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[RP] Lice de Bergerac

Mahaut_bozier
La construction s'était faite nuitamment, avec discrétion. On avait bien remarqué que du bois avait été coupé en forêt, que des hommes inconnus trainaient au village. Mais on n'avait pas deviné pourquoi. Le projet royal avait été mené dans le plus grand secret. Aussi, c'est au petit matin, les yeux encore alourdis de la nuit que les bergeracquois avaient découvert un nouveau lieu d'animation : la lice.

Beaucoup s'étaient écriés :

"Mais je ne la vois pas ! Elle est où ?" "Près du verger !" répondait-on.
"Hein ? Mais non, je vois rien !"
insistait-on.
"Je te dis que si ! T'as pensé à ouvrir les yeux ?"rétorquait-on alors, passablement excédé.
"Ah désolé, ayé, j'la vois ! OH LA BELLE LICE DIS DONC !" s'exclamait-on enfin.
"Non mais quel boulet tu fais, j'te jure..." finissait-on par conclure.

Vinrent ensuite les premières questions.

"Et euh... c'est bien joli mais ça sert à quoi ? A "licer" les cheveux ?"
"Mais c'est pas possible, on peut pas être de la même famille toi et moi, t'as été adopté..."
"Ben quoi ? Qu'est-ce que j'ai encore dit ?"
"C'est une lice ! Une arène si tu veux ! Et je te vois venir, NON ça sert pas à aréner."
"... T'es vraiment pas marrant. Donc une arène. On va lâcher des lions et des ours sur des martyrs enduits de miel ?"
"Tu vas trop à l'église, toi. T'as déjà vu des lions dans le coin ? Hein ? Bon alors, réfléchis ! Non, ça sera juste des combats. Entre hommes. De même niveau environ. Quoi... Paysan contre paysan, Noble contre noble, notable contre notable, etc."
"On va les voir se taper dessus ?"
"Oui. Pour la beauté du geste."
"Pauvres gens, mais c'est un coup à mourir ça !"
"Ben ouais, mais ils peuvent prier Aristote pour s'aider ! Tu sais, comme quand on offre une pomme au curé pour se faire bien voir. Ben là, pareil. Mais avec ce qu'on veut."
"C'est pas un peu acheter l'arbitre, ça ?"
"Ben... ça se discute."


Voilà la teneur des premières réactions bergeracquoises. Oh bien sûr, certains hurlèrent qu'on ne les y verrait pas. D'autres hurlèrent pourtant que si, et plus vite que ça, même. C'est ainsi que dès le lendemain matin de l'ouverture, un combat fut annoncé par les crieurs publics.

Ce jour : 1er 1oût 1457, à Bergerac, Messire Norbec a convoqué sire Munsu dans un duel dans le plus pur style bourrinage. Au terme de longs échanges, le messire Munsu a été déclaré vainqueur du combat ! Gloire à lui !



édit pour trompage dans couleurs de dialogue...
Mahaut_bozier
Les yeux encore lourds du vin capiteux débouché à 4 heures du matin pour "savoir ce que c'était que cette bouteille qui me nargue là, à rester immobile devant moi", Mahaut frémit sous la couverture.

Ce jour : 1er 1oût 1457, à Bergerac, Messire Norbec a convoqué sire Munsu dans un duel dans le plus pur style bourrinage. Au terme de longs échanges, le messire Munsu a été déclaré vainqueur du combat ! Gloire à lui !


Mais euuuuh *hips* Qu'est-ce qu'il a *hips* ce putain de coq, à se *hips* mettre à parler maintenant ? *hips* Quel duel ? *hips* HEIN ? QUOI ? *hips* COMMENT ?

Mais l'homme, sans doute habitué à se faire invectiver et à devoir éviter des lancés de bouteilles vides depuis la fenêtre, préféra s'éloigner. Ce qui obligea la brune à se lever.
Trax, prudent, alla se planquer sous la table.


*BLAM !*


TRAAAAAX ! hips* Viens aider Maman à se relever ! Putain d'sol pas droit...*hips* j't'en ficherai...

Le chien, habitué à mélanger les ordres, resta bien au chaud sous la table. Même si le regard noir de sa maîtresse lui fit confusément sentir qu'il avait raté un truc.

Bon, on y va. On *hips* mangera là bas. Zou, c'est parti !

*BLAM !

Mais euuuuuuh ! TRAX VIENS M'AIDER OU JE TE DONNE UN OISEAU !

Le chien accourut. Il adorait les oiseaux. Les petits, les grands, ceux qui ont des ailes mais qui volent pas. Les poules, voilà. Au mot "oiseau" il approcha donc en courant, renversant à moitié la table. Sa maîtresse parvint enfin à se lever et sortit. Il la suivit en quémandant l'oiseau.

Ha ben non, tu m'as aidée, du coup pas d'oiseau. *hips* Bien fait.

Le chien s'arrêta. Pour une fois, elle avait été plus intelligente que lui.
Mahaut_bozier
Elle arriva devant la lice d'où sortaient les spectateurs du premier combat.

Et quand il lui a foncé dessus mais que l'autre lui a fauché les jambes !
Ouais ! Même qu'il a perdu deux dents !
Ceci dit, l'arbitre était un vendu. Il a pas compté l'attaque sournoise par derrière.
Ben oui mais ça c'est l'jeu ma pauvre Lucette...
Tu sais que je m'appelle pas Lucette hein ?
Non mais façon de parler quoi...
N'empêche, j'avais bien fait de parier sur lui, j'ai gagné 5 écus.
T'en as dépensé 6 en pain et fromage...
Oui mais j'ai le sentiment d'avoir gagné.

Mahaut écouta avec attention. Ca alors, des gens qui se battent avec l'accord de tout le monde ! Et des paris clandestins ! Il fallait absolument qu'elle intervienne. Justement, on annonçait le duel suivant :


Ce jour, Messire Cubi a défié Messire Munsu, vainqueur du premier duel ! Prenez place pour le prochain combat ! SAUCISSES, CHOUCHOUS, BIERES, QUI VEUT UNE SAUCISSE DANS UN PETIT PAIN ??

Mahaut se précipita. Trax aussi. L'appel des saucisses dans du pain, y'a rien de plus fort. Armée de son en cas, elle s'installa dans les tribunes et attentdit que le combat débute. Autour d'elle, les gens criaient, s'interpellaient. On discutait les chances des combattants, prenant en compte la lourdeur du terrain, le contenu du repas ingurgité ce matin, voire en commentant les ascendants de chaque homme afin d'évaluer qui allait statistiquement l'emporter.

Quant à Mahaut, elle comptait bien commenter à voix haute les attaques. Les commentaires, c'est 50% du plaisir d'un spectacle. Justement, les hommes entraient dans l'arène.


Et c'est un Cubi bien en forme qui nous arrive ce matin ! Un Cubi de Bergerac, est-il utile de le préciser ? Face à lui, le vainqueur de ce matin, Messire Munsu ! Il a l'air d'avoir pris des coups mais il est auréolé de gloire ! Les deux hommes se saluent, quel faire plaie ! L'arbitre vient au centre de l'arène. On peut remarquer qu'il s'est protégé avec des coussins bagues de l'agence "LA BALEINE", c'est un homme de goût !
Allez, le combat débute ! Les deux hommes se jaugent du regard... Allez quoi, battez-vous !

Ah, Munsu se lance !!! Il court ! Et il... il se rate !!! Munsu est au sol ! ALLEZ DEBOUUUUT !


Y'a pas à dire, ça lui plaisait de commenter.
Althea
Les badauds se pressaient aux abords de le toute nouvelle attraction de Bergerac : la Lice !
Des gamins au visage crasseux et la morve au nez avaient abandonné la traditionnelle mare aux canards et la pêche aux grenouilles dans le ruisseau pour un terrain de jeux bien plus haut en couleurs et bien moins emm...nnuyeux.
Des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres et des malandrins...
Ca sentait la sueur à plein nez mais Al était parée. Aspergant l'air autour d'elle de parfum chartreuse-lys blanc elle parvint jusqu'aux gradins et s'assit non loin de la commentateuse officielle, Mahaut.
Le temps de déballer ses affaires pour le pikeunikeu, cleube sans douiche parce que ça fait grossir chipe-ceux de rutabagas, et le fin du fin : un joli tonnelet carré bien pratique à transporter et plein du divin crû local.
Un cubi de vin de Bergerac donc. Gloire à l'inventeur, que la Sainte Boulasse le couvre de bienfaits dans les cuites, des cuites !
Un cri l'arracha à cette intense émotion contemplative


Ah, Munsu se lance !!! Il court ! Et il... il se rate !!! Munsu est au sol ! ALLEZ DEBOUUUUT !

Superbe vautrage et déracinage de quelques pissenlits au passage.
La foule se lève comme un seul homme, les gamins font des pirouettes, le popeucorne vole, la bière pleut.
Al protège comme elle peut son tonneau carré du piétinage collectif.
Encore des effluves de transpiration, de la poussière qui colle et un coup de pschiiitt pour disperser tout ça.
Pendant que le liceur ramasse ses dents Al se glisse vers Mahaut.


Ca va toi ?
Grand spectacle hein ? Du muscle, de la sueur, du sang et de la poussière. Que du bonheur !
Tiens du veux des chipe-ceux ?
Scrountch, scrountch. Mmouais ? Ah cha ! Ché un cubi, scrountch, ben de Bergerac tiens ! Millésime 1454 pour l'occasion. Tiens goute.
Ah, et ça c'est des petits cadeaux pour tes débuts dans le commentatisme. Mais si, mais si y fallait ! R'garde, un cornet porte-voix et des protège-oreilles tout doux en duvet d'oie. Ben ça évite le parasitage des hurlements de la foule,comme ça t'es pas déconcentrée dans ton travail.
Parce que faut pas croire mais le commentatisme c'est un vrai mêtier et pas facile en plus.
Ah ça y est il a trouvé sa dernière dent ! Le duel va reprendre !
Mahaut_bozier
Oh comme c'est joliiii ! J'adoooore !

Mahaut coiffa les protèges oreilles. Le monde parut soudain assourdi. Elle n'en cria que plus fort dans le porte voix.

MERCI AL ! OHE TOUT LE MONDE !! LE COMBAT REPREND !


On lui fit signe de ne pas beugler comme ça. Elle ignora superbement, tellement elle était heureuse de son attirail.

Dooooonc ! Munsu s'est viandé ! Aie aie aie aie ! Il se relève... Son casque est de travers, il ne voit rien ! Cubi en profite pour s'approcheeeeer ! Il court ! Il lève son épée... OUI MAGNIFIQUE COUP DE CUBI !!! MA-GNI-FIQUEUUUUUUH GESTEUUUUUH ! Munsu n'a rien vu venir, il saigne ! CUBI EST CHAUD COMME UN MOUTON ENRAGEEEE !

Que quelqu'un vienne aider Munsu s'il vous plait ! Il perd son sang, là !!! Ah ! On me fait signe ? LE COMBAT DOIT REPRENDRE, AVEC OU SANS BRAS ! Comment ça il a toujours son bras ? Ah oui ! DEBOUUUUUUUUUUUT ALORS !!


Souriant à Althea qui mangeait à côté d'elle, elle se prit une rasade de mirabelle. C'est que ça donne soif de commenter.
Mahaut_bozier
L'odeur qui montait du sable commençait à piquer à la gorge. Du sang, de la sueur, de l'alcool, des saucisses grasses... Tout ça mélangé à l'odeur de l'excitation de la foule. Et du parfum d'Althea aussi.

Saluant de la main des connaissances qui faisaient genre de ne pas la connaître, Mahaut reprit le porte voix.


Youhouuuu, machiiiin ! Ca va mieux depuis la dernière fois ? Si, quand vous disiez qu'votre femme allait vous tuer et qu'la blonde avec vous elle rigolait ! Ohééé messire ! Mais partez pas !!! Ben qu'est-ce qu'il a ?

Indécise, elle vit l'homme partir en courant et sa femme devenir blême de rage. Saluant la dame d'un timide salut de la main, elle vit celle-ci s'emparer d'un bâton et poursuivre l'homme. Etrange comportement. Mais mon foie, s'il courait, c'est qu'il allait mieux que la dernière fois où elle l'avait vu, vomissant tripes et boyaux derrière la taverne.
En attendant le combat reprit.


Et c'est reparti ! Munsu est au sol ! Il lève la tête ! Il sourit à Cubi ! ATTENTION JE SENS VENIR LE PIEGE ! Il tend la main à Cubi qui s'en saisit et... OUI MAGNIFIQUE VOL PLANE DE CUBI !!! SUPERBEUH GESTEUH DE MUNSU !! L'attaque fourbe du "aide-moi à me relever". Ha la la, on a droit à des professionnels de la lutte messires et dames ! On a eu un Cubi volant ! Il est dans la barrière, je crois qu'il est encastré. Quelqu'un peut venir le faire sortir ? Le désincarcérer ? Munsu en profite pour se redresser, il lève les bras en signe de victoire... mais Cubi se dégage et se lance vers lui ! ATTENTION DERRIERE TOI C'EST AFFREUX !!!

OUILLLEUUUUUH ! Cubi a littéralement planté Munsu dans le sol avec son épée ! Munsu grimace ! Est-ce de la simulation ? On me fait signe que oui ! J'ai des doutes quand même, sa jambe a une drôle de forme, là. Comment ? Si, il simule parce que c'est une feinte ? On va voir ça... J'trouve quand même ça super fort de simuler au point de plier son genou dans le mauvais sens... AAAAAH PAUSEUH DE MESSIRE L'ARBITRE !!! COUP DE SIFFLET, TOUT LE MONDE SOUFFLE UN MOMENT. Un médicastre est requis près de Munsu. Que quelqu'un m'envoie une saucisse dans un p'tit pain j'vous prie.
Mahaut_bozier
Pendant la pause, un forgeron vint retaper l'armure endommagée des combattants tandis qu'un médicastre prônait de couper un bras pour ne plus sentir la douleur à la jambe. La foule continuait d'écouter avec attention, parce qu'écouter parler de trucs sanguinolents, c'est presque aussi drôle que de les voir.
Surtout quand le médicastre sort des potions verdâtres qui font tourner de l'oeil même les hommes valides.

En digne spectatrice, Mahaut hurlait des encouragements en mâchonnant son petit pain.


Vas-y, coupe lui le braaaas ! Il en a un autre de toute façon ! Ooooh, il a pas voulu... Femmelette !!! Bon, il reprend le combat ?

L'arbitre aussi commençait à trouver le temps long. Il fit partir tout le monde, y compris le médicastre qui essayait négligemment de scier un doigt à quelqu'un pour prouver que "la douleur, c'est avant tout dans la tête".

Les deux hommes se relevèrent et le combat reprit.


Alooooooors... Munsu a l'air d'aller mieux que tout à l'heure. Je vois que l'attelle à sa jambe est efficace. Ou alors c'est la gnôle qu'il a bu. En tous cas, il s'élance à cloche-pieds sur Cubi qui... Qui sourit négligemment en se recoiffant. Signalons que Cubi a signé un contrat avec la marque Pedro l'âne, pour des cheveux resplendissants de santé ! AH MAIS C'EST LE DRAME ! Munsu n'a que faire des cheveux brillants et forts de Cubi, il lui envoie sa masse d'armes dans la tronche ! Ouille ouille ouille ouille ouille... Cubi est en sang... Ses cheveux resplendissent quand même. Munsu sourit. Il a quant à lui signé un contrat avec Emaille Dia mant, on voit bien que son sourire est éclatant de blancheur. Ha mais derrière lui se redresse Cubi... Il empoigne son marteau...

JUSTE CIEL C'EST AUTORISE ÇA ????


Partout dans la lice, les hommes portèrent leurs mains à leur entrejambe en grimaçant par compassion. Les mères cachèrent les yeux des enfants et l'arbitre s'agenouilla près de Munsu au sol.

Navré, messire, pour terminer le combat vous devez taper 3 fois au sol pour accepter la défaite. Vous souhaitez arrêter ? Je ne comprends pas ce que vous dites ? "Gnnnn... mal... Glaçons, vite ?"
Je prends ça pour un arrêt du match alors ?

MESSIRE CUBI EST DÉCLARÉ VAINQUEUR ! Célébrons ses louanges et tressons la geste de ce héros à nul autre pareil ! Voici votre prix : un délicieux beignet sucré fait par Dame Cunégonde-la-vieille. Bon appétit.


La foule ricana lors de la remise du prix, car la compassion aristotélicienne, c'est un truc qu'on ne montre qu'à l'église, pas dans la vie de tous les jours. Peu à peu, on se dispersa en éloignant le médicastre qui hurlait qu'il pouvait sauver Munsu s'il acceptait une rapide opération chirurgicale à la source de la douleur.

Mahaut reposa le porte-voix. Pas d'autres combats prévus pour l'instant. Pas de commentateurs non plus, dommage, elle aurait aimé avoir un acolyte. Bah... Elle avait toujours sa mirabelle.
Mahaut_bozier
[Quelques jours plus tard...]

Mahaut sortit du château avec un parchemin qu'elle tenait précieusement. C'était le plan. Parce que c'est vicieux les grands endroits comme ça, y'a des couloirs partout, des culs de sacs, des escaliers qui tournent, bref, si on n'a pas un bon sens de l'orientation, il vaut mieux avoir des vivres avec soi. Ou un plan. En l'occurrence, elle avait choisi le plan. Parce qu'elle avait déjà mangé toutes ses réserves, d'accord...

Bref. Elle avait une communication à faire. De la part du maire. Sa mission : Annoncer un truc en halle. En lice, même. Un truc sérieux, quoi. Elle avait juré qu'elle s'en sortirait. On lui avait quand même confisqué ses bouteilles au cas où.

Aussi, c'est passablement bougonne qu'elle parvint à la lice et qu'elle s'approcha de l'estrade réservée aux nobles. Profitant du privilège, elle grimpa sur le coussin moelleux et laissa de belles empreintes de pieds dessus.

Avisant la foule en train de parier sur des combats de coqs (remplaçant les combats humains), elle beugla un bon coup :


Oyez, oyez ! Oh ben ça porte bien le son ici, dites donc...

Voilà, elle avait découvert le phénomène de l'écho. Comme tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant, elle ne put résister à l'envie de crier son nom.

Mahaut ! haut ! haut ! haut !

L'air satisfait, elle regarda en bas tout le monde qui la regardait avec de grands yeux ronds.

Ah oui, le message ! *ahem*

Oyez oyez ! Ce jour, 10 Août 1457, Dame Emmanuelle014, maire de Bergerac, se déclare prête à combattre qui souhaite la défier ! N'hésitez pas à venir lancer votre défi, ici ! Dame Emmanuelle se sacrifie pour sa ville ! Venez la défier et faites des dons à l'église !!! Ça fera bouger le marché !

Que toute personne intéressée se fasse connaître ici ou en mairie afin de fixer le jour et l'heure !!

Que le meilleur gagne !!


Voilà, mission accomplie. Elle piétina encore un peu le coussin puis repartit au château annoncer sa réussite. Un petit détour en taverne, d'abord, histoire de fêter ça.
Ricco
[Quelques jours après son altercation avec Althéa au verger]

Ricco passa devant la lice... il s'y arrêta et humma l'air.

Ainsi c'est ici, dans cette lice, qu'elle va comprendre où s'arrete son rôle d'amie et où celui de femme commence ! pensa-t-il.

Ricco eu un petit rictus. Il n'était pas sûr de l'issue du combat. Il allait contre ses propres convictions qui étaient de ne pas faire de mal à une femme mais Elle avait dépassé les limites et une bonne correction lui ferait du bien.

Après quelques minutes perdu dans ses pensées, Ricco reprit son chemin.
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha
Dorennor
Dorennor avait eu vent de l'altercation entre Ricco et Althéa.
On lui avait dit que cela se règlerait dans la lice.
Pensive , elle passa près de lalice pour se rendre au verger et vit Ricco en sortir.

Mais au fond, est -ce que ce n'est pas moi qui devrait me battre contre elle? D'abord c'est moi qu'elle envoyé dans les ronces et ensuite je suis plus habituée aux combats que Ricco.

Elle se dirigea vers la lice , un petit sourire aux lèvres.

Aaaaaah mon Ricco quand même!
Lotx
[Bergerac, l'avant combat]

Le ciel est lourd, le terrain est lourd, l'ambiance est lourd... la narration est lourde... Le garçon marche d'un pas lent vers la lice. Il semble traverser un mur de vent et de poussière, sans effort, sans gêne, sans se ruiner sa belle robe de Grand Prêcheur. Il est prêt, il attend.
Puis un quelqu'un entre, face à lui. Prêt à dégainer. Les deux hommes se fixent du regard, s'intimident. De la sueur perle sur son front mais il ne lâche pas. Et puis, il crache par terre.


L'un de nous deux est de trop dans cette ville Tony!
-Messire Lotx mais qu'es-ce que vous faites là? Votre combat n'a lieu que demain!
-Ah... ah bon, z'êtes sûr?
-Ben oui...
-Raaaaaaaaah! Tout mon bel effet dramatique s'envole!


Non sans grommeler, le gamin repartir la queue entre les jambes en direction de la taverne. Ça l'étonnait aussi que personne ne vienne voir un évêque et un futur curé se bastonner...
Puisque c'est comme ça, il passerait la journée à prier et la nuit à cuver. Comme ça demain, il serait en bikini pour affronter Odoacre et là ça rigolerait pas!

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Odoacre
Le jour J.

Le vieux Grec avait gardé sa robe de bure noire, ses sandales et sa haute coiffe conique de religieux grec.

Sûr de lui, il ne pensait faire qu'une bouchée du jeune Lotx, qu'il soumettrait ainsi comme il se doit... l'évêque se piquait d'être habile aux armes. Après tout n'avait il pas assassiné deux évêques et gravement blessé un diacre ? Certes, le premier était attaché, le second quasi sénile, et pour le diacre, il avait une arbalète....

Enfin.

La seule différence avec son accoutrement habituel, c'est que le vieil Odoacre tenait en main une longue épée de fer, qu'il prenait toujours sur les routes, et sur laquelle l avait pris soin de faire graver en gros "Ceci n'est pas une épée". Une manière comme un autre de contourner grossièrement le Droit Canon, il en avait l'habitude !!!

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Evêque de Périgueux
Lotx
"Bon alors récapipétons... Ma robe de Grand Prêcheur, c'est bon"
Le garçon mirait sa grande robe orange vif de trucmachinchosiste. C'est sûr que ça pour se battre, ça serait pas très, très pratique m'enfin bon, il se devait d'être le plus beau et le plus voyant sur le champ de bataille.
"La cotte de mailles que Dragones m'a conseillé de prendre j'l'ai pas trouvé m'enfin bon j'ai ça, ça doit être pareil..."
Il noua une cordelette au bout de sa ceinture qu'il attacha à une côte de porc. Bon... Il n'avait pas vraiment compris pourquoi au juste on lui avait conseillé d'en prendre mais Dragones était major de la garde après tout, elle s'y connaissait.
"Mon épée est là... Elle m'a coûté suffisamment cher celle-là, s'agirait pas que j'l'oublie..."
Sur sa hanche pendouillait en son fourreau une vieille et lourde épée émoussée. C'est que... craignant que son escuyer ne casse son magnifique matériel de guerre, le vicomte de Mussidan -dans son immense parcimonie- lui avait interdit l'accès à la salle des armes. Du coup le garçon avait du aller trouver le premier marchand venu... et il redoutait de s'être légèrement fait avoir pour le coup.
"Et mon bouclier? Oùquilé mon bouclier? Ah ouais dans mon dos svrai..."
Le garçon avait, en effet, trouvé plus pratique d'attacher le bouclier dans son dos et de l'attacher solidement pour qu'il ne tombe pas.
"Bon... Reste plus qu'les cinq litres de gnôle m'enfin ça on m'l'apportera après l'combat..."
Satisfait de sa préparation, le garçonnet attrapa deux bouteilles de liqueur de gland qu'il but en cours de chemin -le but recherché étant d'atteindre la sainte lucidité du bikini avant de se battre.
Une fois arrivé, il salua Odoacre d'un grand sourire suivi d'un signe de la main.


Bonjoureuh! Comment que z'allez?

Avant d'ajouter.

L'un de nous deux est de trop dans cette ville Tony! Ah ouais mais là ça l'fait beaucoup moins du coup...
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Don32
Don qui furetait toujours partout se tenant au courant avait entendu dire que l'Evêque et Lotx devaient se rencontrer en la lice de Bergerac. L'enjeu était assez inhabituel en plus.
Il guetta l'arrivée de l'un et de l'autre. Cette rencontre allait être intéressante...

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Althea
Le jour du duel était arrivé et Al comptait bien ne pas en perdre une miette.
Pensez donc : l'évêque qui défie le petit garçon. David contre Goliath, Bellegarde contre Belphegor, hum, et un Dimanche qui plus est !

Les bras chargés des traditionnels popeuh-corn, hôte-dogues, cleubes-sans ouiche et un tonnelet de chartreuse, elle alla prendre place près de Don, qui en bon suporetaire était déjà là.

Les Liceurs s'affrontaient du regard dans l'arène attendant le coup d'envoi de l'arbitre, la foule s'impatientait et de ses rangs montait un grondement sourd, le soleil tapait.

Al ouvrit son ombrelle dorée, achetée à la boutique souvenirs de l'abbaye où elle avait fait retraite, et déploya fiérement un joli éventail qu'elle avait confectionné à ses heures perdues à partir d'enluminures "mises à disposition" dans la bibliothèque. Elle avait aussi fait des papillotes en formes de grenouille, de canard, de lapin. Mais ça c'est une autre histoire...
Son attention se porta de nouveau vers l'arène et tout en s'éventant elle se joignit au refrain d'encouragement entonné par la foule.


Je te survivraiii d'un amour vivaaaant
Je te survivraiii dans des yeux d'enfaaant
Je te survivraiii...


Elle ne vit pas arriver la laitue qui s'écrasa sur sa figure et la fit rasseoir aussi vite qu'elle s'était levée.

Hum, c'est pas celle-là ?
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