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[RP] Le Bordel du Saint Abandon [venez tous, même en PNJ !]

Ecaterina
Décidément elle devait soit partir, soit cesser de rêvasser, car à chaque fois quelqu'un venez la voir pour lui parler.
Elle se sentait comme une attraction, en même temps, une Cardinal dans un bordel c'est rare.

Je suis navrée Messire, j'étais une fois de plus dans mes pensées, surement pour éviter de voir le spectacle affligeant que nous offre cette endroit.

Vous êtes donc un ami de Cléo. j'espère qu'elle se porte bien.

Voyant qu'il commandait à boire:

Pas pour moi merci, vu l'endroit je n'ai guère envie de ressortir d'iic avec la petite vérole ou pire encore....
--Mahault
Mahault s'est arrêtée de chanter...Son chant finissant par un murmure...
Elle comprenait Lulu, femme maîtresse du bordiau... pour cette même raison, elle aimait ce bordel-là, qui mettait les corps à l'honneur, dans le respect mutuel...malgré le fait que les corps étaient vendus...Les hommes se devaient d'être courtois...non pas comme à l'époque révolue de l'amour courtois, mais ils devaient mériter leur nuit en apprivoisant la femme de leur choix.Lulu pouvait s'enorgueillir d'avoir un bordel haut de gamme...et de protéger un tant soit peu les filles des hommes privés de délicatesse.

Elle attrapa au vol un mot de l'écclésiastique..."vérole..."
Elle fit un signe à Lulu, ne pouvant se lever sans montrer ses fesses galbées à la Cardinale, et lui chuchota à l'oreille:
Elle ne sait pas que nous suivons un règlement strict,
contrôlées par une abbesse du couvent et par des médecins du dispensaire????
Rappelle-lui que, depuis 1360, Jeanne 1re, reine des Deux-Siciles, a établi la première un bordel en Avignon
où les filles étaient largement contrôlées comme nous le sommes!!!! Méfie-toi qu'elle ne tire profit de l'existence du Saint Abandon...
J'en ai vu depuis que je sillonne les Royaumes!!!

Mahault sourit à Lulu, d'un air entendu...
Horeykhlem
HK, heureux que Son Eminence lui adresse la parole, lui répondit :

Votre Grâce, effectivement Cléo va on ne peut mieux. Passez donc nous voir à Toul, un de ces jours, si vos obligations vous en laissent loisir, çà nous fera plaisir ...

En attendant, vous savez, vous ne risquez pas davantage à boire un verre ici qu'à embtrasser n'importe quelle grenouille de bénitier.
La "vérole" comme vous dites, que je sache, se transmet par des moyens qui, pour être plus agréables, n'en ont pas moins rien à voir avec boire un verre.

Cet endroit me parait insoupçonnable au niveau de l'hygiène et de la moralité des convives, pensionnaires ou simplement de passage ...


Mais il ne sera pas dit que je n'aurai pas bu avec un Cardinal dans un bordel!!... Donc afin de lever vos dernières appréhensions, permettez-moi de vous servir dans l'un de ces verres,




qui m'ont été donnés en salaire pour une chanson d'amour par une de vos "ouailles" nancéennes… Voilà, maintenant, fi de chichis, et portez donc un toast avec moi, un que vous ne pourrez refuser.

HK se leva, apostropha Lulu :

Lulu, Gourmande, tu as servi tes filles, et c'est très bien, mais Son Eminence et moi, on se racle toujours la gorge, t'attends quoi pour nous servir de ta mirabelle, de celle que tu gardes pour tes invités de marque ??? Que je me lève et te donne une fessée ???....

Puis il s'adressa de nouveau à Dame Ecaterina

Votre Eminence, le toast que je veux porter avec vous, vous ne saurez me le refuser, fût-ce dans un endroit aussi peu attendu pour quelqu'un de votre rang :

A Cléo, mon Amour!
Ecaterina
Ecaterina rit devant la hardiesse du jeune homme.

Et bien c'est entendu, lorsque nos verres seront pleins, nous trinquerons vous et moi.


Tout en disant cela et pit un verre et le leva bien haut pour signifier qu'elle voulait qu'on la serve.
--Emeraude



Citation:
Lulu, Coquine, tant que tu y es, j'ai un peu d'écus devant moi, sers donc aussi un verre à toutes tes pensionnaires de ma part .... Elles ont l'air d'un peu se déssecher ...
Qu'est-ce qu'ils attendent tes clients pour les hydrater ?...
Et n'oublie pas de servir aussi son Eminence et moi-même, sinon on va tomber en poussières, et on pourra rien faire après ...


Cela confirmait bien à la brune qui était seule dans le coin qu'il était possible de se faire servir un peu de boisson dans cet endroit, chose dont elle commençait à sérieusement douter.

Elle avait assez attendu. Elle se leva, laissa son pardessus à la table et s'approcha de l'homme qui avait parlé. D'une voix douce et un léger sourire sur les lèvres :


Bonsoir,
Je vois que vous êtes un grand seigneur qui offre une tournée. Je ne suis ni pensionnaire ni Eminence mais j'ai un peu soif et je me sens un peu seule à ma table sans autre compagnie que mon manteau.
Je peux me joindre à vous? Comme nous ne nous connaissons pas il va de soi que je commande ma propre boisson.


Ses cheveux dissimulaient toujours en partie son visage déjà bien grimé et sa poitrine qui était elle aussi bien caché par sa longue robe verte.
Elle avait parlé de façon assurée comme métamorphosée par les lieux. On ne soupçonnait pas sa timidité dans sa façon de parler sans tremblement de la voix, sans hésitation.

Allait-elle se faire inviter ou rejeter?













Horeykhlem
HK entendit une voix douce s'adresser à lui ...

La jeune femme qui se tenait debout à ses côtés cachait mal son beau visage derrière des mèches rebelles, tout aussi mal sa poitrine sûrement ferme mais souple derrière une robe verte à faire pâlir le pourpre de l'Eminence, et cachait mieux une certaine dose de timidité derrière une effronterie que seuls les bordels et les roulottes d'écrivains publics pouvaient donner à de jeunes cœurs frémissants.
Il se détourna pour un instant de son Eminence, se leva, alla jusqu'à la table d'à côté prendre une chaise, la présenta à la nouvelle venue …



Madame, ce me serait un honneur, et à Dame Ecaterina aussi je n'en doute pas, que de partager cette table avec vous… Vous me croyez grand seigneur, cela me flatte, mais détrompez-vous, belle enfant, je suis écrivain public (…entre autres). Je me nomme HoreyKhlem. La plupart des gens m'appellent HK.

Asseyez-vous donc avec nous, et puisque vous n'êtes ni Eminence (je vous crois sur parole) ni pensionnaire de ce lieu, vous nous raconterez de quoi votre vie est faite, si vous le voulez.
En attendant, comme la Charnue ne daigne nous régaler de sa mirabelle
(il prononça ses mots un peu plus fort, espèrant que la tenancière sortirait de sa cachette et ferait péter sa bouteille), je vais vous faire profiter à toutes deux d'un nectar que j'ai ramené de chez moi.

Je reviens de ma ville, Chalon, en Bourgogne, j'ai ramené quelques tonneaux de vin mais ne les garde pas par devers moi, vous le comprendrez.
Par contre, en rangeant ma maison là-bas, j'ai emporté tout ce à quoi je tenais. Outre les bibelots, cadres, et outils que j'ai ramené, j'ai aussi retrouvé un trésor que je croyais perdu : Un fond de fiole d'Armagnac, 1431, à en croire son précédent propriétaire.

Devant une personne aussi haut placée dans la hiérarchie de l'EA, je ne peux expliquer ici qui était ce propriétaire, ni les circonstances qui ont fait que je suis aujourd'hui en sa possession, mais, croyez-moi, même une Eminence va se damner à boire ce nectar.



Ecaterina avait toujours le verre tendu, l'œil un peu trop brillant pour un cardinal (sans doute l'éclairage intérieur du bordel!...)


Approchez donc vos verres toutes deux … Et belle dame, racontez nous donc un peu votre vie ...
Lulu_la_charnue, incarné par Johanne


Il était d’accoutumée que les filles s’occupent de leurs clients, service des boissons compris, mais celles-là se trouvaient alors en position…délicate. C’est en oyant l’appel de l’une d’elle que Lulu avait quitté la table du Cardinal pour aller voler à son secours. Puis elle s’était installée, voyant que tous étaient occupés à discutailler ou à roupiller. Une nouvelle dame avait fait son entrée, pas moche du tout… Elle la regardait, un air envieux aux lèvres.
Un sourire entendu à sa chère Mahault qui la tira de ses pensées ô combien profondes et mystérieuses en la mettant en garde. Oui, un sourire. C’était de Lulu une chose rare et ô combien difficile à obtenir.
Ses prunelles grises s’éclaircirent en oyant une promesse fabuleuse.


Mahault, occupe-toi de la nouvelle Dame entrée. Vois ce qu’elle recherche…

Il s’agissait bien sûr de tenter une première approche et de, si la bête était farouche, envoyer sa douce Yvette pour l’apprivoiser de sa bouille d’ange.

Se levant, elle regarda Horeyclem pour lui signifier que sa promesse n’était pas tombée en l’oreille d’une sourde.

Lulu, Gourmande, tu as servi tes filles, et c'est très bien, mais Son Eminence et moi, on se racle toujours la gorge, t'attends quoi pour nous servir de ta mirabelle, de celle que tu gardes pour tes invités de marque ??? Que je me lève et te donne une fessée ???....

Arborant un haussement léger de ses lèvres en coin, et étoiles dans les mirettes, elle lui lança de sa voix suave et sérieuse un :


Viens donc mon cher ! Je t’attends !

Tendant sensiblement la croupe, elle lui tourna le dos en riant, patiente, dandinant son popotin légèrement en s’accoudant, adoptant la position de celle qui attend depuis des heures.
Elle attendait sa fessée pour faire le service et répondre aux questions.


Suite à un souci de timing, le personnage IG de LJD Lulu étant hors de Lorraine, elle m'a demandée de poster à sa place et elle présente à tous les participants ses excuses. Tant que la situation sera ainsi ce RP ce pouruivra mais cela sera moi qui posterait les réponses qu'elle aura tapée et m'aura transmise. Bon jeu à tous, et amusez-vous bien !!

NB pour la censure: Cet encart HRP n'aura plus lieu d'être d'ici quelques jours, vous pourriez dès lors l'ôter si le coeur vous en dit, merci infiniment ^^
Flavien_von_frayner
flavien avait il y a peu rencontré un ami, cet ami était jeune, fougueux et de classe moyenne, un être banale qui ne pouvait le mener que vers la décadence.
Chaque soir, il l'entrainait un peu plus au cœur des rues sombres de nancy, voguant tout les deux bourrés à chercher un quartier où les prostituées afflueraient et à plus petite échelle un bordel. Flavien avait toujours une certaine réticence, malgré qu'il était déjà venu une premiere fois alors qu'il était dans un état qui le sortait de toute conscience! Un soir l'homme, enfin son ami lui lança avec un large sourire:


ce n'est pas parce que tu es noble que tu n'as pas le droit à de petits plaisirs....

malgré l'opposition farouche dont faisait preuve Flavien aux propositions de son camarade, il cédait inlassablement du terrain . ils prirent une rue, puis une autre, changèrent plusieurs fois pour, vers les 2h du matin, et finit par s'arrêtaient à la porte d'un bordel.

ce soir là, contrairement aux autres soirs il n'avait bu que quelques litres et était conscient, parfaitement lucide!
Dans la salle enfumée, au milieu de ces filles aux sourires faciles, aux gestes caressants, aux déhanchements constants, aux décolletés ahurissants, aux jambes facilement, si facilement écartées, Flavien avait un certain recul et le faisait comprendre à son jeune ami.

son camarade expliqua alors aux filles que son ami n'était que très peu motivé par l'intérêt de sa venue ici, qu'il l'avait surement par gentillesse et qu'il ne voulait certainement rien consommer.
l'attitude des demoiselles changea alors vis à vis de celui-ci mais les faits et gestes du jeune noble ne se modifièrent pas! Où poser les yeux sans se rendre complice de ce spectacle dégradant, hautement détesté par l'église et donc son père ? comment ne pas avoir honte d'être dans un tel lieu ?

bien au contraire, l'ami lui était déjà entouré de trois femmes et les trois femmes semblaient gesticuler pour savoir qui aurait la chance de monter avec son camarade de soirée.

Flavien lui était seul et attendait la fin de la soirée, peut être trouverait il de la compagnie qu'il pourrait considérer seine!! comment avait il pu tomber et faire un tel affront à l'église une première et se retrouver de nouveau dans un tel lieu...

_________________
--Mahault
Mahault, occupe-toi de la nouvelle Dame entrée. Vois ce qu’elle recherche…

Mahault observa Lulu, pour savoir si elle savait ce qu'elle lui demandait, et si elle se rappelait la tenue qu'elle portait aujourd'hui...Mais Lulu parlait à Horeyklem, l'écrivain public (entre autres) et à Ecaterina, et avait d'autres chats à fouetter que de savoir ce que Mahault allait faire.

Celle-ci posa donc son épinette au sol, noua le tissu d'orient autour de ses hanches nues (elle soupirait d'avoir à le faire à cause de la présence de la représentante de la Ste Eglise, et non par pruderie, mais pour préserver l'existence du Bordel) et se leva pour aller à la rencontre de la nouvelle venue à la couleur d'Emeraude...

Le tissu était très long et lourd, elle se prenait les pieds dedans, et elle dut le soulever légèrement pour passer entre deux hommes et trois catins de son espèce afin d'aller à la rencontre de cette femme qui avait engagé conversation avec l'écrivain avenant.
Horeykhlem
HK vit avec plaisir Lulu sortir de sa cachette ...
Où tu étais encore passée, la Charnue ?... En train d'astiquer tes verres dans quelque coin sombre ?...

Citation:

Viens donc mon cher ! Je t’attends !



La tenancière s'approcha de la table où se tenait à présent un trio improbable : un écrivain public (...entre autres), un Cardinal et une inconnue … Elle fit volte face et ... tendit son adorable fessier …

Oh, ma belle, tu n'as pas besoin de faire çà, tu as bien d'autres talents que celui-ci, et tu le sais ... Et moi, j'ai tout ce qu'il me faut à la maison. Ton c… est magnifique, çà aussi tu le sais, et j'y dépose bien volontiers un baiser ...

Il déposa donc un baiser sonore sur les fesses accueillantes de Lulu, ses deux mains posées sur ses hanches pour bien maintenir la croupe, comme dans un jeu qu'ils connaissaient bien tous deux, même s'ils ne l'avaient jamais pratiqué ensemble…

… mais va donc nous chercher ta mirabelle. Mon armagnac est fameux, mais j'ai bien peur que son Eminence ne me le dégomme en moins de temps qu'il ne m'a fallu pour le barboter au Sublimissime Kart… euh, à son propriétaire précédent…



Puis deux hommes entrèrent dans le bouge, un visiblement à son aise en ce lieu, alors que l'autre sentait le nobliaut à plein nez, de ceux qui ont encore du lait de leur mère au coin des lèvres, mais croient être des hommes parce qu'ils y mélangent de l'alcool. Celui-là pour faire bonne mesure, venait s'encanailler chez les filles … Ca marchera sûrement, les filles sont gourmandes de ce type de gamin, plein aux as, prêt à leur garnir la bourse pour peu qu'elles lui sourient et lui fassent croire qu'il est un grand …
L'odeur est bizarre d'un coup ici, ne trouvez-vous pas votre Eminence ? Ca sent le lait on dirait …
Lulu, ma fille, tu devrais parfois mieux choisir tes clients …


Puis une apparition, … Mahault … la belle, la douce, la tendre, la magnifique Mahault.
Tout en elle respirait le charme et la volupté, jusqu'à ce bout de tissu noué autour de ses hanches, pour les dissimuler mais surtout en souligner le galbe, suffisamment relevé pour découvrir la fragilité des chevilles, mais malheureusement trop peu pour laisser voir la courbe charnelle de la naissance de la jambe, juste à cet endroit où la finesse le dispute à la solidité, où la douceur s'affronte à la force …


HK en avait presque oublié de servir son Eminence et la nouvelle venue …
--Emeraude




Elle avait bien fait de s'approcher et de dominer sa timidité car enfin on lui adressait la parole, un homme lui adressait la parole. Elle lui avait un peu forcé la main mais il lui offrait à boire.

Par contre il se présentait, HK, il fallait retenir. Il faudrait donc qu'elle aussi se présente mais elle n'en avait pas envie. Ces hommes alors il racontait sa vie en plus : métier, origine et tout le toutime.


Citation:
Approchez donc vos verres toutes deux … Et belle dame, racontez nous donc un peu votre vie ...


C'est que la belle dame était un peu gênée par la question. Elle baissa les yeux comme pour y chercher quoi dire, comme si une vie qui aurait pu être la sienne y était inscrite. Tout ce qu'elle voyait c'était le bas de sa robe et cela lui donna une idée.

"Belle dame" ce n'est pas déplaisant mais appelez moi donc Emeraude.
Ma vie? Est-ce que ce soir ma vie a une quelconque importance? Je suis juste une femme un peu curieuse qui veut bien boire de votre armagnac ou de la mirabelle. Tout sauf du vin de Bourgogne!!





Horeykhlem
Permettez donc que je vous appelle belle Emeraude …


HK servit son Armagnac dans la coupe de la jeune femme, dans celle de son Eminence qui commençait à s'endormir et dans la sienne.
Il fila un coup de coude à l'Empourprée, rendit le godet plein à sa nouvelle voisine avec un sourire engageant, et lui dit ...



Mais pourquoi donc "pas de vin de Bourgogne" ?
Ne vous en déplaise, j'en connais de l'excellent …
Bien entendu, il n'a rien à voir avec cet élixir béni de Déos et de ses prophètes, amis là n'est pas le but.
Le vin de Bourgogne se déguste à toute occasion, et est particulièrement recommandé avec un râgout préparé avec de la sarioette et de l'origan…

Dites moi donc quel est le vin de Bourgogne qui ferait disparaître un aussi beau sourire de votre visage enchanteur ?… Cela ne se peut …
--Mahault
Mahault, gênée par le lourd tissu serré autour de sa taille, afin de cacher son corps à l'Eglise qui s'endormait mollement, entendit dans un sourire l'écrivain public parler en privé à la fille toute verte (et des pas mûres)...

Elle réussit à s'extraire malgré la longueur du tissu, de l'amalgame du groupe qui se formait, (personne ne l'a aidé à dégager sa longue traîne...) avec un récalcitrant aux baisers...(Il semblait mal à l'aise...elle s'occuperait de lui plus tard)

Oui, elle avait bien entendu..."... vin de Bourgogne". Elle s'empressa de passer prendre sur le buffet un Chassagne Montrachet, qui a la particularité, tous les connaisseurs le savent, qu'il a l'odeur de la femme et que c'est divin!
Très chers invités du St Abandon!!! Venez vous abandonnez dans les senteurs du Chassagne Montrachet blanc, vous y découvrirez les arômes de l'amande, de la pomme mûre et du miel ...
Mahault versa dans de nouveaux verres le liquide magique des côtes de Beaune...Vous saurez y déceler si vous vous abandonnez assez dans les bras d'Eros et de Pan, les odeurs de l'amour indompté et libre!!!

Mahault attendit les effets de l'humectance des lèvres...
--Lana_ribot




[Au fond de la nuit, dans un salon privé, des coussins comme seuil physique maintenant deux corps à la surface terrestre]









Non... c'est vous qui l'êtes...


Dans l’idée de dissimuler son attirance, elle sourit discrètement à la réplique pas si attendue que cela; du moins, elle ne pensait pas suscité une telle réponse à sa précédente parole.

L’opium faisant effet; tout le corps de la brune vibrait de façon désormais incontrôlée.


La chaîne de son cou défaite; une irrésistible légèreté aux portes de la libération.
Frémissement de l’épiderme quasi imperceptible à l’œil sous le doux toucher des lèvres qui se promenaient sur son cou.

Les substances prises auparavant avaient décuplé tous ses sens. A chaque contact, elle sentait son corps imploser et se rematérialiser instantanément dans un trémolo des plus envoûtant.
Durant le baiser qu’Antoine apposa dans le cou de Lana, une main de celle-ci vint caresser la nuque de l’homme, accompagnant ainsi le rapprochement des corps vers un plus ample ajustement.

Sentir son souffle sur son visage; ressentir son corps effleurer le sien; percevoir la virilité d’Antoine malgré les étoffes qui les séparaient encore. Lana respirait lentement. Sa peau se délectait des attentions voluptueuses. Une inspiration plus audible, telle celle pour prélever un nuage de fumée enivrante, au moment où son lobe se faisait mordillé. Elle l’aurait déjà mangé tout cru cet homme aux gestes si délicats, si elle n’avait été ce soir-là sur sa retenue.
Elle continuait alors à laisser ses doigts effilés glisser de la nuque ferme à la chevelure de l’homme; pendant que celui-ci dévoilait progressivement sa dentelle…
Massant plutôt la surface du crâne, ses doigts pressaient plus fortement à certains endroits; comme si elle cherchait à extirper quelques fantasmes cachés.

Sa dernière résistance fut de ne pas encourager l’homme à poursuivre son exploration; même si l’envie ne lui manquait pas…
Elle le laissa atteindre le satin de ses dessous.

Ses lèvres brûlaient à l’appétence d’un contact charnel. Elle se glissa alors tout contre son buste puissant, frôlant furtivement son membre qui ne permit à quiconque de douter de son état.

Elle se retrouvait alors sur le dos.

Sa main qui jusqu’à présent jouait à se mêler avec les mèches rebelles de l’homme, était arrivée sur le bas de son visage. D’un geste lascif, elle testait la douceur et la rugosité de cette mâchoire masculine.
Et de façon instinctive, elle avait les yeux rivés aux siens. Telle une mer à marée haute, le noir de ses iris était sur le point de déborder… et de dévorer chaque parcelle visible du beau spécimen à ses côtés.

Une profonde inspiration…

Un magnétisme qu’elle ne tenta pas à réprouver…

Le basculement de l’instant… Le déchirement jubilatoire des sens… La fusion labiale dans sa splendeur…


Horeykhlem
HK se rendit compte, quasi simultanément, de trois choses :
1, il avait oublié de servir l'une des convives, celle avec le tissu autour de la taille laissant deviner des formes qu'effectivement l'EA ne peut que réprouver, tant elles sont un appel perpétuel et permanent à des pensées peu décrites dans le Livre des Vertus.
2, il n'était pas le seul à aimer le vin de Bourgogne, mais il en avait rarement entendu parler en des termes aussi flatteurs, aussi évocateurs, qui plus est prononcés à travers des lèvres qui ne dépareillaient nullement avec les formes devinées ci-avant (dans le texte) et ci-dessous (sur le corps).
3, qu'être entouré de deux beautés comme c'était le cas actuellement, qui incitaient davantage à visiter les alcôves accueillantes de tous les bouges, lupanars, bordels et troquets de Lorraine et d'ailleurs qu'à réviser les versets ennuyeux d'un livre de prières, ne lui vaudrait que les foudres injustifiées de sa Rousse si elle venait à passer par ici et qu'il ne pourrait éviter lesdites foudres que si son Eminence pouvait témoigner de son rôle limité dans cette scène qu'il s'efforçait d'ores et déjà de graver à jamais dans sa mémoire, sachant qu'elle ne se répèterait sûrement jamais …


Il fit donc les seules choses qui s'imposaient alors : profiter du spectacle, tenter par un subtil coup de pied sous la table en direction des genoux du Cardinal de la réveiller avant qu'elle ne tombe le nez dans son godet, servir la-fille-au-tissu-sur-les-jambes, et l'inviter à s'asseoir à table avec eux …

Prenez place, cher enfant, je vous prie …
Je m'appelle HoreyKhlem.
Permettez-moi de vous présenter, mais peut-être les connaissez-vous déjà, Dame Belle Emeraude et Son Eminence Ecaterina …

Et vous, comment vous appelle-t-on ?

Et d'où connaissez-vous tant de belles choses concernant le vin de Bourgogne ?
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