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[RP - Ouvert] Tranche de vie

Cathal.squire
Ce RP est ouvert à tout le monde. Le but de celui-ci est d'écrire un bout de la vie de votre perso: un fait marquant, une scène de tous les jours, le pain que vous avez acheté IG, etc... En bref, tout et n'importe quoi tant que cela se rapporte à un moment de vie de votre perso RP ou IG. Merci d'étayer le plus possible en RP pour éviter que cela soit considérer comme du flood. Merci.




[28 septembre 1457 – L’heure où l’ennuie frappe]

Le petit garçon regardait par la fenêtre de sa chambre vers l’horizon. Il s’ennuyait loin de sa mère et de son père. L’un était au front et l’autre en retraite. On pourrait penser que c’est le papa qui était parti à la guerre, mais dans cette famille les rôles étaient inversés. Les journées étaient très longues pendant les périodes de conflits.

Il y avait peu de passages d’étrangers, normal quand les frontières sont fermées. La plupart des habitants capables pour le combat étaient partis combattre. En bref, il restait très peu de monde dans la ville qui ressemblait de plus en plus à une ville fantôme. Le temps où elle ressemblait à une fourmilière semblait loin pour l’enfant.

La seule chose qui le sortait de sa morosité était sa sœur et les dessins. Il passait de long moment à dessiner ou peindre. La Marie l’avait aidé à préparer de la peinture, c’était chouette de pouvoir mettre de la couleur sur ses croquis. Avec sa sœur, ils essayaient de trouver des jeux pour tuer le temps. Rapidement, ils avaient fait le tour de tout ce qu’ils pouvaient faire.

La présence de sa maman lui manquait, surtout quand elle les grondait. Son absence leur donnait une liberté drôle au début, mais maintenant elle n’avait plus aucun intérêt. Une de ses envies était de retourner en retraite pour pouvoir profiter des histoires de son paternel. Ah, les contes qu’il avait pu entendre pendant qu’il recevait les soins pour sa tête chez les moines. C’était un bon moment malgré la lourdeur des traitements prodigués.

Toujours le regard au loin, il soupira longuement. Que pouvait-il bien faire pour casser cette lassitude ?

_________________
--Cesar.




[Bertincourt]

Du haut de la fenêtre, je regardais le ciel pourpre laisser place à la nuit. Une rage montait en moi au fur et à mesure que le soleil descendait. Je ne comprenais pas. Pourquoi? Papa était parti à la guerre avec tante Nefi, mais il n’avait pas voulu que je le suive. Je ne comprenais pas. Moi aussi je voulais m’amuser! Je voulais jouer à l’épée et être avec mon père, pouvoir le suivre. J’étais resté avec lui à son nouveau domaine jusqu'à ce que cette saleté de guerre éclate.

Mes yeux bouillaient de colère et je le savais. Il m’avait laissé à nouveau avec les squires et marie qui s’occupait d’eux en attendant le retour probable de leur mère. Probable… c’était réellement le meilleur mot que j’aurais pu choisir car comment pouvait-on savoir qui ne verrais jamais le jour se relever après avoir fait la guerre? Protéger leur patrie. Moi aussi j’étais capable! Papa me sous-estimais! Cela n’avait rien à voir avec l’affection qu’il me portait et le besoin de me mettre en sécurité. Non non! Il me sous estimait!

J’allais lui montré moi qu’il ne devait pas me sous estimer!! J’étais soudainement beaucoup plus déterminé. Je détournai le regard de la fenêtre pour descendre vers l’arrière de la maison, direction la façade du bord de mer. Avec des épées de bois, j’allais m’entrainer, d'ici à ce qu'il fasse trop noir pour y voir quoi que ce soit! Pour que papa soit fière de moi et qu’a son retour je sois un fière guerrier comme lui!
--Ozanne.




[Honfleur, Normandie]

Assise sur le sable tout prêt du bord de la mer, la petite fille regardait la berge. Tout était si majestueux vu de son point de vue. L’horizon à perte de vue, sans accro pour bloqué les yeux. Ozanne savait bien qu’elle ne pourrait pas rester ici bien longtemps. Le soleil descendait doucement à l’horizon, laissant cette impression de clin d’œil qui faisait toujours sourire timidement l’enfant de neuf printemps déjà.

Ozanne!!

La voix bourrue de son père adorée se faisait entendre dans le lointain écho de sa maison au bord de la plage. Un sourire, un relevé vif, le sable chatouillait ses orteils pendant sa course pour retourner sur la berge. Elle essuya ses pieds dans l’herbe de son mieux avant d’enfiler, en à toute hâte, ses chaussons.

Elle se remit à courir vers cette maison de style normande ou toute sa vie y avait été construite. Le toit haut perché laissait entrevoir la fenêtre de sa chambre, ainsi que celle de ses parents. Elle entra à la course dans la maison.


Je suis ici, père!!

Le ton de sa voix dénotait l’affection qu’elle avait pour cet homme. Celui-ci affichait continuellement cette air triste et mélancolique qu’on les trop jeune veuf. L’enfant avait récolté la douceur et la féminité de sa mère. Ses joues rougies par sa course étaient ordinairement de couleur de lait. Ses cheveux bruns foncés étaient artistiquement tressé, de la même façon que sa défunte mère prenait plaisir à lui coiffé. Malgré la perte de cette être cher, cette jeune fille pleine de vie cherchait à rester toujours heureuse et de bonne humeur, sans doute pour compensé la tristesse que démontrait son père. C’est les yeux brillants de cet amour paternel que celui-ci la retrouva sur le pas de la porte, l’ourlet de sa robe de laine ensablé.


Fille, viens, je dois te parler.

Nulle commande dans sa voix, un brin de tristesse résolu face à une décision longuement réfléchi. Inquiète, elle le regarda et le suivi. De quoi voulait-il lui parler? Qui était si pressant qu’il n’avait même pas encore pris la peine de se nettoyer de son travaille à la mine.
--Ozanne.




Honfleur, Normandie

Le choc… le visage de son père démontrait toute la détresse de sa décision et il attendait une réponse de la jeune fille. Empli d’incertitude, celle-ci lui lança demanda un délai pour pouvoir choisir son avenir. Il n’en avait pas parlé à sa tante. La jeune fille mature de neuf printemps se dirigea vers sa chambre. Sur la table de chevet elle trouva un de ses vieux parchemins que la famille bourgeoise laissait toujours à la disposition pour quand elle recevait ses professeurs de lettre. Une plume, trempé délicatement dans l’encre, elle apposa les premières lettres rondes sur le papier chiffons épais.

Citation:
Chère tante,

Cela fait un moment que je n’es plus eu de nouvelle de votre famille. Les dernières remontent à la dernière saison automnale ou mon cousin avait passé un séjour dans ma belle patrie, la Normandie.


Une pause, une hésitation. Réflexion, la jeune fille regarda la plume les yeux perdus dans la vague voulait-elle réellement laisser les choses ainsi. Elle avait pris pour habitude de remplacer sa mère dans la maison, faire à manger, nettoyer, entretenir la maison pour l’homme de sa vie en plus de suivre les leçons qu’il payait durement pour lui donnée. Les finances n’allaient pas pour le meilleure bien que bientôt l’enfant qu’elle était serait une jeunes adultes et pourrait travailler comme son père. Un soupir…

Citation:
J’ai appris que la guerre avait éclaté dans la province d’Artois. Je sais que tu es dévoué pour ton pays et donc que tu dois certainement défendre les frontières ceux-ci. J’espère que tout se passera bien et que tu reviendras à la maison saine et sauve pour le bonheur de tes enfants.


Le silence soudainement, plus de grincement de la plume sur le papier. Ozanne regarde sa lettre, les larmes remontent à ses yeux. Elle espérait tant que les jumeaux ne vive pas la même détresse qu’elle-même lorsqu’on perd une mère. Au moins, celle-ci avait son père. Lui qui ne voulaient que son bien dans le tréfonds de son cœur. C’était évident, il l’avait toujours aimé de tout son cœur, tout comme elle lui rendait bien. Mais cet homme, semblait désespéré de n’avoir aucune présence féminine prêt d’elle pour lui enseigner l’art des femmes. Peut-être avait-il raison… peut-être bien que… Ozanne sorti de son état de transe que l’avait mis ses pensées en secouant la tête. Elle baissa les yeux sur le parchemin a demi griffonnée.

Citation:
En attente de vos nouvelles,

Ozanne.


Elle plia la lettre méticuleusement en 6 avant de la cacheter avec quelques gouttes de cire. Demain, elle irait la porté à un messager qui pourrait certainement se rendre jusqu'à Bertincourt en échange de quelques deniers. Un soupir… Elle se releva de sa chaise pour se diriger vers la cuisine ou son père tentait de préparer le repas pour eux deux. Prenant la cueillère de bois qui faisait mijoter le ragoût. Elle luis répondu d’une voix douce et déterminé.

C’est d’accord papa.












Laureline_squire




[[Le carnet… Ou les secrets de Laureline !!!]]


Lauri s’installa sur sont lit et sorti le carnet de sa cachette. Carnet encore jamais trop utilisé, en faite Laurie n'écrivait dessus que quand elle avait de la peine, qu'elle était triste, ou que quelque chose la chagriné cherchant des réponses seules sans rien demandé à personne.
Il faut dire que Laureline n'arrivait à faire confiance à personne si ce n'est son frère.
La petite pris une plume et de l’encre qu’elle posa sur la petite table situer à la tête de son lit pour ne pas tacher celui-ci et commença à écrire dessus…



Chapitre I : Un manque d’affection se fait sentir.

Maman est partie depuis quelques semaines maintenant et papa ne répond pas à mes courriers ni à ce de maman visiblement, enfin c'est ce qu'elle dit dans les siennes quand elle me répond.

Puis je m'ennuie un peu mais Cathal aussi surtout quand il pleut, j'aime pas ce temps, il ne présage jamais rien de bon.
J'espère que papa va bien j'aimerais avoir de ses nouvelles je m'inquiète un peu...

... ... ...



Voila plusieurs semaine que leur mère les avait quittés pour la guerre à nouveau, mais cette fois leur père n’était pas la non plus, cela faisait plusieurs mois que celui n’avait pas refait surface de chez les moines.

Un gout de liberté que les enfants perdirent très vite pour laisser place à l’ennuie, mais aussi à la tristesse.

Un père qui ne répondait à aucune lettre que fallait il pensée, à quoi fallait il s’attendre. Un silence qui en disait long.

Tout comme le moral de la blondinette le temps s’assombrissait pour devenir de plus en plus gris et laisser place à l’hiver.
Rien de bon en somme juste de quoi rester enfermé, elle ne pourrait même pas retourner à sa cabane vue les jours de pluies qui s'annoncés et n'en finirait pas. C'était déjà ainsi depuis quelques jours.
Ce qui manqué le plus à la fillette c'était les câlins mais aussi les histoires faisant rêver de son père mais avant tout celle de sa mère sur les plantes.
D'ailleurs l'enfant passé les journées de pluie le nez dans les livres de sa mère étudiant chacune des plantes et leurs effets.


Relevant le nez de sa page d'écriture laurie jeta un coup d'œil vers la fenêtre. C'est un air bien pensive que la blondinette partie vers des pensées et un moment de rêverie.



_________________
Nefi


Le jour du retour...

le temps avait été plus clément et par chance il avait pu faire le voyage de retour plus au sec.
les dernières semaines avaient été d'une rudesse inimaginable, et ses les traits tirés que nefi marchait comme un automate, le corps répondait au cerveau par saccade bien ordonné par l'habitude mais c'est l'esprit vide qu'elle tournait le dos à calais, il valait mieux en effet s'être vidé la tête pour ne plus penser aux combats, à ses compagnons morts ou blessés laissés sur place.
elle avait tout donné de ses connaissances, de ses capacités, de ses forces, elle avait bien peu dormi, et c'est exténué qu'elle parcourait les derniers kilomètres la séparant de ses deux têtes blonde. leurs quelques lettres qui étaient parvenues à passer avaient été d'un grand réconfort pour son coeur de mère mais rien ne valait d'être prés d'eux de les serrer contre elle.

enfin les premières maisons de bertincourt ce profilèrent, puis furent dépasser, le pas plus rapide, presque une course la ramenèrent à l'autre bout du village, déjà le ressac des vagues sur le sable se faisait entendre, encore quelques pas, la barrière poussé en urgence, quelques metres et c'est la porte de la maison qui s'ouvre, le baluchon jeté à même le sol sans plus se soucier et quelques larmes coulant sur ses joues poussiéreuse....

_________________
Laureline_squire


[[Le carnet… Ou les secrets de Laureline !!!]]

Assise sur son lit, plume en bouche, son carnet sortie de sa cachette, la fillette réfléchissait par ou commencé tant de chose à dire à son journal.
Il y avait quelques temps maintenant qu'elle n'avait pas écris dessus. L'angoisse l'a fit se lancer.


Chapitre II : Un Retour, des retours, des retrouvailles...

Maman est rentrée de sa bataille je suis contente, par contre elle n'avait pas l'air très en forme.
La première chose qu'elle a fait c'est pleurer, j'espère pas à cause de nous ou de papa. J'aime pas quand elle est triste et qu'elle pleure.
Après elle a dormi, depuis ça va mieux mais on a toujours pas de nouvelle de papa, j'espère qu'il va bien.

Avec maman on a donné nos braies à Rufus sur la place d'Arras c'était drôle, enfin jusqu'à ce que je me fasse gronder pour avoir volé les vêtements, alors qu'il trainé sur les fenêtres des maisons, c'est vrai que si les gens les avaient pas laissé à porté de main je ne les aurais pas pris.
Y avait tati maé aussi elle à bien changé, elle semble plus sage puis elle à un amoureux.

Méthéa et Virbule sont rentrés aussi, maman les à vue ce matin au marché, mais j'ai un peu peur de les revoir, j'ai pas pris le temps de leurs écrire pendant leur vacances, beaucoup de chose à faire et peut de temps.

Je dois aussi ouvrir mon nouveau bureau de tribun depuis plusieurs semaines, mais ca me fais peur, j'y arrive pas, je suis grande maintenant pourtant, mais j'ai l'impression d'être encore petite tellement ça me fait peur.

... ...


Après ces quelques lignes, la blondinette referma son carnet .
Puis elle fila vers le centre du village, vers la mairie, c'était décidé elle allait ouvrir ce bureau, peur ou pas...


_________________
Nefi


le temps avait passé, la fatigue s'estompait, quoi de plus ressourçant que la présence de ses deux têtes blondes, elle les avait serré si fort contre elle, soulagé de les revoir, de les sentir prés d'elle, de les voir en bonne santé et toujours aussi espiègle.
cependant un autre voile assombrissait son regard, les cauchemars la hantaient la nuit, alors qu'une autre angoisse s'installait. depuis trop longtemps elle n'avait plus de nouvelle de son époux, parti en voyage pour livrer des tonneaux de bière pour les moines, il n'avait plus donné de nouvelles depuis des semaines. même si les pigeons se perdaient quelques fois en route ce silence était des plus angoissant et surtout inhabituelle de sa part, elle commençait à vraiment s'inquiéter. son dernier courrier venait du Poitou mais depuis cela plus rien... la situation n'étant pas plus fiable qu'ici même en Artois elle se demandait si il ne lui était pas arrivé malheur sur les route. ne sachant cependant pas à qui s adresser pour avoir des nouvelles. bien qu'obsédait par ce manque à ses cotés la vie continuait, l'empêchant de partir à sa recherche, tout d'abord l'impossibilité de sortir d Artois toute les frontières étant fermé et les quelques personnes voulant prendre le risque se faisait mettre en pièces comme cette pauvre Nabel, qu'elle soignait depuis à l'infirmerie du fort. elle ne pouvait prendre le risque de laisser ses enfants ici et les emmener était aussi les mettre en danger et elle savait que Chris refuserait ce risque.
elle s'installa à son écritoire essayant de chasser ses sombres pensées de son esprit, puis prit la plume pour répondre à sa jeune nièce qui lui avait écrit en son absence.

Citation:
Ma petite Ozanne,

C'est avec joie que j'ai lu ta lettre, j'espère que toi et ton père vous portez bien. le temps passe si vite que je ne réalise que maintenant en te lisant que nous n'avons échangé de pigeon depuis fort longtemps.

nous avons eu bien des péripéties ici même mais tout le monde se porte bien désormais. Cathal à cependant perdue ses souvenirs mais il s'en construit d'autre, il est si jeune il a tout le temps pour ça.

tu devine bien quant à m'ont engagement pour l Artois, je suis en effet toujours au service de la défense de mon comté, en souhaitant un avenir plus serein et une paix durable.

prends soin de toi ma chère nièce et de ton père. J'aimerais tant vous revoir prochainement.

à bientôt

ta tante, Nefi


cachetant la lettre elle la mit de coté pour la confier à un coursier, puis en rédigea une autre pour le négociant que devait rencontrer son époux afin de savoir si il était parvenue à destination.

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