comme les blés ne passaient pas inaperçues.
Au détour d'une rue, elle manqua de s'écrabouiller le nez contre un messire planté en plus milieu du chemin.
"Attention m'sieur ! z'ai failli vous rentrer d'dans ! reste pas dans l'chemin c'est danzereux ! "
Mais déjà l'homme l'envoyait balader d'un revers de la main. Elle cajola son doudou et lui chuchota :
"Bah dis donc l'est pas très zentil le M'sieur !"
Mais alors qu'elle levait sa jolie frimousse pour lui lancer un petit regard grognon elle s'aperçut qu'en fait la place était noir de monde.
En faisant un peu plus attention, au loin, elle entendait quelqu'un parler très fort.
Sa petite taille l'aidant grandement, elle se faufila jusqu'à la voix grave.
Malheureusement elle ne voyait que les braies du Messire.
La foule émettait des Ahhhh et des Ohhhh, et sur sa gauche, un peu plus loin, près de la fontaine qui représentait un poussin elle entendit une femme crier.
"Que Dieu nous protège !"
Haussant un sourcil, La gamine serra sa poupée tout contre elle.
"Dis tu sais ce qu'il se passe toi ? moi ze comprends rien pourquoi les zens y crient ?"
Elle écouta la voix grave qui s'exrpimait et sollicitait apparement toutes ses réactions. Son jeune age ne lui permattait pas de tout comprendre. Juste quelques phrases qu'elle essaya de retenir de son mieux.
"Les étrangers doivent quitter le Berry ..."
"Menaces d'attaques contre le Duché..."
"Frontières fermées..."
"Loi Martiale..."
La pimprabelle resta là jusqu'à la fin, copiant la réaction des adultes, quand ils faisaient Ahhhh elle faisait Ahhhh quand ils disaient Ohhhh à son tour elle disait Ohhhhh. -Bah oui hein elle aimait bien montrer que c'était une grande-
Juste à coté d'elle, une dame aggrippait ses enfants avec force, des larmes coulaient sur ses joues dodus. Pimprabelle regarda sa poupée.
Mais sont tous fous auzourd'hui !
Le grand monsieur dont elle ne voyait que les jambes avait fini de parler... et les villageois retournaient à leurs occupations, néanmoins ils semblaient inquiets du moins c'est ce que la ptite ressentait.
Elle aggrippa sa poupée et dis de sa voix fluette.
Allez vient Alice ! on va demander à Papily ! y doit savoir lui !
Pimprabelle courut aussi vite qu'elle put afin de rejoindre son grand père. Le viel homme à cette heure-ci se tenait certainement sur sa chaise à bascule juste devant la porte de sa maison. Ainsi il observait les allers et venues des villageois.
L'était curieux le granpas, la gamine se demandait toujours pourquoi il faisait ça. Une fois elle lui avait dit : "Papily mon papily on dirait que tu joues à l'observatoire sauf que toi t'as pas de cabane dans l'arbre de l'oncle Sam." Le grand père avait alors éclaté de rire. Et lui avait répondu en lui faisant un clin d'oeil qu'elle avait exactement raison.
La gamine continuait sa course lorsqu'elle vit enfin la masure qu'elle affectionnait tant.
" Papily !! .... Papily !! ... Mon papily !! ...
se passe des Soses en ville ! ... Papily !! ...
Z'a un M'sieur ze sais pas qui sait il disait frontières fermées ... c'est quoi des frontières ? c'est grave ? on peut en mourir ?
Il veut pas des enrazés dans la prairie ... euh non c'est pas ça ... atta Papily !!! ... à oui il a dit il veut pas des étranzé dans le Berry. Ca veut dire quoi ? on peut pas rester nous aussi ?
Et pis ... et pis l'a dit aussi que y'a des menaces contre le Dussé ! c'est quoi ?... et pis d'abord c'est qui Dussé ? on le connait ? ... si on le connait bah faut l'aider !
Et pis en plus, tu sais il a dit loimassias euh... loi maritale ? non non... rho ze retrouve plus le mot... Mais les zens ils ont fait Oh ! tout le monde ensemble... tu sais toi ?... Dis papily !!
Papily toi tu sais tout ... expliques à moi et à Alice ! "
La gamine trépignait d'impatience que son grand père réponde enfin à ses questions.
--Papily
Mais que vont ils tous faire sur la place ces bougres ??
Ce demanda le vieille homme installer confortablement dans sont fauteuil à bascule devant sa vieille masure, cela faisait des année qu'il ne bougeait presque plus de sa bicoque il passait ses journée assis la à regarder les gens passer et commentais leur tenues leur aller et venue et leur démarche il aimait aussi ce laisser à imaginer leur vie, pourquoi ils courraient; avec qui ils étaient ....
Il mâchais paisiblement un morceau de paille en se balançant sur son fauteuil, une lame de bois se soulevais au rythme du balancement du vieille homme se qui provoquait un grincement incessant et le battement de la latte de bois qui frappait a chaque fin de balancement.
N'importe quel personne ne supporterais cet association de bruits insupportable mais le vieux Papily lui aimais sa et ne pouvais concevoir sa journée sans cela .
Tient elle ne dois pas manquer de nourriture celle la !!dit il en voyant une dame potelé passer devant lui en grignotant une miche de pain goulument.
Puis bercé par tout ces bruit et par la chaleur de cet journée ensoleillé il commença a piqué du nez et s'endormit dans son fauteuil.
Quand des petit cris et des pas précipiter retentir, il se redressa et ouvrit les yeux. Un grand sourire édentée se dessina sur son visage, il venait de reconnaitre sa petite bonde préférée.
" Papily !! .... Papily !! ... Mon papily !! ...
se passe des Soses en ville ! ... Papily !! ...
Z'a un M'sieur ze sais pas qui sait il disait frontières fermées ... c'est quoi des frontières ? c'est grave ? on peut en mourir ?
Il veut pas des enrazés dans la prairie ... euh non c'est pas ça ... atta Papily !!! ... à oui il a dit il veut pas des étranzé dans le Berry. Ca veut dire quoi ? on peut pas rester nous aussi ?
Et pis ... et pis l'a dit aussi que y'a des menaces contre le Dussé ! c'est quoi ?... et pis d'abord c'est qui Dussé ? on le connait ? ... si on le connait bah faut l'aider !
Et pis en plus, tu sais il a dit loimassias euh... loi maritale ? non non... rho ze retrouve plus le mot... Mais les zens ils ont fait Oh ! tout le monde ensemble... tu sais toi ?... Dis papily !!
Papily toi tu sais tout ... expliques à moi et à Alice ! "
Apprenant tout cela il fit de gros yeux car il venait de comprend ce qu'il se passait, Hum.. bien cet fois nous prenons les devants on ne sera pas pris par surprise comme il y à deux ans , marmonna t-il pour lui meme dans sa barbichette.
Viens la mon enfant ! il la fit s'assoir sur ses genoux et entrepris des explications Alors des frontières se sont comme des grandes ligne qui sépare les duchés, nous nous vivons dans le duché du Berry c'est un ensemble de villes contrôlée par le Duc, donc nous nous somme berrichons et a parement il y as d'autre vilain duché qui veulent nous faire du mal. Alors pour être sur que les vilain messieurs dame des autre duchés ne nous attaque pas le Duc a fermer les frontières c'est à dire plus personne n'as le droit de venir ici a part les berrichons qui sont ici chez eux ensuite nous avons été mis sous lois martial pas marital !! C'est une règle qui dit que les frontière ferme et que les étrangers doivent partir ou il risque d'avoir a ce bagarrer sinon!
Il essayait tant bien que mal de lui parler avec des mots simple pour quel comprenne...
Voila ma petite as tu d'autre questions ?
Il lui fit un grand sourire et la regarda tendrement
--Pimprabelle
[devant son Papily]
La gamine sautillait d'un pied sur l'autre, elle était aussi curieuse qu'une fouine.
La gosse fourrait son nez partout, que ça agassait sa mère Vanidelle. Avec une gosse pareille pas moyen de faire une surprise à qui que ce soit.
Une fois pour l'anniversaire de Papily, Vanidelle avait acheté avec les quelques écus qu'elle avait painiblement réussit à mettre de coté, un bon gâteau frais. Pimprabelle était tombée dessus et bavarde comme pas deux c'était précipité pour tout raconter à son granpas... La suprise était donc tombée à l'eau... Mais la puce voulait tellement faire plaisir à son Papily qu'elle lui avait révélé le cadeau pour lui donner le sourire.
Donc l'enfant bondissait sur ses petits pieds, la pauvre pouspée sérrée dans ses mains, ses grand yeux bleux plein de malice supplaient son Papily de répondre à ses questions.
Allez Papily tu sais tout ! ze le sais moi ! racontes-moi !
Papily invita la gosse à s'assoire sur ses genoux. La puce s'y installa avec plaisir. Bah oui quand son papily faisait ça ça voulait dire qu'il avait du temps. Une fois qu'il aurait répondu à ses premières questions elle avait bien l'intention de lui en poser d'autre.
Le granpas n'allait pas s'en sortir comme ça ! foi de Pimprabelle.
Y'a toujours des question à poser quand on à 6 ans.
Alors que son grand père lui expliquait avec des mots simples, la gamine regardait ses yeux ridés, parfois ils se plissaient légèrement. Elle savait ce que cela voulait dire. Son Papily était ému... peut être même un peu triste.
Elle posa sa petite mimine sur la joue frippée par les années de son Papily qu'elle adorait tant.
Voila ma petite as tu d'autre questions ?
La puce regarda son grand père.
Tu sais mon Papily, ze suis pas cro bête pour une fenfant ! y'a eu la grève ? ... la grere ... euh non la guerre ?
z'ai bien compris hein ? ...
Dis Papily pourquoi le M'sieur il veut pas les enrasés ? euh les étransés ?... s'ils aident le dussé ? c'est bien non ? ...
Pourquoi il peuvent pas rester s'ils aident le dussé ?
Et pis pourquoi les zautres ils sont vilains ? y sont zaloux c'est ça ? on a caché des cailloux qu'il veulent ? ...
Non parce que tu sais un zour mes copains Bastien et Gueldrick eh bah ils se sont baguarrés ...
Parce que Bastien il avait cassé un cailloux tout bleu qui était à Gueldrick, c'est pareil là ?
On a prit des cailloux bleus ? qui z'étaient pas à nous ?
Mais si ça se trouve on s'est trompé, on peut leur rendre et pis comme ça zeront plus vilains...
Papily mon Papily pourquoi tu parles d'il y a deux ans ? ...
qu'est-ce qu'il s'est passé ? on avait encore prit des cailloux ?...
On peut devenir Duc si on prend des cailloux ? ça veut dire que Bastien il va devenir duc un zour ?
Pimprabelle balançait se petites jambes frénétiquement, regardant toujours les expression faciales de son grand père, il souriait. Elle croisa les bras sur son petit torse et fit sa mine boudeuse qui consistait à froncer les sourcils et faira sa bouche en cul de poule. Son Papily était adorable mais il mettait bien trop de temps à son goût pour répondre à toutes ses questions et en plus de plus il semblait s'amuser de sa naïveté enfantine.
Allez Papily dis tout ! ze sais que tu sais ! tu sais touzours tout d'façon.
--Papily
Il écoutais paisiblement sa petite fille trop énergique à son gout, mais cela le faisait bien rire. Une fois eu elle fini de parler il la regarda et lui ébouriffa ses jolies bouclettes doré.
Oh ma petite tu sais les grands ne se jaspine plus pour des cailloux, eux se qu'ils veulent ce sont des terre des châteaux de l'argent toutes ces choses la les aveugles et fond d'eux des être abjecte qui ne pense qu'à s'enrichir !!
L'homme venait de se rendre compte qu'il s'était peut être un peu laisser emporter les rides de son front se plièrent, il avait le regard triste et plein de souvenirs...
Tu sais ma petite tout cela est bien compliquer, tout les deux ans certain duchés nous attaquent car ils disaient que nous hébergions soit disant des brigands dans notre duché, mais il faut que tu sache pim que des brigands il y en as partout !!
Il se gratta la barbiche et repensa a la guerre passé...l'angoisse dans l'attente d'une offensive... ne pas savoir ou était sa famille ses amis qui était partit de Châteauroux pour défendre la capitale, tout cela était de bien mauvais souvenir mais il y avait aussi eu des moments de joie et la vie à fini par reprendre son cour...
Il regarda la petite la réajusta sur ses genoux puis lui dit gentiment.
Bon je vais te raconter une histoire celle des vilain tourangeaux qui on voulut faire du mal a ton papi et a ses amis.
Alors un beau matin les habitants de la ville de saint Aignan se levèrent ils virent devant les portes de la ville une ....L'homme âgé n'eut pas la temps de finir sa phrase qu'il sentit un regard glacé de mécontentement se posa sur lui il leva les yeux pour voir a qui il avait a faire ...
--Papily
"Papa ! tu trouves vraiment que c'est une histoire à raconter à Pim ? j'sais qu'tu l'adores mais quand même c'est qu'une gosse !... t'es vraiment irresponsable... d'fois j'me d'mande comment t'as fait pour m'garder en vie quand maman est morte et qu't'as du m'élever seul ! ...
Bon j'vois que Pim a encore fureté partout ! t'es donc au courant pous la loi Martiale ! ... hum ... rappelles moi pourquoi on s'est battu l'dernière fois ?
Le vieille homme regarda sa fille se mettre en colère, il l'écouta jusqu'au bout , puis il se leva de son fauteuil les jambes tremblante il s'appuya eu mur posa son regard sur sa grande et pris la parole.
Ma fille la petite à le droit de savoir l'histoire du duché dans le quel elle vie ne pense tu pas ? Aller pim viens la et écoute bien se que je vais vous expliquer.Il regarda sa fille d'un air entendu pour lui faire comprendre qu'il ne parlera pas de feu son gendre .
Alors il y as deux ans nous avions celons la Touraine un homme qu'ils concéderais comme un brigand et donc ce duché voulais nous attaquer par ce que nous avions cet homme chez nous. Moi je pense plutôt qu'il cherchait une excuse pour nous déclarer la guerre. Enfin il faut savoir que ce que je vais vous dire est ma version des fait et ma vision des choses les souvenirs et avis celon les personnes peuvent sans mal diverger!
Il les regarda d'un air grave et repris
Enfin bref un matin de grand calme les habitant de Saint Aignans virent une armée devant les portes de leur ville alors ils prirent les armes pour prévenir d'une éventuel attaque,Après quelques jours à détrousser lâchement les voyageurs, ils se sont rendus à Bourges et ont commencé à faire le siège de notre capitale.En arrivant, ils ont croisé un petit détachement de troupe berrichonne qui venait ravitailler la capitale et le Berry a compté ses premières victimes.Des BARBARE si vous voulez mon avis ! Ensuite pendent près de 8 jours les berrichons sont entrée dans la routine le nombre de personnes à prendre la garde des villes ne cessait d'augmenter et les villageois vivaient dans la crainte d'une attaque d'un jour à l'autre ...
Papily grimaça tout ces dur souvenir ne le mettait guère de bonne humeur mais il repris sous les grands yeux ébahi de la petite qui donnais l'impression de boire les parole du vieille homme, il se rassis dans son fauteuil et repris
Puis lacé de voir tant de monde défendre la capitale les Tourangaux repartirent vers Saint Aignan et une armée du Bourbonais Auvergne arriva devant les portes de Sancerre.Le vieille homme pouffa de rire après avoir dit Sancerre, Tu sais ma petite Pim il y as de drôle d'énergumènes la bas à Sancerre !!Donc pendant deux jours les armée restèrent devant les villes de Saint Aignan et de Sancerre sans rien faire l'angoisse et l'excitation dans les village se faisait ressentir.
Gardez espoir qu'il nous disait !! Des message du Duc était visible un peu partout il nous disait de gardez espoir ...
Sur ses mots répétés le vieille homme s'endormis le regard triste .
--Pimprabelle
[Cachée derrière un buisson, éloignée mais pas trop...]
Pimprabelle entendait tous ce qu'il se passait, elle avait l'habitude de faire ça lorsque sa moman disputait son Papily...
Elle ne comprenait pas toujours, pourquoi sa moman grondait le grand père, et souvent après ces disputes, la ptite blonde allait se blottir dans la bras de Papily...
Il montrait rien le vieux mais la gamine savait que parfois ces éclats de voix le rendait triste.
Elle avait bien l'intention de venir à la fin de celle-ci et si elle se montrait maligne peut-être lui raconterait-il l'Histoire.
Sa mère parlait de la loi martiale, elle aussi...
Hum la curiosité de la gosse était piquée à vif. Elle regarda sa poupée et lui chuchota quelques mots.
Alice tu crois c'est grave les frontières femées ? ze comprends po et moman elle veut pas que ze sasse... Moi z'aime bien quand c'est Papily qui raconte... Il explique bien... et il sait tousours tous.
Elle enlaça sa poupée, et reprit son observation des deux adultes. Contrairement à ce qu'elle avait penser, à savoir que sa moman partirait en colère, elle vit cette dernière s'assoire à même le sol.
Nof de nof ! c'est po maint'nant que z'vais la connaître l'Histoire...
Elle vit son grand père se lever, elle n'avait jamais remarqué à quel point il était grand. Faut dire qu'elle le voyait plus souvent assis, comme lorsqu'elle l'avait rejoind quelques heures plus tôt...
Son granpas la connaissait bien la ptite. Il regarda le buisson et lui demanda de venir.
Pimprabelle se redressa de toute sa hauteur - c'est à dire à peine plus haute que le buisson - Sur son visage se dessinait cette mine si attachante, d'un enfant prit en la main dans le sac entrain de faire une bêtise.
La gosse regarda sa mère...
Allez ! viens-là Pim... J'sais qu'tu nous entends d'façon.
Allez viens m'belle... T'vas l'avoir l'Histoire d'Papily...
C'est vrai moman... ze peux ? t'es pas colère ?
Sa mère hocha la tête et lui tendit la main. La gamine sortit de son repère,et c'est sautillant joyeusement qu'elle rejoignit les deux adultes.
[En compagnie des adultes]
La gamine s'installa sur les genoux de sa mère qui la serra fort.
Attention moman tu m'ettouffes !
Elle regarda sa mère qui lui sourit, mais décela dans ses yeux une pointe de tristesse. La gamine était étonnée, elle n'avait jamais vu sa mère triste...
Oh biensur des fois elle l'entendait pleurer dans sa chambre, mais quand elle lui demandait si ça allait, sa mère reprennait se ton dur qu'elle lui connaissait, lui répondait que tout allait bien et qu'il fallait qu'elle range sa chambre.
L'inquiètude du se lire sur le visage de la ptite Pim, sa moman lui sourit de nouveau et lui ébourifa les cheveux.
Vas-y papa, ton auditoir est installé !
Vi vi Papily vas-y... ze suis prête !
Le vieux débuta son histoire. Pimprabelle était toute contente, elle buvait les paroles du sage comme si sa vie en dépendait.
Elle comprenait chaque mot, son Papily avait un don pour conter les histoires. Le viel homme satisfaisait la curiosité de la gamine. Elle aprenait plein de choses.
Gardez espoir qu'il nous disait !! Des message du Duc était visible un peu partout il nous disait de gardez espoir ...
Puis il s'endormit...
Nof de nof ! Moman Papily y fait dodo !
La gamine bondit sur ses petites jambes, elle alla secouer son granpas... Rien à faire, le vieux dormait.
Elle se saisit donc de la petite chope d'étain au pied du fauteil à bascule, elle avait de la chance il restait encore un peu d'eau dedans... Enfin à supposer que c'était vraiment de l'eau... Allez savoir.
Elle s'approcha de son granpas et lui vida le contenu dessus. Elle entendit derrière elle sa mère pouffer de rire.
Allez Papily ! qu'est-ce qui s'est passé après ! Racontes ! dors pas ! ze veux savoir moi ! qu'est-ce qu'ils ont fait les méssants après ? Ils ont attaqué !
Papily réveilles toi nof de nof.
Le duc y s'est battu ? dis Papily ! c'est po l'heure de dormir !
Racontes !
Le grand père sorti brutalement de son sommeil, regarda sa ptite blonde et éclata de rire.
--Papily
Le vieille homme essuya l'eau qui coulais de son visage et repris son histoire.
Alors ou en était je ?A oui !!
Alors dans la fin du mois de septembre L'armée tourangelle s'était déplacée à SA, l'auvergnate était restée à Bourges. Siège sans attaque de leur part.
puis déplacement des auvergnats à SA, ainsi que d'une deuxième armée tourangelle. 105 assaillants devant SA. mobilisation importante des saint aigananis qui sont entre 110 et 120 en défense.
La Bourgoghne avait donné 24h aux assaillants pour quitter le Berr, à défaut d'intervenir militairement l'angoisse était de plus en pus palpable des gens parlait de fuir le berry mais notre famille a toujours été fidèle nous somme donc rester !
Puis vers le 25 septembre les ennemis attaquèrent la ville de Chateauroux mais la défense de la ville eu réussit à les maintenir en dehors de la ville en y laissant des hommes qui furent tués.
à ces mots il regarda sa fille, bien qu'il y avait la petite il ne pouvait passer outre le fait que des hommes furent tué sa serait salir leur mémoire de héros pensa t-il ...
Pendent près de 4 jours ce fut un vrai massacre a chateauroux trois armée attaquait sans relâche la ville laissant les corps s'étaler sur le sol, puis la défense de ville céda et la ville fut prise par la touraine ...
Puis en début octobre les tourangaux firent passer chateauroux sous leur domination le berry commençait a réunirent ses armées de son coté ..
Il regarda sa fille puis la petite, se remémorer tout cela ne lui faisait pas plaisir mais il fallait bien que les futur génération sache la barbarie tourangelle .
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Marchant difficilement, Mjöl Poitrine de Bateaux, arriva sur la place, accompagnée de son petit fils Otto, devant un troupeau de gens qui écoutait ce bon vieux George parler de la loi martiale. La vieille femme en avait déjà tellement entendu ces temps-ci et à une époque lointaine où la Touraine avait attaqué le Berry, qu'elle préféra passer son chemin en grommelant.
Bha bha bha! S'gosille pour rien c'brav' Poussin! P'quoi s'vertuer à palabrer devant des gens 'vec l'charisme de c'chon nain, l'force d'la mouche et l'cerveau d'l'escargot.
De toute façon elle devait se rendre chez Papily . Elle s'éloignait en agitant sa canne en l'air, continuant de pestiférer dans le vide en direction de la mine....
Le chemin de la mine apparut enfin. Elle s'arrêta un moment parlant à son petit fils, lui savait où ils allaient mais pas les personnes chez qui ils se rendaient
Dieu c'qui fait chaud! T'veux boire un peu p'tiot?
Vi mamie! Z'veux bien...dis...c'est encore loin sez Papily? Z'en ai maaaarree! Z'ai mal à mes pieds!
Pendant ce temps Mjöll avait sorti une petite gourde qu'elle donna au gamin qui but sans demander son reste.
On est presque arrivés mon p'tit...t'verras c'pas loin, just' derrière c'te virage.
La gourde rangée, il reprirent le chemin...Bientôt la maison de Papily était en vue et à sa bonne surprise, Vanidelle venait à sa rencontre, la saluant, ainsi que le fiston, qu'elle envoya jouer avec sa copine un peu plus loin, ce qui n'était pas son habitude et la vieille se doutait bien qu'il y avait une raison là dessous.
Hooo tiennns!!! Vanidelle!!! Qu'est c'que tu fiches ici ma belle? Ma foi j'vais bien et toi donc?!!!
Ha! Des n'velles de c't'affaire...Bien justement, j'venais en parler! Mais dis moi et toi? et Papily...l'doit bien s'voir que'qu'chose lui aussi non?...Tiens oui, t'as bien raison! Allons l'voir c'vieux rabougri!...
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Papily! T'vais pas aut'chose à raconter qu'la guerre à c'te môme? J'crois bien qu'tu perd l'tête et qu'ton cerveau ramollit d'jour en jour mon pauv'vieux! Haaa qu'c'est point beau d'vieillir! Quand j'repense à c'que t'étais jeunot...
Mjöll prit un instant de réflexion, se remémorant le temps passé, puis poursuivit.
Ha c'qu'il était beau dans l'temps l'papily, c't'air qu'il avait, c't'allure...
Plus elle y pensait, plus quand elle voyait ce qu'il était devenu, elle grimaçait.
R'gardez le maint'nant! J'suis sûre qu'l'est mêm'plus capable d'soul'ver son épée, sans s'flanquer l'derrière à terre! Bha... fais pas c'te tête d'empaffé, j't'aime bien quand même va!
Bon! C'pas tout ça, y a c't'affaire qu'nous occupe là! Bah c'c'qui s'dit...j'crois qu'il faut s'bouger l'popotin et montrer d'quoi est capable un berrichon...Mouais 'fin quand j'vois l'jeunes de maint'nant...paraît qu'les tourangeaux racontent partout que l'Berry héberge des brigands...bha bha bha...qu'est c'qu'faut pas entendre! J'crois bien qu'le ciel leur est tombé sur l'tête...l'cerveau leur est sorti du crâne sous l'choc!
L'instant devenait critique, mais ils en avaient vu d'autres et c'était pas ces empaffés qu'allaient leur faire peur. les trois réfléchissaient chacun de leur côté, Mjöll repensait à l'époque de sa vaillance, la Vani et l'papily devaient certainement faire pareil, jusqu'à ce que Vani pose un vrai souci...les enfants...
J'pense bien! l'peuvent pas r'fuser d'les prendre ces p'tits. Y goût'ront d'ma canne tout r'ligieux qu'ils sont s'ils r'fusent! Tout comme l'tourangeaux qu'os'rait approcher. C'pas un d'leur troufion qu'va m'faire peur! D'jà qu'sont just'capables à raconter des ân'ries...s'ils s'battent aussi bien qu'disent des con'ries, sont pas prêts d'la gagner c'te guerre!
Mjöll agitait sa canne dans tous les sens, rien que de penser à leur refus et encore plus en pensant aux tourangeaux.
--Papily
Papily écoutait les remarques des deux femmes sans dire mot..
Citation:Papily! T'vais pas aut'chose à raconter qu'la guerre à c'te môme? J'crois bien qu'tu perd l'tête et qu'ton cerveau ramollit d'jour en jour mon pauv'vieux! Haaa qu'c'est point beau d'vieillir! Quand j'repense à c'que t'étais jeunot...
Citation:
R'gardez le maint'nant! J'suis sûre qu'l'est mêm'plus capable d'soul'ver son épée, sans s'flanquer l'derrière à terre! Bha... fais pas c'te tête d'empaffé, j't'aime bien quand même va!
Mais la s'en était de trop pour le vieille homme, il se leva de toute sa hauteur et rentra chez lui sous le regard étonné des deux femmes.
Une bonne demi heure plus tard il en ressortit vêtu de ses vêtements de guerre qu'il eu porter il y as deux ans, comprenant son épée et son bouclier .
Le vieille homme titubait sous le poids de ces derniers, Bah alors !! C'est qu'il est pas si rouiller que sa le grand père !!!s'exclama t'il en empoignant fortement son épée.
Tu vois bien mjöll que je peu encore la tenir mon épée !!!Il regarda les deux femme d'un air fier ! J'ai même pris un décision !Dès demain, je part sur le front je vais me poster devant la ville et les attendre moi c'est pourritures !!!!
Il vont se souvenir de moi toute leur vie ! le vieille homme eut la vision du corps ensanglanter de son gendre se qui lui donna une bouffer de rage et de courage.
Il regarda les enfants jouer calmement et se dit qu'il devait être bon d'être un enfant par les temps qui cour pouvoir jouer sans se soucié de rien, croire que les frontières fermé était une maladie contagieuse, ne pas se soucié des problèmes du duché, oui papily aurais bien aimé avoir 8 ans aujourd'hui. Mais hélas il voyait bien qu'il vieillissait, même en se moment il se sentait de plus en plus faible, il craignais que la fin de sa vie n'approche il espérait alors mourir en héros en défendent son duché sa ville sa famille toute les choses qu'il aimais plus que tout au monde....
Bon alors mjöll tu viens avec moi ?? Faut qu'on leur montre l'expérience de l'age a ces jeunots !!
Il prit un air confiant et la regarda avec un grand sourire, bien qu'au fond de lui la détresse et le doute prenait le dessus sur la confiance..