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[RP] Le Bordel du Saint Abandon [venez tous, même en PNJ !]

--Mahault
On entendait les poissons d'argent ronger les fibres de tissu dans tout le bordel, et leur bruit semblait tonitruant, comparé au silence qui se fit lorsque le tissu tomba à terre, révélant le corps blanc et doux de Mahault...

Retenant son souffle...ne se retournant pas, il semblait à Mahault que l'ecclésiaste Ecaterina n'avait rien remarqué et continuait à dormir comme une ...damnée, si l'on peut dire pour une femme d'église...et la catin musicienne remonta doucement le tissu...mais cette fois-ci ce furent les réclamations et les désirs des femmes et hommes présents qui commencèrent à s'élever...

Mahault, ne remonte rien, entendait-elle par ci.............
Mahault, viens par ici...approche-toi, entendait-on par là.......
Laisse ce tissu à terre, viens que je polisse ta peau d'albâtre..............entendit-elle encore plus loin................
--Al_bert
Le gros Albert en avait marre d'attendre le client dans son hôtel minable face à la prison Nancéenne. Y'avait pas de policier, donc pas de prevenus, donc pas de libération sur caution ni de visite de charmantes éplorées tentant de soudoyer un gardien en lui offrant ses charmes.

Le gros Albert avait bien tenté de passer son humeur sur la Marielle, sa servante souffre-douleur, mais la sotte avait réussit, par il ne savait quel miracle, à trouver le moyen de mettre la population de son côté. Bref, il en avait pris pour son grade quand la populace était venue lui faire sa fete le jour de la Saint -Albert.

Il était toujours aussi hargneux quand il décida de faire ce qu'il fallait pour se mettre en joie : rencontrer une fille de (justement). Et c'est pourquoi, malgré la froidure, il était sorti de chez lui pour se rendre au bordel.

Il ouvrit brutalement la porte du Saint-Abandon et se jeta sur un fauteuil disponible pour s'y vautrer. Se grattant le ventre tout en matant la marchandise, il était trrrrrèèèès satisfait d'avoir pris la décision de se payer quelque bon temps ce soir là. Evidemment, la Mahaut lui plaisait bien et il s'y croyait déjà. N'avait-il pas sur lui de bons et bels écus ?


Après un long termps d'observation, il se décida et l'interpella
Toi !
Oui toi ! Tire moi une bière et amène tes miches par ici !
--Mahault
Tire moi une bière et amène tes miches par ici !

Mahault tourna doucement sa tête vers l'Albert, celui qui houspillait volontiers sa Marielle, et que tous connaissaient à Nancy comme cotoyant les malfrats; cela n'était pas pour lui déplaire....
Ce qui lui déplaisait, pensait-elle en plongeant ses prunelles dans les siennes tout en se tortillant d'une façon obscène, se pourléchant à peine les lèvres en lui dardant son corps nu et ses yeux de braise...c'était le vocabulaire qu'il avait utilisé pour parler de ses seins doux, fermes, aux tétons remontant vers le haut, équilibrés et chauds...Elle n'avait pas de miches lourdes et tombantes...
Elle attendit, caressant ses seins, lui montrant du doigt leur forme délicate...attendant mieux de l'Albert. Le St Abandon n'avait pas que des filles de joie faciles.
--Lae_la_belle


Nouvelle par ici ,Lae poser dans un coin , ne savait que faire , se qui n'étais pas son genre du tous , elle espérait voir la tenancière
alors elle attendit , quelqu'un allait venir surement même
.
--Yvette



La soirée avançait et Yvette commençait à ressentir la fatigue de la journée. Elle s'était assise dans un coin, attentive, observant la salle et les hôtes de Lulu. Certains et certaines étaient repartis discrètement, leur verre bu ou leur plaisir assouvi. D'autres s'étaient assoupis. La plupart continuaient à boire et à pincer les fesses des filles, et ne tarderaient pas soit par passer en alcôve, soit à rentrer sagement chez eux, si besoin en brouette.

Mais il y avait encore de nouveaux client qui arrivaient malgré l'heure tardive. La jeune fille se demandait bien à quel moment elles pourraient enfin fermer et se retirer dans leur chambrette. Elle ne rêvait plus que d'un bon bain, et ça n'était pas le gros hôtelier de Nancy qui venait d'entrer qui la ferait changer d'avis.
Déplaisant au possible cet homme ... pas une once d'éducation.
Il reluquait la Mahaut sans vergogne d'un regard porcin ... Brrrr ... Yvette en avait des frissons de dégoût.

Tout à fait le genre d'individu que Lulu aurait mis à la porte sans ménagement en sussurant "On ferme, désolée jeune homme" d'un ton moqueur. Mais la patronne s'était rapidement esquivée après ses ébats avec le beau voyageur. La favorite du lieu comprenait tout à fait que sa maîtresse prenne du plaisir et s'en trouve éreintée, mais du coup n'osait pas prendre sur elle de renvoyer l'infâme.

Soupirant profondément, Yvette se leva malgré sa lassitude pour accueillir une nouvelle arrivante dont la tenue laissait supposer qu'elle ne venait pas par hasard au Saint-Abandon. Par chance , l'Albert avait jeté son dévolu sur la Mahaut.

S'approchant d'un pas léger de l'inconnue, elle souffla au passage à sa camarade de travail.

Te force pas avec lui, Mahaut. C'est pas Lulu qui t'en voudra si tu veux pas. Il est trop répugnant. Tâche juste de le faire boire assez pour qu'il se vide la bourse au lieu des deux.

Puis, en professionnelle, elle endossa son rôle de charmante pour s'occuper de l'arrivante.
Bonsoir Dame, bienvenue au Saint-Abandon. Que puis-je pour vous être agréable ? Un verre d'absinthe pour vous détendre ? Ma Maitresse est partie se reposer mais je puis en son absence répondre à vos moindre désirs. Ici, faites vous plaisir et détendez vous.

Joignant le geste à la parole, l'ange blond ramassa deux petits coussins qui gisaient sur un sofa proche et s'empressa de les glisser délicatement dans le dos de l'inconnue pour que son appui soit des plus confortables.


--Lae_la_belle
Citation:
Bonsoir Dame, bienvenue au Saint-Abandon. Que puis-je pour vous être agréable ? Un verre d'absinthe pour vous détendre ? Ma Maitresse est partie se reposer mais je puis en son absence répondre à vos moindre désirs. Ici, faites vous plaisir et détendez vous.


Bonsoir , Je suis Lae , je suis ici pour un cour moment , et j'aimerais en profiter ou en faire profiter quelques individu .
je m'ennuyer a ne rien faire , et j'ai entendu parler du Saint-abandon , alors je me suis dis autant aller faire un tour et voir celà de mes propres yeux .
Et donc me voilà .


Lae lui adressa un jolie sourire
--Lana_ribot




[La nuit comme compagne; deux amants en proie à un irrésistible rapprochement...]






Comme un fruit interdit croquée à pleine dents, l’étreinte était savourée langoureusement, délicieusement. Les deux amants d’un soir se perdaient, s’enlaçaient, s’enfonçaient dans les méandres voluptueux de la nuit…

Dans les mains expertes d’Antoine, le corps de Lana frissonnait jusqu’au moindre recoin. De légers râles, à la façon de sifflements du vent qui s’engouffreraient dans des interstices d’une maison, ponctuaient ses élans corporels et psychiques vers un au-delà du plaisir charnel. Emoustillée, cherchant encore davantage de sensations, elle avait envie de laisser son amant à ses épanchements physiques. Voir quel jeu il jouait. Boire le parfum enivrant de son corps viril. Choir avec jouissance dans les tréfonds qu’il la mènerait.

Hmmmmm…. Des lèvres exquises… Le poids d’un marquis…

Le sentir chevauchant, puis chevauché. Le vouloir à elle toute seule pour ce moment privilégié.

Au défi-provocation lancé, elle répondit par un regard malicieux et coquin. L’homme était donc en plus de cela joueur… Il ne lui fallait pas plus pour se laisser aller à un jeu dangereux…

Elle commença par tester la résistance corporelle de son partenaire. Le bassin qui valsait irrévérencieusement au-dessus de celui d’Antoine, donnait le tempo aux mouvements plus amples de son corps. Petit à petit, ceux-ci se faisaient ondes, puis vagues, et enfin raz-de-marée.

Les apparats sociaux vestimentaires ôtés, ils approfondissaient leur danse. Elle fit la connaissance du torse magnifique. Du délicat baiser au mordillement calculé, elle explorait lentement les autres parties du corps offert à elle.

De telles douceurs sous la langue, elle en mangerait encore d’autres. Des amuse-bouche qui ouvraient somptueusement l’appétit…

Puis, un baiser sur les lèvres de l’homme qui se laissait faire, mais qui participait bien activement à l’instant échangé. Sa présence n’en donnait pas l'ombre d'un doute. Il était bien là. Elle l’avait en effet senti. En joignant les deux mains d’Antoine au-dessus de sa tête, les siennes par-dessus, et par ce même mouvement sa poitrine effleurant le visage de l’homme, elle amena la danse dans son premier point culminant : celui qui introduit les partenaires dans un face-à-face désormais irréversible.

De cercles en spirales, d’ondelettes au signe de l’infini, le rapprochement physique en cours prenait alors des courbes vertigineuses. L’ascension inéluctable. Le plaisir par palier grimpait de façon éhontée. Aucun des deux ne rougissait du plaisir procuré, donné et pris. Leurs respirations, comme deux êtres singuliers, se sont mélangées pour former l’unique corne d’un animal fantasmagorique. Le sang en ébullition, la chaleur vicieuse, les amants étaient en fusion.

Le rythme s’accélérait. Les râles plus bruyants. L’étreinte plus intense.
Leurs corps ne faisaient plus qu’un. Le plaisir à son apogée.
Ruissellement sur les peaux échauffées, mordillement sauvage de lobe d’oreille, griffure spontanée des omoplates jusqu’au bas du dos.
Extase et damnation… Jouissance terrestre qui ne peut laisser Lucifer indifférent…



Les esprits de braise, et des corps qui en redemandaient encore et encore.
Variant les plaisirs à l’envi, ils ne s’arrêtèrent qu’au petit matin.


La rosée comme adieu, les premiers rayons comme signes d’une page qui se tourne, les deux amants d’un soir ne verront sans doute plus jamais leur route se croiser à nouveau…


--Yvette


Surmontant la vague de sommeil qui commençait à lui piquer les yeux, en bonne professionnelle, Yvette adressa son sourire le plus angélique à Lae en réponse au sien.
Profiter du moment ... en faire profiter quelques individus ?
A la bonne heure, vous ne trouverez pas meilleur temple du plaisir qu'icelieu. Que diriez vous d'un verre d'hydromel ? C'est doux, c'est frais, ça enivre sans saouler ...


Prestement, l'ange blond alla quérir un flacon conservé au frais dans le cellier et le déposa sur la table devant la femme, avec quelques verres. Elle en remplit deux, un pour elle, un pour Lae qu'elle lui tendit.
S'il prend idée à l'un de ses messieurs de boire un verre en votre compagnie, vous n'aurez qu'à tendre le bras pour le satisfaire. A votre bon plaisir Dame. Puissiez vous y découvrir l'Abandon.

Yvette leva son verre pour porter son toast a la divinité du lieu avant de le vider à petites gorgées.
Amusez vous bien ma belle ...
Elle retourna ensuite vers la Mahaut qui aguichait toujours l'Albert tout en restant à bonne distance de ses mains avides malgré, ou à cause de, ses fanfaronnades.
Allez beauté ! Ne fait pas ta Sainte-Nitouche. Tu promènes tes fesses sous mon nez sans me servir ? J'ai de quoi payer, approche ! Tu ne le regrettera pas, la nature m'a bien servi héhé !


Yvette contourna l'homme vautré qui braillait en tendant la main pour essayer de peloter les rondeurs appétissantes de la belle mucisienne nue. Elle se glissa derrière Mahaut, lui pinça légèrement la taille - plus pour la taquiner gentiment que pour autre chose - et lui glissa à l'oreille
Je tombe de fatigue ma mie. Je vais monter. Je te laisse finir de servir ? Le couple du petit salon vient de partir. Il ne reste plus grand monde à part ces deux là ...
Elle désigna l'infâme et Lae du menton. Je ferai le ménage demain en échange si tu veux.

La blonde prit l'escalier qu'elle grimpa d'un pas léger pour gagner la mansarde qu'elle partageait avec sa compagne de travail. Là, elle se jeta sur sa paillasse sans même se déchausser en poussant un soupir d'aise. Il lui tardait de dormir.

Demain, elle devrait ranger la salle comme promis à Mahaut.
Las, demain, il lui faudrait aussi avouer à Lulu sa décision de la quitter pour prendre la route. Le départ était imminent et elle avait déjà trop tardé à le lui annoncer. Mais elle redoutait par trop la colère prévisible de sa maîtresse, tant et si bien qu'elle n'avait encore pas osé lui parler de la proposition allèchante qu'on lui avait faite d'aller voir la mer. Au mieux, son amante la traiterait de sotte, d'ingrate et la bouderait jusqu'au départ ...

Yvette soupira et ferma les yeux, laissant le sommeil la gagner


--Mahault
Mahault frissonna sous le petit pincement d'Yvette...
Faire le ménage à ma place demain???? Ah oui, merci Yvette généreuse!

Reprenant sa tentative de "conversation" avec l'Albert:
Un Kir lorrain ! veux-tu goûter un kir lorrain, l'Albert ,toi, lorrain jusqu'au bout du...
Elle se retourna, montrant ses fesses galbées et douces, se penchant doucement, posant au fond du verre une mirabelle séchée au fond du verre, puis la recouvrant d'eau de vie de mirabelle , vrillant un peu sa taille sur le côté, faisant péter le bouchon de blanc mousseux, imprimant un mouvement sec à ses hanches, faisant couler le liquide pétillant et se retournant , tendant le verre à l'Albert...
Narre-moi ta meilleure histoire! Si je suis séduite, tu seras récompensé! dit-elle en pénétrant l'Albert de ses yeux verts.
--Al_bert
Gna ... ?

La vue sur la paire de fesses rebondies de Mahaut avait achevé de griller les derniers neurones du bonhomme (quoique "bon" soit inapproprié en parlant du tenancier de l'hôtel nancéen). Un filet de bave coula au coin de sa bouche ouverte, dégoulinant lentement sur le menton entre les piquants de sa barbe de trois jours. Il semblait comme figé, incapable de comprendre la question qu'on lui posait.
Une seule pensée tournait en boucle dans sa tête
Rhaaaa ! Quel cul ! Mais quel cul !

La catin lui tendit alors un verre de kir et lui adressa la parole. Il ne perçut que la derniere phrase de son discours sans bien comprendre d'ailleurs ce qu'elle voulait
Si je suis séduite, tu seras récompensé!
Hein ? Gné ? Ah oui !
Il sortit sa bourse qu'il vida dans sa main gauche pour faire miroiter les écus. Pour lui, séduire voulait dire payer. Et il était d'humeur très séduisante ce soir.
5 écus si tu viens t'assoir sur mes genoux toute la soirée. Pour le reste on verra. Si tu es très gentille avec Albert, ....

Il prit un ton mielleux plein de sous-entendus pour prononcer ces derniers mots et ses yeux se mirent à briller.
--Mahault
L'Albert ne semblait pas bien connaître l'esprit de la maison...
Le St Abandon avait certes besoin d'écus pour faire tourner la maison, mais.................les hommes devaient faire leurs preuves, niveau jugeotte...avant de parler de zozotte...
Le "repas" qu'on leur offrait n'était possible que s'il donnait de leur personne en charme linguistique et séduction douce...De quoi faire monter les neurones au cerveau un tant soit peu...

Bon, l'Albert!!!!!!!!! Tes écus, grand fada, je les prendrai seulement si tu me racontes une histoire qui me fait rire,rigoler, t'entends? ou qui me laisse rêveuse , tu comprends, rêveuse ? ou alors tu chantes un air qui me donne envie de t'accompagner , t'as compris, tu veux que je répète ?
--Mahault
L'Albert se mit à baver sec...On aurait dit le crapaud à Coloquinte de Nancy, son Jean Bave...Mais lui, c'était un crapaud facétieux, et prophète...On pouvait pas en dire autant de l'Albert...

Mahault vit les yeux du gaillard rouler, ses doigts se tortiller, les trois cheveux qu'il avait sur la tête se dresser...et Il s'affaissa, son verre à la main tombant et roulant au sol, perdant la fameuse liqueur au sol...sans avoir eu le loisir de prononcer un mot.

Mahault appela à l'aide pour l'aider à le sortir dehors...

Citation:
Le pnj "Al_bert" étant hors Lorraine, n'importe qui peut jouer ce pnj...à bon entendeur...salut!
--Mahault
Mahault reprit son épinette, et toujours cul nu, se mit à gratter de son plectre les cordes de son instrument...Il était tard, elle jouait pour les verres vidés, les bouteilles débouchées, et même Lulu était partie se coucher...
--Ventrebleu
La nuit était bien avancée. Et avec elle étaient passés nombre de couples. Mais lui était resté seul, attablé dans un coin obscur de l'Abandon... Il laissait le temps passer, y compris avec les choppines qu'il buvait systématiquement tièdes. Cette lenteur n'était apparemment pas du goût de l'ivrogne qui s'était effondré à quelques pas. Mais il n'était pas intervenu, il n'avait pas voulu, pas osé, intervenir. Point d'esclandres pour lui...

Il lissa sa barbiche poivre et sel quelques instants encore, les yeux rivés sur la musicienne à moitié nue. Elle ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Dans la salle aucune autre âme n'apparaissait, ni pure ni damnée. C'était ce genre de moment qui lui était propice. Il n'aimait entrer dans la lumière que progressivement, pas à pas. Son gobelet à la main il se leva doucement, sortant de l'ombre dans le dos de la ribaude, offrant son visage tanné à la lueur vacillante des lustres grossiers.

Il toussota légèrement pour attirer l'attention de la fille de joie.
--Felicie


[La rue, en plein milieu de la nuit]

La nuit était bien installée dans les rues. Félicie se promenait dans ces quartiers mal famés de la basse ville. Des cris de joie se faisaient entendre à certains coins. Elle se retrouva à un moment nez à nez avec un homme qui faisait une danse qui en disait long avec une catin. Félicie profita quelques secondes du spectacle le temps de continuer son chemin. Un alcoolique l'aborda dans la rue pour lui demander ses services. Elle refusa la proposition, mais se fit indiquer une maison où elle pourrait se rendre, en échange d'une vue plongeante sur la gorge de la rousse.
Son cœur battait la chamade quand elle arriva devant la porte. Abandonnée et sans le sou, elle pouvait essayer de se mettre au service d'une protectrice. Elle toqua, puis entra.

[Le bordel du Saint Abandon]

Une forte odeur se faisait sentir dans cette pièce. Quelques catins se livraient à des exercices de charmes sur les genoux d'un client, tandis qu'un homme s'était rapprochée d'une femme à moitié dénudée.
Son corset fort serré lui gênait la respiration dans ce lieu non aéré. Sa robe était encore présentable. Elle se dirigea elle aussi vers la femme. Ses longs cheveux couleur de braise, et du Sans-Nom, retombaient en bataille conjointement sur sa généreuse poitrine et son dos. Sa main tenait un petit livre des vertus, dont elle pouvait se servir pour jouer avec des partenaires. D'un doux sourire, à mi-voix, elle glissa à l'homme.


Puis-je faire quelque chose pour combler tes désirs mon mignon ?

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