Adelinda
Parfois il semble que le temps file entre ses doigts à une vitesse inimaginable. Et parfois, c'est tout le contraire. Les secondes sont interminables, comme si le dieu du temps avait mis sur stop le sablier dont chaque grain représente une seconde qui s'écoule.
Pour le moment, c'est la deuxième version qui se déroule dans cet endroit près de l'ancienne chapelle.
Pendant que le jeune homme garde le silence, Adye ne peut s'empêcher de le détailler. A la recherche d'un signe qui indiquerait qu'il fait bien partie de sa famille. Car c'est bien ce que signifie cette dague qu'il possède, jumelle de celle de sa propre mère. Un fils caché? Aussi logique que soit cette réponse, elle est pour Adye improbable. Cela voudrait dire que durant tout ce temps, ses parents lui auraient menti. Et la jeune fille ne peut pas imaginer que ce soit le cas.
Les azurs se pose sur le visage du garçon, cherchant à voir la couleur de ses yeux. Mais la nuit étant tombée, chose difficile, voire impossible.
Rhaaa! Pourquoi avoir fixé rendez vous si tardivement?!
Seul un rayon de l'astre lunaire se posant sur la chevelure masculine permet à Adye de voir qu'il possède la même couleur de cheveux qu'elle. Mais bon, peut-on affirmer qu'ils possèdent bien un lien de parenté grâce à une teinte de cheveux?
Alors que la jeune fille commence à trouver vraiment le temps long, enfin son interlocuteur semble retrouver l'usage de la parole. Yeux qui s'agrandissent à mesure que les mots coulent de la bouche, cur qui manque un battement dans la poitrine.
... ma mère, kabotine...
Donc elle avait vu juste... Avalant difficilement sa salive, la brunette ne sait que penser. Sa mère ne le lui avait jamais dit... Même dans sa dernière lettre, elle ne l'avait pas mentionné. Elle prenait route pour rejoindre son frère, voilà ce qu'elle avait mis...
Alors on lui avait menti. Ou du moins caché une partie de la vérité. Pourquoi?
Soudain le vent la fit frissonner. Elle serra ses bras autour de son corps, le regard perdu dans le lointain. Elle qui cherchait sa mère en Bourgogne, elle y trouvait un frère. Que le destin est ironique...
Le froid de la nuit automnale ne va pas tarder, puis-je te proposer de rejoindre une auberge ?
Mais... Avant que nous y rendre, je souhaiterai que tu me dises si tu possède la même dague que ses deux là....
Et les mots... laissé en lègue...
Les azurs se relèvent pour se poser sur le jeune garçon. Alors qu'elle même a du mal à se faire à l'idée qu'elle n'est pas fille unique, voilà qu'il lui demande cette preuve.
Machinalement elle se baisse pour attraper la dague cachée dans la botte droite. Lentement elle l'a retire, pour ensuite poser son regard dessus. La même arme que celles qu'elle a eu en main quelques minutes plus tôt...
Sans un mot, elle tend la main, pointant la garde de l'arme blanche en direction du jeune homme.
Et pendant qu'il examine la dague, les mots en lègue... elle les murmure doucement, comme pour elle-même, comme si cela suffit à refaire venir l'image de sa mère devant ses yeux.
Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis... Avances dans la nuit, n'aies pas peur de l'obscurité... P'tain... m'man...
Sa voix s'éteint en finissant sa phrase, les poings se serrent. Puis reportant son attention sur ce frère qu'elle vient de découvrir :
Oui, t'as raison... retrouvons l'auberge, on parlera de tout ça là bas... Tu me diras si tu sais quelque chose sur sa mort...
Difficile de se faire à l'idée que sa famille est plus grande que ce qu'elle croyait. Mais ça ne sert à rien de planter racine ici. Et Armand va commencer à trouver le temps long...
_________________
Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Pour le moment, c'est la deuxième version qui se déroule dans cet endroit près de l'ancienne chapelle.
Pendant que le jeune homme garde le silence, Adye ne peut s'empêcher de le détailler. A la recherche d'un signe qui indiquerait qu'il fait bien partie de sa famille. Car c'est bien ce que signifie cette dague qu'il possède, jumelle de celle de sa propre mère. Un fils caché? Aussi logique que soit cette réponse, elle est pour Adye improbable. Cela voudrait dire que durant tout ce temps, ses parents lui auraient menti. Et la jeune fille ne peut pas imaginer que ce soit le cas.
Les azurs se pose sur le visage du garçon, cherchant à voir la couleur de ses yeux. Mais la nuit étant tombée, chose difficile, voire impossible.
Rhaaa! Pourquoi avoir fixé rendez vous si tardivement?!
Seul un rayon de l'astre lunaire se posant sur la chevelure masculine permet à Adye de voir qu'il possède la même couleur de cheveux qu'elle. Mais bon, peut-on affirmer qu'ils possèdent bien un lien de parenté grâce à une teinte de cheveux?
Alors que la jeune fille commence à trouver vraiment le temps long, enfin son interlocuteur semble retrouver l'usage de la parole. Yeux qui s'agrandissent à mesure que les mots coulent de la bouche, cur qui manque un battement dans la poitrine.
... ma mère, kabotine...
Donc elle avait vu juste... Avalant difficilement sa salive, la brunette ne sait que penser. Sa mère ne le lui avait jamais dit... Même dans sa dernière lettre, elle ne l'avait pas mentionné. Elle prenait route pour rejoindre son frère, voilà ce qu'elle avait mis...
Alors on lui avait menti. Ou du moins caché une partie de la vérité. Pourquoi?
Soudain le vent la fit frissonner. Elle serra ses bras autour de son corps, le regard perdu dans le lointain. Elle qui cherchait sa mère en Bourgogne, elle y trouvait un frère. Que le destin est ironique...
Le froid de la nuit automnale ne va pas tarder, puis-je te proposer de rejoindre une auberge ?
Mais... Avant que nous y rendre, je souhaiterai que tu me dises si tu possède la même dague que ses deux là....
Et les mots... laissé en lègue...
Les azurs se relèvent pour se poser sur le jeune garçon. Alors qu'elle même a du mal à se faire à l'idée qu'elle n'est pas fille unique, voilà qu'il lui demande cette preuve.
Machinalement elle se baisse pour attraper la dague cachée dans la botte droite. Lentement elle l'a retire, pour ensuite poser son regard dessus. La même arme que celles qu'elle a eu en main quelques minutes plus tôt...
Sans un mot, elle tend la main, pointant la garde de l'arme blanche en direction du jeune homme.
Et pendant qu'il examine la dague, les mots en lègue... elle les murmure doucement, comme pour elle-même, comme si cela suffit à refaire venir l'image de sa mère devant ses yeux.
Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis... Avances dans la nuit, n'aies pas peur de l'obscurité... P'tain... m'man...
Sa voix s'éteint en finissant sa phrase, les poings se serrent. Puis reportant son attention sur ce frère qu'elle vient de découvrir :
Oui, t'as raison... retrouvons l'auberge, on parlera de tout ça là bas... Tu me diras si tu sais quelque chose sur sa mort...
Difficile de se faire à l'idée que sa famille est plus grande que ce qu'elle croyait. Mais ça ne sert à rien de planter racine ici. Et Armand va commencer à trouver le temps long...
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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...