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[RP] Chateau de la Pioline - Hostel des Trévière

Dahut
C’est à ce moment précis que Samuel se sentit lourd et frappé d’un marteau de Vulcain...
Trop d’un coup…
Sa marraine, la tension de l’organisation, puis sa raison d’aimer en face de lui.
De retour depuis les instants si forts qui avaient fait son départ sur un goût de fiançailles…

Ses yeux s’habituèrent à la traîtrise des jeux de lumière…
Il discerna les traits, les rayons de beauté qui savaient faire étinceler son cœur comme ses sens.
Il s’approcha d’un pas léger tendant ses mains vers elle.
Le bout de ses doigts attendant ce contact pour confirmer une vision encore incroyable de surprise…

Enfin ses mains rencontrèrent les siennes…
Mais plus fort encore c’est le gris bleu à la pointe dominante d’astre du jour…
Ce regard frais et reflets…
Une hypnose qui effaça les êtres festoyant derrière lui.

Il recula…
Dans un silence…
Juste lui tenir les mains puis reculer…
Son visage reflétant alors la lumière des flammes bravant l’obscurité de la nuit en la bâtisse.
Le hall lui sembla une éternité, mais à la regarder cette même éternité semblait insuffisante pour apprécier…

Risquant de surprendre en rentrant ainsi…
Risquant le pourpre aux joues de son aimée…
Risquant de ne jamais oublier cet instant, le seigneur de Vitrolles entra dans la grand salle à reculons…
Bras tendus devant lui avec là leur fin la plus fine a ses yeux…
Il s’arrêta sentant le silence se faire auprès des plus proches invités….

Mesdames, messieurs, mes pairs, mes amis…

Ma Future Femme Khaliama de Skala

Après avoir affiché un petit sourire soutenant toujours ses yeux gris azurés…
Il plia les bras pour s’approcher sans pudeur et poser à ses lèvres fraîches de voyageuse, un baiser …

Tu m’as tant manqué, lui susurra-t-il

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Misanata
un chuchotement qui la fît sourire... Une seule personne savait malgrès sa force et sa taille se faire aussi discret qu'une souris

Citation:
"-psssit misa!!"


elle fît volte face Samuel et les nouvelles invitées qu'elle ne connaissait pas disparût de nouveau dans le château...

nouveau chuchotement de misa pour modeste

"- modeste.... sans toi qu'es ce que je ferait hein?... Maintenant faut que je passe le portail la bas sans me faire voir.."

soupire de misa...

"-tu m'attend la..."

d'un air détendu et a pas de loup elle s'approchât du portail essayant d'éviter les gardes... Pas une mince à faire

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La mort n'est que le commencement












Kylee
Profitant qu'Alexis étant tout en courbettes, Aurore attrapa un bout de pain à la tapenade qui trônait sur son plateau. Elle mordit dedans avec un sourire aux lèvres, et la malice au regard.

Vicom, soyez remercié, et ayez l'assurance que Salon signifie tout autant à vostre personne et son Vicomté. Mais trève de plaisanteries, qu'avez vous sur ce plateau ? Cela me semble de la prime importance.

Je ne sais pas ce que sont ces choses vertes ici, mais la tapenade est exquise ! ajouta-t-elle, après s'être discrètement passé un coup de langue sur les dents, histoire d'être certaine qu'un affreux bout d'olive ne reste pas coincé entre deux...

Et enfournant le reste de son bout de pain, elle regarda successivement Alexis et Eavan, prise d'une envie de rire qu'elle avait grand mal à contrôler. Peut-être était-ce déjà le vin qui lui montait à la tête, qui sait... En tout cas, elle commençait à s'amuser et à ne plus systématiquement chercher à se cacher. Peut-être bientôt deviendrait-elle une mondaine accomplie, qui sait ?

Mesdames, messieurs, mes pairs, mes amis…

Ma Future Femme Khaliama de Skala


La voix venait de derrière elle, elle y reconnut Samuel. Piquée de curiosité, elle tourna vivement la tête afin d'apercevoir ladite Khaliama dont Trévière lui avait parfois parlé. Trop vivement sans doute. Elle ne vit rien, puisqu'une personne de trop haute stature était postée entre elle et son point de mire, et aussi parce que tout c'était mis à tourner. Suspendue dans le vide, elle s'accrochait au bras d'Alexis comme on s'accrocherait à une main tendue qui vous empêche de tomber dans un gouffre. Si crispée qu'elle en tremblait, et les jointures de ses doigts étaient devenues toutes blanches. Il n'y avait d'ailleurs pas que là qu'elle avait pâli, en un éclair tout son visage avait tourné au cadavérique...
Le souffle coupé, elle ferma les yeux, pendant un instant qui lui sembla durer l'infini. Dommage, elle aurait vraiment aimé la voir, ça aurait fait un superbe article pour le journal.
Elle pensait qu'elle allait tomber, et puis non. Ouvrant de nouveau les yeux, il lui fallut quelques temps pour que tout redevienne normal autour d'elle.


Eh bien... Trop de monde, trop de monde...

Un coup d'œil à Alexis... Elle devinait la cause de son malaise. Indirectement, c'était sa faute à lui. Mais elle ne lui en voulait pas, loin de là.
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Prouvencao
Vicom, soyez remercié, et ayez l'assurance que Salon signifie tout autant à vostre personne et sa Vicomté. Mais trêve de plaisanteries, qu'avez vous sur ce plateau ? Cela me semble de la prime importance, lui dit Eavan avec envie.

Je ne sais pas ce que sont ces choses vertes ici, mais la tapenade est exquise !

Alexis sourit devant tant de convoitises féminines et alors qu'il allait répondre, Dahut donnait un nième discours, mais cette fois-ci sur l'élue... Le vicomte de Marignane écouta attentivement, captant le nom pour le mémoriser.

Ce sera donc la future dame de Vitrolles, se murmura-t-il pour lui. Se casait-il enfin le fidèle vassal ?

Eh bien... Trop de monde, trop de monde...

Il la vit défaillir, la retint discrètement comme elle l'avait serrer contre elle dans un moment de faiblesse et d'amour. Alexis sentait en elle cette vie portée, cette fragilité qui le rendrait chaque jour plus féroce contre quiconque qui attenterait à Aurore. Il rougissait que de se savoir à la source du problème. En était-ce un d'ailleurs...

Venez ma mie, nous allons profiter du jardin si vous le voulez bien !

Baronne, nous nous retirons, bien que votre compagnie fut des plus agréables. Nous espérons vous revoir très bientôt, ici ou ailleurs, entre amis.


Un léger salut de la tête non sans regret ni maladresse en espérant que Eavan comprendrait. Le vicomte soutenait sa vicomtesse par la taille sans rien laisser transparaitre du couple parmi la foule.
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--Galaad_von_f.


Les yeux de maman rient encore moins que tout à l'heure. Le bout de ses doigts m'a donné envie de pleurer et de me jeter dans ses bras, mais je ne veux pas. Je suis un homme et les hommes ça pleure pas. Enfin, pas trop, et pas quand il y a du monde. Et puis, je suis toujours fâché contre maman, et contre lui, là, qui est parti et qu'elle a suivi. C'est de sa faute à lui.

De mes yeux sombres, je le regarde. J'écoute ce qu'il répond pour sa défense, comme ils disent les maréchaux. C'est lui qui a ramené maman ? Je croyais qu'elle était partie pour aller le chercher, c'est ce qu'elle a dit à Spada qui me l'a dit, à moi, plusieurs fois, quand je demandais où elle était, maman.

Manger maman ? J'ouvre grand grand les yeux, je le regarde, je la regarde, je me serre plus fort contre Spada. Elle va me protéger, elle. Et puis je mange plus rien, même que mes mains elles sont propres. Je fais la moue, un peu boudeur, il peut pas me manger ici, pis maman non plus il peut pas, elle est trop grosse. Quoique elle est plus très grosse mais elle est trop grande !


- T'as plein de trucs à manger sur la table ! Pis à boire, et pis même que si t'as besoin il faut demander à madame Mimi, c'est le fille euh le à maman qui me l'a dit. Et pis faut manger de la tapenade des olives et du jambon, c'est bon ça.

Et puis, je me dis que s'il a le ventre plein, il voudra plus nous manger. Je le regarde, c'est bizarre quand même que j'aie pas de souvenir de lui. Je plisse les yeux comme quand je réfléchis fort fort. Tout à coup, je comprends... il a vu un barbier.


- Dis, pourquoi t'as rasé ta moustache ? C'est pour plus qu'on tire dessus ?
Spadachocolat
Spada recouvrait peu à peu ses esprits, tandis que Yunette au bras de l’inconnu progressait dans sa direction. Enfin, dans la direction de Galaad plutôt. Elle l’observa, partagée entre joie et inquiétude.

Yunette boitait. Elle se cramponnait au bras de son compagnon comme un vieillard à sa canne. Se remémorant les informations que lui avaient transmises Delta, une semaine ou deux plus tôt, Spada trouva la cause de cette claudication. Galuche et Yunette avaient « rencontré » une armée, et tandis que le premier avait succombé à ses blessures, la seconde avait gardé une blessure qui l’empêcherait dorénavant d’avancer aisément. Et Spada ne pensait pas seulement à la marche physique.

Ils n’étaient qu’à quelques pas à présent. Elle pouvait bien voir le visage de l’homme qui accompagnait son amie, et elle n’avait plus aucun doute quant au fait qu’elle ne l’avait jamais vu. Elle devinait cependant sans trop de peine qui il était. Delta, encore elle, lui avait parlé d’un ami qu’elle avait en commun avec Yunette, et dont elle tenait les nouvelles que Spada ne réussissait pas à obtenir. Son nom… Iraerignis, Iraterignis… Elle ne savait plus. Peu importait.


- Bonsera, Galaad, mon fils. Maman est de retour.

Ses yeux se posèrent sur son petit cavalier, dont la réaction l’étonna fortement. Au lieu de se jeter dans les bras tant attendus, il se blottissait contre ses jambes à elle. Elle sentit le sang quitter ses joues ; en relevant la tête elle vit le visage de Yunette se décomposer. Puis Galaad s’adressa au jeune homme, ce qui ne manqua pas non plus de la surprendre, autant par le choix de la personne à qui parler que par les mots prononcés. C’était comme si… comme si c’était Galuche qui se trouvait face à lui.

Evidemment. Il lui parlait comme à Galuche parce qu’il croyait que c’était Galuche ; son départ était déjà lointain, et pour un enfant de cet âge, l’absence paraissait plus longue encore ; le souvenir de son « tonton » devait maintenant être flou. Le jeune homme ne parut pas s’en soucier, ou bien même s’en rendre compte, allant jusqu’à lui raconter des histoires d’ogre… Et Galaad d’écarquiller les yeux, de serrer toujours plus sa jambe.

Cette scène était pour Spada affreusement déchirante. Elle regardait tour à tout l’homme, Yunette et le petit, pendant que sa culpabilité croissait, poignante. Comme si elle était une voleuse d’enfant. Comme si elle avait enlevé Galaad à sa mère, comme si elle n’avait pas su entretenir son amour pour elle. Pourquoi ne courait-il pas se blottir contre Yunette ? Cette dernière lui en voulait-elle, à Spada, pour cela ? Son retour n’était-il pas censé être un instant parfaitement heureux ? Et pourquoi, bon sang pourquoi, ne réussissait-elle pas à prononcer la moindre parole ?

La gorge nouée, Spada fixait Yunette qui également gardait le silence.

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Procuraire de Prouvenço Lièure
Cònsol de Touloun
Luèctenent de Policia de Touloun
Eavan
Eavan, excusa le couple Vicomte/futur Vicomtesse d'un sourire accompagné d'un hochement de tête. Cela avait été discret et la réaction d'Alexis parfaite mais pour autant la jeune femme avait le regard acéré et avait su distinguer un malaise.
Il n'y avait pas de soucis elle comprenait bien ....

Mais à quelques pas de là, une autre scène se jouait. Eavan la suivit, le visage figé. Son coeur se serra, bien sur, c'était prévisible. Galaad était un enfant. Un enfant a qui sa mère avait manqué et manquait toujours. Et un enfant qui était en colère. D'ailleurs ses nerfs se passaient sur l'inconnu. Tss, mal pensé ma filleule, pensa Eavan à propos de son accompagnateur.
Soudain, la jeune femme compris qu'il fallait intervenir, la tension devenait inssuportable. Et la lieutenant et maire de Toulon semblait pétrifiée.
La Baronne approcha et posa sa main sur l'épaule de Spada. Un sourire apaisant. Un regard à Yunette, bon sang, elle venait de prendre le plus gros coup que l'on puisse lui donner. Un peu d'assurance dans le regard, un peu de courage à lui donner. Elle ne devait pas s'effondrer.
Pas un regard pour l'inconnu et une main tendue à Galaad.


Viens, j'aimerais te parler.

Elle espérait que le petit homme ait suffisamment confiance en elle pour la suivre. Et quelle idée d'aller vouloir lui faire peur, cet homme ne comprenait donc pas qu'un enfant comprenait rarement l'humour de ce type ? Non pas un regard, sinon l'Assemblée entière aurait pu y voir de la colère, et la colère il lui fallait l'effacer complètement avant de parler au fils de son amie.
Un nouveau regard à Spada pour lui demander l'autorisation de lui enlever quelques secondes son cavalier. Puis au final, préfère le dire à voix haute, pour détendre un peu l'atmosphère.


Je peux t'emprunter ton cavalier ? Le mien se balade. Tu peux me l'emprunter en échange si tu parviens à l'attraper et à le supporter.

Sourire.
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Farwen
Le vicomte et sa dame ne lui ont pas répondu, visiblement elle ne se sent pas très bien....
Farwen les regarde s'éloigner, et entend


Je peux t'emprunter ton cavalier ? Le mien se balade. Tu peux me l'emprunter en échange si tu parviens à l'attraper et à le supporter.

Farwen a vu, entendu, et compris.
Elle pose sa main sur la seconde épaule de son amie Spada, jette un oeil à une Yunette comme pétrifiée, a la courageuse et fidèle Eavan... et sourit à Galaad


vous allez faire un tour? bonne idée! je peux venir avec vous? j'avais tellement faim que je n'ai rien vu de cette magnifique maison, ni de ses jardins...

elle se penche vers Galaad et lui murmure avec un sourire complice

et peut-être qu'on trouvera des gateaux, maintenant qu'on s'est régalés de tapenade et de jambon! qu'en dis tu?
Khaliama
Khaliama n'osait plus le quitter du regard de peur qu'il s'évanouisse dans les festivités. Mais bientôt le contact de ses mains vinrent lui rappeler la réalité de sa chaleur. S'il pouvait savoir combien il lui avait manqué. Mais là en cet instant pas un mot ne pouvait sortir. L'émotion l'en empêchait. Elle se retrouva guider par son aimé... Un décor défilant autour d'elle sans y prêter attention. Elle se repaissait que de le fixer ses beaux yeux bleus sombres... Elle cherchait à garder une respiration calme en le suivant. Puis elle réalisa, qu'il l'avait conduite jusqu'au festivité... un nombre considérable de tête inconnu devant elle...Elle se demanda si son amie les avait suivit et n'était pas restée dehors...Le silence envahit la pièce même la musique avait cessé. Le temps lui sembla suspendu... Et là au tréfond de ses entrailles une vibration au son de la voix du soleil de savie...chaude et résonante... lui fit prendre un peu de chaleur aux joues...

Citation:
Mesdames, messieurs, mes pairs, mes amis…

Ma Future Femme Khaliama de Skala


Sans la quitter de son regard, la douceur d'un baiser venant l'accueillir en supplément... un aveu sur son absence...la jeune femme ne put que lui rétorquer dans un murmure... je serais devenue folle si mon absence avait duré plus longtemps...
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Iraetignis
L'effet escompté se produisit , le marmot recula apeuré pour aller se réfugier auprès de son accompagnatrice. Le petit était à deux doigts de lui décrire tout ce qui se trouvait sur la table. Ira se dit qu'il irait bien manger, les voyages ça creusent...

- Dis, pourquoi t'as rasé ta moustache ? C'est pour plus qu'on tire dessus ?

Cette phrase apparemment anodine , allait troubler plus que de raison le garçon (Ira pas le môme).


- La mousta...

Alors qu'il s'apprêtait à répondre qu'il n'avait jamais porté la moustache, il percuta que le gamin le prenait pour Gal ..., Galuche. Le jeune homme changea de couleur. Si la Yunette tournait pivoine, lui c'était plutôt linceul. Le fils de Galuche le prenait pour son père, il y avait de quoi se pendre, manquerait plus qu'il l'appelle papa …
Les idées se bousculèrent dans la tête du mercenaire, comment en était il arrivé là ? Il détestait Galuche, puis Yunette par capillarité. Maintenant il se retrouvait avec la femme du susnommé et son enfant, de quoi se poser des questions. Et puis premièrement, comment pouvait-on le confondre avec Galuche ? Ira était plus jeune et bien plus beau, non mais! Il se rassurait comme il pouvait. Dans ces circonstances, un petit voire un grand verre ne serait pas de refus, il glissa à Yunette :


-Et si on allait boire ?
--Galaad_von_f.


Il change de couleur. C'est rigolo ça. Quoique lui ça a pas l'air de le faire rire. Quoi ? Des gâteaux ? Emprunter un cavalier ? Je regarde à nouveau maman et Galuche. C'est bizarre quand même mes souvenirs, je sais que c'est lui mais dans ma tête ça me dit qu'il y a un truc en plus de la moustache... Pis il allait dire un truc et on dirait que les mots sont morts dans sa bouche. Tant pis, si c'est intéressant il le dira plus tard. Spada elle dit que quand on a des choses à dire, on arrive à se faire entendre... ou peut être que c'est Delta qui avait dit ça, je sais plus.

Bon la pas peut être un peu quand même Reyne de maman me tend la main. Elle, je veux bien. Et puis Farwen aussi, et Spada elle fait quoi ? Pourquoi elle regarde maman avec ses yeux là ? Avant de prendre la main de la pas Reyne un peu peut être, je prend celle de Spada et j'y fait un gros bisou. Parce que je sais que ça la fait sourire d'habitude. Après, je prend celle de madame la Reyne, je regarde Farwen et je lui dit que oui, les gâteaux, ça m'intéresse.

On part donc.
Yunette
Concert de silences en lourdeurs mineures. Symphonie de regards en non dits majeurs. Récital de quiproquos en gorges serrées. Opéra de maux en absence de gestes. Soupe de mots à la grimace ravalée. Moment où les sons ne parviennent que bien tard aux esgourdes. Billes brûlantes ne sachant plus pleurer sur visage dont la peau albuginée tendrait à faire peur. Tourbillon douloureux qui prend aux tripes et s'en amuse.

Une marraine compréhensive qui éloigne l'enfant. Une amie en soutien qui les accompagne, c'est que le môme en a des choses à apprendre. Et là, un silence qui n'ose se briser que par une soif qui se réveille. La lourdeur du moment reste entière. Un pas, puis un autre vers les verres. Boire. Encore. Un verre, puis deux. Un troisième, pour avoir le compte. Ne pas prendre garde à ce qu'on avale. S'arrêter là. Lasse. Vidée, mais pas seule.

Elle se blottit un instant contre le torse de l'homme qui l'accompagne, puisant en son odeur la force de se retourner. Une timbale pleine en main, tendue vers une Spada immobile. Bois, l'âme heureuse, bois, tu vas en avoir besoin. Des lèvres qui s'étirent en un sourire. Spada mon amie, il est magnifique cet enfant. C'est toi qui me l'a rendu si beau ? Tant de mots qui restent en tête. Spada, Spada ! Ne t'en veux pas, c'est normal qu'il m'en veuille, ça fait mal et ça passera.


- Spada. Raconte moi mon fils. S'il te plait.


Et ses yeux de se faire humides tandis que sa gorge se serre de nouveau. Sa main se pose sur celle de celui qui la consume à petit feu... à grands brasiers en fait. Elle le regarde un instant avant que Spada ne prenne la parole, si elle la prend, lui caresse la joue, embrasse le lieu que sa main vient de quitter, murmure qu'elle a de la chance que son fils soit beau que ce n'est pas comme si elle avait choisi le père. N'en dit pas plus et regarde la m'dame la maire de Toulon, en attente.
Kylee
Venez ma mie, nous allons profiter du jardin si vous le voulez bien !

Au moins, ils l'avaient leur sortie, même si ce n'était pas exactement la manière qu'Aurore aurait espéré... Soutenue par Alexis, ils se dirigèrent vers l'extérieur. L'air frais lui fit du bien, et une légère brise venait caresser son visage et soulever quelques mèches folles sur sa nuque. Elle dirigea leurs pas vers un banc de pierre, et s'y assit, se laissant à moitié tomber dans la haie qui semblait servir de dossier. Il faisait à présent nuit noire, et elle contempla un instant la Lune se refléter dans les yeux de son amant. Le fond de l'air était presque chaud, l'hiver était lointain encore.

Un instant encore, elle s'abreuva de la contemplation de cette tenture étoilée tendue au dessus de leurs têtes. Puis redressant lentement la tête, elle lui demanda, d'un ton grave :


- Combien de temps pourrons-nous encore le garder secret ? On peut compter encore trois mois avant que cela devienne une évidence pour tous, mais vous me connaissez, je vais finir par gaffer, et des incidents comme celui de ce soir seront bien assez révélateurs... Non ?

Sa mauvaise humeur s'était à présent envolée. Elle posa une main sur l'épaule d'Alexis, et lui sourit tendrement.
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Prouvencao
Enfin Alexis posait son dos sur quelque chose, assis. La sienne de fatigue, plus typique, commençait à le peser. Son isolement en son château ou dans son hôtel n'aidait pas, et il avait perdu de son endurance pour une telle soirée. A vrai dire il ne s'attendait pas à ce type-là de soirée. Mais maintenant que se formaient les couples de la Maison de Marignane, le vicomte savait qu'il pourrait désormais inviter ses seigneurs et leurs dames à sa table dans les mois à venir, en compagnie d'Aurore. Il fut tiré de ses pensées, perdu dans la contemplation de la voûte céleste par les interrogations légitimes mais non moins inquiètes de sa belle.

Se relevant brutalement suite à ses propos, Alexis fit un demi-tour gracieux pour lui faire face, puis il s'agenouilla pour lui faire ses hommages. Prenant ses mains dans les siennes, il lui déclara solennellement comme s'il était devant l'archevêque.

Ma belle Aurore, lorsque je vous épouserai il n'y aura aucun secret, ni gaffe, ni incident quelconque. Ce cadeau du Très-haut naitra dans un cadre légitime et affectif ! Vous serez alors ma vicomtesse !
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Deltamu
L'idée du feu, toute saugrenue et plaisante qu'elle était fut bien vite écartée. Les deux appréciants n'en ayant nul besoin pour se réchauffer. Appréciants... elle venait de parler d'amants, osant, enfin. Ils décidèrent donc de s'éloigner du brouhaha, traversant la salle au bras l'un de l'autre.

Delta s'arrêta, lui aussi d'ailleurs, le temps de saluer la maitresse de maison, celle qui allait donner les héritiers à la famille de Trevières, Khaliama. Un franc sourire et une inclinaison prononcée de la tête plus tard, elle repartit en entrainant son loup (à elle, le loup) vers l'étage.

Là elle avait une chambre, peu utilisée, que son ami lui avait laissée à disposition. La porte close, ils purent enfin faire ce que le chastes oreilles ne devraient ouïr et de chastes yeux ne peuvent lire. Et puis, elle n'oubliait plus la tisane.
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