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[RP] L'armée d'Auvergne s'invite au Berry...

--Agelric
Citation:
Au peuple du Berry,

Nous Lanfeust de Troy, Duc du Bourbonnais Auvergne,

Nous refutons les accusations portées à notre encontre par votre Duc Georges le Poilu.

Aucune armée du Bourbonnais Auvergne ne se trouve sur vos terres et nous n'avons aucunement l'intention d'attaquer la ville de Bourges sans acte hostile du Berry.

Nous appellons le peuple du Berry à faire la part des choses entre la vérité et le mensonge et la manipulation.

Votre Duc cherche à ce que nous attaquions en premier votre duché pour pouvoir ensuite se faire reconnaître comme un "Grand Défenseur".

La preuve en est qu'il mélange la Touraine avec le Bourbonnais Auvergne alors qu'il ne parle que d'une armée de notre duché.

Aujourd'hui, nous n'envions pas votre situation : frontières fermées, levée de ban, défenses contre des ennemis imaginaires.

Nous sommes de tout coeur solidaire avec votre sort.

Faict à Clermont, le trente septembre mil quatre cent cinquante sept.

Lanfeust de Troy
Duc du Bourbonnais Auvergne

Georgepoilu
berrichons, berrichonnes

pour la 3e fois, l'Auvergne a violé notre frontière en pénétrant dans notre territoire. pour la 3e fois, le Berry ne réagira pas à cet acte.

Depuis plusieurs jours, nous avons constaté un rassemblement de brigands en Touraine dont le groupe qui a attaqué la Bourgogne et la Champagne il ya quelques semaines.

Quand j'ai appris hier soir qu'un accord avait été conclu entre eux et la Duchesse de Touraine, j'ia donné ordre à nos armées de franchir la frontière tourangelle pour neutraliser ce groupe hostile avant qu'il en nous attaque !

Suite à cela, la Duchesse de Touraine a déclaré la guerre à notre pays !

Que les soldats se tiennent prêts à combattre et que les civils volontaires contactent leur maire pour savoir quels groupes de défense rejoindre !

prions ensemble saint arnvald et saint louis pour que le sort des armes nous soit favorable !

Pour le berry.
_________________
Garaa
Garaa qui passa par la entendis se que le Duc en personne Avait dit a la population.Garaa écouta des murmure puis s'avança.

Bonjour,
Je me nomme Garaa.Habitant de Sancerre futur habitant de Châteauroux.
Je me permet de m'avancer devant vous pour vous poser quelque question.
Suite a plusieurs évènements, Le Berry a mobiliser ces troupe.La plus part d'entre nous, S'interroge. Messieurs le duc...Je vous respect comme vous êtes.Mais Avez vous un semblant de Textes qui nous permette de voir la déclaration de guerre des Tourrains?

Garaa regarda. Messieurs le duc. Jusqu'à maintenant, nous avons eut que vos paroles.Sans jamais savoir nous même se qui se passe derrière les Frontière. Nous n'avons aucunement eut de texte ou autre.Confirmant tous sa.Je me permet de vous demander est la même chose que pour les Auvergnats.Qui n'avais point offenser nos territoire? Garaa sourit.Nous voulons plus d'information sur les évènement en cours messieur le Duc Geaorgepoilu.Garaa se recula dans la foule et attendis la réponse du Duc.
Favdb
[Auvergne: quelque part en rase campagne entre Bourbon et Moulins, au petit matin]

L'ombre de la nuit était profonde encore, FaVdB s'était levé longtemps avant que le soleil ne darde quelques rayons. Il avait reçu dans la nuit ses nouveaux ordres de marche.

Il avait envahi le duché allié de Touraine, le Poilu avait déclaré la guerre de ce seul fait à l'Alliance du Centre. Longtemps FaVdB avait espéré que les rapports avec les voisins Berrichons pourraient se pacifier. Longtemps il avait craint qu'une nouvelle flambée de violance ne serait qu'un mauvais rêve pour lui et ses amis. Mais non, l'ambition dévorante du Duc voisin avait eu raison de la paix.

Ses ordres étaient clairs, état de guerre, marche sur la capitale voisine. FaVdB avait convoqué ses officiers, organisés la colonne, vérifié avec son intendant l'état de sa logistique. Marcher au combat s'était autre chose que de chasser les brigands sur les routes. Il fallait veiller à tant de chose. Heureusement que ces officiers étaient sérieux, tout s'était mis en place sans heur.

Maintenant, à plusieurs heures avant l'aube, la route s'était ébranlée. À la lumière des torches, les ombres mouvantes n'étaient pas encore menaçante, mais ça ne saurait tarder.

Passant au large des murailles de Bourbon, le Mestre de camp eut une pensée pour pour ses camarades qui restaient en arrière à défendre les villes et villages du duché. Eux aussi encouraient les plus graves dangers. Les espions y étaient nombreux, sous surveillance certes, mais dangereux quand même.

Puis la campagne à nouveau, calme encore silencieuse, une pâle lueur commençait à poindre. La frontière fût enfin franchie, rien d'ailleurs de la signalait si ce n'est cette pierre pointue, fantomatique, au bord de la route. Un érudit lui avait confié que c'était une borne, dressée par de grands anciens pour délimiter le territoire de chacun. Mais une cerf, un sanglier ou un lapin s'arrêtait-il là avant que d'Auvergnat il se fasse Berrichon? À moins que ce ne soit l'inverse.

Puis se présenta le premier carrefour. En fait ce n'était pas vraiment un carrefour, simplement une piste qui croisait la grand route. Deux hommes sommeillaient encore, faisant étape dans leur voyage. À la lumière naissante, l'avant-garde s'approchant, les hommes s'éveillèrent.

Aussitôt qu'on le lui signala FaVdB se porta à la tête de la colonne. Il avait complètement oublié, dans le feu de l'action, de donner les consignes quant à l'attitude à adopter vis-à-vis des civils et des voyageurs. C'est donc en forçant la voix qu'il apostropha les hommes:


Holà voyageurs, vous êtes actuellement dans une zone de guerre. Je vous somme de faire demi-tour et de repartir vers le nord le plus rapidement possible.

Sinon je ne réponds pas de la réaction des soldats de mon armée et vous pourriez en avoir dommages.


Il était inutile, et parfaitement sot, de s'en prendre à de paisibles voyageurs. Même si il s'agissait d'espions celà n'avait pas grande conséquence, que ce soit eux ou d'autres, la nouvelle de l'arrivée de la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais-Auvergne serait de toute façon un secret de polichinelle dans quelques heures.

Non FaVdB craignait plus pour ses alliés, au nord, en Touraine, que por lui-même ou sa nombreuse troupe. C'est donc en affichant un air tranquille qu'il fit mander son officier second.


Chef Thorain, nous allons établir un campement provisioire ici même. Donnez les ordres et veillez à ce que chacun reste sur ses gardes. Pas de tentes, de simples feux et des couvertures au sol suffiront. Et appelez le sergent Pouypouy, j'ai quelques consignes à lui donner pour la cantine.
--Philanbert
Le vieux Phlianbert trainait dans les parages , quand il entendit le duc faire une déclaration , encore une .

Depuis quelques jours ,Phil avait écoutait toutes ces déclarations avec le plus grand interêt ,lui qui parcourait les routes en ce moment.

Pourtant depuis quelques temps,le vieux Phil se posait beaucoup de questions ,à chacune des déclarations du duc Georges,des contradictions faisait son apparition ,certains l'accusé de manipulation , d'autre de menteur,et certains disait même que tout ceci n'était qu'un stratagème afin d'en récolter une certaine gloire.

Soulevant sa casquette afin de se gratter le ciboulot ,pour mieux réfléchir,Phil vit une personne qui osa prendre la parole et interpeller le duc.
Un sourire pointa sur le visage mal rasé du vieux en entendant les questions fusaient , malheureusement le Duc George ne daigna pas répondre , les questions le gêna t-il à ce point ?? les rumeurs étaient-elles réelles ??

Phil replaça sa casquette et soupira ,déçu de voir que le duc ne prenait guère en compte les inquiètudes du peuple.
Saisissant son baluchon d'un geste rageur ,il se dirigea vers une taverne,où la peut être il rencontrerait des gens qui voudrait bien le renseigner sur tous ces dires,et surtout lui dire si il pouvait se rendre en auvergne sans encombres ,lui il ne voulait pas se battre,il voulait juste poursuivre sa route en quête de découverte.
Qui disait donc la vérité ??qui était assoiffé de sang au point d'entrainer des gens dans un conflit imaginaire.;si imaginaire il y avait.
Braveheart_collins
Coll arriva avec son fils et se marrait de voir tous ces gens qui suivaient aveuglément un ex brigand reconnu et qui croyaient a toutes ses malversations....

Eh beh bande de gueux, vous croyez encore a sa guerre la ???? a votre Duc ???? bah dis donc les berrichons sont vachement crédules.....On vous enseigne quoi a l ecole ?????que le Berry est terre sainte et que tous les mechants veulent s arracher le Berry pour toute sa grandeur, ses ressources et surtout pour posséder un grand territoire ??????

Enfin voyons , votre Duc vous manipule et vous foncez tete baissée voyons......Combattez plutot le Duc qui vous mene a la guerre plutot que les pauvres gueux qui vont se présenter en face de vous car ils ont été souillés de la bouche du Grand Duc
Coll hululant et qui de plus se font envahir par le Duc......

Berrichons berrichonnes réagissez en defendant ce territoire.....non pas en guerroyant mais en evincant le Duc de son trône et en le faisant savoir a tout un chacun hors de nos frontieres.......

Mes amis il faut expatrioer celui qui va nous apporter famine et désolation en nos terres tout ca a cause de sa piteuse vengeance qu il reve de prendre depuis des années. A tout cela, pour sa propre vengeance il va vous mener a la mort et a l envahissement de vos terres et au viol de vos femmes........ ce noble sans valeurs doit etre déchu......il doit retourner prés de son trés haut.....

A MORT les traîtres a leur patrie..........A MOOOOOORTTTT


Coll brandit le poing ....... et sourit en regardant le ciel s assombrir


[HRP déplacé par moi dans le topic approprié. Merci de rester RP sur ce topic. {Lore}]

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Ninon914
Un camp, aux portes du Berry

Ils étaient partis ! L'ordre avait été donné après que l'annonce de l'invasion de la Touraine par le despote Berrichon fut publiée. Elle était prête, comme tous, prête à défendre les territoires alliés de l'avidité du Poilu. Oh, il était connu ce duc, connu pour son incommensurable soif de pouvoir, sans aucune considération pour les villageois. Elle espérait seulement qu'il n'engagerait pas son peuple dans une guerre sanglante, car elle avait des amis en Berry, de vrais amis qu'elle ne désirait pas combattre.
Mais le peuple berrichon saurait-il y voir clair ou suivrait-il aveuglément le duc ?

Leur chef à ordonné de dresser un camp sommaire, rapidement. Elle s'active, essayant de ne pas penser, de ne pas imaginer ce qu'il se passera demain. Les feux s'allument alentours et les hommes s'installent, petit à petit. Les visages expriment la détermination, peu de bruit, aucun rire ne fuse, à croire que personne n'ose élever la voix. Etrange atmosphère. Même elle, d'ordinaire si volubile n'éprouve aucune envie de plaisanter.

Ses pensées convergent vers son voyageur imprudent, rencontré il y a peu, cet homme avec qui elle s'est liée d'amitié et peut-être d'autre chose, avec qui elle risque de croiser le fer,à cause de ce maudit George.


Erf... Elle secoue la tête et hausse les épaules. Secoue toi ma vieille, où tu vas broyer du noir ! Ninon se dirige vers ses camarades, s'installe à côté de son chef direct, un moulinois, comme elle, lui fait un demi sourire.

Alors, ça y est ? Plus un affirmation, qu'une question...

Tu sais, je croyais que partir enfin en guerre était ce que je désirais le plus au monde ! Et bien... Je me trompais lourdement ! Ninon laisse échapper un soupir. Je me rend compte que j'ai des amis là.. Devant nous, et que demain, ou après, je vais probablement devoir les combattre et peut-être même livrer un combat à mort. Ça ne m'excite pas trop, finalement.

Elle hausse encore une fois les épaules puis libère ses furets, se demandant s'ils survivront à cette guerre. La soldate les regarde s'éloigner, tous fringants, poussant de petits cris ravis, inconscients de ce que leur prépare l'avenir, profitant de l'instant présent. Un léger sourire étire ses lèvres alors qu'elle observe ses deux amours, compagnons indéfectibles et si chers à son cœur.
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Favdb
[Berry, quelque part entre Bourbon et Bourges, sur la route]

Les deux voyageurs se récriaient, s'exprimant dans un ignoble François.

Ma, señor, iou sommes que pouvresse voyadgeores. Nous benons ici pour estudiares à la biblioteca la "Métaphysique Gamma" en la villa de Bourges. Iou demadare una autorizationnes par la voyadgeare à messer Duco del Berry.

FaVdB prit un instant pour bien assimiler ce maigre discours.

Ah vous vous rendez à Bourges, c'est bien, poursuivez votre route alors, et sans délai. Ne restez point en ce lieu, il est maintenant domaine du Bourbonnais-Auvergne, le Duc du Berry n'y a plus aucune autorité.

Un peu incrédule, les deux hommes se regardent, puis:

Si, si, señor, iou partonnes toutes à l'hores. Gracias.

FaVdB hoche la tête, en espérant que ces deux ne prendront pas des risques inconsidérés en se déplaçant en avant de son armée. Mais il avait d'autres choses à penser.

Il comptait bien trouver l'armée du Poilu sur la route et pas dans les murs de la ville. Il pourrait ainsi engager la bataille en champ découvert et limiter les dégâts à la population. Il fallait penser maintenant aux manoeuvres sur le terrain, imaginer les fourés et bosquets qui profiteraient à l'un ou à l'autre, les rangs des soldats qui se défieraient avant de s'élancer.

Déjà les soldats déployaient leur campement de fortune.

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Francis Albéric du Val de Billaude, dict FaVdB du Mont d'Olme
Mestre de camp de la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais-Auvergne
Vicomte d'Ecotay, seigneur de Saint Pry
Thorain
[En pleine campagne, Berry]

Le Sergent Chef Thorain avait pris les devants lorsque l'armée s'était mise en marche. Le Berry avait déclaré la guerre aux alliés de l'Alliance, le Bourbonnais-Auvergne se devait de répondre à l'appel de leurs amis. Il avait fait le tour des soldats, tout le monde était équipé. L'armée avancait tranquillement, tout le monde était aux aguets, une embuscade, une armée Berrichonne peut être, même pas. Apparament le Poilu comme ils l'appelaient préféré mettre la population en danger derrière les murs...

Citation:
Chef Thorain, nous allons établir un campement provisioire ici même. Donnez les ordres et veillez à ce que chacun reste sur ses gardes. Pas de tentes, de simples feux et des couvertures au sol suffiront. Et appelez le sergent Pouypouy, j'ai quelques consignes à lui donner pour la cantine.


Très bien mestre de camp

Il avait fait arrêter la longue colonne, organisé les tours de garde, fait allumer les feux. Puis il avait fait distribuer la ration, des troupes bien nourries se battaient beaucoup mieux. Et puis le moral serait meilleur, lui avait connu la faim lors de la bataille d'Orléans, il ne souhaitait à personne de connaitre cette situation.
Il alla ensuite voir le Sergent Pouypouy qui s'occupait des troupes sous son commandemant.

Sergent Pouypouy, le Mestre de camp vous appelle, il doit certainement être en train de faire le tour des troupes.

Je prend le premier tour de garde dit-il
Sandrine28
[Au Camp sur les les remparts de chato ]

Sand prenait une pose après la patrouille de la nuit, pas facile pour elle avec son gros ventre de rester debout toute la nuit. Elle alla donc se reposer un peu avec son époux sous leur tente.

Elle s'assit un moment se massant les jambes qui devenait dures.

Norf mamour, j'ai un de ses mal de jambes, je crois qu'il faudrait que je mange un peu moins.

Elle avait obei à son duc et avait rejoint l'armée qu'il lui avait désigné sans rechigner. Il fallait à tout prix défendre le Berry, enceinte ou non. Quel que soit le fautif de cette guerre. Elle n'avait jamais fait de politique et n'en ferait jamais, mais si son duché était en danger fallait y aller, après tout les berrichons avaient depuis des années fait confiance à george.

Quelques massages plus tard, elle se mit dans les bras dans son époux pour prendre un repos bien mérité.
Fenryr
Fenryr s'était rendu depuis peu sur la capitale berrichonne, pour rencontrer quelques dignitaires, et acquérir du matériel de qualité pour les prochaines batailles.

Le vieux forgeron lui proposait une vieille relique, pour remplacer son épée rouillée...

Dégoulinant de sueur, il empestait...


Voici ma plus belle pièce ! une rapière de la plus belle facture, venant d'Espagne.


Fenryr regarda l'épée...Puis il frappa amicalement l'épaule du forgeron bedonnant.

Allons allons, que vais je faire de cette chose, si ce n'est me curer les dents ? Je ne sais pas si j'en aurai le temps, tu sais !

Donne moi une petite épée, avec une flamberge, et puis rajoute donc une batarde de qualité !


Le vieil homme remua son fourbi, et en sorti les armes demandées.

Fenryr les prit en main, les sous pesa, et les mania, testant leur équilibre... Puis, il jeta une petite bourse au forgeron.


Merci, et adieu ! D'ici peu, tes lames auront goutté au sang auvergnat ! Sois en fier !
_________________
--Crescet
[Cantonnement des Affranchisseurs berrichon, Bourge]

- On se met tous en branle, les auvergnats sont là !

Enfin ! Depuis combien de temps attendait-il à Bourge sans rien faire, comme il avait put attendre auparavant de rejoindre la terre Berrichonne, et encore avant. Sa vie se resumait à attendre, et enfin les combats se faisait de nouveau sentir. Il était devenu juriste, mais il était né soldat, ses aïeux l'avait été, il avait commencer comme ça, et ne pouvait en fin de compte, qu'être bien sur un champ de bataille, là ou la violence pouvait être librement liberé, bien loin des pique policié que l'on pouvait s'envoyer dans un cadre normal. Un homme pouvait bien être un traître, la pire des mauvaise langue, quoique en disait l'adage, jamais parole ne sera aussi meutriére...

Le jeune hobereau était appreté, camail en tête, gambison et haubert, gantelets et spaliéres. Son tabard portait l'agneau du Duc de Dun car il ne pouvait se permettre d'arborer ses propres armes, et son cimier, aaaah son beau cimier, il l'avait remisé lui aussi, ayant e tête un viele haume à nasale demodé. Une épée battait son flan, un poignard l'autre, une masse et une petite arbaméte était elles sur son cheval que tenait en bride un page de Dun là encore, il était prêt à partir, il n'attendait que cela, seul le tracassait son sceau, dans la bourse encore à sa ceinture.
Thibalt
[A Chateauroux, en bas des remparts.]

Foutue soutane. Tu m’manquerais presque. Et pourtant, t’es pas confortable…

Assis sur un tonneau placé contre un mur à un mètre de la porte nord de la ville, Thibalt s’amusait à jeter un petit caillou en l’air pour le rattraper. Dix fois de suite sans le faire tomber, ça c’était presque de l’art. Allez, un peu plus haut cette fois-ci... L’air un peu dépité, le Diacre regardait d'un air un peu dépité la pierre qui se venait de tomber et qui gisait au sol. De toute façon, rien ne se passait comme prévu depuis quelques jours. M’enfin, il était censé se trouver déjà en Touraine mais finalement il se refusait à s’y rendre. Ca serait quand même pas très gentil de laisser les castelroussins combattre sans leur Diacre qui balancerait deux trois Livres des Vertus en plein champ de bataille.

Des Livres des Vertus ? Trop facile… Pensant à cela, il adressa un regard en bas du tonneau pour vérifier que sa bâtarde était toujours là. Sa bâtarde, c’était un vieux machin qui devait bien avoir trois ou quatre ans. Mais elle en avait cogné des étrangers, et pas des moindres. De toute façon, il n’avait qu’à se mettre dans la peau d’un Aragonais pour n’éprouver aucun remord à l’idée de devoir trancher les gorges des Tourangeaux et des Auvergnats. Ces temps-ci, fallait pas trop le gonfler le bonhomme… Il n’aimait pas trop la contrariété, c’était pas ce qui manquait !


« N’empêche que cette guerre, bin c’est quand même pas d’ma faute qu’elle est déclenchée… »
marmonnait-il entre ses dents tandis qu’il commençait à graver quelque chose avec le poignard qu’il portait habituellement à la ceinture sur un morceau de bois du tonneau.

Tous les jours jusqu’à ce que cette foutue guerre soit terminée, l’Aragonais allait devoir combattre pour sauver sa maison et ceux qu’il aimait. Bon sang ce que ça pouvait paraître chiant, d’autant plus qu’il approuvait totalement ce qui avait déjà poussé un homme en procès pour trahison. Mais bon… Valait mieux la mettre en veilleuse le temps de se faire un peu oublier.

« De toute façon… Quand tous ces peignes-culs se rendront compte du danger qu’on court… Il sera déjà trop tard. »


Se taisant soudainement, Thibalt scruta tout autour de lui pour être sûr que personne ne l’entendrait. Personne, heureusement. On va la gagner la guerre, qu’ils disaient. N’empêche qu’il fallait bien se battre, quoi qu’on en dise…

« Engagez-vous, qu’ils disaient. »
marmonna-il une dernière fois.

Terminant sa gravure, il souffla dessus doucement pour chasser les copeaux de bois qui restaient accrochés. En lettre majuscules, on pouvait lire « Justice, bon sang… Justice ! ». Que Saint-Michel nous sauve…

_________________
Jeanlebrun
[Au abord de Châteauroux]

La route caillouteuse ne laissait pas de répit aux pieds meurtrient du Bourguignon. Cela fait déjà plusieurs jours qu'il marche. Arrivant tout droit d'Angers, il venait de passer la petite borne de pierre qui indiquait qu'il entrait dans le duché du Berry.
Le terrible vent d'automne le glaçait jusqu'aux os. La fatigue le fesait trébûché même sur le moindre caillou qui dépassait. Il n'en pouvait plus et la nuit pointait à l'horizon.

Demain dans la journée il se retrouvera dans un lit bien chaud mais pour le moment il se devait de se trouver un coin moussut.
S'est un s'approchant d'un bois qu'il aperçut l'endroit idéale pour passer une paisible nuit.
En ni une, ni deux, il extirpa de son baluchon la douce et épaisse couverture que lui avait tissé sa dulciné. Ce précieux cadeau d'un amour naissant est l'une des choses les plus précieuse que jean avait ramené de son séjour à Angers.

Bien vite après son un frugale repas, le sommeil eut raison de lui. Il s'enroula dans l'étoffe.

Ses ronflements résonnèrent si fort que même les cochons sauvages s'enfuièrent. Ou peut être ... Que s'était bien quelque chose d'autre qui les effraient...

Petit à petit, le sol se mit à vibrer, un bruit tel un tambour de guerre percuttait, et tira le tonnerroi de son sommeil.

Le son de plus en plus puissant s'approchèrent du lieu où il se trouvait. Il se frottait les yeux croyant à un rêve, lorsque des dizaines de soldats en armures passèrent à quelques mètre de là . Dans la lueur des rayons de lune, il vit des hommes et des femmes marcher à l'uni-son arborant fièrement les bannières du Berry.

... Que ce passait-il ? Pourquoi ces soldats se dirigent-il ? Vers la tourraine...

Jean se tapit, soudainement un cavalier faisant des aller et retour de l'avant à l'arrière de la colonne, s'arrêta à quelques mètre du gîte de notre bourguignon qui retenait sa respiration.
--Arlequin.
[Sur les remparts, les toits, et toutes autres surfaces surplombant la populace occupée à préparer la guéguerre du barbu.]


Arlequin s'approcha d'un groupe d'habitant, s'adossant négligément à une cheminée:

"Messieurs-dames, bonsoir. J'avais juste l'envie de vous envoyer quelques mots dissonants pour le pouvoir actuel, prose-a-hic pour me dégager de la noirceur de notre situation.

Il se releva brusquement, avec cette cassure dans la silhouette qu'un personnage dégingandé seul peut posséder.


" J'aimerais envoyer ces quelques mots à messieur le duc, avec l'espoir absurde bien sure, qu'il en tienne compte. 3 ans de mandats sans interruptions, mandales à l'appui, brigands mandatés, menteur comme d'autres vendent des bouquets de menthe, mensonges et autres menteries sortant de sa manche comme autant d'amendes et amendements.
Messieurs, mesdames, mes demoiselles et mes damoiseaux encore non déniaisés, je continue?"


Il ignora deux ou trois huées, puis reprit la parole d'un air superbe.

" Notre bien aimé duc, aimé soit-il a donc décidé que les échecs politiques, commerciaux, ne lui suffisaient pas.
S'être pris une coupe franche par la Touraine il y a de ça des temps immémoriaux ne lui a pas plu, il a donc pris une garde contre les Berrichons qu'il est en train de réussir avec majesté.
Cela fait des années qu'il nous dame, prenant pli par pli chaque strate du pouvoir, comprenait le pauvre homme, qui s'ennuyait dans son château, la vie est dure."

Je tente la phrase sans "o", puisque persOnne ne s'étOnne: Ce cher Barbu, admirable par la technique usitée lui permettant de duper le peuple, a décidé de se réessayer à ce jeux qu'il avait perdu: la guerre.
J'entends déjà les remarques: "c'est du grand délire, aucun duc ne peut faire ca, cessez incessamment ces remarques insultants."
Je ne suis qu'un Ar-le-Quin, C'est avec Hargne que j''haï Les Requins qui pillent le peuple, le burlesque est ma seul arme, et pas de menteries de ma part.

Désespérant de faire le frais de ses techniques étranges pour se distraire, j'ai décidé de quitter cette ville si chère à mes yeux.
Messieurs, mesdames, si vous aimez être la première ligne de piOn, - je déroge à ma règle - , restez.
Quand à ma part, je dénigre la barbe, les pOils, - pardonnez moi encore - , ainsi que les ducs pleins de dénis envers leur peuple.
"

Il resta sur sa cheminée, espérant intérieurement une réponse de la populace en train de se préparer à défendre celui qui les avaient mis dans la bouse pour satisfaire une quelconque envie futile.
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