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[rp]Quand les oies canardes la mairie Toulousaine

--Nelson.







Roi des ruelles, prince des recoins,au cours de sa promenade ce jour là, Nelson fut intrigué par des bruits inabituels devant les portes d'Albi...

Du haut d'un muret, perché main en visiere, il scrutait un groupe de cavaliers...

Il eut juste le temps de voir la porte d'Albi s'ouvrir et une foule de villageois en sortit

L'enfant se mordit la main lorqu'il comprit qu'une bataille commençait...

Exité, il observait l'affrontement, suivait l'avancée, avançait avec les siens, frappait l'air, hurlait, parait...

Tout se calmait... Nelson osa s'aventurer.. personne ne faisait attention à lui

Il penche la tête... dévisage un mort... marche à petit pas lents... observe... garde des images de bras sectionnés, de ventre étripés....

Un champs d'horreur, un champs de découverte pour l'innocence de l'enfance.

Un gemissement...Nelson s'accroupit.. s'allonge sur le sol poussiereux,s'appuye sur ses avants bras, observe une femme agonisante, reste ainsi, cherche à comprendre, trempe son doigt dans le sang de la blessure

elle bouge doucement,elle murmure quelque chose!


Aidez moi...
--_anselme
Tandis que le Sieur Eric, médicastre, faisait le tour des corps au sol pour déterminer qui vivait encore ou non, Anselme, aidé par Evin et Geoffrey, triait les corps désignés... Les blessés étaient montés dans la cariole... Une dame portée par un homme, une autre qui appelait à l'aide... Les morts étaient entassés pour que le curé s'en occupe et qu'ils soient enterrés par la suite... La besogne lui était difficile... Les morts, les blessés, il en avait tant cotoyés autrefois... Aujourd'hui, il préférait les marchandises aux hommes, mais il n'aurait pu refuser son aide à cette ville et ces gens... Malgré ses mauvaises humeurs et sa vision sombre du monde, il demeurait humain...

Une fois les blessés trouvés, il remonta en cariole et repartit avec son chargement et le médicastre, direction l'Hospitalet, pour leur apporter les meilleurs soins...


Merci de préciser par MP quels personnages "blessés" ou mourants seront ainsi amenés sur le topic de l'Hospitalet d'Albi !
Missade33
Ses deux mots qu'elle avait peiné à prononcer lui brulait les lèvres, avait t-elle au moins été entendu? Oh, elle n'en pouvait plus de cette douleur, à chaque seconde elle avait l'impression qu'une lame s'enfonçait de plus en plus profondément en plein dans son cœur glacé, ses jambes ne répondaient plus, elle ne réussissait même pas à bouger un orteil. Intense douleur éveillant un autre tremblement qui lui arrache un cri inaudible. Si personne ne lui vient en aide elle ne tiendra pas bien longtemps dans cet état, elle va replonger dans le néant pour cette fois ci ne plus jamais se réveiller, elle le sait et sent sa vie se dérober au fur et à mesure que le temps s'écoule...

Les pas se rapprochent. Malgré la torture que cela représente, ses paupières réussirent enfin à s'entrouvrir. Deux petits yeux noirs sont braqués sur elle, un petit garçon? Il faut qu'elle réussisse à parler, qu'elle réussisse à le rassurer, qu'elle le conjure d'appeler de l'aide ! C'est si dur de produire le moindre son et pourtant il faut persister...


« Ne me laisse pas... »

Ses quelques mots à peine perceptibles, lui arrache un autre tremblement.
Ses yeux se referment doucement, elle ne pourra pas prononcer autre syllabe. Le sommeil est proche, il guette le moment où il pourra l'arracher à ce monde.
La vie de la jeune Domyos est désormais entre les mains de ce petit garçon...

Avait-il été appelé du secours? Certainement. Elle sentit des bras passer sous son corps meurtri, à mi-chemin entre la vie et la mort elle ne ressentait même plus la douleur tant elle était grande et puissante. Elle se contenta de se laisser porter sans broncher, sans oser le moindre geste, les yeux clos n'attendant plus que le moment où tout cela serait enfin terminée...

_________________
Sofio, incarné par Domy11


Chemin faisant

Le soir de la lune rouge, l'armée ne pouvait plus en être une, une armée c'est un groupe d'hommes de femmes armés, une armée c'est une entité ne faisant qu'un pas, ce soir la l'armée était morte, comme beaucoup d'amis, ils étaient partis, tous les deux, un dernier regard jeté aux murailles,d'autres cieux qu'elle espérait plus étoilés.

quelques échanges de pigeons, lui avait apporté nouvelles de blessés,elle espérait les revoir assez vite, et qu'ensembles ils riraient autour d'une choppe, prêts pour d'autres aventures, prêts pour de nouveaux espoirs, la vie n'est qu'un long chemin, lui répétait il.

En ce jour elle reçut un pigeon de Fatou son amie, Fatou la valeureuse, qui l'avait suivie dans bien des aventures, et encore une fois était la, a la lecture du pigeon elle froissa rageusement le papelard et l'envoya valdinguer, dans l'étang, étrange que ce comté, étrange que cette justice, d'où sortaient ils donc tous,qu'en est il des lois du combat, étrange et malsain que l'on puisse mettre en procès de simples suiveurs de la nuit, dans une armée de fers et de destriers ou leurs seules mission était de suivre sans faille, ou leurs seuls crimes fut de suivre sans même savoir.......étrange que cette justice qui après avoir écharpé la plupart de ses amis se permettait encore de vouloir les écharper encore une fois par le biais du jugement des hommes, comme si le jugement de l'épée ne suffisait pas en ce monde, ou se trouvait l'honneur de ce conté, coincé entre deux codex surement, comme on dit par chez nous on a le regard haut du combattant et le derche coincé sur le codex, formule qui l'a faisait autant rire a chaque fois.

Elle prit a son tour une plume, afin de déposer quelques mots sur un parchemin noirci par la poussière de la route.






Citation:
chère Fatou

Avis aux bien pensants à qui tu remettras ce courrier, il est d'usage de dire que l'homme est noble de par sa naissance humaine, il est d'usage de dire que l'homme sait réfléchir et se montrer juste, Albi ne doit pas faire partie des villages ou l'usage est tel, Albi doit surement se trouver a part sur une frontière de rancœur et de lourdeurs administratives, il me sera bien aise de vous expliquer en quelques mots que aucune des personnes présentes n'a voulu attaquer votre village, et que cette attaque a uniquement eu lieu par la fourberie de mes vils mensonges éclatants, eux ont simplement suivie la voix de la tromperie, quand du haut de mon destrier j'ai expliqué a tous que la bête sans nom peuplait ce village et qu'il nous fallait le prendre d'assaut pour faire vivre le bien, il me sera bien aise de par ces mots de vous faire comprendre que vous ne tenez pas les bons coupables, mais juste l'instrument de la main d'une basserie, dont je reconnais en mon nom l'indélicatesse et je m'en gausse avec délices, il me sera facile de passer pour m'en remettre a vous, j'ai une guerre a finir, le fer m'appelle a nouveau, a l'heure ou je vous écrit, mais je ne tarderais pas, soyez sans crainte, l'honneur est au rendez vous, mais peut être que ce mot vous échappe, ainsi soit vos lois, ainsi va la vie.


Elle cacheta son pli, pour le confier a un jeune enfant, qu'elle tagua de quelques écus, pour enfourner son cheval et son épée,le bruit venait du nord, le même bruit de fourberie , un son beaucoup trop présent ces derniers temps dans le royaume de France, il serait peut être temps qu'un jourque le vent balaye tout ça.
Fabrizio05
Il marche de nuit, des soldats, deux pauvres paysans l'accompagne; l'un tremble de froid l'autre jette des regards tout le temps sur le dos de Fabrizio craignant qu'il profite de l'obscurité pour s'échapper. Geste de permission pour juste une soirée.
Eux ils s’amusent…Eux ils se félicitent dans les murs mais lui se souviens.

Mais il marche ne regardant pas derrière lui, il va droit devant. Ses pieds foules de nouveau la plaine devant lui, les images lui revienne, le son, l'odeur et les cries.

Peu de jours auparavant, la rage y avait son terreau, la peur son eau, la survie son fardeau et la mort son tribut.

Mais il marche droit devant, pas pour lui pour ses compagnons, les malades, les mourants, les oubliés. Dans sa teste, les noms défiles, les visages s'éclairent de joie avant ce triste moment.

Il va devant lui vers une toute petite chapelle qu'une personne à l'âme charitable à édifier pour tous, mais que Fabrizio fit ériger un bien sacré.

Les deux hommes le suivent, échangeant des regards sombres entre eux ou que parfois une voix se fait entendre maugréant de la distance et du manque de lumière.

Mais il en n'a cure, il avance et se plante devant cette chapelle.
Il se tien roide, teste baisser devant elle...devant l'image du respect pour les oies morts ici bas. Croisant les mains devant lui.

Soudain sa dextre quitte l’autre, aussitôt suivie d'une demande, d'une voix douce mais froide, d'un couteau un des gardes hésites, l'autre se méfie mais fini par honorer.

Muni de ce couteau Fabrizio s'abaisse et écris ses mots. En bas du présent pour les Oies.

....UT IN PRAELIO LEO....

Dans son dos il sait que les hommes regardes l'inscription, qu'ils s’interrogent alors doucement comme pour répondre à l'écho de leurs question silencieuse il dit.
...Comme un lion prêt au combat....Tel est ma devise.Acquise par le sang versé.

Puis il se relève et tourne le dos au présent, mais tous sur le comté de Toulouse, comme tout voyageurs, ils sauront qu'ici est tombé des hommes et femmes de bien et d'honneur.

Mais comme un souffle à la plaine qui fait entendre le bruit de la nuit, comme pour conjurer le sort funeste de cet endroit il marmonne.


Car nul n'est plus sûr qu'un lion pour accomplir ce qu'il faut accomplir.
Qu'on approche, il rugit;
Qu'on menace, il griffe;
Qu'on fasse un mouvement, il mord.


Et dans ses yeux brule une flamme qui ne fait qu'envahir son corps et son âme.

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