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[RP] Glandeuse famille... Se perd dans le noir...

Maxime_


Il était une fois, dans un coin paumé de Lorraine, une réunion d'Angevins. Alors oui, je commence mon histoire et je suis déjà difficilement a suivre... Il faut dire que les jeunes n'étaient en fait pas des Angevins, mais des semis Angevins. Ils sont en réalité mi Angevins, mi Bretons. Des Dénéré quoi...

Ils se promenaient dans une petite clairière. La douceur d'une après midi en famille était des plus apaisante, même si Maxime, alors âgé de 15 ans, était avec ses deux petites cousines de 5 ans. Mais bon, elles étaient rigolotes, ce qui n'était pas pour déplaire au jeune Dénéré.

Ils marchaient doucement en se racontant de petites blagounettes, a la manière Angevine : des blagues pas marrantes... Il faut dire que la mentalité de l'ouest était assez complexe. mais c'est parce que les gens n'ont pas leur maturité. Tout est une question d'ouverture d'esprit. Dans tout le royaume, on se vente d'être honnête, là bas, honnête est une insulte... M'enfin bref, c'était juste pour introduire l'histoire. Car l'histoire commence cette après midi là, où le soleil était au rendez vous. Il faisait bon, dans les terres Lorraine, et si Maxime était rentré comme il le devait a 15 heures, rien de tout ce qui suit de serait arrivé.

Ils s'assirent un moment sur une parcelle d'herbe, en plein milieu de la ville. Surement un ancêtre d'un jardin communal... Le sujet de conversation, aujourd'hui, était Aristote. Les deux petites s'amusaient à dire que le bougre n'existait pas... Bon, Maxime n'y croyait pas trop non plus, mais lui, au moins, il se taisait. Elles, elles affichaient clairement leurs opinions, qui n'était pas celle des autres...

Il regarda ses deux jeunes cousines, rencontrés il y a peu, et il fini son explication.

« Bon, c'est compris? Vous n'aimez pas Aristote, grand bien vous fasse. Mais par Toutatis, arrêtez de dire du mal de lui devant les autres, il va vous arriver des bricoles... »

Il attendit qu'elles lui montre qu'elles avaient compris pour enfin sortir des biscuits de sa poche. Il les avait achetés la veille, pour qu'ils ne soient pas trop tendre. En effet, il n'aimait pas les gâteaux tendres, et les préférait un peu dur, mais pas trop quand même.

Alors il en prit un, puis en tendit deux a chacune. Il était leur seule famille ici, et il se devait de prendre soin d'elles, même si il venait de faire leur connaissance. Eh puis, avec l'argent qu'il avait, il pouvait quand même payer une demie douzaine de biscuit a ses cousines.

Une fois qu'elles eurent fini, il sortit des pâtes de fruit, un peu écrasées. Il adorait ça, les pâtes de fruit. Il les avait achetés pour leur faire plaisir, mais il ne savait pas du tout si elles aimaient ça ou pas.

Toujours assis dans l'herbe, un peu à l'écart de la ville, il se mirent à discuter un peu de la vie quand un chat vint se mêler à eux. les deux filles poussèrent des soupirs de joie, ce qui exaspérait passablement Maxime, et elles n'arrêtaient pas de le caresser. Il mangeait les miettes des biscuits, quand tout a coup Maxime poussa un petit cri en tapant des mains, pour faire fuir le chat. Il riait quand le chat partit en courant se réfugier dans une maison abandonnée, qui avait la porte entrouverte.
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Calyce.
[Calyce au pays des merveilles...ou pas.]

Les émeraudes levés sur son cousin, Calyce hoche la tête. Elle avait compris qu'il ne fallait pas trop parler de son ressentiment pour les choses qui touchaient Aristote et tout le toutime. Pas envie non plus de fâcher le membre de la famille qu'elles venaient de trouver avec Clélie.

La journée commençait plutôt bien, des biscuits... Deux biscuits ? Humpf. La gamine affiche une petite moue en entamant le premier. Elle en aurait voulu plus mais ne dit rien car très vite arrivent des pâtes de fruit. Des étoiles pleins les mirettes, il était trop bien le cousin. Il leur raconte un peu des histoires de famille... Elles apprennent même qu'elles sont un peu bretonnes...


Miaou


Les deux petites têtes brunes tournent en même temps. Un chat, chouette ! Enfin ça dépend pour qui, vu la tête que fait Maxime, la présence du félin n'est pas la bienvenue pour tout le monde... Il le fait d'ailleurs comprendre en chassant l'animal. Froncement de sourcil de la fillette qui se lève...

Maiiiiiiiiiiiiis !! T'avais pas l'droit ! Il t'a rien fait le chat !


Les émeraudes suivent le chat jusqu'à ce qu'il disparaisse dans l'embrasure d'une drôle de bâtisse. Une grande bâtisse que Calyce ne prend pas la peine de regarder. Peut être aurait elle dû ? Mais non, trop pressée de retrouver la petite bête qui faisait l'objet de son amusement avec sa soeur, la voilà engouffrée à son tour à l'intérieur de la maison... Un peu comme une certaine Alice qui suit un certain lapin...

A peine passe t-elle le seuil qu'un drôle de frisson lui parcourt le corps. Epaules haussées, il aurait peut être fallut qu'elle s'habille un peu plus chaudement. Un coup d'oeil à droite puis à gauche, ça a l'air bien vide...Un bruit se fait entendre au fond d'un couloir... Le chat !

Elle se dirige donc vers le bruit, empruntant plusieurs couloirs, s'éloignant largement de l'entrée d'où vient la petite voix de Clé...


Calyce euuuuuuuuuuh

J'suis làààààààààà !!

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Clelie.
Les voix du Seigneur sont impénétrables et l'attrait d'une petite douceur pour deux gamines encore moins !
Pour cela elles auraient donné le Bon Dieu sans confession et ce fût le cas d'autant que leur charmant cousin leur disait simplement de ne plus en dire du mal, ce qui en soit ne devait pas être insurmontable si tant est qu'on ne leur demande pas leur avis.
Non en fait à bien y réfléchir personne ne leur demandait jamais leur avis, c'était plutôt le contraire en fait !
Etranges comme ces mots semblaient familiers à la cadette brunette, les aurait-on d'jà mises en garde ?
Noisettes levées vers le ciel, mais si biensur ! On avait même essayer de leur expliquer pourquoi Aristote ne leur répondait pas. Le pauvre homme bien trop sollicité ne pouvait répondre à tous les pauvres âmes et pour ce faire les curés lui servaient d'intermédiaire.

Bref à leur collation champêtre se rajouta un invité surprise -sans la surprise !- un matou suffisamment enveloppé pour faire face à un hiver rigoureux pointa le bout de ses moustaches, ronronnant d'extase sous les caresses des mioches attendries.
Minaudage de courte durée, un sifflement typiquement félin en réponse au coup de chausse magistral qu'il n'a pas vu venir.
Tel un ressort sa sœur a déjà bondit sur ses deux pieds pour s'insurger. Haussement d'épaule, les noisettes roulent dans leurs orbites montrant sa désapprobation.


Humpf !

Trottinant pour rejoindre Caly partie à la recherche du chat, son regard se lève rapidement sur la façade austère de la masure qui lui semble de plus en plus géante. Minois livide devant l'obscurité lorsqu'elle en passe le seuil "Uch ! fait noir là dedans !"Et oui bien trop fière pour l'admettre la cadette avait une peur bleue du noir ! Pas hésitant, regard qui coule vers son cousin, pas envie de passer pour une mauviette, grand soupir, elle s'avance dans l'embrasure sa voix se perchant dans les aigus.

Au loin, très loin....trop loin la voix fluette de Calyce lui répond.
Déglutissement inquiet, nouveau regard vers Maxime, Clélie pénètre à son tour dans la maison. Etrange impression qu'on l'observe lors de sa progression, minois grimaçant elle tente en vain de se rassurée "pff meuh non tu délires ma pov' c'est justeuuuh Maxime !" Sous un monticule de poussière des meubles se dressent comme assoupis, les tentures en lambeaux filtrent narquoisement les rayons du soleil. Craquement du bois qui travaille lui fait accélérer la cadence dans ce qu'elle croit être la bonne direction, léger coup d'œil par dessus son épaule à présent elle ne distingue plus Maxime, au détour d'un couloir Clélie aboutit finalement dans une pièce exiguë qui à une époque avait surement servi de cuisine, pas rassurée pour deux écus la mioche balaie la pièce du regard avec inquiétude.


Caly ? Maxime ?
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Maxime_
Les rires du jeune Dénéré furent vite arrêtés. En effet, Calyce venait de se lever et de courir après le chat. Oh celle là je vous jure... Maxime se leva d'un bon, et mit ses mains autour de sa bouche pour porter le son de sa voix plus loin. Il se demandait bien pourquoi elle était partie si loin, comme ça... Il la regardait partir de plus en plus loin vers la maison. Il fallait quand même l'arrêter, elle n'allait tout de même pas entrer dans cette vieille bicoque...

« CALYCE ! »

Trop tard, la môme était déjà éloignée, trop éloignée. Il se mit à regarder Clélie, qui regardait dans la direction de sa sœur. Maxime fronça les sourcils, elle n'allait quand même pas... Il ne la lâche pas du regard, et quand elle commença a avancer, il dit aussitôt: « N'y pense même... ».

Mais la voila déjà en train de courir comme une follasse derrière sa sœur... Mais macarel qu'est ce qu'elles ont toutes... Maxime se mit à marcher -vite- derrière ses cousines quand il découvrit qu'elles étaient toutes les deux rentrées dans la maison. Quand ce fut a son tour, il hésita un petit moment. Il est peut être courageux, mais pas très téméraire. Il avala sa salive et commença a entrer...

Il entendit la voix de sa cousine. Un frisson traversa son corps. Il savait qu'ils ne devaient pas rester ici trop longtemps. Il aurait même voulu ressortir, mais les petiotes étaient dedans... Alors il se reprit. Il était grand maintenant, et tout cela n'était peut être qu'une farce. Mais quand il fit un pas, le plancha craqua et il sursauta comme s'il venait d'entendre le bruit du diable.

En se retournant, son épaule toucha la porte qui se ferma. Là, il n'en était plus au stade du frisson, mais bel et bien au stade de la peur. Il avait la trouille, et s'il ressortait de là vivant, il leur promettait une sacrée correction, aux deux gamines. Et au chat aussi: A LA BROCHE !

Alors il pénétra dans la maison... Dans ses profondeurs sombres. On y voyait a peine... Quelle horreur. Lui qui était toujours si joyeux n'était en réalité plus très fier, maintenant. Il laissait trainer ses mains sur les côtés, pour toucher un peu et voir s'il n'y avait rien qui pourrait le gêner. Parfois, il enlevait vite sa main, car il venait de toucher une espèce de substance visqueuse non identifiée.

«Caly ? Maxime ?»

Il écarquilla les yeux, comme pour voir s'il voyait*... Il fit un drôle de bruit en avalant sa salive, puis il tourna la tête dans tous les sens; Il avait suivit le hall et était arrivé dans une pièce assez sordide. Il y avait des toiles d'araignées, et des hachoirs... La cuisine. Il essaya de distinguer quelque chose, mais rien. Il avança encore, les bras devant lui, quand il sentit quelqu'un.

« AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »

Son cri traversa toute la maison. Il venait de toucher quelque chose, mais vite, il s'aperçut que c'était Cléclie. Son cœur battant la chamade, il venait d'en retrouver une. Avant toute chose, il sortit de sa poche une ficelle. Il la noua a sa ceinture et a celle de Clélie.

« Comme ça, on se perdra plus. »

Et ils repartirent...

* vive les pléonasmes... ^^
EDIT : correction d'une vilaine faute, j'en ai enfin vu une ^^

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Calyce.
Menottes qui frictionnent les bras alors que la fillette continue de s'enfoncer dans la grande maison aux allures plus que lugubres et glacés. Pas de trace du félin, Calyce plisse le nez, les mains maintenant en visière, les émeraudes à l'affut du moindre bruit... Saleté de chat qui l'oblige à se mettre à quatre pattes ! Les moutons de poussières qui volètent bercés par le vent sur le plancher grinçant, le visage de l'enfant qui se fend en une horrible grimace lorsque son regard croise une énorme araignée. Berk. Le chat pouvait maintenant mourir, Calyce n'en a cure, elle ne supporterait pas de rester une minute de plus dans ce taudis.
Elle rebrousse donc chemin, enfin elle essaye. Aucun souvenir d'être passé devant des escaliers en venant par là... Humpf, elle était perdue.
Yeux fermés, souffle qui se coupe. L'impression qu'un insecte avait décidé d'élire domicile sur sa tête. Vite elle essaye de chasser le vilain parasite qui ne sera en fin de compte qu'une mèche de cheveux qu'avait choisit ce moment là pour se rebeller. Petit soupire de soulagement qui s'échappe avant de faire volte-face et de se retrouver nez à museau du gros chat. La gamine s'accroupit histoire de l'attraper et d'aller rejoindre les deux autres... Le minou en décide tout autrement et disparaît cette fois dans les escaliers. Haussement d'une petite épaules, la gamine tire la langue en direction de l'escalier en s'adressant à la boule de poil sur patte...


Pfff bah t'as qu'à partir, je voulais t'donner un biscuit c'tout...t'peux bien mourir maintenant j'te suivrais pas ! Nah !

« AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »


La brunette pâlit. Surement le cri d'un animal sauvage qui s'en prenait à Clélie et Maxime... Petite moue confuse. Pas le courage d'aller les sauver. Elle se contente d'une petite pensée « J'vous aimais bien...t'vas m'manquer Clé ». Elle grimpe les escaliers quatre à quatre et entre dans la première pièce qu'elle voit. La mioche se frotte les mirettes histoire de les habituer à l'obscurité de l'endroit. Un lit, une armoire à laquelle il manquait une porte, une fenêtre dont les voilages épais semblaient avoir fait la guerre de cent ans, un coffre couvert d'une épaisse couche de poussière... C'est sur la pointe des pieds que Calyce s'approche du lit avec l'idée de se cacher en dessous...
C'était sans compter sur son esprit joueur qui prend le dessus... Petite main qui passe au dessus de la couverture qui couvre le matelas usé. Petit sourire en coin, les deux émeraudes illuminées par une étincelle de malice... Elle ne fera pas de bruit et ne resterait pas longtemps.
Très vite elle se retrouve à faire des bonds sur le lit, la main sur la bouche pour s'empêcher de rire... Puis c'est la catastrophe...


BADABOUM


Le sol...hum, non le lit se dérobe sous ses sauts. Il devait être bien vieux le lit et d'un bois de fort mauvaise qualité puisque le voilà fendu en son milieu. La mioche se retrouve les quatre fers en l'air, grimace de douleur qui se lit dans le jeune minois... Ça lui apprendra à vouloir suivre tout et n'importe quoi. Envie d'appeler au secours mais les mots ne semblent pas vouloir sortir...
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