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[RP] L'armée d'Auvergne s'invite au Berry...

Georgepoilu


ce lundi soir, le duc de Berry sort dans la foukle sur la place de Bourges et prend la parole pour s'adresser aux berrichons

Mes chers berrichons,

Ce jour, l'armée d'Auvergne a pénétré notre territoire et se trouve à un jour de marche de Bourges !

Aucun soldat berrichon n'a quitté notre territoire ou porté les armes en terres étrangères et pourtant comme il y a deux ans et 4 ans, l'armée auvergnate pénètre en notre pays sans déclaration de guerre

Tous ensemble, mobilisons nous ! Soyez pret à repousser ces envahisseurs et déjouer les plans machiavéliques de l'Auvergne et la Touraine !

Contactez vios amis, vos parents pour qu'unis nous soyons plus forts que ces chiens d'auvergne et de Touraine !

Pour que vive le Berry et meurrent nos agresseurs, sortez vos épées et montez aux remparts !




HRP cela est confirmé par la présence d'auvergnats en berry sur un noeud mais l'impossibilité de les mettre en proces ig car ils sont dans une armée/HRP


[Balise RP ajoutée par {Lore}]
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Ethell
La foule etait grande sur la grand place pour ouir les propos du duc. Un grand silence se fit tout a coup quand on sut que les armees enemies avaient envahi le duche.

Des femmes serraient leurs enfants contre elles, des hommes dressaient des poingts vengeurs vers le ciel.


Allons bon, me voici arrivée ici depuis peu et berrichonne encore plus fraiche et me voila prise dans une guerre.

Franchement mere, si vous me voyez du ciel, vous auriez pu choisir de vivre dans un endroit plus calme de votre vivant!

Cette terre et ces gens sont etranges mais ca vaut apparement la peine de se battre pour eux.

Serrant son maigre baton dans ses mains, Ethell se dirigea vers les remparts de Sancerre.
Scanx007
Aux dires du Duc Georgepoilu ,Scanx eu les paroles d'une chanson qui lui traversa l'esprit ,cela donnait :

Toi l'Auvergnat quant tu viendras
Que le Berry, tu traversera
Au sein de ton armée fantoche
J'te finirai a coups d' pioche ...
Elvis_
Alors que les préparatifs se terminaient , l'aide de camp d'Elvis vint lui apprendre la nouvelle. Une armée du BA avait traversée la frontière.

Provocation ? Inconscience ? Pure stupidité? Peut importe...ils étaient chez-nous. Cette présence était une déclaration de guerre!

-Ananus? Va quérir tout les officiers! Ensuite tu fait l'tour du campement et annonce le couvre-feu pour 21hrs. Alea jacta est comme disait l'autre...
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*Capitaine de la Desembarranta
*Quand t'as rien , t'as rien a perdre.
Ysabeau
Alors qu'elle déambulait dans les rues de Bourges, elle vit un attroupement sur la grand place.
Le duc en personne était là, annonçant une funeste nouvelle. Une armée auvergnate aurait franchi les frontières du Berry, et s'approcherait de Bourges. Une armée...
Elle pâlit. Non parce qu'elle avait peur, elle avait rejoint une lance pour défendre la capitale. Mais parce qu'elle avait souvenance de ce qui s'était passé voici deux ans. Elle craignait pour les berrichons.
Dans la foule, elle vit la jeune femme qui s'était installée depuis peu à Sancerre, une jeune femme qui, peut-être, se trouvait être la fille d'une amie de longue date, morte derrière les hauts murs de Noirlac voici bien longtemps.
Elle lui fit un sourire.
Mais elle s'éloignait déjà, sans doute pour rejoindre Sancerre.

Allons... ce n'est pas de gaité de coeur que je vais prendre les armes, mais il faut défendre le Berry...

question naïve mais j'aime comprendre et pis pas de questions idiotes : comment sait-on que des personnes sont sur des noeuds ?

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Claire_g
Minée par ces engueulades dans la journée, la brunette avait eu écho de quelque chose... elle reconnut au loin la voix du Duc lui-même qui confirmait ces dires...
Ces vils étaient présents... Une longue inspiration, la brunette passa ses mains sur son ventre. Les battements de son coeur s'accéléraient pour résonner contre sa poitrine dans un bruit sourd. Elle ferait son possible pour protéger sa progéniture. C'est pas quand on se sent revivre pleinement qu'on plie, ça jamais.

A peine rentrée, pour sa part, de la mission-suicide, qu'elle respecterait de nouveau son engagement, ignorant de nouveau les remarques désobligeantes sur la place des gazoutes engrossées... Protéger le Berry, quitte à le payer de sa vie. Pas le temps de repasser par Sancerre.

Ses prunelles azurées balayaient la place... elle voyait une chose... oui, le risque de guerre rapprochait les Berrichons.
Elle repensa à ce qui s'était passé avec Vuvu et Jos' face à deux auvergnats en route pour la mission... un léger sourire apparut sur ses lèvres, "brûler les Berrichons pour pas qu'ils se reproduisent" qu'il avait balancé le bâsin...
"Viens te brûler Ang.....machin" marmonna Claire.

La brunette tourna les talons pour rejoindre ses collègues, certains regards figés depuis l'annonce du Duc revivaient doucettement. C'était aussi pour ceux qui avaient peur qu'il fallait décupler ses forces.

Les siennes l'étaient déjà... grâce à son "Frumpf", grâce à son "p'tit chat d'amour", grâce à ses amis... Elle vivante, jamais son frumpf ne naitrait ailleurs que sur une terre appelée Berry ! Elle pensa à Jélu, c'était son Berry aussi... Il l'aimait son Berry, fallait lui faire honneur.

L'heure viendrait vite... une missive importante à rédiger et la "pestouille-incendiaire-arrogante Sancerroise" serait fine prête... Que de noms qui étaient venus s'ajouter à la liste de ses sobriquets ces derniers temps ...
Elle fila sur la route, pensivement, les yeux brillants, espérant.... que tout irait bien pour son Duché qu'elle aimait tant...

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Pour Elle, pour Lui, pour le Berry ...

" S'il faut mourir, autant vivre à en crever ! "
Crazypunk65
LJD Ysabeau a dit :

question naïve mais j'aime comprendre et pis pas de questions idiotes : comment sait-on que des personnes sont sur des noeuds ?


Bonjour LJD Ysabeau,Je pense savoir la réponse a votre question :
Il suffit d'y avoir un "espion" ou quidam de chez nous car quand on est sur un nœud,on voit qui est avec nous (évènements).
Ensuite,suffit d'envoyer un pigeon pour prévenir ^^

J'espère avoir satisfait votre curiosité ^^
Je vais aussi me préparer pour repousser l'ennemi .

Bien a vous, LJD crazypunk65 de Vive La Narchie.


A question HRP, réponse HRP, merci. {Lore}

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"Lève-toi,Seigneur,et que tes ennemis soit dispersés ! Que ceux qui te haïssent fuient devant ta face".
--Agorasius
Agorasius suite a l'entente de la chanson du messire s'époumona ...


Hum... mais comment ?? Comment ?? Dites moi !! Comment avez vous connu la suite de ma chanson ??

Il versa une larme émue par tant de talent et repris sa chanson....


Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre coup de bois
Quand j'ai voulu entrer chez toi
Toi qui m'as donné du feu quand
Tout tes amis de la touraine
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient posé sur le buchet
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'une vielle rancune !

Toi l'Auvergnat quand tu viendrat
Déposer le pied par chez moi
Je te rendrais tes coup de baton
En visant bien le front !

Puis fit un grand sourire
--La_marthe
Crévinon! c'est qu'c'était vrai c'te rumeur d'guerre! pfff, bah ça va encore et'gai j'vous l'dit, si c'est comme y a 2 ans, c'est encor'les mêmes qui vont trinquer! 'sont marrant les nobliaux à vouloir essayer leurs épées neuves et faire galoper leu ch'vaux, mais quand la ville est assiégée c' toujours les mêmes qui crèvent d' faim.. m'fin, j'm'en fiche,j'a des reserves, j'avions prévu l'coup!Mais j'va pas m'laisser faire comme ça nondidiou!

Marthe s'avance vers la populace attroupée autour du Duc et commence à s'poser des questions, elle les pose à voix haute, pour avoir des réponses si possible.

Hep! là! dites... sont sur quel nœud les racailles?! qu'j'va leur en foutre un coup d'pioche?!
Degaulle
"L'armée d'Auvergne a pénétré notre territoire et se trouve à un jour de marche de Bourges !"

La nouvelle a couru dans tout le Berry. De Bourges à Sancerre, de Bourges à Saint-Aignan, de Bourges à Châteauroux.

"L'armée d'Auvergne a pénétré notre territoire et se trouve à un jour de marche de Bourges !"

C'est la guerre... déclara tristement Degaulle.

Il sortit de la ville, se réfugier dans une profonde solitude, devant la stèle du Mémorandum d'octobre 1455.

Citation:
Ci-gît Châteauroux, enfant terrible du Berry!
Tombé pour les fautes d'autrui!


Une pierre était érigée pour chaque brave, tombé pour la liberté, tombé pour le Berry libre.
Parmis eux, il eut Yawïn, Iguanette, Mylan, Taal, Froissart et beaucoup d'autres.

Le prix de la liberté retrouvée eut été trop grand. Beaucoup sont morts sur les remparts durant les assauts ennemis, nettement plus nombreux. Beaucoup sont morts pendant la résistance. Degaulle était un priviligié.

Plus jamais ça, cria celui-ci.

Chez lui, il prit la plume.

Citation:
A tout les Castelroussins,

Il y a deux ans, le Berry était en guerre contre la Touraine et l'Auvergne. Il y a deux ans Châteauroux était occupée par l'ennemi. Il y a deux ans, l' "enfant terrible du Berry" payé le prix du sang pour sa liberté.
Aujourd'hui, le 28 septembre 1457, l'armée d'auvergne a franchi la frontière et est à un jour de marche de Bourges. C'est la guerre.

Aujourd'hui, Châteauroux est une nouvelle fois menacée.

J'invite tout les Castelroussins, armés ou non, ou qui viendraient à s'armer, à prendre contact avec notre maire, dame Goisse, pour défendre notre patrie et notre liberté.

Plus jamais ça !!

Vive Châteauroux !!!

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"Vive le Berry libre"
Degaulle, le 25 septembre 1455, lors du 1er assaut tourangeAux contre Châteauroux

Prévôt du Berry
Thibalt
Tristes histoires… La nouvelle était venue aux oreilles de Thibalt comme à tous les Berrichons qui en avaient. Des auvergnats en Berry. Le Duché dans lequel il avait vécu pendant si longtemps était désormais celui contre lequel il allait devoir se battre. D’après ce qu’il avait entendu dire, l’armée d’Auvergne était principalement en Rouergue pour combattre le Languedoc. Néanmoins, l’armée du B-A était l’une des plus puissante du Royaume, et c’était indéniable.

Le Diacre portait une bâtarde. Il avait eu des nouvelles de Touraine, aussi, et visiblement ses amis de longue date se trouvaient de l’autre côté de la frontière avec leurs propres armes. C’était un dilemme, pour lui. Il devait combattre pour un Duc qu’il n’approuvait que peu mais pour un Duché qu’il aimait plus que tout.

Marchant sur les remparts, l’Aragonais faisait quelques moulinets avec son épée qui sifflait en tranchant le vent. S’il fallait combattre, il combattrait. Pour autant, il ne tomberait pas dans une quelconque stigmatisation des uns ou des autres. Un Auvergnat était un homme bon, comme tous les enfants de Dieu, au même titre qu’un Tourangeau ou qu’un Berrichon.

« Vive le Berry… » soupira il, un peu à contre cœur en regardant au loin et en pensant à ses amis de l’autre côté.
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Alleaume
[ Châteauroux, sur le fil du départ ]

* Maintenant quatre jours avaient passés depuis l'installation d'Alleaume dans le Duché du Berry, il savait qu'en venant ici sa vie pourrait être mise à rude épreuve, il savait que les premiers jours, les premiers mois ne seraient pas de tout repos, qu'il devrait mettre son épée au service d'une terre qu'il ne connaissait pas, mais il le faisait pour une cause juste, il en était pour le moins convaincu, se battre pour un Duché qui vous accepte sur ses terres. Mais allait-il avoir autant de chance qu'en Béarn ? Ce n'était pas sur, il était un des rares de l'armée Vae Victis a avoir eu la vie sauve, où à ne pas avoir été blessé... Il fallait dire que les armées Béarnaises étaient une bonne bande d'incapable ! Ne pas réussir à l'attraper par cinq fois alors qu'il était seul et faible..

Les soirées à Châteauroux était pour le moins bonne pour le moment ! Il avait eu à fréquenté la taverne du " Goupil Vengeur " par deux soirs déjà, il avait trouvé l'ambiance appréciable, les personnes la fréquentant des plus sympathiques, c'était un bon coin qu'on lui avait proposé comme lieu d'approche de la population. Il y avait notamment rencontré la témoin de mariage de son amie Muriperle, une femme sympathique avec qui il espérait vraiment à faire connaissance ! Ainsi qu'une personne qu'il avait fréquenté lors d'échanges commerciaux lorsqu'il avait été Maire d'Orthez, encore une amie de Muriperle !

Se soir la du mardi 29 septembre 1457, il avait reçu plusieurs missives qui allaient sans doute perturber les jours à venir, la première de l'équipe municipale annoncé que la guerre avait franchit les frontières Berrichonnes, l'Auvergne venait de faire entrer une de ses armées sur le sol Ducale, sans aucune déclaration, cela était bien un comportement de fourbes.. Voila une chose qui lui était détestable !
La seconde lettre lui demandait de bien suivre le meneur de La Desembarranta, son Cap'taine Elvis allait peut être donc mettre l'armée en ordre de marche durant la nuit ? Il espérait que les forces armées pourraient en découdre rapidement avec les rapaces de voisins qui venaient de souiller le sol du Duché !
S'il avait bien apprit une chose lors de son expérience avec la guerre qu'il avait porté en Béarn, il ne faut pas laisser le temps à son ennemie de frapper en premier, aucun état d'âmes ne doit avoir de place, celui qui tape le premier peut avoir un certains avantages qui peut être décisif...

Avant de faire son baluchon, il avait prit soin de passer par le marché de la ville afin de s'approvisionner un maximum en denrées, notamment en morceaux de viandes, c'était ce qu'il lui fallait le plus en ce moment, augmenter ses capacités physiques étaient primordiales !
Le voila enfin prêt, il avait maintenant rejoins le camps de La Desembarranta, il ne lui restait plus qu'à attendre les ordres durant la nuit afin de savoir ce qu'ils allaient devoir faire.. Rester en ville et la défendre ou partir à la chasse à l'auvergnat, une optique qui lui plaisait bien plus... *
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"Ne te venge pas car la roue tourne
Punis l'insolence par le silence"
Izidore
Le Connétable du Berry se tenait derrière le Duc lors de son allocution.
Il avait reçu un pigeon de Rome la veille. Il venait d'être nommé Chevalier-Sénateur de Rome sur décision du Cardinale Connétable Son Éminence Ingeburge. Numéro 2 des Saintes Armées Romaines. Connétable du Berry. Berrichon défendant ses terres avant tout.

Il attendrait pour se rendre à Rome et recevoir son nouveau collier de fonction ainsi que l'Etoile l'accompagnant. Peu importait, seule la défense de ses terres comptait.

Le nouveau Sénateur prit dans une guerre à peine nommé, pour sur que ça n'allait pas plaire à la Congrégation ... Des soutiens s'étaient déjà fais connaître et étaient déjà en route. Son écuyère arrivait avec les villageois en âge de se battre de son village, des frères d'armes lui avaient envoyés missive pour se joindre à lui ...

Dans la foule devant lui des gémissements, de la peur, des cris et d'autres choses plus étranges encore mais pas pour un vétéran comme lui. Des hommes commençaient à reprendre de vieilles chansons en retravaillant quelque peu les paroles afin de donner courage autour d'eux et tourner l'ennemi, l'assaillant en dérision. Un visage familier lui apparut également, Alleaume.
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Jimmycasas
Jimmy d'Aragon s'en revenait du Sud aussi vite qu'il le pouvait...

Il talonnait son brave Rayo, qui peinait bravement, ralenti par son lourd chargement... Jimmy ne voyageait pas seul, dame Sandypatty l'accompagnait.. elle qui avait su gagner son coeur et s'en venait avec lui dans un pays qu'il aurait aimé lui présenter sous d'autres cieux plus paisibles...

Le sud , où selon les dires des Aragonais, l'armée du Béarn, encore elle, s'apprêtait à tout saccager... mais cela faisait déjà deux bons mois.. Il avait hésité à s'engager pour défendre les terres de ses ancêtres.

Cette fois, deux choses le motivaient, bouter hors du Berry ces armées assoifées de sang berrichon, et rendre un dernier hommage à son ami de toujours, maître Jelubir...

Il s'en allait donc comme vent qui hurle à Sancerre, s'enquérir auprès de dame Steffy de la défense de sa ville ou alors s'engager dans l'ost berrichon... La fatigue l'empêchait de prendre une quelconque initiative,.. peut-être cela fallait-il mieux...
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Thibalt
Thibalt avait longtemps cru que sa place était derrière les remparts. Néanmoins, après avoir longuement raisonné sur le sujet, il commença doucement à comprendre qu’il pouvait peut être avoir une autre utilité. Un Diacre qui combattait était sûrement moins utile qu’un Diacre qui prenait la peine de discuter, au nom du Berry et au nom d’un combat qui n’aboutirait à rien de bon pour personne. Il fallait arrêter tout cela avant que les choses ne dérapent complètement. Aussi, il prit sa plus belle plume pour envoyer un courrier au Duc. Dans ce dernier, on pouvait lire :

Citation:
Au Duc Georges le Poilu,

Mes salutations, Monseigneur. Même si vous reconnaitrez sûrement mon écriture, je vais tout de même me présenter à nouveau : Thibalt Dominguez, Diacre de Chateauroux. Vous n’êtes pas sans savoir que je suis Berrichon de cœur mais que les terres qui m’ont accueillies lorsque je suis arrivé d’Aragon sont celles du Bourbonnais-Auvergne. Aussi, par la présente, je me porte volontaire pour me rendre en Bourbonnais-Auvergne et engager un apaisement des relations avec les Auvergnats.

J’ai bien conscience que nous ne pouvons pas être certains du résultat de cette manœuvre, mais peut-être est-ce la meilleure solution pour que le peuple Berrichon soit épargné de pertes inutiles ? Comprenez bien qu’en tant que Diacre, je ne puis rester insensible face au danger qui se profile pour tous les fidèles que notre beau Duché compte, mais aussi pour ceux d’Auvergne et de Touraine.

J’ose croire, Monseigneur, que vous m’autoriserez à quitter dans la semaine les terres du Berry pour ainsi pouvoir me rendre à Clermont et prendre contact face à face avec les autorités dirigeantes d’Auvergne. Pour tout ce qui toucherait aux négociations de laissez-passer, je saurai faire en sorte de m’en procurer un aux normes en Limousin et en Auvergne.

Respectueusement,
Le Diacre de Chateauroux,
Thibalt Dominguez.

P.S : Lorsque je parle « d’apaisement des relations », j’entends par là, s’il est encore possible, l’engagement de véritables pourparlers entre le Berry et l’Auvergne et qu’ainsi les armées cessent de se regarder en chien de faïence. Pourparlers que vous dirigerez, bien entendu. Je n'ai pas la prétention de parler en votre nom. Restera alors de tenter d’apaiser les choses avec la Touraine, j’ai derrière nos frontières quelques relations qui sauraient sûrement travailler à cette œuvre.


Même si cette tentative était presque suicidaire, l'Aragonais se sentait le devoir de tenter de calmer les esprits avant que les épées ne se mettent à trancher la chair des gens trop faibles et trop mal-nés pour profiter de murailles dignes de ce nom. Dans cette manoeuvre, bien entendu, le Diacre ne voulait pas mettre en position d'infériorité le Berry ou l'Auvergne. Il s'agissait de débattre intelligemment sur une sortie de crise, sur un pied d'égalité et avant que les choses ne dégénèrent.
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