[ RP] Quand la vie parait

[Chateau Ducal - Petit salon Blanc discussion avec Monseigneur Payns]

Des jours que la rouquine courrait partout afin de répondre aux demandes de chacun, discuter avec un autre, n’oubliant jamais son sourire malgré la fatigue et essayant de resté aimable malgré les quelques tensions du à chaque élections… Elle en aurait presque oublié son état de grossesse penthivierique avancé.

De retour de Paris, où la jeune duchesse avait prêté allégeance au Roy alors qu’elle écoutait avec attention, malgré la fatigue qui se faisait sentir, les échanges de Monseigneur Payns et un échantillons de la noblesse Angevine.

Elle fut prise d’une violence douleur dans le bas du ventre, Soufflant un peu, un s'adossa à son fauteuil, essayant de garder le sourire faisant de gros yeux à Joffrey, oh non pensa t'elle pas maintenant, Charles n'est pas là et même si tout le grattas nécessaire à un baptême était présent les choses n'étaient pas prévues ainsi. La rouquine aimait planifiée organiser et là ca n'allait pas dans l'ordre des choses. Tout à coup la jeune duchesse sentie une violente douleur l'assaillit dans le bas du ventre, elle regarda Joffrey, puis son oncle puis Finam, S'en était trop elle se leva tant bien que mal une main sur son ventre faisant voler ses parchemins interrompant sans ménagements les discussions

Joooooooooooooooo aide moi il faut que je vois Charles tout de suite, Kiliaaaaaaaaaaaa au secours, Tissssssssssss à l'aide


Parcourant les couloirs du château, bien que d’habitude discrète la jeune Bramafan-Penthievre s’affolait un peu, perdant même son calme légendaire

j’ai mal, au secours, il faut appeler de l’aide, mon père, Tiss , Jo aide moi mon cheval s'il te plait, pas le temps d’attendre un carrosse …
Elle regarda Jo qui souriait combien tu dis que tu en as toi d’enfants ? Parce que moi je rentre là et j’oublie le confessionnal c’est certain. Mais tout va bien aller, je le sais tout le monde me l’a déjà dit. Oh Joffrey il faut que je vois mon ours ca ira mieux ensuite…
La douleur s’était estompée, Fifou se calmait peu à peu lorsque l’attelage s’avança. La voici partie pour Beaucouzé, traversant le duché à toute allure... Jo étant partie immédiatement prévenir Rose elles ne tarderaient pas à l’a rejoindre là bas.


[ Beaucouzé]


Encore quelques pas et elle serait enfin près de son ours quand tout à coup voilà qu’une nouvelle violente douleur l’assaillie.

Poussant la porte de leur demeure, elle se rendit immédiatement aux cuisines, bu un grand verre d’eau, souffla un peu, se tapota les joues et voilà que tout irait bien. Le voyage la fatigue voilà tout, ce n’était pas encore le moment pour accoucher non impossible, il y avait encore tellement à faire avant… Restant dans ses pensées elle rejoignit Charles dans son bureau, se rendant à l’évidence, elle ne pourrait rien gérer cette fois ci… Essayant de ne pas paraître inquiète malgré tout elle prit une allure de buse ce qui ne lui ressemblait pas du tout et signe des plus inquiétants chez la jeune rouquine.


Yop mon bel ours, ca burp ? je suis de retour tu ne devrais pas travailler autant tu sais …
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Le Comte de l'Isle Jourdain était penché depuis quelques heures sur une série de chiffres à faire croiser les globes oculaires. Reposant sa plume, il frotta son visage et ses yeux dans ses mains et s'étira un instant. Au même moment, il entendit des pas se rapprocher.

L'Ours d'Armagnac et de Comminges ne put s'empêcher de grogner. Comment osait-on parler de la sorte ? Lui si à cheval sur la culture du langage et sur le devoir du noble d'en user le plus finement qui soit, ses oreilles venaient de s'écorcher de cet imbroglio douteux... Ah ça non, il ne pouvait pas laisser passer cela !

En se retournant d'un bond, il découvrit son épouse, la main sur le ventre, le visage marqué, autant par l'inquiétude que par une certaine douleur. Et tout s'envola comme par enchantement. Charles comprit alors que les évènements allaient soudainement s'accélérer. Son coeur se serra d'autant de joie que d'inquiétude...

Il se leva alors et vint prendre la main blanche de Lisa-Marie.

- Par Aristote, Lisa-Marie, mais tu es folle d'avoir fait tout ce chemin dans cet état ! Tu aurais pu accoucher sur la route !

A constater la sueur qui envahissait le front de son épouse, Charles remit les considérations linguistiques et pratiques, ainsi que les reproches, à plus tard. La priorité, c'était elle, nulle autre.

- Qu'on fasse préparer la chambre de la Comtesse, de l'eau chaude et du linge propre ! Et qu'on quérisse le médicastre séance tenante !

Il n'aurait pas fait bon de s'interposer entre un Ours et ses trésors. Charles enserra les épaules de Lisa-Marie et l'invita à le suivre jusqu'à leur chambre, marchant prudemment le long des couloirs, et priant intérieurement Aristote de veiller particulièrement sur ses amours...
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Folle quelle drôle d’idée avait son ours comment faire autrement pour accoucher prés de lui elle n’allait tout de même pas faire naitre leur enfant à Paris ou entre deux couloirs du château d’Anjou. Enfin elle n’avait pas l’intention de protester et lorsque son époux posa les yeux sur elle s’est un sourire remplit de tendresse qu’elle lui adressa.

Ils étaient réunis et elle pourrait donner naissance à leur enfant avec sérénité. Il ne manquait plus que la venue de Rose, bien que la présence de Cerise, et de Joffrey l’a rassurerai aussi. Tiss manquait à l’appel se qui l’inquiéta presque après les discussions qu’elles avaient eut, mais fit sourire la rouquine. Perdue dans ses pensées Fifou avait suivi son bel ours sans rechigner jusqu’à leur chambre s’installant le plus confortablement possible étant donné les circonstances et la douleur des contractions qui se faisait de plus en plus fortes.

Prenant la main de Charles profita des quelques instants d’accalmies qui lui étaient donnés pour se reposer un peu avant la tempête à venir.
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Le grand remue-ménage avait commencé, et il fallait voir le petit monde de la maison s'activer avec une certaine frénésie. L'Ours faisait honneur à sa réputation d'insupportable exigeant, surtout lorsque la situation l'exige.

En premier lieu, il supervisait en personne le déshabillage de son épouse, même si ce n'était guère traditionnel... mais valait mieux cela qu'un ours tourmenté faisant les cent pas dans le couloirs...
Puis il avait installé sa douce sur le lit, veillant à ce qu'elle soit le moins inconfortable possible, s'accaparant un récipient d'eau fraichement déposé pour lui éponger le front, lui dégageant le visage de ses mèches humides.

Puis vint le moment de flottement fatidique... Que pouvait-il faire de plus ? Son angoisse monta d'un cran, prenant conscience qu'il pouvait la perdre, voire pire, les perdre, si la fatalité s'en mêlait... et ça il n'y survivrait pas...
Bien qu'il fut rompu aux pires situations de crises, celle-ci le touchait au plus profond, il entrait en plein paradoxe de vouloir que tout cela fut déjà terminé alors qu'il souhaitait dans le même temps ralentir la marche des évènements le temps que le médicastre arrive...

Comme pour transmettre le message à sa progéniture naissante, il caressait le ventre de Lisa-Marie, tentant de calmer juste ce qu'il faut les ardeurs de cet enfançon en quête d'apparition dans ce monde de brutes.
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[Pas encore à Beaucouzé mais pas loin .. enfin.]

Jo avait été saisie au cri de Fifou.

.

Dans le petit salon blanc du chateau , l'agitation avait pris place. Tout s'était passé à grande vitesse.

Lisa marie emportée au galop jusqu'à chez elle. Kilia suivant de peu , Jo , elle , était partie quèrir sa soeur.

Tout en se mettant à courir , la Beaufort-Dénéré se tourna vers les personnes présentes.

Monseigneur Payns , dit elle.

Et vous membres du conseil ... je pense que nous continuerons cette discussion chez sa Grace Kilia. Sa demeure n'est pas loin de celle de la Duchesse Fifouni.

Kiliaaaa , tu vois ce que tu peux faire pour cela .. moi je file chercher Rose.

Et sans attendre de réponse , Jo sauta sur sa monture et fila trouver sa soeur.
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[Chateau d'Angers, Aile de l'Université ]

Rose était en son bureau de Recteur.

Des lignes et des lignes d'encre couraient sur les vélins devant elle.

Elle ôta lentement ses binocles de devant ses pupilles aussi vertes que la rainette des marais, plissa les yeux ,
souleva une mèche pendante sur le front, remis les verres en place,

reprit la lecture.

Elle passait en revu l'évolution de la rédaction du dernier document demandé par la Duchesse.

Celle ci était venue la trouver en son bureau privé, voila déjà quatre ou cinq jour,

Elle avait les traits tirés, les paupières bleuies par la fatigue, et Rose lui avait assuré que le travail reprenait son cours à l'université. Mais cela ne l'empêcha pas de dire à Lisa-Marie de relâcher un peu la pression, car son ventre semblait tendu au point d'éclater, et l'énervement ne pouvait que précipiter la naissance de son enfançon. Lisa, avait légèrement soulever un sourcil, soufflant négligemment sur une de ses mèches rousses et folles qui ne restaient jamais en place, puis avait quitté les lieux, en précisant que les enfants de Duc savaient parfaitement quand il fallait naitre, ou ne pas naitre.

Rose repassa en revu tous les enfants qu'elle avait vu naître. Tous, tous, sans exception des fortes têtes.

Peut être fallait il envisager de changer de médicastre cette fois, pour inverser la tendance ?

Hummmm ou peut être faudrait il qu'elle se fasse aider ?

Oui, c'est cela, elle allait chercher de l'aide .

C'est à ce moment de ses réflexions que Guilhemme entre en trombe dans le bureau.
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[porte du Bureau de Rose qui s'ouvre en grand fracas ]

Vite, vite, Madame la Baronne votre soeur m'envoie vous quérir,

elle dit qu j' courre plus vite qu'elle pour monter les marches ,

Prenez vos affaires de médicastre pour les arrivées de poupon, et suivez moi .

Allez vite viteeeeeeeeeeeeee, plus vite parait que sa presse urgemment

Les chevaux scellés attendent en bas des marches, et je vous ai préparé Phaetuse, elle a besoin de galoper

Brutalement sortie des ses pensées, Rose rassembla prestement ses affaires, mis une cape fourrée sur ses épaules, la nuit était déjà fraiche.
Elle se pencha pour rajuster les lacets de ses bottes cavalières qu'elle avait défaites pour être à l'aise assise.

Puis en descendant les marches elle prit le temps de s'adresser à son écuyer

Guilhemme, fonce dans les rues d'Angers et va me chercher Messire Shreak, si tu le trouves emmène le nous rejoindre , il faut qu'il commence son apprentissage de Médicastre. Allez file vite
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Rose et Jo, lancées au galop , parcoururent la distance jusque Beaucouzé en un temps record.

Enfin les escaliers menant à la grande porte apparurent dans un nuage de poussières lorsque les chevaux stoppèrent.

Les deux femmes prirent juste le temps de se dépoussiérés avant d'entrer.

- Voici Rose , médecin de son état.. annonça Jo au majordome.

Conduisez là auprès de Dame Fifouni Et assurez ma cousine que je ne suis pas loin.
Il me faut me rendre chez sa Grâce Kilia.

Jo embrassa sa soeur et lui sourit.

Ce n'est point ton premier enfançon et j'ai toute confiance en toi. Si besoin , envoie moi chercher. Mais je repasserai par ici bientôt.

Connaissant fifou elle voudra connaitre l'avancée des discussions.

Humm !! Et si Charles devient ... encombrant ... envoie le chez Kilia, il serra les yeux et les oreilles de Fifou ..

Jo reparti aussi vite.
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[ Beaucouzé ]

Les douleurs semblaient s’apaiser un peu, tout paraissait contradictoire dans la tête de la rouquine, elle aurait déjà voulu que tout soit terminé appréciant et redoutant à la fois ses derniers moments de grossesse.
Tenant une de ses mains dans les siennes, Lisa marie essayaient de se concentrer sur la douceur des caresses que son ours lui prodiguaient sur son ventre rebondi, elle parlait à son bébé, lui demandant de patienter jusqu’à l'arrivée de Rose. Plus apaisée, alors qu’elle pensait que les contractions s’étaient dissipées. De petites goutes de sueurs commençaient à perler sur son front, lorsque sa couche fut inonder, la douleur revint, subite, forte, lui arrachant un petit cri. Elle serra si fort la main de son époux dans la sienne que celle-ci en blanchit, puis la douleur s’estompa aussi vite qu’elle était apparue
Regardant Charles un peu inquiète elle lui demanda pour la énième fois si Rose n’arrivait pas

Bel ours, où est Rose ? Es tu certain qu’on l’a fait prévenir, notre fille n’est pas arrivée en Anjou non plu, et Ludi, je ne comprends pas là… Et il faut que je retourne au château rapidement, j’ai peur, si je n’y arrivais pas !!! il faudra s’occuper de Monseigneur Payns, et il y a tellement de choses à faire, la prochaine fois que nous irons nous promener au confessionnal il faudra etre plus prévisible tout ca c’est de ta faute…

Petit sourire taquin en regardant son époux, essayant de se changer les idées afin d’oublier son corps endolori la rouquine penthivierique, entre deux fortes contractions conservait toutefois encore assez d’énergie pour son passe temps favori parler parler et encore parler avec son ours.
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[Beaucouzé]

Rose suivit les pas pressés du l'homme qui les avait accueillies.

Les dédales de la maisonnées lui étaient encore étranger, et elle fut soulager d'arriver rapidement auprès de Fifou.

Alors ma belle, l'on m'a fait savoir que le travail a commencé ?

humm à voir ton agitation, c'est certains,

Charles, bien le bonjour tout d'abord,

et voudriez vous descendre aux cuisines vérifier que tout à été préparé par vos gens et faire monter le nécessaire je vous prie ?

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Alors que Fifou ne cessait de poser toutes sortes de questions qui n'avaient pas lieu d'être vu la situation, Rose poussa la porta, laissant se dessiner un léger sourire de soulagement sur son visage.

pour avoir commencé il a du commencer en effet arriva t'elle a articuler alors qu'une nouvelle contraction se faisait sentir. Elle tenait la main de son époux toujours aussi fermement tandis que Rose lui demande de rejoindre les cuisines... C'est légèrement à contre cœur qu'elle obtempéra le regardant s'eloigner
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Allez Duchesse, c'est le moment, mettons nous toutes les deux en positions

lui dit Rose en délaçant ses vêtement pour rester en chemise, et corselet serrés, manches retroussées presque jusqu'aux épaules, puis elle fit prestement remonter les jupons de la duchesses au dessus de sa taille et commença par tater le ventre de la duchesse consciencieusement.

A la bonne heure, il est bien placé,

lui dit elle en lui lançant un sourire d'encouragement.

Voyons un peu si j'aperçois le bout de son nez, écarte un peu les jambes,

Rose vit à la grimace qui tordit le beau visage de Fifou, qu'une nouvelle contraction était là, et le bébé, vraiment pas loin. Elle caressa d'un geste apaisant les mains de sa patiente, et lui dit de mordre dans un petit sac de tissus qu'elle lui tendit,

Il avait été spécialement préparé par Kilia, et contenait une préparation d'herbes et de graines qui lorsque on les écrasait, permettaient d'avoir les idées allégées, et les souffrances un peu moins vives, et se transmettait de vieille accoucheuse en en nouvelle accouchée de génération en génération .
On disait surtout que cela permettait aux accoucheuses de travailler en paix , en étouffant un peu les cris des mères en souffrance.

Nous allons avoir, rapidement un enfançons dans cette maisonnée, tout est prêt, Duchesse à toi l'honneur, c'est le moment de pousser, imagine que tu veux défoncer les portes pour arriver plus vite jusqu'à ta cave de divines bouteilles, vas y,

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- Veux-tu donc cesser de vouloir comprendre, et préférer te concentrer davantage sur le plus imminent ? Rosebudy a été prévue, mais laisse lui le temps de faire le chemin, nous n'avons pas encore inventé les déplacements instantanés !
Essaye de faire mine de te lever que j'ordonne immédiatement qu'on te lie à ce lit et fais moi confiance pour y demeurer le temps qu'il faudra !

Maintenant, Lisa-Marie de la Croix de Bramafan - Penthièvre, il suffit !

Notre enfant est désormais ta seule priorité, celle de rester en bonne santé tout de suite après celle-là ! Et si je dois t'assommer pour qu'il en soit ainsi, je le ferai bien volontiers... Et il n'y a pas de "mais, mon ours" !

Charles se demandait s'il viendrait à bout de cette rousse insupportable qu'il aimait tant, lorsque Rosebudy fit son entrée et lui proposa de superviser les opérations à l'extérieur de la chambre.

- Soit, je vous laisse officier... Mais j'ai laissé un gourdin à l'entrée si notre aimée Lisa-Marie voulait se dérober en cours de route.

Sortant de la pièce dans un rire autant taquin que nerveux, Charles entendait déjà son épouse lui répondre qu'il était "insuppooorrrttaaaaabllleeeee".
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