[RP] L'Agora Poitevine

Aie aie... peur!
Euh... avec un conseil pareil, je n'ai qu'un conseil... la fuite!

Hier, j'ai assuré au Duc de la Guyenne notre soutien dans ce conflit.

Je vous fait part du communiqué fait par la Gascogne en attendant notre déclaration officielle, qui ne devrait plus tarder à être diffusée

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Mac Hyavel regardait donc l'intérieur de l'agora en souriant légerement...

Joli édifice, mais une petite question me turlupine : à quoi pourra donc servir cette salle vu qu'il y a déjà des débats de réactions aux annonces du conseil en annexe ?
Présenter les membres du conseil -à ce propos j'aimerai assez voir la version de PANACHE pour voir si je m'amuse autant à lire les descriptions guères flatteuses des membres de PLUS que je n'en ai eu à lire celle de PANACHE avec vôtre version chère baillie- les uns après les autres ? Décrire leur fonctions ? Et ensuite ?
Je n'ai vu nulle part de plan pour indiquer aux pauvres vagabonds l'emplacement de la salle de doléance, chose qui a été pourtant maintes fois demandée, et ne venez pas me dire que si elle ne s'y trouve pas, c'est parce qu'elle a été donnée : l'un des buts évident de cette salle est d'aiguiller les jeunes.
De même je regrette de ne pas avoir vu en cette salle un membre du conseil venir clairement, avec des mots simples, expliquer l'annonce du conseil avant même d'avoir des réactions...

Toutefois, je dois admettre que cet édifice est fort joli.

Bonjour euh Extraelle

Mac Hyavel était tenté de dire "ma chérie", mais il put se retenir à temps : il ne pensait pas qu'elle apprécierait...

Il sourit à la première phrase de la bailli.

Tout le monde en prends pour son grade dis tu ? Ma foi, je préfere de très loin avoir la description de Xavix que celle de Cristof par exemple. Toutefois je veux bien croire qu'au conseil vous ne voyez Godo51 que comme un nain, Gaelik comme un emmerdeur ne faisant pas son boulot (peut être les portraits sont exacts), et qu'à l'inverse, Chuichian n'a pas de défaut particulier (qui peut dire que raler est un défaut en soi ?), que la finesse en est un (grave défaut qu'a nôtre chancelier ma foi), et que le fait de torturer ses conseillers pour les stimulers est un défaut.

Pourquoi un plan ? Car il m'avait semblé que lors d'une réaction envers les annonces du conseil, sieur Cristof avait donné l'adresse de la salle de doléance suite à une remarque de Néférouré...mais j'avais peut être mal suivi.
Ensuite je ne pense pas que mettre la salle de doléance en ce lieu soit une bonne chose, je serai curieux de voir comment vous allez gérer un débat multiple en une seule pièce sans réellement séparer la chose...

Une première demande alors : est ce que chaque membre du conseil peut venir ici décrire exactement, sans ommettre réellement de détail, quels sont ses tâches, les difficultés qui apparaissent à lui, comment il les résouds, ou tente de les résoudre ?
Je ne demande pas ici de dire les secrets du conseil, mais juste comment se passe la vie quotidienne d'un de ses membres.

Ensuite je ne nie pas que cette salle a le mérite d'exister. Juste je me demandais ce que vous alliez faire pour l'animer. L'important c'est qu'il y ait des débats certes, cela me parait même primordial, mais je ne souhaite pas qu'il n'y ait plus que de ça dans les halles.

Enfin quelle annonce ? Je me demande si tu m'as bien écouté, car quand je dis "avant même d'avoir des réactions", cela veut évidemment dire qu'il y en a eu, hors les dernières réactions ne traitent que sur une seule annonce...

Mac Hyavel la regarda pensif, il était tiraillé entre le plaisir de la voir, lui parler, mais aussi entre le désespoir de s'appercevoir qu'en fait la personne qu'il contemplait était avant tout la bailli, être politique.

Extraelle fit un sourire à son ancien collègue Kiriell, puis se tourna vers Mac avec un soupir. Décidément, il devenait de bon ton de critiquer toute initiative, même quand celle-ci allait dans le bon sens.

Pour ta première demande, j'ai envie de te dire un truc très simple: Non.
Je doute qu'aucun des membres du conseil ait l'envie ni le temps de venir tenir un journal de sa tâche, des difficultés qu'il rencontre, et des solutions que nous trouvons. Où est la pertinence ? En tout cas, moi, je ne vais pas venir ici pour raconter ma vie, mais pour répondre aux questions des Poitevins s'ils s'en posent.

Pour ta deuxième remarque, nous n'allons pas "animer" cette salle puisqu'elle est là pour recueillir les questions des Poitevins, et faire un relais entre le Conseil et eux.

Troisième point: Je suppose que tu parles donc de notre soutien annoncé à la Guyenne ? La comtesse est venue elle-même répondre à Nessty aussitôt la question posée, et dès que le Conseil a décidé de la conduite à tenir. Avant même que l'annonce soit passée officiellement (tu peux vérifier les heures). Celle-ci est limpide et ne nécessite pas d'explication.
Il en a été posé sur l'organisation de l'expédition, mais il se trouve qu'une telle chose ne s'explique pas en gargote, mais en interne. Chose que vous pouvez comprendre je pense, la gargote est accessible à tous, étrangers, espions... C'est pourquoi il a été demandé aux volontaires de contacter Davor.

Extraelle lui fit un sourire poli et décida que le plus sage pour le moment était sans doute de déguerpir, et de laisser quelqu'un d'autre répondre à Mac s'il continuait. Pour quelqu'un qui ne voulait pas voir que des débats en Halle, il semblait décidé à faire beaucoup de bruit pour pas grand chose.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Hum...Agora...promesse électorale...Mouais !
Ce serait pas plutôt : "Où comment réinventer l'eau chaude" ?

Il existe depuis plus d'un an, au château, je vous l'accorde, une salle qui porte le doux nom de "Salle des Doléances", mise en place sous le comtat d'Icie par deux extraordinaires conseillers comtaux de l'époque...Grand sourire...
Salle qui comme son nom l'indique, était le lieu de rencontre, d'écoute et de discussions entre le Conseil comtal et le peuple du Poitou.

Alors, comme "promis"...hum, pardon mais, je dirais plutôt comme "copié d'un précédent conseil comtal..."

Tiens, au fait, on y trouvait aussi la définition des charges des différents conseillers !

Allez, comme a dit !

Sir Sarmite, ancien excellent procureur, surtout pour coltiner aux autres des dossiers vieux de 2 mois...enfin, bon, la description de chacun est fait sur un ton humoristique, ce serait bête de dire des bêtises en publique, et de se montrer menaçant, voire violent.... Travaillez votre second degré messire....

On se connait, messire...Enfin, pas tant que ça, comme vous dites.
Voyez-vous...au moment où la Salle des Doléances a été ouverte, une salle comme cette Agora existait déjà, ici-même, en Gargote.
Or, il s'avérait que cette salle, un peu comme votre Agora, était un vrai capharnüm. Et donc, il en avait résulté, l'ouverture des Doléances où chaque question pouvait trouvé son interlocuteur particulier tout en restant visible pour tous et tout en invitant les Conseillers mais aussi les Poitevins à participer. Avec, comme je l'ai dit précédemment, et que vous le rappelez également, ce petit ennui qu'elle se trouve au château.
Ce que je voulais souligner, c'est que cette Agora n'a rien de neuf...Mais si ça peut rapprocher les élus du peuple...alléluia !

Parce que en période électorale c'est acceptable tous ces comportement enfantins?
heu datant éviter d'etre trop sérieux on s'amuse plus sinon.

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Tiens, j'ai moi aussi une doléance.

Depuis peu de temps, il est devenu nécessaire pour accèder au stade d'Oisif, d'avoir vendu ses Points d'états au Comté.

Gorek, en grenouilleur patenté, a été le premier appelé. Icie, en fournisseur tout azimuts, la deuxième.

Seulement qui peut nous dire où se porter candidat? Pour l'instant, nous savons tous comment allez se faire voir mais c'est tout.

Je suppose que c'est quelque part dans un recoin du chateau mais là encore...c'est pas très balisé. (sans doute un coup de Gorek )

et puis je pense que vu que les choses ont changées, il serait peut être bien que ce soit annoncé en Gargotte.
Ou qu'un roulement équitable soit instauré.
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Ah bien en voilà de l'honneur qui nous est fait...la Comtesse elle même qui vient nous planter des panneaux pour aller chez la Bailli.

Je suppose que la susdite joue avec les boute en train de son entourage pendant ce temps là.

Bon ben alors, je vais modifier ma demande.

Ce serait bien un beau panneau indicateur en Gargotte ...avec plein de liens tout partout.
parceque le colin-Maillard, Poitevin, moi, j'en ai ma claque.

Donc un Bon gros topic Post It voir Annonce avec tout dessus.
J'en ai vu ailleurs, ça doit être possible chez nous.
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Rhoooo mon Sarmitounet... Excusez-moi, je manque à l'étiquette qui est votre, dit-il un air désolé qui n'avait rien de sincère. Vous voulez un panneau indicateur avec tout plein de flèche pour retrouver votre chemin? Vous avez pensé à vous rendre au chateau, oui celui que vous apercevez au bout de la place non toujours pas?
Mais si là!

Vous ne pouvez pas le rater, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin, je ne me fais guère de soucis. Il y a un grand plan des institutions du Comté...


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Aaah mais mon chianchian d'amour quel bonheur de vous voir....

Ben tu vas rire ...c'est façon de parler hein...mais la plupart des gens qui veulent rencontrer un peu de monde vont dans leur Halle.

Les plus hardis viennent en Gargotte

Certains barjos s'aventurent encore plus loin ...et là, en Poitou ils tombent dans le dédale du Chateau.
Et à ma grande honte, j'avoue que ce chateau m'a toujours rebuté...pourtant, tu ne pourras pas m'accuser d'être un mou de la gargotte.

Donc si je te dis qu'un panneau indicateur peut être utile, c'est peut être que j'ai raison, va savoir.
Et pour pas que tu penses que c'est une idée à moi, j'ai même ajouté que j'en avais vu ailleurs.

Et même ta copine m'a dit qu'elle pensait à en faire installer un à ton intention mais je ne m'étendrais pas plus sur ce sujet...même si ça valait le coup .
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Tiens, bonjour Baillant. Suis un peu déçue que tu ne viennes même pas pour râler, aurais-tu du mal à trouver des critiques ?

Elle lui lança un regard affectueux et teinté de malice.

Je ne suis certainement pas la personne la mieux placée pour te répondre, mais c'est vrai que cette loi m'a toujours parue étrange. Je suppose que ça peut être le nombre de membres d'une lance, qui gêne aux entournures. Huit étrangers qui une fois leur LP acquis individuellement, se déplacent comme bon leur semble, trois noeuds par trois noeuds...

Mais tu as raison, on ne peut brigander en lance, c'est donc le type de groupe le moins potentiellement dangereux. Ecoute, je peux toujours lancer la discussion au conseil, on verra ce qui en ressortira... Même si je t'avoue que ce n'est pas là un sujet prioritaire pour nous en ce moment.

Une petite bise plus tard, elle avait disparu, partie regagner son bureau.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

A peine partie, Extraelle vit arriver Sarmite et fit donc demi-tour, curieuse d'écouter ce qu'il avait à dire. Grand bien lui en prit, quand elle entendit des propos qui lui firent lever un sourcil.

Elle tapota sur l'épaule du triple Seigneur.

Hmm. Dis donc, Sarmite, ne cite pas mes propos hors de leur contexte hein. J'essayais d'expliquer à Meyer pourquoi il faut bien que les Pictaves payent des impôts comme les autres Poitevins, et de démontrer qu'ils avaient besoin du Comté tout comme les autres. L'armée et la sécurité du territoire ont un coût, oui.

Sinon, pour le traité avec l'Anjou, ce n'est pas toi qui déplorais que rien ne soit fait pour la paix entre nos deux Comtés ?
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

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Voter POITOU, c'est voter pour VOUS

Nessty plissa les yeux pour s'assurer que sa vue ne la trahissait pas et s'exclama devant le sieur qu'elle avait croisé à Thouars :

Ah nan pas vous sieur Cyphus ! Ils ne vont quand même pas vous envoyer vous pour répondre à la honte qui frappe les armées poitevines !

La gueuse enrageait de plus belle. Oser envoyer un homme si gentil pour affronter son courroux. Les noisettes de la sarcastique s'arrêtèrent sur un papier accroché là. Elle l'arracha et le brandit sous le nez de Cyphus.

Faites descendre la comtesse de son trône s'il le faut en attendant que sieur Davor se libère le séant !

Vous lui donnerez ceci en la priant de se presser avant que ses hommes ne désertent et affaiblissent les défenses du comté !

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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Olivyaa avait été prévenue que Nessty réclamait sa présence ou celle du Capitaine, elle arriva donc sur la place et alla la rejoindre et les écouta avant de répondre

En effet, Messire Cyphus est chargé de l'intendance de notre armée, et va voir les commandants pour leur réclamer le bilan des soldes mensuelles. Donc il est l'un des mieux placés pour vous répondre.

Généralement, lorsque nous recevons la demande de soldes, elles sont payées au plus tard quelques jours après. Celles-ci sont préparées par le Bailli Godo, et la Cac Extraelle que vous connaissez déjà, et distribuées aux Commandants ou une personne nommée par celui-ci.

Ensuite, le temps que les personnes mandatées met à distribuer les soldes n'est pas de notre ressort.

Comme nous l'avons expliqué, la mobilisation de nos armées ont eu et ont un coût, mais les impôts n'ont pas servi que pour l'armée, mais pour d'autres frais également.

Je vous joins une partie du message que nous avons demandé aux maires de vous communiquer que vous avez du recevoir je suppose.

D'autres questions ?
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Extraelle entendit les cris d'une donzelle bien connue et prompte à râler depuis son bureau, et descendit donc à l'Agora.

Tiens, Nessty ! Ca faisait un moment que je ne t'avais pas vue. Et, hum... entendue.
Alors les soldes de Niort... Voyons voir. Elles ont bien été versées la semaine dernière, mais je te confirme qu'aucune n'a été distribuée. Je ne peux que te conseiller d'envoyer les soldats qui se plaignent vers leur Commandant. La distribution est de son ressort.

Pour le reste, Cyphus et notre Comtesse ont déjà tout dit.

Autre chose sinon ? Une rue de Niort qui n'a pas été balayée hier peut-être ? Ou un chaton égaré à La Rochelle ?
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Nessty n'avait pas eu le temps de répliquer que c'était Fayom qui se présentait à son tour.

Bonjour Fayom,
Et bien, il est évident que quatre morceaux de viande valent mieux que deux pour la force de nos armées, je ne peux pas dire le contraire. Mais tu te doutes bien que cette mesure a été prise dans le but de faire des économies. Je rappelle quand même que nous n'avons pas touché à la rémunération donnée en mission, mais juste à celle qui est donnée aux soldats au repos, qui peuvent exploiter leur champ, travailler... Ceci vient donc en plus, en récompense de leur engagement.

Comme il a été dit quand nous avons augmenté les impôts de manière exceptionnelle, nous avons voulu réduire les dépenses sur les gros pôles financiers. Pour l'armée, deux solutions: arrêter le recrutement ou diminuer les soldes, c'est la deuxième solution que nous avons choisie.

Le Poitou a mené, depuis l'arrivée du prestige, un train de vie qu'il ne pouvait se permettre, et personne ne s'était encore résolu à faire les réformes nécessaires pour enrayer le phénomène. Nous sommes en guerre ou en alerte depuis plus d'un an, et en payons encore le coût. Pas le choix.

D'autre part, comme tu l'as souligné, les policiers n'étaient plus payés depuis longtemps, alors que eux travaillent chaque jour pour la communauté, point de repos. Il nous a paru normal de rétablir une rémunération pour ces personnes dévouées.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Sarmite, tu te trompes, je n'ai qu'un seul cousin, c'est le Nabot Yuan

Pour ce qui est de l'Anjou, nous tentons de trouver une solution qui n'est point déshonnorante comme tu le dis
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Bonjour Fayom.

L'idée n'est pas idiote, mais c'est à La Trémouille qu'il faut aller dire ça. La journée des Humbles est un décret municipal, que le Comté a approuvé. Maintenant, le Conseil n'interfère pas dans la gestion municipale, et tu ne trouveras pas de réponse à l'Agora cette fois je pense.
A moins qu'Allydou passe miraculeusement par là...

Elle fit sauter un bouchon de Cyphelle au cas où, ce bruit avait parfois des vertus saisissantes sur les apparitions de la bourgmestre trémouilloise.

Ceci dit, à demain pour le grand jour hein !

Grand sourire.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Extraelle regarda avec curiosité ce nouveau venu sur la scène poitevine.

Bonjour Messire. Je suis Extraelle, Thouarsaise et Commissaire au Commerce du Comté.
Il se trouve effectivement que vous n'êtes pas du tout à la bonne place pour cette requête, puisqu'ici nous recevons celles qui s'adressent au conseil poitevin.

Cela dit, vous avez de la chance, car il se trouve que je fais partie d'une liste qui se présente aux prochaines élections, je vais pouvoir vous répondre à titre tout à fait personnel, au moins pour ma liste. Nous donnerons nos orientations demain ou après-demain, soit quelques jours avant le début des votes, vous aurez donc tout loisir de faire votre choix et de nous poser les questions qui vous viennent en tête. Mais pas ici, hein.

Petit sourire amusé vers l'inconnu, qu'elle dévisagea quelques secondes de plus qu'il n'était convenable, intriguée. Qui était-ce ?
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Xavix pas bien réveillé et avec un bon mal de tete et une sale odeur de chouchen sur lui, s'approcha et entendit damoiselle Nessty

Tiens bien le bonjour ! Vous déjà ici ? Décidément ces bretons vous ont sacrément entrainé au vidage de fioles... J'ai du mal a m'en remettre moi ce matin ^^

De quel Annonce du 17 Mars parlez vous donc ? Si un oubli a été fait par le porte parole ou l'ambassadeur, faut leur pardonner... peut etre peut on corriger cela tout de suite ? Avez vous l'écrit dont vous parlez ?

Bah finalement elle avait pas l'air bien mieux réveillé que lui, il profitant de son moment de grand silence pour aller piquer une tete sous la fontaine histoire de se remettre les idées en place !
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Chuichian s'approcha de la bruyante Nessty et lui colla une taloche.

Vindiou que ça fait du bien! Dis la Vilaine, tu n'as pas fini de faire du bruit? Comment veux-tu que je roupille si tu viens perturber le chant des oiseaux avec tes cris et récriminations?

Il lui fit un grand sourire, habitué au ton provocateur de la "Noisette".

Je m'étais habitué à plus langoureux et sensuelle de ta part, là on dirait que tu veux me vendre du poisson... tu ne veux pas me vendre du poisson rassure moi? lui demande t'il, interrogateur, J'ai pas très faim... soif oui, mais faim pas tellement.

Il y a bien une chose sur laquelle tu ne peux pas raler, c'est la volonté de préservation des bois et forêts poitevines. Ben oui! Si tu affiches la situation des versatiles frontières, oui versatile, comme les femmes, d'ailleurs c'est pour ça qu'on dit "une" frontière, parceque c'est féminin, donc versatile, tu suis?
Donc oui, au vu de la perméabilité changeante des frontières, on préserve les arbres... pourquoi?
D'abord, et c'est ce qui me semble important, en ce moment les oiseaux, ils ont besoin d'être tranquille pour batifoler... et figure toi que les roucoulements amoureux de ces volatiles me bercent. Donc limiter la coupe des arbres c'est préserver mon sommeil, et de fait, permettre que je sois dans une position plus réceptive aux requêtes en tout genre, licencieuse ou autre mais ça on en reparlera plus tard, lui glisse t'il discretement à l'oreille, avant de reprendre d'une voix forte, point 2, cela préserve les forêts pour les chasses des Nobles Poitevins, ainsi les hommes montrent leurs virilités, les cuisines disposent de gibier et les repas au chateau sont d'autant plus riche, ce qui encore une fois participe au bonheur de tout le monde et en particulier de ceux qui sont en procès... je ne suis pas très compréhensif quand j'ai faim.

Voila tu as ta réponse? De plus, si tu as réussi à trouver l'information adéquate, je ne doute pas un instant que d'autre puissent faire pareil pour palier au possible phase transitoire entre la réception d'une information et son affichage en place publique.
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Datan ouvrit la grande porte de l'Agora, qui n'avait pas encore servi depuis les nouvelles élections comtales. Il portait sous le bras une grande affiche, qu'il apposa sur la porte elle-même afin qu'elle soit visible par tous :

Tout en sifflotant, il longea le couloir au sein du chateau pour rejoindre son bureau, en attendant qu'un page vienne le chercher si quelqu'un se présentait.
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Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne

Vous voulez manger du Gnou ? Votez Poitou !

Bonjour,ce la fait plusieurs mois que le Poitou n'a pas de héraut,donc je me demande:Qui nomme les hérauts?
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merci bien
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J'ai pas dit que je voullais postuler.
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Merci en tout les cas pour toutes vos information.
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Mon quotidien de Commissaires aux mines ?

Essentiellement : tripoter les éléments d'un boulier et respirer la poussière des craies que j'use dans de multiples crissements irritant sur des tableaux d'ardoise (mais je le confesse, j'Excel dans ce domaine).

Plus sérieusement, le rôle d'un commissaire aux mines consiste à gérer les mines du Poitou de manière à ce qu'elles rapportent le maximum au Comté.

Concrètement cela signifie qu'il faut veiller quotidiennement à l'entretien de la structure des mines (pierres) et au matériel nécessaire à son exploitation (fer). Puis, de calculer chaque jour la production de la veille et le nombre de mineurs qui ont contribué à la grandeur du Poitou. Cela, bien entendu, pour veiller à la rentabilité des mines et à ce que la production réponde aux besoins en matériaux du moment.

Veiller à un entretien rigoureux et régulier des mines permet d'éviter une dégradation des galeries, ce qui pourrait, d'abord entraver le travail des mineurs (et impacter le rendement de la mine) et a terme fragiliser la structure des galeries et provoquer un grave éboulement.(et les casques fournis par le Comté sont hélas plus résistant aux chutes de pierres que les colonnes vertébrales qui les soutiennent)

Malgré notre vigilance il arrive néanmoins que des points de fragilité soient rapportés par des mineurs ou que des incidents surviennent. C'est alors au CAM de tout mettre en œuvre pour éviter qu'ils ne se transforment en accidents et d'entreprendre les travaux de consolidations nécessaire et ce, au coût le plus juste.

Enfin, il revient aussi au CAM d'établir la quantité économique pour l'exploitation de chaque mine. Autrement dit d'atteindre et de maintenir le point d'équilibre entre le développement de l'infrastructure minière et le cout d'entretien, de maintenance, de ces délicats équipements.
L'outillage, le percement de nouvelles galerie, les réseaux ferrées pour les wagonnets, les système de pompage des eaux... permettent d'augmenter les rendements mais rendent l'entretien de la mine un peu plus important. Il faut trouver un Optimum.

C'est somme toute une fonction relativement technique et nécessitant quelques connaissances précises dans le domaine (mais nous bénéficions tous des excellents ouvrages rédigés par Messire Cristof) mais de toutes les fonctions que j'ai assumé au sein des Conseils Comtaux, c'est une de celle que j'ai le plus de plaisir à exercer.
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Xavix de passage à l'Agora écouta attentivement les explications du sieur TV sur son poste si précieux et important de Commissaire aux Mines. Puis il vit arriver le Capitaine Cyphus qui l'interpella et proposa d'étudier l'anatomie du dragon découvert au fond des mines... Il se mit alors a rire et lui demanda :

Et bien mon Capitaine... Vous étudiez l'anatomie ? Je ne savais pas que la connaissance de l'anatomie était importante dans la conduite des armées de notre grand Poitou !

Puis essayant de comprendre ses raison il lui dit alors

Ah mais si peut être est-ce pour mieux prévoir ou allez vous diriger votre épée pour être le plus efficace dans vos combats et dans la mise a mort de vos ennemis ! Mais alors... pourquoi étudier l'anatomie d'un dragon ? je ne vois pas trop la ressemblance entre un guerrier ennemi et un dragon ? Mais vous savez capitaine... je n'ai jamais fait d'études moi, donc je ne sais pas grand chose... a part étudier comment pétrir les plus belles miches du comté...

Puis il se retourna vers le sieur TV et lui dit alors

Remarquez que moi aussi je veux bien le voir ce dragon... Je n'en ai jamais vu ! c'est vrai que ca crache du feu un dragon ?
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Tout d'abord, mon cher Dampierre, il faut avoir à l'esprit que les mines sont en premier lieu une source de revenus assurée pour un grand nombre de sujets Poitevins.
C'est particulièrement vrai pour mes concitoyens pictaves car les capitales, avec leur faible surface cultivable, présentent un bassin d'emploi très limité pour les vagabonds et les jeunes agriculteurs en attente de leur récolte. De plus, contrairement à d'autres villes de notre Prestigieux Poitou, Poitiers ne bénéficie pas des ressources presque illimitées que sont l'océan ou un verger.

Ensuite,l'exploitation des mines nous apporte des matières premières essentielles : l'Or, bien entendu avec laquelle nous frappons notre monnaie, mais aussi le FER dont nos Forgerons se servent pour fabriquer les haches de nos bucherons, les couteaux et les seaux pour nos champs, les casques et les épées de nos soldats. C'est aussi de nos carrières que sont extraites les pierres avec lesquelles les notables construisent les vastes demeures qui renforcent notre prestige et dont les chantiers offrent de nombreux emplois. Elles offrent aussi parfois des découvertes fascinantes, comme récemment un os de dimensions imposantes dont l'origine reste énigmatique.

Toutefois la pierre est avant tout nécessaire pour le fonctionnement même des mines. Comme je l'ai dit tout à l'heure, les mines ont un cout de fonctionnement. L'or qui en est extrait est celui qui paye les mineurs, et la plus grande part de la pierre et du fer extraits servent à la maintenance de l'infrastructure des mines et à l'outillage des mineurs. Les mines d'or notamment, en sont très consommatrices. C'est la qu'on prend la mesure de l'importance d'avoir un grand nombre de mineurs chaque jour !

En effet, c'est le nombre de mineurs qui détermine la quantité que nous extrayons dans chaque mine. Et meilleure est l'infrastructure de la mine, meilleur est le rendement pour chaque mineur. Or, (et c'est le cas de le dire) si les mines d'or connaissent souvent une abondante main d'oeuvre (ce qui est fort bien), le taux de remplissage des mines de pierre et de fer est lui, souvent faible. Trop faible. C'est particulièrement le cas de la carrière de Niort ou la mine de Fer de LaTremouille.

Ainsi, si nous avons chaque jour un bilan très positif sur l'or (= quantité extraite - salaires des mineurs des six mines) , il n'en va pas de même pour le fer et la pierre après l'entretien des mines. Notre bénéfice sur le FER est très faible, et c'est regrettable car il impacte directement nos activités économiques. Quand à la pierre extraite, elle ne couvre que très rarement les besoins pour l'entretien des mines, et le Commissaire au Commerce du Poitou est obligé d'en acheté en grande quantité à nos voisins. C'est un coût important pour le Poitou, et un coût qui pourrait etre facilement évité si nous avions plus de mineurs chaque jour !
Mieux encore, avec plus de mineurs au quotidien, nous pourrions exporter plus régulièrement le FER et augmenter les revenus de chaque poitevin.

Travailler dans les mines c'est plus que s'assurer un revenu, c'est contribuer fortement à l'équilibre de notre économie et au développement du rayonnement du Poitou.

J'en suis tellement convaincu que moi même, pour l'exemple, je descends une fois par semaine dans les mines extraire du minerais. Je pense que chaque notable du Poitou devrait en faire autant.
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Datan revint dans la grande salle qui servait d'échange avec les poitevins. Cette fois-ci, il était accompagné du capitaine Cyphus et du connetable Daien. Il leur fit signe de s'assoire à ses côtés et commença en prenant la parole.

Chères poitevines, chers poitevins, comme promis voici la présentation de deux postes comtaux afin que vous connaissiez mieux le travail des personnes que vous avez élues au conseil comtal. Ensuite, bien entendu, vous pourrez poser autant de questions que vous les désirez sur ces fonctions.

Tout d'abord, chers amis, je souhaiterais que vous présentiez l'un après l'autre le contenu et le quotidien de votre poste de capitaine et de connétable.
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Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne

Vous voulez manger du Gnou ? Votez Poitou !

Daien à côté de Datan, et du capitaine du Poitou, se sentait un peu crispé, de parler devant du monde. Souriant, essayant de paraître à l'aise, il laissa le Capitaine prendre la parole et ironiser sur les anciens capitaines, puis, ce fut son tour.

"Bonjour amis poitevins, alors, Connétable, voyez vous est un poste étroitement lié à celui du capitaine.

Je suis chargé de l'entretien, et de l'approvisionnement du matériel militaire du Comté, je tire moi même les carrioles d'armes sur les chemins^^. Si il y a un besoin d'armer un jeune soldat, cela passe par moi, sur demande du capitaine. J'ai aussi la tâche de verser la solde de nos maréchaux, vous savez, ces personnes qui veillent à organiser la défense de nos village? L'important, vous le savez, reste de maintenir un stock d'armement optimum, sans non plus percer le budget du Comté.

Je suis le métronome de l'armement militaire du Comté."

Daien, se tut, et retourna s'assoir près de Datan, espérant des questions, arrosés d'une chope....

Le capitaine foudroie l'Epervier du regard avec l'intime conviction qu'il fait exprès de le vouvoyer pour l'agacer.
-Bien, s'adresse-t-il aux curieux, vous connaissez tous le vieil adage "qui veut la paix prépare la guerre". Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à ajouter.

Il réfléchit un instant.
-L'Anjou peu à peu se renforce tandis que nous sommes toujours en négociation d'un statut pour Montreuil. Naturellement ils profitent délibérément de la lenteur des procédures, et les ralentissent eux-mêmes pour changer la donne et dans un contexte où l'Anjou est rebâti et fort, ils n'ont plus rien à craindre de nous. Ainsi le statut de Montreuil n'a plus de raison de changer. Montreuil reste et restera leur avant poste et le repère de brigands. Nous leur avons offert Montreuil comme des lâches en laissant notre honneur de côté; la guerre n'a servit à rien. C'est ma vision des choses qui n'engage que moi.
De plus le renforcement militaire qu'ils mettent en place (3 armées constituées), leur incursion surprise en Maine; légitimisent nos craintes et notre propre renforcement, n'offrons pas un Poitou vide d'homme à notre vieil ennemi lorsqu'il s'arme. Si nous resterons forts ils n'attaqueront pas.
Il marque une pause.
-De plus personne n'ignore les événements troublés qui se déroulent au sud du comté entre notamment la Guyenne et le PA. Nos frontières saintaise et trémouilloise doivent pouvoir contenir tout débordement comme des groupes de brigands qui s'amuseraient à étendre leur action.

-Comme rarement, le Poitou est en paix.
C'est car il est puissant qu'il est à l'abri des guerres. Et c'est car son armée est forte que ses voisins hésitent à l'attaquer.
Si vis pacem, para bellum.
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-C'est bien simple, le travail d'un soldat est loin d'être compliqué, il offre au contraire maintes possibilités, tout autant sur le plan d'une carrière, de l'enrichissement personnel [des cours sont donnés de screens, déplacements en groupes, FC..], de camaraderie [possibilités de RP en caserne]...

Il regarde le public.
-Mais tout ça vous le savez naturellement et, je pense que la question que vous vous posez avant tout.. c'est que ferez-vous concrètement en caserne?
La meilleure réponse viendrait de la bouche d'une recrue elle-même et je vous recommande si vous êtes curieux de contacter un ami soldat qui aura l'impartialité de vous énoncer avantages autant que défauts de l'engagement.

-Pour vous engager il faut commencer par contacter le commandant de votre ville:
Thouars Quentinx
Poitiers Willi0484
La Trémouille Jeremius
Niort Nina27
La Rochelle Napoo
Saintes Theodebert
Ceci pour vous faire connaître, montrer votre motivation. Ensuite et seulement ensuite le commandant de votre village vous rappellera le chemin de la caserne pour que vous vous inscriviez.
Vous serez perdus les premières heures car le bâtiment est grand, je préfère vous le dire d'entrée. Mais en réalité c'est bien simple et vous vous habituerez très vite à votre nouvelle maison.
Les aspirants seront là pour vous aider, et la tolérance est grande pour les nouveaux, nous sommes tous passés par là.
De plus, je suis moi même omniprésent pour aider tout le monde, mais c'est là mon rôle d'intendant.

-Engagé, vous recevrez un armement (manche et bouclier) pour une caution de 25 écus.
Vous recevrez ensuite chaque mois 2 morceaux de viande plus un morceau de viande par jour de mission (donc relativement 36écus/ mois avec un salaire de 18 écus/jour).

-A votre arrivé il vous sera demandé de prononcer votre serment (à l'égard du règlement et du comté).

-Ceci fait les nouvelles recrues ont leur temps pour s'habituer, on tolère qu'ils sautent le premier appel.

-Par la suite quel serait votre quotidien? Tout comme celui que vous avez à présent; cultivez vos champs, travaillez dans vos échoppes ou étudiez normalement en prenant soin de se renseigner régulièrement en caserne des ordres.
Chaque semaine il vous sera demandé de répondre à l'appel:

C'est tout ce qui vous sera demandé par semaine, le reste c'est selon votre plaisir [RP].

-A certains ce petit train de vie convient parfaitement, d'autres ont l'ambition de monter en grade.
Aspirants aident les nouveaux; lieutenants mettent en place les appels. Je n'énoncerai pas les autres grades supérieurs, ces deux exemples suffisent. Mais je peux développer si vous voulez.

Cyphus regarde Datan.
-Là encore je pourrais parler bien longtemps; l'armée est un espace si riche d'expériences et de possibilités.. Mais si tu as d'autres réponses plus précises, ou.. il se tourne vers les curieux.. si vous mêmes en avez je suis tout à fait disposé à vous répondre.
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Cyphus sourit en voyant son vieil ami lui adresser la parole.
L'écoutant, il caresse son chapeau assez pensif.
-C'est une idée intéressante à développer Baillant c'est une bonne chose de m'en avoir parlé.

Il réfléchit un instant.
-Cet aspect de la question concerne mon poste d'intendant, le capitaine ayant autre chose à faire que de gérer l'administration.

-Au début de mon mandat de capitaine les soldes étaient doubles de celles actuelles.
Pour des raisons essentiellement économiques mais aussi de standardisation les soldes ont été réduites.
En effet les soldes étaient auparavant distribuées sans contrôle et selon des grilles différentes entre chaque castel. J'ai pris un temps assez conséquent pour standardiser le calcul et l'imposer avec l'aide non négligeable du capitaine qui ne pouvait que me soutenir. J'admets que ce cumul me donne un pouvoir assez grand et j'espère ne pas en abuser, ajoute-t-il en aparté.
De cette standardisation, leur valeur a été remise en cause et globalement divisée par deux; globalement puisque comme je le disais le compte initial n'était pas standardisé.
Ainsi la question des soldes n'a pas été mise de côté bien au contraire c'est une des premières choses sur lesquelles je me suis penché.

-Cependant Baillant je dois bien admettre que la solde des militaires est bien nécessaire à la cohésion de l'armée. Les conditions d'alerte orange comme récemment, même si je m'efforce de les réduire à un maximum, pénalisent les soldats qui ne travaillent qu'à 18H. De plus il est vrai que le sujet des soldes est sensible et déjà ma standardisation bien que nécessaire n'a pas été populaire.
Tu fais néanmoins naître en mon esprit une idée qui me convainc que ce genre de démonstration publique peut-être fructueuse. Je pense réfléchir à rétrograder encore cette solde "de paix" à une solde "d'alerte" n'étant distribuée que sur les semaines d'alerte.
Cyphus sourit plutôt content puis sa mine s'assombrit.

-Pour ce qui est de la trahison...
Je ne compte tout d'abord pas faire passer la solde comme un salaire, mais comme une compensation aux désagréments économiques réels liés aux mobilisations. Un homme intéressé par l'argent ne sera pas intéressé par l'armée sauf s'il a déjà en tête de trahir. Solde ou pas les risques de trahison sont réels et difficiles à réduire.

-L'été dernier et jusqu'à la fin de l'automne.. j'avais été mandaté d'une mission qu'il n'est plus à présent nécessaire de garder secrète. Il s'agit de l'opération Molewar qui m'a été confiée peu après mon accession à l'intendance.
Pendant de longs moi j'ai arpenté les longues listes de soldats, je tairais le nombre faramineux de doubles de clefs en trop, d'accès gardés par d'anciens soldats, d'anciens capitaines qui se gardaient des accès normalement très restreints comme à l'EM.. et des anciens traîtres voyant encore leurs castels...
La caserne était un véritable gruyère, j'en ai fait une forteresse relativement difficile à infiltrer sans engagement.
J'ai par ailleurs imposé une vérification systématique des casiers judiciaires et un dialogue préalable commandant/soldat pour limiter les risques. Ceci peut paraître évident.. mais je viens bel et bien de l'imposer moi même après avoir vu mes prédécesseurs minorer le problème.
Ce point n'a donc pas non plus été négligé.

-Cependant même en brûlant la chandelle par les deux bouts.. il est impossible d'éliminer les risques de trahison mais simplement de les limiter. Réduire les soldes.. éliminer les doubles de clefs.. redoubler de vigilance..
Réduire encore les soldes pénaliserait les vrais soldats qui en ont besoin tandis que les traîtres s'en moquent s'ils reçoivent de tels pots de vin..
De plus il faut savoir que la solde payée en viandes entre dans une grande part de la musculation de nos recrues.
Tu comprends je l'espère mon embarras mais il est vrai que la question mérite à être repensée, je veillerai à y réfléchir.

Il inspire et regarde le vicomte.
-J'espère avoir répondu à tes questions.

-Pour ce qu'il en est des lances, il faudrait en parler au prévôt. Je suis personnellement favorable à une autorisation des lances à tête poitevine, avec tolérance pour les lances étrangères si autorisation accordée par le prévôt.
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La gueuse bien que peu impétueuse en ce jour de sortie de couvent vint faire un tour sur la place publique et s'en mordit les doigts en découvrant que la dernière mode de la citoyenneté avait atteint le Poitou.

Comment peut on prétendre appliquer aussi pitoyablement, avec bien sur des incohérences, quelque chose dont on ne maitrise pas les sources ?

Nessty avait contesté largement cette citoyenneté en Périgord après en avoir découvert les rouages et les subtilités en Bretagne.

Bon, le perroquet de l'Extra.... il est est où ce fion de bellâtre ? Il ne s'est pas suffisamment ridiculisé laissant dupliquer la médaille du mérite pour le citoyen niortais sans en citer les origines ? Faut maintenant qu'ils ramènent ce que font nos voisins pour s'assurer le titre de noblesse qu'ils convoitent depuis si longtemps ?

La gueuse leva les yeux au ciel et maugréa : mais vain diù, non seulement le Poitou est mort mais ce n'est pas près de changer avec des âneries pareilles...

Parlant pour elle seule ou non, elle tournant les talons pour s'en retourner en un lieu de repos confiné loin de ce genre de crétineries...

Se retournant, elle chercha un esprit éclairé autour d'elle, enfin quelqu'un qui aurait pu assurer la prise de conscience des nabots locaux mais... Bah ça a bien changé ici, plus personne ne s'bouge... Bah qu'ils fassent ce qu'ils veulent, j'm'en retourne à mon repos !
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Un page avait rapporté à Datan l'intervention d'une femme qui avait fait un passage éclair à l'Agora. Le jeune homme, affolé par les termes employés, attendait de savoir ce qu'il fallait faire en pareilles occasions, mais Datan le rassura rapidement.

Ne t'inquiète pas, cette vieille pie nous fait le coup régulièrement et quel que soit le conseil en place. Sa rengaine habituelle sur la copie de ce qu'il se fait ailleurs s'applique aussi à elle ; sa méthode bien connue des frustrés du pouvoir, qui consiste à cracher systématiquement sur les gens qu'elle croise, a fait son temps ici et ailleurs.
Une chose est certaine, toute personne impliqué dans la vie de sa ville ou de son Comté, se doit de regarder ce qu’il se fait ailleurs et s’il en a l’utilité, de l’appliquer en l’adaptant à sa propre vision. Pourquoi faudrait-il citer systématiquement la source, alors que nul ne doit savoir quelle en est l’origine réelle.

Puis, offrant un large sourire, Datan posa sa main sur la tête du page.
Le Poitou n'est pas mort, rassure-toi, si elle en est encore persuadée, c'est qu'elle regarde le monde par l'ouverture de son séant... Si en son temps elle a pu drainer quelques personnes dans son sillon, beaucoup d’entre eux se rendent compte maintenant de sa véritable nature et se détourne d’elle…

Allons, viens, si le Vicomte Baillant est venu, c'est qu'il a lui aussi des choses à dire, qui seront certainement plus intéressantes que les propos de cette vipère.

Entrant dans la salle, l'Epervier se dirigea vers le Vicomte qu'il salua respectueusement. Lorsqu'il entendit ses propos, son visage afficha un sourire amusé.
Bien le bonjour Vicomte. Je vous savais toujours intéressé par les aspects économiques de notre Comté, mais je ne vous savais marchand ambulant. Je suis certain que vous avez des conseils judicieux à donner afin d'améliorer la situation.
Venez, asseyez-vous que nous en discutions...
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Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne

Vous voulez manger du Gnou ? Votez Poitou !

Un coursier était venu chercher Extraelle en vitesse, ça parlait économie à l'Agora apparemment. En arrivant, elle esquissa un petit sourire. Décidément, deux rencontres en quelques jours, le Vicomte était bel et bien de retour...

Elle écouta sagement la conversation, puis s'approcha.

Salut vieille branche. Ton constat est bon. Les marchés poitevins ne sont pas tous à égalité, loin de là. Et je crois que dans le contexte actuel, les maires sont frileux à acheter, oui.
Figure toi que tu n'es pas le seul à l'avoir remarqué, et qu'en tant que CaC, je fais exactement la même chose que toi. Je me balade dans les villes du Poitou, revendant la farine que j'achète à Saintes à 14 écus, à Thouars où elle est à 14.95... La différence entre toi et moi, c'est que les bénéfices que j'engrange vont au Comté.

Petit clin d'oeil.

Comté qui achète la viande et le pain respectivement à 17 et 6 écus, donc pour ton annonce publicitaire, c'est un peu rapé je pense.
Comté qui ne peut pas non plus faire de miracles. Récemment, un maire ne m'a pas vendu de céréales pendant une semaine parce qu'il trouvait ses stocks trop bas... Tu imagines ma tête sans peine, je pense.

Le problème d'un maire qui mettons, achète des carcasses de vache à 29.50 à LT ou LR. En les mettant sur son marché (à Thouars par exemple), il va incidemment faire baisser les prix, sauf s'il le fait en petites quantités, qu'il est très présent, qu'il surveille activement.
La mairie, c'est avant tout une question de disponibilité, et de connaissance des marchés. Force est de constater aujourd'hui que cette fonction est boudée, et c'est bien dommage.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Elle écouta le discours plein d'autosuffisance du Vicomte sagement, faut dire qu'elle en avait l'habitude, le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il était prévisible.

C'est tout à fait passionnant, mon cher. Si tu as fini, je pense retourner au travail, à moins que ne surgisse de cette logorrhée une vraie question ?

A moins que tu ne suggères implicitement que c'est à moi de dire aux maires comment ils doivent gérer leur ville, mais je ne crois pas que tu irais jusque là, si ? Je suis là pour les aider, leur donner des conseils, et même si je fais parfois grincer des dents en raison d'une certaine autorité naturelle, je sais aussi leur laisser le champ libre. N'ont-ils pas été élus ? Ne sont-ils pas aussi légitimes que moi ?

Permets-moi de te dire une dernière chose avant de m'en aller. Il serait grand temps que tu reprennes des responsabilités, avant d'en arriver à ce que plus personne ne t'écoute. Donner des leçons est aisé, mais agir l'est moins. De nos jours, il est très facile de trouver des gens prêts à critiquer ou donner des conseils, beaucoup moins pour prendre des postes à responsabilités et s'investir. A tel point qu'un conseiller comtal a dû se résoudre au cumul des mandats et devenir maire. Et cela n'est peut-être pas fini.

Je vais finir par dire à chacune des personnes qui franchiront cette porte pour émettre une critique: bouge toi d'abord, on t'écoutera ensuite. Au revoir cher Vicomte et collègue MA, à un de ces jours.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Le texte de lois dont tu parles ne me concerne pas, je laisserai donc le pôle justice te répondre si question il y a.

Pour ton investissement, hum, mieux vaudrait peut-être ne pas trop étaler le fait que tu spécules gentiment sur les marchés poitevins, et que tu possèdes une immense fortune, cela pourrait agacer.

Puisqu'au final cette faconde ne me concerne en rien, ce qu'on aurait pu croire, vu que tu es à l'Agora, je me retire. Je ne peux que te recommander de t'adresser aux maires puisque c'est à eux que tu veux donner des conseils. Reste donc assis, je leur dirai que tu souhaites les voir, et en attendant tu peux faire causette avec Datan. Il est plus poli que moi et a davantage de résistance, il supportera sûrement tes discours avec plus d'élégance que je ne saurais le faire.

Avec un sourire pour le Porte-Parole cher à son coeur, la CaC tourna les talons, comptant les jours qui la séparaient de son départ.
"Plus que treize jours ma poulette, courage..."
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

mon cher vicomte c'est toujours un plaisir de vous croiser.
commme vous le savez peut être, je suis de nouveau maire de la rochelle.
mon souci fut alors simple à ma prise de fonction il y a une semaine, mes stocks explosaient et mes écus du coup frisainet le ridicule ^^
grâce à la solidarité de mes collègues et notemment amis tel godo51 de Saintes, j'ai pu revendre une bonne partie de mon sur stock et ainsi obtenir les écus nécessaires pour acheter la farine qui menaçait de se voir charançonnée...

J'ai à présent un autre souci, la matière première ne se vend pas si facilement que le produit fini et malgré les prix qui permettraient à nos artisans de travailler sous contrat mairie pour un salaire de 25 écus et produire ainsi du pain et de la viande pour nos militaires aux prix d'achat du comté, et bien je ne trouve pas de travailleurs ^^

par contre, si vous voulez acheter ma sur production de pain et même de viande que je tente toujours de faire produire je serais ravi de vous voir entre nos remparts.
concernant le poisson, par le rachat et la vente avec peu ou pas de bénéfices, j'arrive à écouler le stock et stabiliser nos prix.

Vous avez parfaitement raison lorsque vous dites que nous devons vider les stocks et à présent que j'ai les écus pour le faire, je m'y attèle sans chercher le bénéfice mais tout simplement des acheteurs.
vous parlez de 3000 écus, si pour vous cela semble peu, sachez que pour une mairie, ce n'est pas toujours évident même pour la Rochelle, belle citée réputée riche...
bref, n'hésitez pas à venir me voir ou me contacter, c'est avec grand plaisir que vous serez reçu par moi même.

enfin, si extraelle, notre cac parait froide et cisaillante parfois, je dois lui reconnaitre une grande habileté en matière économique et aussi une recherche perpétuelle à aider les maires du comté.
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King suivait la conversation de loin en écoutant attentivement le discours de chaque protagoniste. Quelques réactions le fit réagir mais il préféra rester muet.
Quand ce fut au tour de Sir Kiriell, une phrase le fit bouillir et King s'exprima donc :

Parler de notre CaC comme ayant une grande habilité en matière économique? Peut être. Quant à la recherche perpétuelle à aider les maires du comté, vous parliez de quels maires et de quelles villes? Parce qu'après les deux mandats presque terminés, j'ai seulement pu constater une régression de l'importance et de l'intérêt qu'avait Extra et donc le Comté envers la Capitale.
C'est donc pour cette raison que j'ai décidé de ne pas me représenté à la mairie.
En espérant que le futur maire, probablement Pictavius s'entendent bien avec le conseil comtal, ce qui m'a l'air moins évident.

King après avoir débité ce qu'il pensait, il finit par un petit sourire en prononçant ces derniers mots.
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Extraelle avait traîné un peu quand son collègue Kiriell était venu répondre à Baillant, histoire d'écouter un peu ce qui se disait, et bien lui en prit. Car la surprise fut de taille. Rien de moins que le maire de Poitiers qui venait gentiment cracher sur la soupe. Ce ne fut pas des prunelles fauves, mais des yeux noirs qu'elle posa sur le King de la mauvaise foi, avant de répondre d'un ton qui se voulait calme mais où perçait une certaine indignation.

Ben voyons. Poitiers paye moitié moins d'impôts que les autres villes. Poitiers voit son blé racheté 10 deniers plus cher que les autres villes, et son maïs 15 deniers plus cher. Mais à part ça, mon intérêt pour la capitale n'est plus ce qu'il était, et je n'ai jamais essayé de t'aider. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait chaud au coeur d'entendre ça.

Elle allait continuer, puis se ravisa. Mieux valait ne pas aller au fond de sa pensée, après tout c'était un lieu public, elle était encore CaC et lui maire. Elle se tint donc coite, et attendit une éventuelle réaction.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Extraelle jeta un oeil au Vicomte qui s'installait comme au spectacle.

Je crains que la représentation ne soit hélas écourtée, mon cher. Je suis vainqueur par forfait, même pas drôle...
Et puisque le maire sortant de Poitiers semble penser qu'une mairie se gère en pleurnichant auprès du Comté pour qu'il fasse le boulot à sa place, nous verrons bien ce qu'en pensera le prochain.

Petit sourire en coin, et la brune avait filé. Définitivement, cette fois.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Épuisée après sa journée de travail à la mine, elle ne savait pas ou s’adresser, n’ayant aucune réponse à sa requête, elle arriva en ce lieu et s’exprima.

Bonsoir j’ai une requête à faire. Je me nomme Aliénor je travail tout les jours à la mine de Thouars mon lieu de résidence.J’ai revendu mon champ afin de m’acheter par mes propres moyen mon épée et mon bouclier pour être dans l’armée, Je participe au débat lancer par notre Tribun dame Sylphide concernant les mines du Poitou, ou j’ai donné mes idées afin d’aidée notre Comté.

En ce jour je souhaiterais obtenir une dérogation afin de me présenter au élection. Je ne veux pas être hors la loi donc je vous en fais la demande, j’espère que cette dérogation me sera accordée car je fais preuve de motivation et de connaissance dans certains domaines qui peuvent être utile.

Elle attendait réponse ou même des informations supplémentaires.
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Elle sursauta lorsque un Messire s'adressa à elle. Elle sourit, on l'avait écouter et on lui répondait .Au joie !!!

Messire je vous remercie de m'avoir répondu j'ai cru que j'allais vieillir en ce lieu en attendant réponse.

Reprenant son sérieux.

je comprend qu'une telle demande n'est point acceptée à la légère, mais au besoin je suis apte à répondre à des questions afin que vous puissiez voir ma motivation et certaines de mes connaissances.
Je pense que l'on ne "traite" pas une demande sans savoir qui est la personne désireuse d'obtenir dérogation.

Elle se tient la à attendre, on l'a prévenue de ne pas ce faire d'illusion , que sa demande serais traité bien après la date fatidique des élections afin de la bloquer, elle osait espérer que le conseil ferais au plus vite car 10 jours cela passe vite.

Et bien Messire je vais attendre et je vous remercie encore d'avoir fais le déplacement pour moi.
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S'dirigeant vers l'Agora aprés son voyage elle croisa la CAC. Elle s'rapprocha d'elle tout sourire elle avait une question et cela la concernait. Elle trouvait étrange comment certains contournaient les lois.

Bien l'bonjour dame, 'jour Merveille ... Comment allez vous ? ....J'peux vous poser une p'tite question dame ?

D'façon quelque soit sa réponse l'a pos'ra quand même sa question ... et la rouquine l'sait trés bien.

Alors il me semble qu'la loi dit que pour être candidat à la mairie faut être baptisé, et habiter la ville ... J'me trompe pas hein ? Donc ma question est la suivante, comment s'fait il que vous Dame Extraelle de Thouars vous êtes vous porter candidate à la mairie de Poitiers ?

La r'garde tête légèr'ment penchée, esquisse un sourire.

Les lois ont elles changés depuis mon départ ? P'te qu'vous avez une explication ? N'étant pas obtue, même si j'suis tétue j'suis prête à vous écouter.
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Voter POITOU, c'est voter pour VOUS

Décidément, on ne la laisserait jamais partir, à croire que ça devenait un jeu de la retenir à tout bout de champ. Elle soupira, et s'arrêta à nouveau pour répondre cette fois, à Néférouré la blonde.

Non, les lois n'ont pas changé. J'ai eu simplement une dérogation car il n'y avait pas de candidat valide à la mairie de Poitiers. Et ça, que tu le veuilles ou non, c'est légal.

Si le Sieur Pictavius s'est vu invalider sa candidature, ce n'est pas que pour une histoire de dates, mais bien parce qu'il a un passé plus que trouble dans notre Comté, et qu'en plus, il était sur le départ. Il avait mis son champ en vente... Curieux pour quelqu'un qui se présente à la mairie non ? Candidat sans programme, sans intentions claires et déclarées, fallait-il lui livrer la Capitale avec un joli ruban en prime ?

Merveille s'est finalement présentée à la mairie un jour après moi, et je l'ai soutenue. Fin de l'histoire.

Extraelle se tourna vers la jeune Alienor qu'elle avait croisée précédemment à Thouars.

Ah, bonjour vous. Désolée, j'ai dû partir précipitamment hier. Voilà pourquoi je voulais vous voir. Elle lui tendit un petit parchemin.

Puis, elle lui souffla à l'oreille.

Vous êtes toute jeunette, mais j'ai cru remarquer que vous étiez vive et impétueuse. Beaucoup de qualités donc, mais faites attention à ne pas être trop prompte à juger, et gardez vous des langues de vipère. Je vous souhaite bonne chance, damoiselle.

Elle s'éloigna en souriant. Elle l'aimait bien cette petite, une vraie petite peste forte en gueule, une vraie Thouarsaise, en somme. Elle jeta quand même un oeil inquiet alentour, qui allait encore lui sauter dessus pour l'assommer de fausses questions ?
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Oui, les choses ne changeaient pas. L'hypocrisie était toujours de mise, et les critiques aussi, venant toujours des mêmes. Une simple question, ben voyons... Et laisser le temps aux candidats de se présenter, alors que Merveille avait déjà attendu trois jours après le début des élections. Il aurait peut-être fallu attendre que ça soit trop tard, tout court ? Et bien sûr, qui aurait été la première à railler et ouvrir sa bouche quand le sieur Pictavius serait parti de la mairie avec la maigre caisse dans sa poche ?

Extraelle leva les yeux au ciel, mais ne dit mot. Une chose que la politique lui avait appris, c'était encaisser les coups bas et les attaques infondées. Elle se marra intérieurement tout de même, en jetant un oeil aux listes comtales. Non seulement elle allait pouvoir jouir de vacances bien méritées loin des médisants de tout poil, mais en plus, goûter à l'infime bonheur de voir Nessty au conseil. Elle attendait avec impatience de voir la frimousse de la blonde, dans quelques semaines.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Elle l'aurait parié. Elle avait à peine fait un pas qu'une voix se fit entendre dans son dos. Elle se radoucit en constatant que c'était la petite jeunette, elle avait toujours un faible pour les Thouarsais, quels qu'ils soient - chauvinisme quand tu nous tiens - et d'autant plus quand c'était des donzelles à la langue bien pendue. Elle se retourna.

Etes-vous sûre, damoiselle ? Croyez bien que je ne mets pas en doute vos capacités, mais ça fait beaucoup et très vite... Mon avis est que vous devriez commencer par prendre des responsabilités dans une ville, prendre la température du Comté dans lequel vous arrivez, avant de vous lancer là-dedans.

Elle lui sourit, elle se revoyait quelques mois auparavant...

D'autant plus que l'exercice du pouvoir casse les bonnes volontés. Vous êtes sans arrêt sous le feu nourri des critiques. Même quand vous faites votre travail du mieux possible, que vous êtes partout à la fois, on trouve encore le moyen de se plaindre qu'on vous voit trop. Il faut y être préparé...

Réfléchissez bien. Si vous souhaitez toujours tenter l'aventure, je ferai part de votre requête à la Comtesse, c'est elle qui décidera.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Extraelle sourit, voyant que la jeune Dame commençait à comprendre que certains persiflages n'étaient que... persiflages.

Vous savez, j'ai été moi aussi mairesse de Thouars, et très vite, après deux mandats de Tribun. Je ne suis pas noble et ne connaissais pas les grands de ce Comté, et je n'ai jamais été douée pour les courbettes. J'ouvrais ma bouche un peu partout, et je défendais ma ville bec et ongles, voilà mes seules "magouilles et copinages". Or, la Comtesse Olivyaa a su me donner ma chance, sans réellement me connaitre, mais juste en constatant ma détermination. J'ai occupé des postes clés en Poitou, et n'ai pas encore fêté l'anniversaire de mon arrivée ici.

Enfin, assez parlé de moi. Je file porter votre requête à la Comtesse. Il n'y a pas de temps à perdre, en effet.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Il aurait bien pu passer outre cela, mais pour une fois que c'était lui qui était en bas et les autres en haut, il n'allait pas s'en priver. Il compta sur ses doigts se demandant lequel du trio judiciaire poitevin il allait faire quérir. Amstram gram? Nan, démodé. Ma grand-mère à trois cochons? Certains étaient noble et mes autres, peu de chance qu'ils aient des cochons. Restait donc la traditionnel demande regardant lequel des trois rappliquerait le plus vite.

Secrètement Chu espérait que ce soit Kiriell, après tout il était le premier concerné, mais après les quelques accrocs qu'il avait eu à subir en salle de doléance, difficile de savoir si il repartirait au combat aussi rapidement.

Poum poum... difficile de se lancer en vérité, il avait plutôt l'habitude de descendre pour répondre à la grogne populaire, surtout quand la vindicte avait la trogne de Nessty.

Il toussota, Humm j'ai une question! Légère impression d'éparpiller sa salive aux quatres vents...
Dites, j'ai ouïe dire que le Poitou met en procès pour brigandage sur de simple présomption et écrits fait à la va-vite.

Oui oui j'ai une affaire en tête, celle de hum... il réfléchit au nom qu'il avait entre-aperçu sur la pile de dossier, Tiblade? Hummm oui c'est ça Tiblade. Je n'ose croire que cela soit vrai...

Tant que Nessty ne mettrait pas sa truffe là dedans, cela pourrait presque passer inaperçu...
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Pressé de faire le tour de tout les bureaux pour traiter les affaires courantes et assurer la sécurité de nos villes, Xavix passa devant l'Agora et ne pu s'empêcher de s'arrêter pour une fois en y voyant cette chère Nessty qui venait y chahuter messire Chuichian comme elle sait si bien le faire.

Il s'approcha et lui baisa la main, la regarda un sourire en coin et lui lança :

Alors chère amie ? Comment va cette folle campagne ? Méfiez vous, a tant vous démener vous risquez bien d'avoir deux mois a passer au conseil ! Qu'allez vous donc faire durant deux mois ? ne plus voyager ? Commençant a bien vous connaitre, êtes vous sure que vous allez tenir le choc ? Enfin je vois que comme vous me l'aviez dit, il y a plein de charmantes damoiselles dans votre liste ! Vous êtes rusée il faut le reconnaitre, c'est une excellente méthode de mettre autant de belles dames dans votre liste pour appâter les électeurs ! En tout cas, je vous souhaite qu'une fois l'élection passée, les débats que vous aurez au comté avec mon ami Jehan et ses colistier soit constructifs pour le Poitou et les Poitevins.

Puis il écouta attentivement Chuichian s'interroger sur une mise en accusation d'un brigand des grands chemins et se permit de prendre la parole pour lui répondre.

Cher ami, J'espère que votre passage en Limousin s'est bien passé ! Vous n'avez pas été inquiété je l'espère par les quelques troubles qui y ont eu lieu durant votre séjour ?
Revenons donc a votre question. Je suis très heureux que vous vous intéressiez toujours d'aussi près à la sécurité de notre comté et au bon traitement en nos geôles de ces brigands pillards qui menacent continuellement la vie et le bien vivre de nos citoyens !
En effet le Tiblade à été mis en procès suite a brigandages sur les terres Poitevines... Ce pauvre individu devait avoir besoin de quelques vivres pour se nourrir et de quelques écus pour survivre... Son geste s'il l'avait expliqué et s'il s'en était excusé aurait peut être été en partie pardonné par la justice, voir par les victimes... mais cet individu a eu la bonne idée de venir en nos terres du Poitou brigander sur nos chemins en compagnie d'un certain grand nom du brigandage ! le sieur Giry36 déjà condamné a plusieurs reprises pour des faits très nombreux et très préjudiciables à nos chers Poitevins ! Vous comprendrez bien que le portrait robot de cet individu a été conservé précieusement par nos services et que dès qu'il a été croisé sur nos chemins par nos chers douaniers, et que nous avons reçu cette plainte, ils ont été mis en accusation ! Comme vous avez pu procéder lors de vos précédents mandats de Procureur ou de prévôt, nous avons fait notre maximum dans le respect des procédures afin de ne pas laisser filer ce genre d'individus craints dans tout le royaume...
Enfin voila j'espère que j'ai répondu a vos inquiétudes messire, en tout cas vous pouvez être rassuré, les procédures de la justice du Poitou n'ont pas changé depuis votre passage a ces postes de prévôt et procureur, et nous continuons toujours à faire du mieux que nous pouvons pour les respecter a la lettre et ne pas accuser a tord un quelconque individu, y compris dans la plus petite des affaires d'esclavagisme !


Puis il se retourna vers l'assemblée et dit a l'ensemble des personnes ici présentes...

D'ailleurs prenez garde ! Ce groupe de pauvres voyageurs en manque d'occupation a été formellement reconnu par une personne très respectable du Poitou sur le fameux noeud de MB... vous savez ce noeud qui a tant fait parler de lui entre Thouars et Saumur ! Et ce gentilhomme a eu la force de leur mettre une bonne alors qu'il tentait de le brigander ! Donc soyez prudents... puisque notre armée ne peut aller nettoyer ce noeud, ne le traversez pas avec toutes vos économies !
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messires chuichian, notre prévôt à très justement répondu je pense et j'ai totale confiance en notre police.
le sieur cité est en effet accompagné de personnes tristement connus en notre duché et nous avons dans cette affaire, de très fortes présomptions qui nous laissent penser à notre bon droit.

sachez que si le sieur devait être reconnu non coupable, il s'agirait là à mon sens d'une erreur très préjudiciable pour la justice du comté voir du royaume. Mais je vous laisse choisir en votre âme et conscience les personnes que vous choisirez de défendre, je ne me permettrais pas de mettre en cause votre expérience.
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Il faut croire que si, les choses changeaient tout de même.

Et bien cher Prévôt, déja je suis ravi de vous voir, puisque je n'ai même pas eu un courrier suite à ma démission certifiant que vous en preniez acte, au moins ça, même si après un an j'aurais également pu avoir un minimum de remerciement, bref... Bien le bonjour à vous aussi Messire Procureur, et oui je vous remercie, mon voyage c'est fort bien passé... oui donc que disais-je... ah oui.

J'ai bien étudié le dossier du sire, ma position d'avocat m'autorise à de tel fouille je vous assure, et je vois un procès lancé sans une quelconque convocation de l'accusé au préalable ou même sans une vérification des dires de la plaignante.

Le hasard des rencontres sur les chemins est-il une preuve suffisante pour faire perdre du temps et de l'argent à notre justice?
Lanceriez vous des procès au première paroles données maintenant?

De plus je trouve fort étonnant le parti pris clair de notre Prévôt: "En effet le Tiblade à été mis en procès suite a brigandages sur les terres Poitevines" encadrant ses paroles par de petit geste de la main rappelant des guillemets,Etes vous également juge pour assurer, alors même que le procès n'est pas terminé? Comment croire en une justice sans aucun parti pris au vu de toute ces malversations?
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Xavix sourit en entendant Chuichian monter sur ses grands chevaux comme ils savait bien le faire depuis quelques temps...

Nessty, rassurez vous, pour cette affaire ce n'est en aucun cas une affaire de sale gueule, et je pense que vous me connaissait maintenant suffisamment pour en être consciente. Le sieur Chuichian semble avoir mal digéré que je ne lui fasse pas des honneurs lorsqu'il a présenté sa démission de la police du Poitou ! J'ai eu plaisir a travailler avec lui à une époque, nous avons traité pas mal de dossiers ensemble, et des dossiers tels que celui dont on parle ici... Mais la ou votre ami Chuichian n'a pas été correct, c'est qu'il a laissé un poste de police de Thouars complètement désert, sans aucun successeur, et sans aucune tentative de recrutement de remplaçant avant son départ. Je conçoit qu'il puisse arriver que l'on soit dans une grande indisponibilité, mais pour un ex prévôt, ex procureur du Poitou qu'il dit servir, cette méthode n'est a mon sens pas digne de son rang ! Je n'ai jamais voulu en faire cas par respect pour le travail accompli par lui même, mais vu que votre ami vient mettre cela sur le feu je n'ai d'autre choix que de m'expliquer ici.

Quand a cette affaire de brigandage... j'espère que votre ami ne se fera pas un plaisir de cette affaire pour régler un compte personnel avec moi, il y a bien d'autres méthodes bien plus glorieuses pour faire cela.

Xavix reprit sa respiration quelques instants

Sur ce, vous me permettrez très cher amie Nessty de vous laisser, je dois prendre la route.

Je profite aussi de cet instant pour vous féliciter pour votre élection ! J'espère que vous saurez ainsi que tout les autres élus au conseil, apporter le meilleur de vous même pour le bien du Poitou. Quand a moi, sachez que je serais complètement disponible pour la passation de pouvoir avec le nouveau prévôt et resterais a son entière disposition pour le guider dans ses fonctions, quel que soit son nom !

Xavix baisa la main de dame Nessty, salua Chuichian froidement et serra la main de son ami Kiriell.
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dame nessty, messires chuichian, sachez que le procès sauf erreur de ma part, n'est pas fini, le verdict n'ayant été rendu, vous discutez donc sans savoir et portez des accusation infondées sans savoir !

j'avoue que j'ai pour ma par du mal à voir que l'on défende ainsi des brigands de grands chemin car nous disposons des preuves irréfutables du larcin dont ils sont accusés et elles seront fournies en temps voulu.

je suis fort éttoné aussi que vous prenez à cœur de défendre des brigand notoires qui ont porté préjudice considérable à notre comté alors que vous avez pour chuichian eu des postes des plus important au niveau du comté en le domaine de la justice et que dame nesty est aussi élu en s'étant présentée pour représenter le comté à la plus haute instance !

maitre chuichian attention de ne pas mettre la charrue avant les bœufs et de défendre les bonnes causes.
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La gueuse salua chaleureusement Xavix, attristée qu'un peu de sa galanterie quitte le Poitou, même temporairement.

Bonne route sieur et surtout au plaisir de vous revoir.


Nessty laissa le Chian parler, sans prendre en compte le différent qui semblait régner entre ces 2 hommes qu'elle appréciait. Toute fois les mots maladroits de Kiriell la firent sourire et elle sortit de sa réflexion.

Sans savoir ? Elle regarda le Chian des pieds à la tête. Le bellâtre n'était pas du genre à causer sans savoir.

Du mal à voir ? Elle regarda Kiriell et chercha une idée pour lui éclaircir la vue. Un peu d'eau de vie vous aidera peut être sieur ! Elle lui tendit sa fiole en souriant.

De quel droit catégorisez vous quelqu'un de brigand sur de simple présomption, hein ? C'est quoi vos preuves ? Comment vous assuree vous que ce ne sont point des factices ou des faux ?

Sieur Kiriell... vous dites disposer de ces preuves puis vous annoncez qu'elles seront fournies en temps voulu. Vous vous contredisez en tous points là... une fois de plus... Mais comment voulez vous passer pour crédible devant tous les poitevins ?


La gueuse manqua de s'étouffer en entendant qu'elle se serait présentée pour représenter le comté à la plus haute instance.

Euh... Je me suis portée candidate pour représenter les poitevins au niveau du comté et non l'inverse... J'ai toute fois la tristesse de vous informer que les 30 % d'électeurs qui m'ont fait confiance ne seront pas entendus par le comte ! Celui ci refuse de tenir sa promesse faites à l'AAP et de venir me concerter alors que je l'attends et que je me tiens à sa disposition depuis bien avant mon entrée au conseil. Mais bon, l'autocrate est maintenant en place, hein ! Il n'a plus besoin de vous et de nous !

La Vilaine sentait sa colère monter mais elle la contint en continuant à toiser l'ancien procureur.

Vous devriez savoir cela car le conseil est encore ouvert à de non élus comme vous. Au moins, si je ne vous reconnais pas l'éloquence suffisante pour camoufler votre manque d'impartialité dans votre ancienne fonction juridique, je vous congratule pour la discrétion dont vous faites preuve alors que votre fonction est caduque.


Cessons cette discussion stérile !

L'enchignonnée se tourna vers le Chian.

Tu ne crois pas perdre ton temps avec en face de toi un discours aussi puéril ?

Elle récupéra se fiole et la secoua. Le bouchon en céramique était attaché par une chainette et le bruit du hochet improvisé raisonna dans l'Agora.

clic-clic, clic-clic T'faut un dessin pour un dessein qui n'a pas de saints ? clic-clic, clic-clic
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Sieur Kiriell, notre intérêt, du moins le mien est qu'aucun poitevin ou non poitevin ne soit spolié par un abus quelconque.

Quant à voir cela porté cela en place publique, je crois que vous devriez considérez cela comme un devoir de répondre à un concitoyen, peu importe qui il soit, plutôt qu'un dénigrement au pouvoir.
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

messires je voie que la mauvaise foi est de rigueur alors je dis ouvertement puisque plus en charge de responsabilités comtales que vos nombreux mois passé au service du Poitou m'avaient fait penser a un homme respectable en vous voyant mais qu'aujourd'hui la coupe est pleine et je me demande sérieusement si vous méritez les honneurs qui vous sont accordés !

j'ose espérer que vous ne vous permettrez pas de dénigrer mon travail quant je sais et vous aussi par défaut, l'état dans lequel j'ai trouvé la procure à votre départ et l'état parfait dans lequel j'ai laissé ce bureau au mien !

je n'ai aucune prétention pour ma part, j'estime seulement avoir fait mon devoir, celui pour lequel je m'étais engagé et j'avais été élu.
Je n'attends donc aucune félicitation, ni remerciement à l'inverse de certain prétentieux arrogants !

sachez enfin, que je coupe là cette discussion totalement stérile, débilitante et montrant même un certain penchant pour la trahison !

je crois que les plaisanteries les plus courtes étant les meilleurs, je vous quitte sans regret et ne vous salut pas !
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Fais dodo, bailli ma ptite soeur, fais dodo, t'auras du lolo.

Alizielle arriva en chantonnant la ritournelle bien connue.

Bon sérieusement, c'est quoi cette histoire ?
Pas moyen d'acheter une vache ce matin.
De ma vie, je n'avais encore jamais vu ça.
Ca commence bien là, le nouveau conseil...

Bon sérieusement, c'est quoi cette histoire ?

Bonjour dame, cette histoire comme vous dites, c'est juste l'histoire de Poitevins qui ont tous voulu, comme vous, des vaches depuis hier.
D'autres que vous ont du se lever plus tôt pour réussir à en avoir ce matin.

Il faut juste laisser le temps aux petites bêtes d'être assez grandes pour pouvoir être vendues.

Maintenant c'est fait, il y en a sur le marché, donc comme vous l'a conseillé Chuichian, retournez voir le marchand.

Bonne journée à vous quand même.

L'impétueuse grogna en entendant que l'on se permettait de s'adresser de la sorte à un poitevin qui osait s'exprimer en ce lieu dédié à la communication. Elle alla poser une main rassurante sur l'épaule de la jeune "nigaude" qui n'en était pas

Bonjour Alizielle. Désolée d'apprendre que le marché au bestiaux n'était pas encore ouvert avant ton départ matinal à la mine. La ptite dame qui a la charge du bailli t'expliquera surement les techniques de reproduction des bêtes poitevines si tu lui demandes. Ainsi toi, et les autres éleveurs pourquoi pas, sauront pourquoi l'étable comtale n'est pas ouverte voir vide.

Merci le Chian pour ta réponse alors que... nous dormions surement encore tous. Dommage qu'tu sois plus au conseil toi.

Se tournant vers Daien : Vous êtes en manque de clous pour accrocher des affiches sans sceau ou fioritures comtales ?

En tout cas ravie de vous voir ici... pour une fois. Déjà qu'on ne vous voit guère au château...
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

On leur donne des noms aux veaux, agneaux et porcinets avant de les livrer? Et puis est-ce que les bébés n'animaux ne sont pas trop triste de les séparer de leur maman?

Autant de question qui lorsqu'elles avaient traversé la caboche du chiant semblaient fortement pertinente. Un peu moins lorsqu'il les avait posé.

En fait nan, faites comme si je n'avait rien dis. Il sifflota en terminant sa phrase, puis il changea de sujet. Les dindes avaient déja des petits noms: pas la peine d'affublés les z'autres z'animaux de tel sobriquet.
Merci Ness, mais le chateau tu sais, quand on y siège trop on ne voit plus les choses de la même manière. Il est bon parfois de prendre un peu de distance pour revenir avec des idées nouvelles par la suite.
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Mais j'ai bien fait de venir râler. Si je ne l'avais pas fait, j'aurais attendu demain...

Vous savez que vous n'etes pas obligée de râler pour vous faire entendre, ni pour avoir des réponses ....
Il n'était pas question d'attendre, ni pour vous, ni pour les autres, demain pour avoir vos bêtes.

Je débute c'est vrai, dans cette tâche, mais j'ai à coeur de bien la faire, je surveille donc nos naissances de très près.
Il ne se passera pas une journée entière sans que vous puissiez passer vos commandes... sauf si encore une fois, d'autres que vous sont plus rapides ...

Si cela se reproduit dame, ne criez pas au loup, mais un simple message pour m'avertir, vous savez marchera tout aussi vite.

Se tounant vers Chuichian et lui sourit avant de lui répondre ...

Tu t'interesses aux ptites bêtes toi maintenant ?
Oui je leur donne un ptit nom, mais je le garde pour moi, je ne voudrais surtout vexer personne ...

Alizielle se dérida en écoutant parler Allydou.

Vous au moins faites preuve d'humilité et de bonne volonté. J'y suis très sensible.
Si ma petite comptine vous à blessée, je vous présente mes excuses.
Elle se voulait essentiellement humoristique.

Je pensais à tort la journée perdue, je saurais désormais qu'il n'en est rien.
Merci de votre compréhension, je prends bien note de vos conseils.

Elle se retourna vers Chuichian en souriant.

Oui, bon, j'avoue pour la marque de fabrique.
A force m'entendre répéter ces derniers temps "bienvenue chez les plus grandes chieuses du Poitou", cela a du déteindre sur ma façon d'agir ^^

Et puis je prendrai aussi garde aux mots que j'utilise.
Je n'avais nullement l'intention de remettre le problème de la citoyenneté sur le tapis...

...Que demande le peuple, je vous le demande.
Le peuple je ne sais pas, mais moi, de te voir plus souvent peut être ...?

Elle le remercie d'un sourire en l'entendant répondre à Alizielle sur ses non doutes.

Allydou, ma chère, puisque tu es là, ou bien Nessty ou même Daien, acceptez vous de demander à Son Excellente Grandeur la date à laquelle le décret tant décrié sur la citoyenneté sera abrogé?
Je le note, et il aura ta demande Chuichian, surement en plusieurs exemplaires même puisque je ne doute pas que Daien ou même encore Nessty lui en feront part aussi.

Risquant un tour de rein, elle se retourne à nouveau pour gratifier d'un sourire la jeune femme qui semble moins en colère en ce début d'apres-midi.

Dame, je n'ai aucun mal à faire preuve d'humilité, je ne pense pas avoir à rougir de mon manque d'expérience.
Comme je vous le disais plus tôt, ma bonne volonté est toute entière à la disposition du comté, pour au moins déja, les deux mois à venir.
Je n'ai pas été bléssée par votre comptine, mais il est vrai que pour une entrée en matière, elle a eu le loisir de me mettre dans le bain et vos excuses sont, bien sur, toutes acceptées.

Elra se tenait un peu à l'écart. Il appréciait de s'assoir confortablement et d'écouter en les endroits où des assemblées, formelles ou informelles, avaient lieu et où se déroulaient le "débat" poitevin.

Il écoutait...attentif, flegmatique...Visage impassible, témoin de son sang froid qui lui avait toujours été d'une grande utilité.

Une partie de la conversation, peut être anecdotique, l'interpela.

Il s'autorisa donc à s'immiscer dans la conversation avec une question "légère", relativement loin du débat qui se déroulait.


Un nouvel habitant à Saintes ? Serait-il trop indiscret de vous demander son nom ?
Et peut-être a-t-il reçu citoyenneté par ses qualités avérées. Peut-être s'agit-il d'une personne qui n'aurait besoin de faire preuve de son dévouement et de ses qualités.
En ce cas, cette décision serait incontestable. Il mérite tout au moins le qualificatif de charmant dans le discours...Ne lui manque plus que le titre de Prince.

Quoiqu'il en soit, je ne doute point que cette décision fut prises non par complaisance au final, mais réellement pour servir notre Comté. Le contraire serait terrible.
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Daien sourit une fois de plus.... Les gens aimait croire des choses sur lui, sans le connaître. Toujours être poli, et c'est ce qu'il faisait, sans aucunne marque de "moi au dessus de vous", mais bon, point grave....

On me voit pas au château? Me faîtes pas rire dame Nessty. En tout cas, vous avez toujours votre tranchant dans vos paroles, même envers un conseiller qui ne vous cherche pas noise...adorable!^^

Il apprécia les excuses que fit dame Alizielle, surtout envers Allydou qui débutait dans le conseil.

Pour la question de la Citoyenneté, oui, j'en ferais part au Comte, messire Chuichian.

La chiante chose version féminine - l'avatar masculin vient de vous saouler un post au dessus, suivez, un peu ! - venait faire un petit tour à Poitiers. Pas qu'elle s'ennuyait loin de la politique, nan, la retraite, c'était même le pied total, on avait enfin le temps d'accoucher des tigresses, de picoler en taverne et de batifoler avec un beau gosse même pas conscient de l'être, non, le pied total, j'vous dis. Mais bon, le cerbère avait quand même quelques échos lointains de la part de ses ex-coéquipiers chéris, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils étaient pas jolis jolis. Bref, tel le chasseur de cerf en pleine forêt au petit matin, elle avait l'oreille à l'affût, de nouvelles fraiches, et force était de constater que le remous de la campagne ne se manifestait plus concrètement. Ca bardait sûrement au conseil, mais niveau communication en gargote, c'était le calme plat. Donc bref, la brune poussa la porte de l'Agora qui sentait un peu le moisi, jeta un oeil quasi indifférent au pamphlet laissé par son frangin - elle percuta tout de même sur la présence pour le moins étrange d'une tente sur le parvis, et de ronflements sonores qui s'en dégageaient - et s'éclaircit la voix, au cas où quelqu'un serait caché dans les hauteurs, et à même de l'entendre.

- "Bonjour bonjour M'dames et M'sieurs les conseillers, je viens aux nouvelles... Tout se passe bien au conseil ? J'ai eu la désagréable surprise de voir deux postes non pourvus en début de mandat, puis d'apprendre la démission de ce cher TV, et j'ai, comme qui dirait, la vague sensation que toutes les tensions ne sont pas réglées, j'me trompe ?

Faisant partie de ces rares poitevins pas encore entrés dans leur hibernation estivale, ou épargnés par l'antipolitique aigüe, je m'interroge sur un relatif silence et la mine pâle des quelques conseillers qu'il m'a été donné de croiser. J'aimerais être rassurée. Faudrait pas qu'ils nous tombent tous malades avant la fin du mandat, hein..."
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Les De Montignac ont la voix qui porte, ça se confirmait une fois de plus. V'là t'y pas qu'elle avait réveillé la chair de sa chair, son bien-aimé et haï barbu de frangin, ce truc infernal qui l'avait ressoudée tant bien que mal à ses origines, lui avait rendu une famille, des racines, un passé, mais surtout lui avait collé dans les pattes le plus grand chieur que les Royaumes aient jamais porté en leur sein. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur, et le cerbère, derrière ses trois rangées de crocs, en avait un gros, de coeur - il lui arrivait même de faire des bisous à Cyphus le bisounours, z'avez qu'à voir. La brune décida donc de ne point accabler davantage la loque humaine qui se tenait devant elle, décoiffée et l'haleine pâteuse, et adopta son plus beau sourire.

- "Chu, quelle bonne surprise... Tu sais que tu peux venir à la maison, si tu es obligé de dormir sous les ponts. A moins que tu ne sois à ce point accro au conseil que tu veuilles rester au plus près des hautes sphères ? Navrée de déranger ta sieste, mais moi ça m'inquiète, ce silence lancinant. Tu ne crois pas qu'ils se sont tous entretués là-haut ?

Sinon, l'écho... Oui, il est de bonne qualité dans cette vieille bâtisse. A ce propos, tu as perdu ce perroquet au couleurs criardes qui t'accompagnait récemment et répétait tout ce que tu disais avec conviction ? Quelle bête formidable, vraiment..."

Extraelle continua de papoter, ça avait le mérite de réveiller la tête ensommeillée en face, et de tromper l'attente. Même si elle ne doutait pas que quelqu'un viendrait lui répondre, si survivant il y avait.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Nomdidiou! Il y a donc des gens encore en vie au conseil! Que le Très-Haut soit remercié.

Petite disparition sous la tente afin de se recoiffer comme il convenait de le faire et se vêtir de manière plus décente. C'est pas tout ça, mais quelqu'un du conseil rapplique, il faut lui faire bonne effet, de plus elle n'est pas déplaisante la bougresse de conseillère.

Et bien et bien Damoiselle, laissez moi me présenter. Joignant le geste à la parole, il escamota l'espace entre Extra et Aliénor afin d'avoir à disposition, toute l'étendue de son regard.

Chuichian, enfin pas autant que ça en vérité, De Montignac, Chu pour les intimes, le Chiant pour les autres. Il baisa la main de manière on ne peut plus protocolaire, il n'y avait aucune idée derrière ce geste.

Si vous demandiez aux Pictaves que j'ai réveillé, vous vous apercevriez que je ne parle pas de la citoyenneté que je critique depuis sa validation mais le fait qu'un angevin, traitre au poitou, ait obtenu le droit de revenir sur l'absence de réflexe du cortex cérébral du légumineux conseil.

Sinon comment va le porte-parole? Nan parceque moi je squatte a même le sol et y a personne pour venir papoter avec moi... faut que ma soeur, oui parceque c'est ma soeur, qui vienne discutayer avec moi...
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Nomdidiou! Il y a donc des gens encore en vie au conseil! Que le Très-Haut soit remercié.

Elle se retient de rire et essaya de rester sérieuse

Oui oui nous sommes tous en vie pour le moment.

Elle s’inclina

Enchantée Messire Chuichian, pour cette Angevin traitre au poitou vous dites ?

Elle se frotte les tempes

Pfiou c’est moi qui vais avoir un soucis au niveau du cortex cérébral la.
Avec un petit sourire ironique elle répondit tranquilement

Le porte parole va bien je crois, et je doute que le sol soit confortable, même pour papoter.
Je vais me renseigner de plus prêt concernant l’angevin de ce pas.

Elle se tourna et aperçu Daien elle le salua et se posa un moment pour se reposer et écouta.

Edit pour poste croisé avec daien

Ah ben voila! Il suffisait que sa soeur rapplique pour que d'abord: sa tentative d'approche de la CaMée, enfin de la conseillère dévolue aux mines, soit entravée, telle des chaines entravant ses chevilles, Extraelle empêchait toute discussion un tant soit peu personnelle, puis qu'en plus le PP rapplique.

Allons donc qu'on réponde encore à côté de la plaque, la langue de bois comtale ça allait 30 secondes, mais il ne fallait pas pousser Raymond Barre dans les Orties!

Ben ce sol restera MON sol tant que je n'aurais pas eu de réponse claire à mes questions:
- Pourquoi cet angevin est de nouveau Poitevin?
- Pourquoi le conseil ne s'en est pas occupé avant?
- Pourquoi le décret sur la citoyenneté, qui a fait plus de mal que de bien, que tout le monde reconnait comme étant une ineptie est toujours valide, avec comme prétexte l'abrogation le jour de la promulgation d'un nouveau décret sachant que la vitesse de réflexion d'un conseil comtal approche la célérité d'un gastéropode gluant sur des pavés en plein mois de Juillet LORSQUE LE SOLEIL EST AU ZENITH!!

Il fit une pause et reprit son souffle calmement.

Daien si tu veux bien porter mes paroles telles qu'elles sont avant que je ne saisisse les tribuns pour qu'ils aillent voir le Comte directement dans sa salle de trône?

Puis se tournant vers Alienor, Ma chère je suis réellement ravie de vous rencontrer. Pardonnez le côté hargneux de ma soeur, si complémentaire à ma personne, qui a le don de parler aux hommes quand je suis à cours de patience avec eux. Mais un coquelicot tel que vous, aurait plus sa place dans un champ qu'au fond d'une mine, non?

Peut-être auriez vous l'amabilité de transmettre à Sa Grandeur Lady d'Elric de Surgère, mes salutations les plus respectueuses? Au plaisir de vous revoir.

Notre Extrabelle comme certains l'appelaient avait un tempérament quelques peu volcanique, explosif et brûlant... heureusement que son frère, si diplomatique, si calme, si posé était là pour redresser le niveau.
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La gueuse fulminait. Son pigeon au comte pour le faire descendre en Agora était sans réponse. La mise à bas de son âne s'avérait extrêmement difficile. Sa réserve de bouteilles s'épuisait à vue d'oeil... Bref... La vie de l'impétueuse était encombrée d'inerties et d'inepties de contrebasses creuses et sans corde dont elle n'avait que faire lorsqu'elle était en voyage avec des personnes de confiance. Mais là, elle était bel et bien contrainte à labourer les terres poitevines de long en large avec des esprits aussi stériles qu'inutiles...

La gueuse rageait. Non seulement sa présence d'agitatrice n'avait pas été souhaitée au sein d'un moelleux complot rosé mais en plus toutes ses tentatives constructives pour le Poitou se retrouvaient confrontées à un énorme silence du régent. Le drôlesse avait même finit par endosser le rôle de Greluche Ordonnée pour pallier au manquement d'un Orgueilleux

La gueuse ricana en découvrant l'Extra. Si seulement elle pouvait savoir à quel point elle lui rendait là service en venant poser à son tour fomenter des interrogations au fiel déguisé... Raaaa ce que la gueuse se ferait un plaisir de répondre ! En plus le Chian était toujours dans le coin, déterminé à aller au bout de son spectacle. Mais c'est qu'elle leur sauterai presque au cou l'enchignonnée pour les remercier de leur présence dans ce monde si sirupeux. Il ne fallait tout de même pas rêver, Nessty tiendrait sa place de chieuse peu importe ce qu'il lui en couterait. C'est une gueuse au visage crispé, ben oui l'idée d'embrasser l'Extra ça l'fait moins que celle d'aguicher un Chian, qui se présenta à lAgora.

Elle écouta toute fois et laissa deux autres conseillers intervenir avec un sourire en coin. On ne l'accusera pas de lancer le scandale, hein ? Il était en place publique malgré l'intervention de la gueuse au conseil même pour que le comte vienne le lever immédiatement... Trop tard... une gouvernance se prépare tout de suite et non dans le silence. Le ptit resterait ptit, il avait totalement loupé son dessein de meneur d'hommes et n'était pas prêt à se sortir du pétrin dont lui seul était à l'origine. Ses propres amis ne le suivaient guère, ses détracteurs n'allaient pas se plier devant absence et... médisance ? nan, il n'osait même pas l'afficher même en fouillant de la passé de ses conseillers... et donc ? .... et bien son absence !


Hey vlà enfin quelques braies pleines avec qui j'vais pouvoir croiser des vitupères ! L'Extra, j'suis contente de te voir ! et j'suis plus que sincère, crois moi ! T'en as tout de même mis du temps...

Tiens sire d'la Motte, vous ici ? A baver sur tout pour ne laisser dire que des mous du genoux vous ont fait plier devant les angevins ?


Nessty sourit à pleine dents avec un clin d'oeil rassurant sur la tendance diplomatie de la belle Alie. Quelle inconsciente celle là ! se jeter dans la fosse aux lions de la sorte. Comme si ses gentillesses avaient pouvoir d'apaiser les invectives d'une Extra !

J'm'interroge aussi sur ce silence que vous invoquez tous et bien plus que vous ne le croyez ! Mais j'vous rassure, point de cigüe dans les chopines des collègues, la bière s'gâche pas comme ça... Puis personne dans l'entourage du comte ne picole ! Un comble, j'vous l'dis... Mis à part ça, zont le sommeil non pas des justes mais celui d'une profondeur anesthésique imperturbable quand il s'agit de prendre une décision : 5 jours déjà que le texte en l'état sur la citoyenneté pourrait être abrogé selon l'avis majoritaire du conseil. Manque uniquement le comte et son tout puissant bon vouloir.

Pourquoi le décret sur la citoyenneté, qui a fait plus de mal que de bien, que tout le monde reconnait comme étant une ineptie est toujours valide, avec comme prétexte l'abrogation le jour de la promulgation d'un nouveau décret sachant que la vitesse de réflexion d'un conseil comtal approche la célérité d'un gastéropode gluant sur des pavés en plein mois de Juillet LORSQUE LE SOLEIL EST AU ZENITH!!

L'Chian, cesse de brailler, j't'ai dit ce que j'en pense comme je l'ai affirmé haut et fort pendant la campagne électorale. J'avous que le conseil souhaite majoritairement l'abrogation de ce torchon mais faut l'grigri du comte. Vu qu'il a des soucis à mouvoir un cil, sauf peut être pour verser une larme car son joujou comtal est grippé, cette abrogation va se faire désirer à moins d'un miracle. Puis t'as bien vu, la procédure n'est en aucun point assurée sinon ce condamné pour trahison n'aurait jamais acquis le droit de fait de revenir s'installer...

Nessty se tourna vers TV.

Roooooooooo l'bourru, vous ramollissez vraiment au zénith de juin déjà vous ! Couvert votre chef et sortez la paille de vos oreilles. Je ne suis plus passée ici depuis un bail parce que j'ai participé à LR, Niort et Poitiers aux bureaux miniers. En ce qui concerne la paralysie, j'vous parlerai pas ici des recours en CA qui vous sont imputables et encore moins des dossiers qui stagnent à la prévôté. Arf, j'allais oublier celle de l'armée suite à votre départ précipité. Pas digne d'un noble ça, même passible de trahison, hein ?... En tout cas la remise des clés fut longue et mise à part une invitation à prendre un thé à la capitainerie, j'ai encore rien entendu de participatif de la part de votre remplaçante...

Depuis que vous avez retiré votre coquille, j'vous sens fragile TV...
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Le chemin a été long ! Le chemin du retour sera encore plus long. Du fin fond d'un monastère perdu on ne sait z'où, un lutin s'était retiré et on lui rapportait rarement ce qu'il se passait sur les terres poitevines.
Encapuchonné, canne à la main, l'inconnu se dirigea vers la voix mélodieuse du Chouchou. Fallait le dire, cette mélopée qui sortait de cette gorge lui avait grandement manqué. C'était sans compter la douce et tendre voix de l'Extrachieuse. Ah... que cela (ne) lui avait (point) manqué.

Assis dans un coin, à l'ombre, il observait le triste spectacle. Ainsi ce qu'on lui avait conté était vrai. La brailleuse de service avait monté une liste, elle s'était vautrée et, depuis, s'evertuait à participer au blocage du Conseil. Eh beh, pour quelqu'un qui avait moult projets tous plus efficients les uns que les autres, maintenant qu'elle était au Conseil, on n'en voyait pas beaucoup. Finalement, l'encapuchonné avait eu raison à son sujet (la personne qui avait tort se reconnaitra).

Cependant il était partagé entre le rire ou les larmes. Si ce n'était pas malheureux de voir une personne pareille au Conseil. Et en plus de cette catastrophe il fallait rajouter la (re)venue d'un traitre en puissance.
Si Aristote voyait tout cela...


[Mais justement, en parlant de cela, sur un nuage un peu plus haut]

Aristote contemplait la scène d'un oeil critique. Il avait répété au Très-Haut de laisser tomber ces mamifères qui devaient être plus évolués que les autres. De temps en temps, leur intellect approchait l'intelligence d'une moule. Et encore !
Aristote griffona quelques mots sur un long parchemin. Ces personnes auraient droit à un traitement spécial à leur arrivée. Enfin... il n'était même pas sur que le Sans-Nom accepte en son domaine des personnes de ce genre. Il soupira. C'était sans doute dans ces moments là qu'il fallait envoyé un ange fouetteur. L'idée avait germé dans son esprit en observant la de Fontenoy. Mais le Très-Haut s'y était opposé.
"Ce n'était pas le moment" qu'il disait.

Alors ? Quoi de neuf en bas ?

Aristote sursauta, tiré brusquement de ses rêveries. Il fallait toujours que Christos revienne faire un tour sur le nuage d'Aristote. Ce dernier devait avoir pensé trop fort. Christos avait été le seul partisan de l'ange fouetteur. Il avait fallu qu'Aristote y repense pour qu'il rapplique fissa.

Rien, ça rale comme d'habitude au Poitou, maugréa-t-il. Enfin ça ne m'étonne pas ils sont français...

Christos se pencha un peu en avant et sursauta

Nom d'un Faooeit ! Je comprends mieux pourquoi "il" souhaite revenir sur le trône du Poitou. Si cette chose là... il pointa Nessty du doigt avant de frissoner, est au Conseil je comprends mieux pourquoi on reçoit toutes ces prières pour preserver le Poitou.

Ne m'en parle pas, répondit Aristote en levant les yeux au ciel, même le Sans-Nom nous a prévenu qu'il n'aimerait pas s'en occuper. Une vraie calamité. Ca braille sans apporter de solutions. Je ne comprends pas pourquoi le Très-Haut a refusé mon idée de l'ange fouetteur...

Christos hocha la tête vigoureusement, avant de se pencher vers Aristote, avec des airs de conspirateurs

Tu sais, pourquoi est ce que n'aurions nous pas notre propre ange ? Il suffit de bidouiller un peu la tête d'Olivyaa de Fontenoy et elle fouetterait qui nous voudrions !

Clac !

Ce n'est pas à nous de nous en charger. Tu vas arrêter avec tes idées stupides ?! Dois-je te rappeler que, depuis que tu as voulu bidouiller la tête de Chuichian, il ne porte plus que des fourrures ? Tu ne feras plus rien, compris ?

Christos grogna, sortit de sa poche un petit sac rempli de cailloux et commença à les jeter vers le sol

[Quelques milliers de pieds plus bas...]

C'était sur, les deux autres zigotos n'avaient pas changé. Toujours aussi bruyant. Enfin, pas autant que l'autre qui se prenait pour le messie du Poitou. Vivement que le Poitou en soit débarrasser...

Aïe !

L'encapuchonné se frotta la tête. Quelque chose venait de lui tomber dessus.

Aouch !

Il baissa la tête et remarqua deux cailloux qui trainaient pas terre. Il regarda autour de lui... personne à part le petit groupe de personnes qui discutaient. Qui était à l'origine du mystérieux lancé de cailloux ?
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Retraité de service, presque membre du Conseil, dans l'ombre du presque cousin

Extraelle, en attendant que ça se réveille un peu côté conseil -ah oui, ça certaines découvraient aussi, que quand on est au conseil on a moins de temps pour le reste... -, était partie faire un tour du côté des bureaux miniers. Elle en revint un papelard à la main, la mine hilare. Après l'amuse-gueule Aliénor, le plat de résistance Nessty, le dessert, même anecdotique, n'en était pas moins savoureux. Comme quoi quand on cherche, on trouve toujours, mais là en l'occurence, y'avait pas loin à aller chercher...

- "Ah ben v'là une trace du travail acharné de notre joyeux conseil, une exhorte à aller travailler à la mine, c'est bien, c'est bien... Ce qui est un peu dommage, c'est que c'est le message que le conseil précédent a publié le 19 mai, je l'ai reconnu tout de suite, j'ai participé à son élaboration..."

Elle s'esclaffa.

- "Il doit être content Datan, il continue à être Porte-Parole même après la fin de son mandat... Vous auriez pu changer au moins quelques phrases, non ? Ca fait un peu désordre là... C'est vrai que c'est un boulot incommensurable de faire un petit courrier aux poitevins, pour des conseillers débordés. Je commence d'ailleurs à m'en vouloir de vous retenir en ces lieux, surtout que j'ai quelques doutes quant à la capacité de se remettre en question de certains. Toujours la faute des autres, c'est bien connu."
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Pour parfaire ta comparaison mon ami, si un rameur cris plus fort que le Comte, que tu rajoutes un passager sans rame qui parle tout le temps au comte, tu te retrouve avec des rameurs qui rament dans des directions opposée...

En plus, on trouve plein de petits rongeurs qui attaquent la coque du bateau Poitou... Mais comme le procureur est trop occupé à s'ecouter jouer du tambour en tapant comme une forcenée sur son banc, elle laisse les rongeurs ronger...

En tant que chat du Navire, j'ai preferé quitter le bord : j'avais plus le droit de courrir après les rongeurs avant qu'ils mordent.
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Extraelle fronça les sourcils, laissa passer trois minutes qui lui parurent comme trois longues journées, mais rien ne vint. La vilaine restait ostensiblement silencieuse. Ben pour quelqu'un qui était contente de la voir, on n'pouvait pas dire qu'elle s'empressait de lui répondre. Déjà que l'amuse-gueule n'était pas très consistant, voilà que le soufflé du plat de résistance retombait, la brune n'aurait-elle donc rien à se mettre sous la dent ? Ah si, v'là le dessert qui reprenait la parole, et bien entendu pour parler de tout, sauf de ce qui lui incombait, à lui.

- "Dis donc Daien, je croyais que tu étais Porte-Parole, et pas pilier de taverne..."

Elle lui colla l'affiche dans les mains.

- "Je suppose que c'est ton oeuvre, ça ? Pourquoi se casser la tête, ils n'y verront que du feu, hein ? Un peu de respect pour les Poitevins, ça ne ferait pas de mal. Je te signale quand même que quand nous avons lancé ce message, nous étions en effet en pénurie de pierre, d'où l'urgence. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, ou alors vous la mangez à tous les repas. En outre, j'aimerais te signaler l'existence de la Grande Tribune, qui regroupe les Tribuns actuels, quelques anciens, et le Porte-Parole. Des choses intéressantes avaient été lancées par ton prédécesseur, je suis sûre qu'ils aimeraient bien voir ta tête, au bout de quinze jours. Enfin si bien sûr ta présence au conseil relève d'une véritable envie de travailler, et pas juste celle de porter un titre..."

Une Aliénor en fuite, une Nessty amorphe, et un Daien langue de bois... Elle jeta un regard en coin à son frère, découragée. Finalement, ce mandat allait être pire que tout ce qu'ils avaient pu imaginer. Ennuyeux à mourir.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Daien revint au conseil, la longue route l'avait fatigué, et les pigeons en mutins pour une augmentation de graine, ne l'avaient pas aidé.

Bonjour. Désolé de vous avoir fait attendre.

Essayant de pas faire cas des reproches de la belle Extra, il déclara

Bon, pour l'affaire du copain de taverne de Chuichian, le sieur a fait une demande de citoyenneté au Poitou, suite à la fin de son bannissement du Poitou de 3 mois, qui a en fait durer une dizaine de mois. Par rapport au décret de la Citoyenneté du 12 mai, Dame Icie, chargée des dossiers, a accéder à sa requête car le sieur répondait aux "exigences" du-dit décret.
Ceci dit, le conseil pourrait imposer certaines restrictions au Sieur en question, suite à ses méfaits passés au Poitou.

Daien se disait que rapporter un fait judiciaire ici, étais paradoxal, et le fit penser à Sarmite.....

Pour l'abrogation du décret sur la citoyenneté, le conseil est en ce moment en train de repenser un nouveau texte; cela, suite à certains points précis contestataire vu par une partie du conseil, du-dit décret. Cependant, pour plus de clarté dans cette période de "réformes", il a été décidé ceci par notre Grandeur PetitJehan:

Daien déroula un parchemin, et déclara glacial:

J'èspère avoir répondu à ce que tu attendais Chuichian. Extraelle, si tu veux que pour l'affichage du texte sur les mines, je mette en bas du parchemin, réalisé par l'extraordinaire conseil précédent et surtout Datan, je peux le faire, ça redonnera des couleurs à ton égo^^
Je rappelle que nous avons des conseillers qui débutent, et qui cherchent à s'investir pour notre Poitou, et que, utiliser un texte éllaboré d'un conseil précédent comme vous aimez me le répéter, permet de penser que le travail des anciens est formateur, et guident les "plus" nouveaux...

Si autres questions, veuillez ne pas les hurler comme cochon qu'on égorge surtout toi Chui!^^ Car Kissiou pourrait ne pas comprendre ton extinction de voix, et irait chercher quelle jolie damoiselle a dansé avec toi toute une nuit en taverne^^

Daien rit, et fit un clin d'oeil à Chuichian.

La gueuse épiait le ptit hi han dans le moindre de ses mouvements et le talonna jusqu'à l'Agora. Elle écouta soigneusement le moindre de ses mots et le soupçonna de grands maux. Connaissant la bête, elle intervertit l'intégralité de ses dires pour en distiller une vérité de satyre.

Elle ne dit mot, aucun, mais ses yeux exprimait plus que du mécontentement car le grand absent du conseil s'octroyait l'intégralité du travail de très très peu de personnes, et non de celles appartenant à la liste comtal du bougre. Elle finit par exploser de rire en entendant parler de travail sur 2 points chers au comte dont peu se préoccupait. Quant à avouer qu'il lui aura fallu 10 jour pour abroger le stupide décret sur la citoyenneté malgré l'avis majoritaire du conseil et surtout se décider à venir en place publique, il n'en parla bien sur point.

Nessty secouait le chignon en toisant celui qui était incapable de se montrer comme un meneur d'homme alors qu'il voulait se montrer digne de gouverner un comté tel que le Poitou.

Elle se remit à lui chantonner sa rangaine.

Pour bien comprendre les valeurs des Vilains,
Il faut avoir été un gueux sur les chemins.
Mais j'suis pas là pour vous aimer,
J'fais juste mon travail qui est d'vous secouer.
J'sais que j'suis pas la seule vraie justice
Mais j'm'en prends à vos nerfs jusqu'au supplice.

J'vous trouve tous au bout de ce chemin !
J'vous retrouverai tous au bout d'un chemin !
J'vous ronge déjà l'âme, j'vous rongerai les os
Tôt ou tard car j'vous colle dorénavant à la peau.

J'suis bien des choses dans votre imagination.
Mais avant tout, j'suis une grande Vilaine pleine de passion.
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Ticannis envoya son apprenti en place de Poitiers des que la nouvelle de l'abrogation du décret sur la citoyenneté fut arrivé a ses oreilles.

il avait rédiger un ptit papier a cet effet.

L'apprenti bien plus au fait des convenances, après avoir découvert le courrier de son maitre se tapa sur le front, froissa le papier sans le lire a haute voix et le fourra dans sa poche, il prit alors la parole:

Dames, Sieurs, Bonjour.
Mon maitre Ticannis voudrait faire sa demande de citoyenneté auprès du comte lui même, puisqu'il parait que c'est a lui qu'on en fait la requête depuis aujourd'hui. Par l'intermédiaire du prévôt bien sur, si mon maitre a bien compris.
Il se tient a l'entière disposition de ce dernier pour toutes informations le concernant.

Merci de m'avoir porté votre attention.

Il fit une révérence et exécuta quelques pas en arrière.

Daien revint du conseil, la route était longue, surtout qu'elle passait devant 5, ou 7 tavernes..alors, je vous explique pas le temps perdu.

Il apposa une affiche. Le calme revenait au conseil, la 2ème partie du mandat, s'annonçait fastidieuse....

Daien revint au bureau de la salle, et se plongea dans certains parchemins...

Le valet de l'enchigonnée pris un siège et se prépara à lui apporter lorsqu'un main viril, masculine, une main d'homme quoi saisit le meuble et se proposa d'emmener à la vieille pie, de quoi poser son séant.

Et bien la gueuse, on se fait vieille. La noisette à peur de tomber pour qu'elle veuille un siège pour se poser?

Chu déposa le siège à porter d'arrière train de la Ness. Il n'allait pas tenir le siège toute la journée non plus...

Sans vouloir m'avancer, je crois que le Porte-Parole portant la parole du Comte, n'a pas besoin de l'aval du conseil pour exposer un fait que tous ont déja aperçu. Ne plus t'entendre hulluler dans les couloirs du Tribunal ne passe pas inaperçu.

Il se tourna et fit quérir une boisson alcoolisé pour lui, et une tisane pour la Vilaine. A son âge et vu sa souffrance, il n'était pas bon d'introduire un quelconque liquide pouvant la faire tituber.
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La gueuse fut surprise par tant d'égard de la part du Chian, surtout en ce moment alors qu'elle se tenait courber sous la douleur de ses côtes douloureuses et non le corsage en avant. Elle voulut le remercier avec une pointe d'amitié quand elle ravala ses gentillesses pour les remplacer par d'autres plus sarcastiques.

La noisette à peur de tomber pour qu'elle veuille un siège pour se poser?

L'akène n'a pas résisté à un coup de coudrier sur les routes mais ce n'est pas pour autant que son séant ira se poser ailleurs que là où il se doit être et que je tolérerai que l'on parle en mon nom.

Nessty inclina le chignon en guise de remerciement à l'attention du Chian pour ce geste dont probablement elle seule su reconnaitre la noblesse et la galanterie.

Euh, le Chian... Daien est le détenteur d'un marteau et de clous. Le comte ne lui demande rien de plus pour l'instant et il ne fait rien de plus non plus. C'est le comte qui détient le droit de diffuser ou de faire afficher une information. Là, on a une chose soit disant émise par l'équipe comtale mais non signée par elle.

L'enchignonnée avait entendu la remarque du Chian au sujet du tribunal et ne releva pas volontairement ce point, sachant qu'il y viendrait par lui même. Peut être avait-il croisé le nouveau procureur à la prévoté alors que les policiers y avaient tout fait pour faire croire au conseil et à l'ancien procureur que ce dernier n'avait aucun droit de regard sur un dossier ? Peut être avait-il soulevé que la majorité des procès n'avaient pas de réquisitoire ? Peut être avait il eu vent que la justice poitevine n'avait aucun égard pour les faits de l'accusation et se contentait de témoignages de préjugés aussi variés qu'avariés.


Nessty vit arriver une tisane et regarda le Chian avec un air ahurit, prête à lui jeter le liquide trop aqueux à la figure mais, en bonne gueuse pleine de ressources et de surprises, elle sortit une petite fiole du repli de l'une de ses bottes et refroidit généreusement la boisson pour la rendre buvable. Elle, qui avait l'habitude de tendre cette fameuse fiole pour la partager avec son entourage sans considération d'amitié, zyeuta le Chian qui avait son carburant devant lui puis Daien qui devait surement revenir de l'une de ses farandoles éthyliques ou non avec l'une des donzelles aux joues roses du conseil. Puisque le jeune bougre ne prenait pas la peine de partager une goutte de convivialité avec la gueuse, elle ne voyait là aucune raison de lui refiler une goute de son élixir. Elle sirota donc sa mixture en écoutant Daien, assise sur son siège et en lui adressant un regard noir de temps à autre. Regrettant même d'avoir eu à un moment un soupçon d'attendrissement pour ce gamin, elle n'accepterait pas pour autant qu'il s'exprime ainsi en public en occultant ses obligations comtales envers elle notamment, et surtout, en prenant le moindre de ses mots et de ses intentions en négative.

Je constate que même en place publique, on se refuse à me répondre dans la forme la plus simple et objective. Soit.

Daien, tu viens toute fois de confirmer que je tente de travailler avec l'intégralité du conseil et avec le soutien du comte. Malheureusement tu contredis le comte car je l'ai entendu dire qu'il m'avait destitué entre autres pour ne pas avoir demandé son accord avant l'ouverture des procès...

La Vilaine soupira mais son expiration finit dans une grimace de douleur. Elle grogna et grogna encore, avec le droit le plus légitime que lui conférait sa simple condition de gueuse gravement blessée. Et oui, cette jeune femme n'était pas du genre à se plaindre et c'était surement cela qui faisait sa différence. Sinon, il est plus que probable qu'elle serait en train de réclamer l'une de ces prestigieuses fonctions laissées à l'abandon par des conseillers peu enclins à s'investir. Nessty toisa le porte parole qui proposait enfin à boire mais...

...aux remous de ces derniers jours.

Hein ? Y a eu du mouvement au conseil ? A part ta partie de cache-cache ou de je-ne-sais-quoi avec Alie dans les couloirs les proches du bureau du comte ?

Nessty avant beau réfléchir, elle n'avait pas mémoire d'une folle activité laborieuse en ce haut lieu comtal. Elle se fatiguait même plus à faire les aller-retours entre chez elle et le château.

et surtout buvons quelque chose, si vous avez plus de 2 chopes avec vous.

Elle serra entre ses deux mains sa pseudo tisane afin de la préserver d'une quelconque idée de partage, en grognant une nouvelle fois.

Tu ne crois quand même pas que je me promène avec des chopes sur moi ?


Les noisettes sarcastiques se levèrent vers le sommet de son chignon pour témoigner de son dépit face à un tel discours.

Le ridicule n'est point en moi mais bel et bien dans la forme peu formelle de ce papelard que tu oses mener jusqu'ici et que tu reconnais être de ton cru.

Cela me rappelle grandement cette liste de prétendus signataires d'une grève qui n'est était finalement pas une mais dont le chantage sur le comte s'est avéré efficace. Tu sais, la liste de Lambert que j'ai découvert ici même comme tout le peuple poitevin. Je m'en souviens parfaitement, c'était un samedi matin, je suis quand même allée au tribunal malgré ma blessure.

Elle posa une main sur son flan gauche, subitement plus douloureux qu'avant. Le souvenir de ce coup de bâton qui l'avait mis à mal avant que d'autres n'en profitent pour lui planter des poignards dans le dos.

Certains signataires n'avaient émis qu'un avis et n'étaient pas en Poitou au moment de la signature de ce document. Le comte se garda bien de faire connaitre l'histoire et ses acteurs au conseil dès la veille, ce qui aurait pu éviter une série de procès et tout ce que vous avez pu voir et entendre pendant que j'étais dans les vapes.

La gueuse laissa son sourire poindre sans peine.
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

La gueuse se demanda d'où il sortait ses 3 chopes et ne fit aucun geste pour en attraper une, préférant continuer avec sa mixture refroidie qui lui paraissait bien plus limpide que les dires de Daien. Aurait-il perçu une forme de reproche dans les noisettes de celle qui avait expressément fait commander pour le jeune homme un marteau et des clous ? Elle n'osa pas hausser les épaules de peur de réveiller sa douleur pour signifier au gamin que la mauvaise foi dont il faisait preuve en public ne faisait que rejoindre la puérilité régnant sur le conseil actuel. Pour certains, elle était une conseillère à part entière pour l'obliger à apporter sa collaboration. Pour d'autres, elle n'avait rien à faire dans leur bureau. Quand l'on savait que depuis le 1er jour de ce mandat le comte n'avait eu de cesse de la chasser de tous les bureaux au point de lui interdire de parler, l'on comprenait aisément l'arrogance gratuite de Daien.

Nessty ne prit pas la peine de répondre au gamin, même pas au sujet de sa santé car il la croisait quotidiennement au château et ne s'en était pas inquiété jusqu'à présent. De toute façon, le mignon évitait allégrement les salles de travail pour batifoler avec certaines dames. Et rentrer dans son débat serait dévoiler en place publique des faits relevant du secret comtal.


Dis le Chian, tu sais que le traité de paix avec les angevins a été ratifié et qu'on le trouve affiché en bon lieu à la vue de tous. Aussi bourru et têtu qu'est le d'la Motte, il a soulevé il y a plus d'un mois la question sur la réouverture des frontières poitevines. Crédo déjà abordé ici et également cher à mon coeur de Vilaine afin que plus aucun voyageur ne soit plus spolié.

Après avoir annoncé dans un bureau de la prévôté et bien sur mis cela en application dans ma fonction publique de procure, car oui c'était quelques jours avant ma destitution en tant que procureur, donc après avoir annoncé qu'il n'existait aucune loi en vigueur sur l'interdiction des lances et des groupes armés depuis novembre 1455, les policiers ont perdu jusqu'à 70% de leur travail. Je crains qu'en leur enlevant en plus de cela les courriers de douanes avec l'ouverture des frontières, le Poitou connaissent une nouvelle "grève" de leur part.

T'en pense quoi toi, en tant qu'ancien et excellent prévôt et procureur de notre comté ?


Se décidant à tourner la tête vers Daien.

Je t'invite à développer ton avis sur ce sujet de la réouverture des frontière au conseil. Je me sens un peu seule dans cette salle vide et sans écho. Puis les courants d'air y sont pénibles. J'avais énormément apprécié ta présence dans la salle de travail que j'ai ouverte au sujet des dysfonctionnements sur la perception des amendes par nos chers policiers. Je pensais que tu l'avais remarqué lorsque je t'ai retenu par le fond des braies, mais bon...
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

C'était bien triste...Daien ne prenait aucun air de matuvu, ses sourires ne servaient qu'à dégeler l'air renfrogné de Nessty, qui devait les prendre pour autre chose..de l'arrogance?...pfff Il avait pas trop le temps pour ça, mais il était si facile de critiquer, ou de transformer les dires ou comportements de quelqu'un, quand on le connaissait pas....Quand les gens se braquaient pour une chose..après ils voyaient que leur petit nombril..

Il but sa chope tranquillement, faillit s'étouffer en entendant la flatterie au Chuichian...C'était pas le temps où il avait été Juge lui-même? un super mandat, avec un grand manquement de présence quand même, du procureur 2 semaines avant de les nouvelles élections.

Il retint un sourire, on allait dire qu'il se moquait....

"Tu commences ta campagne comtale Chuichian?^^J'ai déjà donné mon avis sur le système des amendes, je vais pas me répéter, et je n'ai pas de pouvoir pour imposer quelquechose Nessty. Et je te reproche strictement rien...mais bon... tu me dois une paire de braies! ^^

Il avala cul sec les 2 autres chopes..et s'adossa dans son siège...

Jehan descendant dans la fosse aux Lions, métaphore d'une agora où de nombreuses personnes prenaient place simplement pour venir voir les passe d'armes, les mises à mort et autres diatribes enflammés que les gueulards Poitevins prenaient comme lieu d'exutoire de leurs colères. Même Chu avait profité de ce lieu, ouvert à la vu de tous pour lancer de polémique sujet... mais alors qu'il n'était venu qu'après avoir entendu le grésillement "Nesstien" de la gueuse aguicheuse, le voila maintenant placé au centre des discussions.

Et bien Votre Grandeur, voila des propos qui m'étonne! Nier l'existence de cette volonté qu'est de participer à conduire le Poitou vers la destinée qu'est la sienne serait un mensonge. Cependant m'attribuer cette volonté qu'est de porter la couronne de Comte est... instant d'hésitation, le choix des mots est plus qu'important... d'une grande perspicacité.

Je ne comptais pas l'annoncer de suite, mais oui j'envisage de participer aux futurs élections Comtales.

La couleur était annoncée. Après tout, ce secret de polichinelle ne pouvait guère être caché plus longtemps.

Je vous remercie Votre Grandeur de votre soutien, mais il reste tant de jours... n'écourtons pas votre mandat plus que de raison dans des discussions d'un avenir qui, au contraire, s'écrit au quotidien.
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Cela faisait pas mal de temps que King n'avait pas mis les pieds ici mais comme personne en parlait il voulait faire le porte parole.

Bonsoir Dames et Sires.
Je voudrais évoquer le travail à la mine.
Dame Alienor avait mis en place des Bureaux miniers dans chaque ville du Comté dont voici l'affiche à l'entrée :

Hors, le responsable a changé et des Pictaves se demandent si les contrats qu'ils ont paraphés sont toujours valable.
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King remercie Daien de ses réponses.

"Juste une remarque mais le responsable du bureau de Poitiers, Alex, a démissionné du poste et donc personne ne s'occupe de ce bureau. Il faudrait donc que Dame Allydou en cherche un."

"Voulez vous boire quelque chose?"

"C'est avec plaisir que j'accepte une chope de bière!"
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King sourit à Ally qui était présente.

Je te confirme que c'est ou plutôt c'était Alex4634 le responsable à Poitiers mais celui ci vient de démissionner. Il faut trouver quelqu'un d'autre.
Si tu veux je peux te faire passer une annonce mais dis moi quoi dire ou prépare l'annonce. Quant au mot que tu as mis à LR il serait aussi judicieux de la mettre sur chaque ville et je pourrais te le mettre à Poitiers.

King sirota sa chope puis remercia Ally de la rapidité de sa présence.
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Daien vint afficher des récentes déclarations du Comte qui allait en réjouir plus d'un.

Bon, cela va décharger nos policiers....un bilan de fin de mandat sera affiché dans quelques temps.

Il se replongea dans ses dossiers de procure.

Le Vicomte s'avança dans la salle de l'Agora, il avait pris quelques notes pour ne rien omettre et pour être plus précis dans ses questions.

Je viens ce jour en cette salle suite aux dernières déclarations publiques auxquelles il m'a été permis de prendre connaissance.
Tout d'abord, Noblesse oblige, ma première question s'adresse au nouveau Comte du Poitou, enfin quand il aura été reconnu comme tel par sa majesté le Roy.

Il reprit une partie du texte et le lu à voix haute tout en insistant particulièrement sur un passage.

Après avoir lu, il baissa son parchemin et posa sa question.

Votre Grandeur, avant de faire des conclusions hâtives et erronées, vous serait-il possible de communiquer sur le retard pris dans la nomination de certains conseillers.
Un Comté aussi réputé et puissant que le Poitou ne peut se permettre l'absence de procureur, de juge ou encore d'un Capitaine pour ses armées.
Constatant qu'à l'heure actuelle aucun membre de la liste GGP n'est nommé, y aurait-il un problème particulier avec les membres de cette liste ?

Il reprit son parchemin et lu une autre partie de déclaration

Serait-il possible de savoir ce qu'il se cache derrière ses mots ou du moins avoir des précisions sur ce que vous entendez par vision ambitieuse, car pour avoir lu votre programme, je reste sur ma faim. Cette question s'adresse à l'ensemble des conseillers issus de la liste PLUS puisque c'est une déclaration commune.

Le Vicomte reposa son parchemin et attendit les réponses...
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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

J'écoutai avec attention les réponses du porte-parole du Comte du Poitou, celles-ci ne me satisfaire qu'à moitié mais la promesse d’un discours d’un discours prochain suffit pour le moment à me faire patienter.
Je saluai Extraelle, tout en la remerciant des précisions apportées.

Aucun discours n’ayant eu lieu, je repris donc le chemin de l’Agora et pris la parole

Bien le bonjour !
Je suppose qu’il ne s’agit que d’un léger retard pour peaufiner le discours annoncé, mais néanmoins j’ai encore des interrogations à vous soumettre.
J’ai pu lire une annonce faite par le Chancelier de France concernant la grâce d’un individu par sa majesté le Roy.

Je voudrais connaître la position du Conseil, voir de notre Chancellerie par rapport à cette annonce, car je m’inquiète de ce que la Curia ou le GMF pourrait faire de cette affirmation contraire à la Charte du Royaume de France.
L’impunité pouvant être désormais de mise au Poitou sur base d’une grâce accordée par le Roy qui ne sait rien refusé à ses conseillers les plus proches et les plus en cour à Paris.

Enfin, et pour en revenir au Poitou et à ses institutions, j'ai reçu pas plus tard qu'hier le courrier suivant :

Je voudrais savoir si le conseil actuel, ou du moins le Comte du Poitou connaît la force que représentent la légion et le nombre de membres qui la composent.
Au regard des chiffres, de la différence qui existe entre les militaires de l'armée régulière du Poitou et ceux de la légion, doit-on en conclure que désormais la première force du Poitou est sa légion.
Ne faut-il pas limiter la taille de la légion, dont le recrutement se fait parfois au détriment de l'armée régulière.
Sans oublier que c'est le Comté, qui assume la majeure partie des frais de la Légion.

Ceci, et je m'empresse de le dire, ne remettant en rien la fidélité, l'extrême compétence et les services rendus par les membres et le Commandant de la Légion Poitevine qui j'en suis persuadé y va de ses deniers personnels aussi comme nombre de nobles poitevins.
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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

Le Vicomte écouta Cyclope, il connaissait l'homme et savait qu'il ne pouvait échapper à une réaction de sa part. C’était un homme d'honneur et de conviction que rien n'aurait arrêté de toutes manières.
Une fois terminée l'allocution du Seigneur de Marsay, le Vicomte lui répondit.

Cher ami, vous n'êtes pas sans savoir que la constitution de corps francs ou d'armées est soumise au regard du Comte du Poitou. Il peut non seulement exiger d'en connaître les effectifs exacts quand il le souhaite, mais de plus il peut aussi en exiger la dissolution.

Je sais que vous n'avez pas de solde, c'est un choix que les légionnaires font en vous rejoignant. Mais comme vous le dites si bien, lorsque vous assurez une mission pour le Comté, la légion coûte autant que l'armée régulière.
Quand au fait que vous sillonnez le Poitou avec une armée créé sur vos fonds propres, je vous signalerais que certains ambassadeurs poitevins se déplacent à leur frais et souvent seul à leur risque et péril sur les routes de France. Et ce tout comme vous dans l'intérêt du Poitou.
Vous n'avez donc pas le privilège du coeur.

Quand à l'intérêt stratégique, tactique ou vital de la légion, ces questions je les pose au Comte du Poitou et à ses conseillers. Le Comte du Poitou est le chef suprême des armées poitevines, qu'elles soient régulières ou franches, c'est donc à lui ou à son porte-parole qu'il appartient de me répondre.
J'ai bien mon avis sur la question, moi qui ait agréé en mon temps tant l'armée de Mauléon que la Reinette de Sarmite... mais je ne suis plus Comte du Poitou.
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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

Je vous remercie pour ses précisions, bien qu'elle n'apporte que peu de chose aux réponses que j'attends.
Le Comte étant source de pouvoir législatif, il peut faire et défaire les lois à sa convenance avec l'aide de son conseil.

Ensuite vous posez un tas de question...
Pourquoi ci pourquoi ça, et vous y répondez vous même.

Vous entendez des plaintes, vous voyez de la jalousie et vous nous mettez presque en garde de bien caresser Cyclope dans le sens du poil car je vous cite : "Il prend du pouvoir... heureusement pour certains..."

J'en conclus que certaines de mes questions sont donc plus qu'à l'ordre du jour. Je ne vous reprocherai rien, mais j'attends toujours des réponses.
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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

Cyclope ecouta tour a tour les intervenants par rapport a la légion Poitevine.
Il entendit son ami de toujours ..n'en deplaise aux détracteurs ..le baron Baillant.

Je pense que le baron Baillant a sut d'une manière plus diplomatique et moins virulente expliquer certaines chose concernant les armées franches et l'armée régulière .

A cela il est de droit de reconnaitre que comme moi il toujours été et resterat un fervent defenseurs du Poitou ...et qu'il connait tres bien les armées et les militaires puisque lui même a rendut moult services au Poitou.
Pour calmer ma virulence et eviter un débat qui va finir mal ..je me permet juste de venir saluer Baillant qui a toujours ete comme lui même ..un homme fidéle et loyal envers le Poitou et ses amis ..même quand il a ete comte et qu il avait plein pouvoir il na jamais trahis ,ni son comté ..ni ses amis ..c'est comme une armée et ses fréres d'armes sa ..l'honneur et la loyauté avant tout !
Baillant mon ami ..merci !
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http://legionpoitevine.bbactif.com

Enfin revenu en terres poitevines après être resté bloqué sur une île suite à une tempête ayant détruit l’unique bateau faisant la liaison jusqu’au continent, Damian revenait à l’Agora Poitevine dans le but de s’informer des affaire de la cité.

Il écoutait avec attention les questions et les réponses. Notamment à propos de la légion et de l’Ost.
Mais l’échange concernant les institutions royales, et plus particulièrement sur les lois royales dressèrent ses oreilles.
En tant qu’ancien membre de la Chancellerie Royale ayant démissionné suite à l’abhération de certaines lois promulguées, il mis un point d’honneur à y apporter un éclaircissement.


Afin d’informer qu’il désirait prendre la parole, Damian toussota.

Bonjour dames et messires,
Permettez moi d’intervenir sur la question des lois royales.

Votre Grandeur Christoff,
Votre crainte est fondée. Et l’actualité récente nous en donne un exemple flagrant.
Tenez, sans chercher bien loin, Dame Pisan, et Pair de France, faisait partie d’une armée dirigée par son mari qui se trouvait sur les terres de Champagne , sensée protéger ce duché et sa ville frontalière.
Lorsque subitement ils pénétrèrent sur les terres artésienne sans prévenir personne - d’après leurs dires - et établirent campement sur la mine artésienne qui se trouvait à la frontière, et qui faisait partie à l’époque d’un des conflits artésiens-champenois d’une revendication pour réparation des champenois.
Et il fallut qu’une armée artésienne vienne les en déloger.

Connaissant le passif de l’Artois et de la Champagne, cette action ne peut être considérée au mieux comme une provocation. Voir une agression contre l’Artois.

Hors, il apparaît que Dame Pisan, Pair de France, et venant juste de prendre se retraite du poste de Grand Officier de France, donc plus proche conseiller du Roy serait difficilement possible, n’a agit que de sa propre initiative. Sans en référer à quiconque. Ni à la Duchesse de Champagne. Ni au Grand Maître de France.
Toujours d'après leurs dires. A chacun.

Damian haussa les épaules. Dubitatif, incrédule.

Soit ! Disons que cela est vrai.
Mais alors, face à ce qui est un flagrant délit ; puisque l’action fut commise aux yeux de tous, et reconnue même par la duchesse de Champagne ; pourquoi, oui, pourquoi autant de complaisance afin de la mettre en accusation ?
Car ce ne peut en aucun cas être la justice champenoise qui peut la mettre en accusation, mais uniquement la Haute Cour de Justice, menée par les conseillers du Roy, car Dame Pisan, en tant que Pair de France, est protégée par ce statut des cours locales.
Et pour compliquer le tout, la Champagne faisant partie du Domaine Royale, terres du Roy, elle est placée sous l’autorité directe des Conseillers du Roy.

Ces mêmes conseillers du Roy qui déclarent vouloir entendre sa version ainsi que ses motivations.
Mais combien de temps faut il pour cela ? Cet évènement est survenu voilà des semaines, voir des mois.
Cependant toujours rien en vue.
Et s'il y a un jour un procès, encore faudra t'il en voir les résultats.
Les juges de la Haute Cour de Justice étant uniquement composés de Conseillers du Roy. Encore...

Rappelons que pour Dame Icie, ainsi que pour bien d’autres, ils ont eut bien moins de scrupules à les mettre de facto en accusation.
Et ce sans attendre leurs explications.

Où même feu le Prince Juju, ancien Grand Maître de France, et opposant politique de l’actuelle Grand Maître de France, qui fut mis de facto en accusation à la Haute Cour de Justice, sans même attendre ses explications lors de la guerre entre le Béarn et la Gascogne.

Le jeune hobereau croisa les bras. Un sourire jaune aux lèvres.

Mais vous connaissez l’adage…
« Selon que vous soyez puissant ou misérable… »

Puis, se retournant vers Dame Extraelle,

J’espère en effet qu’une solution sera trouvée afin de faire face à ces tentatives d’ingérences.
D’autant qu’il existe déjà des lois royales qui imposent subtilement, mais sûrement, d’être soumis aux dictas de la pairie. Ainsi que des lois qui imposent selon moi des procédures contre productive pour la gestion des comtés et des duchés.

Je développerai si on me le demande.
Mais j’ai déjà été trop bavard.

Mais je tiens à préciser tout de même, pour le pouvoir de justice du comte, qu’un décret royal stipule que si le comte vient à juger dans une affaire de justice, il ne peut en aucun cas relaxer l’accusé. Et donc, forcément le juger coupable.
Étrange, mais c’est comme cela.
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Fortuna Imperatrix Mundi

Cyclope est un bien nommé : il est l'œil ouvert qui toujours veille sur la sécurité du Poitou.
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Nouvelles annonces, nouvelles questions !
Le Vicomte pénétra dans ce lieu qu'il finissait par connaître par coeur.

Salutations !

Aujourd'hui mes questions sont relatives aux dernières annonces du Conseil.
Tout d'abord, je voudrais savoir ce qui à motivé la décision de faire disparaître la notion de spéculation.
Pourquoi avoir changé le terme "vente" abusive par "transaction" abusive ?

Pour être clair, cela veut-il dire que l'on peut acheter du bois à 4 écus et le revendre à 4,50 sur le même marché ? Ou bien faut-il prendre en considération la quantité pour ne pas tomber sous le coup de la "transaction abusive" ?

Il n'y avaient pas que des érudits au Poitou, le brave paysan devait lui aussi bien comprendre ce que cette annonce changeait pour lui.

Ensuite, je suis très étonné de la déclaration de la future mariée d'Anjou.
Depuis que l'Anjou est plus parisienne que le Limousin, nous pendrait-il pour des idiots par hasard?
je suppose que le Chiffre n'a pas osé signé lui même cette pantalonnade car si ce n'en est pas une, appelez-moi James Bond par exemple.

Se demande d'où il a bien pu sortir ce nom Anglo-saxon

Depuis quand 19 pratique t'il la chasse aux brigands sur MB, alors que la plus part d'entre eux se trouve au sein même de son conseil ?
Bref, j'espère bien que nos puissantes armées vont se diriger rapidement sur Thouars pour repousser ces angevins qui n'ont toujours pas compris que désormais le Poitou n'est plus leur terrain de jeu.
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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

ThierryVlad était à la fois heureux et surpris de l'intensité du retour du Vicomte Cristof. C'était plaisant de le voir jouer la mouche du coche avec une pertinence incisive. Toutefois, après de si longs mois d'absence, cela était étonnant, une telle fougue pour les affaires du Poitou. A moins que ...

Monseigneur, il m'est désagréable de vous voir user du surnom de "Chiffré" en parlant du brigand 19, car, tout comme son pouvoir en Anjou, il s'agit là d'une auto proclamation. Appelons le de ce coté de la frontière le Daté, le Composté ou le Sans Lettre...

Et je pense que si nos dirigeants sont jeunes, ils n'en sont pas pour autant idiots et pas plus que nous, ils ne sont dupes des manœuvres angevines. Surtout avec son Infinie Grandeur parmi eux, vous pensez bien...

Par contre, je pense que leur politique envers l'Anjou se montrera plus rationnelle et plus maitrisée que la notre, car moins entachée par toute l'émotion, que nous, les anciens y mettons pour avoir eu a subir tant de provocations, d'insultes et d'humiliations des Dégénéré-Penmievre.

Pour ce qui est de la spéculation, moi aussi, par force d'habitude, j'ai été choqué de cette décision, mais je me dis que vu la saturation du marché et la chute des prix sur l'ensemble des marchés, c'est peut être une solution innovante. Surtout si le terme de "transaction abusive" permet de punir les achats massifs ou la mise en rupture sur une denrée.(mais je plains le policier qui devra en faire la preuve et le procureur qui devra poursuivre sur un texte aussi interprétable...)

Ce n'est certes pas très moralement satisfaisant et nous savons qu'autoriser la spéculation favorise les plus riches au détriment des plus pauvres. Aussi, ce serait bien, mesdames et messieurs les conseillers, votre Grandeur, d'adapter la grille des salaires à la hausse pour compenser...

Mais, dites moi, Monseigneur Cristof, puisque je pense que vos interventions sont le signe d'une volonté de briguer le pouvoir à nouveau, que proposeriez vous pour se prémunir des cabales crypto-angevine et de la chute des prix ?
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Et voilà ce qui arrive quand on a la langue bien pendue et qu'on s'interroge de trop, on fini par obtenir des réponses insatisfaisantes et par faire sortir le Vlad de son mutisme d'après élections.

Seigneur Vlad, si j'avais su que j'allais vous êtes désagréable, j'aurais pris un bain et sorti ma plus belle tenue. Je n'échangerais cette instant contre un Empire. Je me savais remis sur pied, mais au point de vous êtes désagréable, cela ne peut être que l'acte de dieu.

Les questions qui terminèrent l'intervention du Seigneur des Mottes s'adressant à lui et ne voulant pas s'y soustraire, le Vicomte y répondit avec sincérité.

En effet Seigneur Vlad, après cette longue retraite, j'ai décidé de briguer à nouveau le pouvoir suprême. Cette démission que j'ai du rentre contraint et forcé par ma santé me reste en travers.

Pour ce qui est de mes propositions, il faut admettre que je n'en ai pas actuellement. L'annonce de ma candidature pouvant déjà être taxée de précoce, ne m'en voulez si je ne vous présente pas dés aujourd'hui mon programme.

Réponses données au Seigneur des Mottes, Monseigneur Cristof écouta le Porte-parole.

Donc en résumé, le but avoué d'autoriser la spéculation est de faire remonter les prix. Je n'ai pour ma part aucune objection à ce sujet, cela a déjà fait autrefois sous Lockarius il me semble et cela n'avait donné lieu à aucun incident.

En ce qui concerne l'Anjou, il faudrait arrêter de penser que nous sommes de vieux fossiles paranoïa qui allons rester sur le carreau. Le monde change, mais il faut croire que l'Anjou évolue moins vite alors, car en y regardant bien, je constate que quand les angevins votent pour un renouveau, la vieille garde Angevine et prompt à réagir.
On en peut pas dire que le conseil Angevin actuel donne l'impression d'un renouveau à l'énumération des noms qui le compose.

On doit y faire du neuf avec de l'ancien, c'est de la restauration !

Tiens celle-là, je vais la garder pour la campagne...

sourit

Enfin bref, je note que vous avez entière confiance en eux, je suppose qu'il y a de bonnes raisons à cela.

A très bientôt alors...

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Voter POITOU c'est voter pour VOUS !

Extraelle : l'Anjou changera quand ses dirigeants changerons. Or, ce sont les mêmes depuis des années. Ils sont peut etre en train de faire le ménage à MB, après tout, il est possible qu'ils aient enfin trouver des brigands qui refusent de leur verser un pourcentage. Mais je pense qu'ils sont là bas pour nous tester.

Et j'aimerais que vous appreniez enfin, mademoiselle, que les problèmes politiques angevins deviennent vite les nôtre. J'aimerais que vous l'appreniez seul, sans entrainer tout le Poitou dans la leçon.

Mais vous avez déjà été bernée par une Dénéré, il n'y a pas de raison que cela change. Surtout tant que l'Anjou sera une source de profit.

Puis se tournant vers Cristof
Non Monseigneur, je suis sincèrement ravi de vous revoir parmi nous. Mais comme je devrais souffrir de patience pour connaitre vos projets, je patienterais aussi pour vous dire ce que je pense de votre candidature.
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Fayom les écouta parler de l'Anjou, mais lui n'était pas là pour ça. Aussi il se permis de remettre le sujet spéculation sur le tapis et de répondre à Extraelle :

Extra,

Que la mairie fasse du profit, oui cela me paraît normal mais il y a la manière de faire. Personnellement je me suis toujours évertué à ne pas le faire sur le dos des Niortais. D'ailleurs ceux ci ne sont que très rarement venus se plaindre de l'état du marché. Non leur seule revendication concernait le taux des impôts donc si vous tenez tant à leur faire plaisir...
Le marché pour moi, c'est au maire de décider comment il veut qu'il soit. Et franchement qu'il soit un écus plus haut ou plus bas, cela ne change strictement rien. L'important sur le marché c'est son équilibre ; que l'écart entre la farine et le blé ou entre les carcasses et la viande soit toujours équitable. Or là votre décret va apporter qu'une chose, LE DESEQUILIBRE. Je suis spéculateur, tu penses vraiment que je vais acheter la centaine de sacs de maïs à 3,20 sur la marché. Des sacs que j'aurai un mal fou à revendre à 3,30. Non c'est bien plus intéressant de prendre les 15 couteaux à 16 pour les remettre à 18. Et là qui ça va aider ???? Les forgerons ? pas tellement parce qu'il y en aura toujours un pour en remettre à 16 alors qu'il pourrait les vendre à 17. Mais ce qui est sûr c'est que les éleveurs , eux auront une bonne raison de râler.
Honnêtement, si je veux faire du profit via le marché, pas besoin de spéculer. Il suffit de prendre les légumes à Niort et les revendre à Poitiers, ou les fruits toujours à Niort pour les vendre à lr. De même le lait de lr peut se revendre presque un écus de plus à Niort.
Et puis je sais plus si c'est le vicomte ou le seigneur qui en a parlé mais il est vrai que vos histoires de transaction, c'est flou. Sur 15 couteaux, je deviens hors la loi après en avoir spéculer 10 ? 12 ? 6 ?
Ce décret est officialisé et c''est pas dans mes moyens actuels d'empêcher quoique ce soit. Mais à moins de résultats miraculeux, il verra pas novembre.
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humm tu sais les forgerons, à Niort ils doivent pas aimer gagner de l'argent. Quand ils voient des couteaux à 16, au lieu de les mettre les leurs à 15,95, ils les mettent directement à 15,50 voir plus bas. Enfin peu importe, en effet je suis persuadé qu'il en sortira rien de bon de cette autorisation.
Sinon j'ai une question, puisque notre conseil cherche tant de moyens pour éliminer les prix bas et ne cherche pas à enrichir les caisses; pourquoi le Cac fait tant d'histoires pour racheter nos céréales chaque jour et surtout pourquoi avoir diminué les prix de rachat d'un denier alors que tu disais la joie que tu aurais de voir ce prix de rachat augmenter. Je trouve qu'il y a là une certaine contradiction.
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excuse moi, j'ignorai qu'on devait aborder qu'un seul sujet dans ces lieux. Et oui je ferai tout pour veiller aux intérêts de Niort. Ensuite tu dis que cette mesure des différents prix de rachat ne pénalise personne. Moi je vois Niort pénaliser de 30 deniers par jour; là où d'autres en gagnent. Il aurait été plus juste de mettre par exemple pour Niort le blé à 11,99 et le maïs à 3,16 ainsi cela aurait à peu près rien changé. Mais non on doit perdre 1 denier sur le blé et sur le maïs. Oh oui j'admets c'est pas grand chose, mais c'est pour le principe.
Enfin je vois que je t'agace, tu sais la patience ça aide pour ce poste, il suffit pas d'avoir du verbe.
Bonne journée.

s'adressant à Cathycat :

Je vous souhaite un bon mandat à Thouars, et à dans quelques semaines pour les résultats du pari

Fayom sortit de ce lieux attendant septembre et la vague de production qui montreront l'inutilité de la spéculation.
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Pour s'amuser, Sarmite avait mis son costume de Docteur de l'université de Poitiers car après tout, c'était pas tous les jours qu'il avait l'occasion de l'utiliser. ..En y réfléchissant, sans doute jamais ; Il n'avait enseigné qu'à l'étranger.

Bon, mes chers compatriotes, je viens devant vous pour vous enseigner l'usage de la spéculation maintenant qu'elle vient d'être autorisée

A l'époque où ce délit n'existait pas, il existait une ville en Poitou où le système touchait à la perfection.

Une clique de braves gens, dévots fidèles et conduite d'ailleurs par le Curé, menait une surveillance de chaque instant sur le marché. Ils rachetaient tout ce qui était à bas prix . Ils stockaient ou exportaient selon les produits.
et puis il revendaient plus cher...pas forcement beaucoup plus cher mais bon...l'un dans l'autre, vous vous doutez bien qu'ils n'y perdaient pas.
Ils avaient aussi la mairie dans la poche...c'est bien pratique une mairie...Ca fait des mandats, ça fait des Rachats Automatiques pour les liquidités, ça surveille le marché....
Et puis tenir la Police n'était pas difficile. Quand on peut arroser et que tout est verrouillé de la Mairie au presbytère.

Bon, parfois, le peuple, bêtement, portait au pouvoir quelqu'un qui n'était pas de la bande.
Mais le système avait cela de bien qu'on pouvait rapidement évacuer ce fâcheux. il suffisait de créer une pénurie sur le marché...et le peuple crevait de faim... ou une inondation de produits pas cher et les producteurs locaux ne vendaient plus rien ...
Alors le Maire sautait et le nouveau maire issu de la clique rétablissait la situation en claquant les doigts.

Merveilleux système, simple et efficace...presqu'imparable et d'autant plus rentable qu'il était couplé avec de l'import/ export rapide et sûr.
J'ai du bois et tu as du poisson ...allez hop, on tient le marché alors par ici la monnaie.


Voilà, chers amis, ce pourquoi un jour, on a instauré le délit de spéculation.
Voilà pourquoi un jour, j'ai viré tous les policiers de Thouars...et pourquoi j'y suis encore considéré comme un malpropre.

Vous pensiez que je parlais de Saumur peut être?

Et voyez comme ce sujet est amusant : il explique aussi pourquoi l'armée de Baillant n'a jamais eu besoin des subvention Comtales.
je me souviens que ce saint homme avait un jour racheté sur ces deniers propres des tonnes de farines qu'un bourgmestre peu soigneux avait entassé dans les sous sols de la Mairie en montant le prix des RA.

Et je n'aurais pas l'outrecuidance de rappeler que nos brillants réformateurs Comtaux sont des Thouarsais...Cela n'arrangerait pas ma popularité dans cette riante cité.



Le cours étant terminé, Sarmite redescendit des marches sur lesquelles il s'était perché.
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Sildran ce promenait tranquillement dans les ruelles, flanant d'ici delà, quand il arriva sur la grande place, ou s'atroupait pas mal de monde.

Curieux il décida d'aller y jetter un oeil...

Au début il ne s'intéressa pas vraiment à la discution, quand il la amde qui représentait le conseil prit la parole.

Extraelle dit alors : Pour faire court, disons que la politique de prix bas ne profite qu'aux plus riches, et pas à la majorité de la population. Pourquoi ? Parce que nous sommes davantage producteurs que consommateurs.
Donc notre pouvoir d'achat augmente davantage quand nous vendons notre production plus cher, que quand nous achetons notre nourriture moins cher.
Mais ce pouvoir d'achat ne sert à rien en soi, puisque nous n'avons pour ainsi dire rien à acheter (un peu de nourriture, deux, trois fringues...) La seule utilité du pouvoir d'achat est de pouvoir évoluer socialement.

Bonjour Dame, puis-je vous intérompre dans vos propos sur votre vision de la spéculation ?

Vous dites vous-même que les prix bas profitent aux riches, pouvez-vous justement me dire sur quoi vous vous basez pour dire cela ?

Deuxiemement, comme explication toute logique, vous nous dites que l'offre est plus importante que la demande, car plus de producteur que de vendeur. C'est vrai, mais... Sachant que la loi du marché et régit par l'offre et la demande, ( je n'ai pas besoin de vous expliquer comment cela marche ), ce qui me semble être contradictoire c'est que vous violez une règle élémentaire la.

Comment voulez vous vendre plus cher un produit qui naturellement c'est régulé par le jeu de l'offre et la demande ?
En demandant à chaque poitevin de choisir l'offre la plus cher ?
Si un produit ne se vend pas, il ne se vend pas, c'est pas en haussant son prix qu'il va se vendre...


Ensuite je ne comprends pas ce que vous vouliez dire en disant que " notre pouvoir d'achat augmente davantage quand nous vendons notre production plus cher, que quand nous achetons notre nourriture moins cher. "

Je dirais plutot notre pouvoir d'achat augmente car d'un côté nous vendons cher, et de l'autre achetons notre nourriture pas très cher, c'est ce décallage qui fait augmenter le pouvoir d'achat.


En vue de votre analyse je me demande si vous maitrisez vraiment votre sujet... Mais je peux me tromper.
Allez juste pour finir, pouvez vous m'expliquer la loi qui regule toute transaction ?.

Sarmite ne pu s'empècher de répondre à la dynamique et amusante Extraelle.

Conseillère, que tu n'ai pas connu tes aieux, c'est possible mais cela n'enlève rien à leur valeur fondamentale.
Ta maison tient lorsque les fondations sont solides et dépriser les enseignements du passé est le meilleur moyen de retomber dans l'ignorance.

Je persiste à dire qu'un seul groupe de gens peut controler sans peine un marché et générer pénuries et abondance.

L'ignorer c'est de l'angélisme

Alors puisque tu veux une question, la voici...si cela se reproduisait, que feriez vous ?

Sinon, merci de te soucier de mon blason car c'est un fait que peu de gens le respecte.
Mais pour ton information, il n'est pas nécessaire de le redorer mais plutôt de le ré argenter.
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Extraelle n'eut qu'un mot envers Sarmite.

"Je viens de t'expliquer que cela ne pouvait plus se produire... Et si cela devait arriver - elle utilisa à dessein ce mot et non reproduire, pour bien montrer ce qu'elle pensait des accusations précédentes - nous traduirions les coupables en justice, sur la base de transactions abusives."

Puis, elle écouta Sildran qui repartait sur son cheval de bataille, lequel était, hélas pour lui, une vieille rosse maquignonnée et moribonde. Bouche-bée, la Porte-Parole. Mais pas longtemps.

"Ecoutez, contrairement à vous, je pense avoir été claire. Vous proférez inexactitude sur inexactitude. Je vais vous répondre point par point, mais ce sera la dernière fois. Non, on ne retranche pas deux sacs, ils étaient déjà comptés dans mon calcul. On récolte 10 sacs de blé et j'en ai bien compté 9, parce que je n'ai évidemment pas pris en compte celui qui sert à réensemencer. Donc tout le joli calcul que vous refaites derrière moi est faux.

Ensuite, vous semblez comprendre et suivre mon raisonnement tout au long de votre intervention, et d'un coup, la machine s'enraye. A ce point précis:

Non, non, et non ! Vous repartez dans un raisonnement erroné ! Ce paysan, qui travaille pour 15 écus, il travaillera toujours pour 15 écus que le marché soit faible ou fort, c'est un revenu fixe. Les embauches aussi, c'est une somme fixe . Mais ce paysan n'a pas qu'un salaire comme revenu, il a aussi le revenu de ses champs ! Et celui-ci, comme on l'a vu, augmente si les prix augmentent. Donc non, son gain n'est pas baissé, il est augmenté. Et si vous ne comprenez pas ça, je ne vois pas ce que je peux faire pour vous...

Une dernière chose, pour abattre votre dernier argument. Essayez pour voir de faire le calcul avec un seul champ. Vous savez ce que vous trouverez ? Trois écus. Oui, trois écus d'écart sur un mois, autant dire rien. Donc la mesure n'est pas pénalisante pour les gens qui n'ont qu'un seul champ, et elle avantage tous ceux qui en ont deux.

Maintenant, Sieur, votre question finale: est-ce une mesure pour vous enrichir ? D'après vous ? Et puis c'est qui ce vous ? Le comté ? Moi ? Le comté a tout intérêt à ce que les pris soient bas, ça lui permet d'acheter moins cher les céréales, et donc de moins dépenser. Sans compter que l'exportation est plus facile. Moi ? Je n'ai qu'un champ, et passe plus de temps au conseil ou à la mine que sur les marchés. Mon pain, je le vends une misère au Comté pour les soldes de nos soldats. Où est donc ma belle fortune, vous pouvez me le dire ? Feriez bien de vous renseigner un peu, sur les gens que vous venez insulter, comme sur l'économie que vous vous targuez de si bien connaître, d'ailleurs..."

Sourire ironique.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.