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[RP] Le Bordel du Saint Abandon [venez tous, même en PNJ !]

--Mahault
Mahault vrilla les prunelles de Horeykhlem, en augmentant les siennes du double de ce qu'elles étaient auparavant et, commença sa longue et belle danse de séduction en prenant place à côté de l'écrivain, la jambe relevée sur l'autre, et de ce fait nue sous le tissu glissant sur sa peau...Lui , et Emeraude étaient les seuls à voir sa peau blanche et veloutée...Elle le regarda en plongeant profondément dans son regard, chavirant elle-même, caressant sa cuisse lentement, trop lentement, tout en prononçant des mots qui n'étaient pas ceux que ce son envoûtant et grave devaient porter à ce moment-là:

J'ai de par le monde voyagé, passant par Tolosa, Avignon, Dijon,Venise, et j'en passe, parfaisant mon éducation de gente dame, afin de l'offrir aux hommes dignes du trésor accumulé...Sachez que les hommes d'église ont été les premiers à me faire visiter leur cave, ainsi que leur bibliothèque...On m'a fait partager les meilleures choses au monde, et c'est avec un plaisir frémissant que je bois avec vous!

Elle tendit son verre à l'écrivain, sourit à Emeraude d'un sourire lascif, d'un sourire à paralyser davantage l'Eglise , par la personne d'Ecaterina endormie par les vapeurs d'opium qui sortaient en volutes d'une alcôve proche.
Ecaterina
La Cardinal somnolait assise sur sa chaise. Elle avait chaud, tellement chaud qu'elle ne pouvait faire rien d'autre que rester là la tête tombant.
Catapulte, incarné par Cleo92
La nouvelle arrivée, poussant la porte et traversa la salle de sa démarche chalouppée , un rien provocateur
Tiens, Tiens... je n'aurais pas chercher mes clients dans les rues ... un bordel ouvert céans .. *pensa la gourmande venue*

Elle dévisagea la grosse bonne femme affalée dans un siège et un petit bonhomme tout exité
Pas de premier choix... *soupir* .. avec le feu qui couvait entre ses cuisses et son désir de ne pas entreprendre des demi-portions hystériques ou jeunes puceaux, elle jeta un regard sombre aux milles promesses alentours ...



Horeykhlem
HK sentait sa gorge se nouer, sa bouche se sécher, un léger filet de bave commencer à couler au coin des lèvres. Il s'efforçait de regarder l'Eminence assoupie, afin d'éviter de plonger le regard dans les yeux de celle qui refusait de lui révéler son identité. Mais en réalité, peu lui inportait, ce qu'elle révélait d'elle était bien plus intéressant à cet instant.

D'ailleurs, plonger son regard dans les yeux de sa frémissante voisine aurait été un moindre mal (ou un moindre bien, plutôt…). Il lui servit la dernière goutte d'Armagnac, en tentant tant bien que mal de réprimer le tremblement dont tous ses membres étaient parcourus …

Sa voix se voulait ferme et assurée, mais il n'était pas sûr que le tremblement de ses membres ne l'affecte pas aussi …
Buvez, belle enfant, ceci n'est pas du vin de Bourgogne, mais si vous connaissez Tolosa, vous connaissez sûrement ce nectar qu'on appelle Armagnac. Croyez-le si vous voulez, mais j'ai ramené cete fiole de … Genève.

En parlant de Genève, les effluves qu'il sentait, en provennace de … d'où d'ailleurs ?? lui rappelaient étrangement des odeurs de salvia. Ceci ramena directement ses pensées vers une Rousse … une autre, pas la sienne, une qui maintenant goûtait au repos du Jardin des Délices. Cette pensée n'était pas faite pour diminuer le trouble qui saisissait l'écrivain en ce lieu et à cette heure …

Une nouvelle venue entra ... HK se retourna à peine ... Pas la première fraîcheur, se dit-il, et revint sans perdre un instant aux délicieux moutons du tour de table ... Ecaterina sembla ouvrir lentement la moitié d'un oeil ... mais le referma aussitôt.

Sa nouvelle voisine de table ne faisait rien pour cacher les trésors tout à l'heure imaginés sous le tissu noué ... Et bien que l'imagination d'HK soit en ce domaine relativement fertile, ce qu'il pouvait voir là était incommensurablement au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer …

A part ma Rousse à moi, se dit-il, je n'ai jamais vu rien vu d'aussi beau et surtout d'aussi bien présenté…
Il remarqua aussi que Belle Emeraude ne semblait pas insensible à la situation ainsi provoquée, et qu'il ne faudrait pas grand-chose pour que le situation ne basculât …


'fait pas un peu chaud ici ? … s'entendit-il articuler bêtement.
--Catapulte
Rien ne semblait bien ragoutant ici, une cardinal qui ronflait et un bonhomme qui tremblait comme un malade pris de paludisme ... même la femme assise à la table "pas de première fraicheur " avait le rire haut perché des donzelles de basses- fausses.

Catapulte passa en effleurant les clients et en laissait derrière elle un parfums de musc et d'encens.
--Mahault
Baissant son verre afin de faire couler avec lenteur la goutte d'Armagnac dans sa gorge, tendant son cou en fermant les yeux, les lèvres en attente du liquide ambré, Mahault sourit en connaisseuse quand la goutte tomba lourdement sur sa langue...
Elle se la passa sur les lèvres pour cueillir le moindre parfum de l'alcool gascon et vit une femme entrer, traverser la salle de part en part...Elle se dit que si l'envie lui prenait de prendre son temps, de le perdre pour retrouver ce qu'elle n'avait pas perdu...
Au St Abandon, on s'abandonne, d'ailleurs, cette pressée faisait partie d'un autre monde, celui de la vitesse et de l'emportement...Personne ne la voyait vraiment...Elle risquait d'oublier la sensualité qui se dégageait d'elle, d'oublier de respirer, tout simplement...
Mmmm, Horeykhlem!!! je vous connais!!!! D'ailleurs, nous nous sommes déjà croisés en ce Sacrum Germanicum...j'ai double vie, une de jour, une de nuit...Je porte perruque afin que personne ne me reconnaisse d'emblée...Sachez que je me nomme ici Mahault. Je vous prierai, au cas où vous me reconnaissiez, de n'en faire aucune mention à quiconque, cela me regarde. Je compte sur votre discrétion...
En prononçant son nom, son timbre changea et prit des inflexions pleines de nuances, on crut entendre miauler. Ses mains continuaient à s'attarder sur les endroits les plus chauds de sa peau...accompagnant ses paroles de soupirs très discrets, mais très audibles pour ceux qui tendaient l'oreille.
--Catapulte
S'asseyant avec la délicatesse d'une plume qui tournoie au souffle d'un amant fatigué, la rousse se penchant et prit de ses longs doigts une des pipes à opium encore chaudes posée près de la petite lampe à alcool.
La flamme donnait à ses prunelles des étoiles de galaxie lointaines où les souvenirs de rois persans et gitans andalous étaient des comètes des météorites qui se percutaient dans un dédale de voies lactées... les effluves sans doute des plaisirs ou ce désir qui la pourchassait depuis qu'elle était enfant.
Elle reprit sa tendre besogne, et tira une longue épingle ornée d'une grenat de ses cheveux qui tombèrent en cascade sur ses soyeuses épaules de miel. Les oranges et les fauves se mêlèrent au cramoisi et à la garance de sa robe de soie légère.

Sachant qu'une pipe devait être déculottée pour mieux donner ses vapeurs, de son ongle affutée, elle taquina le prépuce de terre cuite et reperça le trou pour y glisser l'opium.

Non, elle ne faisait pas partie de la maison, elle était d'un autre monde, elle... elle choisissait !
Pour cela, elle posa quelques écus à la table basse des délices, avant de se servir dans la coupelle salie où reposait une pâte noire comme la peau de cet esclave abyssin qui lui apprit que le plaisir n'est pas forcement d'aimer; noire et collante comme sa main dans la chaleur moite de sa virginité violentée; noire, collante et amoureuse comme ce merci après la jouissance.. sauve toi l'ami .. *sourire*

La jeune femme altière n'eut aucun regard autour d'elle, seule par ses lèvres entrouvertes sa respiration palpitait et tourmentait la petite flamme qui se tortillait de plaisir sous cette caresser troublante, toute absorbée qu'elle était à recueillir sur la pointe de la longue aiguille la gouttelette d'opium, noire, amoureuse et vicieuse.
Quand, la petite boule fut bien accrochée, elle l'amena au-dessus de la langue de flamme pour la faire grossir, gonfler, se dilater, prendre des boursoufflures grotesques sous ce baiser à la brulure d'un coup de fouet....la lanière claqua, la turgescence s'enfla... petit bouton de plaisir éclos à la chaleur... oui, il est juste à point...il ne fallait pas perdre un instant, ne pas trop le bruler, savoir quand à force d'attendre, enfin on pouvait y gouter.
Alors portant l'embout de la pipe à sa bouche gourmande pour cette fellation en Spyché accomplie, elle enfonça la pointe d'argent ainsi chargée du bourgeon brun et mielleux dans le trou béant de la pipe et aspira......d'abord en courtes goulées pour attiser la brulure sur la peau noire tendue sous la promesse du plaisir ...*..*..*..*...*... puis entreprit une longue, très longue succion pour ne pas perdre un seul des gémissements de cette fleur qui s'épanouissait.
Elle avala tout en gardant la fumée suave et chaude au plus profond de sa gorge, laissant les effluves d'infiltrées dans toutes les veines de son corps.
Jamais plus tendre amant, ne s'était ainsi insinué, perdu, dilué dans son sang... ne pensant qu'à son plaisir, s'y donnant si intensément...quoique...*sourire carnassier* .. . on n'est jamais mieux servit que par soi-même ... un gout amère se déposa sur sa langue, il fallait expirer ... se retirer.
Alors retenant encore quelques secondes son baiser opiacé, Cat bloqua sa respiration et lentement comme à regret, laissa échapper une volute qui s'alanguit entre ses lèvres charnues à peine entre-ouvertes ... le filet blanchâtre glissa en ondulant comme les cheveux d'une ondine le long de l'ovale parfait de son visage se tressant aux boucles rousses... puis elle finit d'exhaler et un nuage s'envola paresseusement devant son regard flou.

.. mea culpa.
Elle ne cacha pas son plaisir, à quoi bon au milieu de rien ?

Elle était tellement loin, là et ailleurs, au bruissement d'un tissu de soie, à son cœur qui battait au ralenti, à la mélopée qui la faisait danser au harem du Caire et au cliquetis de ses bracelets de verre ambrés qui s'entrechoquent au rythme de ses gestes ...

Les couleurs sur sa rétine éclatèrent en guirlandes de lumière, elle s'installa sur un de ces disques qui tournoyaient et sur ce tapis volant se laissa entrainer dans une large ellipse...et certains parlent de plaisir divin ?!?! .. nous ne sommes que des animaux esclaves de cette seconde, de cette minute.... de cette heure d'encre noire à l'opium trempée qui nous fait quitter la boue pour un peu de beauté.

Catapulte sourit, le bonhomme au drôle de nom lui rendit son sourire... rien ne sert de bouger, pas un mouvement pour partager, frissonner... la rousse ferma enfin les yeux pour mieux se promener au chemin d'un muscle, à la courbe d'une épaule, à la peau satinée au sillon de l'aine de ceux qu'elle avait aimé et entre ses cuisses fuselées les anges avaient fait leurs paradis ....à nouveau ses pensées devenaient chair... chère son envie d'aimer.
--Haldor
Venant de contrées lointaines, il avait besoin d'un certain réconfort et une envie particulière de verbillages faciles, de douceurs et surtout de pas se prendre la tête.
Dans un port, il avait entendu parler de cette maison particulière à Nancy,consacrée aux filles du bon ton qui, obligées là de renoncer à leur orgueilleux étalage et à l’insolence ordinaire de leur maintien, étaient contraintes, en raison des sommes reçues, de se livrer aux caprices les plus irréguliers et souvent même aux outrages qu’il plaisait aux libertins.
L'envie lui avait pris de changer son bateau contre un bel étalon et de chevaucher jusqu'en Lorraine, gardant sa force en son sein.
Il avait trouvé l'enseigne et en poussa la porte d'un geste ample.
La cape posée, sur l'épaule,il ota son épée à l'entrée se disant qu'il n'en aurait point besoin, étant suffisament armé pour ce genre d'endroit,il jetta un regard sur la marchandise discrètement, mais en connaisseur.
Des corps, il en avait vu et parcouru de jolis ambrés sculptés tels les dunes du désert, des cuivrés dont le grain de peau avait un gout particulier, des noirs robustes et si souples..........mais cette fois il cherchait autre chose

--Catapulte
Cat leva ses yeux en amende en voyant le nouvel arrivant .... pas mal pensa-t-elle ... du premier choix ce bel étalon ... elle agitant sa main pour chasser le nuage de volutes opiacées pour mieux admirer ce visage racé caressé de la lumière fauve des flammes qui dansaient sur ses pommettes hautes et enflammaient l'or de sa crinière et se coulaient, se lover sur sa bouche délicatement ourlet pour mourir le long d'un nez parfait ....humm ! la belle bête !

La vénus Callipyge en devinait déjà le goût délicieux ! enfant de la nature et du plaisir, elle reconnaissait d'un seul regard ses frères de vertus qui aux autels des muses savaient se prosterner ...ils étaient partout où se trouvent les hommes ; …cet homme si sur de son charisme et de sa beauté triomphante et au front serti des lauriers tressés de ses milles et une amantes était un convertie !
Depuis longtemps, la rousse libertine avait cesser de croire que tout ce qui est plaisir est un crime.

Alors que l'opium parcourait son corps d'une onde voluptueuse, s'attardant sur la source vive nichée au triangle roux, à la pointe de ses auréoles roses couronnés d'une couronne d'épines à la douleur agaçante qui fouettait son sang... elle avait choisit ... et savait qu'à partir de ce moment, ce que Catapulte voulait, dieu le voulait aussi.

Dans un bruissement de soie dégoulinant sur ses cuisses au moment où elle se leva, puis rythmant chacun de ses pas comme si une cours chuchoter en soupirant les noms de ses 100.000 amants, Cat le regard embrumé approcha de la table où la bouteille vide d'armagnac était abandonnée....
Elle la prit et d'un geste vif et précis la coucha et la fit tournoyer comme une toupie sur le coin de la table ... ainsi soit-il prononça -t- elle en regardant la bouteille qui commença à ralentir devant la cardinal affalée, passant en glissant lentement devant une des filles de Lulu, le mouvement alla de plus en plus doucement ... retenant son souffle, les yeux rivés sur le goulot l'élitaire rousse attendait le verdict du sort, son seul et unique maître.
Alors dans une dernière poussée, son maître en riant assujettit l'étui de verre à sa jouissante volonté ... Catapulte redressant la tête, ferma ses yeux ne laissant qu'une fente aiguë pour mieux fixer son attention sur les roulis tanguant du divin fla con... une goutte et dernière goutte du liquide ambré en offrande roula sur le bois gris de la table....
puis s'immobilisa.
Sans équivoque le goulot était tourné vers ce voyageur qui sentait les embruns des mers égéennes et en reine de Sabat , la flamboyante payéenne se levant pour saluer son Salomon d'un soir.
--Mahault
Les boucles brunes de la chevelure de Mahault s'insinuaient et serpentaient dans son cou, lui chatouillant ce couloir d'amour, cette colonne de marbre blanc et vibrant...
Ses mains glissaient libres et indépendantes sur ses cuisses, enivrées de chaleur...Mahault admirait la femme qui s'était empressée telle une feuille de se poser , quittant sa branche, délicatement, avec regrets, exécutant des virgules vers le haut avant de se poser sur les coussins doux de la terre...Elle ne la lachait pas des yeux, sentant le plaisir jaillir par tous les pores de la peau de cette rousse...

Mahault avait pour différence qu'elle n'avait point besoin d'opium pour entrer dans le royaume des sens exacerbés, la musique la plongeait dans un état second , et le toucher du grain des peaux et la chaleur qui en émanait la rendaient esclave du Dieu Pan...

Elle frémit, hypnotisée, quand la rousse légère et virevoltante fit tourner la roue de la loterie, par l'entremise de la bouteille d'armagnac, tournant à peine la tête vers un nouveau venu entré au St Abandon...

Elle continua ce qu'elle était en train de faire:
Goûtons ce vin divin, l'écrivain, dites-moi par vos lèvres humectées, ce que vous sentez, au nom de l'amour du nectar...Faisons couler cette sève sanguine dans nos gorges, faisons-là couler en filet de source et racontez-moi, que je scrute le moindre changement d'état de vos lèvres, je veux les voir trembler et appeler...
Les cils de Mahault caressaient l'air, le rendant palpable comme la tiédeur de l'eau d'un bain de minuit...
--Catapulte
Si la rousse sourit ce ne fut qu'au fond de ses yeux que l'on put y voir dans un bref éclair cette étincelle de joie ...L'hédoniste recevant en plein visage le zéphyr de sire Apollon aimait voir bien en vue accouder au bal con l'autre se réjouir et re jouir .. elle frémit sur sa branche et laissa le vent l'emporter .. une goutte de sueur se glissant à la chute des reins, odorante et insinuante langue de serpent...
Essuyant la poussière qui souillait la soie diaphragme de sa robe à la hauteur des genoux, ce paradoxe oscillant entre Mélusine et Salomé, tendit l'extrémité de ses doigts au sanglier boulimique assis à la table devant le goulot de la bouteille entre elle et ce corsaire aux promesses évidentes.... bois, goute ce n'est que pour toi ... douleur euphorique malgré le risque maximal ... se jeter de la tour ou demander la tête de son amant ? ... la tête et la queue et pourquoi pas les oreilles en prime ?!
En toreadora d'aurochs ibériques, jaloux et sanguins, Cat glissa sa banderille entre les lèvres gercées de l'Homme assis, jouant en lui caressant et la langue et le palais, en rondeaux et en va et vient, s'attardant dans la moustache drue du bonhomme.

Mais, elle ne le regardait pas, elle plongeait son regard dans celui de la femme assise près de Lui ... et doucement s'insinuant par la pupille dilatée, son essence remontant, s'enroulant au nerf, à la circonvolution d'un sillon tortueux, au cervelet gonflé, à la colonne de la tour ivoire, le long des membres..ses cils balayèrent la vapeur qui floutait son regard sur ce qui l'entourait, et elle reprit ses esprits dans un effort aussi jouissif qu'une plume qui sur le sol se pose en soupirant dans un frémissement de fibriles.

L'Homme Kiss sous la flamme des bougies à l'entrée du sombre bord d'elle, la cherchait apparemment pour jouer, pour passer le temps à ce qu'il savait le mieux faire.
Ce pirate qui trimbalait sous sa cape les encens de Chypre et les parfums des jardins de Mogador ... et ce qu'il savait faire de mieux , ce qu'il voulait : piloter le navire, voguer sur la mer ondulante, arriver canon chargé au port à dévaster, pilonner la citadelle Cathare, la belle, la fière pour lui faire rendre les armes, cheval de Troie il savait toutes les ruses et comment se faire ouvrir toutes les portes ...

Catapulte savait qu'elle pouvait lui donner ce qu'il attendait.
Hom, Kirié Êléïsson
Horeykhlem
HK ne savait plus où donner de la tête, des yeux, des lèvres, de ...
Ecaterina face à lui, semblait dormir, et ne se douter de rien ... Cela se peut-il qu'elle ne se rende pas compte de ce qui se passe ici, sous, autour, et peut-être bientôt sur la table ?... Les pontes de l'EA sont-ils si déconnectés de tout qu'ils ne voient le vice que dans les écrits et pas la volupté quand elle leur passe sous le nez?...
Puis, son regard alla jusqu'à Belle Emeraude, qui semblait s'être éteinte elle aussi. Les vapeurs poivrées qui se répandaient dans la pièce auraient-elles eu raison de sa conscience, la plongeant dans ce demi-sommeil qui parfois entraine dans DES réalités bien plus pointues que LA réalité ?... D'ailleurs, la Belle lui rendit son sourire, s'excusa, se leva et ... planta son monde, se dirigeant, plus rapidement que ne l'aurait laissé supposer son regard vague deux secondes auparavant, vers la sortie et l'air frais de la rue ...

En continuant le tour de table, HK vit un couple se former. La dive bouteille du Divinissime ainsi en avait décidé, et ce n'était à son sens pas la meilleure chose que ce bout de verre ampoulé avait fait aujourd'hui.
Car, l'écrivain s'en rendait compte maintenant, la dernière arrivée à cette table était bien plus belle, bien plus attirante, bien plus sensuelle, bien plus ennivrante, bien plus enfumante, bien plus "Mmmmmh...", bien plus "Viens chéri, je t'amène dans des endroits que même pas tu sais qu'ils existent", bien plus "Oui Madame, je veux bien te suivre, et, même, je te ferai pas payer", bien plus "P... de bouteille, tu pouvais pas t'arrêter sur moi, non ?...." que toutes les filles de ce bordel, y compris celle qui s'était adressée à lui en dernier. Le nouveau venu, bellâtre fat aussi beau qu'inconsistant , a bien de la chance, se dit HK, pour le moment du moins ...

HK récupéra la bouteille sur la table. Celle-là elle est pour moi.
Il griffona un mot pour Ecaterina, qu'il lui glissa entre ... non, pas là, dans la main :

HK a écrit:

Votre Eminence, vous devez boire une fiole avec moi, vous me l'avez promis... Vous avez le choix du lieu et du moment, je me réserve le choix du liquide .... HK


Puis il se tourna vers Mahault.

Mahault, tu dis qu'on se connait ?.... Je n'en ai point souvenance, et même avec ta perruque, je crois bien que je t'aurais reconnue, mais soit, disons que la fumée ambiante et ton petit ménage m'obscurcissent l'entendement, ... je ne le nie pas.

Puis il s'approcha d'elle. Ses mains se posèrent sur les épaules dénudées, descendirent pour effleurer la base de la gorge offerte, palpitante. Ses lèvres se rapprochèrent de la bouche entrouverte ... remontèrent vers la joue, y déposèrent un baiser, s'insinuèrent vers le cou gracile, sentant bon l'ambre.
Une main remonta vers la joue, la caressa doucement ... La bouche d'HK revint elle aussi vers les lèvres frémissantes et humides de Mahault, puis sur la joue, puis vers l'oreille, dont il mordilla le lobe, puis discrètement, murmura :
Va te faire f...

Il planta là la gueuse, attrapa Catapulte par les cheveux, Viens là, toi..., l'embrassa fougueusement, lança un regard noir au blondinet Toi, tu bouges pas ..., enleva la Rousse et la fit basculer sur son épaule, posa une main sur sa croupe. Elle se débattait, mais ... pour la forme.

Ainsi sortirent-il du bordel ...
Melly_
La micro Ambroise (comme aime à l'appeler le Narrateur d'Anaïs) se promenait dans les rues ce soir là. Elle s'ennuyait et pourtant elle n'avait aucune envie d'aller en taverne pour y rencontrer des gens qu'elle connaissait déjà. Cela pouvait être amusant parfois, mais aujourd'hui, elle n'en avait pas envie. Ce qu'elle voulait, c'était rencontré de nouveaux gens, ou peut être des gens qu'elle ne voyait pas souvent plutôt. En fait voilà, elle voulait sortir du quotidien ce soir là.

C'est en se promenant que la Mellyssa passa devant un endroit assez bruyant. Un endroit qui n'avait pas l'air d'une taverne à première vue mais où des gens entraient et sortaient comme dans un moulin. Quoi que c'est une expression idiote, son "beau-père" avait un moulin et il n'y avait jamais personne d'autre que lui et les souris dedans.
Sa curiosité étant grandement titillée par ce lieu, elle s'approcha un peu plus et regarda même par la fenêtre ce qu'il pouvait bien se passer à l'intérieur.
Cependant, l'endroit était tellement enfumé qu'elle n'y voyait pas plus clair que dans le croupion d'une poule. Enfin si, admettons qu'elle distingue quelques silhouettes mouvantes par ci, par là, mais vraiment rien de plus.
Un grand problème existentiel tenant en deux mots, un pronom relatif simple et un verbe à l'infinitif, et un signe de ponctuation se posa donc à elle à ce moment crucial de la nuit : "Que" "faire" "?"

Rester dehors comme une grosse potiche en se demandant toutes les deux secondes ce qu'il pouvait bien se passer d'intéressant là dedans pour qu'il aie du monde qui entre et sorte sans être forcément dépressif à première vue.
Prendre sa respiration et rentrer pour faire un tour d'horizon et ressortir aussi vite afin de ne pas avoir le nez bouché pendant dix ans à cause de la fumée qui était partout même des les fonds de culottes des gens à l'intérieur.
Rentrer normalement comme tous les autres, regarder si quelque chose pouvait potentiellement l'attirer pour qu'elle s'attarde ou sinon retourner dehors comme si de rien n'était avec une sorte de pseudo-classe pour faire genre que là dedans, c'était cool.
Se casser.

Il est vrai qu'entre ces quatre possibilités, la dernière ne reportait pas la majorité du référendum à votant unique. La première ne semblait pas non plus se voir octroyée la majorité des suffrages.
Il ne restait plus que deux choix possibles. Et quel choix ! Cornélien, si ce n'est pas pire encore. Et la seule façon de résoudre un problème de cette envergure : l'écu.

L'écu est une petite chose ronde assez brillante. Il est très prisé par le genre humain malgré sa petite taille. Il est également doté de deux faces, non seulement tamponnées, mais différemment tamponnées. Afin de reconnaître l'endroit de l'envers. Même si jamais personne au monde n'avait su lui répondre à propos de la question qui la torturait, qui n'était autre que "mais..... ce côté là.. C'est l'endroit ou l'envers ?". La seule réponse qu'on lui donnait la plupart du temps était "ça c'est le côté pile, ça c'est le côté face". Alors voilà comment résoudre simplement un problème sans se casser la tête, tirer à pile ou face.

En admettant que la proposition numéro deux, qui je le rappelle brièvement est celle qui fait faire de l'apnée la jeune Ambroise, soit le côté face, et que la proposition numéro trois, qui n'est autre que la solution de visite tranquille des lieux, soit le côté pile, nous allons procéder au tirage.
Attention... Prêt.... Lancer !
Le suspens est à son comble, l'écu tourbillonne dans les airs. Qui l'eut cru que la petite Petite Ambroise eu une force si phénoménale à déployer pour un tirage si déterminant. Mais quand va-t-il donc se décider à retomber dans la main de Mellyssa afin de pouvoir voir enfin le résultat.
Ce n'est qu'après d'atroces secondes d'attente, de perles de sueurs sur mon front que le résultat tombe.
Ce sera pile.
Proposition numéro deux, vous êtes le maillon faible, au revoir.

Mellyssa rangea son écu dans sa poche et rentra donc dans la maisonnée enfumée. Ce n'est qu'après s'être habituée à l'environnement qu'elle put apercevoir et même reconnaître les visages. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'elle reconnut Messire Flavien (en supposant que ce RP se passer après le RP du LETE, autrement y'aurait un soucis temporelle qui fait que Melly demande deux fois son prénom à Flavien ce qui paraîtrait étrangement bizarre même venant de la pert de Melly eten supposant toujours que Mellyssa se sera présenté lors du RP du LETE également). Le Messire Flavien à côté d'un spectacle peu ragoutant il faut dire.
Bref, elle s'avança vers lui et lui sourit gentiment en disant.


-Bonsoir Monsieur Flavien ! Vous savez ce qu'on fait d'autre ici quand on enlève c'que fait vot' voisin ?

Elle fit un petit tour d'horizon rapide, reposa ses yeux sur Flavien, observa s'il restait une quelconque place à côté de lui et pourtant loin des autres entrain de......., puis resta debout, il ne restait pas de place, tant pis pour sa poire.
_________________

Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
--Mahault
Mahault partit d'un fou rire qui lui secoua longuement les épaules tel un orgasme ...elle riait à gorge déployée, restant tendue dans la position où l'homme attablé l'avait placée de par ses baisers et effleurements;
on pouvait voir ses paupières perler de rire et les ailes de son nez vibrer, les veines de son cou blanc frémissaient ; cet écrivain était fougueux et elle aimait ça...
Hilare, elle laissa ses pensées voler jusqu'à la rousse légère qui avait fait son théâtre de bordel d'une manière magnifique ! Elle était plutôt heureuse d'avoir rencontré cette créature...elle pensait à ce qu'elle était en train de vivre à cette seconde et sa langue passait sur ses lèvres rien quà y penser...

Que Mahault aille se faire f....., c'était le moins qu'on puisse lui souhaiter!!!

Elle repartit d'une crise de rire, mais cette fois-ci, elle tapait des poings sur la table en repensant à la situation...
Le beau blond en face d'elle, qui au début ne rigolait point, ni des fossettes, ni de la commissure des lèvres se mit à sourire, puis à éclater de rire, lui aussi...Du coup, la cardinale ouvrit une paupière, et le groupe de catins et d'hommes présents à ce moment rirent par empathie, puis se tapèrent les cuisses , ainsi que toutes les ribaudes présentes...

Mahault se leva pour souffler un air gaillard dans le goulot de la bouteille d'armagnac vide, qui avait fini son manège et tous de reprendre le refrain...C'était un air grégorien qui avait tourné en paillardise, tout le monde connaissait la ritournelle; elle se tourna pour aller chercher une chandelle et planta en tournant le bout de vît de cire dans le goulot...C'est en allant chercher le briquet d'acier et l'amadou que son petit pied se prit dans le tissu lourd qui serrait sa taille, et qu'il tomba dans un bruit sourd sur le sol...

Tous se tournèrent vers ce spectacle enivrant et soudain:
Mahault, cul et cuisses nus, abricot trop velouté, peau crémeuse appelant les caresses , sur un trépied de tissu d'orient, surmontée d'une chemise volantée et corsetée, regardant dans les yeux tous ses spectateurs en leur vrillant les sens...
Elle n'osa se retourner pour contrôler si la Cardinale était toujours dans les limbes.
--Dequerne


Dequerne


[Bien a l'écart des autres, sur un tapis de coussins...]

La réflexion évanouie, "l'emprise du mâle" s'imposant sur l'esprit d'Antoine, se répercutant dans ses gestes qui se délient en un jeu flatteur de caresses, divines approches qui longe le corps de la belle, mains exploratrices au contacts de la géographie vallonnée qu'elles étudiaient comme pour la cartographier mentalement et revenir poursuivre la caresse sur l'intimité précédemment délaisser, pour mieux jouer de la frustration...
Laisser rouler et s'offrir encore plus dans ce jeu muet acceptatif où seul le corps parle, par un langage silencieux, mais aussi puissant qu'un hurlement...
Intensifier de ses doigts le frôlement, les lèvres d'Antoine venant cueillir de leurs pulpes celles de la belle, lui communiquer la passion, sans même le savoir, l'enivrement multiple des désirs, devenir plus fougueux encore et en perdre la raison, devenir fou, envie et substances liées ensembles.

Et la main épousant la cuisses en quittant à nouveau et à regret l'intimité de la Belle, accroissant l'écart, ouvrant les portes d'un palais dont la visite ultérieur hatise bien plus que la curiosité. Sensation d'abandon de la femme, pour l'instant menée, mais pas moins receptive à son sort coquin...
Nouvelle assaut de la lingerie, caresse plus nette, but avoué de donner plus de plaisir, déploiement de gestes troublant, concentriques, d'une indicible volupté, Antoine devinant le moindre repli anatomique sous la membrane de tissu d'une insolente finesse...
Et devenir fou, pour de bon ce coups-ci, basculer dans l'abysse et se perdre définitivement, ne pas vouloir remonter cette pente que l'on dévale à toute allure et menant directement vers le péché, voir même fort probablement à la damnation, mais peu lui en chaut, il assouvit, il désire, il donne, tout en prenant sa part...

Etre "là pour ça" lui arrachant le souvenir d'Ivy. Se donner tout autant que prendre, user et abuser du plaisir... et de l'autre à cette fin...
Jouer de la lingerie, faire croire que la main repart, mais réattaque celle-ci en contournant sa défense, devenue obsolète face à l'agilité des doigts assiégeant, prenant d'assaut la herse, laissée sciemment ouverte à l'ennemi, conquérant l'enceinte en y prenant place... sourire de Dequerne au sein de ce baiser dont l'emportement frisait le passionnel puis tout à coup s'interrompre !

...et....

...basculer sur elle, lui faire connaitre son poid masculin calé entre ses cuisses n'offrant aucune résistance, le torse plaqué au buste rebondie de la Belle à la chevelure noire de Jais... le baiser ayant cessé au profit de l'alliance des regards, les braises scintillantes dans celui d'Antoine le plongea au plus profond de celui de Lana, jouant a caresser son nez du sien, le sourire gravissant plus haut les joues de l'homme de ce petit jeu sensuel et...

...revenir cueillir ses lèvres, de la pulpe des siennes, avides, fougueuse, puis laisser exfiltrer une langue taquine, spéculant déjà sur la quête de sa jumelle, jouant au chat et à la souris, a savoir qui était le chat... c'était dur à dire au vu de l'implication égale des deux amants d'une nuit...

...chercher a l'embraser, lui insuffler le feu, l'anatomie durcie de l'homme roulant sur la voie des plaisirs en un enchainement de mouvements serpentant, le bassin tirant un divin émolument de sa coquine malice...

...puis tout à coup, à nouveau....

...abuser de la masse que représente l'homme, roulant a nouveau sur les coussins, mais emportant la Belle avec lui ce coups-ci.... lui dessous, et elle dessus...
...et Dequerne se relevant, assis, la contraignant sans violence à l'andromaque, puis de ses lèvres un murmure s'échappant:

Etonne-moi Lana....

Sourire espiègle et flamme dans le regard, Antoine la mettant au défi....
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