Kylee
Peu de temps après, ils arrivèrent à la Pioline. Elle avait quelques appréhensions, mais après tout, il faudrait bien y faire face un jour ou l'autre. Sautant avec légèreté du carrosse, elle prit le bras d'Alexis, tandis que son vassal prenait sa main, pour la baiser, fort courtoisement. Un point pour lui.
- Ravie également, messire d'Agneau. Mais je vous en prie, appelez-moi Aurore, je... N'ai point l'habitude de faire de cérémonies.
C'était dit, elle espérait ne point avoir manqué aux convenances. Elle lui rendit ensuite son sourire, et inclina légèrement la tête, en guise de révérence. Puis, toujours au bras d'Alexis, ils se dirigèrent vers l'intérieur. Aurore le sentait distant, et se doutait que ses réactions avaient du le blesser. Elle avait certes boudé tout le reste du trajet, si l'on peut appeler bouder rester le nez collé à la vitre, sans accorder une miette d'attention au pauvre Alexis qui n'y était pour rien dans cette histoire qui ne regardait qu'elle-même. Au moins, ces instants de silence lui avait permis de réfléchir à son comportement, sa façon qu'elle avait de juger les gens au premier abord, et à ne se fier qu'à son orgueil et à ses préjugés...
Alors doucement, elle serra un peu plus le bras de son cher ami contre elle, et lui adressa un sourire qui se voulait réconfortant. Promis, elle essaierait de faire un effort, et chasser le naturel sans qu'il ne revienne au galop. Puis ils grimpèrent les quelques marches, et furent accueillis par un Samuel visiblement en pleine forme, et deux jeunes femmes qu'elle ne connaissait pas encore, une rousse flamboyante (elle avait toujours aimé cette couleur...) et l'autre aux cheveux plus noirs que la nuit, comme elle. Elle leur adressa un sourire, avant de se tourner vers le Seigneur de Vitrolles, qui s'inclinait légèrement pour la saluer, d'un bref "Aurore", agrémenté d'un sourire. S'inclinant à son tour, elle répliqua un :
- Samuel. sur le même ton, une amicale risette aux lèvres.
Puis vint le tour de la demoiselle en noir, qu'il avait désignée comme se nommant Misanata.
"-enchanté dame Aurore si vous aviez besoin de compagnie ce soir c'est avec plaisir qu'Enored et moi même viendrons discuter avec vous! ainsi cela nous permettrai de faire plus ample connaissance!!!"
Ce à quoi elle répliqua, toujours souriante :
- Enchantée également, mademoiselle. Je serai effectivement ravie de nous voir discuter ensemble !
Et se penchant un peu plus vers elle, la jeune femme ajouta à voix basse, les yeux pétillants et à moitié prête à rire :
- A vrai dire, je vous en serai même reconnaissante... Je crains de faire tapisserie !
Puis la belle rousse la salua à son tour. Celle-la ne devait point être de la noblesse, ou le cachait bien ! Cela rassura notre Aurore, qui se détendit un peu.
- Enchantée, Enored O'Caellaigh. Mais je vous en prie, appelez-moi Aurore...
Sourire en coin cette fois, elle l'intimidait. Peut-être ses cheveux roux, ou ses yeux verts, elle avait très envie de la dessiner... Voire même de dessiner les deux demoiselles, si différentes l'une de l'autre... Ne manquait plus qu'une blonde aux yeux bleus, et la palette n'aurait été qu'encore un peu plus complète. Néanmoins, elle se résolut à percer un peu le mystère qui semblait auréoler l'amie de Samuel, si tant est qu'elle consente à discuter avec elle.
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- Ravie également, messire d'Agneau. Mais je vous en prie, appelez-moi Aurore, je... N'ai point l'habitude de faire de cérémonies.
C'était dit, elle espérait ne point avoir manqué aux convenances. Elle lui rendit ensuite son sourire, et inclina légèrement la tête, en guise de révérence. Puis, toujours au bras d'Alexis, ils se dirigèrent vers l'intérieur. Aurore le sentait distant, et se doutait que ses réactions avaient du le blesser. Elle avait certes boudé tout le reste du trajet, si l'on peut appeler bouder rester le nez collé à la vitre, sans accorder une miette d'attention au pauvre Alexis qui n'y était pour rien dans cette histoire qui ne regardait qu'elle-même. Au moins, ces instants de silence lui avait permis de réfléchir à son comportement, sa façon qu'elle avait de juger les gens au premier abord, et à ne se fier qu'à son orgueil et à ses préjugés...
Alors doucement, elle serra un peu plus le bras de son cher ami contre elle, et lui adressa un sourire qui se voulait réconfortant. Promis, elle essaierait de faire un effort, et chasser le naturel sans qu'il ne revienne au galop. Puis ils grimpèrent les quelques marches, et furent accueillis par un Samuel visiblement en pleine forme, et deux jeunes femmes qu'elle ne connaissait pas encore, une rousse flamboyante (elle avait toujours aimé cette couleur...) et l'autre aux cheveux plus noirs que la nuit, comme elle. Elle leur adressa un sourire, avant de se tourner vers le Seigneur de Vitrolles, qui s'inclinait légèrement pour la saluer, d'un bref "Aurore", agrémenté d'un sourire. S'inclinant à son tour, elle répliqua un :
- Samuel. sur le même ton, une amicale risette aux lèvres.
Puis vint le tour de la demoiselle en noir, qu'il avait désignée comme se nommant Misanata.
"-enchanté dame Aurore si vous aviez besoin de compagnie ce soir c'est avec plaisir qu'Enored et moi même viendrons discuter avec vous! ainsi cela nous permettrai de faire plus ample connaissance!!!"
Ce à quoi elle répliqua, toujours souriante :
- Enchantée également, mademoiselle. Je serai effectivement ravie de nous voir discuter ensemble !
Et se penchant un peu plus vers elle, la jeune femme ajouta à voix basse, les yeux pétillants et à moitié prête à rire :
- A vrai dire, je vous en serai même reconnaissante... Je crains de faire tapisserie !
Puis la belle rousse la salua à son tour. Celle-la ne devait point être de la noblesse, ou le cachait bien ! Cela rassura notre Aurore, qui se détendit un peu.
- Enchantée, Enored O'Caellaigh. Mais je vous en prie, appelez-moi Aurore...
Sourire en coin cette fois, elle l'intimidait. Peut-être ses cheveux roux, ou ses yeux verts, elle avait très envie de la dessiner... Voire même de dessiner les deux demoiselles, si différentes l'une de l'autre... Ne manquait plus qu'une blonde aux yeux bleus, et la palette n'aurait été qu'encore un peu plus complète. Néanmoins, elle se résolut à percer un peu le mystère qui semblait auréoler l'amie de Samuel, si tant est qu'elle consente à discuter avec elle.
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