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[RP] Eglise Sainte Boulasse de Bergerac

Odoacre
La mine réjouie

Parfait ! Maintenant, nous allons pouvoir écouter votre première messe à Bergerac !

Et le vieux Grec s'installa sur le fauteuil non loin de l'autel
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Evêque de Périgueux
Don32
Ca y était Bergerac avait son curé!!! C'était un mélange de joie et de supicion pourtant qui animait Don... Pourtant les prêches du nouveau curé étaient d'un intérêt certain, mais qui était-il au fond?
Don attendit donc le premier office du jeune préla^t. Pendant ce temps l'Evêque s'installait confortablement, il siégeait tel un juge...

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--Geoffrey_steyford
Chuchotant à l'évêque:

Je ne m'attendait pas à faire une messe aujourd'hui mais je suis toujours prét pour quelques discours ou textes que j'ai en mémoire...

Il se laissa quelques secondes de réflexion pour décider de quoi il allait parler. Il prit sa respiration et commença:

Chers fidéles,

"Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi, à ceux qui nous ont offensé."


Sa voix résonna dans l'édifice et il bougeait ses bras en l'air comme pour appuyer ses propos, fixant les fidèles chacun à leur tour:

Cette phrases fait partie de la prière universelle.
En fait notre vie d'homme ou de femme, de père ou de mère de famille, est émaillée d'événements, même pénibles, où il nous faut concilier, expliquer et.... pardonner, pour ne pas faire éclater le noyau familial ou le cercle d'amitié auxquels nous sommes profondément attachés.

Il serait absurde de concevoir une vie sociale, vertueuse et digne, sans le pardon. Nous avons autant besoin de l'indulgence des autres pour les fautes que nous commettons par instinct, qu'autrui a besoin de notre pardon. Oui, les actes instinctifs, donc irréfléchis, sont bien souvent à l'origine de querelles ou de brouilles, qu'il convient de réparer et ... de pardonner. L'humilité a une très grande place dans les démarches à accomplir, mais celui qui reçoit comme celui qui donne le pardon, doit faire preuve d'un grand amour fraternel, et d'un incomparable détachement matériel. Chaque fois que vous pardonnez, si votre acte est sincère, vous vous rapprochez un peu de ce principe Divin qui a tout conçu.


L'office allait se finir, le père Geoffrey Steyford célébra l'eucharistie pour donner plus d'impact encore à ce qui est de plus subliminal en l'esprit de tout homme ou femme ....l'abandon des contraintes terrestres et l'élévation de l'esprit par le Pardon!
Par chance, du pain avaient été déposés auparavant sur l'autel... Et de l'alcool lui avait été donné par Mahaut bozier. Heuresement. D'ailleurs, il regardait Mahaut à ce moment là. Le vin sera donc remplacé par de la mirabelle...


J'offre à chacun et chacune d'entre vous cette coupe d'alcool et ce pain ! Je leur rends grâce car c'est ce qui maintient l'équilibre de l'univers.... Par ce sacrifice, j'implore votre pardon, pour que cessent les brouilles et querelles et les chamailleries, pour qu'enfin Seigneur vous montriez la voie de la lumière et de la vérité, d'être à vos côtés !

Il prit le pain et le rompit en rendant grâce, puis il prit la la bouteille d'alcool qui allait enchanter ses papilles, il rendit grace, et la vida d'un trait ! La mirabelle était forte mais il était habitué aux alcools forts.

Chers fidèles, je communie avec vous par l'esprit, et dans le pardon, car celui qui donne le pardon est aussi sanctifié que celui qui le reçoit...dans le merci final ou tout s'unit... on ne sait plus distinguer celui qui donne de celui qui reçoit.... c'est cela la comunion de la fraternité, la seule chose qui se partage et nous approche de la divinité !

Allez en paix maintenant réconciliés, je vous enjoins de regarder la lumière de divinité, car c'est là que vous trouverez l'Amour d'Aristote, c'est cela qu'il nous a enseigné !

Amen !


Il espérait que cette messe allait plaire à l'évêque et aux fidèles. Geoofrey Steyford trouvait cette messe et sa prestation tout à fait bonnes.
Don32
Eh bien... l'Office avait été rapide, mais de bons motifs de réflexion y avaient été donnés.
Au final Don était content que Bergerac ait un Curé.
Il ne lui restait plus qu'à le rencontrer et lier connaissance. Ce qui se fera, il y veillera...

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Mug
Mug avait été sensible au sermon du nouveau curé. Manifestement ce sermon tombait pile poil. Bien sûr qu'il faut pardonner. Ce principe Aristotélicien, il l'avait fait sien depuis longtemps.
Mais il est plus facile de pardonner quand on sait ce que l'on doit pardonner. Comme dit le langage populaire "faute avouée est à moitié pardonnée".
Notre évêque a dit
Citation:
Que cette lame jamais tu ne touches, que toujours tu préfères que tes persécuteurs te la volent pour t'égorger plutôt que de jamais brandir la moindre arme autre que ton Verbe pour les convertir.

Que tes prochaines morts ne soient plus tristesse, mais toujours joie de montrer au monde le Miracle de la Résurrection !


Ces propos laissent à penser que Monseigneur Odoacre connaît bien le passé de Sieur Yohann. Que ce passé ne serait pas étranger au métier des armes et donc aux meurtres qui peuvent s’y rattachés. Ainsi notre curé pourrait avoir été responsable de la mort de plusieurs personnes et maintenant il rentre en repententance.
Mais si la justice divine lui fait grâce par le truchement de Monseigneur.
Quant en est il de la justice des hommes ?
Le curé Yohann pourrait il nous entretenir la dessus ?

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POTIUS MORI QUAM FOEDARY
Dragones
Dragones après avoir airé dans la ville sans vraiment s’arrêté entre dans l’église…se signe…prend place à l’écart…
La jeune femme, le visage baissé se recueil et prie…L’inquiétude et dans son regard…

La course allait pas tarder à commencer…Pourra t’elle arrivé à temps…serais ce trop tard…
Elle ferme les yeux…Courir…encore…elle l’avait déjà fait, pleine de désespoir et cela avait été trop tard…Comment rattrapé le temps qui vous glisse entre les mains et qui vous empêche de faire ce qu’il doit être fait

Dragones soupire…La sensation revient en elle…une impression étrange…elle se retourne et regarde mais rien…
La jeune femme est surprise, elle aurait juré avoir senti une présence où du moins un regard vers elle…
Dragones secoue la tête et se relève, s’incline et se signe avant de repartir…
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[HRP] Cherche joueur ou joueuse pour prendre la place d'un de nos trois nouveaux nés Castillonais : renseignement et détails par MP ; plaisir et partage garantis ![/HRP]
--Geoffrey_steyford
Un type parlait tout seul dans l'église, d'un Yohann alors qu'il n'y avait personne nommé Yohann dans le village ou les alentours.

***

Après la messe, Geoffrey Steyford plaça un feuillet à la libre disposition des habitants de Bergerac, un feuillet écrit par l'évêque de Périgueux lui même. Il contient les textes suivants:

Odoacre a écrit:

Mes Filles, mes Fils, j'ai l'insigne honneur de vous présenter ce petit Libelle que je crois nécessaire de porter à l'attention de tous, aux Fidèles Aristotéliciens afin de mieux pouvoir répondre aux attaques des incroyants, hérétiques, mal-croyants et autres immondes Libres Penseurs, mais aussi pour tous ceux là ainsi que pour tous les habitants pour qui l'Eglise est une chose fort lointaine et mal connue, et qui donc la voient parfois d'un mauvais oeil à cause de la propagande hérétique


+++++++ Petit Traité d'hérésiologie pratique +++++++


Partout dans les rues, tavernes et aultres lieux communs, des voix s'élèvent, attaquant l'Eglise, le Clergé, son action, oubliant toute l'Oeuvre Charitable au bénéfice des Vagabonds qu'elle emploie, à qui elle verse des Aumônes et qu'elle assiste en tout, pour se focaliser sur un mot, Tolérance, et pour faire ainsi le procès d'une Eglise ennemie des libertés, ennemie de la pensée et du libre arbitre servante de la barbarie, qui n'aurait comme but que de dresser des bûchers et faire flamber des marginaux.

Et ce discours répété, martelé, sème le doute parmi vous chers Fidèles, et je le comprends, vous pensez que cette Eglise que vous pensez être la propagatrice de l'Amour de Christos, de la Bonté de Dieu, et de l'Intelligence d'Aristote serait alors aux mains de gens mauvais, de guerriers sanguinaires se cachant derrière leur soutane et fulminant anathèmes sur anathèmes.... alors vous vous détachez, vous hésitez, vous ne savez que répondre....

Ce traité a justement vocation de vous donner les armes nécessaires pour comprendre d'abord qu'il n'en est rien, que l'Eglise est sur la Juste Voie, et que vous êtes Légitimes à en faire partie ; ensuite, une fois votre Conviction, votre Foi et votre Fidélité raffermies, ce manuel doit vous donner les armes nécessaires pour rétorquer aux immondices proférés par les hérétiques en tous temps et tous lieux.


Titre 1 : Est-on libre de croire en ce que l'on veut ?

N'avez vous pas souvent entendu déclarer de façon désabusée ou même provocatrice (parfois même vous l'avez sûrement pensé) "S'il y avait un Dieu, il n'y aurait pas de guerre ni autant d'horreurs dans le monde"

Chaque fois que j'entends ceci, je réponds : Au contraire, c'est la preuve de l'infinie Bonté de Dieu.

Car le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, a fait aux hommes le plus beau cadeau qu'un Créateur aurait pu faire à ses créatures, il leur a laissé le choix, il leur a offert le Libre Arbitre.
Dieu a refusé de jouer aux marionnettistes, il nous a laissé le choix.
Aussi quand il y a péché, guerre, assassinat etc, c'est là le fait du choix de certains hommes qui ont décidé en conscience de suivre la voie du Mal !
Le Seigneur nous a donné laissé libre donc de faire tout ce que nous voulons.

Mais il ne nous a pas laissé seuls, non, en envoyant sur Terre Aristote, puis Christos pour nous annoncer la Parole Divine, son Message d'Amour, le Seigneur nous a donné les Clefs de notre Salut, le mode Opératoire pour pouvoir entrer en Paradis !!!
Mais Aristote et Christos n'étant pas physiquement immortel, il fallait donc que le message soit transmis aux générations futures, Dieu a donc confié cette mission à l'Eglise Aristotélicienne qui veille à diffuser ce message, et à aider les Hommes et les Femmes à entrer en Paradis.

Résumons nous :

a/ nous sommes libres de nos actes et de nos pensées.

b/ l'Eglise connaît la voie pour entrer au Paradis, enseigne le Bien, l'Amour d'Aristote et de Christos.

Qu'en conclure ?

Que ceux et celles qui, en leur âme en conscience choisissent d'emprunter une autre voie que celle tracée par l'Eglise sont certes libres de le faire, puisque s'ils le font, c'est que Dieu a permis qu'ils le puissent, mais que notre devoir à nous, membre de l'Eglise, que nous soyons Clercs ou simples fidèles, de tout faire pour les remettre dans le droit chemin,il est de notre devoir que de les aider MALGRE EUX à entrer en Paradis, il s'agit de les contraindre POUR LEUR BIEN, la Félicité de l’âme étant infiniment plus importante que les aléas de la vie terrestre.

Finalement, nous ne devons pas être libre de croire ce que nous voulons quand cela risque de nous mener aux enfers, il faut donc encadrer et restreindre la Liberté de Pensée et de Croyance à la Seul Foi Aristotélicienne car elle est Juste et Bonne, contient la Vérité et est la Clef pour entrer en Paradis.

Titre 2 : A ceux et celles qui restent imperméables à toute tentative de conversion, ne devrait-on point leur laisser leur Liberté de Culte ? En somme, la Croisade est-elle légitime ?


En effet, l'on pourrait raisonner ainsi : par leur libre arbitre conféré par Dieu, ceux là refusent complètement d'aller sur le chemin de Dieu, ils ont choisi en conscience la voie des Enfers, on ne peut alors plus rien faire, les tuer ne servirait à rien car nous serions des criminels et de toute façon, ils iront dans tous les cas aux enfers, laissons les donc tranquille et pratiquer la religion qu'ils veulent !

Ce raisonnement est sûrement très attirant, beaucoup d'ailleurs en font leur Credo : il ne s'agit que d'un artifice, de rhétorique malhonnête de la part des hérétiques et des fauteurs d'hérétiques (c'est à dire ceux qui les aident) et d'une manière de se donner "bonne conscience" pour les Aristotéliciens qui par paresse ou lâcheté ne veulent pas s'adonner intégralement au service de leur Créateur.

Voici pourquoi il ne faut pas le suivre : les hérétiques qui refusent la conversion alors que l'Eglise, seule détentrice de la Vérité, leur a indiqué la Vraie Voie, sont pêcheurs par présomption, car ils estiment mieux savoir la Vérité que l'Eglise, donc mieux savoir la vérité que Dieu, quel outrage que cela !

En soit, cela est déjà fortement répréhensible. Pour ceux ensuite qui continuent de dire que de toute manière ils iront en enfer, et que par conséquent autant les laisser en paix sans se souiller les mains, je répondrai ceci : ces gens là, il faut les exterminer le plus rapidement possible sans leur laisser aucune liberté, les exterminer par le Fer, le Feu ou tout autre moyen car c'est une mesure de prophylaxie indispensable pour neutraliser et éradiquer la peste hérétique.

Car il s'agit bien d'une maladie vicieuse de l'âme, le crime spirituel est transmissible, laisser librement des hérétiques pertinax (impénitents) célébrer leur culte est le meilleur moyen pour répandre l'hérésie, pour souiller les âmes et donc pour entraîner de plus en plus de bonnes âmes aristotéliciennes vers les Bouches Infernales. Imaginez (d'ailleurs il n'est point besoin d'imaginer, on le voit dans nombre de Comtés !) des hérétiques faisant leurs rituels au su de tous et en public, des incroyants rire des prières pieuses des fidèles aristotéliciens et des blasphémateurs outrager Dieu par leurs insultes et leurs débauches, quel exemple cela sera !!!

Car le fidèle qui verra ceci se demandera :"Pourquoi m'astreindre à être bon et charitable, aimant et serviteur de la Vérité, pourquoi suivrais-je ce chemin long et difficile que m'offre l'Eglise alors que je peux librement aller dans la débauche et la luxure, me perdre dans les plaisirs, mentir comme je le veux, laisser libre cours à mes pulsions même les plus barbares ?"

Car il verra ça devant lui, et il verra que l'Eglise n'agit pas et se dira : puisque l'Eglise qui détient la Vérité ne fait que récriminer oralement mais laisse faire, c'est que ce n'est pas si grave que cela. Et alors il sombrera hors de la voie de Dieu pour gagner les odieuses contrées hérétiques et vouera son âme au Diable.

La Cité Terrestre (la vie/société terrestre) doit être une préfiguration de la Cité de Dieu(le Paradis), la société ici bas doit forcément être intégralement aristotélicienne, on ne peut ni ne doit laisser vivre des groupes hérétiques, car la société toute entière doit être un exemple, le modèle d'un monde qui conduit au paradis.

Il ne s'agit donc plus d'essayer de sauver les âmes des Impénitents qui par définition sont voués aux enfers, mais de sauver les âmes de tous les autres membres de la société, de cette innombrable foule vulnérable au mauvais exemple des hérétiques, il s'agit d'éviter que la peste hérétique nous contamine, ainsi il est préférable de sacrifier quelques âmes hérétiques pour sauver toutes les autres, et lorsqu'il s'agit de sauver des âmes, les corps n'ont plus d'importance, le spirituel étant infiniment supérieur au temporel, il ne faut guère hésiter à devoir ôter la vie aux méchants lorsqu'il s'agit de sauver des âmes des Enfers !!! Telle est la raison d'être, le fondement et la justification de l'idée et du devoir de CROISADE.


Titre 3 : Lorsque le Comté dans lequel je vis autorise la liberté de Culte et protège les hérétiques, comment puis-je servir Dieu sans être banni de la société civile ?

Cette situation malheureusement existe, ce qui est une aberration puisque l'Etat n'a qu'une seule raison d'être, qui est de conduire les sujets qu'il contient vers le Salut, en tout cas d'organiser matériellement au mieux la vie de ses sujets afin qu'ils puissent réaliser leur Salut dans les meilleures conditions possibles.

Une opinion sage serait alors de ne plus considérer que le Comte est Comte, que le duc est duc ou que le maire est maire : allez prendre conseil auprès de votre Evêque, demandez lui conseil, et considérez que ses décisions et ses ordres valent plus que ceux des Ducs, Comtes et Maires, même en ce qui concerne des questions temporelles.

Cependant ne vous laissez point aller à fomenter des complots ou des révoltes contre les Autorités Civiles lorsque celles-ci sont corrompues, tolèrent l’hérésie ou sont elles-mêmes hérétiques ; même si cela vous parait légitime, n’agissez jamais de cette manière, suivez toujours le conseil de votre évêque, et sachez que lorsqu’un Duc, Comte ou Maire sombre dans l’hérésie, un procès devants les Officialités (Tribunaux de l’Inquisition) est possible, et d’ailleurs même vivement recommandé.

Le plus simple est d’agir selon votre pouvoir c'est-à-dire par les urnes :
- Ne jamais voter pour un hérétique public.
- Si un candidat vous plaît dans tous les domaines alors qu’il réclame la tolérance religieuse ou la liberté de culte par exemple, ou toute autre chose allant contre la Loi de Dieu et de l’Eglise, il est un devoir pour vous de faire pression sur lui afin qu’il modifie son programme, et également un devoir d’être vigilant quant à l’application de ce programme corrigé.
- Si un candidat n’appartient pas à l’Eglise, qu’il n’est pas baptisé, alors réclamez instamment qu’il se convertisse, un aristotélicien ne saurait souhaiter qu’un incroyant le gouverne, puisque le rôle des gouvernants est justement d'organiser matériellement au mieux votre vie afin que vous puissiez réaliser votre Salut dans les meilleures conditions possibles.


Tel s'achève ce Petite traité d'Hérésiologie Pratique, n'hésitez pas à m'écrire personnellement ou à déposer une requête au Saint Office si vous souhaitez un approfondissement ou conseil sur un point en particulier.

Dieu Vous Bénisse,

Anathème à tous les hérétiques !

Odoacre de Corinthe, Théologue romain.



Citation:


De l’Amour Pragmatique de Dieu : Petit Discours sur la Crainte des Enfers




Moy, Odoacre, fils de Corinthe et tout entier voué à Dieu, Aristote, Christos et toute la Cour Céleste, vous présente sous forme de petit discours cette réflexion sur les peurs mortelles liées au devenir post-mortem de nos âmes immortelles ;

Je dédicace ce petit libelle à mon parrain et ami, le beau Cardinal, Duc de Beaujeu et Pair de France, pour tous ses bienfaits et son saint patronage.




Nombreuses sont les âmes simples à aimer Dieu par crainte de son Châtiment, par crainte de se voir conduit en la compagnie des Démons après leur mort et se noyer pour l’éternité dans un océan de souffrance.

Nombreuses sont les âmes simples à douter de l’Amour de Dieu, à croire qu’il serait Injuste avec eux et que malgré tous les efforts pour être de bons et vertueux Aristotéliciens, ils ne seront pas aimés assez du Tout-Puissant pour goûter à la Béatitude éternelle.

Certains clercs et gens qui osent se dire d’Eglise prétendent jouer avec ces peurs, ces craintes, terreurs et doutes pour mieux attirer ces âmes en soumission qu’ils croient Saincte et Nécessaire ; pourtant, la Foi ne saurait être le fruit de telles Stratégies, Tactiques et Coercitions. La Foi doit être pure, engendrée par l’Illumination personnelle accompagnée de Raison et de Logique : c’est par cette Raison et cette Logique que je compte vous démonstrer que Dieu vous aime et que vous êtes digne d’aller en Paradis.



Lorsque nous choisissons de mourir définitivement - car Dieu dans son infini clémence a donné aux hommes le choix de la résurrection infinie pour leur permettre de progresser dans leur Foi et leur Vertu - nos corps mortels se désagrègent, mais nos âmes immortelles survivent pour être jugées par le Créateur. Les uns seront sauvés et iront au Paradis, pour vivre en complète communion avec Dieu, parmi les Anges ; les autres, les damnés, il seront en compagnie des démons pour d’éternelles tortures.

Le Livre des Vertus nous apprend que le Paradis se trouve sur le Soleil, astre Solaire qui réchauffe la terre comme âme, et que les Enfers se trouvent sur la Lune, astre Vampire dont la clarté blafarde ne sert qu’aux actions perverses et malintentionnées de la Nuit.

Depuis la Nuit des Temps, et encore aujourd’hui, les Observateurs du Ciel et des Corps Célestes ont calculé la taille, la masse et le poids des étoiles : leur conclusion unanime est que la Lune est fort petite, plus petite même que la Terre, alors que le Soleil est lui immense bien plus imposant que la Terre.

Le Livre des Vertus nous dit bien que Dieu fut le Créateur de toutes Choses ; par conséquent, c’est Lui qui décida de la taille du Soleil et de celle de la Lune.


Que conclure de tout ceci ? Il y a plus de place au Paradis qu’en Enfer, le nombre des Elus, de ceux qui furent, sont et seront sauvés et bien plus important que le nombre des Damnés voués aux Enfers. C’est ainsi qu’avec Foi, Raison et Logique, je puis parler de l’Amour pragmatique de Dieu, qui forcément aime plus qu’il ne renie, sauve plus qu’il ne damne, embrasse plus qu’il ne châtie.

Je vous mettrai cependant en garde pour vous prier d’éviter de tomber dans la dérive qui consisterait à croire que le Créateur serait contraint de Sauver vos âmes à cause de la taille des Corps Célestes : ses voies sont impénétrables et par la divine Omniscience qui le constitue de Nature, le Tout-Puissant a tout simplement prévu que moins d’âmes seraient Damnées que d’autres Sauvées et que le Paradis aurait besoin d’une plus grande capacité d’accueil que les Enfers.

Cela est tout simplement la Preuve de la Confiance inébranlable de Dieu dans l’Eglise Aristotélicienne et de ses Pasteurs, car il Sait que par son Action, son Enseignement et sa Pastorale, vous serez conduit sur le Chemin des Vertus, et que c’est cette Certitude, constitutive de votre Foi, est la seule Clef qui vous ouvrira les Portes du Soleil.





Odoacre de Corinthe




Citation:
Traité de Théologie Pratique de Monseigneur Odoacre de Corinthe présentant des Exercices Spirituels pour Rencontrer Dieu et faire disparaître la Pauvreté Spirituelle et Matérielle


Mes filles et mes fils,

Il est certains enseignements du Livre des Vertus qui restent par trop méconnus, qui ne font l'objet de peu d'études et encore moins d'un véritable enseignement.
Or il est certaines Vérités du Livre des Vertus qui, si on leur applique la Science Logique, science sacrée transmises aux hommes par le théurge Aristote, aboutit à certains principes qui paraitront nouveaux à beaucoup, et même choquants à certains, mais qui n'en demeurent pas moins Vérités Divines.
Aussi je rappellerai l'Autorité des Ecritures, et que quiconque s'oppose à ce traité, s'oppose automatiquement aux paroles d'Aristote, au Livre des Vertus, à la Vérité Absolue.
Ces Vérités que je dévoile sont la conséquences directes de deux passages du dogme, qui sont le chapitre de l'Eclipse sur la Résurrection et le texte d'Aristote intitulé "Panégyrique I - De l'Ame".


Selon le Livre des Vertus, l'être humain qui meurt peut ressusciter s'il en fait le choix. La mort n'est donc jamais une fatalité et le seul désagrément de la mort est potentiellement de subir certaines souffrances difficiles à supporter.

Le passage de l'Eclipse indique même que le phénomène mort/résurrection se traduit par la rencontre directe entre l'être humain décédé et Dieu, rencontre à l'issue de laquelle l'être humain choisit d'être jugé ou de ressuciter.

La science logique offertes aux hommes par Aristote veut que toute rencontre avec Dieu soit forcément bénéfique pour l'âme : on ne peut régresser au contact de Dieu, on ne peut que se perfectionner.

Donc, c'est une bonne chose de mourir et de ressusciter car cela provoque un contact direct avec Dieu, donc un perfectionnement de l'âme, celle-ci devient plus apte à suivre le chemin des vertus prônées par l'Eglise.

Or, les Aristotéliciens ont non seulement le devoir de progresser dans les Vertus, mais également d'aider leurs sœurs et frères Aristotéliciens et même les non baptisés à suivre ce chemin, et à se perfectionner.

Il est par conséquent tout à fait recommandé de mourir et de ressusciter, et d'aider son prochain à mourir et à ressusciter.

Et si une femme ou un homme se détourne des vertus, ou les ignore, il convient naturellement de l'aider par l'enseignement et l'amour ; le meilleur enseignement étant celui de l'expérience et la plus grande preuve d'amour celle-ci qui conduit son prochain à rencontrer Dieu, il convient de mettre à mort par un véritable amour aristotélicien celles et ceux qui doivent se parfaire.

Les modalités d'application de cet enseignement du Livre des Vertus sont multiples, mais il est à rappeler que les religieux ne peuvent porter les armes et que la douceur et l'amour nous enseignent de donner la mort en s'efforçant au maximum d'éviter de causer des souffrances physiques superflues.

Favoriser ainsi la rencontre avec Dieu dans l'objectif de devenir plus vertueux ou de rendre une personne plus vertueuse est un acte solennel, et il est conseiller de le ritualisé sous la forme d'un sacrifice public et esthétique, afin que l'enseignement profite indirectement au sacrifié, au sacrificateur et aux spectateurs.


Dans le Panégyrique, Aristote tient un discours sur la nature de l'âme, de l'être humain et des animaux.

Je citerai ce passage dans son entier pour une meilleure compréhension :

[Aristote] Panégyrique I - De l'Ame a écrit:
Aristote en ces temps, logeait à Athènes et avait installé son quartier général à l’Académie de la bière, une auberge située dans la Plakathon, en plein cœur du quartier égyptien (ç’était le cantonnement réservé aux étudiants, aux fêtards et noctambules qu’on surnommait les gypsies)
C’est lors d’une de ces nuits spécialement agitée qu’il fît une découverte qui secoua tout le milieu intellectuel de la citée durant une bonne semaine.
Au milieu des clameurs habituelles dans la chaude moiteur de la taverne, rompant les « c’est à boire, à boire …qu’il nous faut, hips » proférés par un Paulodaure fin pété, son compère Mimilas monté sur une table interpella l’assemblée

Mimilas : «éclaires-nous donc, Maître, sur ce qu’est notre âme »

Alors le sage Aristote s’adressa à ses compagnons en ces termes

Aristote : « Mes amis, il y a deux sortes d’âmes.
Tout être vivant possède une âme que je nommerais anima en ce qu’elle est la puissance qui l’anime, mise en œuvre dans la formation de l’être vers sa forme achevée. Etant le principe d’organisation du corps vivant l’anima est inséparable de celui-ci. »

Mimilas : « on pourrait donc nommé anima, le schéma de fonctionnement de la fourmi rouge ouvrière, par exemple, mais quelle serait l’autre sorte d’âme ?»

Aristote : « en effet (et je te rappelle que la fourmi ouvrière rouge est dite prolétaire), à contrario, l’animus, l’âme pensante, possède un statut privilégié et il semble bien que ce soit là un genre d'âme tout différent, et que seul il puisse être séparé du corps, comme l'éternel du corruptible.»

Mimilas : «alors, étant éternel, l’animus serait donc conçu à la ressemblance de Dieu ? »

Aristote : « exactement, c’est l’anima qui fait que Paulodaure, rentré de son champ de maïs, au lieu de prendre à droite vers son logis, Bobona et les gosses choisit à gauche vers la taverne pour se torcher à la boulasse avec les potes puis peu à peu rongé par l’embonpoint, le remord et la cirrhose donne à Paulodaure cet aspect adipeux, congestionné au seuil de la vieillesse.
Par contre ç’est l’animus de Paulodaure qui arrivera pur et intact (car ayant peu servi) aux portes du Paradis dans l’attente de son introduction …et là, devant cette chose informe qui possédait son accomplissement en puissance, mais qui, laissée en friche est à classer sur la même étagère que le bulbe de la mouette rieuse, qu’adviendra-il ?"

Alors un grand silence se fît, qui contamina le dernier étage de l’Académie (là ou les chambrées d’ordinaire, vibraient) interrompant tous les coïts puis l’air devint électrique.
l’animus de chacun eût droit à sa minute de reflexion, songeant à son salut.
Mimilas se gratta la tête puis il dit consterné "je craint bien que le saint videur ne lui refuse l'entrée !"


Très explicitement, Aristote révèle que lorsqu'un être humain meurt, son âme humaine quitte son corps, et ce corps est alors d'une nature identique à celle d'un corps animal.

En outre, il est également admis comme une vérité intangible que le phénomène résurrectionnel peut procurer un corps apparaissant comme nouveau, puisque bien des soldats ayant péri de manière horrible lors de bataille ressuscitent peu après et possèdent alors tous leurs membres.

Ainsi, la disparition de tout ou partie d'un cadavre humain, non seulement n'handicape en rien le phénomène résurrectionnel, mais encore est tout à fait identiquement par nature à de la chair animale.

Il est par conséquent tout à fait permis de consommer la chair humaine.

Cela est même vivement conseillé dans la mesure où la chair humaine est l'aliment le plus noble de la Création, et permet aux sacrifices de générer des bénéfices non seulement spirituels mais également matériels : c'est un acte d'une grande charité que d'accepter d'être sacrifier pour rencontrer Dieu tout en nourrissant les plus pauvres dont les revenus ne leur permettent pas d'acheter de la viande, qui est une denrée toujours beaucoup plus chère que le pain.


Ainsi, sacrifices humains et consommation de chair humaine se marient admirablement au Livre des Vertus, procurent des améliorations spirituelles majeures, mais aussi économiques et sociales.

Leur mise en œuvre est toujours plus riche d'enseignement si elle est ritualisée, et il est possible d'organiser - en sus des banquets solennels et des sacrifices rituels - des Chasses Sacrées de non baptisés pour permettre à ces derniers de rencontrer Dieu et pour nourrir spirituellement et matériellement la communauté des plus pauvres, et même toute la communauté lorsque les quantités le permettent. Dans le cas de telles chasses, même si cela ne doit pas être érigé en règle, nous préconisons la capture des femmes et des hommes à aider, afin de leur faire rencontrer Dieu à l'issue de belles cérémonies sacrificielles débouchant sur des banquets solennels de leurs chairs.



Tel est l'enseignement du Livre des Vertus, telle est la Vérité que l'Eglise fait rayonner sur la terre, car si la Lumière me guide, Je vous guide.

Odoacre de Corinthe, théologien et évêque de Périgueux

























--Geoffrey_steyford
Le curé venait d'apprendre la mort de quelqu'un, un paroisien qui lui avait demandé le baptême... Il pria pour lui dans l'église.

Adraste, que ton âme aille au Paradis.
Tu m'avais demandé le baptême de ton vivant, mais tu es décédé fin juin, avant que je ne puisse réaliser la cérémonie de ton vivant.
Et pour aider ton âme à aller au Paradis, et par les pouvoirs qui me sont conférés par Dieu tout puissant, je t'accorde le baptême, à titre Post mortem.


Il chanta le credo après ses paroles et alluma une bougie qui brûlera jusqu'à qu'elle n'en puisse plus.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort
Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois en l'Action Divine;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.


Le premier baptisé de l'église par Geoffrey Steyford était donc Adraste.
Le curé, après ce baptême, sortit de l'église pour aller chez lui, dans sa maison. Il écrivit à quelques uns des paroisiens qui lui avaient demander le baptême. Il répondit aussi à un journaliste.
Le curé réfléchissait aussi beaucoup aux épreuves qu'il allait demander aux futurs baptisés, futurs baptisés si tout se passe bien.
Pomps
Pomps, se rendit à l'Eglise pour vérifier si tout était bien prêt, pour accueillir les villageois et les gens de passage.

Ensuite il alla à la Sacristie,et demanda aux enfants de chœur de faire sonner les cloches à la volée, pour prévenir toutes les personnes que les Baptêmes de Birdinflames, Darvink, Jacques_ferrant, Survivante, Glakdatagul, Damebeatrice, Best_lion et Brise allaient commencer

Les cloches sonnèrent






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Recteur de l'Université du Périgord Angoumois
Ex Évêque émérite de Périgueux
Ex Curé de Tulle, Ex curé d'Aurillac
Etoile d'argent d'Aristote
Escuyer du Grand Couvain
Moine Cistercien
Universitaire voie de l'Eglise
Siska
Siska avait entendu les cloches depuis la taverne. Le baptème allait commencer ! Il ne fallait pas louper ça, d'autant plus que la jeune femme partirait en retraite dés la cérémonie terminer, même un peu avant la fin. Le temps était compté.
C'est avec un léger tournis de la cuite de deux jours qu'elle arriva devant les portes de l'église. C'était la première fois de sa vie qu'elle mettait les pieds dans une église. Vaut mieux tard que jamais...
Les cloches sonnaient si fort au dessus de sa tête qu'elle sentait des vibrations partout dans son corps et un grand bourdonnement dans les oreilles. Sa n'arrangeait pas son mal de tête.

Siska décida d'attendre les premières personnes sur le pérons de la porte et scruta les alents tours.
Jademance
Bien assise en taverne, Jademance entendit les cloches sonner. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Elle reagrda ses amies et d'un clin d'oeil, elles se dirigèrent vite fait à l'Église. Qui aurait dit qu'elles étaient si pressées de se rendre à l'Église ...

Au pas de course, elles arrivèrent sur le parvis. Elle diminuèrent la cadence et d'un fou rire, elles entrèrent tour à tour. Elles avaient apporter de quoi s'amuser.

Tentant de prendre un air sérieux, elle se dirigea vers un banc pour être un peu cachée du regard du curé. Elle mis son attirail sous le banc et attendit patiemment que la cérémonie débute.
--Geoffrey_steyford


Aujourd'hui était un grand jour... pour au moins plusieurs fidèles de Bergerac qui allaient se faire baptiser.
Le curé arriva à l'église, avec plusieurs paquets sous les bras, de différents tailles et différentes couleurs.
Les cloches sonnaient... étrange, il n'en avait pas donné l'ordre.


Oh bonjour pomps. Comment allez-vous?


Il se dirigea jusqu'à l'autel de l'église:



Où il disposa les paquets sur la table... Ces paquets contenaient des épreuves qui viendront plus tard.

Le curé sortit une liste de sa poche:


Sont donc attendus à l'église:

Birdinflames
Darvink
Jacques_ferrant
Survivante
Glakdatagul
Damebeatrice
Best_lion
Et Brise

Que ces personnes viennent devant l'autel pour leur entrée dans la communauté aristotélicienne.
Stelliem
Stelliem en sortant de taverne avec ses amies, entendit les cloches et en souriant pris la direction de l'église pour aller voir le bapteme de Birdyflamme.

elle arriva devant la grande porte entra et s'assis avec ses amies. Puis elle mis son attirail devant ses pieds et sourit de connivence avec jade et Siska.

J'espère qu'ils ne vont pas tarder tous ! dit elle en souriant.
Survivante
Survivante arrive près de l'église ou elle a entendue la cloche sonnée depuis la taverne.
Dame Siska y était déjà et seul. Allant lui tenir compagnie et avec avec son attirail pour la fin de la cérémonie^^

En attendant ceux qui allait ce faire baptisée elle discuta avec dame Siska^^
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Siska
Siska vit enfin le monde arrivait. Elle discuta avec Survivante qui venait d'arriver et lui proposa d'entrer pour voir le début et saluer le curé.
Les deux femmes entrèrent et s'assirent sagement à côté de leurs amies.
rhoo survivante, mais qu'est ce que tu cache derrière ton dos ?! Me dit pas que c'est de l'alcool hein...
Siska se pencha sur le côté éspèrant voir de bonnes bouteilles de vins, et aussi des petits gâteaux, elle avait une de ces faims !
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