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[RP]La plus noble conquête de l'Homme

Hubert le maquignon, incarné par Zoyah


Hubert fulminait. Son visage était déjà bien coloré naturellement, mais la colère l’empourprait encore plus.

Ses yeux lançaient des éclairs et, tandis qu’Ashlaan était en train de s’amouracher de l’étalon gris, le maquignon attrapa un de ses valets par le col et l’autre par l’oreille. Il les traîna sur une petite distance afin de les éloigner du couple.


‘spèce de bon à rin…j’vous a bien dit qu’il fallait l'cacher ce bourricot non ?

Allez filez et que je vous y revois plus !et pour donner plus de convictions à ses propos, il les envoya valser d’un bon coup de pied au derrière.

Il prit une profonde respiration… se frotta les mains…et adressa un regard haineux à Ashlaan.


Bon à nous deux mon gaillard…

Hubert Mestois revient donc aux côtés du couple et posa sur eux des yeux chargé d’arrogance.

Il répéta alors à Ashlaan sur un ton irrévérencieux
laissez-donc cet animal, puisque je vous dis qu’il n’est pas à vendre !

La jeune femme tente visiblement de faire entendre raison à son compagnon qui ne se détache toujours pas de l’animal.

Hubert s’énerve et commence à être franchement désagréable...enfin un peu plus qu'il ne l'est déjà.

Il s’approche encore plus d’eux, dégage brutalement la main de Zoyah de l’encolure du cheval, lui arrachant un « ahou ! » de douleur.

Bon suffit, maintenant ! Si les chevaux que j’ai …A VENDRE …ne vous plaisent pas…allez voir ailleurs !

Et d’un geste du bras…il leur indiqua la sortie
Ashlaan
Devant le geste emporté du gros bonhomme et la réaction de sa dame Ashlaan voit rouge, il lance d'un bras vengeur une énorme baffe qui non content de cingler la joue du maquignon l'envoie à terre, sur son séant. Le cheval se cabre, les deux valets à peine partis reviennent en hâte se saisir de la longe pour contenir l'étalon. Hubert a à peine le temps de réagir que la note particulière d'une épée qu'on sort de son fourreau se fait entendre, et que la pointe de la lame du Magyar appuie faiblement sur les parties génitales du pauvre hère. D'une voix neutre, celle dont il se pare pour masquer sa colère et de paire avec son regard froid appuyer plus fort encore ses propos il dit

- Tenter de nous arnaquer était une erreur, lever la main sur mon aimée en est une autre, si vous voulez pouvoir encore jouir de l'argent que vous escroquez aux simples d'esprit n'en commettez pas une troisième. Lançant alors la bourse au maquignon qui n'esquisse même pas un geste de peur d'être blessé il ajoute... Prenez cette bourse! Livide mais la joue rouge Hubert se saisit de la bourse qui reposait à quelques pouces de sa main, maugréé mais cesse instantanément en sentant augmenter la pression de la lame sur ses bijoux de famille. Ouvrez la! Il s'execute et malgré la situation un sourire fleurit sur son visage, il y'avais là de quoi acheter 2 ou 3 de ses carnes. Devant la mine du Maquignon Ashlaan ajoute. Je vois que ce prix vous convient alors laissez moi vous dire ce qu'il va se passer ensuite. Le gros homme écoute, force est de constater qu'une lame ente les jambes il était plus enclin au dialogue... Vous allez me faire apporter de quoi seller ce cheval et ne me sortez pas une pièce de cuir trop usée ou rapiécée, le prix est juste, mettez-y la forme. Ensuite vous rentrerez dans la bâtisse. Si je vous revois par la suite je vous embroche. Vos valets peuvent rester, ils profiteront de l'expérience et si ils sont bien inspirés ils quitteront votre service pour aller travailler chez un honnète maquignon.

Hubert fulmine mais obtempère demandant au jeune Martin d'aller chercher de quoi seller le cheval. Tandis qu'Ashlaan cherche le regard de Zoyah, espérant ne pas l'avoir effrayé elle aussi...
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Hubert le maquignon, incarné par Zoyah


A peine le doigt crasseux d’Hubert se pointe en direction du porche, intimant à ses clients de quitter son domaine, qu’un claquement sec manque de lui faire exploser les tympans. Une douleur aigue se fait ressentir et lui brûle la joue. Sous le choc, il en tombe sur le derrière, portant la main à l’endroit tuméfié. Il n’avait pas appréhendé la réaction de l’étranger. Ashlaan aussi vif que robuste, venait de lui décocher une gifle magistrale qui l’avait cloué au sol.

Rongé par la colère, Hubert s’apprêtait à se relever afin de le ruer de coups mais un bruit métallique et une lame que l’on glisse entre ses cuisses l’en dissuada. Le maquignon en avait perdu sa morgue et sa verve. Il offrait ainsi une vision bien pathétique et fort éloignée du gros bonhomme hirsute, sûr de lui et condescendant.

« - Tenter de nous arnaquer était une erreur, lever la main sur mon aimée en est une autre, si vous voulez pouvoir encore jouir de l'argent que vous escroquez aux simples d'esprit n'en commettez pas une troisième. »


Hubert se tassa un peu plus sur lui-même…il ne pouvait nullement répliquer et encore moins se rebiffer…il adopta donc le mode carpette afin de limiter la casse.Et il eût raison puisqu’une bourse pleine lui fut jetée à la figure, tel un os à ronger à un chien.

Il suivit consciencieusement les ordres d’Ashlaan, tant qu’il est vrai que lorsqu’on est proche de se faire départir de ses bijoux de famille, on se montre plus conciliant. Un sourire de concupiscence se trace sur sa bouche molle lorsqu’il découvre le contenu de la bourse. Il est tellement hypnotisé par la somme d’argent conséquente qu’il écoute à peine Ashlaan, mais a bien compris qu’il devait s’exécuter.

Le bonhomme se relève lentement en grognant et prenant tout son temps en signe de protestation.


Vous aurez ce que vous voulez ! lâche-t-il avec dédain.

Martin !!! Va chercher une selle…crache-t-il à son pauvre valet qui était totalement décomposé.

Mais le rustre était rancunier. Vu que l’estranger avait payé un prix honnête pour l’étalon, il ne trouvait rien à y redire, mais il acceptait mal de s’être fait humilier de la sorte. Sa joue le picotait encore, réveillant par la même une envie de se venger.

Ashlaan lui tourne le dos afin de consulter sa compagne. Hubert en profite pour se ruer sur lui de toute sa corpulence. Il est gras Hubert…et en conséquent…pas très rapide.

Il fonce droit sur Ashlaan, brandissant un point vengeur et espérant l’écraser sur la figure pâle de l’homme qui le dépassait d’une bonne tête.


Yahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!

Déjà qu’il est mou et lent, si en plus il fait ça bruyamment.
Zoyah


Zoyah avait suivit la scène avec passion.
Non pas qu’elle prisait particulièrement les démonstrations de violence, mais elle posait un regard emplit d’admiration sur son Ash. La force qu’il avait déployée pour mettre le maquignon véreux à terre l’avait fortement impressionnée.

Dans un premier temps, la vivacité et la rapidité avec laquelle le Magyar s’était exécuté, l’avait clouée sur place. Puis la jeune femme savoura la prestation de son aimé qui avait réagit avec ferveur et fougue à la petite agression qu’elle avait subit.

Ses yeux tapissés de lapis révèlaient toute l’adoration qu’elle éprouvait pour son bel estranger. Zoyah avait réalisé depuis longtemps qu’Ash était celui qu’elle attendait, celui pour qui elle donnerait tout.
Elle comprit violement qu’elle avait également fait preuve d’un manque de confiance et d’un irrespect incontestable à l’égard de ce dernier et le regrettait sincèrement.

Au moment où il se retourna vers elle, la jeune femme l’accueillit d’un tendre sourire. Le corps entier de la brunette semblait l’implorer de lui pardonner en adoptant une posture presque suppliante.

Un cri rauque s’élève derrière eux
.


Yahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!

Zoyah aperçoit alors Hubert, une expression de fureur sur le visage, se diriger vers Ash en le menaçant du poing.

Au mugissement du maquignon, elle oppose un très courageux « hhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! ». Les mains écartées, une lueur teintée de peur et de surprise apparaît dans ses prunelles, avertissant Ash d’un « danger » immédiat.

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--Gros_gilles


Gros Gilles agrippa fermement le licol de l’étalon qui ruait dans sa stalle. Le jeune Martin l’aidait également comme il le pouvait, mais sa silhouette maigrelette ne jouait pas en sa faveur.

Laisse-moi faire l’Martin ou t’vas t’faire piétiner.

Gros Gilles était le second valet d’Hubert Mestois. Un jeune garçon corpulent de dix-huit printemps et qui faisait partie de la maison depuis qu’il avait 12 ans. Il avait longuement souffert des mauvais traitements de son maître. Coups et brimades pleuvaient à torrent. C’est avec soulagement qu’il avait accueilli l’arrivée du jeune Martin, il y a 2 ans. Au moins, ils se partageraient les avoinées et la pitance certainement. Pas grave, le pain noir, moins on en mange et mieux on se porte.

Il caressa l’animal et murmura quelques mots apaisants pour le calmer. Il dû lutter pour maîtriser l’étalon qui n’appréciait pas autant d’agitation autour de lui. Quelle belle bête songea-t-il en le flattant sur l’encolure. Grand, puissant, bien proportionné. Une monture digne des plus grands.




Il se demanda comment l’homme à l'épée allait l’appeler.

Tout en maîtrisant le cheval gris, Gros Gilles ne perdait pas une miette du spectacle.
Voir son maître, autant dire son geôlier, son bourreau, se faire ridiculiser de la sorte provoqua chez lui une certaine jouissance. Voyant le gros bonhomme faire profil bas et accéder à la demande du client, il fit mine de caresser le magnifique étalon gris. En vérité, Gros Gilles pouffait de rire, sa grosse bouille dissimulée dans l’épaisse crinière argentée.

Il n’était pas très intelligent Gros Gilles, et même assez benêt. On ordonnait, il obéissait sans trop se poser de question. Il ne lui manquait plus que sa carte de membre du Fier et on obtenait le portait type du bêêêêêrrichon. Une tape dans le dos, un morceau de pain, une paillasse sèche pour dormir et il était content. De toute manière, il n’aimait pas réfléchir, ça lui filait la migraine. Néanmoins, il était capable d'apprécier la situation, pas comme le Martin qui était tétanisé par la peur. Blanc comme un cul et tremblant comme une feuille qu'il était l'caniot.


Rigole donc au lieu de t'pisser dessus, andouille, lui glissa à l'oreille Gros Gilles toujours aussi hilare.

Mais l'Martin ne se déridait pas.

Gros Gilles souriait niaisement à Ashlaan. Il s'offrit même le luxe d'adresser quelques oeillades lubriques à la femme de l'étranger.


Bah, je la ferai bien rouler dans la paille celle-là, chuchota-t-il à son pauvre compère en riant grassement avant qu'il ne soit envoyé en quête d'une selle.

Ce jour là, Ashlaan donna à Gros Gilles, certainement le plus cadeau qu’on pouvait lui offrir : Voir Hubert Mestois se prendre une bonne raclée. Et il pouffait, il pouffait le Gros Gilles. Il pouffait tellement qu’il ne vit même pas Hubert se jeter sur l’étranger en criant.
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