Eullallie
[Quelques jours avant.
Apres une nuit arrosée pour certain.. on file en pleine campagne... 'l'est pas beau, le paysage?]
Depuis un petit temps, Lalie et Paulh s'étaient un peu éclipsés, isolés, esseulés.
Avaient-ils besoin de se retrouver un peu en tête à tête?
Sans nul doute. Cette nuit là, à la taverne des gueuses (il y a des noms qui parlent deux-même) son captain sétait retrouvé presque nu, là devant tout ses compagnons dinfortune. La rage lavait prise à cet instant précis ! Jamais il ne lavait vue aussi violente dans son silence mais lavait compris de suite, la suivant sans dire un mot.
Par la suite, les anciens muratais discutèrent longuement, de leur passé, de leur présent... mais surtout de ce qu'ils voulaient faire de leur avenir, et sans vraiment s'être concertés sur le sujet, ils tombèrent d'accord sur le principe. Ensemble à jamais non époux jusquà la mort !
Trait irrémédiablement tiré sur leur vie auvergnate, pas de regret, envie d'aller de l'avant.
Le prouver en répondant favorablement à un appel berrichon, à peine le temps de régler des affaires de douane qu'ils repartaient, ensemble.
Ensemble... Oui, ils seraient sans doute tous là.
[Intégration, famine, douleur]
Décision fut prise de se mettre au service du Berry. Sitôt déménagés, sitôt enrôlés afin de servir de chair à hum de défense berrichonne cette intégration se fit dans la plus profonde des confusions. Défense, attaque
Mais après tout, peu importait à la brunette... Son non-époux était là, et cela se révélait être, à l'instant, la seule chose qui comptait. Un second voyage de non noce ! Voila ce quelle voyait en cette opportunité qui soffrait à elle.
Aucune information ne lui fut transmise, et finalement, elle n'en avait cure! Ancienne auvergnate elle était Normal quon ne lui fasse pas confiance.
Lalie n'avait pas pensé qu'elle pourrait avoir faim, un état de famine pas violent, mais lancinant, obsédant, agaçant..
Ô cela faisait quelques temps qu'elle devait manger plus pour être rassasiée,
!Las, personne n'avait pensé à cela!
Le ravitaillement était prévu... oui, mais elle avait encore faim!
Et cela avait le don de la rendre de mauvaise humeur.
Parfois, elle s'éclipsait un peu, histoire de chaparder un maïs dans un champ quelconque!
Bon, ce nétait pas très réglo, mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour rester en forme, et ainsi, dune efficacité habile pour la suite des évènements.
Si suite il y avait!
[Aux portes tourangelles, vendredi.]
Voila donc où ses pas la menèrent !
Loches ! Là ou elle est née ! là où sont encore présents certains de ses amis de la première heure La confrérie des assoiffés, Goassen, Tcharly, Tayo, Babak, Hans et Titou
Titou un frisson court le long de son corps.
Voila ce qui va peut etre la laisser passer les portes de la ville, car à bien y regarder, ce nétait pas gagné non plus de sintroduire dans Loches.
Mais personne ne se méfierait dun couple rendant visite à un autre couple fin, ça cest la théorie, parce que la pratique est tout autre, les portes de la ville sont fermées, et lon demande des papiers en règle pour entrer
Un pas en arrière, un regard à Paulho.
Æternitæ, Celeste, Veni et Wal sont hors de sa vue à moins quils ne soient là en fait, elle ne regarde pas, elle sen fiche, seul lui importe de trouver un stratagème pour voir ses amis lochois.
Impossible, pour linstant.
Le mieux est de trouver un endroit pour se poser.
Descendre prestement de la charrette qui lui sert de coffre fort à loccasion.
Ses compagnons, sils ne sont pas loin, comprendront bien ce quelle a en tête.
_________________
Apres une nuit arrosée pour certain.. on file en pleine campagne... 'l'est pas beau, le paysage?]
Depuis un petit temps, Lalie et Paulh s'étaient un peu éclipsés, isolés, esseulés.
Avaient-ils besoin de se retrouver un peu en tête à tête?
Sans nul doute. Cette nuit là, à la taverne des gueuses (il y a des noms qui parlent deux-même) son captain sétait retrouvé presque nu, là devant tout ses compagnons dinfortune. La rage lavait prise à cet instant précis ! Jamais il ne lavait vue aussi violente dans son silence mais lavait compris de suite, la suivant sans dire un mot.
Par la suite, les anciens muratais discutèrent longuement, de leur passé, de leur présent... mais surtout de ce qu'ils voulaient faire de leur avenir, et sans vraiment s'être concertés sur le sujet, ils tombèrent d'accord sur le principe. Ensemble à jamais non époux jusquà la mort !
Trait irrémédiablement tiré sur leur vie auvergnate, pas de regret, envie d'aller de l'avant.
Le prouver en répondant favorablement à un appel berrichon, à peine le temps de régler des affaires de douane qu'ils repartaient, ensemble.
Ensemble... Oui, ils seraient sans doute tous là.
[Intégration, famine, douleur]
Décision fut prise de se mettre au service du Berry. Sitôt déménagés, sitôt enrôlés afin de servir de chair à hum de défense berrichonne cette intégration se fit dans la plus profonde des confusions. Défense, attaque
Mais après tout, peu importait à la brunette... Son non-époux était là, et cela se révélait être, à l'instant, la seule chose qui comptait. Un second voyage de non noce ! Voila ce quelle voyait en cette opportunité qui soffrait à elle.
Aucune information ne lui fut transmise, et finalement, elle n'en avait cure! Ancienne auvergnate elle était Normal quon ne lui fasse pas confiance.
Lalie n'avait pas pensé qu'elle pourrait avoir faim, un état de famine pas violent, mais lancinant, obsédant, agaçant..
Ô cela faisait quelques temps qu'elle devait manger plus pour être rassasiée,
!Las, personne n'avait pensé à cela!
Le ravitaillement était prévu... oui, mais elle avait encore faim!
Et cela avait le don de la rendre de mauvaise humeur.
Parfois, elle s'éclipsait un peu, histoire de chaparder un maïs dans un champ quelconque!
Bon, ce nétait pas très réglo, mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour rester en forme, et ainsi, dune efficacité habile pour la suite des évènements.
Si suite il y avait!
[Aux portes tourangelles, vendredi.]
Voila donc où ses pas la menèrent !
Loches ! Là ou elle est née ! là où sont encore présents certains de ses amis de la première heure La confrérie des assoiffés, Goassen, Tcharly, Tayo, Babak, Hans et Titou
Titou un frisson court le long de son corps.
Voila ce qui va peut etre la laisser passer les portes de la ville, car à bien y regarder, ce nétait pas gagné non plus de sintroduire dans Loches.
Mais personne ne se méfierait dun couple rendant visite à un autre couple fin, ça cest la théorie, parce que la pratique est tout autre, les portes de la ville sont fermées, et lon demande des papiers en règle pour entrer
Un pas en arrière, un regard à Paulho.
Æternitæ, Celeste, Veni et Wal sont hors de sa vue à moins quils ne soient là en fait, elle ne regarde pas, elle sen fiche, seul lui importe de trouver un stratagème pour voir ses amis lochois.
Impossible, pour linstant.
Le mieux est de trouver un endroit pour se poser.
Descendre prestement de la charrette qui lui sert de coffre fort à loccasion.
Ses compagnons, sils ne sont pas loin, comprendront bien ce quelle a en tête.
_________________