--_eroz_
[sur ses pas, dans ses traces]
Il la suivait, sans relâche depuis l'aube claire il suivait ses pas. Elle allait vite, elle courrait presque et ce depuis 5 jours... Ses pas pressés et pressants sur les branchages laissent comme unique trace de leur avancée des bruits craquements qui se perdaient dans l'immensité de la forêt. Pour une femme morte, elle était bien fringante... Les branchages lui griffaient le visage, ses bottes étaient humides et ses pieds endoloris a force de marcher sans relâche derrière elle. Une bête traquée, voila à quoi elle ressemblait. un gibier lâché dans l'arène; une course contre le temps. Apres un petit moment de réflexion il se rendit compte qu'il la suivait depuis toujours. Depuis Angers, depuis le Berry... D'ailleurs étaient-ils encore dans le duché?? Tous les bois et sous bois se ressemblaient par là, impossible de savoir ou il la suivait une fois de plus... Comme toujours elle avait la carte, mais étrangement elle ne s'en servait que tres peu cette fois. peut être que la direction n'avait pas d'importance au fond? Elle fuyait encore, elle était morte et il l'avait aidé a mourir. Quand elle était venue le voir en lui exposant son plan et en lui demandant de l'aide, il n'avait pas su refuser. Au fond il était peut être amoureux d'elle depuis toutes ces années, sinon il ne serait pas là, a s'enfoncer dans la noirceur des bois avec juste de quoi manger pour deux jours. Il se remémora l'exécution de la supercherie. Ile se revit administrer la fiole qui avait ralentit le pouls de Sad, la laissant pour morte. Il se revit porter la belle dans un cercueil de fortune avec sa famille venue pour rapatrier son corps en Anjou... Il se revit compter les heures et attendre le bon moment pour aller discrètement vérifier qu'elle était sortie de sa léthargie, pour la laisser sortir bien vivante et charger des sac de blé à sa place encore chaude... Il se revit assis avec les autres a prier pour son salut, alors que la rouge était déja dans les bas fond de la ville, cachée, à l'attendre avec quelques maigres affaires comme prévu. Ils avaient été tous trompés, personne n'avait découvert le pot au rose. Aux yeux de tous ses amis, de toutes sa famille hormis lui, Sadnezz corleone était morte. Elle avait tout orchestré minutieusement, avec lui, avec le médecin, avec dieu. Elle avait tout abandonné, une fois de plus.
Il la suivait, sans relâche depuis l'aube claire il suivait ses pas. Elle allait vite, elle courrait presque et ce depuis 5 jours... Ses pas pressés et pressants sur les branchages laissent comme unique trace de leur avancée des bruits craquements qui se perdaient dans l'immensité de la forêt. Pour une femme morte, elle était bien fringante... Les branchages lui griffaient le visage, ses bottes étaient humides et ses pieds endoloris a force de marcher sans relâche derrière elle. Une bête traquée, voila à quoi elle ressemblait. un gibier lâché dans l'arène; une course contre le temps. Apres un petit moment de réflexion il se rendit compte qu'il la suivait depuis toujours. Depuis Angers, depuis le Berry... D'ailleurs étaient-ils encore dans le duché?? Tous les bois et sous bois se ressemblaient par là, impossible de savoir ou il la suivait une fois de plus... Comme toujours elle avait la carte, mais étrangement elle ne s'en servait que tres peu cette fois. peut être que la direction n'avait pas d'importance au fond? Elle fuyait encore, elle était morte et il l'avait aidé a mourir. Quand elle était venue le voir en lui exposant son plan et en lui demandant de l'aide, il n'avait pas su refuser. Au fond il était peut être amoureux d'elle depuis toutes ces années, sinon il ne serait pas là, a s'enfoncer dans la noirceur des bois avec juste de quoi manger pour deux jours. Il se remémora l'exécution de la supercherie. Ile se revit administrer la fiole qui avait ralentit le pouls de Sad, la laissant pour morte. Il se revit porter la belle dans un cercueil de fortune avec sa famille venue pour rapatrier son corps en Anjou... Il se revit compter les heures et attendre le bon moment pour aller discrètement vérifier qu'elle était sortie de sa léthargie, pour la laisser sortir bien vivante et charger des sac de blé à sa place encore chaude... Il se revit assis avec les autres a prier pour son salut, alors que la rouge était déja dans les bas fond de la ville, cachée, à l'attendre avec quelques maigres affaires comme prévu. Ils avaient été tous trompés, personne n'avait découvert le pot au rose. Aux yeux de tous ses amis, de toutes sa famille hormis lui, Sadnezz corleone était morte. Elle avait tout orchestré minutieusement, avec lui, avec le médecin, avec dieu. Elle avait tout abandonné, une fois de plus.