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[RP] Campement de " La Légion du Phénix"

Ombeline
[Devant les remparts en ce jour du samedi 26 septembre 1457]

nefi, médicastre de l'Ost artésien a écrit:
ayant confié ses derniers blessés aux nonnes elle avait avec ses hommes rejoint les rangs de l armée du phénix.
son équipement avait de nouveaux était contrôlé et complété, avant de repartir vers les remparts de calais la rebelle. le campement avait été dressé une désormais une grande tente réservé à accueillir les blessés trônait en bonne place.

le premier jours se passa sans trop de casse, les catapulte et autre trébuché attaquaient sans relâche les épaisses fortification que bientôt ils franchiraient pour prendre la ville.

elle observait tout cela le regard de glace, le visage sans expression, elle avait été a l'assaut mais rien de concluant vu le nombre de soldats. et elle était revenue pour soigner les quelques blessés.

la nuit avait été calme bien que la tension était partout palpable.

le second assaut du lendemain fut plus musclé, les failles dans les remparts et les pertes ennemies leur avait facilité la tâche, les combats firent rage et nefi tapait sans reffléchir, taper, pour protéger sa vie, taper au coude à coude avec les hommes de sa lance, taper encore et toujours pour que l'artois garde son intégrité.

de partout la devise artésienne se faisait écho...

artois rends toi, que nenni ma foy...

elle martelait les esprits rythmée par le cliquetis des armes, par les hurlements de douleurs des hommes et femmes des deux camps.

l'atmosphère irrespirable flottait sur le champ de bataille, mélange de fumée, de poussière, de sueur et de sang, une odeur apocalyptique. dont seul la faucheuse devait se répéter comme autour d'un gros festin.

puis bientôt le calme revient laissant place à une vision d'horreur de corps mutilés, de gémissement, de crie de douleur ou de désespoir... couverte de sang, la respiration haletante mais birgit toujours en mains la lame rougit, nefi resta quelques temps comme dans un état second, ses yeux devenue presque noir parcoururent la scène, elle entendit dark crier le nom de crista et son coeur eu un choc tant dans cette appel on percevait la détresse. elle voulut allé vers elle, aider crista cette vieille amie cambraisienne quand son regard se posa sur un homme au sol.

stillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

tombant à genoux prés de lui elle eu de nouveau un choc, mais de ceux qui d'un coup rendent la lucidité nécessaire à l'action.

prenant le pouls de son ami elle fut rassurer il vivait.

tien bon stil je reviens tien le coup.

puis se relevant et d'une voix forte elle appela.

qu'on apporte les brancards vite.


partant au pas de charge elle rentra sa lame dans son fourreaux après l'avoir essuyé sommairement. et prit l'évacuation des blessés en charge envoyant un brancard à dark pour crista et un pour stilicon. et tout autre blessés nécessitant des soins.

arrivant au campement elle rejoignit la tente médicale et se prépara à accueillir les soldats ayant besoin de soin espérant vivement voir revenir entier pegas, feff, et poillinette son équipe de soigneur.




Feff, infirmier à l'Ost a écrit:
Le départ d'Azincourt fut très dur il fallu à Feff plus de courage qu'il n'en aurait bientôt besoin pour quitter sa douce. Il alla rejoindre ses camarades et prit la route de Calais essayant de ce concentrer au maximum. Sur le chemin il ramassa toute les herbes qu'il jugeait utile afin de préparer de quoi soigner les blessé, car il n'avait pas d'illusions des blessés il y en aura et des morts également. Il fallait juste être prêts quand cela arrivera.

L'armée arriva enfin devant les portes de la ville et une myriade de tentes se dressa tout autour du remparts. Des armes de sièges était monté de ci de là afin de faire plier les Calaisiens.
Feff rejoignis donc ses camarades et prépara ses armes dans l'attente de l'assaut. Il nettoya ses armes et prépara ses affaires pour être prêts au combat à tout instant.

La première nuit fût à peine agité aussitôt misent en place les armes de sièges s'activèrent toute la nuit pilonnant allègrement la ville.

La nuit du second assaut chacun était prêts à en découdre et lorsque les cors de guerre résonnèrent tous les soldats se mirent en place et attendirent que les armes de siège pilonnent la ville. Puis ils chargèrent tous vers les remparts essuyant des pluies de flèches et de trait. Les échelles se dressèrent et beaucoup atteignirent les remparts.

Feff l'épée dans une main et la bannière de la compagnie des aigles dans l'autre, courut aux cotés de ses camarades se frayant un chemin dans le tumulte des boucliers et des épées qui s'entrechoquaient alors. Il lui suffisait de penser que ces hommes l'empêchait de rejoindre son aimée pour qu'il se jette corps et âme dans la bataille frappant de toute ses forces à chacun de ses coups.

Lorsqu'il crut reconnaitre Néfi crier il accourut dans sa direction et vu avec horreur que beaucoup avait été blessés ou été tombés pour l'artois. Il rangea son épée et alla donc aider Néfi et les autres soigneurs à l'évacuation des blessés. Il déposa alors ses armes dans un coin et prit sa sacoche et ses bandages. L'assaut été terminé et il s'agissait à présent de sauver le plus de monde possible. Toute le reste de la nuit il aida au soin des nombreux soldats Artésiens tombés mais aussi aux Calaisiens qu'il avait trouvé.



naoki, soldate bertincourtoise a écrit:
Naoki avait suivit les autres. Le depart de Azincourt avait sonné, vint alors le temps de la marche. On entendait plus que le cliquetis du métal, les pas sur le chemin. Un nuage de poussière avançait au rythme des soldats.

Arrivé a Calais. Les jours passent, on juge la ville, les regards se croisent, l'attente ... longue.

Après quelques jours, naoki est appelée a passée chef de section. Une nuit à peine... Et déjà des pertes. La jeune femme avait combattu comme elle le pouvait mais elle n'avait que pu voir Crista tombé. Alors qu'elle était occupé avec un autre ennemi, elle vit Dark accourir auprès d'elle. De l'autre coté, Naoki vit larsene se prendre un mauvais cou. Les hommes de sa section diminuait dangereusement et elle ne pouvait rien faire.

Lorsque toute la bataille fut finie et que les troupes s'étaient retirées, Naoki avait marcher la ou quelques minutes plus tôt, des hommes se battaient pour leur vie. Elle n'avait de réel affinité avec personne, certes la perte de ses compagnons la chagrinait mais se n'était rien en comparaison à d'autres. Après avoir lancé un dernier regard empli de peine a cette vision, elle se dirigea vers sa tente pour nettoyé son équipement.

Deux jours ...

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Capitaine d'Artois
Ombeline
Stilicon, soldat Bertincourtois a écrit:
Avant

Comme il l'avait appris, Stilicon avait levé son bouclier au dessus de sa tête et avait tenu sa lance droite, tendue vers les cieux obscurs.Il avait franchi les remparts sans problème et se trouva avec ses camarades, en plein combat. Il se mit sur ses gardes, ne voulant pas frapper le premier, et ne sachant pas s'il voulait vraiment tuer quelqun. Il mit trop de temps à réfléchir et un soldat Calésien fonça sur lui et le transperça. L'impact fût si violent que Stilicon fût ejecté par dessus les remparts et tomba en bas, comme une masse. Son épée et son bouclier furent écrasé dans la chute et l'on retrouva des morceaux de lance dans le bas ventre du soldat de l'Ost. Il ne bougeait plus, attendant patiemment la mort. Il eût une dernière pensée pour Lisagaia, et tomba dans un brouillard nébuleux, un vide et puis plus rien.

Après

Il y eut d'abord une odeur horrible qui lui arriva dans les narines. Il serra les dents nerveusement, bien avant que la douleur refasse surface. Qui osait le déranger dans l'état lethargique où il était? Il prit conscience de son corps arraché. Cela le piquait atrocement. Il prit une bouffée d'air et essaya de la garder le plus longtemps possible dans ses poumons.
Soudain, il ouvrit les yeux et il toussa. Autour de lui, des personnes s'affairaient, desespérées et pleurant. Il attendit, ne sachant pas, ne sachant plus rien, ou pas grand chose... un nom... "Perl".


***


polgara2009, soldate azincouroise a écrit:
[Dans la nuit du 24 au 25 septembre : en route pour Calais]

Après une longue route au cœur de la nuit, les soldats de l'armée de Maya, qui à pieds qui à cheval, arrivèrent enfin en vue des remparts de la ville de Calais. Profitant des quelques heures qu’ils leur restaient avant le levé du soleil, ils s’activèrent tous à l’installation du campement, suffisamment loin des remparts pour ne pas être à portée de tirs des archers ennemis. Une fois leurs instructions reçues, chaque soldats vaqua à ses occupations. La plupart prirent un peu de repos, la journée qui s’annonçait marquerait le début des hostilités avec Calais.
Polgara, une fois sa tente montée, s’enroula dans une couverture et s’installa près du feu. L’automne n’était plus très loin et les nuits étaient à présent bien fraîches. La jeune femme ne put rien avaler et ne parvint pas à trouver le sommeil. Elle repensait sans cesse aux paroles de Roman, son fiancé. Aux aveux des actes monstrueux, qu’il avait commis par le passé, et qui motivaient son départ du Comté. Il aurait pourtant mieux valu qu’elle se concentre sur les évènements à venir, Calais était bien protégée et les prochains combats s’annonçaient rudes. Mais, chagrin et colère ramenaient inlassablement ses pensées vers celui qui venait de lui briser le cœur.


[Dans la journée du 25 septembre : début des hostilités]

En fin de matinée, une fois que tous eurent pris un peu de repos, le campement s’activa. Des soldats s’attaquèrent à l’installation des engins de sièges qui permettraient au bout d’un certains temps de percer les remparts ennemis. D’autres surveillaient l’activité Calaisiènne afin d’éviter toutes surprises tandis que les officiers établissaient les futurs stratégies employées. Une fois que tout fût prêt, le rassemblement fût sonné et les directives données. Le bombardement des remparts de la ville débutèrent alors. Les murs étaient bien épais, il faudrait du temps pour les fragiliser. Des cris provinrent de la ville atténués par le bruits assourdissants de la pierre contre la pierre. Quelques affrontements eurent lieux mais rien de concluant. Les Calaisiens étant bien à l’abri derrière leur fortification, il faudrait attendre qu’une brèche se forme pour qu’un assaut puisse être lancé.
Polgara, qui participait à sa première bataille, regardait tout cela d’un œil distrait. Elle ne parvenait pas à chasser ses préoccupations de ses pensées. La nuit tombée, elle ne trouva pas le sommeil malgré la tisane au vertu apaisante que lui donna Feff. Afin de s’occuper l’esprit, elle se porta volontaire pour les rondes de surveillance autour du campement.


[Le 26 septembre : seconde attaque]

Ce jour là, le martèlement continu des remparts porta enfin ses fruits, une petite brèche fut ouverte dans la muraille Calaisienne. Le son des trompettes retentit alors, l’heure de combattre était enfin arrivée. Les soldats Artésiens se lancèrent à l’assaut de la ville, essayant de pénétrer son enceinte. D’autres, profitant de la confusion générale, tentèrent d’accéder aux remparts à l’aide d’échelles, afin d’abattre les archers qui s’y tenaient et d’accéder à la ville. Polgara avait suivit le groupe de soldats qui s’étaient précipités vers la brèche. Son épée dans une main, son bouclier dans l’autre, elle engagea le combat avec l’un des hommes qui leur bloquait l’accès à la ville. Elle para les attaques de son opposant et enchaîna plusieurs coups, mais ne parvint pas à le toucher. L’homme dût reculer, sous le nombre des soldats Artésiens qui continuaient d’affluer, et se trouva alors hors de porter de la jeune femme. L’homme, aux prises avec plusieurs adversaires, fût ensuite mortellement touché. Son cri d’agonie se perdit au milieu du brouhaha ambiant produit par l'entrechoquement des épées, les vociférations des combattants et les cris de souffrance des blessés. Pol tentait de poursuivre son avancée lorsqu’une femme fondit sur elle. La jeune Azincourtoise bloqua l’attaque de justesse et attaqua à son tour. Un long duel s’ensuivit durant lequel aucune des deux combattantes ne prirent l’avantage puis, un long cri déchirant se fit entendre. Un Artésien était tombé des remparts, un des siens était blessé. Toute la colère qu’elle gardait en elle depuis plusieurs jours explosa alors. Elle enchaîna coups de taille et coups d’estoc avec fureur, ne laissant aucune chance à son adversaire. Cette dernière, débordée par l’avalanche de coups, ne fût pas assez rapide quand Pol, se décalant d'un pas sur le côté, vint enfoncer sa lame dans son flan. Après que Polgara eut retirer son épée, la femme tituba sur quelques mètres puis s’effondra. Pol essuya le sang qui recouvrait sa lame sur les vêtements de la femme et repartit à l’assaut. Mais, les Calaisiens parvinrent bientôt à enrayer l’attaque Artésienne et les repoussèrent hors de leur lignes. Les combats cessèrent donc et, chaque camps vint ramasser les corps de ses combattants. La nuit s'annonçait longue pour le personnel médical, plusieurs soldats, aux blessures plus ou moins graves, nécessitant de nombreux soins.
De retour au campement, Polgara se mit en quête de ses frères d'armes et amis afin de s'assurer qu'ils n'avaient rien. Puis, épuisée par l'intensité des combats et ses récentes nuits d'insomnie, elle rejoignit sa tente où elle s'effondra à bout de force. Cette nuit là, elle dormit quelques heures mais, son sommeil fût agités d'affreux cauchemars. Après un duel acharné, Roman, la bouche déformée par un affreux rictus, lui transperçait le ventre de son épée. Elle se réveilla, au beau milieu de la nuit, en sueur, la bouche encore ouverte sur un long cri d'angoisse. Réalisant que ce n'était qu'un rêve, elle se leva et sortit se changer les idées dans la fraîcheur de la nuit.


[Le 27 septembre : Trêve dominicale]


Un soleil radieux accompagna le réveil des troupes Artésiennes en ce jour de trêve dominicale. La journée serait dédiée au recueillement et au repos, tout le monde ayant besoin de se remettre des durs combats de la veille. Certains allèrent s'enquérir de l'état de leur amis blessé, d'autres se regroupèrent pour une partie de ramponneau, tandis que d'autres priaient Aristote afin qu'il guide leur bras guerrier lors des affrontements futurs. Polgara, qui avait peu dormi, profita à l'aube, d'une baignade relaxante dans une rivière voisine, qu'elle avait découverte lors de sa promenade nocturne. Elle assista à la messe et pria pour le rétablissement de ses frères d'armes blessés. Après un repas frugal, elle rejoignit Loulou qui lui avait proposé un petit entraînement, dans l'optique de lui changer les idées. Pol, même si elle ne retrouva pas le sourire, apprécia ce moment passé en compagnie de son ami. Elle ressentait toujours une vive douleur au fond de son cœur mais pensait un peu moins souvent au responsable de son chagrin. Un peu apaisée, elle parvint à dormir un peu durant l'après midi puis, à son réveil, se joignit à un groupe de soldat, les regardant jouer aux cartes.
La nuit tomba rapidement, elle prépara son équipements pour le lendemain, jour de reprise des combats, puis s'endormit d'un sommeil sans rêve.

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Capitaine d'Artois
Ombeline
Darkangelfly, soldate cambrésienne a écrit:
[26 suite ]

Dark' avait ramenée avec l' aide de ses frères Crista au camps sur un brancard et la confia aux bons soins de Doc'

Soigner la bien Doc' ...

Après c ' être assurée que les autres allaient bien , elle se restaura le coeur lourd et alla dormir auprès de son époux .

[La trêve dominicale ]

Jour de repos aujourd' hui , les armes sont passées aux forgerons pour être affutées , les boucliers débosselés et les armures remises en états , les corps épuisés pouvaient enfin se reposer , Dark' , elle , avait choisit de se détendre au bord d 'un ruisseau qui courait dans l' herbe .
Le glouglou de l' eau sur les galets l' amenait si loin du camps , du champs de batailles , pour se retrouver dans sa ville qui lui manquait tant , sa Cambrai .
La journée se passa tranquillement , elle avait eut le temps de voire ses deux petites son bébé , la petite Méli' et sa petite de deux ans Lilith .
La nounou sachant le manque que pouvait avoir Dark' de ne pas les voire les lui avait emmener .
Elle passa sa journée avec son époux et leurs enfants à profiter au calme de leurs rires et des jeux de la plus grandes , loin de tout se tumulte .

Quand le soir arriva il fallut de nouveau se séparer , Dark' serra ses enfants dans ses bras avec tendresse et les embrassa très fort , avant de les laisser repartir accompagnées de leur nounou .
Les adieux lui serrèrent le cœur et elle resta là devant la route à les regarder jusqu'à ce qu' elles ne deviennent plus qu' un point noir s ' éloignant au loin .

[le 28 Septembre 1457]

Le jour était arrivée de reprendre les armes , elle revêtit son armure calmement , ceint son épée minutieusement aiguisée par leur forgeron , prit son bouclier et alla embrasser son mari avant d' ouvrir la marche .

Tous marchaient en silence et la vue de Crista allongée sur le sol la hantait encore .
Elle allait venger sa sœur .

Ils arrivèrent toujours en rang serré , les épées furent tirées de leurs fourreaux et le combat s 'engagea .
Dark' plus enragée que jamais ne laissa pas de répit aux assaillants , ses coups pleuvaient , elle y mettait toute sa rage pour cela .

En face d' elle se trouvait une combattante , qu' importe , d 'un geste vif elle baissa la pointe de sa lame vers le sol et la releva d ' un coup .
La lame entailla d 'abord la cuisse pour remonter vers son ventre quand le fers glissa sous l' armure lui entaillant les flancs .
Le sang rougit alors la lourde épée et Dark' fixa un instant la lame rouge avant de se retourner face à un autre ennemi alors que l' assaillant tombait à genoux sur le sol.
Elle laissait ses frère s ' en occuper , mais malgré les coups il reculait pour fuir .
Elle bloqua alors sa route et quand il lui fit fasse pour s 'enfuir , elle ne rata pas l' occasion .
D 'un coup d 'épée levée à la hauteur de ses épaules , la lame vrombit dans l' air et atteignit l' adversaire à la gorge laissant sur son passage un trait rouge sur sa peau qui ne tarda pas à saigner abondamment et le corps s 'affala sur la terre , qui se rougit peu à peu .

Sans émotions , autre que celle d 'avoir put commencer à venger Crista , Dark' regarda les deux corps à terre , le combat prenait fin et tous se regardaient .
Mais pas de joie sur les visages , juste l' impression d 'un immense gâchis.
Mais plus ils s 's'obstinaient , plus ils continueraient sans remord à les affronter jusqu'à leur faire entendre raison .

Les Dragons se regroupèrent , boucliers contre boucliers , les regards se figèrent , un sourire complice apparut quand les mains attrapant tour à tour l' avant bras des uns et des autres dans leurs geste fraternelle , le serrant avec autant de force que leurs liens étaient fort et solide , les bouclier s 'entrechoquant résonnant alors , plus unis et soudés que jamais étaient les frères de Cambrai .



seigneurperseval, soldat peronnais a écrit:
28 septembre 1457 - Armée La Légion du Phénix - charge sur Calais

Le son de la charge retenti et l'armée chargea sur les murs de ces infidèles. seigneurperseval engagea le combat avec un homme, flamand apparemment. Il avait déjà dû combattre contre une autre personne, il avait un peu de sang. Alors, autant abréger ses souffrances. seigneurperseval lui transperça le ventre par son épée.

Puis, il se retourna, prêt à continuer le combat avec un autre. C'est alors qu'il vît son compagnon d'armes, Jengax, trainé à terre par des hommes qui ressemblaient à ses fameux cadets de Calais la honteuse. Son cheval s'éloigna. seigneurperseval couru vers lui mais fût stoppé par quelqu'un. Un autre combat s'engagea alors. C'est à ce moment que le repli fût annoncé des deux côtés. Le combat s'arrêtèrent bien que seigneurperseval aurait bien lui aurait bien fait goûter de sa lame, à lui aussi.

Puis il se retourna et couru en criant :


Jengaxxxxxxxxxxx


Il le trouva par terre. Il était inconscient.. ou mort ?? Non, ce n'était pas possible. Un Péronnais meurt contre les champis en défendant Péronne, pas à Calais la honteuse face à des mécréants.

Infirmiiiiieeerrrrr !!!

Plusieurs personnes arrivèrent et transportèrent Jengax. Apparemment mort.

seigneurperseval alla retrouver sa Cavalerie, affecté par cette journée. Combien de mort encore de la faute de quelques misérables.



gigagil a écrit:
Après un long voyage en des contrées agréables, quoique dites belliqueuses ou ennemies, Gigagil revient sur les terres artésiennes.
Enfin, terres est un grand mot, il pense plutôt cloaque en voyant le bourbier.
Des frères se battent, Calais est appelée "la honteuse", "la traitresse".
Des hommes et des femmes qu'il pensait honnêtes et respectables profèrent des ignominies.
Les amis d'il y a quelques mois se déchirent aujourd'hui, s'insultent et prennent même plaisir à se combattre, à se blesser et se tuer.
Et le pire est qu'ils en tirent fierté !
Gigagil a traversé de nombreux Duchés, il a du insister pour obtenir passage de frontières fermées, mais pourtant il s'est senti plus en sécurité et même en terre de confiance au cours de ses périples qu'en revenant en ce Comté qui semble maudit.
Il s'est entretenu avec des Duchesses, des Ducs, des Prévôts, des Connétables, des Lieutenants de Guet, des Douaniers; partout il a rencontré écoute attentive et respect.
Le fait qu'il soit Artésien (puis Flamand), et surtout citoyen de Calais a quelques fois étonné, mais il n'a jamais été rejeté.
Malgré les frontières fermées il a toujours eu prompte et courtoise réponse à ses demandes de passage et de séjour, et cela quelques soient les alliances ou inimitiés des Duchés traversés.
La situation de l'Artois lui semble incompréhensible, comment un Comté peut il devenir aussi vite un tel bourbier, un lit d'infamie oû les bas instincts s'épanouissent ?
Comment une contrée peut elle devenir aussi rapidement à l'image de ses dirigeants ?
Là ou il y avait foisonnement de vie, de fêtes, d'animations, de richesses, d'échanges; il ne voit plus que vulgarité, haine, combats fratricides, jalouseries et insultes entres voisins.
Il n'a fallu que quelques mois à de petits personnages avides de batailles et incapables d'ouverture aux autres, pour transformer un Comté prestigieux, riche et admiré en un repaire de brigands, à l'économie malade et où le seul honneur semble être d'avoir estourbi son voisin ou d'avoir trahi ses alliances.
Gigagil a envie de vomir en voyant certains porter des décorations, le temps est loin oû l'Artois était respecté pour son soutien à la Couronne, oû les armée artésiennes pouvaient s'enorgueillir de combattre pour défendre des opprimés ou rétablir un Duc assailli par traitrise.

Gigagil fait faire volte-face à sa monture, il préfère être citoyen errant qu'appartenir à un Comté pareil.



jengax, soldat peronnais a écrit:
[Le 28/09/1457 Avant la bataille]

Jengax était la sur sa monture au milieu des autres cavaliers présent dans la Légion du Phœnix, les hommes et femmes qui l'entouraient étaient nerveux, de jour en jour au fil des blessures et des cadavres leur rage n'avait cessé d'augmenter, la fatigue bien présente pour certain ne se voyait plus une fois les armes a la main, et c'est avec la rage au poing qu'ils allaient en découdre avec les défenseurs de Calais.

[Aux abords des remparts : L'assaut ]

A la vue des remparts, les cavaliers descendirent de leur monture sachant pertinemment qu'elle ne leur servirait a rien, les défenseurs n'ayant jamais tenté de véritable sorties hors des murs. Ils se munirent de leurs attirail de combat l'épée encore dans son fourreau ils allaient devoir porter les échelles aux pieds des remparts encore une fois, espérant cette fois pouvoir ouvrir les portes de la ville qui signifierait une victoire assurée.


POUR L'ARTOIS !!!


C'est ainsi que tous se ruèrent aux pieds des murs portant les échelles que les défenseurs repoussaient ardemment, Jengax eut la chance d'arriver en haut des remparts rapidement, il dégaina son épée essayant de protéger la précieuse échelle que de nombreux soldats utiliseraient après lui, les coups étaient violent mais il tenait bon, puis il reconnu l'homme face a lui, Schieux commandant des Cadets, un leader incontesté au sein des armées Artésiennes jusque la. Jengax seul en haut des remparts voyait l'échelle par laquelle il était venu tomber, il avait échoué, dans sa tache mais le soldat face a lui se battait fichtrement bien, le calaisien portait un coup au ventre que Jengax ne put entièrement éviter, il sentait la douleur s'emparer de lui mais tenait debout, cependant, suite aux coups répétés il faiblissait sentant le sang s'écouler de sa blessure et il reculait, encore et encore vers le bord de la muraille avant de tomber a la renverse par dessus les remparts.

Jengaxxxxxxxxxxx

Jonchant le sol tout proche des remparts Jengax, inconscient eut l'impression d'entendre quelqu'un l'appeler alors qu'il voyait un étrange tunnel de lumière s'étirer devant lui, était ce la fin ?
Plus tard il se sentis soulevé et vit la lumière s'éloigner,il essaya d'entrouvrir un oeil sans succès avant de sombrer a nouveau dans le coma .


la Medicastre de l'Ost, nefi a écrit:
après la bataille du 28...

la bataille à peine fini que déjà les blessés affluaient, les consignes avaient été donné bien avant la bataille et chaque brancardier selon l'état du soldat les installaient dans leur ordres de gravité, alors que déjà nefi et son équipe s'affairer auprès des cas les plus graves. stilicon avait été ramené dans les premier et aussitôt nefi se chargea de lui. il avait fait une chute terrible du haut du rempart et sa lance brisée lui transperçait le bas ventre.

grimaçant à cette vision elle demanda de l'aide à l'infirmier le plus proche et avec milles précautions retira l'éclat de bois, les geste s'enchaîner avec souplesse et précision stoppant l'hémorragie et pansant la plaie avant de poursuivre avec la réduction de quelques fracture à la jambe et au bras, elle posa des attelles administra un tranquillisant...

courage stil, soit fort et bientôt nous rentrerons chez nous, je reviendrais te voir après, j'ai encore beaucoup de soin a faire, mais je suis pas loin.

puis elle passa à d'autres personne d'autre soin, d'autre souffrance, soignant, réconfortant, apaisant, et quelques fois à regret fermant des paupières sur un regard tourné vers l'éternité, le visage déformé de douleurs...

c'est le coeur lourd qu'une fois de plus elle posa son regard sur la tente, certain blessé léger avait été pris en charge par ses infirmiers, pendant que les soigneurs et elle s'occuper des cas plus lourd, par chance elle avait prévue largement de quoi soigner tout ce monde mais pour combien de temps ??? elle serait bientôt... les traits tirés elle rejoignit une paillasse dans un coin pour prendre un peu de repos. avant de repartir guerroyer une nouvelle fois...

face au rempart le 29


birgit en mains, un masque figé sur le visage et l'esprit vide de toute pensées, elle répondit une fois de plus à l'ordre d'assaut, les hommes de sa lance derrière elle. Se battre encore et toujours, fendre l'air de sa lame si tranchante et rencontrer l'obstacle d'un corps, défendre sa vie et celle de ses compagnons au prix de celle des autres, ses autres tous n'avaient pas toujours été leurs ennemies, certain avait même combattu à ses cotés à une époque pas si lointaine. mais ne pas penser, non ne surtout pas penser à cette folie meurtrière, à la traîtrise des uns, la bêtise des autres, et l'honneur coulant de partout comme une rivière de sang, ce sang qui la couvrait à longueur de journée celui de ses ennemies, puis celui des siens lorsque une fois de plus elle devait le soir venue réparer les dégâts de cette folie meurtrière... mais combattre encore et encore... puis rentrer épuisé, compter les morts, recoudre, amputer, panser, et encore recommencer...



Feff, infirmier de l'Ost artésien a écrit:
Feff avait soigné les bléssés légers qu'on lui avait assigné pendant la trêve dominicale ne désirant pas s'arreter pour ne pas repenser à tout ce qui s'était passé. Chaque fois qu'il s'arrétait des images des combats repassaient dans sa tête, ces hommes et ces femmes se battant jusqu'à la mort, marchant sur les corps encore chaud des victimes de l'assaut...et tout ce sang qui coulait et coulait encore... un grand sentiment de honte l'envahisait quand il repenssait également à ce qu'il avait fait pendant les précedent combats, il n'avait qu'un envie : jeter son épée le plus loin possible de lui... mais ces frères et soeur d'armes bléssé devaient être vengés.

Jusqu'à tard dans la journée de lundi il travailla au campement médicale avec les autres infirmiers et médicsatre. Puis vint l'heure de l'assaut. Chacun connaisaient désormais son rôle et sa place dans ce rite funèbre auquel tous s'adonnés. Le son des armes de sièges et des projectiles s'écrasants sur les remparts et la ville ne surprennaient plus personne. On entendait les cris de guerre et de provocation des calésiens du haut de leur remparts auquel les artésiens répondaient par leur propre cris...

Feff tentait de s'impregner du plus de rage et d'esprits combatif possible tenant fierement la bannière de la compagnie des aigles d'une main et de l'autre levant son épée bien haut hurlant la devise de l'artois. Il repensait à sa douce qu'il lui manquait tant puis à ce que son sergent lui avait enseigné et voulant la rendre fière de lui. Puis les cors chantèrent et la ligne s'afféra de nouveau contre les remparts portant des échelles et des armes de toutes sortes bien déterminé à reprendre la ville.

Feff grimpa aux échelles puis se jeta à nouveaux dans le tumulte de la bataille. Comme pour les assaut précedent il fallait mettre le pieds sur les remparts et conserver la position afin que les autres soldats montent à leur tour. Mais malgrès ceux des Calésiens qui été tombé ils étaient encore trop nombreux et les assièger malgré leur vaillance n'eurent d'autre choix que de redescendre des remparts.

La bataille était terminé pour aujourd'hui...l'heure était maintenant au compte des victimes et des bléssés une longue nuit commençait alors pour les équipes médicales... Feff rangea son épée ensanglantée jusqu'à la garde puis parti prêter mains forte aux autres infirmiers... le sang versé il fallait maintenant le néttoyer.

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Capitaine d'Artois
Ombeline
MayaII a écrit:
29 septembre 1457 - Armée La Légion du Phénix - charge sur Calais

Les troupes avaient encore été appelées pour prendre de nouveau les remparts de Calais.

Maya avait fait le tour de tous les soldats, tout le monde étaient près au départ...

Elle se sentait nerveuse se soir, anxieuse et elle ne savait pas pourquoi ...

La bataille fut dure et elle combattu de toute ses forces contre l'ennemie, décourager d'avancer si peu de jour en jour, la fatigue dans les troupes se faisaient sentir.

Elle tentait au meilleur d'elle même d'encourager chacun des soldats au sein de son armée, vérifiant tant leur humeur tant psychologique que leur santé physique, offrant le pain à l'un, donnant de l'argent pour que tous soit nourrit convenablement, elle se défonçait dans son rôle, forte comme jamais elle l'avait été, les événements des derniers jours furent pour elle une raison de plus de se tenir debout, une raison de croire en elle, une raison d'avancer vers demain ...

Cette nuit fut plus dure que les autres nuit, complètement étourdie par tous les ennemies venant vers elle, soudainement elle sentie la pointe d’une épée contre son cou.. Son sang se figea en elle, sa respiration arrêta, elle pria Aristote pour ne pas mourir … pas maintenant…

Soudainement venant de nul part Nain brandissait son épée devant elle… un combat sans merci se déroulait devant ses yeux … Nain était fort et se battait ardemment, il criait, hurlait, Maya sentait toute la rage du désespoir de la perdre à nouveau chez Nain.

Elle et lui s'était retrouvé plus fort que jamais, à chacune de leur retrouvaille, les moments étaient intense et d'une authenticité hors du commun ...

Elle reprit le combat près de lui … combattant encore des heures et des heures… le calme reprenait place doucement, les rebelles reculaient doucement… elle entendit un rebelle crier à mort l’Artois… elle sursauta et se retourna, c’est alors qu’elle vit Nain s’effondrer la devant elle à ses pieds…

Maya cria un crie de la mort, un crie intense



NAINNNNNNNNNNNNNNNN NAINNNNNNNNNNNN

Non mon amour, non ne me quitte pas, pas maintenant…

Elle passait sa main dans ses cheveux, le serrant fort contre elle, le berçant, pleurant

Nain, Nain ouvre tes yeux Nain … revient moi … Nain mon amour, mon tendre amour, bat toi pour nous, bat toi pour Enzo, nos amis… la vie devant nous….

Complètement sous le choc, hystérique, Maya se mit à crier

À L’AIDE ….. NEFIIIIIIIIIIIIIIIIII À L’AIDE... AIDER MOI JE VOUS EN SUPPLIE AIDE MOI ...


***

leberserker a écrit:
ASSAUT SUR CALAIS

Leberserker était en deuxième ligne,il se sentait d'humeur guèrrière ce jour là et sentait que son épée allait vraiment lui servir à quelque chose.Lorsque les cors de guerre sonnèrent,il se porta a l'attaque avec ses camarades soldats sous les nuées de flèches qui voilaient les étoiles.Les échelles furent dressées contre les murailles,une fois de plus,et l'heure du carnage sonna.Il grimpa à l'échelle sous la pluie de pierres et d'acier et,se protégeant de son bouclier,mit en fin le pied sur le mur.

Sa première sensation fût la peur,celle qui nouait l'estomac avant une bataille,mais elle fût vite remplacée par l'exaltation,que c'est jouissif de combattre avec de l'acier dans ses mains et un allié dans son dos.Il avisa un homme coiffé d'un casque et armé d'une épée et commenca à ferailler avec lui.Mais l'homme était bien plus fort que lui, et il réussit progressivement à prendre l'avantage.Leberserker était dans une très mauvaise situation,lorsqu'il lui assena un violent coup de pied dans l'entrejambe.Il s'expliqua plus tard:


Le coup était bas,j'en convient,mais je ne pouvait cependant en porter aucun autre.

Il en profita pour battre en retraite et grimpa sur une hauteur pour contempler la bataille.

Il y avait du fer partout,des dizaines d'hommes et de femmes se battaient entre eux tandis que des officiers à chevaux gueulaient des ordres à leurs hommes.Des nuages de flèches obscurcissaient le ciel et de tant en temps un boulet de poix enflamée s'écrasait dans un camp,répandant une odeur de chair brulée,il y avait des morts partout et la douve était rouge sang.

Leberserker était là,contemplant cette apocalypse,lorsque la retraite fût sonnée.Chaque armée retournait dans son camp,il s'attarda un peu sur le champ de bataille,errant au millieu des cadavres quant-il vit mayaii,penchée au dessus d'un cadavre.Elle poussa un cri de désespoir qui lui glaça le sang,il alla voir et vit avec horreur Nain qui baignait dans son sang.Il aida Mayaii à le porter jusqu'à la tente médicale en se disant que cette maudite guerre les dévorera tous.


***

Darkangelfly a écrit:
[le 29 ]

[i]Dark' se retourne , un hurlement déchire l' air , elle cherche partout balayant le champs de bataille du regard et aperçoit une silhouette , elle se précipite vers elle quittant ses frères et reconnait Maya qui hurle de douleur .

Au premier abord elle la croit touchée , mais bien vite elle voit un corps à ses pieds .
Le visage ne lui est pas inconnu , elle se penche et serre les poings .
Nain était là effondré sur le sol baignant dans son sang .

Sans prendre le temps de s 'occuper de Maya à l' instant elle comprime la plaie qu' elle voit de son mieux avec sa cape , en cherchant d 'autres éventuelles en même temps
[b]
Maya va me chercher Nefi allez va ! Je m' occupe de lui !! Il respire encore mais fait vite !! Allez va !!

Il fallait a tout prix l' éloigner de se spectacle et elle la soutint avec douceur du regard et d 'une main réconfortante sur son épaule elle l' encouragea à se relever , s ' efforçant de sourire pour la rassurer.

Pendant se temps elle suréleva la tête de Nain et la pencha un peu en arrière pour lui faciliter la respiration .
Elle vérifia son pou qui était filant mais bien là , elle continuait d 'appuyer sur la plaie en attendant Doc' ou un brancard


Allez tient bon nous lâche pas comme sa on a encore des tas de tonneaux à vider avec toi et ta douce Maya !!


***

nain32 a écrit:
Ce soir là, la bataille était plus féroce que jamais.
Nain ne savait plus où donné de la tête.
Il se retourna pour regarder si Maya n'avait pas besoin de son aide.
C'est alors qu'il vit un Calaisien la tenir en joue de son épée.
Son sang ne fit qu'un tour, et il accouru en criant.


Manant, prend cela.
Son épée glissa sur le bouclier de son adversaire.
Un autre calaisien vient donné main forte à son acolyte.

Dos à dos, Maya et Nain tentaient de repousser les deux assaillants.
Nain réussi à faire tombé son adversaire d'un coup de bouclier.
Il se retourna une fraction de seconde pour voir si Maya tenait bon.

À cet instant, il ne pu voir en reprenant position que son adversaire s'était déjà relevé, et avait lancé l'attaque.
Son épée vint lui frapper en pleine aine.


haaaaaaaaaa... Cria Nain. Puis s'effondra.

À cet instant, il vit sa vie défiler devant ses yeux.
La dernière image était un doux visage qui lui souriait... Celui de Maya.
Il se sentit partir quand soudain il entendu une voix familière.


NAINNNNNNNNNNNNNNNN NAINNNNNNNNNNNN

Non mon amour, non ne me quitte pas, pas maintenant…

Nain, Nain ouvre tes yeux Nain … revient moi … Nain mon amour, mon tendre amour, bat toi pour nous, bat toi pour Enzo, nos amis… la vie devant nous….

À L’AIDE ….. NEFIIIIIIIIIIIIIIIIII À L’AIDE... AIDER MOI JE VOUS EN SUPPLIE AIDE MOI ...


Il ouvrit légèrement les yeux, mais ne distinguait rien.
il luttait pour rester en vie, et sentit plusieurs mains lui venir en aide.

_________________
Capitaine d'Artois
Ombeline
Will de Champagne, soldat bertincourtois a écrit:


[29 septembre - Bertincourt]

Will, tout juste revenu de sa retraite, reçoit des nouvelles des armées sur Calais. Ses amis sont tous dans l'armée et assiège la ville. Les nouvelles qui parviennent jusqu'à Bertincourt ne sont pas toujours bonnes. Il se dépêche de finir son paquetage pour les rejoindre au plus vite. Stella, restée aussi à l'arrière, l'accompagne.

Will a hâte d'en découdre. Cette fois, il ne veut pas regarder les autres se faire poutrer sans réagir.
Aux premières lueurs de l'aube, Will selle son cheval et prend la direction de Calais.


Je ne sais pas si je serai utile, mais au moins, je pourrai les soutenir ...



Jehanne66, soldate au campement devant les remparts de Calais a écrit:
Au matin du 30 septembre, Jehanne s'éveilla avec une étrange impression...
Une amnésie l'avait frappée sans doute, elle ne se rappelait pas de ce qu'elle avait fait la veille.
Elle se tâta, tous ses membres étaient là...
Son épée était propre. Elle n'avait tué personne, ouf !!!
Un pigeon vint se poser sur son épaule. Miam !
Oup's, il apportait un message de son bel et féroce amour !!!!!!!!!!!!

OHHHHHHHH !!!!!!!!! WILL ARRIVE !!!!!!!!!!!!!!!
Jehanne était perdue dans ses pensées...
La joie et l'angoisse l'étreignaient !
La joie de sauter sur lui pour se venger et assouvir ses désirs, et l'angoisse qu'il participe au combat et qu'il lui arrive quelque chose...
Décidément, la vie est cruelle parfois!!!




jengax, soldat peronnais a écrit:
[Le 29/09/1457 hopital de fortune non loin de Calais ]

Jengax fut amené a l'hopital encore inconscient, sa plaie au ventre ne saignait plus, un soigneur s'atait occuppé de bander la plaie mais elle n'était pas belle a voir, sans compter les multiples hématomes, sa chute avait été lourde et il est probable qu'il ait encore d'autres lésions.


Gavroche, un jeune calaisien a écrit:
Au petit matin, un gamin, haut comme trois pommes, s'avança au pied des ramparts, fier et espiègle comme un Gavroche...

Il prit une grande inspiration, et se mit à chanter :


Il est tombé, ma foiiiiiiiiiiiiiiiiii....
C'est la faute à l'Artoiiiiiiiiiiiiiiiis !
Le nez dans le méannnnnnnnndre....
C'est la faute aux Fl.....

Aïe !


Il ne pu finir sa phrase qu'une taloche d'une brute épaisse vint le stopper net !

- Qu'est-ce tu chantes là, toi? Tu veux te faire zigouiller?
- Bin, m'sieur, non ! Pour sûr, c'est l'père Knockando qui m'a dit d'venir ici chanter ça...
- Le père Knockando? Et pourquoi il vient pas chanter lui même ce pouilleux? Trop honte?
- Euh... j'crois pas m'sieur... l'père Knockando a passé l'arme à gauche...


Un rictus s'afficha sur le visage de la brute épaisse... vraissemblablement ravi de cette nouvelle

- Ah, ouaih... cette pourriture est donc crévée?
- Ouaih, m'sieur, vrai de vrai ! Mais il s'est battu comme un lion (des Flandres ), ils se sont mis à 3 pour l'avoir, ouah, quelle bataille !
- Ouaih... au moins, il ne nous cassera plus les co***** avec ses boniements celui-là !


Le gamin, agile comme un singe, échappa à la brute, et tout en courant vers l'entrée de la ville, il chanta de plus belle, en évitant tous ces soldats qui essayaient vainement de l'attrapper :

Il est tombé, ma foiiiiiiiiiiiiiiiiii....
C'est la faute à l'Artoiiiiiiiiiiiiiiiis !
Le nez dans le méannnnnnnnndre....
C'est la faute aux Flannnnnnnndres.....

Vive la
liberté !!!! Vive Calais la lib...

On n'entendit pas la fin, le gamin s'éloignant en courant...


leberserker, aspirant peronnais de l'Ost artésien a écrit:
Leberserker arriva dans la tente médicale et vit la doctoresse Nefi qui courrait en tout sens,il vit également Jengax,couché sur une paillasse.Il interpella Nefi.

Dame Nefi,un aspirant se trouve dehors et a besoin de soins immédiats,si vous voulez je peux m'occuper des blessés pendant votre absence même si je ne peux pas faire autre chose que les faire boire et leur fournir les premiers soins.


MayaII, chef d'armée de la légion du phénix a écrit:
Maya était hystérique contre Nain , pleurant, hurlant de tout son être...

Quand Dark arriva , elle ne la vit même pas et ne l'entendait encore moins ...

A L'AIDE ... À L'AIDE ...

Rien ne pouvait l'arrêter, Maya était sous le choc complètement débousolée, désarmée...

Elle ne voulait pas lâcher Nain .....


Darkangelfly, soldate cambresienne a écrit:
Maya écoute moi et va chercher Nefi je m' occupe de lui ne t 'en fait pas , on va le sauver ton n' amoureux allez file vite !!

Dark' comprenait très bien mais ils perdaient du temps , elle continuait a comprimer la plaie

Allez file !

Elle regardait un brancard passé au loin et dessus une silhouette qu' elle connaissait que trop bien , son coeur se serra et sa gorge se noua , au bord des larmes elle se mordit la lèvre avec force presque jusqu' au sang pour ne pas verser de larmes devant Maya et reprit

Plus on attend plus il perd de sang vas y et file !


Darkangelfly, soldate cambresienne a écrit:
Il était là au loin sur le champs de bataille et Nain qui saignait , elle trépignait de rage , si impuissante .
Elle regarda Maya et lui laissa sa cape


Appuie ici ! Je vais chercher de l' aide !!


Dark' se leva et alla chercher des hommes pour l' aider en courant

Vite de l' aide prenez un brancard Nain et touché !!


Puis elle reparti aussi sec vers ce corps allongé , sa taille , tout lui faisait penser ... Mais non impossible pas lui pas se colosse ...
Elle se précipita le coeur battant a tout rompre et se jetta au sol près de lui , Polgara était déjà là .
Elle le retourna lentement et regarda son visage ... Ses dents se serrèrent elle agrippa la chemise avec force voulant le soulever de terre


Me fait pas sa ... pas toi ... Lui souffla t 'elle

Elle chercha des yeux ses frères , mais il ne la voyaient surement pas ... Elle cherchait de quoi faire un garrot mais sa cape elle l' avait laisser à Maya pour Nain .
Elle sortie alors sa dague de sa botte , tailla un pan de sa chemise et l' appliqua sans ménagement sur le plaie au ventre de Celdric


T' as pas le droit de partir ... Pas le droit ....


Elle regardait effarée autour d 'elle , jettant un regard fou à Pol' et ses mains se rougissaient de sang .
Elle pressa plus fort le linge pour bloquer l' hémorragie , vu sa taille c ' était peine perdu d ' essayer de le lever


Tient bon je t 'en supplie !


Un brancard ici !! UN BRANCARD !!!!!!!!!!!!!!

Elle hurla à pleins poumons et alla se placer derrière la tête de Celdric la lui surélevant posant sa nuque sur ses genoux .
Elle lui parlait doucement comme une lente litanie


Sa va aller ... sa va aller ... tu vas t 'en sortir ... Sa va aller ...... Te laisserais pas allez voire Aristote ... J' irais te chercher là bas ... M' en fiche chuis potesse avec lui .. T 'auras pas le dernier mot ... Sa non crois moi ...

Ses mains rougis caressaient son visage avec douceur et tendresse et de temps en temps elle prenait son pou , il était si faible , presque imperceptible


Celdric, volontaire azincourois a écrit:
[Pendant l'assaut]

Troisième jour de combats...peut être plus. Il ne les comptait plus.

Et à l'aube de chaque jour nouveau, une nouvelle tache de sang sur son armure, de nouvelles dentelures sur son épée et de nouvelles bosses sur son bouclier. Et chaque matin, une nouvelle tête à son tableau de chasse : Calaisiens, Hollandais et Flamands.
Il en était venu à se croire invincible, protégé du danger par la main puissante du Très Haut, un dieu du champ de bataille... un peu comme Smurf, mais dans un tout autre registre.

Et puis ce siège s'éternisait, et il s'impatientait. Il s'impatientait de revoir son beau village natal, et les visages de ses amis.

Aussi ce jour là, monta-t-il au combat avec trop d'assurance et pas assez d'entrain... erreur à ne pas commettre, erreur fatale. Jeté corps et âme dans la mêlée il sabra de droite et de gauche, et eu la net impression d'avoir raccourci d'une tête un certain calaisien qu'il avait maintes fois aperçut au chateau... Knockando... ou quelque chose comme ça.

A un moment, le diacre croisa une connaissance : le neveu d'un confrère auquel il avait fournit une épée pas plus tard que la veille. D'un grand geste de la main il le héla.


- Alors l'ami, elle coupe bien, cette la.....aaaargh...

Un éclaire pourpre scintilla devant ses yeux tandis qu'une brulure acide lui déchirait les entrailles. Les gros doigts noueux s'engourdirent et laissèrent tomber à terre épée et bouclier. Des deux mains, il tata son ventre : une grande écharde de fer écarlate pointait hors de son corps. Tandis qu'il tentait de s'en saisir, reflexe futile et inconscient, elle se retira avec un grincement... nouveau déchirement, puis cette sensation de froid dans son dos.

Tel un arbre qu'on abat, le colosse tomba à genoux puis tourna sur lui même. La tête heurta le bouclier et sonna, comme on sonne la cloche d'une église. Dans un brouillard, il vit un soldat étranger lui lancer un regard hargneux comme on assène le coup de grâce puis s'éloigner vers d'autres méfaits.


- Ainsi soit-il, murmura Celdric.

Tandis que son regard se voilait des visions fugaces se succédèrent, de personnes qu'il avait aimé, ou perdu, ou qu'il allait perdre, maintenant... Puis il vit le sourire espiègle de Dark...


- Je suis en règle, Aristote. Ouvres grand les portes de ton paradis!

Je crois en l'Eglise Aristotélicienne, une et Indivisible
Je crois en...


Et il s'évanouit tandis que Sainte Kyrène, dans sa vision , lui faisait de grands signes de la main.


polgara2009, soldate azincouroise a écrit:
[Le 29 septembre : Un bien triste jour pour les Azincourtois]

A leur réveil, les troupes Artésiennes découvrirent un ciel teinté de rouge de bien mauvais augure. Certains adressèrent une prière à Aristote afin de le supplier d’épargner les leurs, pensant qu’aujourd’hui beaucoup de sang serait versé.
Polgara s’acclimatait petit à petit à la vie du camps. Les tours de garde, les instructions, l’entretient de son équipement et les rapports de mission faisaient à présent partit intégrante de son quotidien. En ce qui concernait les combats, l’appréhension des premiers temps avait laissé place à une légère assurance confortée pour l’instant par des duels nuls ou victorieux. Mais, elle savait parfaitement que le vent pouvait tourner à chaque instant. Afin de bien garder les pieds sur terre, elle utilisait à bon escient la crainte qui la tenaillait avant chaque assaut.
Depuis deux nuits, Pol dormait mieux, la fatigue des combats aidant. Afin de rester concentrée sur les affrontements qui se déroulaient à Calais, elle essayait de ne plus penser à Roman et à la réalité de ses aveux.
Tant qu’elle était occupée, elle parvenait plus ou moins à enfouir sa peine et sa colère au plus profond d’elle même. L’heure était aux armes, elle réfléchirait à la situation une fois que le calme serait revenu.
Dans la journée, l’ordre de charger la cité fût donné. Les solides soldats Artésiens se ruèrent, avec hargne, sur les défenseurs Calaisiens qui jusqu’alors résistaient avec succès, malgré des pertes sévères.
Pol, tombée nez à nez avec un Calaisien, se mit en garde, jaugeant son adversaire. L’homme n’était pas bien épais mais mieux valait ne pas se fier aux apparences. Plusieurs entailles étaient visible sur son corps, l'homme était blessé. Avançant sur son opposant, la jeune Artésienne enchaîna divers coups que l’homme para avec difficulté. Visiblement, Pol avait à faire à un artisan et non pas à un homme habitué aux maniements des armes. Mais, sa motivation était grande, et bien qu’il manquait de technique, et qu'il fût affaibli, il combattait avec ferveur. Afin de déstabiliser son adversaire, la jeune femme changeait souvent le rythme de ses attaques nombreuses et variées. L'homme déjà faible, s'essouffla rapidement et ses gestes se firent de moins en moins précis. Pol, sur une fente avant, toucha l'homme au niveau du foie. Celui-ci, lâcha son épée, puis posa sa main sur la blessure. Il regarda la soldate puis, le bras levé, fît quelques pas dans sa direction. Pol se recula pour rester hors d'atteinte et le regarda s'écrouler.
Bientôt la retraite fût sonnée, les Artésiens se retranchèrent vers leur campement.
Alors qu'elle retournait au campement, Pol vit, sur le sol, le corps inerte d'un colosse. Son sang se figea alors dans ses veines, non...ce ne pouvait être lui. Se précipitant vers le corps, elle reconnu Celdric, le Diacre d'Azincourt. Dans l'incapacité de le transporter vers la tente médicale à cause de son poids, Pol appela à l'aide.


UN HOMME A TERRE, VITE UN BRANCARD! AIDEZ-MOI!!!

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Capitaine d'Artois
Ombeline
polgara2009, soldate azincouroise a écrit:
[29 septembre : Une évacuation difficile]

Peu de temps après que Polgara appela à l'aide, Dark l'a rejoignit auprès de Celdric. Il n'allait pas fort, il fallait agir vite. Un soldat Peronnais arriva bientôt transportant un brancard.
Alors que l'homme se demandait comment ils allaient s'y prendre pour soulever le colosse, Dark leur proposa une solution.


Oui, allons-y, il ne faut pas traîner.

Une fois les trois soldats en position, Dark s'occupant des épaules et les deux autres tenant chacun un pied, ils essayèrent de soulever le blessé. Mais, le corps du colossale diacre ne bougea pas d'un pouce.

Arf, non, ça marche pas. Il pèse une tonne

Pol réfléchit rapidement au problème. La partie la plus lourde étant sans aucun doute le tronc...Peut être si l'un d'entre eux soulevait le bassin.....

Pol regarda le soldat à côté d'elle.

Heu....et si..et si tu lui soulevait le bassin, pendant que Dark s'occupe des épaules et moi des pieds....peut être ce serait plus facile.


*

Jehanne66, soldate amiénoise a écrit:
Jehanne oscillait entre des journées plutôt calmes et d'autres plus furieuses.
Cette nuit, elle avait frappé à bras raccourcis sur bon nombre de têtes.
Elle attendait, anxieuse, pour savoir si ceux qu'elle connaissait s'en étaient bien sortis...
C'est toujours difficile de voir tomber les personnes qu'elle avait rencontré, même parmi le camp adversaire !!!!
D'où l'intérêt de ne pas trop fricoter avec l'ennemi...
Elle avait proposé la veille, de partager son sanglier avec un certain Nico, qu'elle vit tomber sous les coups de Loulou !

Elle ne pouvait décemment le sauver...
Décidément, que la guerre pouvait être dure à vivre !!!


*
Darkangelfly, soldate cambrésienne a écrit:
[le 29 ]

Dark' avait aidée Maya et Nain de son mieux après avoir appelé encore à l' aide des hommes étaient arrivés près du couple pour les aider et elle reprit la direction du camps en soupirant .

Mais son mari était là et ses frères aussi tous allaient bien , elle avait entendu en souriant de l' exploit d 'Orick , le reste de la journée se déroula à aller voire les amis blessés et les réconforter , mais aussi à prendre du repos et de nouveau parer les armes .

[le 30]

De nouveau leur du combat avait sonné , ils se mirent en marche, Dark' auprès de son époux le regardant sans cesse , lui souriant avec tendresse .
Un peu plus loin les combattant attendait , Dark' se précipita ne laissant pas de répis aux assaillant , laissant son amour en arrière face à un autre combattant .

Dans la fureur du combat elle n' hésita pas cette fois à en affronter plusieurs .
Les coups pleuvaient le premier adversaire tomba face contre terre , sa lame enfoncé dans le torse quand elle fit volte face assaillit de toute part par un groupe plus nombreux qu' elle ne le pensait .

Rapidement elle fit volte face devant sa rage un autre s 'enfuit et elle resta face à un soldat .
Elle s 'élança de nouveau et terrassa celle qui l' affrontait , dans son élan les coups s 'abattaient tous plus rageur les uns que les autres .

C 'est hors d 'haleine que Dark' s ' arrêta un instant , elle cherchait des yeux son mari chéri avec un immense sourire , elle savait qu' il l' avait regardé et qu' il devait être fier d 'elle .

Mais devant ses yeux il n' y avait personne , elle marcha un peu revenant sur ses pas là où elle l' avait laissé , mais personne juste un corps au sol .

Sa vue se brouilla et son souffle se coupa , elle s 'avance tremblante ne voulant y croire .
Elle laisse alors tomber son épée sur le sol et son bouclier , se jetant à genoux près de lui , retira le casque espérant encore se tromper ... Mais elle vit ces beaux cheveux blond et son si beau visage .

Elle voulait hurler , crier , appeler à l' aide mais aucun son ne sortait , elle ne pouvait que serrer fort dans ses bras son aimé .
Elle tremblait et pour la première fois , elle craquait là au milieu du champs de bataille et fondait en larme .

Son époux dans ses bras elle faisait rempart de son corps


Je t 'en supplie ... tient bon .. on va te sauver ... Ne meurt pas pitié ... Je t 'aime ......

Elle le berçait là doucement , couvrant son visage de baisers tendre , il était toute sa vie et on allait la priver de son amour .
Mais elle ne laisserait pas faire , elle releva la tête encore étourdit et chercha du regard un brancard .


*
Eteladricc, aspirant cambrésien de l'Ost artésien a écrit:
30 Septembre

Le soir du combat, Eteladric était exité d'aller se battre, plein d'énergie, assoiffé de cette adrénaline qui lui envahit le corps losqu'il est sur le champ de bataille.
On lui avait ordonné d'être sur une ligne d'attaque, accompagné de Dark', son épouse. Il en était heureux. Deux jours qu'il avait été mit de côté, il allait enfin pouvoir se battre.
L'assault était enfin donné! Des cris de guerre, des hurlement de rage fusaient partout autour de lui.
Trois soldats se tenaient devant eux. Il vit dark' charger ver les deux de gauche, plus entoushiaste que jamais. Il avanca vers celui a droite.
Il commenca par l'attaquer avant qu'il puisse faire quoi que ce soit. Ne pas laisser de chance a l'adversaire, ne pas lui laisser de répit, ne pas laisser voir une ouverture. La force et la ferveur des coups oubliga le soldat ennemi de se reculer de quelques mètres, surpris de cet énergie.
Ce dernier le regardait pas d'un air étonné, mais en souriant. Un sourire moqueur, malicieux. C'est a ce moment qu'Eteladric comprit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas....mais il le réalisa trop tard.
Une douleur horrible transpersa sa poitrine. Il regarda son torse et vit le bout d'une lame sortir un peu plus bas que sa clavicule droite. Pendant son combat, un lâche c'était faufilé derriere lui, lui plantant son épée dans le dos. Il lui donna un grand coup de pied sur la colonne pour retirer l'épée et le projetta par terre.
Eteladric était étendu par terre, la respiration laborieuse. Chaque inspiration était une torture. Il était étourdi, il voyait floue. Il voyait l'ombre de sa femme qui se battait. En tout ca, c'est ce qu'il croyait.
Il nomma sans force sa femme et sa fille
: Dark.... méli....
La noirceur s'épaissisait, la douleur s'éffacait peu a peu. Il avait froid... il avait tant sommeil... Dormir... Oui, ici, a l'instant... Une si bonne idée... Il ferma les yeux et se laissa aller a son repos... peut être le dernier...


*

Stilicon, soldat bertincourtois a écrit:
La tente qui servait d'infirmerie se remplissait de jour en jour. Stilicon observaient toutes ces agitations, tous ces cris et pleurs. Il était immobile dans un lit de fortune, seul ses yeux bougeaient et regardé tout, sans comprendre, et cela le fatiguait. Il ne dormait que par intermittence, une heure voire moins. Puis il se réveillait, souffrant de tout son corps, et les oreilles remplies de bruits ; c'était l'enfer. Des bribes de ce qui se passait sur le champs de bataille lui parvenaient, il avait appri pour la blessure de Nain et sa conséquence sur Maya, il avait entendu parler de l'exploit d'Orik et de l'effondrement d'Eteladric, et aussi de la prise de Cambrai par Maya.
Mais tout au fond de lui, il avait de nouveaux désirs. Qu'importe ce qui se passait, il avait failli à son but, à sa redemption, il n'était plus qu'un bout de chair figé et que tout le monde plaignait. Il n'en avait rien à faire de la pitié.
Il aurait voulu sortir en héros, il avait perdu l'occasion, et il ressortirait en martyr et plus amoindri que s'il avait succombé à ses blessures. Il se detestait, il detestait ces soigneurs, il destestait tous autour de lui, mais leur cachant cette folie, il souriait sans cesse comme s'il était devenu bête dû à sa chute.
Ombeline
nefi, médicastre de l'Ost a écrit:
les jours se suivaient de combat en soin, de soin en combat sans relâche, comme un automate nefi magnait l'épée autant que le bistouri, dormant peu et tenant cependant par la force des nerfs et le miracle de ses plantes...

sans cesse les brancards affluaient sous la tente, respectant toujours le même rituel, elle savait que feff et pegas dans leur coin de tente assuraient les soins aussi, surveillant les blessés des jours précédent également. Ils avaient bien eu quelques pertes, restant un moment prés des agonisants pour ne pas les laisser partir seul rejoindre aristote, d'autre avaient perdu un membre et à leur façon, pleurs, haine ou désespoir en faisaient péniblement le deuil. d'autres moins atteints se remettraient vite si l'infection ne venait pas de ses doigts putride et nauséabond les agripper avec sa gourmandise légendaire des plaies toute fraîches.

le 28 septembre,


elle finissait des soins lors que le jeune soldat leberserker apparut prés d'elle avec sur un brancard le soldat jengax. celui ci lui proposa son aide qu 'elle accepta avec grande joie tant elle manquait de bras.

merci de ton aide soldat, va de l'autre coté de la tente et présente toi à l'infirmier feff de ma part il te dira quoi faire pour lui venir en aide. mais en attendant reste prés de moi tu m assisteras pour les soins de ce soldat.

sans perdre de temps elle lui tendit une blouse propre et lui désigna un baquet d'eau propre pour se laver les mains. et lui expliqua ce qu elle attendait de lui. puis elle commença les soins du peronnais recousant la plaie de son ventre après avoir réparé les dégâts interne autant que possible puis pansait la blessure. Par chance c'était plus spectaculaire que grave mais il avait perdu beaucoup de sang. elle vérifia les nombreuse contusion, s'assurant qu 'aucun membres n'étaient cassés puis donnant un pot d'onguent au jeune aspirant prés d'elle.

peux tu appliquer ceci sur toute les zones bleutées qu'il a, et lui faire boire une tasse de ce breuvage qui est dans la marmite sur le feu là-bas. en partant elle lui indiqua un chaudron resté au chaud et alimenter sans cesse.



face au rempart le 29


birgit en mains, un masque figé sur le visage et l'esprit vide de toute pensées, elle répondit une fois de plus à l'ordre d'assaut, les hommes de sa lance derrière elle. Se battre encore et toujours, fendre l'air de sa lame si tranchante et rencontrer l'obstacle d'un corps, défendre sa vie et celle de ses compagnons au prix de celle des autres, ses autres tous n'avaient pas toujours été leurs ennemies, certain avait même combattu à ses cotés à une époque pas si lointaine. mais ne pas penser, non ne surtout pas penser à cette folie meurtrière, à la traîtrise des uns, la bêtise des autres, et l'honneur coulant de partout comme une rivière de sang, ce sang qui la couvrait à longueur de journée celui de ses ennemies, puis celui des siens lorsque une fois de plus elle devait le soir venue réparer les dégâts de cette folie meurtrière... mais combattre encore et encore... puis rentrer épuisé, compter les morts, recoudre, amputer, panser, et encore recommencer...

nain lui fut amené, suivit de prés par mayaii et dark, il était sévèrement touché et sans perdre de temps elle lui prodigua les soins expliquant à mayaii les soins et les risque de la blessure de son amoureux. elle manquait de personnel soignant et impliquait les proches des soldats blessaient pour qu ils se rendent utile en veillant qui leur amis, fiancés ou époux... mais déjà on lui apportait péniblement celdric, l'un des combattants de sa lance, et d'autre suivait encore... elle voyait la tout ses amis défilé alors qu'elle entière et debout malgré les combats acharné continuait à faire son possible pour les remettre sur pieds priant sans relâche aristote de lui accorder son soutien et de garder sa main sur.

tiens bon celdric, crois pas que tu vas nous abandonner comme ça, c'est pas encore l'heure de rejoindre aristote.

mais encore et toujours, la danse du scalpel de l'aiguille et de la charpie reprit inlassablement..


*

Celdric a écrit:

Dans les méandres brumeux de sa consciences flanchante, Celdric entendait vaguement un lointain brouhaha.

LA déchirure était toujours là... donc il n'était pas encore arrivé au Paradis Solaire, car à en croire les personnes bien informées on est totalement remit à neuf à l'entrée...

Visiblement, le lien ténu qui unissait son âme à son enveloppe charnel n'était pas encore tranché. Sa volonté le rattachait à la terre... à son corps... à sa vie.Mais pourquoi? Pourquoi...? Il devait le savoir.

Avec un choc presque physique, il sentit sa conscience réintégrer son corps avec la violence d'un boulet de bombarde s'enfonçant dans un pan de muraille. Il ouvrit la bouche comme un noyé qui refait surface, à la recherche de la moindre goulée d'air, et inspira profondément.

Avec la conscience de son corps revint la conscience de la souffrance...et la souffrance était atroce. Les yeux toujours fermés, il se sentit manipulés et trainé de ci de là... Et il voulu hurler sa douleur et sa décéption. Mais aucun son de ne voulait sortir de ses lèvres.

Enfin un douce sensation ; Une légère chaleur sur ce gouffre béant dans ses entraille... une pression dans laquelle on sentait, à travers la douleur, une intention bienveillante. Il se sentit voler... mais seul sa tête était soulevée et atterit sur un oreiller chaud et doux.

Le diacre entrouvrit difficilement les yeux, ne sachant trop quel archange du Très Haut il allait découvrir à son chevet. C'était bien un archange, mais pas celui qu'il attendait. Un ange de chaire et de sang, un ange de la terre, mais un ange malgré tout.

Il sourit à Darkangel et parvint a articuler difficilement quelques mots...


- Tout doux...fi...fille. Tout doux... Ce n'est point aujourd'hui...que...tu hériteras...

S'étant permit de revenir à la vie avec une pique d'ironie, sa conscience flancha à nouveau et sa tête roula sur le coté... mais avec un doux sourire aux lèvres, non pas de résignation mais d'assurance.


*

Leportel62 a écrit:
Depuis trois jours, Lou se tenait un peu à l'écart en rentrant des combats. Il observait les mêmes rituels, donnant à manger à mascotte et pensant sans cesse à son chou et à sa fille.

Il savait qu'elle venait le rejoindre et cela ne l'enchantait guére de la voir combattre. Il fallait à tout prix que Calais tombe avant son arrivée. Pas qu'il n'avait pas confiance en ses qualités d'épeîstes mais des plus chevronnés qu'elle étaient déjà tombés sous les coups des calaisiens.

Durant ces trois jours, il alla au combat la haine au ventre. Poutrant tout ce qui se présentait devant lui. La lame de son épée balayait sans cesse l'air rencontrant parfois une tête, un ventre, des jambes où un bras.

Une odeur de sang empestait l'air. Ce sang qui jaillissait de partout aussi bien des ennemis que des amis. Malgré ses combats, il apercevait parfois l'un des leurs tomber. Des râles et des sanglots se faisient entendre. Les brancardiers courraient partout. Aucun moment de répit. Impossible de porter secours. Un ennemi tombait, un autre arrivait.

A chaque fois qu'un artésien s'écroulait devant l'ennemi, il redoublait de rage et frappait de plus en plus fort. Il repensait aux longues heures d'entraînement au fort d'Azin où il s'acharnait sur ce guignol de mannequin qui encaissait les coups sans rien dire. Des guignols, il en voyait plein ici mais ceux-ci répondaient. Ils hurlaient et criaient quand sa lame pénétrait leur chair.

Lou se demandait bien comment il pouvait être aussi méchant, poutrant des gens en série lui qui était d'une grande tendresse avec son chou et sa fille. En combattant, il les sentait prés de lui et chaque coup d'épée donné, le rapprochait d'elles.

Lors des instants de répit, il aurait bien été voir ses amis blessés à l'infirmerie mais il se retenait. Il avait honte d'être là, encore entier, alors que certains étaient méchamment blessés. Il se tenait au courant en questionnant certains soldats qui passaient à proximité de sa tente. Il avait été néanmoins apporter son soutien à Maya laquelle avait vu Nain tomber devant elle. Il imaginait la douleur que cela pouvait représenter.

La dernière nuit ne fut qu'un bain de sang. Il me semble bien que nous étions encore plus haineux de jour en jour à force de voir tomber les nôtres. Un vrai carnage eut lieu et de nombreux calaisiens jonchérent le sol, agonisant et sanguinolant. Aucune pitié, il fallait que Calais tombe.

Ce fut avec une énorme satisfaction du devoir accompli que la ville fut prise. Il n'était pas blessé. Longtemps, il avait râlé, comme à son habitude d'ailleurs, de n'avoir personne à poutrer mais là il avait été servi. De nombreuses personnes étaient tombées sous ses coups et tout ça à cause de traîtres artésiens. Il n'était pas certain d'avoir poutré que des soldats. Certains tenaient leur épée comme s'ils enfournaient du pain ou taillaient un costume. De pauvres bougres endoctrinés par des meneurs complétement débiles.

La ville était reprise mais les combats étaient-ils terminés pour autant? L'Artois restait maître des lieux mais ses soldats avaient payé un lourd tribu.

Les combats étant terminés, il regagna le campement. De nouveau, il pensa à sa famille. Chou arrivait demain et il était doublement heureux. Elle n'aurait peut-être pas à combattre et elle serait de nouveau prés de lui.

Il regarda le ciel, remerciant Aristote d'être toujours là et eut une derniére pensée pour Johanna.....


*

leberserker a écrit:
Leberserker ne savait pas qu'il participait au dernier assaut sur Calais,et il chargea une fois de plus en ne sachant pas que ce jour allait changer sa vie.

Il monta sur les remparts à la suite des ses camarades artésiens et engagea le combat contre un homme armé d'une bonne épée.Il était du même niveau que Leberserker à l'escrime et le combat fût ardu,au moment oû l'homme allait lui envoyer un coup d'estoc,il fit un saut en arrière.L'homme fût entrainé en avant par le poids de son arme et Leberserker en profita pour lui enfoncer son épée à travers le corps.Ce ne fût que quand le soldat l'agrippa au col avant de s'effondrer que Leberserker le reconnut.

C'était un jeune homme du nom de Ciarg qu'il avait rencontré en taverne,il croyait dur comme fer à ses idéaux et il finissait ainsi,mort pour rien,baignant dans son sang au milieu des clameurs de la bataille.Leberserker eut un élan de détresse pour ce soldat,si jeune,emporté par la guerre.

Mais il finit par revenir à la réalité et chargea un homme armé d'un bâton.Lorsque Leberserker leva son épée en l'air,il se protegea de son arme,mais le coup fut si fort que le gourdin fût brisé en deux,et son propriétaire s'effondra dans un flot de sang.

ni une ni deux,il attaqua une femme qui,après un duel acharné,l'assomma du plat de son épée.

lorsqu'il revint à lui la première chose qu'il se dit fût"j'ai tué".
Ombeline
polgara2009, soldate azincouroise a écrit:
[30 septembre: La prise de Calais]

Cela faisait maintenant cinq jours que les troupes Artésiennes assiégeaient la ville de Calais. A l'aube du sixième jour, rien ne laissait présager ce qui allait arriver.

Après une longue nuit de repos, Polgara se prépara pour une nouvelle journée de combats. Alors que les catapultes poursuivaient inlassablement leur activité destructrice, elle passa rapidement à la tente médicale pour prendre des nouvelles de Celdric. Elle parcourut la tente à la recherche du diacre. Les médecins et autres personnels soignants s'activaient de-ci de-là, changeant un pansement, nettoyant une blessure, administrant remèdes et autres breuvages aux vertus apaisantes quand ils n'amputaient pas un membre devenu inutile. Le spectacle de ses malheureux sur leur lit d'hôpital, remplit Pol d'une intense colère. Il fallait que cela cesse. Au chevet de Celdric, elle remarqua l'immense bandage qui lui entourait le ventre. Le malheureux était inconscient, il avait perdu beaucoup de sang. Mais, par elle ne savait qu'elle miracle, il était en vie. La jeune femme lui prit la main et lui murmura.


Ça va aller Cel, Aristote veille sur toi.

Les médecins semblant fort occupés, elle n'osa pas les déranger pour connaître leur avis sur l'état du diacre d'Azincourt. Après avoir appliqué une légère pression sur la main gigantesque du colosse en signe d'encouragement, la jeune femme s'en alla, l'heure du rassemblement des troupes ne devant plus tarder.

Alors que Pol sortait à peine de la tente médicale, un bruit détonnant se répercuta dans toute la campagne avoisinante. Tous les regards se tournèrent vers la ville, une grande partie des remparts venait de s'effondrer. Aristote avait enfin entendu leurs prières. Les soldats lancèrent de toute part des cris enthousiastes et se rassemblèrent rapidement. Le chef de l'armée motiva ses troupes et donna ses instructions. La stratégie était simple, charger, charger et charger encore!!! Frappant leur épée contre leur bouclier, les soldats crièrent en cœur la devise Artésienne.

ARTOIS REND TOI QUE NENNI MA FOI!!!

Les soldats se répartirent par section puis l'assaut fût donné. Tout en courant, Polgara brandissait son bouclier devant elle afin de se protéger des flèches que tiraient les archers ennemis. Arrivé à proximité des ruines des défenses Calaisiennes, les combats débutèrent. Les lames Artésiennes et Flamandes assurèrent leur macabre mission; tailladant, perçant, démembrant et décapitant tout Calaisien qui passait à proximité, dégageant ainsi l'accès à la cité. Dans l'enceinte de la ville, les affrontements s'intensifièrent. Alors que Polgara livrait un duel acharné contre un colossal Breton, un soldat allié le transperça de sa lame. Pol regarda l'homme s'effondrer puis poursuivit son avancée. Une femme vint à sa rencontre, elle croisèrent habilement le fer jusqu'à ce qu'un cavalier Péronnais lui tranche la tête. Pol, choquée de voir l'appendice rebondir sur le sol, tempêta contre le soldat Artésien.

Non mais oh, j'suis assez grande pour m'débrouiller toute seule. Vous avez qu'à vous trouver un adversaire plutôt que d'prendre celui des autres.

Décidément, on ne la laisserait pas se battre aujourd'hui.

Bien plus tard, les insurgés maîtrisés, les combats cessèrent. Les affrontements du jour avaient été des plus féroces, les corps sans vie des Calaisiens jonchant les rues de Calais, en témoignaient. Après près d'une semaine de lutte, les troupes Artésienne avaient enfin le contrôle de la ville.
Alors que des patrouilles de soldats parcourraient les rues pour s'assurer du maintient de l'ordre, certains aidèrent à l'évacuation des blessés vers la tente médicale, tandis que d'autres enterrèrent les dépouilles des vaincus.
Dans la soirée, de nombreux soldats se rassemblèrent en taverne pour fêter la victoire et trinquer en l'honneur de leur compagnons absents, blessés ou tombés au combat. La tension, si palpable tout au long de la journée, était enfin retombée.
Polgara, après quelques verres, retourna au campement où, épuisée, elle sombra dans un sommeil sans rêve. La paix revenue, il serait bientôt temps pour elle et ses compagnons de rentrer chez eux. Plus rien alors n'éloigneraient ses pensées de celui qu'elle avait aimé et qu'elle aimait encore au plus profond d'elle même. Il lui faudrait, malgré la douleur, réfléchir à la situation et prendre une décision. Mais, qu'écoutera-t-elle, son cœur ou sa raison?


*

Celdric, volontaire azincourois a écrit:
Pendant un moment, dont il ne pourrait dire s'il dura une demi-journée ou une semaine... le diacre lutta et erra dans les méandres du labyrinthe fiévreux de l'agonie. La douleur omniprésente de ses entrailles le rappelait à la dure réalité de ce bas monde, et souvent la tentation était grande de céder aux voix de sirène des Archanges, de se laisser plonger dans la béatitude et de s'envoler vers se lieu où ne subsiste nulle horreur et nul mal, sous le regard bienveillant du Très Haut. Mais à chaque fois, une main effleurait sa main ou une voix caressait son oreille, et il entendait son nom prononcé avec l'appréhension qui fait trembler la voix de ceux qui craignent de voir partir une personne chère.

Et ce combat durait entre la douleur qui le repoussait vers la mort douce et paisible, et l'amour et l'amitié qui le rappelaient parmi les siens.

Finalement, une rumeur persistante, qui enflait telle la houle un jour de tempête, parvint à fixer son attention défaillante. Insensiblement il tendit l'oreille...

- Calais est tombé!... Vive l'Artois!... Calais est enfin libre!

Il entrouvrit péniblement les yeux. C'était donc fini? Le sang artésien cesserait de couler sur le sol artésien? Il jeta un coup d'oeil alentour. Les blessés étaient légion, et certains aussi mal en point que lui même. Il aperçut la silhouette de la médicastre, Nefi, dont la démarche se devinait chancelante sous le poids de la fatigue, et il sut qu'il lui devait la vie. A elle et à tous les autres, qui l'avaient trainé ici, qui l'avaient entouré de leur amour comme d'un bouclier pour le préserver de la mort, ou qui avaient soigné sa plaie.

Il baissa d'ailleurs les yeux vers son ventre et contempla bêtement l'énorme bandage... Puis sourit.

- Au moins on ne pourra pas m'accuser d'avoir voulu me planquer... par ma foi. Ceci dit... il serait peut être malvenu de me lever juste à la fin des combats... Paressons encore un peu dans ce lit inconfortable.

A cet instant, le diacre se rendit compte qu'il risquait de paresser encore longtemps, ici, loin de son village et de ses amis, et il regretta de ne pas s'être laissé mourir.

- Plus d'un mois à Calais...pourquoi, Aristote? Pourquoi?! ^^


*

Mungaud, soldat azincourois a écrit:
[05 octobre 1457 - La fuite de Mungaud]

Mungaud avait préparait son baluchon pour rentrer sur Azincourt. La médicastre avait fait du bon boulot et soigné sa blessure. Enfin il pouvait repartir dans son village rejoindre sa Belle Callima. Il repensait à tous leurs projets de baptême, mariage et grand voyage.

Oui il partirait avec elle là-bas en Galice. Il était heureux et voulait partager une dernière fois son bonheur avec les soldats encore mobilisés à Calais.

Dans cette taverne maudite, il essayait d'oublier ces derniers jours. Il ofrait des tournées aux clients, riait et chantait son Amour.

Il était tard dans cette nuit brumeuse. Il longeait le port, quand devant lui apparu la traitresse, l'infamie personnifiée Nadjine, un couteau à la main.


Je viens terminer ce que j'avais commencé

Surpris, il resta figé et ne vit que le mal et les flammes de l'enfer dans ses yeux. Il n'avait pas eu le temps de se défendre et senti la lame le transpercer. Dans un rire ignoble, Nadjine s'enfuya.

Titubant, Mungaud réussit à retirer le couteau et serrer la plaie ouverte. Il entendait du bruit dans les ruelles. Elle revenait avec ses complices. Se dissimulant derrière des caisses sur le quai, il alla se cacher dans la cale d'un bateau.

Sans arme, le corps encore fragile de ses blessures, son corps se vidait de son sang. Il s'évanouit au fond de son trou, l'air humide et empestée par l'odeur des rats....
Nain32
Nain se sentant bien mieux ses derniers temps, sortit de la tente de l'infirmerie.
Sa blessures était totalement refermée. Nefi et Feff avaient fait du très bon boulot.
Il voulait retrouver ses amis et fidèles compagnons.
Le calme y régnait totalement en ce jour.
Il alla en premier lieu dans la tente de commandement pour retrouver sa bien aimée.
Il la trouva encore endormie, et se lova contre elle en lui murmurant quelques mots doux.


Bonjour mon belle amour.
Les nuits sans toi sont très longues.
Sentir ta peau sur la mienne me manque terriblement.
Je t'aime mon ange.


Il la trouvait si magnifique dans son sommeil... Il lui déposa un baiser sur ses lèvres et resta quelques temps ainsi contre elle en attendant son réveil.
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Mayaii
Maya émergeait doucement de son sommeil.... elle s'étira doucement sentant une chaleur intense parcourir chaque parcelle de son corps...

Nain lui manquait terriblement et comme elle avait envie qu'enfin il trouve son congé de l'hospital militaire...

Cette chaleur, elle la ressentait souvent, désirant simplement l'avoir près d'elle lover tendrement dans ses bras... mais depuis cette nuit horrible, ou la vie avait bien failli cesser de battre dans le corps de Nain , les nuits étaient plutôt froide et triste...

La chaleur ne la quitta pas ce matin, un présence , oui, il était là près d'elle...

Un large sourire illumina son visage et doucement elle ouvrit les yeux posant tendrement son regard sur lui ... Sans dire un mot, elle dépose ses lèvres sur les siennes et l'embrassa tendrement puis elle se recula légèrement et murmure à son oreille


Quel magnifique réveil de t'avoir là enfin près de moi ...
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Nain32
Nain c'était assoupi contre elle quelques petites heures.
Il sentit ses lèvres sur les siennes et se réveilla.

Quel magnifique réveil de t'avoir là enfin près de moi ...

Il la regarda amoureusement et l'embrassa longuement.
Maya avait à faire avec l'armée. Il la laissa partir en hésitant de lâcher ses mains pour la retenir auprès de lui.

Puis il vagabonda dans le camps et en ville pour prendre un grand bol d'air, ce qu'il n'avait fait depuis un bon moment.
Les tavernes étaient vide. Pas un ami à aller saluer.


La fin de journée venue, il prépara un petit diner pour sa muse et lui.
Il voulait partager ce moment avec elle.
Puis exténué tout deux, ils allèrent dans la tente de commandement.
Ils se déshabillèrent mutuellement et s'enlacèrent avec de longues caresses amoureuses.
Nain la souleva dans ses bras pour l'allongée sur la couche.

Il lui murmura tout bas...
Tu as un corps divin mon belle amour... Il s'allongea contre elle et la caressa enivré par le désir.
Nain se colla contre elle pour ne faire qu'un, et laissa aller sa langue dans sa bouche pour valser avec la sienne.
Cette nuit là, ils passèrent une bonne partie de la nuit à s'aimer charnellement avec une très grande passion.
Les mots doux, l'odeur de leurs étreintes envahissaient la tente.

Il ne restait que très peu de temps à dormir quand Nain prit Maya dans ses bras pour s'endormir lové l'un contre l'autre.
Il lui susurra au creux de son oreille...


Je t'aime mon ange, je me sent si bien avec toi.
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Mayaii
Le calme était revenu depuis plusieurs jours à Calais ... Doucement la vie reprenait son cour et les gens étaient beaucoup plus agréable à vivre ...

Maya avait encore beaucoup de travail pour effectuer les surveillances nécessaires pour éviter à nouveau un revirement ...

Nain récupérait très bien de ses blessures, même trop bien ^^ et il était revenu en force auprès d'elle, amoureux plus que jamais, il prenait soin d'elle avec tellement d'amour et de patience, Maya était au paradis...

Chaque moment libre, elle courait le retrouver et passait du temps avec lui à rire, discuter et s'aimer de toutes les façons possibles.

Ils s’étaient encore aimer toute la nuit et bientôt le soleil pointerait son nez, ils devaient dormir, elle avait beaucoup de travail qui l’attendait aujourd’hui…

Nain la lova fortement contre lui et lui murmura à son oreille


Je t'aime mon ange, je me sent si bien avec toi.

Complètement épuisée elle lui fit un faible sourire, déposa à nouveau ses lèvres contre les siennes et lui murmura

Moi aussi je suis si bien près de toi, mon tendre protecteur.

Puis elle déposa sa tête contre son épaule et s’endormit paisiblement…
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Nain32
Ce soir là, Maya avait fait la surprise à Nain en lui cachant qu'elle avait fait venir Juliann leur amie, avec Enzo leur fils.
Nain fut très très heureux de le revoir depuis temps de jours sans lui.
Ils passèrent quelques heures tous ensemble dans la soirée et s'amusèrent.

Ensuite Maya et Nain laissa encore leur fils pour une dernière nuit à Juliann.
Ils se promenèrent très très tard dans les rues de Calais.

Puis au moment d'aller se coucher, Nain prit son amoureuse dans ses bras et l'emmena sous la tente de l'infirmerie pour rejoindre sa couche de malade et dormir avec elle.

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