Darkangelfly, soldate cambrésienne a écrit:[26 suite ]
Dark' avait ramenée avec l' aide de ses frères Crista au camps sur un brancard et la confia aux bons soins de Doc'
Soigner la bien Doc' ...
Après c ' être assurée que les autres allaient bien , elle se restaura le coeur lourd et alla dormir auprès de son époux .
[La trêve dominicale ]
Jour de repos aujourd' hui , les armes sont passées aux forgerons pour être affutées , les boucliers débosselés et les armures remises en états , les corps épuisés pouvaient enfin se reposer , Dark' , elle , avait choisit de se détendre au bord d 'un ruisseau qui courait dans l' herbe .
Le glouglou de l' eau sur les galets l' amenait si loin du camps , du champs de batailles , pour se retrouver dans sa ville qui lui manquait tant , sa Cambrai .
La journée se passa tranquillement , elle avait eut le temps de voire ses deux petites son bébé , la petite Méli' et sa petite de deux ans Lilith .
La nounou sachant le manque que pouvait avoir Dark' de ne pas les voire les lui avait emmener .
Elle passa sa journée avec son époux et leurs enfants à profiter au calme de leurs rires et des jeux de la plus grandes , loin de tout se tumulte .
Quand le soir arriva il fallut de nouveau se séparer , Dark' serra ses enfants dans ses bras avec tendresse et les embrassa très fort , avant de les laisser repartir accompagnées de leur nounou .
Les adieux lui serrèrent le cur et elle resta là devant la route à les regarder jusqu'à ce qu' elles ne deviennent plus qu' un point noir s ' éloignant au loin .
[le 28 Septembre 1457]
Le jour était arrivée de reprendre les armes , elle revêtit son armure calmement , ceint son épée minutieusement aiguisée par leur forgeron , prit son bouclier et alla embrasser son mari avant d' ouvrir la marche .
Tous marchaient en silence et la vue de Crista allongée sur le sol la hantait encore .
Elle allait venger sa sur .
Ils arrivèrent toujours en rang serré , les épées furent tirées de leurs fourreaux et le combat s 'engagea .
Dark' plus enragée que jamais ne laissa pas de répit aux assaillants , ses coups pleuvaient , elle y mettait toute sa rage pour cela .
En face d' elle se trouvait une combattante , qu' importe , d 'un geste vif elle baissa la pointe de sa lame vers le sol et la releva d ' un coup .
La lame entailla d 'abord la cuisse pour remonter vers son ventre quand le fers glissa sous l' armure lui entaillant les flancs .
Le sang rougit alors la lourde épée et Dark' fixa un instant la lame rouge avant de se retourner face à un autre ennemi alors que l' assaillant tombait à genoux sur le sol.
Elle laissait ses frère s ' en occuper , mais malgré les coups il reculait pour fuir .
Elle bloqua alors sa route et quand il lui fit fasse pour s 'enfuir , elle ne rata pas l' occasion .
D 'un coup d 'épée levée à la hauteur de ses épaules , la lame vrombit dans l' air et atteignit l' adversaire à la gorge laissant sur son passage un trait rouge sur sa peau qui ne tarda pas à saigner abondamment et le corps s 'affala sur la terre , qui se rougit peu à peu .
Sans émotions , autre que celle d 'avoir put commencer à venger Crista , Dark' regarda les deux corps à terre , le combat prenait fin et tous se regardaient .
Mais pas de joie sur les visages , juste l' impression d 'un immense gâchis.
Mais plus ils s 's'obstinaient , plus ils continueraient sans remord à les affronter jusqu'à leur faire entendre raison .
Les Dragons se regroupèrent , boucliers contre boucliers , les regards se figèrent , un sourire complice apparut quand les mains attrapant tour à tour l' avant bras des uns et des autres dans leurs geste fraternelle , le serrant avec autant de force que leurs liens étaient fort et solide , les bouclier s 'entrechoquant résonnant alors , plus unis et soudés que jamais étaient les frères de Cambrai .
seigneurperseval, soldat peronnais a écrit:
28 septembre 1457 - Armée La Légion du Phénix - charge sur Calais
Le son de la charge retenti et l'armée chargea sur les murs de ces infidèles. seigneurperseval engagea le combat avec un homme, flamand apparemment. Il avait déjà dû combattre contre une autre personne, il avait un peu de sang. Alors, autant abréger ses souffrances. seigneurperseval lui transperça le ventre par son épée.
Puis, il se retourna, prêt à continuer le combat avec un autre. C'est alors qu'il vît son compagnon d'armes, Jengax, trainé à terre par des hommes qui ressemblaient à ses fameux cadets de Calais la honteuse. Son cheval s'éloigna. seigneurperseval couru vers lui mais fût stoppé par quelqu'un. Un autre combat s'engagea alors. C'est à ce moment que le repli fût annoncé des deux côtés. Le combat s'arrêtèrent bien que seigneurperseval aurait bien lui aurait bien fait goûter de sa lame, à lui aussi.
Puis il se retourna et couru en criant :
Jengaxxxxxxxxxxx
Il le trouva par terre. Il était inconscient.. ou mort ?? Non, ce n'était pas possible. Un Péronnais meurt contre les champis en défendant Péronne, pas à Calais la honteuse face à des mécréants.
Infirmiiiiieeerrrrr !!!
Plusieurs personnes arrivèrent et transportèrent Jengax. Apparemment mort.
seigneurperseval alla retrouver sa Cavalerie, affecté par cette journée. Combien de mort encore de la faute de quelques misérables.
gigagil a écrit:Après un long voyage en des contrées agréables, quoique dites belliqueuses ou ennemies, Gigagil revient sur les terres artésiennes.
Enfin, terres est un grand mot, il pense plutôt cloaque en voyant le bourbier.
Des frères se battent, Calais est appelée "la honteuse", "la traitresse".
Des hommes et des femmes qu'il pensait honnêtes et respectables profèrent des ignominies.
Les amis d'il y a quelques mois se déchirent aujourd'hui, s'insultent et prennent même plaisir à se combattre, à se blesser et se tuer.
Et le pire est qu'ils en tirent fierté !
Gigagil a traversé de nombreux Duchés, il a du insister pour obtenir passage de frontières fermées, mais pourtant il s'est senti plus en sécurité et même en terre de confiance au cours de ses périples qu'en revenant en ce Comté qui semble maudit.
Il s'est entretenu avec des Duchesses, des Ducs, des Prévôts, des Connétables, des Lieutenants de Guet, des Douaniers; partout il a rencontré écoute attentive et respect.
Le fait qu'il soit Artésien (puis Flamand), et surtout citoyen de Calais a quelques fois étonné, mais il n'a jamais été rejeté.
Malgré les frontières fermées il a toujours eu prompte et courtoise réponse à ses demandes de passage et de séjour, et cela quelques soient les alliances ou inimitiés des Duchés traversés.
La situation de l'Artois lui semble incompréhensible, comment un Comté peut il devenir aussi vite un tel bourbier, un lit d'infamie oû les bas instincts s'épanouissent ?
Comment une contrée peut elle devenir aussi rapidement à l'image de ses dirigeants ?
Là ou il y avait foisonnement de vie, de fêtes, d'animations, de richesses, d'échanges; il ne voit plus que vulgarité, haine, combats fratricides, jalouseries et insultes entres voisins.
Il n'a fallu que quelques mois à de petits personnages avides de batailles et incapables d'ouverture aux autres, pour transformer un Comté prestigieux, riche et admiré en un repaire de brigands, à l'économie malade et où le seul honneur semble être d'avoir estourbi son voisin ou d'avoir trahi ses alliances.
Gigagil a envie de vomir en voyant certains porter des décorations, le temps est loin oû l'Artois était respecté pour son soutien à la Couronne, oû les armée artésiennes pouvaient s'enorgueillir de combattre pour défendre des opprimés ou rétablir un Duc assailli par traitrise.
Gigagil fait faire volte-face à sa monture, il préfère être citoyen errant qu'appartenir à un Comté pareil.
jengax, soldat peronnais a écrit:
[Le 28/09/1457 Avant la bataille]
Jengax était la sur sa monture au milieu des autres cavaliers présent dans la Légion du Phnix, les hommes et femmes qui l'entouraient étaient nerveux, de jour en jour au fil des blessures et des cadavres leur rage n'avait cessé d'augmenter, la fatigue bien présente pour certain ne se voyait plus une fois les armes a la main, et c'est avec la rage au poing qu'ils allaient en découdre avec les défenseurs de Calais.
[Aux abords des remparts : L'assaut ]
A la vue des remparts, les cavaliers descendirent de leur monture sachant pertinemment qu'elle ne leur servirait a rien, les défenseurs n'ayant jamais tenté de véritable sorties hors des murs. Ils se munirent de leurs attirail de combat l'épée encore dans son fourreau ils allaient devoir porter les échelles aux pieds des remparts encore une fois, espérant cette fois pouvoir ouvrir les portes de la ville qui signifierait une victoire assurée.
POUR L'ARTOIS !!!
C'est ainsi que tous se ruèrent aux pieds des murs portant les échelles que les défenseurs repoussaient ardemment, Jengax eut la chance d'arriver en haut des remparts rapidement, il dégaina son épée essayant de protéger la précieuse échelle que de nombreux soldats utiliseraient après lui, les coups étaient violent mais il tenait bon, puis il reconnu l'homme face a lui, Schieux commandant des Cadets, un leader incontesté au sein des armées Artésiennes jusque la. Jengax seul en haut des remparts voyait l'échelle par laquelle il était venu tomber, il avait échoué, dans sa tache mais le soldat face a lui se battait fichtrement bien, le calaisien portait un coup au ventre que Jengax ne put entièrement éviter, il sentait la douleur s'emparer de lui mais tenait debout, cependant, suite aux coups répétés il faiblissait sentant le sang s'écouler de sa blessure et il reculait, encore et encore vers le bord de la muraille avant de tomber a la renverse par dessus les remparts.
Jengaxxxxxxxxxxx
Jonchant le sol tout proche des remparts Jengax, inconscient eut l'impression d'entendre quelqu'un l'appeler alors qu'il voyait un étrange tunnel de lumière s'étirer devant lui, était ce la fin ?
Plus tard il se sentis soulevé et vit la lumière s'éloigner,il essaya d'entrouvrir un oeil sans succès avant de sombrer a nouveau dans le coma .
la Medicastre de l'Ost, nefi a écrit:
après la bataille du 28...
la bataille à peine fini que déjà les blessés affluaient, les consignes avaient été donné bien avant la bataille et chaque brancardier selon l'état du soldat les installaient dans leur ordres de gravité, alors que déjà nefi et son équipe s'affairer auprès des cas les plus graves. stilicon avait été ramené dans les premier et aussitôt nefi se chargea de lui. il avait fait une chute terrible du haut du rempart et sa lance brisée lui transperçait le bas ventre.
grimaçant à cette vision elle demanda de l'aide à l'infirmier le plus proche et avec milles précautions retira l'éclat de bois, les geste s'enchaîner avec souplesse et précision stoppant l'hémorragie et pansant la plaie avant de poursuivre avec la réduction de quelques fracture à la jambe et au bras, elle posa des attelles administra un tranquillisant...
courage stil, soit fort et bientôt nous rentrerons chez nous, je reviendrais te voir après, j'ai encore beaucoup de soin a faire, mais je suis pas loin.
puis elle passa à d'autres personne d'autre soin, d'autre souffrance, soignant, réconfortant, apaisant, et quelques fois à regret fermant des paupières sur un regard tourné vers l'éternité, le visage déformé de douleurs...
c'est le coeur lourd qu'une fois de plus elle posa son regard sur la tente, certain blessé léger avait été pris en charge par ses infirmiers, pendant que les soigneurs et elle s'occuper des cas plus lourd, par chance elle avait prévue largement de quoi soigner tout ce monde mais pour combien de temps ??? elle serait bientôt... les traits tirés elle rejoignit une paillasse dans un coin pour prendre un peu de repos. avant de repartir guerroyer une nouvelle fois...
face au rempart le 29
birgit en mains, un masque figé sur le visage et l'esprit vide de toute pensées, elle répondit une fois de plus à l'ordre d'assaut, les hommes de sa lance derrière elle. Se battre encore et toujours, fendre l'air de sa lame si tranchante et rencontrer l'obstacle d'un corps, défendre sa vie et celle de ses compagnons au prix de celle des autres, ses autres tous n'avaient pas toujours été leurs ennemies, certain avait même combattu à ses cotés à une époque pas si lointaine. mais ne pas penser, non ne surtout pas penser à cette folie meurtrière, à la traîtrise des uns, la bêtise des autres, et l'honneur coulant de partout comme une rivière de sang, ce sang qui la couvrait à longueur de journée celui de ses ennemies, puis celui des siens lorsque une fois de plus elle devait le soir venue réparer les dégâts de cette folie meurtrière... mais combattre encore et encore... puis rentrer épuisé, compter les morts, recoudre, amputer, panser, et encore recommencer...
Feff, infirmier de l'Ost artésien a écrit:Feff avait soigné les bléssés légers qu'on lui avait assigné pendant la trêve dominicale ne désirant pas s'arreter pour ne pas repenser à tout ce qui s'était passé. Chaque fois qu'il s'arrétait des images des combats repassaient dans sa tête, ces hommes et ces femmes se battant jusqu'à la mort, marchant sur les corps encore chaud des victimes de l'assaut...et tout ce sang qui coulait et coulait encore... un grand sentiment de honte l'envahisait quand il repenssait également à ce qu'il avait fait pendant les précedent combats, il n'avait qu'un envie : jeter son épée le plus loin possible de lui... mais ces frères et soeur d'armes bléssé devaient être vengés.
Jusqu'à tard dans la journée de lundi il travailla au campement médicale avec les autres infirmiers et médicsatre. Puis vint l'heure de l'assaut. Chacun connaisaient désormais son rôle et sa place dans ce rite funèbre auquel tous s'adonnés. Le son des armes de sièges et des projectiles s'écrasants sur les remparts et la ville ne surprennaient plus personne. On entendait les cris de guerre et de provocation des calésiens du haut de leur remparts auquel les artésiens répondaient par leur propre cris...
Feff tentait de s'impregner du plus de rage et d'esprits combatif possible tenant fierement la bannière de la compagnie des aigles d'une main et de l'autre levant son épée bien haut hurlant la devise de l'artois. Il repensait à sa douce qu'il lui manquait tant puis à ce que son sergent lui avait enseigné et voulant la rendre fière de lui. Puis les cors chantèrent et la ligne s'afféra de nouveau contre les remparts portant des échelles et des armes de toutes sortes bien déterminé à reprendre la ville.
Feff grimpa aux échelles puis se jeta à nouveaux dans le tumulte de la bataille. Comme pour les assaut précedent il fallait mettre le pieds sur les remparts et conserver la position afin que les autres soldats montent à leur tour. Mais malgrès ceux des Calésiens qui été tombé ils étaient encore trop nombreux et les assièger malgré leur vaillance n'eurent d'autre choix que de redescendre des remparts.
La bataille était terminé pour aujourd'hui...l'heure était maintenant au compte des victimes et des bléssés une longue nuit commençait alors pour les équipes médicales... Feff rangea son épée ensanglantée jusqu'à la garde puis parti prêter mains forte aux autres infirmiers... le sang versé il fallait maintenant le néttoyer.
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Capitaine d'Artois