[RP] L'Agora Poitevine

-C'est bien simple, le travail d'un soldat est loin d'être compliqué, il offre au contraire maintes possibilités, tout autant sur le plan d'une carrière, de l'enrichissement personnel [des cours sont donnés de screens, déplacements en groupes, FC..], de camaraderie [possibilités de RP en caserne]...

Il regarde le public.
-Mais tout ça vous le savez naturellement et, je pense que la question que vous vous posez avant tout.. c'est que ferez-vous concrètement en caserne?
La meilleure réponse viendrait de la bouche d'une recrue elle-même et je vous recommande si vous êtes curieux de contacter un ami soldat qui aura l'impartialité de vous énoncer avantages autant que défauts de l'engagement.

-Pour vous engager il faut commencer par contacter le commandant de votre ville:
Thouars Quentinx
Poitiers Willi0484
La Trémouille Jeremius
Niort Nina27
La Rochelle Napoo
Saintes Theodebert
Ceci pour vous faire connaître, montrer votre motivation. Ensuite et seulement ensuite le commandant de votre village vous rappellera le chemin de la caserne pour que vous vous inscriviez.
Vous serez perdus les premières heures car le bâtiment est grand, je préfère vous le dire d'entrée. Mais en réalité c'est bien simple et vous vous habituerez très vite à votre nouvelle maison.
Les aspirants seront là pour vous aider, et la tolérance est grande pour les nouveaux, nous sommes tous passés par là.
De plus, je suis moi même omniprésent pour aider tout le monde, mais c'est là mon rôle d'intendant.

-Engagé, vous recevrez un armement (manche et bouclier) pour une caution de 25 écus.
Vous recevrez ensuite chaque mois 2 morceaux de viande plus un morceau de viande par jour de mission (donc relativement 36écus/ mois avec un salaire de 18 écus/jour).

-A votre arrivé il vous sera demandé de prononcer votre serment (à l'égard du règlement et du comté).

-Ceci fait les nouvelles recrues ont leur temps pour s'habituer, on tolère qu'ils sautent le premier appel.

-Par la suite quel serait votre quotidien? Tout comme celui que vous avez à présent; cultivez vos champs, travaillez dans vos échoppes ou étudiez normalement en prenant soin de se renseigner régulièrement en caserne des ordres.
Chaque semaine il vous sera demandé de répondre à l'appel:

C'est tout ce qui vous sera demandé par semaine, le reste c'est selon votre plaisir [RP].

-A certains ce petit train de vie convient parfaitement, d'autres ont l'ambition de monter en grade.
Aspirants aident les nouveaux; lieutenants mettent en place les appels. Je n'énoncerai pas les autres grades supérieurs, ces deux exemples suffisent. Mais je peux développer si vous voulez.

Cyphus regarde Datan.
-Là encore je pourrais parler bien longtemps; l'armée est un espace si riche d'expériences et de possibilités.. Mais si tu as d'autres réponses plus précises, ou.. il se tourne vers les curieux.. si vous mêmes en avez je suis tout à fait disposé à vous répondre.
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Baillant avait assisté à ces questions-réponses dont il se demandait s'il y existait des personnes ne connaissant pas le rôle d'un capitaine, d'un commissaire au mine, ou encore d'un Connétable... Quoique pour ce dernier, il fallait reconnaitre que la chose ne coulait pas tant de source que pour les deux précédents postes.

Enfin, toujours est-il que le Vicomte attendait patiemment que ce jeu entre les conseillers cessent pour - enfin - trancher dans le vif sur des sujets concernant les postes de tout un chacun. Une lueur d'espoir apparu dans ses yeux lorsque le Capitaine semblait avoir fait une invitation à poser des questions.

De derrière les quelques curieux qui lui cachait le paysage, Baillant émit un raclement de gorge suffisamment bruyant pour que les curieux devant lui se retournent puis s'écartent.

Messire Capitaine, Sieur Connétable,

Certes il est important d'avoir une grande armée, forte si possible..... mais il me parait encore plus important que celle ci soit fidèle, n'est-il point ?

Par ailleurs il me semble que, même si le Comté prétend avoir réussit à ré-équilibrer dépenses et recettes - notamment grâce aux impôts - , l'or du Comté ne déborde pas encore de tous côtés.

Ainsi m'arrive-t-il, encore et toujours, de m'interroger sur le bien fait du versement des soldes en temps de paix.
Cela attire peut être des soldats, mais dans ce cas ceux ci sont plus attiré par l'attrait d'une rente régulière que par l'armée en elle même.

Quel est le mal à cela ?
Aucun... tant que personne ne tente de corrompre nos soldats avec des récompenses plus alléchante.

J'ai souvenance, lorsque je dirigeais le Bataillon de Thouars, d'un soldat dont je tairai le nom qui m'avait rapporté qu'un angevin haut placé, pour changer, lui avait proposé la modeste somme de 100 écus par informations intéressantes qu'il jugerait bon de communiquer sur tout se qui touchait au domaine militaire poitevin.
A cet époque la solde de paix n'avait pas court, ce soldat est resté fidèle a ses terres et n'a pas cédé au désir de s'enrichir.
Qu'en serait-il aujourd'hui des soldats qui se seraient engagés pour les écus qu'ils peuvent toucher à ne rien faire ?

Je m'interroge donc sur l'intérêt de redistribuer les écus des poitevins dans des soldes de paix qui, s'il est vrai qu'elles ne doivent pas incommodé les soldats, servent aussi en fin de compte à financer ceux qui demain nous poignarderont dans le dos. Fort heureusement tous les soldats ne sont pas ainsi, mais un seul peut suffire à faire de gros dégâts...

Quel est votre sentiment à ce sujet ?

Oh et en passant, il me semble que les lances sont toujours interdites au Comté et... on ignore toujours pourquoi...

Baillant cherchait du regard s'il ne croisait pas celui du policier de Poitiers qui l'avait presque accueillit comme un bandit parcequ'il était à la tête d'une lance.
Le Baron de Mauléon aurait bien volontiers voulu voir la tête de cette personne lorsqu'elle avait reçu sa réponse. Un discret sourire se dessina sur son visage puis il reposa son regard vers le Capitaine.
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Cyphus sourit en voyant son vieil ami lui adresser la parole.
L'écoutant, il caresse son chapeau assez pensif.
-C'est une idée intéressante à développer Baillant c'est une bonne chose de m'en avoir parlé.

Il réfléchit un instant.
-Cet aspect de la question concerne mon poste d'intendant, le capitaine ayant autre chose à faire que de gérer l'administration.

-Au début de mon mandat de capitaine les soldes étaient doubles de celles actuelles.
Pour des raisons essentiellement économiques mais aussi de standardisation les soldes ont été réduites.
En effet les soldes étaient auparavant distribuées sans contrôle et selon des grilles différentes entre chaque castel. J'ai pris un temps assez conséquent pour standardiser le calcul et l'imposer avec l'aide non négligeable du capitaine qui ne pouvait que me soutenir. J'admets que ce cumul me donne un pouvoir assez grand et j'espère ne pas en abuser, ajoute-t-il en aparté.
De cette standardisation, leur valeur a été remise en cause et globalement divisée par deux; globalement puisque comme je le disais le compte initial n'était pas standardisé.
Ainsi la question des soldes n'a pas été mise de côté bien au contraire c'est une des premières choses sur lesquelles je me suis penché.

-Cependant Baillant je dois bien admettre que la solde des militaires est bien nécessaire à la cohésion de l'armée. Les conditions d'alerte orange comme récemment, même si je m'efforce de les réduire à un maximum, pénalisent les soldats qui ne travaillent qu'à 18H. De plus il est vrai que le sujet des soldes est sensible et déjà ma standardisation bien que nécessaire n'a pas été populaire.
Tu fais néanmoins naître en mon esprit une idée qui me convainc que ce genre de démonstration publique peut-être fructueuse. Je pense réfléchir à rétrograder encore cette solde "de paix" à une solde "d'alerte" n'étant distribuée que sur les semaines d'alerte.
Cyphus sourit plutôt content puis sa mine s'assombrit.

-Pour ce qui est de la trahison...
Je ne compte tout d'abord pas faire passer la solde comme un salaire, mais comme une compensation aux désagréments économiques réels liés aux mobilisations. Un homme intéressé par l'argent ne sera pas intéressé par l'armée sauf s'il a déjà en tête de trahir. Solde ou pas les risques de trahison sont réels et difficiles à réduire.

-L'été dernier et jusqu'à la fin de l'automne.. j'avais été mandaté d'une mission qu'il n'est plus à présent nécessaire de garder secrète. Il s'agit de l'opération Molewar qui m'a été confiée peu après mon accession à l'intendance.
Pendant de longs moi j'ai arpenté les longues listes de soldats, je tairais le nombre faramineux de doubles de clefs en trop, d'accès gardés par d'anciens soldats, d'anciens capitaines qui se gardaient des accès normalement très restreints comme à l'EM.. et des anciens traîtres voyant encore leurs castels...
La caserne était un véritable gruyère, j'en ai fait une forteresse relativement difficile à infiltrer sans engagement.
J'ai par ailleurs imposé une vérification systématique des casiers judiciaires et un dialogue préalable commandant/soldat pour limiter les risques. Ceci peut paraître évident.. mais je viens bel et bien de l'imposer moi même après avoir vu mes prédécesseurs minorer le problème.
Ce point n'a donc pas non plus été négligé.

-Cependant même en brûlant la chandelle par les deux bouts.. il est impossible d'éliminer les risques de trahison mais simplement de les limiter. Réduire les soldes.. éliminer les doubles de clefs.. redoubler de vigilance..
Réduire encore les soldes pénaliserait les vrais soldats qui en ont besoin tandis que les traîtres s'en moquent s'ils reçoivent de tels pots de vin..
De plus il faut savoir que la solde payée en viandes entre dans une grande part de la musculation de nos recrues.
Tu comprends je l'espère mon embarras mais il est vrai que la question mérite à être repensée, je veillerai à y réfléchir.

Il inspire et regarde le vicomte.
-J'espère avoir répondu à tes questions.

-Pour ce qu'il en est des lances, il faudrait en parler au prévôt. Je suis personnellement favorable à une autorisation des lances à tête poitevine, avec tolérance pour les lances étrangères si autorisation accordée par le prévôt.
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Datan était heureux de voir un poitevin intervenir pour poser des questions. Bien entendu, le but principal de ces dialogues était de favoriser l'échange avec la population. L'Epervier savait que, même si beaucoup connaissaient vaguement le rôle de chaque conseiller comtal, seul quelques minoritaires comprenaient l'ensemble des rouages du conseil. Il fallait commencer par expliquer des postes clés, puis développer les liens qui existaient entre chaque fonctions, et qui nécessitait entente et communication.

Merci d'être intervenu Vicomte ; j'en profite pour répéter à tous les poitevins que cet espace est le leur et que les conseillers se mobiliseront pour venir répondre à toutes vos questions.

Datan se garda bien de commenter les dires des deux militaires, ne voulant pas intervenir dans un échange sans maîtriser le sujet. Pour autant, il aurait aimé que des soldats réagissent au sujet de ces primes...
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Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne

Vous voulez manger du Gnou ? Votez Poitou !

La gueuse bien que peu impétueuse en ce jour de sortie de couvent vint faire un tour sur la place publique et s'en mordit les doigts en découvrant que la dernière mode de la citoyenneté avait atteint le Poitou.

Comment peut on prétendre appliquer aussi pitoyablement, avec bien sur des incohérences, quelque chose dont on ne maitrise pas les sources ?

Nessty avait contesté largement cette citoyenneté en Périgord après en avoir découvert les rouages et les subtilités en Bretagne.

Bon, le perroquet de l'Extra.... il est est où ce fion de bellâtre ? Il ne s'est pas suffisamment ridiculisé laissant dupliquer la médaille du mérite pour le citoyen niortais sans en citer les origines ? Faut maintenant qu'ils ramènent ce que font nos voisins pour s'assurer le titre de noblesse qu'ils convoitent depuis si longtemps ?

La gueuse leva les yeux au ciel et maugréa : mais vain diù, non seulement le Poitou est mort mais ce n'est pas près de changer avec des âneries pareilles...

Parlant pour elle seule ou non, elle tournant les talons pour s'en retourner en un lieu de repos confiné loin de ce genre de crétineries...

Se retournant, elle chercha un esprit éclairé autour d'elle, enfin quelqu'un qui aurait pu assurer la prise de conscience des nabots locaux mais... Bah ça a bien changé ici, plus personne ne s'bouge... Bah qu'ils fassent ce qu'ils veulent, j'm'en retourne à mon repos !
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Ni mort, Ni disparition ! Un fin des plus odieuses pour faciliter les projets d'autres...

Entendant râler dans le coin, Baillant se faufila à l'intérieur de la salle pour s'en donner aussi à coeur joie, après tout il ne fallait jamais laisser râler quelqu'un seul.

Tiens, vous avez entendu la chef râleuse, pour une fois qu'elle a raison... faut en profiter ! Au risque de me répéter avec la salle des doléances : si un comte n'aime pas la tête d'un étranger qui voudrait s'installer en ses terres, rien ne l'empêche de le chasser : le comte est maître en ses terres et ça marche aussi pour une comtesse ; c'est curieux mais c'est comme ca.

Mais je venais pas que pour ca en faite, c'est juste que l'occasion était trop belle pour la manquer. Moi je venais donc pour ca :

C'est marrant quand même, en visitant les villages poitevins j'ai réussi à acheter et à vendre des surplus de différentes villes dans des villes poitevines et sans créer de déséquilibre en plus !
Je sais que je relève du miracle, mais tout de même...

Par contre pour le prix des céréales... Il s'est surement stabilisé pour la vente au Comté, mais pour le reste...Enfin... Si jamais des maires venaient à passer par là je suis prêt à acheter les surplus de viandes de LT notamment qui sont en dessous de 17 écus, idem pour le poisson autours de 18 écus, ainsi qu'environ 200 miches de pains autour de 6 écus.
Pour les autres denrées je les refuse pas toujours, selon les termes du contrat.

Voila, c'était la minute infos.

... et c'est ainsi que naquit les pages de publicités
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Un page avait rapporté à Datan l'intervention d'une femme qui avait fait un passage éclair à l'Agora. Le jeune homme, affolé par les termes employés, attendait de savoir ce qu'il fallait faire en pareilles occasions, mais Datan le rassura rapidement.

Ne t'inquiète pas, cette vieille pie nous fait le coup régulièrement et quel que soit le conseil en place. Sa rengaine habituelle sur la copie de ce qu'il se fait ailleurs s'applique aussi à elle ; sa méthode bien connue des frustrés du pouvoir, qui consiste à cracher systématiquement sur les gens qu'elle croise, a fait son temps ici et ailleurs.
Une chose est certaine, toute personne impliqué dans la vie de sa ville ou de son Comté, se doit de regarder ce qu’il se fait ailleurs et s’il en a l’utilité, de l’appliquer en l’adaptant à sa propre vision. Pourquoi faudrait-il citer systématiquement la source, alors que nul ne doit savoir quelle en est l’origine réelle.

Puis, offrant un large sourire, Datan posa sa main sur la tête du page.
Le Poitou n'est pas mort, rassure-toi, si elle en est encore persuadée, c'est qu'elle regarde le monde par l'ouverture de son séant... Si en son temps elle a pu drainer quelques personnes dans son sillon, beaucoup d’entre eux se rendent compte maintenant de sa véritable nature et se détourne d’elle…

Allons, viens, si le Vicomte Baillant est venu, c'est qu'il a lui aussi des choses à dire, qui seront certainement plus intéressantes que les propos de cette vipère.

Entrant dans la salle, l'Epervier se dirigea vers le Vicomte qu'il salua respectueusement. Lorsqu'il entendit ses propos, son visage afficha un sourire amusé.
Bien le bonjour Vicomte. Je vous savais toujours intéressé par les aspects économiques de notre Comté, mais je ne vous savais marchand ambulant. Je suis certain que vous avez des conseils judicieux à donner afin d'améliorer la situation.
Venez, asseyez-vous que nous en discutions...
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Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne

Vous voulez manger du Gnou ? Votez Poitou !

Tiens, ca y était pour la première fois on l'avait désigné Marchand Ambulant, pourquoi pas après tout. Il s'assit à l'invitation du Porte Parole

Mes conseils sont bien toujours les mêmes, les vieilles recettes fonctionnent toujours aujourd'hui vous savez. Le Poitou a la chance de disposer de 6 villes principales dont les besoins et les surplus sont plus que variés.

Durant mon dernier voyage d'une dizaine de jours il y a de cela une semaine peut être, j'ai pu trouver :

• de la farine à moins de 14 écus (LR si je ne m'abuse)
  
• de la viande à moins de 17 écus (LT)
  
• du poisson à moins de 18 écus (LR) prit en petite quantité pour ne pas concurrencer la mairie locale
  
• des fruits à moins de 9 écus (LT) idem que pour le poisson
  
• des carcasses à moins de 30 écus (LT)
  
• du lait à moins de 9,50 écus (Niort)
  
• des boucliers à moins de 60 écus (Poitiers)
  
• ... et sans doute bien d'autres denrées que j'ai oublié

Il est alors logique de s'interroger sur le fait que ses stocks ne soient pas naturellement exporté vers les autres villes du Poitou via les mairies. A cela je vois deux réponses possibles :

La première est que les Maires refusent d'acheter sur leur marché s'ils ne sont pas sûr de se faire une marge relative sur leur vente. Or toute vente ne nécessite pas de faire une marge dessus, surtout en période de surproduction. Il serait sans doute nécessaire de rappeler aux maires qu'ils ont été élu pour le bien être des villageois, et leur bien être passe par l'assurance de vendre leurs productions.

La deuxième est que la plupart des Maires refusent d'acheter plus de denrées que nécessaire. J'entends par là que tant qu'il n'y a pas pénurie, bien des maires prétendent ne pas avoir besoin de ses denrées.
Or prenons le cas de la farine dont la surproduction était flagrante à LR (ou LT j'ai un doute) puisque vendue autour de 13,80 écus sur leur marché, elle se vend encore aujourd'hui assez facilement à 14,70 écus à Thouars...

Le Poitou est assez grand pour s'auto-suffire, il est à regretter que l'essai ne soit pas fait. Je me dois quand même d'ajouter à décharge des mairies que si j'accepte d'acheter tant de denrées c'est aussi parceque je fais des stocks de certains produits (pains, viandes, mais, armes...).

Bref, d'après mes calcules en dix jours de voyages j'ai investi dans les marchés poitevins environ 3 000 écus et la valeur des denrées que j'estime à la revente m'offre un gain compensant largement le cout du voyage.
D'où l'intérêt d'avoir des MA autonomes...
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Un coursier était venu chercher Extraelle en vitesse, ça parlait économie à l'Agora apparemment. En arrivant, elle esquissa un petit sourire. Décidément, deux rencontres en quelques jours, le Vicomte était bel et bien de retour...

Elle écouta sagement la conversation, puis s'approcha.

Salut vieille branche. Ton constat est bon. Les marchés poitevins ne sont pas tous à égalité, loin de là. Et je crois que dans le contexte actuel, les maires sont frileux à acheter, oui.
Figure toi que tu n'es pas le seul à l'avoir remarqué, et qu'en tant que CaC, je fais exactement la même chose que toi. Je me balade dans les villes du Poitou, revendant la farine que j'achète à Saintes à 14 écus, à Thouars où elle est à 14.95... La différence entre toi et moi, c'est que les bénéfices que j'engrange vont au Comté.

Petit clin d'oeil.

Comté qui achète la viande et le pain respectivement à 17 et 6 écus, donc pour ton annonce publicitaire, c'est un peu rapé je pense.
Comté qui ne peut pas non plus faire de miracles. Récemment, un maire ne m'a pas vendu de céréales pendant une semaine parce qu'il trouvait ses stocks trop bas... Tu imagines ma tête sans peine, je pense.

Le problème d'un maire qui mettons, achète des carcasses de vache à 29.50 à LT ou LR. En les mettant sur son marché (à Thouars par exemple), il va incidemment faire baisser les prix, sauf s'il le fait en petites quantités, qu'il est très présent, qu'il surveille activement.
La mairie, c'est avant tout une question de disponibilité, et de connaissance des marchés. Force est de constater aujourd'hui que cette fonction est boudée, et c'est bien dommage.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Ravi de tirer les conseillers un à un de leur bureau, il continuait sur la même ligné

Ah mais je le sais bien que mon constat est bon, je ne demandais pas confirmation !
Je sais aussi que tu aimes à me copier...

Le Vicomte esquissa un large sourire sachant que cette remarque la ferai râler, puis il poursuivit

... mais je conserve l'avantage de rester maître du devenir de mes écus, moi.
Ceci dit, il ne me parait pas anormal que les gains aillent au Comté si les denrées sont achetés avec les écus Comtaux, à moins que le changement de saison ne t'ai doté d'une somme confortable pour réaliser tous ses achats ?

En ce qui concerne mon annonce publicitaire, ne sois donc pas si inquiète si elle n'intéresse pas les maires je n'irai pas me morfondre pour autant, je sais quand et où trouver les denrées que je cherche, au prix que je cherche, et dans le Poitou.

C'est une chance qu'un maire ait trouvé ses stocks de céréales trop bas, cela signifie une possibilité de faire baisser les stocks des autres villes. Une perspective qui ne me serait sans doute pas désagréable.

J'espère néanmoins que les maires ne sont pas aussi stupide que ce qui est laissé entendre, il ne faut pas avoir achevé ses études en Commerce de notre bonne université Poitevine pour savoir que si on vend une grande quantité d'un coup, on abaisse le prix de cette denrées par l'effet de concurrence que ca entraine...
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Elle écouta le discours plein d'autosuffisance du Vicomte sagement, faut dire qu'elle en avait l'habitude, le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il était prévisible.

C'est tout à fait passionnant, mon cher. Si tu as fini, je pense retourner au travail, à moins que ne surgisse de cette logorrhée une vraie question ?

A moins que tu ne suggères implicitement que c'est à moi de dire aux maires comment ils doivent gérer leur ville, mais je ne crois pas que tu irais jusque là, si ? Je suis là pour les aider, leur donner des conseils, et même si je fais parfois grincer des dents en raison d'une certaine autorité naturelle, je sais aussi leur laisser le champ libre. N'ont-ils pas été élus ? Ne sont-ils pas aussi légitimes que moi ?

Permets-moi de te dire une dernière chose avant de m'en aller. Il serait grand temps que tu reprennes des responsabilités, avant d'en arriver à ce que plus personne ne t'écoute. Donner des leçons est aisé, mais agir l'est moins. De nos jours, il est très facile de trouver des gens prêts à critiquer ou donner des conseils, beaucoup moins pour prendre des postes à responsabilités et s'investir. A tel point qu'un conseiller comtal a dû se résoudre au cumul des mandats et devenir maire. Et cela n'est peut-être pas fini.

Je vais finir par dire à chacune des personnes qui franchiront cette porte pour émettre une critique: bouge toi d'abord, on t'écoutera ensuite. Au revoir cher Vicomte et collègue MA, à un de ces jours.
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Sifflotant à son discours il en attendait la fin pour terminer

Surgir une vraie question ? Par Aristote je jurerai que l'on m'avait fait assoir pour donner conseils et non pas pour interroger, d'autant que je connais les réponses qui se ressemblent sommes toutes bien souvent sans que cela change grand chose à la situation...

Soit sans crainte, je ne suggérais rien à ton sujet, peut être l'aurai-tu préféré ?

Quant à agir, il me semble que l'investissement de 3 000 écus dans les marchés poitevins est une action, il est probable que tu souhaites me voir exercer de plus hautes fonctions requête à laquelle j'accèderai peut être au prochain mandat municipal, mais j'eusse préféré un candidat qui aurait été là tout le mois...
Notes toutefois que j'ai appliqué ta nouvelle ligne de conduite : je me suis bougé pendant deux années, et cette année on peut m'écouter ; l'un comme l'autre n'empêchant pas l'arrivée de texte de loi complètement absurde par ailleurs.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres, il pensait bien que si ca continuait il arriverai aussi à faire venir le pôle juridique
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Le texte de lois dont tu parles ne me concerne pas, je laisserai donc le pôle justice te répondre si question il y a.

Pour ton investissement, hum, mieux vaudrait peut-être ne pas trop étaler le fait que tu spécules gentiment sur les marchés poitevins, et que tu possèdes une immense fortune, cela pourrait agacer.

Puisqu'au final cette faconde ne me concerne en rien, ce qu'on aurait pu croire, vu que tu es à l'Agora, je me retire. Je ne peux que te recommander de t'adresser aux maires puisque c'est à eux que tu veux donner des conseils. Reste donc assis, je leur dirai que tu souhaites les voir, et en attendant tu peux faire causette avec Datan. Il est plus poli que moi et a davantage de résistance, il supportera sûrement tes discours avec plus d'élégance que je ne saurais le faire.

Avec un sourire pour le Porte-Parole cher à son coeur, la CaC tourna les talons, comptant les jours qui la séparaient de son départ.
"Plus que treize jours ma poulette, courage..."
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Extraelle de Montignac. Hauts, la tête et le verbe.

Baillant soupirait, il l'avait connu plus mordante, la thouarsaise semblait s'essouffler. Tant pis, il haussa les épaules à son départ et attendit la suite des évènements.
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mon cher vicomte c'est toujours un plaisir de vous croiser.
commme vous le savez peut être, je suis de nouveau maire de la rochelle.
mon souci fut alors simple à ma prise de fonction il y a une semaine, mes stocks explosaient et mes écus du coup frisainet le ridicule ^^
grâce à la solidarité de mes collègues et notemment amis tel godo51 de Saintes, j'ai pu revendre une bonne partie de mon sur stock et ainsi obtenir les écus nécessaires pour acheter la farine qui menaçait de se voir charançonnée...

J'ai à présent un autre souci, la matière première ne se vend pas si facilement que le produit fini et malgré les prix qui permettraient à nos artisans de travailler sous contrat mairie pour un salaire de 25 écus et produire ainsi du pain et de la viande pour nos militaires aux prix d'achat du comté, et bien je ne trouve pas de travailleurs ^^

par contre, si vous voulez acheter ma sur production de pain et même de viande que je tente toujours de faire produire je serais ravi de vous voir entre nos remparts.
concernant le poisson, par le rachat et la vente avec peu ou pas de bénéfices, j'arrive à écouler le stock et stabiliser nos prix.

Vous avez parfaitement raison lorsque vous dites que nous devons vider les stocks et à présent que j'ai les écus pour le faire, je m'y attèle sans chercher le bénéfice mais tout simplement des acheteurs.
vous parlez de 3000 écus, si pour vous cela semble peu, sachez que pour une mairie, ce n'est pas toujours évident même pour la Rochelle, belle citée réputée riche...
bref, n'hésitez pas à venir me voir ou me contacter, c'est avec grand plaisir que vous serez reçu par moi même.

enfin, si extraelle, notre cac parait froide et cisaillante parfois, je dois lui reconnaitre une grande habileté en matière économique et aussi une recherche perpétuelle à aider les maires du comté.
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